Academic literature on the topic 'Automobiles – Conception et construction – Malaisie'

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Journal articles on the topic "Automobiles – Conception et construction – Malaisie"

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Couture, Jean-Simon. "Multiculturalisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Abstract:
Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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Dissertations / Theses on the topic "Automobiles – Conception et construction – Malaisie"

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Bon, Abdul Talib. "Process quality improvement on beltline moulding manufacturing." La Rochelle, 2008. http://www.theses.fr/2008LAROS239.

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Abstract:
Le monde industriel de fabrication d'aujourd'hui doit satisfaire la demande des utilisateurs finaux et l'un des facteurs déterminants est la demande des produits de haute précision. Plusieurs stratégies ont été employées par les fabricants pour réduire le nombre des défauts et prédire la précision des processus de fabrication. L'approche de l'amélioration de contrôle de qualité, implémentée dans cette étude, comprend la mise en place des paramètres et l'optimisation pour le processus de la moulure des ceintures de caisse afin de réduire la durée de la prise et le nombre des défauts. Nous avons développé de nouvelles techniques dans la sélection des paramètres et l'optimisation, dans lesquelles nous utilisons deux techniques statistiques qui sont notamment l'optimisation d'essaim de particules et l'algorithme génétique. Les techniques de prévisions ARIMA développées au cours de cette étude pourraient devenir un outil d'interprétation des données plus supérieur que la méthodologie traditionnelle existante. Les résultats de cette étude serviront d'évidences utiles dans l'applicabilité de l'implémentation de la méthodologie de la moulure des ceintures de caisses proposée aux fabricants
The world of manufacturing industries is forced to meet the demand of the end users and one of the factors is highly quality demand from customer and highly precise products have determined by manufacturing systems. Many strategues from manufacturer already did how to reduce the number of defected and forecast the manufacturing process to more accurate. Process Quality Improvement approach was introduced and implemented in this study. Which is a parameter setting and optimization for beltline moulding process have developed and optimized to both shorten setting time and reduce number of detect procedures. We developed new techniques in parameter selection and optimization which is we apply a statistical techniques, Particle Swarm Optimization (PSO) and Genetic Algorithm (GA) approach in this study. The ARIMA forecasting techniques developed for this study can forecast, and can become superior to traditional methodology where interpretation is needed. The findings from the study will serve as a useful evidence and applicability of the proposed methodology to beltline moulding manufacturer for implementation
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Weil, Benoît. "Conception collective, coordination et savoirs : les rationalisations de la conception automobile." Paris, ENMP, 1999. http://www.theses.fr/1999ENMP0965.

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Abstract:
L'industrie automobile a joué un rôle de pionnier dans la révolution de la conception. Cette thèse fait la synthèse de plus de dix années de recherche-intervention chez Renault pendant lesquelles trois vagues de rationalisation successives du processus de conception sont étudiées : 1) transversalité et gestion de projet : une organisation spontanée du processus de conception, favorise la coordination mais fait peser certains risques. La gestion de projet vise à y remédier, mais les lacunes des savoirs des concepteurs limitent l'efficacité des coordinations. 2) gestion des savoirs et organisation des métiers : confrontes a des savoirs menaces d'obsolescence, les métiers n'arrivent plus a reconstruire l'espace des connaissances utiles. Ces savoirs doivent être crées collectivement en intégrant toutes les dimensions du compromis. Ces compromis créatifs s'incarnent dans des demi-produits. 3) innovation intensive et organisation des phases amont : l'introduction d'innovations plus radicales ou plus nombreuses impose de revoir l'organisation des phases amont selon des principes d'organisation différents de ceux du développement de produit. Plus généralement la conception est toujours une activité collective. Les concepteurs en interaction doivent générer simultanément l'espace des choix et des contraintes pour aboutir a un compromis <> en mobilisant les savoirs dont ils disposent ou qu'ils inventent. Une théorie plus riche de la coordination est nécessaire pour organiser l'interaction d'apprentissages hétérogènes. La gestion des connaissances passe d'une vision patrimoniale a la celle de la régénération des connaissances utiles dans l'action. Enfin la conception, nouveau paradigme de l'action collective, permet de revisiter les concepts fondamentaux de la gestion.
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Alizon, Fabrice. "Conception d'un atelier de montage automobile en avant-projet véhicule." Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris, 2003. http://www.theses.fr/2003ECAP0911.

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Abstract:
L'étude s'intéresse au dimensionnement d'un atelier d'assemblage final en avant-projet véhicule. Les questions posées abordent le dimensionnement au plus juste des différentes entités (tronçon, atelier) ainsi que la prise en compte des différents degrés de liberté de la conception du process. Trois problématiques sont traitées :Définition du tronçon d'assemblage en utilisant des solutions déjà existantes en usine. Une proposition intégrant l'aspect produit / process est présentée. Conception d'un atelier de montage déjà existant. L'objectif est de placer les pièces à stocker dans les magasins afin d'en minimiser le coût d'approvisionnement. L'approche intègre la congestion liée aux opérations de chargement/déchargement d'un emballage. Conception d'un atelier d'assemblage en partant d'une feuille blanche. La modélisation adoptée permet d'intégrer le flux de production (particulier à l'assemblage) et indirectement le flux d'approvisionnement.
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Mechin, Olivier. "Conception des systèmes de la liaison au sol : contribution à la définition du cahier des charges." Lyon, INSA, 2003. http://www.theses.fr/2003ISAL0005.

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Abstract:
L’électronique est apparue il y a une vingtaine d’année dans l’industrie automobile et depuis, son utilisation n’a cessé de s’accroître pour devenir omniprésente aujourd’hui. Dans le domaine de la Liaison Au Sol, on peut prendre l’exemple de la suspension autrefois formée d’un ressort et d’un amortisseur, donc passive, qui est devenue active avec l’ajout d’une partie électronique. On parle à présent de systèmes mécatroniques. Les enjeux économiques sont considérables tant dans le domaine de la recherche et l’innovation que dans celui de la conception et de la mise au point. Le contexte de cette thèse vise une contribution à la mise en place d’outils d’aide à la conception basés sur une approche inverse, partir des objectifs pour spécifier et dimensionner le système, en prenant en compte les exigences du cahier des charges sur des critères dynamiques et énergétiques. La prise compte de l’aspect pluridisciplinaire de ces systèmes est facilitée par l’utilisation du formalisme bon graph
[Electronic appears twenty years ago in automotive industry and since that day his use didn't stop to increase for being essential nowadays. In the Chassis System domain, we can consider the example of a suspension system previously made up of a spring and a damper, therefore passive, which has now become active with addition of electronic components. Those systems are called mechatronic systems. Economic issues are high, in the research and innovation domains as well as the design and trim phases. The context of this thesis is to contribute to define specific tools for the design phase. The methodology consists of an inverse approach where the objectives must be described in terms of dynamics imposed on a given load and where the system structure is defined. The sizing phase uses energetic and dynamic criteria which are more adapted to define the specifications of the system. These needs thus expressed have logically driven us to apt for the bond graph representation as modeling tool. ]
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Loyer, Bruno. "Conception fonctionnelle robuste par optimisation multicritère de systèmes de suspension automobile passifs et semi-actifs." Ecully, Ecole centrale de Lyon, 2009. http://bibli.ec-lyon.fr/exl-doc/TH_T2152_bloyer.pdf.

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Abstract:
La conception de systèmes équipant les véhicules automobiles est de plus en plus contrainte, tant pour des questions de concurrence et de réduction des coûts et délais de développement qu’en raison d’évolutions techniques et réglementaires des produits (amélioration généralisée de la qualité et de la sécurité, introduction de prestations nouvelles, etc. ). Dans un tel contexte, la satisfaction du client impose aux constructeurs de prendre en compte, très tôt dans les projets, la robustesse des véhicules qu’ils proposent, c’est-à-dire la stabilité des niveaux de performances annoncés vis-à-vis des incertitudes dues à la variabilité des conditions d’utilisation, aux dispersions de fabrication (géométrie, assemblage ou propriétés mécaniques) ou encore, au vieillissement des composants. En plus du grand nombre de paramètres, de contraintes et de prestations à considérer, cette conception robuste, qui suppose la simulation numérique de ces incertitudes, impose de recourir à une stratégie de conception « à coût faible et à coup sûr », hiérarchisée, s’intégrant parfaitement dans le contexte du cycle en V de l’Ingénierie Système. La démarche First Design, mise en oeuvre dans de précédents travaux est une stratégie possible. L’objectif de cette thèse est d’en étendre certains aspects et de l’appliquer à l’optimisation fonctionnelle robuste de niveau 5 (dans le jargon Renault) des systèmes définissant la Liaison au sol des véhicules automobiles : trains roulants et variables fondamentales des pneumatiques. Il s’agit donc de développer les modèles ainsi que les outils d’optimisation et d’aide à la décision associés qui permettront de définir une procédure globale et fiable de spécification de ces systèmes, intégrant de façon quantifiée cette notion de robustesse. L’approche utilisée, fondée notamment sur des modèles physiques simplifiés et des estimateurs de sensibilité directement intégrés aux algorithmes d’optimisation, a amélioré de façon significative la robustesse des solutions et permis de mettre en évidence les gains associés à la prise en compte en amont de la présence de systèmes pilotés
In the last few years, extreme competition between car manufacturers led to higher quality and safety standards, and reduction of costs and delays in product development. Together with technical and regulation evolutions, this caused the design of vehicle subsystems to become more and more constraint. In such a context, designers who want to meet customer requirements have to take the robustness of their products into account, even at early stages of the design process. Indeed, due to the variability of the product itself (in terms of geometrical or mechanical properties, of assembly or ageing of components), or its operating conditions, the stability of the announced performance levels has to be specified and guaranteed, in presence of uncertainty. In addition to high numbers of design variables, constraints and objectives, this ‘robust design’ requires a numerical simulation of this uncertainty. Therefore, a reliable, hierarchized and computationally efficient methodology that fully complies with the V-diagram of Systems Engineering is needed. The First Design methodology is one possible approach. It was successfully used in previous works. The aim of the present thesis is to extend some of its features, and apply it to the robust optimization of the ‘level 5’ functional architecture of automotive suspension systems: front and rear axle design parameters and primary variables of the tires. For this purpose, models and associated tools for optimization and computer-aided decision have to be developed in order to define a global and reliable procedure for the specification of these systems, with a fully integrated and quantified notion of the robustness. The proposed technique, partly relying on physical simplified models and sensitivity estimators directly integrated in the used optimization algorithms, improved the robustness of the solutions significantly, and emphasized the performance gains achieved by taking the presence of semi-active components into account, at early phases of the project
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Rakotomalala, Eva. "Spécifications robustes du système de pilotage d'une fonction électronique automobile." Nantes, 2005. http://www.theses.fr/2005NANT2099.

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Abstract:
Certains dysfonctionnements du système de pilotage des fonctions véhicule qui peuvent être observés ou qui sont redoutés actuellement peuvent avoir pour origine l'incomplétude de leurs spécifications. Par complétude de la spécification d'un système, on entend couverture de la réalisation de ce système vis-à-vis de toutes les valeurs possibles de ses entrées en tout état. Obtenir cette complétude garantit la robustesse de la solution vis-à-vis de l'occurrence d'évènements rares ou inobservés et qui résultent de combinaisons de circonstances qu'il était quasi-impossible à envisager lors de l'établissement du cahier des charges. Ces cas surviennent particulièrement lors de la réutilisation de fonctionnalités dans des versions différentes d'une gamme de véhicules, ou lors de la construction de prestations inter-systèmes émettant de nouvelles séquences de signaux aux fonctionnalités qu'elles associent. La contribution de notre thèse est de proposer une démarche et un outil qui permettent d'identifier, dès la conception d'un système, toutes les situations qui peuvent produire des dysfonctionnements ayant comme origine l'incomplétude de ses spécifications, et ce sur la base d'une modélisation à états finis du comportement de ce système et de l'abstraction booléenne de ses valeurs d'entrées et sorties. Dans le cadre de cette démarche, notre contribution porte sur le développement d'une technique d'analyse de la complétude ainsi que d'une technique de réalisation de la consistance de la spécification.
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Boutevin, Corinne. "Problèmes d'ordonnancement et d'affectation avec contraintes de ressources de type RCPSP et line balancing." Clermont-Ferrand 2, 2003. http://www.theses.fr/2003CLF21464.

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Abstract:
Dans cette thèse, nous proposons des méthodes de résolution pour des problèmes d'ordonnancement et d'affectation de type RCPSP et Line Balancing (problèmes d'ordonnancement et d'affectation avec contraintes de ressources). Deux problèmes industriels de type RCPSP sont étudiés. Ceux-ci ne pouvant pas être entièrement modélisés par le RCPSP, plusieurs extensions sont proposées. Le problème de Line Balancing étudié concerne l'assemblage de véhicules par des postes de travail. Il s'agit d'affecter les opérations aux postes afin de minimiser le nombre de postes utilisés. Nous effectuons le lien entre ce problème industriel et le modèle du bin packing et proposons plusieurs extensions afin d'adapter les méthodes du bin packing au problème d'équilibrage. Les modèles sont résolus avec des formulations mathématiques, heuristiques, métaheuristiques, couplages et chaînages de méthodes. . . Les tests et comparaisons des méthodes sont basés sur des instances de la littérature et industrielle
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Machnik, Adam. "Contribution à la simplification de modèles dans un environnement intégré pour le calcul de crash des structures mécaniques." INSA de Rouen, 2005. http://www.theses.fr/2005ISAM0018.

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Zhu, Ye. "Modélisation simplifiée et méthodologie d'intégration des faisceaux électriques dans les simulations numériques pour des applications de pré-dimensionnement CEM en avance de phase." Clermont-Ferrand 2, 2007. http://www.theses.fr/2007CLF21789.

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Abstract:
La généralisation de l'électronique dans le monde automobile nécessite la prise en compte des aspects CEM dans le développement des projets véhicules. Afin d'écarter les risques de non respect des exigences CEM au cours de la phase de validation du véhicule, une meilleure implémentation de l'architecture électrique et électronique doit donc être envisagée dès les premières phases de conception du projet. Cette thèse s'inscrit dans ce contexte, et concerne plus particulièrement pré-dimensionnement des faisceaux électriques dans un véhicule, les caractéristiques des équipements d'extrémités étant a priori inconnues. Cette étude consiste dans un premir temps en une analyse des paramètres caractérisant l'architecture des faisceaux de manière intrinsèque, soit indépendamment des circuits de charge. Cette étude a abouti à la définition et à la validation d'une procédure fondée sur des paramètres S généralisés de mode commun. Cette méthodologie innovante a conduit au développement d'un outil informatique adapté au traitement des faisceaux électriques réels. Enfin, une méthode de conversion des paramètres S généralisés de mode commun en paramètres de mode différentiel a été proposée. L'interêt de l'approche développée a notamment été mis en évidence pour des configuration illustrant l'architecture des faisceaux automobiles
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Wilk, Olivier. "Simulation du comportement dynamique d'une automobile avec couplage aérodynamique." Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris, 1993. http://www.theses.fr/1993ECAP0279.

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Abstract:
La recherche de la connaissance et de la compréhension du comportement dynamique d'une automobile n'est sans doute pas à ces débuts. Depuis que le véhicule automobile existe, l'amélioration de ces capacités, de la sécurité de ces passagers, et de son confort a permis à celui-ci une évolution ininterrompue. Auparavant, il n'était pas simple de gérer globalement toute cette connaissance. Les améliorations récentes du secteur informatique permettent actuellement de le faire en développant, entre autres, des logiciels de simulation du comportement dynamique d'une automobile. L'évolution des ordinateurs étant tellement importante, il devient maintenant possible de développer ces logiciels pour les utiliser en temps réel de manière interactive. Cette étude a consisté à tenir compte de cette nouvelle possibilité pour développer un programme permettant de simuler le comportement dynamique d'un véhicule avec couplage aérodynamique à l'aide d'un modèle mécanique relativement complet. Pour simuler correctement l'évolution d'un véhicule automobile tout au long de sa trajectoire, il était important de mieux cibler l'étude. Nous avons choisi d'étudier le comportement dynamique d'un véhicule de course. Nous devons donc déterminer ses meilleures performances possibles sur une trajectoire connue. L'utilisation du contrôle optimal sur un modèle simplifié nous a permis de le faire.
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More sources

Books on the topic "Automobiles – Conception et construction – Malaisie"

1

Advanced vehicle technology. 2nd ed. Oxford: Butterworth-Heinemann, 2002.

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2

La construction automobile. Paris: L'Élan vert, 1998.

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3

American car design now: Inside the studios of today's top car designers. New York: Rizzoli, 2003.

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4

Mende, Ulrich von. The VW Golf. Frankfurt am Main: Verlag Form, 1999.

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5

Alternative cars in the 21st century: A new personal transportation paradigm. Warrendale, PA: Society of Automotive Engineers, 1994.

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6

Riley, Robert Q. Alternative cars in the 21st century: A new personal transportation paradigm. 2nd ed. Warrendale, Pa: SAE International, 2004.

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7

Automotive handbook. 2nd ed. [New York, N.Y.]: SAE, 1986.

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8

Heisler, Heinz. Advanced Vehicle Technology. Edward Arnold, 1989.

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9

Heisler, Heinz. Advanced Vehicle Technology. 2nd ed. Society of Automotive Engineers Inc, 2002.

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10

Armi, C. Edson. American Car Design Now: Inside the Studios of America's Top 15 Car Designers. Rizzoli International Publications, 2004.

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