Academic literature on the topic 'Art – France XXe siècle 1945-1980'

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Journal articles on the topic "Art – France XXe siècle 1945-1980"

1

Wuscher, Patrice, Christophe Jorda, Quentin Borderie, Nathalie Schneider, and Laurent Bruxelles. "De la formation géologique à la tranchée : trouver et comprendre les sites archéologiques menacés par les travaux d’aménagement du territoire." Archimède. Archéologie et histoire ancienne 7 (June 9, 2020): 158–75. http://dx.doi.org/10.47245/archimede.0007.act.05.

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Abstract:
Les sciences de la terre ont été mises à contribution dès les premières recherches paléolithiques au XIXe siècle pour trouver les sites archéologiques et participer à l'étude de l'adaptation des sociétés du passé aux changements environnementaux. Elles ont pris un rôle important dans les dispositifs d'archéologie préventive élaborés à partir des années 1980 pour sauvegarder les vestiges menacés par les travaux d'aménagement du territoire. La présente contribution vise à illustrer la démarche pluridisciplinaire à l'œuvre depuis plusieurs décennies, depuis les études documentaires et cartographiques jusqu'à l'ouverture de tranchées de diagnostic. Elle se propose également de montrer quelques apports de la géoarchéologie et de l'archéologie préventive aux questions géomorphologiques, à la reconstitution des dynamiques des paysages et à l'impact de l'Homme sur l'environnement. Les exemples présentés ont été choisis dans des contextes géographiques différents, du sud de la France, du bassin de Paris et d'Alsace, du paléolithique à l'époque moderne, pour illustrer les potentiels de la démarche qui gagnerait à être appliquée de façon plus systématique.
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2

Dunoyer, Christiane. "Monde alpin." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.101.

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Abstract:
Après avoir été peint et décrit avec des traits plus pittoresques qu’objectifs par les premiers voyageurs et chercheurs qui traversaient les Alpes, mus tantôt par l’idée d’un primitivisme dont la difformité et la misère étaient l’expression la plus évidente, tantôt par la nostalgie du paradis perdu, le monde alpin a attiré le regard curieux des folkloristes à la recherche des survivances du passé, des anciennes coutumes, des proverbes et des objets disparus dans nombre de régions d’Europe. Au début du XXe siècle, Karl Felix Wolff (1913) s’inspire de la tradition des frères Grimm et collecte un nombre consistant de légendes ladines, avec l’objectif de redonner une nouvelle vie à un patrimoine voué à l’oubli. Tout comme les botanistes et les zoologues, les folkloristes voient le monde alpin comme un « merveilleux conservatoire » (Hertz 1913 : 177). Un des élèves les plus brillants de Durkheim, Robert Hertz, analyse finement ces « formes élémentaires de la vie religieuse » en étudiant le pèlerinage de Saint Besse, qui rassemble chaque année les populations de Cogne (Vallée d’Aoste) et du Val Soana (Piémont) dans un sanctuaire à la montagne situé à plus de 2000 mètres d’altitude. Après avoir observé et questionné la population locale s’adonnant à ce culte populaire, dont il complète l’analyse par des recherches bibliographiques, il rédige un article exemplaire (Hertz 1913) qui ouvre la voie à l’anthropologie alpine. Entre 1910 et 1920, Eugénie Goldstern mène ses enquêtes dans différentes régions de l’arc alpin à cheval entre la France, la Suisse et l’Italie : ses riches données de terrain lui permettent de réaliser le travail comparatif le plus complet qui ait été réalisé dans la région (Goldstern 2007). Une partie de sa recherche a été effectuée avec la supervision de l’un des fondateurs de l’anthropologie française et l’un des plus grands experts de folklore en Europe, Arnold Van Gennep. Pour ce dernier, le monde alpin constitue un espace de prédilection, mais aussi un terrain d’expérimentation et de validation de certaines hypothèses scientifiques. « Dans tous les pays de montagne, qui ont été bien étudiés du point de vue folklorique […] on constate que les hautes altitudes ne constituent pas un obstacle à la diffusion des coutumes. En Savoie, le report sur cartes des plus typiques d’entre elles montre une répartition nord-sud passant par-dessus les montagnes et les rivières et non pas conditionnée par elles » (Van Gennep 1990 : 30-31). L’objectif de Van Gennep est de comprendre de l’intérieur la « psychologie populaire », à savoir la complexité des faits sociaux et leur variation. Sa méthode consiste à « parler en égal avec un berger » (Van Gennep 1938 : 158), c’est-à-dire non pas tellement parler sa langue au sens propre, mais s’inscrire dans une logique d’échange actif pour accéder aux représentations de son interlocuteur. Quant aux nombreuses langues non officielles présentes sur le territoire, quand elles n’auraient pas une fonction de langue véhiculaire dans le cadre de l’enquête, elles ont été étudiées par les dialectologues, qui complétaient parfois leurs analyses des structures linguistiques avec des informations d’ordre ethnologique : les enseignements de Karl Jaberg et de Jakob Jud (1928) visaient à associer la langue à la civilisation (Wörter und Sachen). Dans le domaine des études sur les walsers, Paul Zinsli nous a légué une synthèse monumentale depuis la Suisse au Voralberg en passant par l’Italie du nord et le Liechtenstein (Zinsli 1976). Comme Van Gennep, Charles Joisten (1955, 1978, 1980) travaille sur les traditions populaires en réalisant la plus grande collecte de récits de croyance pour le monde alpin, entre les Hautes-Alpes et la Savoie. En 1973, il fonde la revue Le monde alpin et rhodanien (qui paraîtra de 1973 à 2006 en tant que revue, avant de devenir la collection thématique du Musée Dauphinois de Grenoble). Si dans l’après-guerre le monde alpin est encore toujours perçu d’une manière valorisante comme le reliquaire d’anciens us et coutumes, il est aussi soumis à la pensée évolutionniste qui le définit comme un monde arriéré parce que marginalisé. C’est dans cette contradiction que se situe l’intérêt que les anthropologues découvrent au sein du monde alpin : il est un observatoire privilégié à la fois du passé de l’humanité dont il ne reste aucune trace ailleurs en Europe et de la transition de la société traditionnelle à la société modernisée. En effet, au début des années 1960, pour de nombreux anthropologues britanniques partant à la découverte des vallées alpines le constat est flagrant : les mœurs ont changé rapidement, suite à la deuxième guerre mondiale. Cette mutation catalyse l’attention des chercheurs, notamment l’analyse des relations entre milieu physique et organisation sociale. Même les pionniers, s’ils s’intéressent aux survivances culturelles, ils se situent dans un axe dynamique : Honigmann (1964, 1970) entend démentir la théorie de la marginalité géographique et du conservatisme des populations alpines. Burns (1961, 1963) se propose d’illustrer la relation existant entre l’évolution socioculturelle d’une communauté et l’environnement. Le monde alpin est alors étudié à travers le prisme de l’écologie culturelle qui a pour but de déterminer dans quelle mesure les caractéristiques du milieu peuvent modeler les modes de subsistance et plus généralement les formes d’organisation sociale. Un changement important a lieu avec l’introduction du concept d’écosystème qui s’impose à partir des années 1960 auprès des anthropologues penchés sur les questions écologiques. C’est ainsi que le village alpin est analysé comme un écosystème, à savoir l’ensemble complexe et organisé, compréhensif d’une communauté biotique et du milieu dans lequel celle-ci évolue. Tel était l’objectif de départ de l’étude de John Friedl sur Kippel (1974), un village situé dans l’une des vallées des Alpes suisses que la communauté scientifique considérait parmi les plus traditionnelles. Mais à son arrivée, il découvre une réalité en pleine transformation qui l’oblige à recentrer son étude sur la mutation sociale et économique. Si le cas de Kippel est représentatif des changements des dernières décennies, les différences peuvent varier considérablement selon les régions ou selon les localités. Les recherches d’Arnold Niederer (1980) vont dans ce sens : il analyse les Alpes sous l’angle des mutations culturelles, par le biais d’une approche interculturelle et comparative de la Suisse à la France, à l’Italie, à l’Autriche et à la Slovénie. John Cole et Eric Wolf (1974) mettent l’accent sur la notion de communauté travaillée par des forces externes, en analysant, les deux communautés voisines de St. Felix et Tret, l’une de culture germanique, l’autre de culture romane, séparées par une frontière ethnique qui fait des deux villages deux modèles culturels distincts. Forts de leur bagage d’expériences accumulées dans les enquêtes de terrain auprès des sociétés primitives, les anthropologues de cette période savent analyser le fonctionnement social de ces petites communautés, mais leurs conclusions trop tributaires de leur terrain d’enquête exotique ne sont pas toujours à l’abri des généralisations. En outre, en abordant les communautés alpines, une réflexion sur l’anthropologie native ou de proximité se développe : le recours à la méthode ethnographique et au comparatisme permettent le rétablissement de la distance nécessaire entre l’observateur et l’observé, ainsi qu’une mise en perspective des phénomènes étudiés. Avec d’autres anthropologues comme Daniela Weinberg (1975) et Adriana Destro (1984), qui tout en étudiant des sociétés en pleine transformation en soulignent les éléments de continuité, nous nous dirigeons vers une remise en cause de la relation entre mutation démographique et mutation structurale de la communauté. Robert Netting (1976) crée le paradigme du village alpin, en menant une étude exemplaire sur le village de Törbel, qui correspondait à l’image canonique de la communauté de montagne qu’avait construite l’anthropologie alpine. Pier Paolo Viazzo (1989) critique ce modèle de la communauté alpine en insistant sur l’existence de cas emblématiques pouvant démontrer que d’autres villages étaient beaucoup moins isolés et marginaux que Törbel. Néanmoins, l’étude de Netting joue un rôle important dans le panorama de l’anthropologie alpine, car elle propose un nouvel éclairage sur les stratégies démographiques locales, considérées jusque-là primitives. En outre, sur le plan méthodologique, Netting désenclave l’anthropologie alpine en associant l’ethnographie aux recherches d’archives et à la démographie historique (Netting 1981) pour compléter les données de terrain. La description des interactions écologiques est devenue plus sophistiquée et la variable démographique devient cruciale, notamment la relation entre la capacité de réguler la consistance numérique d’une communauté et la stabilité des ressources locales. Berthoud (1967, 1972) identifie l’unité de l’aire alpine dans la spécificité du processus historique et des différentes trajectoires du développement culturel, tout en reconnaissant l’importance de l’environnement. C’est-à-dire qu’il démontre que le mode de production « traditionnel » observé dans les Alpes n’est pas déterminé par les contraintes du milieu, mais il dérive de la combinaison d’éléments institutionnels compatibles avec les conditions naturelles (1972 : 119-120). Berthoud et Kilani (1984) analysent l’équilibre entre tradition et modernité dans l’agriculture de montagne dans un contexte fortement influencé par le tourisme d’hiver. Dans une reconstruction et analyse des représentations de la montagne alpine depuis la moitié du XVIIIe siècle à nos jours, Kilani (1984) illustre comment la vision du monde alpin se dégrade entre 1850 et 1950, au fur et à mesure de son insertion dans la société globale dans la dégradation des conditions de vie : il explique ainsi la naissance dans l’imaginaire collectif d’une population primitive arriérée au cœur de l’Europe. Cependant, à une analyse comparative de l’habitat (Weiss 1959 : 274-296 ; Wolf 1962 ; Cole & Wolf 1974), de la dévolution patrimoniale (Bailey 1971 ; Lichtenberger 1975) ou de l’organisation des alpages (Arbos 1922 ; Parain 1969), le monde alpin se caractérise par une surprenante variation, difficilement modélisable. Les situations de contact sont multiples, ce qui est très évident sur le plan linguistique avec des frontières très fragmentées, mais de nombreuses autres frontières culturelles européennes traversent les Alpes, en faisant du monde alpin une entité plurielle, un réseau plus ou moins interconnecté de « upland communities » (Viazzo 1989), où les éléments culturels priment sur les contraintes liées à l’environnement. Aux alentours de 1990, la réflexion des anthropologues autour des traditions alpines, sous l’impulsion de la notion d’invention de la tradition, commence à s’orienter vers l’étude des phénomènes de revitalisation (Boissevain 1992), voire de relance de pratiques ayant subi une transformation ou une rupture dans la transmission. Cette thèse qui a alimenté un riche filon de recherches a pourtant été contestée par Jeremy MacClancy (1997) qui met en avant les éléments de continuité dans le culte de Saint Besse, presqu’un siècle après l’enquête de Robert Hertz. La question de la revitalisation et de la continuité reste donc ouverte et le débat se poursuit dans le cadre des discussions qui accompagnent l’inscription des traditions vivantes dans les listes du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
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3

Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Dissertations / Theses on the topic "Art – France XXe siècle 1945-1980"

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Hyacinthe, Sandrine. "L’École de Paris, une histoire sans histoire ? : l’Art à Paris de 1945 à 1980." Thesis, Paris 10, 2016. http://www.theses.fr/2016PA100097.

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Abstract:
La Nouvelle École de Paris est un objet à géométrie variable de l’histoire de l’art. Plus qu’une école nationale, elle est un concept résultant de la somme des discours qui n’ont de cesse de la définir de 1945 à 1980. L’École de Paris est une zone de transformation permanente au gré des projections et des interprétations des acteurs du monde de l’art (critiques, galeristes, artistes et historiens) ainsi que des intervenants extérieurs (politiques, milieux économiques). Chaque partie en a une lecture personnelle.Cette thèse, articulée en deux volets, revient sur les origines de ces interprétations contradictoires. Ainsi, la première partie concerne les lectures contemporaines de la Nouvelle École de Paris de 1945 à 1955. Cette période qui s’étend depuis la Libération de la France jusqu’au début de la guerre froide, revient sur les conditions d’émergence de la Nouvelle École de Paris et analyse les différentes acceptions qu’elle revêt. Le deuxième volet, intitulé l’École de Paris face à son histoire de 1955 à 1980, se concentre sur les réécritures de l’histoire de l’art. Au milieu des années 1950 la Nouvelle École de Paris atteint une stabilité qui relance la modernité et permet de réaffirmer la place de la France sur la scène internationale. Néanmoins, le modèle qui s’impose alors, va être fortement contesté tant au niveau national qu’international, alors que jusqu’ici l’École de Paris avait imposé un modèle historiographique basé sur la continuité des avant-gardes historiques françaises. À la fin des années 1960, l’école parisienne devenue trop embarrassante dans un monde de l’art internationalisé, devient un enjeu de relecture. L’histoire de l’art qui s’écrit dans les années 1970, frappée par la crise de l’avant-garde, réévalue les termes de son passé moderniste et ceux de la tradition nationale française. Il s’agit alors de déterminer la place et le rôle de l’École de Paris au sein du programme de refondation des politiques culturelles et de l’historiographie qui s’écrit de 1960 à 1980. Bien qu’officiellement condamnée, certains aspects de l’École de Paris entrent pourtant en résonnance avec la néo-avant-garde qui se développe entre 1970 et 1980, permettant de repenser et de dépasser les blocages engendrés par les définitions paradoxales de l’École de Paris
The Nouvelle École de Paris is a “geometrical object” with multiple facets that have evolved throughout the History of art. More than a national school, the Nouvelle École de Paris arose from cumulative discourses that have been trying to define it from 1945 to 1980. The École de Paris is a permanent morphing zone, changing upon two main components. The first one includes the interpretations and projections stemming from various actors constituting the artistic community (i.e. critics, gallery owners, historians, artists, etc.) and the second one involves independent contributors (i.e. political and economic protagonists). Each one has a different reading. This thesis contains two parts, both exploring the multiple conflicting interpretations to understand the resulting artistic heritage of the École de Paris. Thus, the first part of the thesis named “The contemporary readings from 1945 to 1955” investigates the conditions and contexts allowing the rise of École de Paris and analyzes the multiple acceptations it faces through contemporary readings from the end of the Second World War in 1945, after the Liberation, to the beginning of the Cold War in 1955. The second part, named “L’ École de Paris facing its history, from 1955 to 1980” is focused on the way of rewriting the History of art. The Nouvelle École de Paris reaches enough stability to revive the modernity in the middle of the 50’s, allowing reinforcing the international position of France on the artistic scene. Nevertheless, the historiographical model based on the French historical avant-garde that has been so far imposed by the École de Paris will be strongly contested at both national and international levels. Becoming too embarrassing in such an internationalized artistic world, the École de Paris is again subjected to further reinterpretations at the end of the 60’s. Stricken by the artistic avant-garde crisis of the 70’s, the History of art is constrained to reappraise the terms defining its Modernist past and those of the artistic French national tradition. The new issues to determine the place and the role of the École de Paris within the rebuilding program of French cultural policies and through the historiography writing come up from1960 to 1980. Although officially condemned, the resonance of some aspects of the École de Paris within the neo-avant-garde arising between 1970 and 1980, allows rethinking and surpassing the blockages formerly engendered by all paradoxical definitions of the École de Paris
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Metayer, Myriam. "La construction de l'histoire de l'art du XXe siècle : analyse et étude comparative d'ouvrages français et italiens publiés entre 1945 et 1977." Poitiers, 2009. http://www.theses.fr/2009POIT5009.

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Abstract:
Le livre, objet éditorial, porte un récit, c'est-à-dire une construction intellectuelle soumise à des lois narratives, qui prend corps à un moment donné dans une société donnée. Partant de ce constat, l'objectif, à travers l'étude d'ouvrages français et italiens, est de saisir comment l'art du XXe siècle voit s'élaborer son histoire, entre 1945 et 1977, période qui implique de profondes transformations des pratiques historiques et de la nature de l'art même. Décryptant les dispositifs éditoriaux, la recherche retrace d'abord l'inscription sociale du livre et la signification de l'histoire de l'art moderne dans la communauté. La deuxième partie, met en évidence les questionnements communs sans cesse réitérés face au renouvellement des concepts artistiques. Enfin, la troisième partie montre comment le récit reste modelé par l'identité nationale malgré l'internationalisation croissante de la création artistique
A book, which is an editorial object, tells a tale, in other words an intellectual construction which is subject to the laws of narration and which takes shape at a given moment in a given society. Beginning from this observation, the objective of this thesis, through a study of French and Italian works, is to understand the development of the history of the art of the 20th century between 1945 and 1977, a period of profound historical transformations and great changes in the nature of art itself. By deciphering the editorial devices used, the research first retraces the social acceptance of the book and the significance of the history of modern art in the community. The second part outlines the most common interrogations which are incessantly incited by the renewal of artistic concepts. Finally, the third part shows how the narrative continues to be shaped by national identity in spite of the growing internationalization of artistic creation
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Frémaux, Céline. "Construire des églises en France dans la seconde moitié du XXe siècle : de la commande à la réalisation : Nord-Pas-de-Calais (1945-2000)." Phd thesis, Université Rennes 2, 2005. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00392209.

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Abstract:
La seconde moitié du XXe siècle a été une période de mutation accélérée de l'architecture religieuse en France. À travers l'étude des églises paroissiales reconstruites et construites dans les diocèses de Lille, Cambrai et Arras entre 1945 et 2000, cette thèse aborde la question des rapports entre conditions de la commande et production architecturale.
L'adaptation de l'Église à l'accélération des mutations historiques, économiques et sociales de la seconde moitié du XXe siècle est visible dans les mutations formelles et structurelles du bâtiment-église, ainsi que dans ses rapports à l'urbanisme. En observant les mécanismes de la commande, ses acteurs et les enjeux de la construction d'église pour chacun d'eux – Église, État, société civile, créateurs –, on cherchera à comprendre en quoi le chantier d'église, entre 1945 et 2000, est le réflecteur des rapports entre les différentes composantes de la société contemporaine et de l'évolution de ces rapports sur un demi siècle.
La première partie porte sur les reconstructions d'églises détruites par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale (1945-1965). Ces chantiers d'églises, propriétés communales, relèvent des services du ministères en charge de la Reconstruction.
La seconde partie présente les constructions nouvelles des Trente Glorieuses jusqu'à la mise en place du Plan Construction (1945-1971). Les églises nouvelles sont construites sous la seule responsabilité des évêchés, représentés juridiquement par les associations diocésaines. La troisième et dernière partie concerne les chantiers d'église de la période la plus récente (1971-2000). Après les nombreux chantiers d'églises menés dans le cadre des grandes campagnes d'urbanisation, le problème qui se pose aux institutions religieuses comme aux pouvoirs publics est moins celui des constructions nouvelles que celui de la gestion du patrimoine immobilier.
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Lefebvre, Géraldine. "Le cercle de l'Art Moderne, 1905-1910 : le Havre : place des modernités artistiques et culturelles en France au début du XXe siècle." Thesis, Paris 10, 2018. http://www.theses.fr/2018PA100009.

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Abstract:
Le 29 janvier 1906, un groupe d’artistes et de collectionneurs créent au Havre le Cercle de l’art moderne. Parmi eux : les peintres Georges Braque, Raoul Dufy et Émile Othon Friesz, l’architecte Édouard Choupaÿ, le critique littéraire G. Jean-Aubry et quelques-uns des plus importants amateurs d’art de ce début de siècle : Olivier Senn, Charles-Auguste Marande, Pieter van der Velde, Georges Dussueil… L’association se fixe comme objectif de promouvoir l’art moderne dans toute sa diversité, organisant des expositions, des conférences et des concerts de musique. Monet, Renoir, Signac mais surtout les fauves, Matisse, Derain, Manguin, Marquet, Van Dongen, Vlaminck exposent leurs créations les plus récentes tandis que Debussy, Ravel et Roussel interprètent leurs compositions les plus originales. Frantz Jourdain et Guillaume Apollinaire apportent leur parrainage à l’association, qui affiche d’emblée sa filiation avec le Salon des XX à Bruxelles et le jeune Salon d’Automne à Paris. Le succès est retentissant, dépassant largement les frontières de la Ville. Cette thèse se propose de montrer combien ces années ont été cruciales pour Le Havre qui voit se créer un véritable marché de l’art fauve avec ses marchands, ses critiques d’art et ses amateurs. Le Cercle de l’art moderne a définitivement infléchi la politique artistique havraise vers une ouverture à l’art contemporain, plaçant la ville au rang de capitale culturelle de l’art moderne, dans une relation directe avec Paris et Bruxelles
On the 29th of January 1906, a group of artists and collectors created the “Circle of Modern Art” in Le Havre. Among them were painters Georges Braque, Raoul Dufy and Émile Othon Friesz, the architect Édouard Choupaÿ, the art critic G. Jean-Aubry and some of the most important collectors of that time: Olivier Senn, Charles -Auguste Marande, Pieter van der Velde, Georges Dussueil and many others. The association's goal was to promote all aspects of Modern Art, organised many activities such as exhibits, conferences, concerts and so on. Monet, Renoir, Signac and especially the French “Fauves”—Matisse, Derain, Manguin, Marquet, Van Dongen, Vlaminck—exhibited their most recent creations while Debussy, Ravel and Roussel performed their most recent original compositions. Frantz Jourdain and Guillaume Apollinaire supported the association, which early on showed its affiliation with the Salon des XX in Brussels and the young Salon d'Automne in Paris. It was a great success in Le Havre and throughout France and Europe, resounding far beyond the city's borders. This study goes back to those crucial years in Le Havre and focuses on that very special time that saw the creation of a real art market devoted to the “Fauve” painters, with its art dealers, critics and collectors. The “Circle of Modern Art” definitely influenced the artistic policy of Le Havre, opening it up to contemporary art and ranking the city as a cultural Capital of Modern Art, directly in conjunction with Paris and Brussels
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Hosseinabadi, Shahram. "Une histoire architecturale de cinémas : genèse et métamorphoses de l'architecture cinématographique à Paris." Thesis, Strasbourg, 2012. http://www.theses.fr/2012STRAG021/document.

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Abstract:
Cette thèse étudie la naissance et l’évolution de cinéma comme type architectural en examinant deux-cent projets soumis, entre 1907 et 1939, à l’administration parisienne pour le permis de construire. Ceux-ci sont analysés selon quatre critères : l’implantation, les protagonistes, la conception architecturale et la réception des œuvres. Le parc cinématographique parisien, à la veille de la Seconde Guerre, est le résultat de trois vagues de constructions à la suite des événements marquants : la naissance du cinéma narratif (1907-1913), l’Armistice (1919-1920), l’avènement du parlant (1931-1938). Ces trois vagues riment avec trois phases successives dans la genèse du nouveau type : l’expérimentation, la théorisation et la modernisation. Ainsi est mise en évidence la constitution, dès 1907, d’un type originel architecturalement caractérisé par la triade projection-visibilité-publicité. Il en dérive, par la suite, différentes espèces qui, malgré leurs variations, restent « un hangar noir » plus ou moins judicieusement disposés et décorés pour un spectacle projeté sur écran, hangar doublé extérieurement d’une façade parlante et peu ou prou attrayante
This thesis explores the emergence and the evolution of the cinema as a building type. It examines two hundred projects submitted to the Parisian administration for obtaining construction permits, from 1907 to 1939. These projects are analyzed according to four major criteria: localization, protagonists, architectural design and their reception. At the beginning of the Second World War, Parisian cinemas were mostly built through three waves of constructions subsequent to historical events: emergence of narrative cinema (1907-1913), end of the First World War (1919-1920), arrival of talkies (1931-1938). These three waves correspond with three successive phases in the rise of the new building type: experimentation, theorization, modernization. This study demonstrates that an original building type has been created since 1907, which is architecturally characterized by the trio of projection- visibility-appeal. From this original type different pieces are derived, that despite their variations are all a blind shed less or more judiciously designed and decorated for a show projected on the screen, a blind box covered by an attractive and expressive façade
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Halimi, Carole. "Le tableau vivant de Diderot à Artaud, et son esthétique dans les arts visuels contemporains (XXe-XXIe siècles)." Paris 1, 2011. http://www.theses.fr/2011PA010655.

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Abstract:
Le tableau vivant, qui est à l'origine une pratique théâtrale articulée à la représentation picturale et artistique en général, est ici abordé comme un médium de l'image, au sens où l'entend Hans Belting, à savoir une modalité de captation des images. Le corps, singulier ou collectif, est conduit, dans la pratique du tableau vivant à « faire tableau », en regard d'une référence iconique, textuelle, mémorielle. Le vivant se modélise sur ce qu'Alain Roger a nommé des « schèmes artialisants », qui revêtent la plupart du temps, l'aspect de références culturelles connues. L'objet de cette thèse est à la fois de retracer l'histoire du tableau vivant en tant que pratique depuis le milieu du XVIIIe siècle, pour en examiner l'usage dans les arts visuels contemporains, plus particulièrement à partir des années 1980, où il apparaît que le tableau vivant opère un retour, légitimé surtout par sa nature de simulacre. Trois approches nous paraissent en effet déterminantes dans la nature de cette forme: son caractère de représentation, en relation avec le regard et la complicité d'un spectateur; sa nature de simulacre, qui entraîne le corps humain sur le terrain d'une déréalisation ; et enfin le jeu établi avec la frontière du tableau. L'étude de ces différents aspects nous a conduit à concevoir le tableau vivant comme une forme située sur un espace frontalier, entre le réel et l'illusion. Les usages du tableau vivant, servent par conséquent souvent à produire de l'hétéroclite, de l'hybridité, à rendre l'œuvre d'art à sa qualité de créature, de simulacre, c'est-à-dire d'image vivante.
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Zeraffa, Martine. "Max Schoendorff (1934-2012) : l’atelier, laboratoire de l’œuvre." Thesis, Lyon, 2018. http://www.theses.fr/2018LYSE2104/document.

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Abstract:
L’œuvre plurielle de Max Schoendorff (1934-2012) est approchée au regard du lieu de sa création : l’atelier de l’artiste. Ce lieu foisonnant de matériel, d’images, d’objets et de livres est emblématique de sa pensée. Il livre les traces de ses multiples activités. La monographie de l’artiste est fondée sur l’archéologie de ce laboratoire. Formé à la littérature classique,imprégné de culture allemande, rompu à la transgression, Schoendorff s’engage dès le milieu des années 1950 à Lyon aux côtés de Roger Planchon et d’un petit groupe d’intellectuels et de créateurs. Il s’affirme en tant qu’initiateur d’une décentralisation de la culture. Il trouve ensuite dans la peinture matière à se forger son propre langage, nourri de l’imaginairesurréaliste, de Max Ernst, des tourments métamorphiques d’une matière essentiellement organique. Sa pensée singulière s’exprime dans une œuvre protéiforme qui traverse les champs de la peinture, de la gravure, du livre et de la scénographie de spectacle. Libertaire et utopiste quant à ses convictions sociales et politiques, il s’engage en fondant la MAPRA, Maison des arts plastiques Rhône-Alpes, et l’URDLA, Centre international estampe et livre à Villeurbanne
The study of MS’s multivocal work is carried out through an on-site investigation of his workshop. The place, which reflects his philosophy, is full of materials, images, objects, and books. It bears testimony to his numerous activities. Indeed writing a monograph of the artist amounts to performing archeological fieldwork and excavation in his studio. Schoendorff studied classical literature, was well-versed on the subject of German culture, and enjoyed transgressing boundaries. As early as 1950, he was labelled as a committed artist together with RP and a small group of intellectuals and creators/designers from Lyon. Heconsidered himself as the initiator of cultural decentralization. He later devoted himself to painting and managed to create his own artistic language based on the surrealist imaginary world, Max Ernst’s production, and the metamorphic alteration of predominantly organic matter. His personal conception of art is expressed in his protean works which include paintings, engravings, books, and spectatorial scenography. A socio-political libertarian and utopian, he founded the MAPRA (Maison des arts plastiques Rhône-Alpes), the R-A Fine Arts Agency and the URDLA, the International Book and Lithography Centre (Centreinternational estampe et livre) in Villeurbanne
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Books on the topic "Art – France XXe siècle 1945-1980"

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La galerie Dujardin, 1905-1980: L'art au XXe siècle à Roubaix. Paris: Gourcuff Gradenigo, 2011.

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