Academic literature on the topic 'Asie orientale – Intégration économique'

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Journal articles on the topic "Asie orientale – Intégration économique"

1

Boisseau du Rocher, Sophie. "Crise économique et régionalisation en Asie orientale." Tiers-Monde 43, no. 169 (2002): 27–45. http://dx.doi.org/10.3406/tiers.2002.1566.

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2

Marque, Florence. "Dimensions économique, institutionnelle et monétaire de l'intégration régionale en Asie orientale." Tiers-Monde 39, no. 156 (1998): 835–60. http://dx.doi.org/10.3406/tiers.1998.5284.

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3

Girouard, Étienne. "Intégration fracturée en Asie orientale : les prolongements de la politique intérieure chinoise et le facteur aggravant de la légitimité politique." Monde chinois 37, no. 1 (2014): 58. http://dx.doi.org/10.3917/mochi.037.0058.

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4

Koeune, Jean-Claude. "Numéro 8 - mars 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16213.

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Abstract:
En quelques années les banques occidentales - le groupe belge KBC en tête - ont envahi en force les pays d'Europe centrale et orientale, tout particulièrement ceux qui doivent entrer bientôt dans l'Union européenne. Selon la Banque Centrale Européenne, plus des deux tiers du système bancaire de ces pays sont maintenant dans des mains étrangères qui contrôlent plus de la moitié des quelques 300 banques commerciales de cette région d'Europe. Trois facteurs ont attiré vers l'Est les banquiers d'Europe occidentale : en premier lieu, un grand potentiel de développement du secteur financier, compte tenu de la perspective de rattrapage économique global que ces pays offrent à terme et de la faible importance de ce secteur dans l'économie au départ; en second lieu, la possibilité, étant donné ces conditions de départ, d'y acquérir une part de marché significative avec un investissement limité, argument souvent invoqué par les dirigeants de KBC à l'appui de leur stratégie d'ouverture à l'Est d'un "second marché domestique"; en troisième lieu, une possibilité intéressante de diversification géographique des actifs bancaires, particulièrement à un moment où la croissance s'essouffle et où les marchés bancaires paraissent saturés en Europe occidentale. Les pays candidats à l'Union européenne offrent donc aux banquiers de celle-ci des marchés prometteurs. Mais ces promesses ne seront tenues qu'à mesure que les pays en question se développeront et réussiront leur intégration économique, financière et finalement monétaire dans l'Union européenne. Or ceci requiert absolument que s'épanouisse chez eux un secteur financier solide et performant : c'est une condition nécessaire à la fois pour obtenir un développement économique soutenu, pour réaliser l'un des "critères de Copenhague", à savoir une économie de marché viable et capable de faire face à la pression de la concurrence sur le marché intérieur, et enfin pour atteindre le degré de stabilité monétaire et financière indispensable si l'on veut satisfaire aux "critères de Maastricht" et accéder à l'union monétaire. La réalisation de ce potentiel ne va pas de soi pour des pays à peine sortis des affres de la transition vers une économie de marché. Celle-ci, dans le domaine bancaire, fut particulièrement délicate et parsemée d'embûches. Lorsque l'économie était dirigée, une seule banque d'Etat - éventuellement nantie de quelques filiales spécialisées - assurait à la fois la fonction monétaire d'une banque centrale et les fonctions financières des banques commerciales. Cette "monobanque" octroyait des crédits selon les directives du pouvoir central, à un taux d'intérêt symbolique couvrant ses frais d'administration. Elle ne formait donc aucunement ses gestionnaires au métier de banquier, ni n'exerçait la fonction disciplinaire qui aurait pu susciter de meilleures performances dans les entreprises clientes. Une bonne partie des crédits accordés dans ces conditions se sont donc avérés non-performants dès le moment où des critères comptables plus rigoureux furent d'application. Avec l'effacement du communisme, une première réforme a scindé la monobanque en deux niveaux distincts : une banque centrale chargée de la politique monétaire, et des banques (publiques au départ) assumant les fonctions normales des banques commerciales. Mais celles-ci, peu préparées à leur nouveau métier, ont continué d'appliquer les us et coutumes de l'"ancien régime". En outre, dans un secteur financier privé bourgeonnant, encouragées par des régimes trop libéraux en matière d'agrément bancaire, de nouvelles banques dépourvues d'expérience commerciale ont proposé des financements sans discrimination. De la sorte, le problème des crédits non-performants, tout en ayant son origine dans l'ère de l'économie dirigée, a pris une grande ampleur dans les années qui ont suivi les premières réformes. Pour l'année 2000 encore, la Deutsche Bank a estimé la proportion de crédits non-performants dans le total des crédits bancaires à 15 % en moyenne pour les dix pays candidats d'Europe centrale et orientale, allant de 2 % en Estonie à 35 % en Roumanie. Dans cet environnement à la fois fragile et périlleux, les banques étrangères ont apporté trois choses essentielles : en premier lieu, des capitaux qui ont représenté une part importante des flux d'investissement étrangers directs dans ces pays (le groupe KBC seul y a investi € 2,9 milliards); en second lieu, une culture et des pratiques de discipline financière et de gestion des risques qui, sans elles, auraient sans doute été beaucoup plus lentes à se développer : grâce aux banques étrangères, le secteur bancaire de ces pays a pu importer rapidement la crédibilité qui lui manquait; enfin, dans un environnement où la capacité institutionnelle de régulation et de contrôle des banques était faible, les banques étrangères y ont suppléé, en garantissant les engagements de leurs filiales et en supervisant leurs activités, ce qui revenait en quelque sorte à privatiser tant la fonction de prêteur en dernier ressort que les missions de contrôle. L'invasion de l'Europe centrale et orientale par les banques étrangères a donc contribué de manière importante à y stabiliser et renforcer le secteur financier mais rencontre maintenant certains obstacles : d'une part, le terrain est devenu relativement encombré et les marchés bancaires sont de plus en plus concurrentiels, ce dont bénéficie la clientèle des banques sur place mais qui a d'ores et déjà conduit certaines banques étrangères, dont les acquisitions ne s'étaient pas inscrites dans une stratégie claire et de long terme, à jeter le gant et quitter le marché. D'autre part, apparaît dans certains pays - on l'a vu notamment en Slovénie - une résistance politique et sociale à voir le secteur bancaire passer sous contrôle étranger. Mais la méfiance est peut-être moins grande lorsque la banque étrangère est issue d'un petit pays, avec lequel on n'a en outre pas de contentieux important dans l'histoire du vingtième siècle : c'est en tout cas ce qu'ont affirmé à plusieurs reprises les dirigeants de KBC. Malgré la présence massive des banques étrangères ainsi que des progrès inégaux mais réels dans la voie des réformes institutionnelles du secteur bancaire, le degré d'intermédiation bancaire en Europe centrale et orientale est encore relativement faible. Mesurant cette intermédiation par l'encours du crédit au secteur privé rapporté au PIB, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) observe dans une étude récente que ce ratio est généralement inférieur à ce qu'il devrait être compte tenu du niveau de développement économique atteint. En particulier, l'accès des PME au crédit bancaire reste difficile, principalement parce qu'elles répondent rarement aux critères relativement rigides utilisés par les banques pour l'octroi de crédit, et ceci bride incontestablement le potentiel de développement économique et social dans ces pays. Néanmoins, la BERD constate, au moyen d'une analyse économétrique fouillée portant sur plusieurs centaines de banques de la région, que, toutes autres choses étant égales, la part des banques étrangères dans le total des actifs bancaires d'un pays influence positivement l'octroi de crédit bancaire au secteur privé par toutes les banques de ce pays : ceci reflète probablement, selon la BERD, l'impact positif de la présence de banques étrangères dans le marché du crédit aux entreprises, en raison de la pression concurrentielle que cette présence suscite sur les marges dans les activités bancaires à moindre risque, et de par la dissémination à l'ensemble du système bancaire de ce qu'elle apporte en termes de technologie et qualifications bancaires, et de gamme élargie de produits financiers et instruments de crédit. Ainsi, dans leur "marche vers l'Est", les banquiers européens ont été appelés à créer collectivement, eux-mêmes, les conditions du succès de leur entreprise.
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5

Koeune, Jean-Claude. "Numéro 8 - mars 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.03.01.

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Abstract:
En quelques années les banques occidentales - le groupe belge KBC en tête - ont envahi en force les pays d'Europe centrale et orientale, tout particulièrement ceux qui doivent entrer bientôt dans l'Union européenne. Selon la Banque Centrale Européenne, plus des deux tiers du système bancaire de ces pays sont maintenant dans des mains étrangères qui contrôlent plus de la moitié des quelques 300 banques commerciales de cette région d'Europe. Trois facteurs ont attiré vers l'Est les banquiers d'Europe occidentale : en premier lieu, un grand potentiel de développement du secteur financier, compte tenu de la perspective de rattrapage économique global que ces pays offrent à terme et de la faible importance de ce secteur dans l'économie au départ; en second lieu, la possibilité, étant donné ces conditions de départ, d'y acquérir une part de marché significative avec un investissement limité, argument souvent invoqué par les dirigeants de KBC à l'appui de leur stratégie d'ouverture à l'Est d'un "second marché domestique"; en troisième lieu, une possibilité intéressante de diversification géographique des actifs bancaires, particulièrement à un moment où la croissance s'essouffle et où les marchés bancaires paraissent saturés en Europe occidentale. Les pays candidats à l'Union européenne offrent donc aux banquiers de celle-ci des marchés prometteurs. Mais ces promesses ne seront tenues qu'à mesure que les pays en question se développeront et réussiront leur intégration économique, financière et finalement monétaire dans l'Union européenne. Or ceci requiert absolument que s'épanouisse chez eux un secteur financier solide et performant : c'est une condition nécessaire à la fois pour obtenir un développement économique soutenu, pour réaliser l'un des "critères de Copenhague", à savoir une économie de marché viable et capable de faire face à la pression de la concurrence sur le marché intérieur, et enfin pour atteindre le degré de stabilité monétaire et financière indispensable si l'on veut satisfaire aux "critères de Maastricht" et accéder à l'union monétaire. La réalisation de ce potentiel ne va pas de soi pour des pays à peine sortis des affres de la transition vers une économie de marché. Celle-ci, dans le domaine bancaire, fut particulièrement délicate et parsemée d'embûches. Lorsque l'économie était dirigée, une seule banque d'Etat - éventuellement nantie de quelques filiales spécialisées - assurait à la fois la fonction monétaire d'une banque centrale et les fonctions financières des banques commerciales. Cette "monobanque" octroyait des crédits selon les directives du pouvoir central, à un taux d'intérêt symbolique couvrant ses frais d'administration. Elle ne formait donc aucunement ses gestionnaires au métier de banquier, ni n'exerçait la fonction disciplinaire qui aurait pu susciter de meilleures performances dans les entreprises clientes. Une bonne partie des crédits accordés dans ces conditions se sont donc avérés non-performants dès le moment où des critères comptables plus rigoureux furent d'application. Avec l'effacement du communisme, une première réforme a scindé la monobanque en deux niveaux distincts : une banque centrale chargée de la politique monétaire, et des banques (publiques au départ) assumant les fonctions normales des banques commerciales. Mais celles-ci, peu préparées à leur nouveau métier, ont continué d'appliquer les us et coutumes de l'"ancien régime". En outre, dans un secteur financier privé bourgeonnant, encouragées par des régimes trop libéraux en matière d'agrément bancaire, de nouvelles banques dépourvues d'expérience commerciale ont proposé des financements sans discrimination. De la sorte, le problème des crédits non-performants, tout en ayant son origine dans l'ère de l'économie dirigée, a pris une grande ampleur dans les années qui ont suivi les premières réformes. Pour l'année 2000 encore, la Deutsche Bank a estimé la proportion de crédits non-performants dans le total des crédits bancaires à 15 % en moyenne pour les dix pays candidats d'Europe centrale et orientale, allant de 2 % en Estonie à 35 % en Roumanie. Dans cet environnement à la fois fragile et périlleux, les banques étrangères ont apporté trois choses essentielles : en premier lieu, des capitaux qui ont représenté une part importante des flux d'investissement étrangers directs dans ces pays (le groupe KBC seul y a investi € 2,9 milliards); en second lieu, une culture et des pratiques de discipline financière et de gestion des risques qui, sans elles, auraient sans doute été beaucoup plus lentes à se développer : grâce aux banques étrangères, le secteur bancaire de ces pays a pu importer rapidement la crédibilité qui lui manquait; enfin, dans un environnement où la capacité institutionnelle de régulation et de contrôle des banques était faible, les banques étrangères y ont suppléé, en garantissant les engagements de leurs filiales et en supervisant leurs activités, ce qui revenait en quelque sorte à privatiser tant la fonction de prêteur en dernier ressort que les missions de contrôle. L'invasion de l'Europe centrale et orientale par les banques étrangères a donc contribué de manière importante à y stabiliser et renforcer le secteur financier mais rencontre maintenant certains obstacles : d'une part, le terrain est devenu relativement encombré et les marchés bancaires sont de plus en plus concurrentiels, ce dont bénéficie la clientèle des banques sur place mais qui a d'ores et déjà conduit certaines banques étrangères, dont les acquisitions ne s'étaient pas inscrites dans une stratégie claire et de long terme, à jeter le gant et quitter le marché. D'autre part, apparaît dans certains pays - on l'a vu notamment en Slovénie - une résistance politique et sociale à voir le secteur bancaire passer sous contrôle étranger. Mais la méfiance est peut-être moins grande lorsque la banque étrangère est issue d'un petit pays, avec lequel on n'a en outre pas de contentieux important dans l'histoire du vingtième siècle : c'est en tout cas ce qu'ont affirmé à plusieurs reprises les dirigeants de KBC. Malgré la présence massive des banques étrangères ainsi que des progrès inégaux mais réels dans la voie des réformes institutionnelles du secteur bancaire, le degré d'intermédiation bancaire en Europe centrale et orientale est encore relativement faible. Mesurant cette intermédiation par l'encours du crédit au secteur privé rapporté au PIB, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) observe dans une étude récente que ce ratio est généralement inférieur à ce qu'il devrait être compte tenu du niveau de développement économique atteint. En particulier, l'accès des PME au crédit bancaire reste difficile, principalement parce qu'elles répondent rarement aux critères relativement rigides utilisés par les banques pour l'octroi de crédit, et ceci bride incontestablement le potentiel de développement économique et social dans ces pays. Néanmoins, la BERD constate, au moyen d'une analyse économétrique fouillée portant sur plusieurs centaines de banques de la région, que, toutes autres choses étant égales, la part des banques étrangères dans le total des actifs bancaires d'un pays influence positivement l'octroi de crédit bancaire au secteur privé par toutes les banques de ce pays : ceci reflète probablement, selon la BERD, l'impact positif de la présence de banques étrangères dans le marché du crédit aux entreprises, en raison de la pression concurrentielle que cette présence suscite sur les marges dans les activités bancaires à moindre risque, et de par la dissémination à l'ensemble du système bancaire de ce qu'elle apporte en termes de technologie et qualifications bancaires, et de gamme élargie de produits financiers et instruments de crédit. Ainsi, dans leur "marche vers l'Est", les banquiers européens ont été appelés à créer collectivement, eux-mêmes, les conditions du succès de leur entreprise.
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6

Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Dissertations / Theses on the topic "Asie orientale – Intégration économique"

1

Kang, Yoo-duk. "Analyse comparative de l'intégration économique : Europe et Asie de l'Est." Paris, Institut d'études politiques, 2009. http://www.theses.fr/2009IEPP0016.

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Abstract:
Le cadre de référence d’un processus d’intégration économique réussie est l’expérience européenne. Le modèle de l’intégration à l’européenne se caractèrise par la mise en place du marché commun institutionalisée. En revanche, l’intégration économique en Asie de l’Est s’est approfondie sans régime préférentiel de commerce. Ce n’est que depuis la fin des années 90 que les pays de l’Asie de l’Est ont commencé à s’engager dans le régionalisme par de multiples accords de libre-échange. Dans cette thèse, nous tentons d’analyser l’intégration économique de l’Asie de l’Est à la lumière de celle de l’Europe. A travers les analyses empriques comparatives basées sur l’avantage comparatif révélé et le modèle gravitationnel, nous avons constaté que les pays est-asiatiques ont atteint un niveau considérable de régionalisation par le commerce et l’investissement, et leur commerce intra-régional évolue vers plus de commerce intra-branche. Cela suggère qu’ils se rapprochent d’un niveau d’intégration qui rendrait la libéralisation préférentielle plus naturelle que par le passé. L’intégration économique par la voie d’acords commerciaux régionaux est une partie de leurs politiques commerciales d’insertion dans l’économie mondiale et se caractérise par l’effort volontariste de chaque pays selon ses objectifs économiques
European integration has provided a reference of successful economic integration. Its model is characterized by the establishment of a common market that goes with an institutionalized structure. Contrarily, the economic integration observed in East Asia advanced without the support of any preferential trading regimes. It is only since the late 90s that East Asian countries have started accepting regionalism through regional trade agreements (RTAs). In this thesis, we conduct comparative analyses between economic integration in Europe and East Asia from multidimensional perspectives. Through comparative empirical analyses based on revealed comparative advantage and gravity model, we found that the East Asian countries have achieved a considerable degree of regionalization through trade and investment, and their intra-regional trade evolves toward a more intra-industry trade nature. This suggests that they are approaching a level of de facto integration that would make the preferential trade liberalization more "natural" than before. Their bilateral RTAs reflect their national strategies for trade and investment policies and their institutional capacities. Economic integration through FTAs is part of their trade policies and purpose-designed proactive efforts in the globalizing trade environment
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2

Kim, You Eei. "Les effets de l'intégration économique sur le commerce et la croissance : le cas de l'Asie de l'est." Paris 1, 2006. http://www.theses.fr/2006PA010039.

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Abstract:
L'objet de la thèse consiste-t-il à mettre en perspective les effets de l'intégration en Asie de l'Est sur le commerce et la convergence et à présenter une modélisation de l'intégration. L'intégration de la région peut être vue comme positive dans la mesure des échanges intenses internes et du rôle du commerce dans la croissance, ou plutôt négative étant donné les obstacles majeurs tels que la grande hétérogénéité économique et les déséquilibres importants des échanges bilatéraux. Le chapitre 1 propose une analyse théorique des effets de l'intégration économique régionale en termes statiques et dynamiques. Dans le chapitre 2, nous étudions le contexte économique général de l'Asie de l'Est, en vue d'appréhender les conditions spécifique des pays dans le processus de l'intégration économique. Le chapitre 3 évalue, selon le modèle de gravité, les effets potentiels des ALE en cours sur le commerce interne et externe des pays de 1 'Asie de l'Est. L'estimation montre que le degré de l'intégration entre les trois pays de l'Asie du Nord-Est se révèle faible, impliquant leur potentiel important à se développer suivant l'ALE. Le chapitre 4 présente une mise en perspective suggestive de l'effet de l'intégration économique sur la convergence des pays de l'Asie de l'Est, en évaluant le processus de convergence au sein des pays concernés. Enfin ce travail vérifie aussi que les échanges intenses ne prédisent pas nécessairement une convergence en terme d'égalisation, même si ceux-ci pourraient conduire à un rattrapage de manière conditionnelle selon les différents paramètres structuraux des économies considérées
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Marque, Florence. "Les dimensions économiques, monétaires et politiques de l'intégration régionale des pays d'Asie orientale." Paris 13, 1999. http://www.theses.fr/1999PA131009.

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Abstract:
La these examine les sources, les contenus et les perspectives economiques, monetaires et politiques du processus d'integration regionale des pays d'asie orientale. Initiee par l'interaction d'une croissance rapide, d'un essor considerable des echanges commerciaux et des mouvements de capitaux, ainsi que d'une restructuration industrielle de grande ampleur, sur une base regionale, une integration"de fait" tiree par les forces du marche et mue par les acteurs prives et les reseaux economiques transnationaux, caracterise les relations inter-asiatiques. Cette dynamique regionale ne doit cependant pas masquer les desequilibres et les tensions associes a l'intensification et a la complexification des flux economiques. Si le processus regional est-asiatique a pu confirmer que l'integration n'etait pas necessairement le produit d'une volonte politique, les tensions et les nouveaux defis appellent, sinon une veritable coordination, une integration regionale plus profonde. Concevoir l'integration des economies implique d'envisager l'integration des politiques, dont les elements monetaires restent les pieces maitresses. L'unification des taux de changes et la definition d'une zone monetaire commune faciliteraient sans doute la gestion et la maximisation des interdependances economiques. Parallelement, en depit d'un lourd passe historique et des principes forts d'allegeance et de non-ingerence, certaines initiatives recentes demontrent la prise de conscience de l'appartenance a une "communaute regionale". Les problemes que posent la definition une identite et d'une unite regionales,monetaire et/ou politique, ne doivent cependant pas etre sous-estimes. Toutefois, dans un contexte de crise profonde, une fois passees les reactions defensives nationalistes et de repli sur soi, les pays d'asie orientale pourraient, au-dela de leurs differends, envisager une institutionnalisation de leurs relations dans une perspective de stabilite et de prosperite regionales.
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Chiang, Min-Hua. "Le rôle de Taïwan dans l'intégration économique de l'Asie-Pacifique." Grenoble 2, 2008. http://www.theses.fr/2008GRE21008.

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Abstract:
L'objet de la thèse est d'élucider le rôle de Taïwan dans le processus d'intégration économique de l'Asie Pacifique en mettant l'accent sur la relation entre Taïwan et les Etats-Unis de 1949 à 2005. L'analyse commence par la transformation de l'économie politique régionale d'après-guerre et son impact sur Taïwan. L'ordre régional d'après-guerre a été établi par l'intervention militaire américaine et son aide économique substantielle aux pays asiatiques. Le Japon a été reconstruit par les Etats-Unis pour être le premier pays dans le développement économique régional. La présence militaire des Etats-Unis qui a suivi immédiatement le début de la Guerre de Corée dans le Détroit de Formose a indiqué que la politique de "non-intervention" envers Taïwan était mal interprétée. Le but de l'aide américaine était pour renforcer les capacités militaires de Taïwan contre l'invasion de la Chine Communiste pour que, avec "l'apport stratégique de Taïwan" à ses côtés, les Etats-Unis puissent maintenir leur domination en Asie Pacifique plus efficacement. L'autre but de l'aide américaine était de faire dépendre l'économie de Taïwan des Etats-Unis. Taïwan a profité d'un progrès économique rapide grâce à l'aide financière américaine bien que le but principal de l'aide soit de réaliser les intérêts géopolitiques des Etats-Unis. L'établissement de trois communiqués sino-américains et du Taiwan Relations Act dans les années 1970 a montré que l'appui politique américain au gouvernement de Chiang n'était plus nécessaire mais la relation avec Taïwan seule était importante. Malgré son isolement politique sur la scène internationale, l'économie de Taïwan a continué à être prospère grâce aux prêts financiers internationaux, à l'approvisionnement militaire lié à la Guerre du Viêt-Nam et, plus particulièrement, à l'afflux substantiel d'investissement direct étranger (IDE)
By placing the island within a regional framework dominated by the US, this thesis presents Taiwan's changing role in a paradoxical development between economic integration and political conflict from 1949 to 2005. The analysis starts with the transformation of post-war regional political economy and its impact on Taiwan. The post-war order in Asia-Pacific was established via American military intervention and substantial economic aid to Asian countries. Japan was reconstructed by the US to be the leading country in the regional economic development. Following the start of Korean War, the US immediate military intervention in the Taiwan Strait showed that the so-called "hand-off" policy towards Taiwan was misunderstood. One of the purposes of the US aid was to reinforce Taiwan's capabilities against Communist China's military invasion so that, with the “strategic Taiwan” in its side, the US could maintain its dominance more easily in Asia-Pacific. The other purpose of US aid was to make Taiwan's economy depend on America. Taiwan benefited rapid economic progress by the American financial assistance though the central aim of US aid was for achieving America's geopolitical interests. The establishment of three Sino-US Communiqués and Taiwan Relations Act in the 1970s showed that US political support for Chiang's authority was no longer considered necessary anymore but the physical connection with Taiwan was still important. Despite the political isolation on the world stage, Taiwan's economy continued to be prosperous thanks to international financial loans, military procurement from the Vietnam War and more importantly, the substantial foreign direct investment (FDI) inflow
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Palmero, Sandra. "Intégration économique et phénomène de régionalisation : le cas de l'Asie de l'Est." Aix-Marseille 2, 2000. http://www.theses.fr/2000AIX24008.

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Abstract:
Le phénomène d'intégration économique, à divers stade que ce soit, touche à l'heure actuelle la plupart des pays. Généralement, il se justifie de deux façons : soit comme un processus qui tend à accompagner la mondialisation des économies, soit comme une politique stratégique de protection. La tripolarisation de l'économie mondiale, avec d'un côté l'Amérique du Nord, l'Union Européenne et de l'autre l'Asie de l'Est, est aujourd'hui un fait incontestable mais le processus sous-jacent à la formation de ces trois grands blocs est très différent. L'intégration économique est le plus souvent un phénomène institutionnalisé comme cela est le cas pour l'Europe et les États-Unis mais peut être aussi un processus naturel informel, facilité par la proximité géographique et culturelle des pays. Cet effet de régionalisation est déjà très avancé en Asie de l'Est et malgré la crise financière de juillet 1997 poursuit son cheminement. Cette thèse s'attache dans une première partie à mettre en lumière les fondements théoriques du processus d'intégration économique qui, plus qu'un mécanisme simple d'accroissements des flux commerciaux, humains, financiers,. . . Entre les pays membres, s'avère un phénomène complexe fondé sur une endogénéisation du progrès technique et de l'accumulation du capital physique et humain. C'est pourquoi, la théorie des unions douanières et les modèles de blocs apparaissent quelque peu comme insatisfaisants et doivent être plutôt rattachés aux modèles de croissance endogène. Dans une seconde partie, nous montrons que le processus de régionalisation asiatique est principalement caractérisé par une dynamique interne régionale forte qui encourage par la coopération un processus de développement économique en cascade. Outre que les quinze pays d'Asie pris en compte constituent un bloc naturel, ils ont su conjuguer complémentarité et substituabilité productives régionales tout en privilégiant leur économie nationale.
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Guillaumin, Cyriac. "La formation d'une zone monétaire en Asie de l'Est : une application de la théorie des zones monétaires optimales." Paris 13, 2007. http://scbd-sto.univ-paris13.fr/secure/ederasme_th_2007_guillaumin.pdf.

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Abstract:
La crise financière de 1997-1998 qu’ont connue les pays de l’Est asiatique a suscité un renouveau dans l’idée de la constitution d’une union monétaire dans cette région du monde. Ce renouveau s’inscrit dans la recherche d’un système monétaire international plus stable. Cette thèse étudie dans quelles mesures une zone monétaire serait envisageable pour les pays d’Asie de l’Est. La première partie de la thèse s’intéresse au degré d’asymétrie des chocs macroéconomiques pour ces pays. L’analyse empirique permet de mettre en évidence une certaine hétérogénéité des chocs qui s’accentue depuis la crise de 1997. S’il devait se former une union monétaire à l’heure actuelle, cette dernière ne devrait être constituée que de quelques pays (union monétaire locale). La deuxième partie s’intéresse à la composante financière de la théorie des zones monétaires optimales longtemps ignorée ou mal employée. Cette étude fait apparaître une intégration financière imparfaite entre les pays d’Asie de l’Est. Il existerait cependant des interdépendances entre les taux d’intérêt rendant moins autonomes les politiques monétaires nationales de ces pays. Si l’union monétaire n’apparaît pas comme un régime de change crédible à court terme, la mise en place d’un accord de change pourrait constituer une solution dans le but d’approfondir cette coopération ainsi que de favoriser la croissance économique et de rendre moins problématique l’instabilité des taux de change entre grandes monnaies pour les pays tiers
In 1997-1998, the Asian financial crisis brought about a revival of the idea of the creation of a monetary union in this region of the world. This revival appeared in the search of a more stable international monetary system. This thesis studies the benchmark in which a monetary area would be feasible for East Asian countries. The first part of the thesis focuses on the degree of asymmetry of shocks for these countries. The empirical analysis underlines heterogeneity of the shocks which is accentuated since the 1997 crisis. At present, the formation of a monetary union can be possible only for some countries in the form of a local monetary union. The second part analyses the financial component of the theory of optimal currency areas which was ignored for a long time or wrongly employed. This study reveals an imperfect financial integration between East Asian countries. There may exist however interdependences between interest rates which render national monetary policies less autonomous. If a monetary union does not appear as a credible exchange rate regime in the short run, the implementation of an exchange rate agreement can provide a solution for increasing this cooperation and supporting the economic growth and making less problematic exchange rates instability between great currencies for other countries in the region
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Cho-Hsin, Su. "L'intégration en Asie de l'Est - une intégration de jure à l'épreuve des puissances normatives américaine, européenne japonaise et chinoise." Thesis, Paris 2, 2012. http://www.theses.fr/2012PA020114.

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Abstract:
Cette thèse examine les dynamiques derrière le développement vif de l’intégration régionale en Asie de l’Est depuis l’année 1997. Commencer par le constat du dépassement du système westphalien, cette thèse est motivée par une volonté postmoderne, dans le sens où on ouvre la possibilité de toute construction de l’espace politique et on insiste sur la construction sociale des phénomènes dans l’intégration régionale. Ainsi on comprend le développement régional est-asiatique en deux sens : l’intégration régionale de facto qui révèle une superposition des espaces en Asie de l’Est, et l’intégration régionale de jure qui manifeste une juxtaposition des normes dans la région est-asiatique. La première s’est surtout formée par les réseaux commerciale, ethnique, culturelle historiquement établis dans la région. Du développement plus récent, on fait spécialement valoir l’intégration dans l’industrie de l’électronique afin de montrer des chaînes de production transnationales mises en place par des firmes multinationales. La dernière constitue notre objet d’analyse principal en formulant l’hypothèse que l’intégration régionale de jure en Asie de l’Est se réalise par la concurrence normative entre les grands acteurs mondiaux, à savoir les États-Unis, l’Union européenne, le Japon et la Chine. Ceci nous amène à une conceptualisation normative dans les Relations internationales. L’enjeu de concurrence aujourd’hui est la poursuite de puissance normative qui comprend une détermination de l’espace politique et des codes de conduite au sein d’un tel espace. En utilisant des indicateurs empiriques économique et politique, on prétend anticiper une orientation de l’intégration régionale est-asiatique vers le projet d’Asie-Pacifique mené par les États-Unis
This thesis examines the dynamics behind the vigorous development of regional integration in East Asia since 1997. Beginning with the observation of the Westphalian system overtaken by transnational activities, this thesis is motivated by a postmodern will in the sense that it opens up the possibility of any construction of political space and emphasizes the social construction of phenomena in regional integration. Thus we understand the East Asian regional development in two ways: the regional integration de facto which reveals a superposition of spaces in East Asia, and the regional integration de jure that exhibits a juxtaposition of norms in the East Asian region. The first is mainly formed by the commercial, ethnic, cultural networks historically established in the region. For the more recent development, the integration in the electronics industry is especially emphasized in order to show transnational production chains implemented by multinational corporations. The latter, as our main subject of analysis, is carried out by making the assumption that the regional integration de jure in East Asia is conducted by the competition of normative power between the major actors in the world, namely the United States, the European Union, Japan and China. This brings us to a normative conceptualization in International Relations. The issue of competition today is the pursuit of normative power which includes a determination of political space and the codes of conduct within such a space. Using empirical economic and political indicators, we claim for an orientation of regional integration in East Asia to be an Asia-Pacific project led by the United States
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Blaise, Séverine. "Efficacité de l'aide et développement : le cas de l'Asie de l'Est." Aix-Marseille 2, 2004. http://www.theses.fr/2004AIX24017.

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Abstract:
L'aide au développement est aujourd'hui remise en question. Si quelques pays ont réussi à se sortir du sous-développement, l'échec de nombreux programmes d'assistance et des stratégies de développement mises en oeuvre au Sud, paraît évident. L'inadéquation des modèles théoriques sous-jacents avec la réalité économique des pays en développement et l'absence de prise en compte des conséquences sociales des programmes de réformes, expliquent en grande partie cette désillusion. L'efficacité de l'aide est rapidement sujette à débat, une controverse alimentée par la difficulté d'établir une relation directe entre l'aide et la croissance, au niveau théorique ou empirique. Toutefois, la croissance est un processus complexe et lent de transformation des structures productives et au-delà du mode de vie. Nous montrons qu'au niveau macroéconomique, il conviendrait plutôt de s'attacher aux effets indirects de l'aide sur le reste de l'économie pour évaluer son efficacité. Contrairement à de nombreux pays dans l'impasse, l'Asie de l'Est a connu un développement économique exceptionnel depuis 40 ans. Les flux d'aide publique au développement et plus généralement les flux de capitaux étrangers ont pu jouer un rôle considérable dans le décollage économique de ces pays, révélant une forte capacité d'absorption. Dans ce contexte, le Japon s'est clairement positionné comme le principal bailleur de fonds et fournisseur de technologies avancées. Nos travaux mettent en lumière l'originalité de l'aide japonaise dont le déploiement par vagues successives dans la région suit une logique de régionalisation dans laquelle les flux publics et privés sont étroitement liés et constitue une pratique singulière de rationalisation économique des programmes d'assistance. Les résultats contribuent à l'élaboration d'un modèle pertinent d'attribution de l'aide et, plus globalement, à la mise en lumière des mécanismes sous-jacents à une dynamique du développement
Official Development Assistance is questioned today. If a few countries managed to overcome underdevelopment, the failure of many assistance programs, as well as the development strategies implemented in the South, appears obvious. The unsuitability of the underlying theoretical models with the economic reality of the developing countries and the neglect of the social consequences of reform programs, largely explains this disillusion. The effectiveness of aid has quickly been the object of debate. The controversy is due to the difficulty found in establishing a direct relationship between aid and growth, at the theoretical or the empiric level. However, economic growth is a complex and slow process of transformation of the productive structures and, beyond that, of life styles. We attempt to show that, in order to evaluate its efficiency at the macroeconomic level, we should rather focus on the indirect effects of aid on the rest of the economy. Contrary to many countries in the dead end, East Asian countries have experienced an exceptional economic development in the last 40 years. The aid flows and, more broadly, foreign capital flows have played a key role in the economic takeoff of these countries, revealing a strong absorption capacity. Within this context, Japan clearly positioned itself as the main financial backer and supplier of advanced technologies. Our works highlight the originality of Japanese aid. Its spreading by successive waves in the region leans on a logic of regionalization in which public and private flows are closely bound, and constitutes a singular practice of economic rationalization of aid programs. The results draw on an applicable model of aid attribution and, more broadly, shed light on the underlying mechanisms to a dynamic of development
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Léon, Alain. "L'intégration économique régionale en Afrique orientale et australe." Paris 10, 1994. http://www.theses.fr/1994PA100134.

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Abstract:
L'intégration économique régionale est un processus global qui veut recouvrir autant de formes que d'objectifs poursuivis. Les deux conceptions tranchées, volontariste ou libérale, ne semblent pas s'appliquer à l'espace africain ou l'échec relatif des programmes d'ajustement structurel, les logiques communautaires et sécuritaires, la crise financière, la désétatisation, l'informatisation croissante des échanges, l'insertion régressive dans le commerce mondial. . . Requirent une analyse spécifique. La première partie envisage l'intégration par le marché. Le chapitre I met en relation la théorie de l'intégration et les pays en développement en dissociant l'analyse statique de l'étude en dynamique. Le chapitre II montre le caractère contradictoire du processus d'intégration régionale en Afrique orientale et apporte un éclairage spécifique sur la zone d'échanges préférentiels et la communauté économique des pays des grands lacs. La seconde partie analyse la coopération régionale et la coordination des politiques économiques. Le chapitre III met en relation la coopération régionale dans les PED, l'efficience des organisations et l'intégration par les acteurs. Le chapitre IV étudie la coordination régionale et les relations interafricaines. La troisième partie traite de la polarisation des activités régionales et l'intégration à l'économie mondiale. Le chapitre V met en relation la polarisation des activités et la coopération régionale. Le chapitre VI analyse l'intégration désintégration des PED d’Afrique orientale et australe
Regional economic integration is a global process which can occur in several forms. The contrasted conceptions of liberal or planned economy seem to be difficult to apply in Africa where the relative failure of structural adjustment policies, of communal and security logics, of the financial and state crises, the informal exchanges, as well as a negative insertion into the world trade. . . Require a specific approach. The first part deals with integration by the market. The first chapter studies the theory of integration and developing countries at a static and dynamic level. The second chapter shows the contradiction within the regional integration process in eastern Africa with the examples of the preferential trade area and the economic community of big lakes countries. The second part analyses the regional cooperation and coordination of economic policies. The third chapter puts in relation the regional cooperation in less developed countries, the organization efficiency and integration by socioeconomic actors. The fourth chapter studies regional coordination and inter-African relations. The third part deals with the polarization of regional activities and integration into the global economy. The fifth chapter links the polarization activities and regional cooperation. Finally, the sixth chapter analyses the integration disintegration process in less developed countries
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Lee, Kang-Soek. "L' intégration monétaire régionale : une application au cas asiatique." Orléans, 2006. http://www.theses.fr/2006ORLE0504.

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Abstract:
Les pays d'Asie sont à la recherche d'un système de taux de change et d’un marché financier commun qui puissent, à la fois, encourager leur commerce, sécuriser et développer leur économie. Le change flottant, l'ancrage au dollar ou au yen, et même une monnaie commune asiatique apparaissent comme autant de solutions alternatives. À la lumière des théories relatives aux zones monétaires optimales et à l'aide des outils économétriques mesurant la symétrie des chocs macro-structurels, la thèse examine et compare l'intérêt relatif de ces options, afin de chercher les meilleures solutions du point de vue de chaque pays d'Asie, ainsi que du point de vue de leur ensemble (ASEAN+Chine+Japon+Corée). La thèse conclut de manière générale qu'une union monétaire asiatique, accompagnée d’accords de libre-échange intra-asiatique, se présenterait comme l'option la plus appropriée pour la stabilité et le développement économique de l'ensemble des pays d'Asie.
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More sources

Books on the topic "Asie orientale – Intégration économique"

1

Keizer, Bernard. La triade économique et financière: Amérique du Nord, Asie de l'Est, Europe de l'Ouest. Paris: Editions du Seuil, 1996.

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L' élargissement de l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale: La conditionnalité politique. Paris, France: L'Harmattan, 2000.

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3

APEC and the construction of Pacific Rim regionalism. Cambridge, UK: Cambridge University Press, 2001.

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4

Leinbach, Thomas R., and Richard Ulack. Southeast Asia: Diversity and Development. Prentice Hall, 1999.

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Book chapters on the topic "Asie orientale – Intégration économique"

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Pessès, Abigaël. "Intégration des savoirs locaux en Thaïlande. Savoir-faire karen à l’école et « éco-tradition »." In Dimensions formelle et non formelle de l’éducation en Asie orientale, 205–25. Presses universitaires de Provence, 2012. http://dx.doi.org/10.4000/books.pup.22364.

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