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Journal articles on the topic 'Autochtones Canada (Nord)'

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Ng, C., S. Chatwood, and TK Young. "Arthrite dans la population autochtone canadienne : différences entre le Nord et le Sud en ce qui a trait à la prévalence et aux corrélats." Maladies chroniques au Canada 31, no. 1 (2010): 26–31. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.31.1.04f.

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Abstract:
Contexte Les données sur l’arthrite et les autres troubles musculosquelettiques chez les Autochtones sont rares. Les données d’enquête montrent que l’arthrite et le rhumatisme figurent parmi les troubles chroniques les plus fréquemment signalés et que leur prévalence est plus élevée chez les Autochtones que chez les non-Autochtones. Objectif Décrire le fardeau de l’arthrite au sein de la population autochtone du nord du Canada et démontrer l’impact social et l’importance sur le plan de la santé publique de cette maladie. Méthodologie À partir de données transversales recueillies auprès de plus de 29 000 personnes autochtones âgées de 15 ans et plus et ayant participé à l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, les différences régionales relatives à la prévalence de l’arthrite ont été évaluées, de même que les liens avec l’utilisation des services de santé et certains facteurs de risque et de comorbidité. Résultats Dans les trois territoires du Nord (le « Nord »), la prévalence de l’arthrite était de 12,7 %, alors qu’elle était de 20,1 % dans les provinces (le « Sud »). Dans le Nord comme dans le Sud, la prévalence était plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Elle demeure moins élevée chez les Inuits qu’au sein des autres groupes autochtones. Les personnes atteintes d’arthrite étaient davantage susceptibles de fumer, d’être obèses, de souffrir d’autres maladies chroniques et d’être sans emploi. Les Autochtones atteints d’arthrite ont utilisé le système de santé plus souvent que ceux ne souffrant pas de cette maladie. Conclusion Les conclusions concernant l’arthrite et d’autres maladies chroniques chez les Autochtones ainsi que la reconnaissance des différences entre le Sud et le Nord seront profitables pour la planification de programmes et l’établissement de nouvelles priorités en matière de promotion de la santé.
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Daigle, Madeleine. "La traduction et l’interprétatin dans les Territoires du Nord-Ouest." section II 38, no. 1 (2002): 107–10. http://dx.doi.org/10.7202/002444ar.

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Abstract:
Résumé Depuis que le CTIC a vu le jour, en 1975, les interprètes et les traducteurs du Canada travaillant dans les deux langues officielles peuvent en devenir membres. Bien que l'interprétation et la traduction dans les langues autochtones aient été développées depuis de nombreuses années, le Bureau des langues du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest fut seulement fondé dans les années soixante-dix. La dernière décennie a vu une nette amélioration des services d'interprétation et de traduction dans le nord du Canada, comme en témoigne la création de l'ITSNWT (Société d'interprétation et de traduction des Territoires du Nord-Ouest). La société met actuellement au point des examens officiels afin que les interprètes et traducteurs puissent être diplômés en langues autochtones.
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Tjepkema, M., R. Wilkins, N. Goedhuis, and J. Pennock. "Mortalité par maladie cardiovasculaire chez les Premières nations au Canada, 1991-2001." Maladies chroniques et blessures au Canada 32, no. 4 (2012): 223–31. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.32.4.04f.

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Abstract:
Objectifs Comparer les tendances en matière de mortalité par maladie cardiovasculaire chez les adultes appartenant aux Premières nations et chez les adultes non autochtones, par sexe, par quintile de suffisance du revenu et par niveau de scolarité. Méthodologie Un échantillon de 15 % des répondants au recensement du Canada de 1991 âgés de 25 ans et plus avait été couplé précédemment avec 11 années de données sur la mortalité. Dans cette étude, on a considéré comme membres des Premières nations les personnes ayant déclaré une ascendance d'Indien d'Amérique du Nord, un statut d'Indien inscrit en vertu de la Loi sur les Indiens ou l'appartenance à bande indienne ou à une Première nation. La cohorte comprenait 62 400 membres des Premières nations et 2 624 300 non-Autochtones. Résultats Le taux de mortalité normalisé selon l’âge par maladie cardiovasculaire était de 30 % plus élevé chez les hommes des Premières nations et de 76 % plus élevé chez les femmes des Premières nations que chez les personnes de même sexe de la cohorte non autochtone. Ces proportions représentent des excès de respectivement 58 et 71 décès pour 100 000 personnes-années à risque chez les hommes et les femmes des Premières nations. Pour chaque quintile de suffisance du revenu (ajusté en fonction de la taille de la famille et de la région de résidence) et chaque niveau de scolarité, le risque de décéder d'une maladie cardiovasculaire était plus élevé chez les membres des Premières nations que chez les non-Autochtones. Conclusion Les membres des Premières nations ont présenté des taux plus élevés de mortalité par maladie cardiovasculaire que les Canadiens non autochtones dans chaque quintile de revenu et pour chaque niveau de scolarité. Le revenu et le niveau de scolarité ont expliqué 67 % de la surmortalité chez les hommes des Premières nations et 25 % chez les femmes.
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Chabot, Marie-France. "Le Tribunal Waitangi et les droits des autochtones." Les Cahiers de droit 32, no. 1 (2005): 59–85. http://dx.doi.org/10.7202/043066ar.

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Abstract:
La question est de savoir si nous disposons actuellement d'institutions adéquates pour aboutir à une définition des droits des peuples autochtones du Canada qui satisfasse ces derniers et leur rende justice. Plus particulièrement, il faut se demander si le fait que nos tribunaux soient uniquement constitués de juges provenant de la société dominante, dont la culture juridique repose sur des bases différentes de celles des peuples autochtones, ne constitue pas une lacune fondamentale lorsqu'il s'agit d'interpréter des textes bilatéraux, dont les deux signataires ne participent ni de la même conception de la propriété foncière ni de la même philosophie des droits et du droit. Pour jeter un éclairage sur cette question complexe, l'auteure a jugé utile d'étudier une institution néo-zélandaise, le Tribunal Waitangi. Cette institution tout à fait originale est composée pour moitié de représentants des tribus Maoris et pour moitié de représentants de la culture dominante anglo-saxone blanche. Le tribunal a pour mandat de recevoir et de traiter toutes les plaintes et réclamations provenant des autochtones et fondées sur le Traité de Waitangi datant du début de la colonie. Il ne rend pas décision finale mais dispose de divers moyens d'action, de moyens procéduraux innovateurs et d'une assez grande crédibilité tant auprès des autochtones qu'auprès de la Couronne. Quoique datant seulement de 1975, cette institution a déjà reçu ses lettres de noblesse. Établissant donc un parallèle entre la problématique néo-zélandaise et canadienne en matière autochtone, l'auteure défend l'utilité de l'institution étudiée pour traiter de la situation des autochtones en Amérique du Nord et solutionner certaines impasses.
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Melanon, Hugues. "Une analyse pluraliste des conceptions juridiques autochtones devant les tribunaux de juridiction pénale au Canada." Canadian journal of law and society 12, no. 02 (1997): 159–86. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100005408.

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Abstract:
RésuméCet article consiste en une brève synthèse des résultats d'analyse des décisions jurisprudentielles canadiennes en matière pénale à l'égard des accusés autochtones au cours des cent dernières années. L'objectif de cette analyse est de mesurer l'ouverture du droit canadien à certaines formes de pluralisme juridique, à l'aide du concept de «dialogisme», c'est-à-dire une situation où l'ordre juridique étatique (le droit criminel canadien) intègre ou reconnaît l'application de valeurs ou de normes émanant d'un autre ordre juridique (les conceptions juridiques des peuples autochtones). L'analyse des décisions à révélé une lente évolution du droit criminel canadien vers un pluralisme juridique à faible intensité. D'abord, les premiers contacts entre les tribunaux canadiens et les autochtones se caractérisent par une absence de dialogue culturel, à l'exception des décisions de la Cour itinérante des Territoires du Nord-Ouest. Les décisions plus récentes révèlent quant à elles une réticence de la part des tribunaux à accepter que les valeurs autochtones aient une influence sur la composition du jury, l'emplacement du procès et la responsabilité criminelle. En revanche, en matière de détermination de la peine, on dénote une ouverture à l'égard du pluralisme juridique dans les cas de plus en plus nombreux où les tribunaux délèguent une partie de leur pouvoir décisionnel aux communautés autochtones.
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Farget, Doris, and Marie-Pier Fullum-Lavery. "La place réservée à l’avis des peuples autochtones dans le cadre du processus de prise de décision concernant le Plan Nord ou l’exploitation du Nord québécois : perspective juridique interne et internationale." McGill Law Journal 59, no. 3 (2014): 595–653. http://dx.doi.org/10.7202/1025140ar.

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Abstract:
Cet article présente les normes de droit interne et international encadrant la prise en compte de l’avis des peuples autochtones lorsque des décisions gouvernementales sont susceptibles d’avoir un impact sur leurs vies, leurs territoires ou sur leurs droits. L’article met en lumière certaines ambiguïtés quant à l’interprétation de ces normes et propose des pistes de solution afin d’y remédier. Il tend à démontrer que le régime de consultation en place au Canada devrait prendre en compte l’avis des peuples autochtones de manière plus importante. Pour ce faire, les auteures mettent en lumière les intérêts du droit au consentement préalable, libre et éclairé, outil de conciliation, oeuvrant à l’acceptabilité de projets d’envergure et à la prise en compte des peuples autochtones en tant que partenaires de ceux-ci. L’article propose également une interprétation novatrice des normes de droit international et rappelle qu’elles peuvent asseoir l’intégration du droit au consentement en droit interne.
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Penney, Christopher, Sacha Senécal, and Ellen Bobet. "Mortalité par suicide dans les collectivités inuites au Canada : taux et effets des caractéristiques des collectivités." Articles 38, no. 2 (2010): 311–43. http://dx.doi.org/10.7202/044818ar.

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Abstract:
À défaut de pouvoir identifier spécifiquement les Inuit dans les statistiques de l’état civil à l’échelle du Canada, il est possible au moyen d’une approche géographique de produire une analyse démographique de la mortalité au sein des collectivités inuites du Canada. Nous avons ainsi estimé la mortalité par suicide dans les quatre régions du Canada où sont localisées les collectivités inuites, soit le Nunavut, le Nunavik (Nord du Québec), le Nunatsiavut (Labrador) et la région des Inuvialuit (Territoires du Nord-Ouest) pour les périodes 1989-1993, 1994-1998 et 1999-2003. L’analyse révèle des taux de suicide de 6 à 11 fois plus élevés dans l’ensemble des régions inuites, d’importantes variations des taux d’une région inuite à l’autre et une augmentation marquée des taux lors de la dernière période analysée. Les taux estimés de suicide ont été jumelés au recensement de la population du Canada de 2001 ainsi qu’à l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2001 de Statistique Canada afin de cerner certains facteurs explicatifs.
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Statt, Graham R. "Tapping into Water Rights: An Exploration of Native Entitlement in the Treaty 8 Area of Northern Alberta." Canadian journal of law and society 18, no. 1 (2003): 103–29. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100007493.

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Abstract:
RésuméL'activité industrielle, l'agriculture intensive, la déviation de cours d'eau et le développement hydroélectrique ont, parmi d'autres activités, le potentiel d'avoir des conséquences directes et indirectes sur la durabilité physique et culturelle des communautés autochtones modernes. Toutefois, les droits relatifs à l'eau des peuples autochtones au Canada demeurent incertains. Cet article discute comment les collectivités dans la région du traité numéro 8 au Nord de l'Alberta possèdent des droits relatifs à l'eau, issus du traité et de laCommon Law, et, en quelques situations, ont possiblement reçu titre aux lits de cours d'eau navigables dans les réserves, implicitement. l'discute ensuite quelques conséquences indirectes de l'aménagement hydroélectrique sur l'économie traditionnelle et la manière par laquelle les collectivités peuvent empêcher ou participer dans de tels développements.
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Nevo, Denise, and Marco A. Fiola. "Interprétation et traduction dans les territoires : hors de la polarité traditionnelle des langues officielles." TTR : traduction, terminologie, rédaction 15, no. 1 (2003): 203–21. http://dx.doi.org/10.7202/006806ar.

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Abstract:
Résumé Depuis quelques années au Canada, les activités de traduction et d’interprétation connaissent une recrudescence considérable, et les langues autochtones du Grand Nord ne font pas exception à la règle. Mais pourquoi traduire et interpréter en langues autochtones ou à partir de celles-ci? Le problème de la pertinence des langues autochtones se pose dans toute son acuité au Nunavut, où le gouvernement territorial souhaite que l’inuktitut devienne la langue de l’administration gouvernementale. Or, les défis à relever avant de parvenir à ce but sont nombreux. À l’autre extrémité de l’Arctique canadien, les Premières nations du Yukon travaillent à la revitalisation des huit langues locales dans le but de les amener sur un pied d’égalité avec les langues officielles du Canada. Dans un cas comme dans l’autre, l’interprétation et la traduction permettent dans un premier temps de maintenir la pluralité linguistique et culturelle des territoires et, dans un deuxième temps, de favoriser le développement des langues que l’on dit minoritaires, soit d’un point de vue démographique, soit à l’égard du statut social qui leur est conféré. Le présent article décrit la situation actuelle au Nunavut et au Yukon, deux territoires situés aux antipodes de l’Arctique canadien, aux antipodes à l’égard de l’approche favorisée pour le développement des langues locales, et aux antipodes par rapport à l’industrie de la traduction du Canada, essentiellement axée sur les langues officielles.
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Hudon, Solanges. "Conjoncture démographique des Innus du Québec, 1973 à 1993." Cahiers québécois de démographie 28, no. 1-2 (2004): 237–69. http://dx.doi.org/10.7202/010266ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Les Innus sont l'un des onze peuples autochtones qui vivent au Québec. Leur territoire ancestral couvre les régions actuelles du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Basse et de la Haute Côte-Nord jusqu'aux limites des territoires inuit et cri, dans le nord du Québec. Comment la population innue inscrite au Registre des Indiens et vivant dans les réserves de ce territoire a-t-elle évolué entre 1973 et 1993? Comparativement à la population québécoise, quel profil global présente-t-elle? À partir des données corrigées du Registre et des données des services médicaux de Santé et Bien-être social Canada, l'auteure calcule les principaux indices démographiques de la nation innue.
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Gagnon, Jean. "Les migrations populaires des travailleurs autochtones du Nord de la Saskatchewan : symbole et réalité de l’intégration des indigènes." Cahiers de géographie du Québec 32, no. 86 (2005): 151–72. http://dx.doi.org/10.7202/021953ar.

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Abstract:
Les migrations pendulaires constituent un moyen de plus en plus répandu d'intégration de la main-d'oeuvre autochtone aux projets miniers et pétroliers du Nord du Canada. Cet article cherche à comprendre les causes de ce phénomène. L'analyse procède d'une étude du scénario d'implantation d'un tel mode de gestion et, notamment, des intérêts impliqués et des circonstances qui ont favorisé sa mise en place. L'étude se démarque des perspectives dualistes de la géographie humaine du Nord canadien. Elle propose une interprétation qui tient compte de l'interaction entre le capital, l'État et les indigènes dans les cadres d'une société capitaliste occidentale en expansion dans ses zones frontalières.
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Ishaka, Noe, and Kalum Muray. "Approche pédagogique pour la littératie et la numératie chez les jeunes autochtones du Canada : Quelle perspective en période de pandémie?" Interdisciplinary Research Journal and Archives 1 (December 16, 2020): 22–27. http://dx.doi.org/10.36966/irjar2020.14.

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Abstract:
En mars 2020, la pandémie de Covid19 a conduit à la suspension des classes et de toutes les activités scolaires par les autorités gouvernementales pour aider à contenir la propagation du virus. L’éducation est l’un des secteurs concernés par ces mesures strictes. Les enseignants devaient passer aux méthodes d'apprentissage à distance. Néanmoins, tous les élèves n'avaient pas le soutien nécessaire afin de participer activement aux cours en ligne, à partir de leurs domiciles. Cela en ajoute aux problèmes, car il est reconnu que, par rapport à la population générale, les enfants autochtones ont plus de difficultés d'apprentissage. Le retard langagier, par exemple, est entre autres des problèmes longtemps notifiés chez les enfants autochtones des écoles élémentaires de la communauté de Flin Flon, dans le nord du Manitoba. Même si la cause de ce handicap n’est toujours pas déterminée, une approche pédagogique est nécessaire pour les aider à cheminer et à atteindre, peu soit-il, les objectifs académiques, à l’instar des autres élèves. Cet article tente de réfléchir sur la nécessité de développer les approches d’apprentissage plus adaptées aux conditions des élèves autochtones, tenant compte de l’éducation à distance, dans le contexte de cette pandémie. Des spécialistes dans le domaine de l’éducation, des éducateurs, administrateurs ainsi que des parents devraient être conviés à examiner les paramètres associés au retard langagier, d’une part et aux difficultés d'apprentissage chez les enfants autochtones, d’autre part. Un tel examen se pencherait à la réussite des jeunes autochtones autant dans les cours de type traditionnel (salle de classe) que dans les cours dispensés en ligne, tout en cogitant sur les perspectives d’autres approches utiles.
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Delâge, Denys. "La peur de « passer pour des Sauvages »." Les Cahiers des dix, no. 65 (February 3, 2012): 1–45. http://dx.doi.org/10.7202/1007771ar.

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Abstract:
La colonisation française en Amérique du Nord s’est caractérisée par un modèle métis de relations avec les Autochtones dont les cultures ont inspiré la critique sociale de l’occident. Après la Conquête et la cession de 1763, les francophones ont refoulé la part amérindienne en eux afin de réclamer des droits identitaires à titre de civilisés. Outre une longue histoire commune et une profonde inter influence, ils partageaient également avec les Autochtones, un statut analogue de « nation-enfant » et conquise. Placés dans la position ambiguë de colonisateurs colonisés, ils se sont définis dans le seul héritage de la France en justifiant leur proximité avec les Amérindiens par leur mission civilisatrice. Le Canada français serait géographiquement d’Amérique, mais non pas culturellement parce que, selon ses élites, sans créolité. La peur de passer pour des Sauvages serait constitutive de la honte de soi.
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Frigault, Julia S., and Audrey R. Giles. "Culturally Safe Falls Prevention Program for Inuvialuit Elders in Inuvik, Northwest Territories, Canada: Considerations for Development and Implementation." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 39, no. 2 (2019): 190–205. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980819000308.

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Abstract:
RÉSUMÉLa théorie postcoloniale a été utilisée dans cette étude pour identifier les recommandations actuelles en matière de prévention des chutes qui sont proposées par les programmeurs locaux en prévention des chutes (PLPC), afin de réduire les taux de chutes chez les aînés inuvialuits à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest (Canada), et en vue de comprendre comment co-créer avec les participants des programmes de prévention des chutes qui soient culturellement sûrs pour les aînés inuvialuits. Les résultats ont montré que les aînés inuvialuits et les PLPC à Inuvik recommandent d’ajouter aux programmes existants des évaluations et des modifications environnementales, de l’activité physique et de la formation pour les aînés et les soignants. Pour que les programmes de prévention des chutes soient culturellement sûrs, les aînés considéraient aussi que ces programmes devraient inclure les stratégies suivantes : établir des liens de confiance et des relations au sein de la communauté, intégrer des interventions autochtones et non autochtones dans ces programmes, et assurer une formation sur les pratiques culturellement sécuritaires.
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Hébert, Alain. "Les parcs nationaux du Nunavik et du territoire d’Eeyou Istchee–Baie-James." Gouvernance des parcs au Nunavik 31, no. 1 (2013): 9–18. http://dx.doi.org/10.7202/1020705ar.

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Abstract:
La création et le développement de parcs nationaux demeurent avant tout des choix de société. Ceux-ci résultent de l’engagement plus ou moins important de la société dans la protection de l’environnement. De plus, les modalités de gestion des parcs et le niveau d’engagement obtenu par la société civile et les communautés locales sont le fruit d’un type de relation que l’État développe avec les acteurs non gouvernementaux. Depuis quelques années, la tendance mondiale est à une intégration de plus en plus importante des acteurs locaux dans la gouvernance des aires protégées. Dans le cas des communautés autochtones, les différentes instances internationales, notamment au Canada et au Québec, des décisions juridiques, des conventions internationales, des ententes et des lois, telles que la Convention de la Baie-James, rendent cette dévolution du pouvoir obligatoire jusqu’à un certain point. Cet article propose une analyse du cas de la création des parcs nationaux du nord du Québec. Il s’agit de voir comment cette évolution de la gouvernance permet à la fois aux collectivités autochtones de s’approprier la gouvernance afin d’agir sur leur mode de vie, mais aussi comment celle-ci s’inscrit dans un processus mondial plus large qui favorise la création de « parcs habités ». Cet article se base sur une analyse documentaire et sur l’expérience de l’auteur au sein du processus de création des parcs du nord du Québec.
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Maltais, Bernard, and Émilien Pelletier. "Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent : création et gestion participative inédite au Canada." Histoire 142, no. 2 (2018): 4–17. http://dx.doi.org/10.7202/1047144ar.

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Abstract:
La création du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent a été le résultat d’un long et parfois difficile processus impliquant au premier chef les communautés locales, les intervenants régionaux, les communautés autochtones ainsi que les gouvernements du Québec et du Canada. Ce texte retrace les premières propositions d’un parc de conservation au Saguenay, les implications citoyennes pour la protection de la population de bélugas (Delphinapterus leucas), les négociations intergouvernementales, les consultations publiques sur les limites du parc et l’adoption des lois miroirs menant à l’établissement du parc marin sur une superficie de 1245 km2, un territoire couvrant la plus grande partie du fjord du Saguenay et la moitié nord de l’estuaire du Saint-Laurent, entre Gros cap à l’Aigle et Les Escoumins. Ce qui apparaissait comme une utopie au début des années 1970 est devenu, 45 ans plus tard, une réalité bien tangible contribuant efficacement à la conservation d’une vaste zone marine fortement anthropisée, mais bénéficiant d’un appui toujours renouvelé des communautés locales et des instances politiques.
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Power, Geoffrey, and Roger Le Jeune. "Le potentiel de pêche du Nouveau-Québec." Cahiers de géographie du Québec 20, no. 50 (2005): 409–28. http://dx.doi.org/10.7202/021328ar.

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Abstract:
Les ressources piscicoles du Nouveau-Québec ont été exploitées depuis toujours par les Amérindiens (Indiens et Inuit) par la pêche de subsistance et la pêche domestique, pour lesquelles aucune statistique valable n'existe, mais dont on peut être sûr qu'elles n'ont pas affecté significativement les espèces touchées. Les deux dernières décennies ont vu la pêche industrielle et la pêche sportive surexploiter ponctuellement certains peuplements de poissons, particulièrement à la périphérie de la baie d'Ungava. Dans l'ensemble, cependant, le potentiel de pêche du Québec nordique demeure peu touché et la Convertion de la baie (de) James et du nord québécois, intervenue en 1975 entre les Indiens, les Inuit et les gouvernements du Québec et du Canada permet d'envisager que la gestion de ressources précaires mais volumineuses, en raison de l'étendue du territoire et de l'abondance des plans d'eau qu'il recèle, s'organisera dans des conditions exceptionnellement avantageuses, dans un esprit de conservation et dans le cadre d'une rationalité dont on connaît peu d'exemples et dont les populations autochtones récolteront les bons effets.
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Martin, Wanda, and Lindsey Vold. "Renforcer les compétences grâce à l’agriculture urbaine : rapport sur le projet Askîy." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 38, no. 1 (2018): 33–40. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.38.1.06f.

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Abstract:
Introduction De nombreuses villes d’Amérique du Nord ont construit un environnement donnant accès à des aliments riches en calories et laissant peu de possibilités de mener une vie active. L’agriculture urbaine contribue à un environnement favorable grâce à la culture de végétaux destinés à l’alimentation, ce qui implique leur transformation, leur entreposage, leur distribution et leur compostage. Elle constitue un moyen d’augmenter la production alimentaire locale et d’améliorer ainsi la santé dans les collectivités. Cette étude avait comme objectif de comprendre comment la participation à l’agriculture urbaine peut contribuer à l’autonomisation de jeunes adultes et au renforcement des compétences à cultiver des aliments en ville. Méthodologie Il s’agissait d’une étude qualitative reposant sur sept participants (cinq Autochtones et deux non-Autochtones) de 19 à 29 ans, recrutés comme stagiaires dans un projet d’agriculture urbaine appelé « Askîy » à Saskatoon (Saskatchewan, Canada) en 2015. Nous avons utilisé un modèle d’étude de cas et une analyse qualitative pour décrire l’expérience des participants en fonction du Cadre des moyens de subsistance durables. Résultats L’approche collaborative a eu un effet majeur sur l’expérience des stagiaires, en particulier dans les liens qu’ils ont formés au fil de la planification, de la plantation, de l’entretien, de la récolte et de la vente des produits. Certains stagiaires ont changé leurs habitudes en matière d’épicerie et ont commencé à acheter plus de légumes et à demander où et comment sont produits les légumes. Tous les stagiaires étaient enthousiastes à l’idée de jardiner de nouveau l’année suivante, et certains d’entre eux planifiaient d’appliquer leurs connaissances et leurs compétences dans leur réserve d’origine. Conclusion Les programmes d’agriculture urbaine renforcent les compétences en permettant d’acquérir des habiletés qui vont au-delà de la culture d’aliments. Ils augmentent la production alimentaire locale et améliorent les compétences en littératie alimentaire, les relations sociales, l’activité physique et la fierté au sein de la collectivité.
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Rivard, Étienne. "L’Approche commune ou l’irrésistible élan vers une définition interethnique de la planification territoriale ?" Recherches amérindiennes au Québec 43, no. 1 (2014): 25–38. http://dx.doi.org/10.7202/1024470ar.

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Abstract:
L’Approche commune, devenue l’Entente de principe d’ordre général entre les Premières Nations de Mamuitun et de Nutashkuan et le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada (ÉPOG) en 2002, n’aura laissé personne indifférent depuis sa divulgation en juillet 2000. Les deux régions directement touchées par l’Entente, le Saguenay–Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord, sont depuis lors la scène d’un débat qui, par moments, fut marqué par certains stéréotypes tenaces et des propos haineux. En revanche, et en se concentrant sur cette première région, on constate la présence notable de gestes concrets d’ouverture et de partenariats interethniques, lesquels ont une incidence sur les initiatives de développement et de planification territoriale à l’échelle locale et régionale. Intéressé par ces gestes et initiatives, l’auteur de cet article cherche à évaluer le rôle joué par l’ÉPOG dans leur émergence. C’est ce à quoi sont particulièrement vouées les deux premières parties du texte, portant ainsi un regard géographique sur l’Entente, sur ces partenariats et sur le dialogue culturel qui en résulte. La troisième partie vise à offrir un regard critique et à démontrer que cette ouverture des décideurs non autochtones aux partenariats interethniques repose peut-être moins sur une entière compréhension interculturelle du territoire que sur un contexte socio-économique favorable.
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Jacob, Jeffrey, Natalie Bocking, Ruben Hummelen, et al. "L’élaboration d’une réponse de santé publique communautaire à une éclosion de glomérulonéphrite poststreptococcique dans une collectivité des Premières Nations." Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, no. 7/8 (2021): 373–81. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i78a07f.

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Abstract:
Contexte : La glomérulonéphrite poststreptococcique (GNPS) est une affection rare à médiation immunitaire qui survient généralement chez les enfants à la suite d’une infection par le streptocoque du groupe A. La GNPS n’est pas considérée comme une maladie d’importance pour la santé publique, ou à déclaration obligatoire, au Canada. Une incidence plus élevée de GNPS a été décrite chez les populations autochtones du Canada. Il n’existe aucune directive nationale ou provinciale pour définir ou gérer les éclosions de GNPS. Objectif : Décrire une éclosion de sept cas pédiatriques de GNPS dans une collectivité éloignée des Premières Nations dans le nord-ouest de l’Ontario et la mise au point d’une stratégie d’intervention de santé publique à l’échelle de la collectivité. Méthodes : À la suite d’une revue de la littérature, une stratégie d’intervention a été établie. La stratégie consistait à dépister chez tous les enfants de la collectivité la présence d’un œdème facial ou périphérique ou de lésions cutanées, et à prescrire un traitement par antibiotiques si un tel œdème est constaté. Des définitions de cas, de contacts et d’éclosions ont également été élaborées. L’objectif de l’intervention était de rompre la chaîne de transmission d’une possible souche néphritogène de streptocoque circulant dans la communauté. Des données démographiques, cliniques et de laboratoire pertinentes ont été recueillies pour tous les cas. Résultat : Sept cas pédiatriques de GNPS se sont présentés au poste de soins infirmiers communautaire entre le 25 septembre et le 29 novembre 2017. Un dépistage des lésions cutanées à l’échelle de la collectivité a été réalisé pour 95 % des enfants de la communauté, y compris 17 contacts familiaux, ce qui a permis d’identifier le dernier des cas. Dix-neuf contacts familiaux adultes ont également été examinés. Dix contacts pédiatriques et deux contacts adultes présentant des lésions cutanées ont été traités avec une dose de pénicilline intramusculaire, et six contacts pédiatriques ont reçu de la céphalexine par voie orale. Aucun autre cas n’a été identifié à la suite de ce dépistage. Conclusion : La GNPS continue de se produire dans les populations autochtones du monde entier à des taux plus élevés que dans la population générale. En l’absence de déclaration obligatoire au Canada, le fardeau de la GNPS reste sous-estimé et pourrait nuire aux interventions de santé publique en amont et en aval. Des directives de santé publique fondées sur des données probantes sont nécessaires pour gérer les éclosions dans le contexte canadien. Le protocole d’intervention communautaire élaboré pour contenir l’éclosion de GNPS dans cette collectivité des Premières Nations peut servir de modèle pour la gestion des futures éclosions de GNPS.
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Wilton, Derek H. C. "Albert Peter Low — The Iron Man of Labrador." Geoscience Canada 45, no. 1 (2018): 43–58. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2018.45.130.

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Abstract:
In 1893–1894, Albert Peter Low of the Geological Survey of Canada, along with D.I.V. Eaton and four indigenous assistants explored the Labrador Peninsula, then perceived as one of the last great unexplored wilderness areas of North America. The expedition left Lake St. John (now Lac St. Jean) on June 17, 1893, canoeing across the northeastern edge of the North American continent, arriving at Fort Chimo (now Kuujjuaq) on August 27, 1893. They departed Fort Chimo by steamer for Rigolet on the Labrador coast and the Hudson Bay Company post at North West River in the fall of 1893. On March 6, 1894 the party started up the Grand (now Churchill) River continuing through large central lakes into the Ashuanipi river system in western Labrador, then out via the Attikonak River to the Romaine River and finally the Saint Jean river system to arrive at Mingan on the north shore of the St. Lawrence River on August 23, 1894. Low described their fifteen-month journey as having covered over 8700 km including 1600 km on foot, over 4700 km in canoe, 800 km by dog team and 1600 km by steamer. The report from the expedition provides a compendium on the natural history of the region as well as the first geological maps. In terms of economic and scientific results, the greatest was documentation of the vast iron ore deposits of western Labrador; a world-class mining district that has been producing for sixty-three years since 1954. Low’s account also provides details on the essence of such an epic journey, which stands as a classic in the annals of Canadian geological surveying.RÉSUMÉEn 1893–1894, Albert Peter Low de la Commission géologique du Canada, accompagné du D.I.V. Eaton et quatre assistants autochtones ont exploré la péninsule du Labrador, alors perçue comme l'une des dernières grandes étendues sauvages inexplorées d’Amérique du Nord. L’équipe a quitté le Lake St. John (aujourd'hui le lac Saint-Jean) le 17 juin 1893, a traversé la bordure nord-est du continent nord-américain en canoë, et est arrivé à Fort Chimo (aujourd'hui Kuujjuaq) le 27 août 1893. À l'automne de 1893, ils ont quitté Fort Chimo à bord d'un vapeur pour Rigolet, sur la côte du Labrador, et le poste de la Compagnie de la Baie d'Hudson sur la rivière North West. Le 6 mars 1894, les membres de l'équipe ont remonté la rivière Grand (aujourd'hui Churchill), puis à travers les grands lacs centraux jusqu'au bassin de la rivière Ashuanipi, dans l'ouest du Labrador, puis, par la rivière Attikonak jusqu' à la rivière Romaine et, enfin, le réseau de la rivière Saint-Jean jusqu’à Mingan, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, le 23 août 1894. L’excursion décrite par Low a duré quinze mois et parcouru plus de 8700 km dont 1600 km à pied, plus de 4700 km en canoë, 800 km en attelage de chiens et 1600 km en bateau à vapeur. Le rapport de l'expédition constitue un recueil sur l'histoire naturelle de la région ainsi que des premières cartes géologiques. En ce qui concerne les répercussions économiques et scientifiques, la plus importante en a été la documentation des vastes gisements de minerai de fer de l'ouest du Labrador, un district minier de classe mondiale, en production pendant soixante-trois ans depuis 1954. Le récit de Low fournit également des détails sur le caractère épique d’une telle expédition, laquelle est un classique dans les annales de la Commission géologique du Canada.
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Beaudry, Nicole. "Le « dynamisme » d’une tradition : la danse à tambour chez les Dènès (Canada, Territoires du Nord-Ouest)." Canadian University Music Review 19, no. 2 (2013): 79–93. http://dx.doi.org/10.7202/1014449ar.

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Abstract:
L’auteure décrit les transformations qu’a subie la tradition de danse chez les Dènès des Territoires du Nord-Ouest. Par ailleurs, certains aspects de cette tradition fournissent l’occasion d’examiner, en même temps, les sources sur lesquelles s’appuient ses recherches. Ainsi, alternant entre les documents anciens dits « historiques » et ceux plus récents émanant plus directement de la tradition orale, l’auteure en vient à réfléchir sur la nature même de cette discipline que l’on nomme ethnohistoire et sur ses applications. Finalement, elle conclut en offrant un bref aperçu d’un sens historique autochtone axé plus sur la notion d’espace territorial que sur celle du temps.
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Blangy, Sylvie, Robin McGinley, and Raynald Harvey Lemelin. "Recherche-action participative et collaborative autochtone." Téoros 29, no. 1 (2014): 69–80. http://dx.doi.org/10.7202/1024757ar.

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Abstract:
Les initiatives de tourisme autochtone se multiplient sur tous les continents et rencontrent un intérêt grandissant sur les marchés d’Europe et d’Amérique du Nord. Dans les régions nordiques du Canada, les Premières Nations ont développé des offres de séjour qui sont extrêmement prometteuses, mais restent encore en nombre limité et ne répondent pas toujours aux aspirations des hôtes (valorisation des territoires, reconquête culturelle et identitaire) et au désir d’immersion culturelle des visiteurs. La région de la baie James habitée par les Premières Nations cries du Québec et de l’Ontario pourrait devenir une destination touristique phare pour le tourisme autochtone au Canada à condition que ses habitants développent une gamme de produits culturels à forte valeur ajoutée identifiée autour de la culture crie, des territoires traditionnels de Eeyou Istchee et de Wiinipekw et de la région naturelle de la baie James.Cet article illustre comment les partenaires cris accompagnés par les chercheurs ont pu développer des routes à thème, des produits culturels, et créer une synergie autour d’un projet d’écologe (forme d’habitat destiné à l’accueil de touristes qui se veut à la fois un lieu d’accueil touristique économiquement viable, mais qui s’insère également dans le milieu naturel qui l’entoure, le but étant de limiter au maximum les impacts négatifs liés au tourisme (Echoway, 2010 )) qui réaffirme les valeurs locales et l’appartenance au territoire. Grâce à des techniques d’enquête collaborative et d’engagement communautaire adaptées au contexte autochtone mobilisant les connaissances et les expertises locales mises en commun dans le cadre d’ateliers de travail, les chercheurs ont pu documenter les processus, revisiter la recherche-action participative et développer une approche mieux adaptée aux Premières Nations qui s’appuie sur le coconstructivisme, la coproduction de connaissances et la valorisation des savoirs locaux. À travers ces ateliers et ces partenariats chercheurs/consultants/Premières Nations se développent des nouvelles méthodologies de recherche autochtone au service du développement économique et de l’autodétermination.
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Roburn, Shirley. "Power From the North: The Energized Trajectory of Indigenous Sovereignty Movements." Canadian Journal of Communication 43, no. 1 (2018). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2018v43n1a3310.

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Abstract:
Background In the face of proposed energy megaprojects, First Nations and Inuit in Canada have organized locally, regionally, nationally, and internationally to articulate visions for their territories, which are anchored in self-determination, cultural resurgence, and harmonious relationships between human communities, non-human ones, and the land that sustains all beings.Analysis This article explores such articulations in response to three specific proposed energy projects: the Mackenzie Valley pipeline, the Great Whale hydroelectric project, and present-day efforts to bring tar sand oil and liquid natural gas (LNG) to tidewater in Northern British Columbia.Conclusions and implications Indigenous nations have worked creatively and consistently to inflect decision-making concerning both the energy infrastructure, and the forms of governance that support it.Contexte Face aux propositions de mégaprojets énergétiques, les Premières Nations et Inuits du Canada se sont organisés localement, régionalement, nationalement et internationalement pour articuler des visions de leurs territoires ancrées dans l'autodétermination, la résurgence culturelle et les relations harmonieuses entre les communautés humaines les non-humains et la terre qui soutient tous les êtres.Analyse Inspiré par des recherches sur les ordres juridiques autochtones, cet article explore ces articulations en réponse à trois projets énergétiques précis: le projet d’olèoduc Mackenzie Valley des années 1970, le projet hydroélectrique Grande Baleine proposé pour le nord du Québec à la fin des années 1980; des efforts pour acheminer l'huile de sables bitumineux et le gaz naturel liquéfié (GNL) vers les côtes du nord de la Colombie-Britannique.Conclusion et implications Les nations autochtones ont travaillé de manière créative et constante pour influencer les décisions concernant l'infrastructure énergétique et les formes de gouvernance qui la soutiennent.Enquête Berger; Grande Baleine; Northern Gateway; Ordres Juridiques Autochtones; Hydroèlectricité, Projet de la Baie James
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Hernandez, Gretchen. "Indigenous Perspectives on Community Economic Development: A North-South Conversation." Canadian journal of nonprofit and social economy research 4, no. 1 (2013). http://dx.doi.org/10.22230/cjnser.2013v4n1a109.

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Abstract:
ABSTRACT This article analyses an online forum on Indigenous Community-Based Economic Development (CED), in which twenty-two participants from Canada and Latin America shared and reflected on experiences ranging from cultural tourism in Bolivia to a food processing co-op in Northern British Columbia. The forum demonstrated that at least some Indigenous peoples in Canada and Latin America share common values that guide the kind of development they want in their territories and communities; and that their orientation toward collective and participatory approaches to development can be grouped together under the concept of CED. The article has two main conclusions. First, that CED can be understood as a potential path to Indigenous-defined development and complement to self-determination movements. Second, that online media is a viable option for creating spaces for learning and exchange between Indigenous peoples across national and language borders, with the potential to contribute to the creation of translocal networks. RÉSUMÉ Cet article analyse un forum en ligne sur les questions autochtones de développement économique communautaire (DEC), où vingt-deux participants du Canada et de l'Amérique latine partagé et réfléchi sur les expériences allant du tourisme culturel en Bolivie à un traitement coopérative alimentaire dans le Nord de la Colombie-Britannique. Le forum a démontré qu'au moins certains des peuples autochtones du Canada et de l'Amérique latine part des valeurs communs qui guident le type de développement qu'ils veulent dans leurs territoires et les communautés, et que leur orientation vers des approches collectives et participatives de développement peuvent être regroupés sous le concept de DEC. L'article a deux principales conclusions. Tout d'abord, que DEC peut être comprise comme une voie potentielle pour les communautés autochtones défini le développement et un complément de mouvements d'autodétermination. Deuxièmement, que les médias en ligne est une option viable pour la création d'espaces d'apprentissage et d'échange entre les peuples autochtones à travers les frontières nationales et linguistiques, avec le potentiel de contribuer à la création de réseaux translocales.
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Fraser, Fil. "The Participation of Aboriginal and Other Cultural Minorities in Cultural Development." Canadian Journal of Communication 19, no. 3 (1994). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.1994v19n3a829.

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Abstract:
Abstract: This paper is a review of the literature on Aboriginal and other ethnically based cultural industries. Participation in the cultural industries by organizations based in Native and ethnocultural communities has grown dramatically over the past decade. The emergence of Aboriginal broadcasting operations, mostly in, but not limited to, northern Canada, has had a dramatic effect on the cultural life of those communities. Broadcasting undertakings organized by ethnocultural groups have succeeded in a number of Canadian cities, with cable community channels providing an effective outlet. There are multilingual radio stations in some cities and a multilingual television station in Toronto. There is a small but important presence in the publishing industry, mostly at the level of periodicals, by Native and ethnocultural groups. There is, however, a dearth of research into cultural industries in these sectors. Much of the work touches on Aboriginal broadcasters but looks at them in social or anthropological terms, not as cultural industries. Recommendations are made for a number of baseline studies focusing on the impact of Native and ethnocultural organizations as cultural industries which create employment, cash flows, and have an economic life. Résumé: Cet article passe en revue la documentation sur les industries culturelles autochtones et autres industries ethniques. Au cours de la dernière décennie, les organisations centrées dans des communautés autochtones et ethnoculturelles ont dramatiquement augmenté leur participation aux industries culturelles. L'émergence de radiodiffuseurs autochtones, surtout dans le Nord canadien mais ailleurs aussi, a profondément touché la vie culturelle de ces communautés. Les entreprises de radiodiffusion lancées par des groupes ethnoculturels ont réussi dans bon nombre de villes canadiennes, et les canaux communautaires au câble offrent un débouché efficace. Il existe des stations de radio polyglottes dans certaines villes, et une station de télévision polyglotte à Toronto. Des groupes autochtones et ethnoculturels marquent aussi une présence restreinte mais significative dans l'édition, surtout au niveau des périodiques. Il manque cependant de recherches sur les industries culturelles dans ces secteurs. Une grande partie du travail accompli se rapporte à la radiodiffusion autochtone, mais ces recherches tendent à considérer celle-ci d'un point de vue social ou anthropologique plutôt que de l'envisager comme une industrie culturelle. Cet article propose que des études de base soient menées sur les organisations autochtones et ethnoculturelles en tant qu'industries culturelles qui créent des emplois et des cash-flows, et mènent une véritable vie économique.
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McAuley, Alexander. "Knowledge Building in an Aboriginal Context." Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 35, no. 1 (2009). http://dx.doi.org/10.21432/t2gk53.

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Abstract The report on the Royal Commission on Aboriginal Peoples (1996), the Kelowna Accord announced in 2005 (five-billion dollars) followed by its demise in 2006, and the settlement in 2006 for Aboriginal survivors of residential schools (1.9 billion dollars), are but some of the recent high-profile indicators of the challenges to Canada in dealing with the 500-year history of European contact with North America’s original inhabitants. While not without its challenges, the creation of Nunavut in 1999 stands apart from this history as a landmark for Inuit self-determination in Canada and a beacon of hope for other Aboriginal peoples. Building on the idea that educational change takes place within the intersecting socio-cultural contexts of the school and the larger world around it, and drawing on data from an eight-year series of design experiments in classrooms in the Baffin (now Qikiqtani) region of Nunavut, this paper explores the potential of knowledge building and knowledge-building technologies to support powerful bilingual (Inuktitut/English) and bicultural learning experiences for Aboriginal students. Résumé : Le rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones (1996), l’Accord de Kelowna annoncé en 2005 (cinq milliards de dollars), suivi de son annulation en 2006, de même que le règlement de 2006 visant à indemniser les victimes de sévices infligés dans les pensionnats indiens (1,9 milliard de dollars), ne sont que quelques-uns des événements marquants récents qui témoignent des défis que le Canada doit relever en ce qui a trait à son histoire de 500 ans de contact entre les Européens et les Premières nations d’Amérique du Nord. Bien qu’elle ait comporté sa part de défis, la création du Nunavut en 1999 se démarque dans le cours de l’histoire en tant que point de repère pour l’autodétermination des Inuits au Canada et représente une lueur d’espoir pour les autres nations autochtones. S’appuyant sur l’idée que le changement en éducation se produit à l’intersection des contextes socioculturels de l’école et du monde qui l’entoure ainsi que sur des données provenant d’une série d’expériences de conception réalisées sur une période de huit ans dans les classes de la région de Baffin (maintenant Qikiqtani) au Nunavut, le présent article explore le potentiel de coélaboration des connaissances de même que les technologies de coélaboration de connaissances qui peuvent venir appuyer les fortes expériences d’apprentissage bilingues (inuktitut/anglais) et biculturelles des élèves autochtones.
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Ekeanyanwu, Chinonso. "The Adverse Effects Government Initiatives Have on Aboriginal Food Insecurity." Journal of Student Science and Technology 10, no. 1 (2017). http://dx.doi.org/10.13034/jsst.v10i1.186.

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Abstract:
This research paper focuses on the attempts of the Canadian government to deal with food scarcity in the Indigenous community. Despite the many efforts of the government to make amends with the Indigenous population, they have some of the highest rates of poverty demographically in Canada. Food scarcity is a major topic when talking about Indigenous people because many live in areas where there is no access to healthy affordable food. Many do not have access to traditional food and are unable to exercise their right as Indigenous people to fish and hunt. Within this paper, three pertinent examples are explored: first, the lack of regard for Indigenous food sovereignty; second, the issue of fishing legislations; finally, food security initiatives in the North. Far from meaningfully, addressing food insecurity, nutritional programs designed by the federal government have often exacerbated the issue. This is likely due to the lack of involvement from the Indigenous community and their leaders in decision-making. By incorporating the Indigenous community, food security laws and programs made for Indigenous people have the potential to actually have a positive impact on the Indigenous community. Ce document de recherche se concentre sur les efforts du gouvernement canadien d’affronter la pénurie alimentaire dans la communauté autochtone. Malgré les nombreux efforts déployés par le gouvernement pour aider la population autochtone, leur niveau de pauvreté est parmi les plus élevés au Canada. La pénurie alimentaire est un problème majeur en ce qui concerne les Autochtones, car beaucoup d’entre eux vivent dans des zones qui n’ont pas accès à des aliments sains et abordables. Beaucoup n’ont pas accès à la nourriture traditionnelle et sont incapables d’exercer leur droit en tant que peuple indigène de pêcher et de chasser. Dans ce document, trois exemples pertinents sont explorés: premièrement, le manque de respect pour la souveraineté alimentaire indigène; deuxièmement, le problème des législations de pêche; et en fin, les initiatives de sécurité alimentaire au Nord. Pour tenter de remédier à l’insécurité alimentaire, les programmes nutritionnels conçus par le gouvernement fédéral ont souvent exacerbé la question. Cela est probablement dû au manque d’implication de la communauté autochtone et de ses dirigeants dans la prise de décision concernant ces programmes. En incorporant la communauté autochtone dans la discussion entourant les lois et les programmes de sécurité alimentaire, ils ont le potentiel d’avoir un impact réel et positif sur la communauté indigene.
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Olivieri Godet, Rita. "PARCOURS MEMORIELS AMERINDIENS ET GEOPOETIQUE DES CONFINS - AMERINDIAN MEMORIAL ITINERARIES AND GEOPOETICS OF THE CONFINES." Organon 29, no. 57 (2014). http://dx.doi.org/10.22456/2238-8915.48153.

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RESUME : Il s’agit d’interroger les figurations des rapports des Amérindiens au continent américain dans des textes littéraires qui ont recours à la mémoire pour mettre en scène des « territoires lointains » et leurs populations autochtones: les territoires nordiques du Canada (Chants polaires de Jean Morisset, 2002) ; la forêt amazonienne (Yuxin-Alma de Ana Miranda, 2009) ; la Terre de Feu (Luna roja de Leopoldo Brizuela, 2002). De l’extrême-Nord à l’extrême-Sud du continent américain, en passant par la forêt amazonienne, c’est la construction imaginaire de la conception de « confins », renvoyant à la dichotomie entre civilisation et terres sauvages, qu’il nous intéresse d’examiner tout en soulignant les modalités spécifiques d’appropriation des éléments d’une mythologie de l’espace américain mises en place par les différents textes littéraires. MOTS CLES : mémoire, Amérindiens, confins, espace américain ABSTRACT: The representations of American Indians relationship to the American continent are investigated in literary texts that use memory to stage the "distant lands" and their indigenous peoples: the northern territories of Canada (Chants Polaires by Jean Morisset, 2002); the Amazonian forest (Yuxin-Alma by Ana Miranda, 2009); Tierra del Fuego (Luna roja by Leopoldo Brizuela, 2002). From the far north to the far south of the American continent through the Amazon forest, we are interested in the imaginary construction of the conception of "confines", referring to the dichotomy between civilization and wilderness, while emphasizing the specific modalities of appropriation of elements of a mythology of the American space implemented by the various literary texts. KEYWORDS: memory, Amerindians, confines, American space
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Molyneaux, Heather, Susan O'Donnell, Crystal Kakekaspan, Brian Walmark, Philipp Budka, and Kerri Gibson. "Social Media in Remote First Nation Communities." Canadian Journal of Communication 39, no. 2 (2014). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2014v39n2a2619.

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Community resilience in First Nations includes ties to people both inside and outside the community, intergenerational communication, the sharing of stories, and family and community connectedness. This study, based on a survey of Internet users in the Sioux Lookout region of Northwestern Ontario, explores the link between social networking sites and community resilience. The region is home to some of the most isolated First Nation (indigenous)communities in Canada. Cultural and familial links between these communities are strong, yet until recent use of the Internet, maintaining regular communications to strengthen cultural ties was challenging. This study examines the links between travel and communication online, the ways in which social media are used to preserve culture and maintain communication, and the implications of social networking for community resilience.La résilience communautaire chez les Premières Nations se base sur les rapports à autrui tant au sein de la communauté qu’au-delà de celle-ci, la communication intergénérationnelle, le partage d’histoires et la solidarité familiale et communautaire. Cet article se fonde sur un sondage d’utilisateurs d’Internet dans la région Sioux Lookout du Nord-ouest de l’Ontario pour explorer les rapports entre les sites de réseautage social et la résilience communautaire. La région Sioux Lookout compte certaines des communautés autochtones les plus isolées au Canada. Les affinités culturelles et familiales entre ces communautés sont fortes, et pourtant, avant l’utilisation récente d’Internet, le maintien de communications régulières pour resserrer les liens culturels n’était pas facile. Cette étude examine les rapports entre voyages et communication en ligne, les manières dont on utilise les médias sociaux pour préserver la culture et assurer les communications, et l’impact du réseautage social sur la résilience communautaire.
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Jekanowski, Rachel Webb. "From Labrador to Leipzig: Film and Infrastructures Along the Fur Trail." Canadian Journal of Communication 46, no. 2 (2021). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2021v46n2a3809.

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Background: Since 1919, the Hudson’s Bay Company has sponsored films to document and advertise its trading operations. Films such as Hudson’s Bay Company Centenary Celebrations (1919), The Heritage of Adventure (1920), and Leipzig Exhibition footage (1930) offered views of North American landscapes and Hudson’s Bay Company trading posts and department stores alongside ethnographic footage of Indigenous Peoples. Analysis: Drawing on archival research conducted at the Hudson’s Bay Company Archives and textual film analysis of these “fur films,” this article theorizes their production and circulation within settler visual culture. Conclusions and implications: Tracing the films’ paths from the Eastern Arctic to Montréal, and from London, England, to Leipzig, Germany, this article demonstrates how these moving pictures participate in the entanglement of settler and infrastructural projects that characterize early twentieth-century Canada. Contexte : Depuis 1919, la Compagnie de la Baie d’Hudson a commandité des films pour rendre compte de ses opérations commerciales et pour faire connaître celles-ci. Des films comme Hudson’s Bay Company Centenary Celebrations (1919), The Heritage of Adventure (1920), et Leipzig Exhibition Footage (1930) offrent des perspectives sur des paysages nord-américains et sur les postes de traite et les magasins à rayons de la Compagnie ainsi que des scènes de peuples autochtones à valeur ethnographique. Analyse : Cet article se fonde sur une recherche menée aux Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson et sur une analyse textuelle de « films à fourrures » pour examiner la production et la circulation de ces derniers dans un contexte de culture visuelle colonisatrice. Conclusions et implications : Cet article retrace les parcours de ces films de l’Arctique de l’Est jusqu’à Montréal, et de Londres, Angleterre jusqu’à Leipzig, Allemagne, en démontrant comment ceux-ci contribuent à l’enchevêtrement de projets coloniaux et infrastructurels qui caractérise le Canada au début du 20e siècle.
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Xu, Junran. "Analysis on the Working Condition at Port Radium Mine and Radiation Exposure to Uranium Transporters." Journal of Student Science and Technology 10, no. 1 (2017). http://dx.doi.org/10.13034/jsst.v10i1.172.

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Abstract:
This research paper describes how the handling of radioactive ore by indigenous transporters in Canada for the Manhattan Project of the United States in the early-mid 20th century has affected the health of the indigenous population of the time. These Sahtu Dene people resided in Déline, NWT, Canada and from the 1930s through 1940s were hired to carry cloth sacks of radioactive ore at Port Radium, NWT without appropriate personal protective equipment. This resulted in the spreading of radioactive contamination to the transporters as well as their families and community. In this report, we estimate the radiation exposure of a uranium ore transporter and analyzed the corresponding health effects. The objective of this investigation is to reconstruct the dosage received by Dene uranium transporters in the early-mid 20th century. Specifically, this research paper includes information on the uranium supply for the Manhattan Project, possible hazards from transporting radioactive material without proper protective equipment, and a quantitative estimation of radioactive exposure received by an average indigenous transporter. The information presented in this paper aims to provide readers with knowledge of nuclear history and indigenous health history related to this event. Cet article de recherche décrit comment la manipulation du minerai radioactif par les transporteurs indigènes au Canada pour le Projet Manhattan des États-Unis au début du 20e siècle a affecté la santé de la population autochtone de l’époque. Ces personnes de Premières Nations, qui résidaient à Déline, dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada, ont été embauchées entres les années 1930 et 1940 pour transporter des sacs en tissu de minerai radioactif à Port Radium, dans les Territoires du Nord-Ouest, sans équipement de protection approprié. Cela a entraîné la propagation de contaminants radioactifs aux transporteurs, ainsi qu’à leurs familles et à leurs communautés. Ce rapport fournit une estimation de la quantité de rayonnement auquel un transporteur moyen a été exposé et analyse ses effets sur la santé. Ces risques pour la santé prévus ont ensuite été comparés aux statistiques rapportées dans le rapport de la Commission canadienne de l’uranium de Déline. L’objectif de cette enquête est de comprendre l’impact de la manipulation du minerai radioactif au début du 20e siècle sur la santé de la population autochtone. Plus précisément, ce document de recherche comprend des informations sur l’approvisionnement en uranium du projet Manhattan, les risques possibles liés au transport de matières radioactives sans équipement de protection approprié et une estimation quantitative de l’exposition radioactive que le transporteur indigène moyen a reçue. L’information présentée dans cet article vise à fournir des connaissances sur l’histoire de la santé nucléaire et autochtone liée à cet événement.
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McGregor, Catherine A. "Creating Able Human Beings: Social Studies Education in the Northwest Territories and Nunavut, 1969 to the Present." Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation, March 7, 2015. http://dx.doi.org/10.32316/hse/rhe.v27i1.4412.

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Abstract:
RésuméAprès le transfert de responsabilité en matière d’éducation dans le nord du Canada par le gouvernement fédéral aux Territoires du Nord-Ouest (TNO) en 1969-1970, le département d’Éducation des Territoires rend, dès lors, obligatoire un programme scolaire axé sur les identités linguistiques et culturelles des élèves dénés et inuits afin de contrer les approches intentionnellement assimilatrices des écoles fédérales antérieures, pensionnats religieux ou écoles publiques. Cet article s’intéresse à l’aspect social des programmes d’études durant les trente années suivantes dans les TNO et de 1999 à 2013 pour le Nunavut. Après consultation de documents pertinents, l’auteure soutient que les programmes d’études instaurés dans le Nord durant cette période de 45 ans reposaient sur la culture autochtone (culturally responsive), mais sans grande conviction. Elle suggère également un nouveau terme « culturally founded education » à savoir une éducation authentiquement autochtone en référence à l’intégration des programmes développés par les peuples aborigènes du Nord d’après leurs propres perspectives culturelles. La conclusion propose des actions concrètes pour garantir que les programmes d’études soient en lien avec la population et préparent adéquatement les élèves à s’impliquer d’une manière significative dans le monde complexe du XXIe siècle. Abstract Upon transfer of responsibility for schooling in Canada’s north from the federal government to the Northwest Territories in 1969-70, the territorial Department of Education immediately mandated curriculum whose central focus was on Dene and Inuit students’ cultural and linguistic identities, in order to counteract the intentionally assimilationist approaches of previous federal and church residential and day schools. This article examines social studies curricula over the next 30 years in the NWT, and from 1999-2013 in Nunavut. Reviewing relevant documents, I argue that social studies curricula developed in the north during these 45 years have featured culturally responsive education, but did not accomplish this consistently. I also suggest a new term, culturally founded education, to refer to integrated curricula developed by northern Aboriginal peoples from their own cultural perspectives. The conclusion recommends future actions to ensure social studies education continues to reflect the people it serves and prepares students to make meaningful contributions in the complex world of the twenty-first century.
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Abstract:
Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Gandsman Ari, Vanthune Karine. "Génocide." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.098.

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Abstract:
Si le but premier de l'anthropologie est de faire de notre monde un endroit sans danger pour les différences humaines, tel que l’affirma Ruth Benedict, le génocide, qui a pour but ultime l'élimination systématique de la différence, pose un problème urgent pour la discipline. Au cours des dernières décennies, le rôle et les responsabilités éthiques de l'anthropologue vis-à-vis des groupes auprès desquels il mène ses recherches ont fait l’objet de nombreux débats –dont entre autres ceux conduits par Scheper-Hughes (1995), qui plaide pour un engagement militant des chercheurs au nom d’une responsabilité morale, et d’Andrade (1995), qui argue pour leur neutralité afin de préserver leur objectivité. Toutefois, dans le contexte du génocide, de tels débats n’ont pas leur place, l'anthropologue ne pouvant en être un observateur détaché. L’anthropologie du génocide n’est apparue que vers la fin des années 1990, avec la publication d’Annihilating Difference (2002) de Laban Hinton. Plus généralement, les anthropologues ne s'intéressèrent pas à la violence étatique avant leur intérêt croissant pour le discours et la défense des droits humains, à partir des années 1980. Dès lors, ils s’éloignèrent de l'étude à petite échelle de communautés relativement stables, pour se concentrer sur des objets de plus grande échelle comme l’État, les institutions ou les mouvements transnationaux. Ce changement d’approche eut pour effet de dé-essentialiser le concept de culture, complexifiant du même coup l’analyse des différences humaines et de leur construction et leur réification pour fins d’annihilation. Les approches anthropologiques du génocide en historicisent et contextualisent le concept, en en faisant remonter les origines aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les atrocités commises par l'Allemagne nazie furent décrites par Winston Churchill comme « crime sans nom ». Raphael Lemkin, un juriste polonais-juif, inventa le néologisme en combinant genos, le préfixe grec pour « gens », avec cide, le suffixe latin pour « meurtre » (Power 2002). Il fut adopté par le droit international en 1948, via la Convention des Nations Unies sur la prévention et la répression du génocide, qui le définit comme une série d'actes « commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ». Bien que les anthropologues n’abordassent pas directement le génocide nazi, beaucoup furent impliqués dans ce dernier. L’anthropologue Germaine Tillion, qui fut internée dans le camp de concentration de Ravensbrück après avoir été capturée comme membre de la résistance française, en publia même une étude ([1945] 2015). Le mouvement d’autocritique de la discipline a amené nombre d’anthropologues à relire, au travers du prisme du génocide, la complicité de leurs prédécesseurs avec les projets coloniaux de l’époque. L'« ethnologie de sauvetage », par exemple, a été dénoncée comme ayant problématiquement eu pour prémisse la disparition inévitable et rapide des peuples autochtones. Nancy Scheper-Hughes (2001) a à ce titre analysé la relation ambivalente qu’eut Alfred L. Kroeber avec Ishi, alors présumé dernier survivant d’un peuple décimé. L'anthropologie biologique et physique a pour sa part été accusée d’avoir accordé une crédibilité scientifique à des idéologies racistes ayant légitimé des génocides, comme ce fut le cas en Allemagne nazie. Plus insidieux est le fait que des théories anthropologiques aient pu être appropriées par des promoteurs de discours de différenciation et d’haine raciale, comme par exemple les théories hamitiques, inspirées des études linguistiques et mythologiques de l’indo-européen, qui furent plus tard mobilisées pour justifier le génocide rwandais. La plupart des études anthropologiques contemporaines sur le génocide en examinent l’après. Les anthropologues se concentrent notamment sur la manière dont les génocides sont remémorés et commémorés, en particulier en termes de construction de « la vérité » dans le contexte de projets dits de « justice transitionnelle », ou en relation avec le legs à plus long terme de cette violence, qui peut toucher plusieurs générations. Ce type d’études se centre généralement sur l’expérience des victimes. Quelques travaux, néanmoins, étudient les origines des génocides, et portent alors leur regard sur leurs auteurs –comme ceux de Taylor (1999) sur le Rwanda, ou de Schirmer (1998) sur le Guatemala– et se penchent sur la question du passage à l’acte et de la responsabilité individuelle (Terestchenko 2005 ; Kilani 2014). Ce type d’études prend ce faisant très au sérieux le problème éthique de la représentation du génocide, tel que le décria Adorno, quand il qualifia de barbare l’écriture de poésie après Auschwitz. Si représenter le génocide se présente comme une injonction morale, demeure le danger de le mystifier ou de le normaliser. C’est pourquoi la plupart des anthropologues qui analysent ce phénomène essaient d’être fidèles à l’appel de Taussig (1984) d’« écrire contre le terrorisme ». Ils reconnaissent toutefois les limites de toute approche compréhensive de ce phénomène, le témoin idéal du génocide, comme l’ont souligné Levi (1989) et Agamben (1999), étant celui qui ne peut plus parler. La définition du génocide continue de faire l’objet de débats importants parmi ses spécialistes, dont les anthropologues. Si les cibles d’un génocide sont généralement perçues comme constituant un groupe ethnique ou religieux aux yeux de ses protagonistes, Lemkin avait initialement prévu d'y inclure les groupes politiques. Or ces derniers furent exclus de la définition de la Convention en raison d'objections soulevées notamment par l'Union soviétique, à l'époque engagée dans l’élimination des présumés opposants politiques au régime stalinien. De nombreux chercheurs continuent de plaider pour que la définition du génocide ne fasse référence qu’à la seule intention d'éliminer des personnes sur la base de leur présumée différence raciale. D'autres, cependant, s’opposent à cette restriction de la définition, suggérant au contraire de l’élargir afin d'y inclure les catastrophes écologiques, par exemple, ou la destruction systématique d'identités culturelles, telle que le projetât le système des pensionnats indiens au Canada (Woolford 2009). Si élargir le sens du génocide risque de diluer sa spécificité au point de le banaliser, reste qu’une définition trop stricte du phénomène peut faciliter la contestation d’allégations de génocide pour quantité de meurtres de masse –et dès lors entraver sa prévention ou punition. C’est pourquoi Scheper-Hughes (2002), par exemple, plaide plutôt pour la reconnaissance de « continuums génocidaires ». Selon elle, démontrer le potentiel génocidaire des formes de violence quotidienne et symbolique par le biais desquelles les vies de certains groupes en viennent à être dévaluées, peut contribuer à la prévention de ce type de violence de masse. Un autre sujet de controverse concerne le particularisme de l'Holocauste, tantôt conçu comme un événement historique singulier qui défie toute comparaison, ou comme un phénomène d’extermination de masse parmi d’autres ayant eu pour précurseurs des génocides antérieurs, comme le génocide arménien. Une autre question est de savoir si un génocide ne peut se produire que dans un contexte où ses victimes sont sans défense, ce qui rendrait dès lors l’utilisation de ce concept inadmissible dans des situations où les victimes ont eu recours à la violence pour se défendre. De nombreux travaux anthropologiques ont d’ailleurs remis en cause la nature exclusive des catégories de victime, d’auteur ou de spectateur dans des situations de violence extrême, et ce étant donnée la « zone grise » identifiée par Levi (1989) et discutée par Agamben (1999) –soit ce matériau réfractaire, dans des situations de violence de masse, à tout établissement d'une responsabilité morale ou légale, l’opprimé pouvant devenir l’oppresseur, et le bourreau, une victime. Ce faisant, la plupart rejettent une conceptualisation purement relativiste du génocide, et dénoncent la mobilisation de ce concept pour justifier des programmes politiques racistes ou anti-immigration – comme c’est aujourd’hui le cas en Amérique du Nord et en Europe, où certains groupes fascistes d’extrême droite revendiquent être les victimes d’un « génocide blanc » pour légitimer des politiques xénophobes. La question de qui a l’autorité de qualifier des actes de violence comme constituant un génocide, et au nom de qui, demeure –tel que le démontre Mamdani (2009) dans sa critique du mouvement « Sauver le Darfour ». Qualifier tout phénomène de violence de masse de « génocide » n'est pas qu’un acte de description. Il constitue d’abord et avant tout une action politique qui implique un jugement éthique.
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Edwards, Barry. "A Bibliography of Algonquian Syllabic Texts in Canadian Repositories, by John Murdoch; Books in Native Languages in the Rare Book Collections of the National Library of Canada / Livres en langues autochtones dans les collections de livres rares de la Bibliotheque nationale du Canada, comp. by Joyce M. Banks; Masinahikan: Native Language Imprints in the Archives and Libraries of the Anglican Church of Canada, comp. by Karen Evans; Resources for Native Peoples Studies, by Nora T. Corley." Papers of The Bibliographical Society of Canada 24, no. 1 (1985). http://dx.doi.org/10.33137/pbsc.v24i1.17583.

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Childhood Studies, Journal of. "Appel de soumissions - L’apprentissage professionnel innovant en éducation à la petite enfance : inspirer l’espoir et l’action." Journal of Childhood Studies 41, no. 3 (2016). http://dx.doi.org/10.18357/jcs.v41i3.16400.

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Abstract:
<p><strong>Rédacteurs invités: Joanne Lehrer (Université du Québec en Outaouais), Christine Massing (Université de Regina), Scott Hughes (Université Mount Royal), Alaina Roach O’Keefe (Université de l’Île-du-Prince-Édouard)</strong></p><p><strong></strong>Non seulement l’apprentissage professionnel est-il considéré comme essentiel à l’amélioration de la qualité éducative et comme soutien à l’apprentissage et au développement des enfants (par exemple, Lazarri <em>et al.</em>, 2013, Vandenbroeck <em>et al</em>., 2016), mais certains éléments de la formation initiale et continue ont été identifiés comme critiques pour transformer les identités professionnelles et la pratique des éducatrices (en SGÉ) et des enseignantes (au préscolaire). Par exemple, la réflexion critique et soutenue (Thomas et Packer, 2013), les expériences d’apprentissage ciblant des équipes entières (Vangrieken <em>et al</em>, 2016), les pratiques collaboratives qui visent le pouvoir d’agir des praticiennes (Helterbran et Fennimore, 2004) et la direction (Dolmer <em>et al., </em>2008) sont toutes considérées comme des moyens efficaces afin de soutenir l’apprentissage professionnel.</p><p>Bien qu’il semble y avoir consensus dans les écrits sur <em>ce qui doit être fait</em>, et même sur <em>la façon dont cela devrait être fait</em>, de nombreuses contraintes empêchent la mise en œuvre et le maintien d’un système d’apprentissage professionnel durable et transformationnel en éducation à la petite enfance. Vandenbroeck et ses collaborateurs (2016) vont au-delà de l’accent mis sur les individus et les équipes en identifiant deux autres niveaux nécessaires pour des systèmes compétents d’apprentissage professionnel : des partenariats entre les programmes locaux de l’éducation à la petite enfance et les institutions sociales, culturelles et éducatives (collèges et universités); et la gouvernance en matière de vision, de finances et de suivi. Dans le contexte canadien, la <em>Fédération canadienne des services de garde à l’enfance</em> a également souligné l’importance d’une stratégie cohérente visant à renforcer la main-d’œuvre en services de garde éducatifs (CCCF, 2016). Toutefois, l’éducation à la petite enfance au Canada relève des gouvernements provinciaux et territoriaux. Par conséquent, les conditions, les règlements, les exigences de certification, les programmes et les systèmes d’éducation varient considérablement d’une province ou d’un territoire à l’autre. Les exigences en matière d’éducation pour la qualification, par exemple, peuvent comprendre une formation non formelle (dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut), une formation de courte durée, un certificat d’un an ou un diplôme de deux ans. Cela complique les efforts pour définir qui est le professionnel de la petite enfance et quelles sont les possibilités constitutives de l’apprentissage professionnel (Prochner <em>et al</em>., 2016). Bien que ces disparités puissent entraver l’élaboration d’une stratégie cohérente, Campbell et ses collaborateurs (2016) ont récemment affirmé que l’on pourrait approfondir les apprentissages, en partageant et en appréciant la riche diversité des approches en matière d’apprentissage professionnel, à la fois au sein des provinces et des territoires et intra provinces et territoires. De plus, des exemples provenant d’autres pays permettraient d’élargir la discussion et d’élargir notre compréhension des possibilités (Vandenboreock <em>et al</em>., 2016).</p><p>Ce numéro spécial est donc consacré aux partages d’histoires d’espoir et d’actions concertées, reliant la théorie à la pratique. Nous attendons des propositions canadiennes et internationales liées aux pratiques d’apprentissage professionnel qui s’étendent au-delà des programmes individuels, mettant en vedette des partenariats et des efforts de mobilisation communautaire à l’intérieur et à travers différents contextes éducatifs liés à la petite enfance (Centres de la Petite Enfance, maternelle, halte-garderie, etc.) et en lien avec diverses thématiques : philosophiques, pratiques, critiques, transformatrices, personnelles et d’espoir. Chaque soumission répondra à une ou à plusieurs des questions clés, y compris, mais sans s’y limiter à :</p><ul><li>Comment conceptualiser l’apprentissage professionnel en éducation à la petite enfance?</li><li>Comment établir et maintenir des partenariats efficaces pour favoriser l’apprentissage professionnel?</li><li>Quelles stratégies de mobilisation communautaire transformatrice pourraient être partagées?</li><li>Comment les stratégies novatrices peuvent-elles être appliquées à une plus grande échelle?</li><li>Comment les pratiques d’évaluation et d’apprentissage professionnelles peuvent-elles être perturbées?</li><li>Quelle histoire de l’apprentissage professionnel avez-vous besoin de (ou voulez-vous) raconter?</li><li>Comment votre communauté a-t-elle été transformée par une activité, une pratique ou un évènement ou particuliers?</li><li>Comment la vie et l’avenir des enfants peuvent-ils être façonnés positivement par l’engagement dans les partenariats et la mobilisation?</li><li>Où pourrions-nous être dans 5, 10 ou 15 ans?</li></ul><p>Nous accepterons des soumissions dans des formats multiples, y compris des articles de recherche, des articles théoriques, des pièces multimédias, des œuvres d’art, des recensions de livres, etc. Ils peuvent être présentés en anglais, en français ou dans toute langue autochtone canadienne reconnue.</p><p>La date limite pour les soumissions est fixée au 1<sup>er</sup> aout 2017.</p><p> </p><p>References</p><p>Campbell, C., Osmond-Johnson, P., Faubert, B., Zeichner, K., Hobbs-Johnson, A. with S. Brown, P. DaCosta, A. Hales, L. Kuehn, J. Sohn, & K. Steffensen (2016). <em>The state of educators’ professional learning in Canada</em>. Oxford, OH: Learning Forward.</p><p>Canadian Child Care Foundation [CCCF], (2016). <em>An Early Learning and Child Care Framework for Canada’s Children</em>. Retrieved from: http://www.cccf-fcsge.ca/wp-content/uploads/CCCF_Framework-ENG.pdf</p><p>Colmer, K., Waniganayake, M. & Field, L. (2014). Leading professional learning in early childhood centres: who are the educational leaders<em>?, Australasian Journal of Early Childhood</em>, 39(4), 103-113.</p><p>Helterbran, V.R. & Fennimore, B.S. (2004). Early childhood professional development: Building from a base of teacher investigation. <em>Early Childhood Education Journal, 31</em>(4), 267-271.</p><p>Lazarri, A., Picchio, M., & Musatti, T. (2013). Sustaining ECEC quality through continuing professional development: systemic approaches to practitioners’ professionalization in the Italian context. <em>Early Years: An International Research Journal, 33</em>(2), 133-145.</p><p>Munton, T., Mooney, A., Moss, P., Petrie, P., Calrk, A., Woolner, J. et al., (2002). <em>Research on ratios, group size, and staff qualifications and training in early years and childcare settings</em>. London: University of London.</p><p>Penn, H. (2009). <em>Early childhood education and care: Key lessons from research for policy makers</em>. Brussels: Nesse.</p><p>Prochner, L., Cleghorn, A., Kirova, A., & Massing, C. (2016). <em>Teacher education in diverse settings: Making space for intersecting worldviews</em>. Rotterdam, The Netherlands: Sense Publishers.</p><p>Thomas, S., & Packer, D. S. (2013). A Reflective Teaching Road Map for Pre-service and Novice Early Childhood Educators. <em>International Journal of Early Childhood Special Education</em>, <em>5</em>(1), 1-14.</p><p>Vandenbroeck, M., Peeters, J., Urban, M. & Lazzari, A. (2016). Introduction. In M. Vandenbroeck, M. Urban & J. Peeters (Eds.) <em>Pathways to Professionalism in Early Childhood Education and Care</em>, (pp. 1-14). London: Routledge.</p><p>Vangrieken, K., Dochy, F., & Raes, E. (2016). Team learning in teacher teams: team entitativity as a bridge between teams-in-theory and teams-in-practice. <em>European Journal Of Psychology Of Education - EJPE (Springer Science & Business Media B.V.)</em>, <em>31</em>(3), 275-298. doi:10.1007/s10212-015-0279-0</p>
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Boudreault-fournier, Alexandrine. "Film ethnographique." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.097.

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Abstract:
Certains ont déjà déclaré que le genre du film ethnographique n’existe pas (MacDougall, 1978), alors que d’autres soulignent la nature obsolète de sa définition (Friedman, 2017). Enfin, certains définissent le film ethnographique d’une manière si restreinte qu’ils mettent de côté tout un pan de son histoire. Par exemple, l’anthropologue américain et critique de films Jay Ruby (2000) définit le film ethnographique comme un film produit par un anthropologue pour des fins anthropologiques. Robert J. Flaherty, qui a réalisé le film Nanook of the North(1922), lui-même considéré comme le père du documentaire au cinéma et du film ethnographique, n’a jamais reçu une formation en anthropologie; sa première carrière était celle d’un prospecteur pour une compagnie ferroviaire dans la région de la Baie d’Hudson. Aussi, peut-on se demander : Est-il possible de réaliser un film ethnographique en adoptant une sensibilité anthropologique, sans toutefois être un.e anthropologue de formation? Nous sommes d’avis que oui. Une question demeure : Comment peut-on définir la sensibilité ethnographique du point de vue cinématographique? Le film ethnographique doit être caractérisé tout d’abord par une responsabilité éthique de la part de l’anthropologue-réalisateur. Cela signifie que celui-ci doit adopter une approche consciencieuse et respectueuse face à la manière dont il inclut « l’autre » soit dans le film soit dans le processus de réalisation. C’est ce qui peut différencier le film ethnographique d’un style cinématographique défini selon ses caractéristiques commerciales ou journalistiques. De plus, le film ethnographique est généralement basé sur de longues périodes d’études de terrain ou de recherche. L’anthropologue-réalisateur peut ainsi avoir entretenu des relations avec les protagonistes du film depuis une longue période de temps. Enfin, l’anthropologue-réalisateur doit démontrer un sincère intérêt à « parler près de » au lieu de « parler de » l’autre, comme le suggère la réalisatrice Trinh T. Minh-ha dans son film Reassamblage (1982) tourné au Sénégal, pour signifier l’intention de l’anthropologue de s’approcher de la réalité de « l’autre » plutôt que d’en parler d’une manière distante. L’histoire du film ethnographique est tissée serrée avec celle de la discipline de l’anthropologie d’une part, et des développements technologiques d’autre part. Les thèmes abordés, mais aussi la manière dont le visuel et le sonore sont traités, analysés et édités, sont en lien direct avec les enjeux et les questions soulevés par les anthropologues à différentes époques de l’histoire de la discipline. Par exemple, Margaret Mead (1975) définit l’anthropologie comme une discipline basée sur l’écrit. De plus, elle critique le fait que les anthropologues s’approprient très peu la caméra. Elle défend l’idée selon laquelle il faudrait favoriser l’utilisation du visuel comme outil de recherche objectif de collecte de données tout en adoptant un discours positiviste et scientifique. Cette approche, que certains qualifieront plus tard de « naïve » (Worth 1980), exclut la présence du réalisateur comme transposant sa subjectivité dans le film. Mead prenait pour acquis que la personne derrière la caméra n’influençait pas la nature des images captées, que sa présence ne changeait en rien les événements en cours, et que ceux et celles devant la caméra vaquaient à leurs occupations comme si la caméra n’y était pas. Cette croyance d’invisibilité de l’anthropologue, pouvant être qualifiée de « mouche sur le mur », suggère l’ignorance du fait que la présence du chercheur influence toujours le contexte dans lequel il se trouve, et ce d’autant plus s’il pointe sa caméra sur les gens. On devrait alors plutôt parler de « mouche dans la soupe » (Crawford 1992 : 67). La crise de la représentation qui a secoué l’anthropologie dans les années 1980 (Clifford & Marcus, 1986) a eu un impact majeur sur la manière dont les anthropologues commencèrent à s’interroger sur leurs pratiques de représentation à l’écrit. Cependant, cette révolution ne s’est pas fait sentir de manière aussi prononcée dans le domaine de l’anthropologie visuelle. Pourtant, les questions de représentations vont demeurer au centre des conversations en anthropologie visuelle jusque que dans les années 2000. Un mouvement progressif vers des approches non-représentationnelles (Vannini, 2015) encourage une exploration cinématographique qui arpente les sens, le mouvement et la relation entre l’anthropologie et l’art. Le film Leviathan (2013), des réalisateurs Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel du Sensory Ethnography Lab à l’Université d’Harvard, porte sur une sortie en mer d’un bateau de pêche. Une vision presque kaléidoscopique des relations entre les poissons, la mer, les pêcheurs et les machines émerge de ce portrait cosmique du travail de la pêche. L’approche du visuel dans la production de films ethnographiques se développe donc de pair avec les enjeux contemporains de la discipline. La technologie influence également la manière avec laquelle les anthropologues-réalisateurs peuvent utiliser les appareils à leur disposition. Par exemple, l’invention de la caméra à l’épaule et du son synchronisé dans les années 1960 – où le son s’enregistre simultanément avec l'image –permet une plus grande flexibilité de mouvements et de possibilités filmiques. Il devient plus courant de voir des participants à un film avoir des échanges ou répondre à la caméra (par exemple Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin (1961)) plutôt que d’avoir des commentaires en voix off par un narrateur dieu (par exemple The Hunters de John Marshall et Robert Gardner (1957)). Ces technologies ont donné naissance à de nouveaux genres filmiques tels que le cinéma-vérité associé à l’anthropologue-cinématographe français Jean Rouch et à une lignée de réalisateurs qui ont été influencés par son travail. Ses films Moi, un noir (1958), et Jaguar (1968) relancent les débats sur les frontières entre la fiction et le documentaire. Ils forcent les anthropologues à penser à une approche plus collaborative et partagée du film ethnographique. Les Australiens David et Judith MacDougall ont également contribué à ouvrir la voie à une approche qui encourage la collaboration entre les anthropologues-réalisateurs et les participants-protagonistes des films (Grimshaw 2008). Du point de vue de la forme du film, ils ont aussi été des pionniers dans l’introduction des sous-titres plutôt que l’utilisation de voix off, pour ainsi entendre l’intonation des voix. Il existe plusieurs genres et sous-genres de films ethnographiques, tels que les films observationnels, participatifs, d’auteur, sensoriels, expérimentaux, etc. Comme tout genre cinématographique, le film ethnographique s’identifie à une histoire, à une approche visuelle, à des influences et à des réalisateurs qui ont laissé leurs marques. En Amérique du Nord, dans les années 1950 et 1960, le cinéma direct, inspiré par le travail du cinéaste russe Dziga Vertoz, le Kino-Pravda (traduit comme « cinéma vérité », qui a aussi influencé Jean Rouch), avait pour objectif de capter la réalité telle qu’elle se déroule devant la caméra. Ce désir de refléter le commun et la vie de tous les jours a contribué à créer une esthétique cinématographique particulière. Optant pour un style observationnel, le cinéma direct est caractérisé par un rythme lent et de longues prises, peu de musique ou effets spéciaux, mettant souvent l’emphase sur l’observation minutieuse de processus (comme par exemple, le sacrifice d’un animal ou la construction d’un bateau) plutôt que sur une trame narrative forte. Au Québec, le film Les Raquetteurs (1958) coréalisé par Michel Brault et Gilles Groulx et produit par l’Office National du Film du Canada en est un bon exemple. Certains films, que l’on associe souvent au « quatrième » cinéma et qui sont caractérisés par une équipe autochtone, ont aussi contribué au décloisonnement du film ethnographique comme étant essentiellement une forme de représentation de l’autre. Fondée en 1999, Isuma Igloolik Production est la première compagnie de production inuite au Canada. Elle a produit et réalisé des films, dont Atanarjuat : The Fast Runner (2001) qui a gagné la Caméra d’Or à Cannes ainsi que six prix gémeaux. Grâce à la technologie numérique, qui a démocratisé la production du film ethnographique, on observe une éclosion des genres et des thèmes explorés par la vidéo ainsi qu’une prolifération des productions. Tout porte à croire que le film ethnographique et ses dérivés (vidéos, installations, compositions sonores avec images) sont en pleine expansion.
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