Academic literature on the topic 'Aveugles – Orientation et mobilité'

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Journal articles on the topic "Aveugles – Orientation et mobilité"

1

BERTAUX, Daniel. "Mobilité sociale : l’alternative." Sociologie et sociétés 25, no. 2 (2002): 211–22. http://dx.doi.org/10.7202/001057ar.

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Abstract:
Résumé Le champ des études empiriques de mobilité sociale est longtemps demeuré sous l'emprise exclusive d'une seule technique d'observation, celle du survey research. Celle-ci ayant, comme toute technique, ses points aveugles, sa domination totale a rejeté hors de l'observation, puis bientôt de la réflexion sociologique elle-même, une énorme quantité de phénomènes sociaux pertinents. Il était donc nécessaire de développer d'autres techniques d'observation qui donnent accès à ces phénomènes. L'une d'elles est proposée ici, soit la méthode des Généalogies sociales commentées et comparées. Elle cherche à combiner la flexibilité de l'instrument d'observation, qui s'adapte aux particularités des phénomènes observés (processus de formation des trajectoires de vie, modalités de transmission d'éléments de statut social, règles des jeux locaux de concurrence sociale), et le recueil de données factuelles pouvant être traitées par le calcul. Revenant sur la question de la représentativité statistique, on montre alors qu'elle repose sur le présupposé d'homogénéité, ou plutôt d'homogénéisation par la modernisation, des sociétés nationales étudiées. Tenu pour allant de soi pendant la période de la guerre froide, ce présupposé est aujourd'hui battu en brèche par la crise de la forme État-nation. Ce n'est donc pas seulement pour des raisons internes à la sociologie, mais aussi à cause de la crise du présupposé de société" nationales homogènes, que s'impose la nécessité d'ouvrir une alternative à la construction de l'objet " mobilité sociale ".
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2

Mutel, Jacques. "La modernisation du Japon." European Journal of Sociology 27, no. 1 (1986): 58–81. http://dx.doi.org/10.1017/s0003975600004525.

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Abstract:
Répondre à cette question suppose qu'on puisse définir avec précision ce qu'on entend par « réussite d'une modernisation », et par le mot « pourquoi ». Or, la modernisation est un concept vague. On pourra remarquer que, s'il n'y avait pas, à l'heure actuelle, un succès économique du Japon qui frappe même les plus aveugles des Européens, on ne discuterait guère de la modernité japonaise. Cela implique d'abord que l'élément économique, en particulier industriel, est fondamental dans notre perception de la modernité. Mais comme la notion de modernité a été definie à partir exclusivement de l'expérience européenne ou américaine, on éprouve la tentation de penser que seules les ressemblances entre le Japon et l'Europe sont significatives, et que le Japon (ou l'Europe…) ne saurait avoir sa modernisation particulière. Provisoirement, pour faire le tri dans le passé japonais, on retiendra ici des critères bien connus, déjà repérés en Europe: mobilité, individuation et laïcisation; et on admettra que la recherche de ces critères ne peut se limiter à l'ère Meiji et doit remonter d'une part au moins jusqu'au XVIIIe siècle et d'autre part, comme la modernisation est une adaptation continue à des techniques qui évoluent rapidement, aller jusqu'á nos jours.
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3

Cormier, Clément. "Commentaire." II. Perspectives écologiques 3, no. 1-2 (2005): 168–70. http://dx.doi.org/10.7202/055124ar.

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Abstract:
Le titre même de cette communication indique dès le départ deux lacunes majeures des recherches sociologiques sur le Canada français. Il est en effet bien symbolique que l'on doive traiter comme un même sujet les études sur les milieux de travail et l'analyse de la stratification sociale. Ceci indique combien nous avons encore peu développé ces deux domaines de recherche. Nous croyons pourtant qu'une connaissance plus précise de la division de notre société en classes et en strates sociales apporterait l'armature centrale à presque toutes nos recherches sociographiques. Il est frappant de constater, en parcourant notre littérature sociologique, combien nos chercheurs déplorent souvent cette lacune. L'appartenance à une strate ou à une classe sociale constitue en effet une des variables les plus communément utilisées en recherche sociologique. Le fait que l'on ne puisse s'appuyer sur un ensemble de travaux dans ce domaine impose donc toujours de sérieuses limitations à nos recherches. De même, dans une société industrielle et technologique qui vient tout juste de succéder à une société de type agricole et artisanal, les milieux de travail sont des objets d'étude privilégiés pour le sociologue. L'évolution globale des occupations, les transformations des conditions de travail dans un grand nombre d'emplois, l'adaptation à de nouveaux modes et à de nouveaux milieux de travail, la mobilité professionnelle, voilà autant de problèmes qui se présentent dans l'usine, dans l'entreprise commerciale, dans le bureau, dans l'école ou l'université, etc. C'est dans ces cadres en évolution que se façonne une partie de la culture et de la mentalité de la population. Les traditions marxistes et durkheimienne à la fois nous ont appris à ne pas minimiser — sinon à privilégier — l'impact de l'infrastructure de la division du travail sur l'ensemble socio-culturel. C'est donc sous le signe de cette double lacune que se situe le présent exposé. Ceci n'est cependant pas dit pour diminuer l'importance des travaux déjà faits. Les jalons posés prennent au contraire une plus grande valeur du fait qu'ils indiquent une première orientation pour les recherches que l'on peut espérer dans un avenir prochain. En analysant ces travaux, il m'a semblé qu'on pouvait les regrouper sous trois thèmes principaux : l'évolution historique de la structure occupationnelle, la répartition des groupes ethniques dans les différentes catégories d'emplois et les études de stratification et de mobilité sociales. Ce sont ces trois thèmes que je me propose de présenter successivement.
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4

Morin, Géraldine, Doubangolo Coulibaly, Christian Corniaux, René Poccard Chapuis, S. I. Sidibé, and Charles-Henri Moulin. "Dynamiques des unités de production laitière dans le bassin d’approvisionnement de la ville de Ségou au Mali." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 60, no. 1-4 (2007): 89. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9981.

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Abstract:
L’augmentation de la demande en lait frais, liée à la croissance urbaine, peut être une opportunité pour le développement de l’élevage bovin autour de la ville. Pour le bassin d’approvisionnement de la ville de Ségou (Mali), dominé par des circuits commerciaux informels, l’objectif de l’étude a été de comprendre les transformations des unités de production laitière. Des entretiens ont été conduits auprès de vingt chefs de famille pour retracer l’histoire de l’élevage bovin et de la gestion du lait dans leur concession, des années 1970 à 2005. Trois types d’unités laitières ont été distinguées : a) les agroéleveurs avec un faible prélèvement et une gestion du lait par les femmes, b) les agroéleveurs avec une production laitière soutenue et une gestion du lait par le chef de famille, et c) les commerçants urbains avec un troupeau bovin à orientation laitière. Le commerce du lait en ville a été un facteur de développement de la production laitière par extension du bassin d’approvisionnement (unité de type b), mais il n’a pas permis l’émergence de nouvelles techniques de production, notamment du fait du manque de crédit (types b et c) ou de la répartition des rôles entre hommes et femmes dans la gestion du lait (type a). Les éleveurs ont cependant fait évolué leurs pratiques : allotement des laitières, augmentation de la mobilité du reste du troupeau, complémentation en saison sèche, stockage des résidus de cultures, en réponse à la raréfaction des ressources à pâturer.
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5

Chandellier, L., M. Douniol, M. F. Jean-Bordes, and P. Turpin. "Naissance et premiers pas d’une équipe mobile de pédopsychiatrie destinée aux mineurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance de Paris (ASE)." European Psychiatry 28, S2 (2013): 67. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.177.

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Abstract:
Projet inaugural de partenariat entre la pédopsychiatrie et l’ASE, l’équipe mobile est un dispositif pilote du pôle Paris Centre-Est conçu pour répondre au défaut d’accès aux soins et aux besoins spécifiques des mineurs confiés à l’ASE de Paris. Cette équipe composée de pédopsychiatres, d’éducateurs, et d’infirmières a vu le jour en septembre 2012. Son objectif est de proposer à la demande de l’ASE des consultations d’évaluation pédopsychiatrique en vue d’une orientation des mineurs sur les réseaux de soins existants. Elle a aussi une mission de soutien et de guidance des référents ASE démunis. La spécificité de cette équipe réside dans sa capacité à se déplacer dans les foyers, familles d’accueil, hôtels sociaux pour aller au devant de jeunes placés et permettre une continuité des soins malgré leur propre mobilité. Le profil des patients pris en charge est majoritairement adolescent, leur tableau clinique bruyant associant des troubles du comportement à des conduites addictives et antisociales sévères, et en arrière-fond une importante dépressivité. L’expérience d’un an de pratique nous a conduit à adapter le cadre initialement fixé pour ces rencontres et faire preuve de souplesse et de créativité pour accompagner ces patients le temps nécessaire à l’élaboration commune de leurs problématiques et à la stabilisation de leur environnement, afin que se relance le processus adolescent et qu’émergent des projets d’avenir structurants. La complexité des situations rencontrées intriquant des problématiques sociales, éducatives et psychiatriques nécessite une articulation étroite entre les différents partenaires, sans cesse mise à mal par la différence de cultures institutionnelles et les problématiques des patients. Au fil des mois, ce partenariat est donc toujours en construction mais très prometteur pour répondre aux besoins d’une population aux vulnérabilités multiples, qui se vit comme délaissée et dont la prise en charge est un challenge imposant le développement de moyens croissants.
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6

Noone, Rebecca. "The Everyday Information Experience of Street-Level Wayfinding: A Critical Look." Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, November 8, 2020. http://dx.doi.org/10.29173/cais1153.

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Abstract:
In the following paper I look at the information practice of wayfinding - the means by which people orient in and navigate through spaces. In contemporary information conditions of networked mobility, wayfinding is often associated with ‘asking’ Google Maps to locate where something is and how to get there. Google Maps is the most popular application for mobile devices with over 1 billion people putting it to work every month. Despite this frequency, there is little information available on how Google Maps is used. As technology writer Andrew J. Hawkins proclaims (2017), “we just need the directions, the right subway route, or the name of that good sushi place.” What is happening in these moments when one needs directions? And more specifically, to paraphrase Sarah Sharma (2012), whose routes become reified by Google Maps? I argue that the imaginary of the Google Maps ‘user’ is more than simply an archetype but an orientation within a spatialization of information that are made evident in acts of everyday wayfinding. The paper’s focus is to reflect on the intersections and the divergences between the Google Maps rhetoric and the types of street-level observed during the research. Dans l'article suivant, j'examine la pratique informationnelle de l'orientation - les moyens par lesquels les gens s'orientent et naviguent dans les espaces. Dans le contexte informationnel contemporain caractérisé par la mobilité en réseau, l’orientation est souvent associée au fait de «demander» à Google Maps de localiser où se trouve quelque chose et comment s’y rendre. Google Maps est l'application la plus populaire pour les appareils mobiles avec plus d'un milliard de personnes qui l'utilisent chaque mois. Malgré cette fréquence, peu d'informations sont disponibles sur la manière dont Google Maps est utilisé. Comme le proclame l'écrivain technologique Andrew J. Hawkins (2017, notre trad.), « nous avons seulement besoin de directions, du bon trajet de métro, ou du nom de ce bon restaurant de sushi.» Que se passe-t-il dans ces moments où l'on a besoin de directions? Et plus précisément, pour paraphraser Sarah Sharma (2012), qui voient leurs itinéraires réifiés par Google Maps? Je soutiens que l’imaginaire de «l’utilisateur» de Google Maps est plus qu’un simple archétype, mais une orientation dans une spatialisation de l'informations qui se manifestent dans des actes quotidiens d'orientation. L’objectif de l’article est de réfléchir aux intersections et aux divergences entre la rhétorique de Google Maps et celle des passants observées au cours de la recherche.
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7

Botéa, Bianca. "Espace-frontière." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.008.

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Abstract:
L’anthropologie des espaces frontaliers et des espaces-frontières est un champ relativement récent, développé dans la littérature anglo-saxonne dans les années 1990 en lien avec la problématique de la construction des nations et des États. La visibilité de ce champ thématique dans l’anthropologie francophone est plus tardive (années 2000), restant principalement investi par les géographes. Si le travail de Fredrik Barth est pionnier sur la question des frontières (boundaries) identitaires posant les bases d’une perspective non-essentialiste des groupes (Barth 1969), une anthropologie des espaces-frontières va au-delà des frontières symboliques et culturelles afin de considérer ensemble les deux sens de la notion de frontière : d’une part, les frontières physiques (borders, frontiers), établies généralement par des pouvoirs et, d’autre part, les frontières sociales, symboliques (boundaries) traduisant un rapport à l’espace matériel. La spécificité d’une étude anthropologique des frontières repose sur une approche ethnographique des pratiques ordinaires des individus et des « communautés locales situées aux frontières étatiques », sur une attention focalisée sur les constructions culturelles, matérielles et symboliques qui donnent sens à ces frontières (Wilson et Donnan 1998), autrement dit sur les négociations et les constructions « par le bas ». Ces travaux rappellent que les entités politiques « sont faites par les individus et non seulement par les images et les imaginaires construits sur ces individus via les représentants de l’État, les médias, les scientifiques » (Wilson et Donnan 1998 : 4). L’une des implications de cette orientation dans le champ d’études sur les frontières a été l’idée, omniprésente dans les travaux ultérieurs, que les frontières sont avant tout des espaces avant d’être des lignes et, qu’au-delà des ruptures instituées par les dispositifs de marquage et de contrôle de l’espace, ces frontières sont tout autant des espaces-ressources où se déploient des solidarités, des opportunités économiques et sociales. Parmi ces travaux nous pouvons signaler les contributions réunies par Bromberger et Morel (2001), ou par les numéros thématiques sur les frontières de la revue « Cultures et conflits » (2008, 2009). Au-delà de leur fonction d’espace-ressource, les zones-frontières sont des lieux de production et de négociation des cohabitations et des voisinages, dans des situations de vie multilinguistiques, multiconfessionnels et plus largement multiculturels. (Berdhal 1999 ; Botea 2013 a). C’est notamment dans les contextes de changement (crise politique ou économique, changement de frontières étatiques, etc.) que les espaces-frontières se montrent des haut-analyseurs des transformations vécues par les sociétés. Il convient de noter une évolution à plusieurs titres du champ d’études anthropologiques sur la frontière. Tout d’abord, le champ thématique s’agrandit, de la problématique des constructions nationales et étatiques et des pratiques de mobilité à des ritualités et des politiques identitaires (confessionnelles, linguistiques, de genre, de sexualité), à des problématiques environnementales et de développement, à des questions patrimoniales et mémorielles, etc. D’autres dynamiques au sein des études sur la frontière sont également à signaler. Selon Wilson et Donnan, une certaine conception « localiste, territoriale et particulariste de la frontière », tributaire d’une approche localiste de la culture et du travail de terrain (2012 : 8), persisterait dans les travaux des années 1990. On passe ainsi d’une frontière considérée comme contexte − une frontière qui définit le cadre social et géographique de l’enquête, la recherche se focalisant sur les expériences de la « communauté » vivant à la frontière − à une frontière vue comme objet d’étude, relevant des dynamiques comparables ailleurs. On s’oriente aussi vers des approches « multisites », vers des analyses des expériences des individus des différents côtés (sites) d’une frontière. En outre, une des mutations des plus importantes est l’intérêt grandissant pour considérer la frontière comme un processus, les analyses mettant l’accent sur les pratiques de faire frontière (bordering). Situées à l’opposé d’une approche qui considère le caractère « donné » ou territorialisé de la frontière (donnée politique ou naturelle), les pratiques ethnographiques tentent d’identifier les lieux (et les sites), les pratiques sociales à travers lesquelles des frontières adviennent et sont vécues dans des multiples sens : non seulement par des limites tracées par des dispositifs de marquage et de contrôle mais aussi par des objets plus incertains, performant des frontières tout aussi vives, comme l’usage d’une langue, une pratique confessionnelle, des savoir-faire, une pratique touristique, etc. Une perspective attentive à la frontière comme processus peut s’affranchir d’une approche territorialisée de la frontière qui associe celle-ci à des lieux géographiques précis, généralement à des marges et des confins. La frontière est mobile, changeante, elle peut produire des effets qui se localisent ailleurs, voire même dans des zones de centralité géographique. Alors que des territoires qui ne se trouvent pas aux confins peuvent fonctionner comme des espaces -frontières (dans le sens d’espaces négociés ou contestés, jouant des ambivalences ouverture/fermeture), les espaces-frontaliers peuvent ne pas entrer dans cette catégorie (Kotek 2001). C’est aussi vers des questions méthodologiques et épistémologiques que ce tournant pragmatiste dans les approches de la frontière nous amène (perspective qui considère cette dernière comme un effet de pratique), avec tout d’abord l’idée qu’une ethnographie (multisite) en contexte frontalier n’est pas forcément une ethnographie menée de part et d’autre de cette frontière comme nous pourrions le penser habituellement. Cela traduirait une approche toujours localiste du terrain frontalier, déplacée cette fois-ci à l’échelle transfrontalière. Nous avons par exemple des territoires frontaliers qui ne produisent pas d’espaces sociaux de voisinage dans le transfrontalier proche, mais qui agissent comme des commutateurs importants opérant des liens avec des territoires plus lointains (Botea 2013 b). Par conséquent, ce sont les réseaux de sites constitués par les différentes pratiques de connexion entre les individus, lesquels se déploient sur des espaces-temps mobiles (par forcément situés dans le voisinage proche), qui forment les contours du « terrain ». Les crises politiques actuelles dans le monde arabe et les manifestations du problème des réfugiées et de sa gestion dans les différentes sociétés européennes montrent bien les reterritorialisations permanentes des dispositifs politiques voire civils de « faire frontière », ainsi que les espaces sociaux mobiles créés afin de les contourner. Cette double qualité de la frontière, d’une part comme frontière-mur d’autre part comme frontière traversée et poreuse, caractérise le régime sous lequel fonctionne toute frontière, aussi bien au niveau des pratiques ordinaires des individus que comme mode de gouvernance. Enfin, les études sur les frontières amènent leurs auteurs à se questionner sur les frontières des disciplines qui investissent ce champ, elles-mêmes traversées (pensons ici au seul exemple de la démarche ethnographique adoptée de plus en plus par la sociologie, la géographie, etc.). Nous assistons désormais à la constitution des travaux qui montrent une volonté de réunir et faire converger les points de vue disciplinaires (Anteby-Yemini et al. 2014 ; Chavarochette et al. 2015), certains auteurs pionniers dans cette perspective (Donnan et Wilson 2012) s’interrogeant sur la constitution d’un champ pluridisciplinaire, voire postdisciplinaire, du Border Studies.
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8

Van Parijs, Philippe. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16153.

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Abstract:
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ?
 Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover).
 Le point de vue de deux économistes
 Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions.
 Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ?
 Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances.
 Gratuité sélective et payement différé :
 Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système
 Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe.
 Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines.
 Financement sélectif et évaluation des performances :
 Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %.
 Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif.
 Le point de vue du philosophe
 Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite»
 Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections.
 Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons.
 Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire.
 Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité.
 Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation.
 Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus.
 Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre.
 Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier.
 Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Hindriks, Jean, Vincent Vandenberghe, and Philippe Van Parijs. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.09.01.

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Abstract:
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ?
 Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover).
 Le point de vue de deux économistes
 Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions.
 Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ?
 Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances.
 Gratuité sélective et payement différé :
 Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système
 Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe.
 Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines.
 Financement sélectif et évaluation des performances :
 Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %.
 Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif.
 Le point de vue du philosophe
 Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite»
 Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections.
 Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons.
 Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire.
 Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité.
 Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation.
 Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus.
 Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre.
 Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier.
 Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Martin, Brigitte. "Cosmopolitisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.120.

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Abstract:
Le cosmopolitisme est un mot dont la racine ancienne remonte à la civilisation des peuples de langue et de culture grecques durant l’Antiquité. Il a été formulé par Diogène de Sinope à partir des mots grecs que sont : cosmos, univers, politês et citoyen. Il exprime la possibilité d’être natif d’un lieu précis et de toucher à l’universalité, sans renier sa particularité (Coulmas 1995). Souvent associé à la mobilité internationale ou à l’élite globetrotteuse, dont les compétences interculturelles auraient facilité la maîtrise des sensibilités et des nuances culturelles, le cosmopolitisme n’est pourtant pas une caractéristique essentielle à la réalisation de citoyens du monde et d'universalistes (Chouliaraki 2008). Le point d’ancrage qu’est la relation qui réside dans l’utilisation du mot « local » pour désigner l’opposé du « cosmopolite », constitue l’élément déterminant au cœur de cette notion de cosmopolitisme contemporain. Hiebert (2002) ne fait pas de différence entre les locaux paroissiaux sédentaires et ceux qui sont plus mobiles à l’étranger (voyageurs, globetrotteurs, travailleurs, exilés, etc.) pour qualifier le cosmopolite, qui selon lui réside dans la connexion entre cultures et culture d’appartenance. Aujourd’hui, la notion de cosmopolitisme repose sur un vaste champ d’études et de disciplines qui constitue une tentative pour parvenir à une compréhension de phénomènes culturels plus contemporains. Cette conception émerge par l’ouverture de relations nouées et des effets qui y sont associés localement ou lors des déplacements à l’étranger (Amit 2010; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006; Noble 2009, 2013). Le XVIIIe siècle a été celui du cosmopolitisme, celui où l’on a vu se développer les notions de citoyen du monde et d’universalisme, et celui où Kant (1724-1804) y a formulé sa théorie du cosmopolitisme se fondant sur l’universalisme, la pensée rationnelle, le libéralisme et la sécularité. Les notions de citoyen du monde et d’universalisme peuvent qualifier et signifier ce que l’on entend par cosmopolitisme. En outre, la philosophie universaliste positionne chaque individu au sein d’un ensemble social allant du plus particulier – en commençant notamment par le soi, la famille, la communauté locale et les communautés d’intérêts – au plus général, c’est-à-dire à l’échelle mondiale et à l’appartenance au genre humain. En supposant que le lieu de naissance soit accidentel, les stoïciens encourageaient la valeur morale et éthique reliée à l’abandon des barrières nationales, ethniques et de classes qui créent une distance entre l’individu et ses pairs (Vertovec et Cohen 2002). Aujourd’hui, le cosmopolitisme se démarque de cette conception en étant plus relié au relativisme culturel. D’ailleurs, les auteurs contemporains (Held 2002; Vertovec et Cohen 2002), même s’ils se réfèrent aux origines grecques telle que la philosophie des stoïciens, qui percevaient le monde comme formant une série de cercles concentriques, proposent une conception nouvelle des différences comme autant de manifestations du chemin à parcourir pour atteindre l’universel. À travers l’histoire, le cosmopolite est souvent montré comme un stigmatisé, puisqu’il est soupçonné de communiquer des idées provenant d’un ailleurs hors de contrôle (Backer 1987). Une des caractéristiques propres aux cosmopolites est ce réel désir, cette motivation de vouloir s’immerger dans une culture différente de la sienne, ce qui est en fait un élément distinctif pour décrire le cosmopolite. Cette immersion doit se faire au cours de longs séjours ou d’une multitude de séjours de courte durée, offrant suffisamment de temps pour explorer une ou plusieurs cultures locales et ainsi y nouer des liens et y trouver des points d’entrée (Hannerz 1990). C’est dans cette perspective d’action et d’opposition – qui peut être perçue comme une posture d’intérêt, qui est celle d’un esprit ouvert, mais critique – qu’ils peuvent entrer dans des réseaux internationaux riches et variés. La circulation culturelle au cœur de ces réseaux, qu’elle soit locale ou internationale, s’insère plus que jamais dans les caractéristiques permettant de définir le cosmopolitisme au XXIe siècle. Ainsi, vers le début des années 1990, l’attrait pour l’étude du cosmopolitisme refait surface dans les sciences humaines et sociales, notamment avec la publication d’un article intitulé ***Cosmopolitans and Locals in World Culture (1990) par l’anthropologue suédois Ulf Hannerz. Cet auteur définit le cosmopolitisme comme une aisance à naviguer à travers différents courants de pensée, une ouverture et une volonté de reconnaissance de l’altérité. L’anthropologie apporte ainsi une contribution importante et pertinente à la compréhension de cette notion. Hannerz (1990, 1996, 2006, 2007, 2010) devient une référence clé lorsqu’on parle de la notion de cosmopolitisme contemporain en anthropologie; il a inspiré pratiquement à lui seul le renouveau de ce courant et a permis de faire naître une série de débats et de travaux dans une perspective culturelle qui mérite d’être mentionnée afin d’enrichir la portée significative et la compréhension de cette émergence d’un cosmopolitisme. Tomlinson (1999) associe le cosmopolitisme à une perspective qui permet de s’engager dans la diversité culturelle, s’ajustant ainsi à certains éléments de son univers. Dans le but d’étoffer sa portée théorique, ce positionnement doit être nuancé à la lumière de cas concrets, puis appliqué à d’autres réalités (Backer 1987; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006, Noble 2009, 2013; Tomlinson 1999; Vertovec et Cohen 2002). En conséquence, les revendications cosmopolites seraient aussi imaginées par une disposition culturelle ou esthétique qui représente la différence (Nussbaum 2002), un sens de la tolérance, de la flexibilité et de l’ouverture qui conduit à l’altérité et qui peut caractériser une éthique des relations sociales dans un monde interconnecté. Toutefois, certaines critiques affirment que cette notion de « cosmopolitisme global » représente une figure cosmopolite trop vague et même vide de sens pour pouvoir qualifier ou même donner de l’ancrage à l’action sociale. Cette notion de cosmopolitisme « flottant » serait même considérée par divers auteurs contemporains comme étant trop abstraite à la réalité sociale et retirée des contextes de la vie quotidienne d’autrui pour pouvoir en tenir compte dans l’explication des phénomènes sociaux (Erskine 2002; Skrbis et al. 2004). Aussi, contrairement aux formulations universelles et abstraites du cosmopolitisme, ces critiques en appellent à la pluralité et à la particularité de ce que Robbins (1998) appelle le « cosmopolitisme réellement existant ». Ce cosmopolitisme se vit « dans les habitudes, les pensées, les sentiments et les expériences de personnes réellement existantes et qui sont géographiquement et socialement situées » (1998 : 2). Ainsi, des travaux importants ont été consacrés à l’enrichissement de marqueurs essentiels à un « cosmopolitisme réellement existant ». Ces éléments sont entre autres : une volonté de s’engager avec d’autres personnes de culture différente (Amit 2010; Hannerz 2010), d’autres manières de penser et d’être, tel un antihéros dans sa posture intellectuelle et esthétique d’ouverture à des expériences culturelles divergentes (Gay y Blasco 2010; Molz 2006); une aptitude personnelle à trouver ses repères dans d’autres cultures (Noble 2009); des compétences spécialisées comme des aptitudes à manier de façon plus ou moins experte un système donné de significations (Cook 2012); un globetrotteur qui reste attaché à sa culture et à son territoire d’origine et qui se fabrique un chez-soi sur la base d’une des nombreuses sources de signification personnelle connues à l’étranger (Molz 2008); des aptitudes à accepter la déstabilisation, et ce, même s’il n’y est pas toujours bien préparé; des compétences variables à entrer au plus profond d’une autre structure de significations (Hannerz 1990); une attitude confiante libre de toute inquiétude face à la perte de sens (Cook 2012) des compétences pour mettre en pratique les connaissances acquises et les partager (Noble 2013); enfin des capacités à canaliser les différentes perspectives locales ou ce qui relève du local (Molz 2007). Gay y Blasco (2010) questionne cette fragilité et cette impermanence potentielle des émergences cosmopolites, à savoir si elles représentent une identité, une personnalité ou une pratique mutable. Pour Hannerz, cette compétence réside d’abord à l’intérieur de soi : c’est une question d’ancrage personnel qui fait largement place à une identité (1990 : 240). Pour Gay y Blasco, c’est une question de choix et d’engagement. En mettant en évidence les conséquences matérielles et affectives d’embrasser une perspective cosmopolite, il souligne que le cosmopolitisme serait une pratique mutable qui exige de prendre en considération les subjectivités cosmopolites qui se trouvent à la base de son orientation et qui peuvent être fortement teintées par le fait d’être une femme ou un homme, d’avoir à faire face à des contraintes du fait de sa provenance ethnique et des rapports que cela peut faire apparaître, comme celui des classes sociales, de la hiérarchie et même des inégalités (2010 : 404). Plusieurs débats anthropologiques sur ce qu’est le cosmopolitisme ont été dominés par la préoccupation des catégorisations et du dualisme entre identité et pratique. Enfin, pour quelques autres auteurs, le cosmopolite provient surtout de l’Ouest plutôt que d’ailleurs dans le monde, il appartient à l’élite plutôt qu’à la classe ouvrière, il s’observe davantage dans la pratique des voyageurs mobiles que chez les habitants sédentaires, il est métropolitain ou urbain plutôt que rural, et il appartient surtout aux consommateurs plutôt qu’aux travailleurs ou aux producteurs (Trémon 2009, Werbner 1999). À cet égard, il convient quand même de souligner que certains auteurs ont bien identifié les différents types de cosmopolitisme que sont par exemple la cosmopolitique et le cosmopolitisme culturel (Hannerz 2006), ou le cosmopolitisme d’élites plutôt que le cosmopolitisme non sélectif, plus démocratique et possible pour toutes les classes (Datta 2008). D’autres se sont aussi concentrés sur la différence entre transnationalisme et cosmopolitisme (Werbner 1999), ou cosmopolitisme et identités déterritorialisées (Trémon 2009 : 105). En dépit de cette prolifération de catégories, Hannerz reconnaît qu’il reste un flou autour de ce concept (2006 : 5). Selon lui, ce sont précisément ces différentes formes de cosmopolitisme qui en font un outil d’analyse variable, ouvert et attrayant pour les chercheurs. Malgré tout, Pollock et al. (2000 : 577) soutiennent qu’ils ne sont pas certains de ce que signifie réellement cette notion, mais ils arrivent à la conclusion qu’il s’agit bien d’un objet d’étude, d’une pratique et d’un projet.
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Dissertations / Theses on the topic "Aveugles – Orientation et mobilité"

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Choinière, Jean-Philippe. "Conception, développement et validation expérimentale d'une boussole haptique." Master's thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/27069.

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Abstract:
Ce mémoire présente la conception, le contrôle et la validation expérimentale d’une boussole haptique servant à diriger les utilisateurs aux prises avec une déficience visuelle, et ce, dans tous les environnements. La revue de littérature décrit le besoin pour un guidage haptique et permet de mettre en perspective cette technologie dans le marché actuel. La boussole proposée utilise le principe de couples asymétriques. Son design est basé sur une architecture de moteur à entraînement direct et un contrôle en boucle ouverte étalonné au préalable. Cette conception permet d’atteindre une vaste plage de fréquences pour la rétroaction haptique. Les propriétés mécaniques de l’assemblage sont évaluées. Puis, l’étalonnage des couples permet d’assurer que le contrôle en boucle ouverte produit des couples avec une précision suffisante. Un premier test avec des utilisateurs a permis d’identifier que les paramètres de fréquence entre 5 et 15 Hz combinés avec des couples au-delà de 40 mNm permettent d’atteindre une efficacité intéressante pour la tâche. L’expérience suivante démontre qu’utiliser une rétroaction haptique proportionnelle à l’erreur d’orientation améliore significativement les performances. Le concept est ensuite éprouvé avec dix-neuf sujets qui doivent se diriger sur un parcours avec l’aide seule de cette boussole haptique. Les résultats montrent que tous les sujets ont réussi à rencontrer tous les objectifs de la route, tout en maintenant des déviations latérales relativement faibles (0:39 m en moyenne). Les performances obtenues et les impressions des utilisateurs sont prometteuses et plaident en faveur de ce dispositif. Pour terminer, un modèle simplifié du comportement d’un individu pour la tâche d’orientation est développé et démontre l’importance de la personnalisation de l’appareil. Ce modèle est ensuite utilisé pour mettre en valeur la stratégie d’horizon défilant pour le placement de la cible intermédiaire actuelle dans un parcours sur une longue distance.<br>This Master’s thesis presents the design, control and experimental validation of a haptic compass, designed as a guiding device for the visually impaired in all environments. The literature review shows that there is a need for haptic guidance and how this technology differs from current haptic devices. The proposed device uses the principle of asymmetric torques. Its design is based on a direct drive motor and a pre-calibrated open-loop control, which allows the generation of stimuli in a wide range of frequencies. The device is calibrated and its mechanical properties are evaluated to ensure that the open-loop control provides sufficient precision. A first user study presents interesting effectiveness in the frequency range 5 to 15 Hz and for torques over 40 mNm. In a second experiment, the use of a haptic feedback proportional to the anglular error is shown to significantly improve the results. An experimental validation by a group of subjects walking with the aid of the portable device in an open environment is then reported. The results show that all participants met all route objectives with small lateral deviations (0:39 m on average). The performances obtained and the user’s impressions are favorable and confirm the potential of this device. Finally, a model of the human orientation task is developed and demonstrates the importance of individual customization. A receding horizon strategy for the placement of the current target on the path is thereby proposed.
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Connier, Jean. "Conception et réalisation d'un système multi-fonctionnel d'aide à la mobilité pour personnes mavoyantes et aveugles." Thesis, Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020), 2019. http://www.theses.fr/2019CLFAC097.

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Abstract:
Malvoyance et cécité sont sources d'importantes difficultés de mobilité chez les personnes qu'elles touchent. Pour tenter d'alléger la charge que font peser ces difficultés, des dispositifs d'assistance variés ont été imaginés, conçus, testés, et parfois adoptés. La conception de tels dispositifs d'assistance à la mobilité se heurte à l'ampleur de la problématique, située à l'intersection de trois domaines déjà individuellement complexes : malvoyance, mobilité, et perception. L'analyse de plusieurs types de dispositifs d'assistance – cannes classiques, électroniques, dispositifs urbains, dispositifs non directement dédiés à la mobilité – nous a aidé à faire ressortir plusieurs angles d'approche, selon les caractéristiques techniques, les fonctionnalités, la forme, et la dépendance à une infrastructure. Pris ensemble, ils ont permis de dresser un portrait général des dispositifs existants. À côté de ces approches assez classiques, nous proposons un modèle d'analyse des dispositifs selon la manière dont ils s'insèrent dans le processus perception / mobilité des personnes. Ce modèle présente l'intérêt de pouvoir s'appliquer, a priori, à l'ensemble des dispositifs et d'être à la fois pertinent dans leur évaluation et leur classification. Nous avons conçu et développé un dispositif d'assistance électronique, le système 2SEES reposant, comme son prédécesseur le SEES, sur trois plates-formes : une canne intelligente, un smartphone, et un serveur. Les problématiques d'autonomie et d'universalité, primordiales dans tout dispositif électronique mobile, sont explicitées et approfondies. Une nouveauté est la prise en compte des problématiques de robustesse : le 2SEES est donc construit autour de l'équilibre complexe entre autonomie, universalité, et robustesse, notions relativement peu visibles dans les travaux existants. Pour augmenter à la fois la robustesse et l'autonomie, nous avons intégré un nombre important de capteurs et de processeurs dans la canne, à la fois par la duplication de composants, de façon à augmenter la tolérance aux pannes, et par l'intégration de composants hétérogènes, afin d'augmenter la robustesse face à la diversité des environnements. Deux aspects de cet équilibre ont été plus spécifiquement étudiés. D'une part, la nécessité de robustesse a été mise en évidence par une analyse des affinités entre plusieurs types de capteurs d'obstacles et différents matériaux constituants potentiels d'obstacles. D'autre part, nous avons développé un prototype de fonctionnalité de localisation peu dépendante d'infrastructures, et donc déployable rapidement, ainsi qu'économe en énergie. Cette fonctionnalité repose principalement sur des capteurs embarqués (encodeur de roue, capteurs inertiels) et sur un filtre particulaire simplifié, qui estime la position de la personne en vérifiant la cohérence de trajectoires dérivées des données capteurs avec la carte du lieu. Outre la recherche de cet équilibre entre robustesse, autonomie, et universalité, nous avons développé une fonctionnalité novatrice de communication avec les objets intelligents, nommée SO2SEES. Cette fonctionnalité permet à l'utilisateur de poser des questions en langage naturel au système 2SEES, auxquelles ce dernier répond en exploitant les informations mises à disposition par les objets intelligents environnants. Afin de simplifier le système, la personne ne pose pas ses propres questions, mais les sélectionne dans un ensemble proposé en fonction du contexte formé parles objets présents et les données qu'ils mettent à disposition. Ce choix entraîne un basculement d'un système de compréhension du langage naturel, fonctionnant classiquement grâce à l'apprentissage machine, vers un système expert travaillant sur des bases de connaissances distribuées et dynamiques. (...)<br>Visual impairment and blindness are sources of mobility difficulties for the affected people. In orderto lighten the burden of these difficulties, many mobility aids have been imagined, designed, tested, and more or less adopted. Designers of such assistive systems soon run into the complexity of the issue, which stands at the intersection of three domains that are, by themselves, complex: visual impairment, mobility, and perception.Having decided to design an electronic assistive system from the beginning, we tried to step back and analyzed a wide range of blind aids: white canes, mobile electronic devices serving different mobility purposes, urban systems, and systems not primarily designed for mobility. Their diversity helped us analyze assistive systems through several prisms: according to their technical characteristics, their functions, their shape, and their dependence to an infrastructure. Taken individually, each of these approaches quickly shows its limits, but, together, they draw an interesting portrait of the existing devices. Besides these rather classical approaches, we propose a new model for analyzing assistive systems, which relies on the way these systems take place in a person's perception / mobility process. This model has the advantages of being, a priori, relevant forall assistive systems – in spite of their dissimilarity – and meaningful for both evaluation and classification.We have designed and built an electronic mobility aid, called the 2SEES system. Like its predecessor, the SEES system, the 2SEES relies on three platforms: a smart cane, a smartphone, anda cloud computing back-end. The issues of energy consumption and geographical universality, essential for any mobile device, are made explicit and studied. A novelty of the 2SEES resides in its account of reliability issues ; it is thus designed around the complex equilibrium between energy consumption, universality, and reliability. Despite their importance in a system destined to be adopted by end users, these three notions are scarcely visible in the relevant literature.To concurrently enhance robustness and autonomy, we have integrated several sensors and processors in the smart cane, both by introducing redundancy, for fault tolerance, and by integratingheterogeneous sensors, for robustness against the diversity of environments.Two aspects of this equilibrium have been further studied. First, the need for robustness has been highlighted by a study of affinities between obstacle sensors and several types of potential obstacle materials. Secondly, we have tried to develop an energy-efficient indoor localization function that islittle dependent on infrastructures, and therefore easily scalable. This function works with embedded sensors (wheel encoder, inertial measurement unit) and a simplified particle filter, which estimates the position by checking the coherence of trajectories derived from sensor data against themap of the location.In addition to this work on the balance between robustness, energy consumption, and universality, we have developed a novel function, named SO2SEES, which allows communication between usersof the 2SEES and smart objects. This function enables users to ask, in natural language, questions tothe 2SEES, which are answered using information coming from surrounding smart objects. In orderto keep the system simple, users do not formulate their own questions, but are instead invited to pick them in a set of predefined questions, which are proposed by the system according to the nearby objects and the information they offer. This mode of operation shifts the system from a natural language processing artificial intelligence to an expert system working on dynamic and distributed knowledge bases. In this latter configuration, the main issue is the interoperability between the 2SEES and the smart objects and their back-ends that take part in the functionality
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Pigeon, Caroline. "Mobilisation attentionnelle des piétons aveugles : effets de l’âge, de l’antériorité de la cécité et de l’aide à la mobilité utilisée." Thesis, Lyon, 2016. http://www.theses.fr/2016LYSE2187/document.

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Abstract:
L’objectif de ce travail de thèse était d’appréhender certains des mécanismes cognitifs peu étudiés dans la population des personnes aveugles, et leur rôle dans la réalisation sécurisée et efficiente de leurs déplacements, en prenant en compte certains facteurs individuels (dont l’âge, l’antériorité de la cécité et l’aide à la mobilité utilisée). Une première expérimentation comprenait une évaluation neuropsychologique réalisée auprès de 63 participants aveugles et 42 participants voyants. Les résultats ont montré que les participants aveugles obtenaient des performances d’attention et de mémoire de travail supérieures à celles des participants voyants. Parmi les participants aveugles, les personnes de plus de 60 ans avaient des performances inférieures à celles des participants aveugles de moins de 60 ans. Néanmoins, les performances des personnes aveugles de plus de 60 ans étaient tout de même supérieures à celles des participants voyants du même âge. Une deuxième expérimentation visait à explorer la charge cognitive induite par la marche des personnes aveugles. Dans un environnement contrôlé, 25 participants aveugles se déplaçant à l’aide d’une canne blanche ont réalisé des essais de marche en effectuant simultanément une tâche secondaire. L’observation de l’activité de la marche ainsi que l’analyse des paramètres de marche ont révélé que cette activité n’était pas modifiée par la réalisation de la tâche secondaire. Ces résultats suggèrent que les participants ont eu de bonnes capacités à partager leur attention entre les deux tâches. L’analyse de la performance à la tâche secondaire et des réponses à une évaluation de la charge mentale subjective a indiqué que le déplacement des personnes aveugles induisait une charge cognitive, d’autant plus importante lorsque l’environnement est rendu complexe (avec la présence d’obstacles). De plus, alors que les capacités attentionnelles des participants (mesurées dans la première étude) se sont révélées avoir un effet significatif sur leurs performances à cette seconde expérimentation, aucun effet de l’âge n’a été mis en évidence. Dans une troisième expérimentation, la seconde étude a été répliquée auprès de 13 participants aveugles accompagnés d’un chien-guide. Les résultats suggèrent que l’animal facilite le déplacement de la personne qu’il accompagne et diminue la charge cognitive du déplacement. L’ensemble de ces résultats met en évidence le rôle primordial de l’attention dans la réalisation des déplacements piétons chez les personnes aveugles et permet de proposer des pistes pour améliorer leur mobilité, notamment en termes de remédiation, de réadaptation et d’applications technologiques<br>The main objective of this PhD work was (1) to investigate some cognitive processes in the population of blind individuals and (2) to determine the involvement of these processes in their pedestrian mobility. Demographic factors, such as the age, the age of blindness onset, and the type of mobility aid were studied. Three studies were conducted. The first experiment consisted of assessing 63 blind participants and 42 age-matched sighted participants with a battery of neuropsychological tests. The results showed that blind participants had better performances than sighted participants in tests assessing attentional and working memory functions. Among blind participants, blind participants aged 60 years or older had poorer performances than those of younger blind participants. Findings revealed a detrimental effect of age on neuropsychological performances in blind participants. However, performances of blind participants aged 60 years or older were better than those of sighted participants. The second experiment aimed to study the cognitive load involved in the walking activity of blind individuals. In a controlled environment, 25 blind participants, using a white cane, performed walking trials while executing a secondary task. Findings revealed that the walking activity of blind participants was not impaired by the secondary task. This result suggests that the participants had good abilities to share their attention between two tasks. Participants performed significantly worse the secondary task when increasing the complexity of the walking activity. Participants also reported greater cognitive load while walking and simultaneously performing the secondary task. In addition, the attentional capacities of blind people (measured in the first experiment) had a significant effect on their performances at this second experiment. Similar to the second study, a third experiment was conducted with 13 blind participants using a guide dog. The results suggest that the guide dogs facilitated the walking of participants and reduced the cognitive load involved in the walking in comparison with the participants of the second experiment. Taken together, these results highlight the major role of attention in the mobility of blind individuals. This research offers interesting possibilities of improvement in the mobility of blind people, in terms of rehabilitation and technological applications
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Mignonac, Karim. "La disposition des ingénieurs et des cadres envers la mobilité interne : contribution à l' étude des déterminants." Toulouse 1, 2001. http://www.theses.fr/2001TOU10054.

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Abstract:
Cette recherche vise à contribuer à la compréhension de la disposition des ingénieurs et des cadres envers la mobilité interne, en incluant une large gamme de facteurs explicatifs et en considérant différents types de mouvements dans leurs spécificités professionnelles, géographiques et hiérarchiques<br>This research aims at understanding engineer' s and managers' willingness to accept intraorganisational mobility by using a wide array of explanatory variables and taking into account a variety of professional, geographical and hierarchical mobility opportunities
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Arnoux-Nicolas, Caroline. "Sens du travail et mobilité professionnelle : [« La mobilité signifiante »]." Thesis, Paris, CNAM, 2015. http://www.theses.fr/2015CNAM1005.

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Abstract:
Dans le contexte d'incertitude de nos sociétés contemporaines, les questions d'orientation renvoient de plus en plus à celles du « sens » (Bernaud, 2014). La nature même des carrières se trouve modifiée, caractérisée par de nombreux changements et ruptures (Savickas et Pouyaud, in press). Si la conceptualisation et la mesure du sens du travail font l'objet d'une littérature scientifique croissante, peu d'études ont été conduites sur ses relations avec des événements de vie. L'objectif de la thèse est d'analyser les relations réciproques entre le sens du travail et la mobilité professionnelle. La première partie de nos résultats est consacrée à l'étude de validité d'une nouvelle échelle du sens du travail auprès de salariés français, l'Inventaire du Sens du Travail. La seconde partie des résultats montre globalement l'existence de liens significatifs entre le sens du travail et la mobilité professionnelle, à travers trois études distinctes. Une première étude qualitative exploratoire vise, à partir d'entretiens semi-directifs d'agents administratifs, à mieux comprendre la manière dont l'individu construit du sens suite à une mobilité. Dans le cadre d'une deuxième étude quantitative menée auprès de 501 agents d'universités françaises, les analyses de régression hiérarchique indiquent que la personnalité et les indicateurs subjectifs de la mobilité professionnelle expliquent respectivement 17% et 21% de la variance du sens du travail. Ces résultats soulignent plus particulièrement l'importance de la perception qu'a l'individu de son expérience de mobilité professionnelle dans la compréhension du sens du travail. Une troisième étude quantitative auprès d'un échantillon de 336 salariés issus d'horizons professionnels diversifiés, permet de montrer l'influence du sens du travail sur les intentions de quitter son emploi et/ou sa structure, de même que le rôle de médiateur du sens du travail entre certains facteurs d'insatisfaction professionnelle et ces mêmes intentions de quitter. A partir de nos résultats et de l'analyse de la littérature, nous proposons un modèle dynamique du sens du travail ainsi que le modèle d'une mobilité dite « signifiante », c'est-à-dire en interaction réciproque avec le sens du travail<br>In the context of uncertainty in our contemporary society, guidance issues relate more to those of the "meaning" (Bernaud, 2014). The nature of careers is modified, characterized by many changes and ruptures (Savickas and Pouyaud, in press). Despite the conceptualization and the measurement of the meaning of work being the subject of a growing scientific literature, little research has been conducted on its relationship with life events. This thesis aims to analyze the relationships between the meaning of work and career changes. The first part of our results is devoted to the validation of a psychometric instrument among French workers for assessing meaning of work (IST – Inventaire du Sens du Travail). The second part of overall results shows significant reciprocal links between the meaning of work and career changes, through three separate studies. An initial exploratory qualitative study based on semi-structured interviews with administrative staff, aims to better understand how the individual constructs meaning after an employment change. In the framework of a second quantitative study conducted with 501 administrative staff working in French universities, hierarchical regression analyzes indicate that personality and subjective indicators of professional mobility explain respectively 17% and 21% of the variance of the meaning of work. These results specifically highlight the importance of the individual's perception of the experienced career change in the understanding of the meaning of work. A third quantitative study with a sample of 336 employees working in diversified professional fields, shows the influence of the meaning of work on withdrawal intentions, as well as the role of mediator of the meaning of work between job dissatisfaction factors and the withdrawal intentions. Based on our literature review and results, we propose a dynamic model of the meaning of work as well as a model of a “meaningful” career change, that is to say, in reciprocal interaction with the meaning of work
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Quinson, François. "Quitter la classe : la mobilité professionnelle en cours de carrière des enseignants du premier degré, épreuve cruciale individuelle et analyseur du groupe professionnel." Lyon 2, 2004. http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2004/quinson_f.

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Abstract:
Etudier les évolutions de carrière en général et les bifurcations en particulier, quoi de plus banal, finalement, pour qui s'intéresse à un groupe professionnel ? Cela constitue simplement un angle d'attaque permettant d'examiner les phénomènes de socialisation professionnelle selon un axe d'analyse mieux spécifié. Et pourtant, appliquer cette démarche à l'enseignement du premier degré va à l'encontre d'évidences sociales solidement ancrées. Cela permet et exige de mettre à distance la conception traditionnelle du métier d'instituteur qui le présente comme une vocation marquée par l'oblation et "l'amour des enfants". Rompant avec cette perception d'un métier à part, l'analyse des processus de mobilité professionnelle amène à considérer l'institutorat comme un métier parmi d'autres. Chercher à comprendre pourquoi on quitte un métier en cours de carrière conduit à réinterroger les raisons pour lesquelles on le choisit, et celles qui font que l'on s'y maintient. L'analyse des modalités de départ depuis un groupe professionnel permet de reconsidérer sa position relative parmi d'autres professions, ainsi que les compétences et les ressources professionnelles de ses membres. Les traits structurants des parcours de mobilité sont donc fortement liés aux caractéristiques sociohistoriques du groupe professionnel d'origine. Mais les trajectoires objectives de mobilité professionnelle doivent être confrontées au sens que les acteurs sociaux leur attribuent, et, sans céder au subjectivisme, il est loisible de considérer la mobilité professionnelle en cours de carrière des enseignants du premier degré comme l'aventure personnelle de mobilité à l'épreuve du social.
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Vechambre, Cyril. "Mémoire de forme et matériaux à base d'amidon : propriétés et mécanismes impliqués." Nantes, 2011. https://archive.bu.univ-nantes.fr/pollux/show/show?id=4c6af3be-d8c6-4bfd-8995-6a4d3bbe640a.

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Abstract:
Cette étude porte sur la caractérisation et la compréhension de l’effet mémoire de forme dans les matériaux en amidon extrudé. Les performances de mémoire de forme, définie par (i) la fixité de forme, (ii) la recouvrance de forme, (iii) la recouvrance de contrainte, d’un amidon thermoplastique sont comparables à celles observées pour les polymères de synthèse. Dans des conditions optimales, la fixité est proche de 98%, la recouvrance de forme de 95% et la recouvrance de contrainte environ 3MPa. Pour l’amidon, l’effet mémoire de forme peut être déclenché par la température et l’humidité. La spectroscopie infrarouge polarisée et la diffusion des rayons X ont été adaptées afin d’élucider l’organisation amorphe, siège de la mémoire de forme pour l’amidon extrudé. Grâce à ces techniques d’analyses, il à pu être mis en évidence la présence d’une orientation de la phase amorphe induite lors de la déformation ainsi que la présence d’un ordre local qui serait constitué de fragments d’hélices. Cet ordre local permet aux chaînes de s’orienter sans qu’il y ait de glissement. La recouvrance de forme à lieu au passage de la transition vitreuse est conduit à un état isotrope. Il a été mis en évidence que la déformation conduit à la formation de contraintes résiduelles, dont l’intensité est linéairement dépendante de niveau d’orientation. Dans la forme temporaire une diminution de la mobilité moléculaire est observée, elle pourrait être liée à la présence d’un réseau secondaire, formé durant la déformation. Les résultats sont discutés sur la base des hypothèses émises pour les mécanismes de mémoire de forme dans les polymères synthétiques<br>The main objective of this study was to characterize the shape memory effect in extruded starch-based materials and to understand the related structure implicated in this particular effect. The shape memory performances of thermoplastic starch are very similar to those of most synthetic polymers, with for optimized conditions, a fixity about 98%, a shape recovery of 95% and a recovery stress close to 3MPa. Moreover, the shape change of starch-based materials can be triggered by both humidity and temperature. Synchrotron radiation polarized infrared microspectroscopy and wide angle x-ray scattering experiments evidence a orientation of amorphous segments and the presence of a local order constituted of helical fragments. This local order allow chains orientation without slippage. Shape recovery stimulated at the glass transition lead to a isotropic state. It has been shown that the deformation induce the formation of residual stresses, linearly dependent on the orientation of the amorphous chains. In the temporary shape a lower molecular mobility is observed. This lower mobility can results from the formation of a secondary network, created during the deformation and seems to be due to hydrogen bonds. The results are discussed in terms of usual mechanisms proposed for shape memory synthetic polymers
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Boutorabi, Tafazzoli Tahereh. "L'accès des jeunes filles à l'Université en Iran et leur orientation : essai sur la mobilité sociale des femmes iraniennes." Nice, 1987. http://www.theses.fr/1987NICE2024.

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Abstract:
L'etude part de la critique des modeles d'explications et des approches conceptuelles qui peuvent montrer l'aspect inegalitaire de l'enseignement superieur en iran. Ce travail, realise avec le dispositif des analyses factorielles de correspondances developpe progressivement vers une conclusion dans laquelle sont mises en evidence l'action des trois variables a savoir : le sexe des etudiants, les categories socio-professionnelles auxquelles appartiennent leurs parents, et le milieu culturel dont relevent ces derniers. L'articulation de ces variables peut rendre compte de l'inegalite d'acces a l'universite dans les etudes entre hommes et femmes. Les differentes variables socio-economiques et socio-culturelles qui rendent compte de la sur-selection et la relegation des femmes iraniennes dans les etudes universitaires forment un systeme. La conclusion s'ouvre sur les interrogations relatives a l'evolution de la societe iranienne et la place que font aux femmes ces institutions. La volonte de segregation sexuelle conduit paradowalement a battre la volonte de relegation des femmes hors de l'espace public. Celles-ci doivent poursuivre des etudes et assumer des professeurs qui permettent de parfaire la segregation.
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Ouerdane, Youcef. "Evolution d'un alignement et d'une orientation atomiques dans un champ électrique : application à la détermination des polarisabilités tensorielles dans l'hélium." Lyon 1, 1986. http://www.theses.fr/1986LYO10052.

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Gharebaghi, Amin. "Évaluation et la représentation spatiotemporelle de l'accessibilité des réseaux piétonniers pour le déplacement des personnes à mobilité réduite." Doctoral thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/33486.

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Abstract:
La mobilité des personnes à mobilité réduite (PMR) joue un rôle important dans leur inclusion sociale. Les PMR ont besoin de se déplacer de manière autonome pour effectuer leurs routines quotidiennes comme aller à l'école, au travail, au centre de remise en forme ou faire du magasinage. Cependant, celles-ci ne sont pas entièrement exécutées en raison de la conception non-adaptée des villes pour ces personnes. En effet, la mobilité est une habitude de vie humaine qui est le résultat d'interactions entre les facteurs humains (par exemple, les capacités) et les facteurs environnementaux. Au cours des dernières années, la mise au point de technologies d’aide technique s'est développée progressivement pour permettre aux PMR d’améliorer leur qualité de vie. En particulier, ces technologies offrent une variété de caractéristiques qui permettent à ces personnes de surmonter divers obstacles qui réduisent leur mobilité et contribuent à leur exclusion sociale. Cependant, malgré la disponibilité des technologies d’aide à la navigation et à la mobilité, leur potentiel est mal exploité pour les PMR. En effet, ces technologies ne considèrent pas les interactions « humain-environnement » adéquatement pour ces utilisateurs. L'objectif général de cette thèse est d'utiliser les potentiels des méthodes et des technologies de science de l'information géographique (SIG) afin d’aider à surmonter les problèmes de mobilité des PMR en créant un cadre d'évaluation de l'accessibilité et en développant une approche personnalisée de routage qui prend en compte les profils de ces personnes. Pour atteindre ce but, quatre objectifs spécifiques sont considérés: 1) développer une ontologie de mobilité pour les PMR qui considère les facteurs personnels et environnementaux, 2) proposer une méthode de l’évaluation de l'accessibilité du réseau piétonnier pour la mobilité des PMR en considérant spécifiquement les interactions entre les facteurs humains (la confiance) et les facteurs environnementaux, 3) étudier le rôle des facteurs sociaux dans l'accessibilité des zones urbaines et, finalement, 4) affiner les algorithmes existants pour calculer les itinéraires accessibles personnalisés pour les PMR en considérant leurs profils. En effet, tout d'abord pour développer une ontologie pour la mobilité des PMR, la dimension sociale de l'environnement ainsi que la dimension physique sont intégrées et une nouvelle approche basée sur une perspective « nature-développement » est présentée. Ensuite, une approche fondée sur la confiance des PMR est développée pour l'évaluation de l'accessibilité du réseau piétonnier, compte tenu de l'interaction entre les facteurs personnels et les facteurs environnementaux. De plus, dans une perspective de considération des facteurs sociaux, le rôle des actions politiques sur l'accessibilité du réseau piétonnier est étudié et l'influence de trois politiques potentielles est analysée. Enfin, une nouvelle approche pour calculer des itinéraires personnalisés pour les PMR en tenant compte de leurs perceptions, de leurs préférences et de leurs confidences est proposée. Les approches proposées sont développées et évaluées dans le quartier Saint-Roch à Québec, et ce, en utilisant une application d'assistance mobile et multimodale développée dans le cadre du projet MobiliSIG.<br>Mobility of people with motor disabilities (PWMD) plays a significant role in their social inclusion. PWMD need to move around autonomously to perform their daily routines such as going to school, work, shopping, and going to fitness centers. However, mostly these needs are not accomplished because of either limitations concerning their capabilities or inadequate city design. Indeed, mobility is a human life habit, which is the result of interactions between people and their surrounded environments. In recent years, assistive technologies have been increasingly developed to enable PWMD to live independently and participate fully in all aspects of life. In particular, these technologies provide a variety of features that allow these individuals to overcome diverse obstacles that reduce their mobility and contribute to their social exclusion. However, despite increasing availability of assistive technologies for navigation and mobility, their potential is poorly exploited for PWMD. Indeed, these technologies do not fully consider the human-environment interactions. The overall goal of this dissertation is to benefit from the potentials of methods and technologies of the Geographic Information Sciences (GIS) in order to overcome the mobility issues of PWMD by creating an accessibility-assessing framework and ultimately by developing a personalized routing approach, which better considers the humanenvironment interaction. To achieve this goal, four specific objectives were followed: 1) develop a mobility ontology for PWMD that considers personal factors as well as environmental factors, 2) propose a method to evaluate the accessibility of the pedestrian network for the mobility of PWMD considering the interactions between human factors (confidence) and the environmental factors, 3) study of the role of social factors in the accessibility of urban areas, and finally, 4) refine the existing algorithms to calculate accessible routes for PWMD considering their profile. First, to develop an adapted ontology for mobility of the PWMD, the social dimension of the environment with the physical dimension were integrated and a new approach based on a “Nature-Development” perspective was presented. This perspective led to the development of useful ontologies, especially for defining the relationships between the social and physical parts of the environment. Next, a confidence-based approach was developed for evaluation of the accessibility of pedestrian network considering the interaction between personal factors and environmental factors for the mobility of PWMD. In addition, the role of policy actions on the accessibility of the pedestrian network was investigated and the influence of three potential policies was analyzed. Finally, a novel approach to compute personalized routes for PWMD considering their perception, preferences, and confidences was proposed. The approaches proposed were implemented in the Saint-Roch area of Quebec City and visualized within the multimodal mobile assistive technology (MobiliSIG) application
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Books on the topic "Aveugles – Orientation et mobilité"

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Mobility training for people with disabilities: Children and adults with physical, mental, visual, and hearing impairments can learn to travel. C.C. Thomas, 1989.

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Parmentier, Christophe. Encadrer et sécuriser les parcours professionnels: Des outils pour accompagner les salariés. Dunod, 2011.

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Boyanov, Bruno. Manuel pratique de mobilisation: Comment ne pas se faire mal au dos? Masson, 2006.

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