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Journal articles on the topic 'Banques – Tunisie'

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1

Adair, Philippe, and Fredj Fhima. "Le financement des PME en Tunisie." Revue internationale P.M.E. 26, no. 3-4 (April 23, 2014): 117–38. http://dx.doi.org/10.7202/1024521ar.

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Abstract:
Malgré leur importance numérique et le rôle qui leur est dévolu dans le cadre de la stratégie de promotion du secteur privé en Tunisie, les petites et moyennes entreprises (PME) ne répondent pas aux exigences des banques afin de satisfaire leur besoin de financement. L’estimation du tout premier modèle de déséquilibre appliquée à la Tunisie repose sur un panel de 1 275 PME observées entre 2001 et 2006. Il montre que la demande de crédit bancaire n’est pas déterminée par les facteurs « endogènes », tels le niveau d’activité et les ressources internes disponibles des entreprises, mais plutôt par des facteurs « exogènes », tels le coût de financement et les garanties exigées par les banques. Les exigences des banques, surtout en matière de garanties, expliquent en grande partie l’insuffisance des concours octroyés par rapport aux besoins exprimés et se traduisent par une proportion moyenne d’environ 80 % de ces entreprises qui sont - partiellement ou totalement - rationnées.
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2

Miniaoui, Héla, and Mounir Smida. "Crédibilité des autorités monétaires et transparence – Quelle complémentarité dans le cas de la Tunisie? Une contribution au débat." L'Actualité économique 84, no. 2 (February 25, 2009): 205–34. http://dx.doi.org/10.7202/000375ar.

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Abstract:
Résumé Selon Goodhart (1993), l’indépendance des banques centrales se réfère « plutôt à leur liberté d’entreprendre des opérations monétaires qui, de leur point de vue, sont nécessaires pour atteindre leurs objectifs statuaires (ou imposées par l’extérieur) ». Avec son corollaire la transparence, cette approche a été présentée comme le meilleur gage pour assurer la crédibilité de la politique monétaire et la stabilité de la valeur de la monnaie. Cette réforme a été largement suggérée dans la littérature d’expertise sur les stratégies de la politique monétaire dans les pays en voie de développement et en Tunisie. L’indépendance se présenterait ainsi comme alternative à la règle (voir règle automatique de Friedman) et permettrait à la banque centrale de répondre plus efficacement aux chocs imprévus sans être obnubilée par les objectifs réels. Au vu des critères établis par la théorie, l’article présente l’expérience de la Banque Centrale de Tunisie en la matière. Il soulève la difficulté pour les autorités monétaires de gérer le couplet crédibilité-transparence difficilement dissociable (Pollin, 2002). Effectivement, la politique monétaire s’exerce dans un monde où l’information conditionne largement le pouvoir donc l’indépendance de la banque centrale vis-à-vis des influences externes.
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Nefla Ajmi, Dhouha, and Neila boulila taktak. "Inefficience des banques dans un pays en mutation : cas de la Tunisie." La Revue Gestion et Organisation 2, no. 2 (January 2009): 1–28. http://dx.doi.org/10.1016/s2214-4234(09)70011-0.

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4

Nefla Ajmi, Dhouha, and Neila boulila taktak. "Inefficience des banques dans un pays en mutation : cas de la Tunisie." Revue Libanaise de Gestion et d'Économie 2, no. 2 (2009): 100–127. http://dx.doi.org/10.1016/s1999-7620(09)70011-4.

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5

Djelassi, Mouldi, Manel Mazioud, and Dhafer Saïdane. "Le financement des investissements en Tunisie : le rôle des banques est-il important ?" Revue d'économie financière 97, no. 2 (2010): 309–26. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.2010.5407.

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6

Hakim Guermazi, Houda. "Effet médiateur de la gestion de risque et du style de direction sur la relation Innovation – Qualité du service : étude des assurances et des banques en Tunisie." Question(s) de management 18, no. 3 (2017): 113. http://dx.doi.org/10.3917/qdm.173.0113.

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7

Fhima, Fredj, and Walid Trabelsi. "Loan Officer and the Evolution of Bank-SMEs Relationship in Tunisia." International Journal of Economics and Finance 13, no. 9 (August 5, 2021): 41. http://dx.doi.org/10.5539/ijef.v13n9p41.

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Abstract:
This paper empirically investigates the role of the loan officer in the evolution of the bank-SMEs relationship and its motivation for studying credit demand, its level of alignment to the hierarchy and its participation in the decision-making process. Based on a survey of 160 loan officers from two large Tunisian commercial banks: the ‘Société Tunisienne de Banque’ (STB) – as a public bank, and the ‘Banque Internationale Arabe de Tunisie’ (BIAT) – as a private bank, data analysis shows that self-esteem, need for success, autonomy in performing duties, and participation in the decision-making process are motivating factors at work for loan officers at both banks. The number of visits to the premises of the SME and the average length of interviews with its manager are considered important for the acquisition of soft information. Regarding the decision-making power, while a certain delegation has been instituted at the regional level in the BIAT, it is more the responsibility of the central committees in the STB. The decision of evolution depends more on the hierarchical superiors in a private bank that is why the BIAT officers are closer to their superiors than those of the STB.
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8

Jmili, Nesrine. "La Performance Bancaire entre Banque Islamique et Banque Conventionnelle : Application de la Méthode Multicritère : Cas de la Tunisie." Researches and Applications in Islamic Finance 2, no. 1 (February 2018): 24–44. http://dx.doi.org/10.12816/0045250.

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9

الشاوش, نوال. "محددات اختيار البنوك الإسلامية في السياق التونسي = Les Déterminants du Choix des Banques Islamiques dans le Contexte Tunisien." مجلة ريادة الأعمال الإسلامية 2, no. 3 (September 2017): 18–34. http://dx.doi.org/10.12816/0045575.

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الشاوش, نوال. "محددات اختيار البنوك الإسلامية في السياق التونسي = Les Déterminants du Choix des Banques Islamiques dans le Contexte Tunisien." International Islamic Marketing Association Journal 5, no. 2 (2016): 148–65. http://dx.doi.org/10.12816/0017787.

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11

Demers, Jean Maurice. "Colloque international sur la législation archivistique pour le développement du système national d’information (1994 : Tunis, Tunisie). La législation archivistique pour le développement du système national d’information / Archives nationales de Tunisie, Tunis, Hôtel Diplomat, 10-13 mai 1994. [Ottawa] : Banque internationale d’information sur les États francophones, 1996. 2 v." Documentation et bibliothèques 43, no. 4 (1997): 211. http://dx.doi.org/10.7202/1032988ar.

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12

Zidani, Hadda, and Anis Jarboui. "L’impact des facteurs socio-économiques sur le financement des micro-projets par la Banque Tunisienne de Solidarité : Cas de la Tunisie." La Revue Gestion et Organisation 4, no. 6 (January 2011): 1–24. http://dx.doi.org/10.1016/s2214-4234(11)70038-2.

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Zidani, Hadda, and Anis Jarboui. "L’impact des facteurs socio-économiques sur le financement des micro-projets par la Banque Tunisienne de Solidarité : Cas de la Tunisie." Revue Libanaise de Gestion et d'Économie 4, no. 6 (2011): 158–81. http://dx.doi.org/10.1016/s1999-7620(11)70038-6.

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Bonin, Hubert. "Une banque française maître d'œuvre d'un outre-mer levantin : Le Crédit foncier d'Algérie et de Tunisie, du Maghreb à la orientale (1919-1970)." Outre-mers 91, no. 342 (2004): 239–72. http://dx.doi.org/10.3406/outre.2004.4094.

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15

Marleau, Gilles. "Vers une gestion intégrée des publications officielles. Actes du deuxième Séminaire francophone sur la gestion des publications officielles, Tunis, Tunisie, 20-24 mai 1991. [Ottawa] : Banque internationale d’information sur les États francophones, 1991. ii, 410 p." Documentation et bibliothèques 39, no. 1 (1993): 46. http://dx.doi.org/10.7202/1028606ar.

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Cardoso, João Luís, José Luis López Castro, Ahmed Ferjaoui, Alfredo Mederos Martín, Víctor Martínez Hahnmüller, and Imed Ben Jerbania. "What the people of Utica (Tunisia) ate at a banquet in the 9th century BCE. Zooarchaeology of a North African early Phoenician settlement." Journal of Archaeological Science: Reports 8 (August 2016): 314–22. http://dx.doi.org/10.1016/j.jasrep.2016.06.019.

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Sidhom, Hamadi. "La pérennité de la microfinance en Tunisie : les cas de la Banque Tunisienne de solidarité, de l’Association ENDA, de l’Association de Microcrédit de Ghar el Melh." Revue Organisations & territoires 24, no. 1 (March 1, 2015): 63–78. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v24i1.123.

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Amrouche, C., S. Hhamdi, I. Sébai, H. Enneifer, O. Berriche, F. Mahjoub, A. Gammoudi, and H. Jamoussi. "Apports alimentaires spontanés et profils métaboliques dans un groupe de 30 banquiers du grand Tunis." Nutrition Clinique et Métabolisme 30, no. 2 (June 2016): 111–12. http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2016.04.016.

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Beaumont, Robin. "BÂQIR AL-SADR Muhammad, La Banque sans intérêt en Islam, traduction de Julien Pélissier, Paris/Tunis, Karthala/IRMC, 2017, 212 p." Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no. 145 (September 15, 2019): 145. http://dx.doi.org/10.4000/remmm.9780.

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Nizar, Khrifech. "Le Mediateur Bancaire En Droit Tunisien Selon La Reforme De La Loi N 2016 - 48 Du 11 Juillet 2016 Relative Aux Banques Et Aux Tablissements Financiers." مجلة جيل الأبحاث القانونية المعمقة, 2018, 137. http://dx.doi.org/10.33685/1545-000-025-005.

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Boucekkine, Raouf, and Rafik Bouklia-Hassane. "Numéro 92 - novembre 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15033.

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Abstract:
L’année 2011 aura été marquée par une vague de changements sans précédents dans le monde arabe : qui aurait pu croire il y a encore quelques mois à l’effondrement de régimes aussi férocement verrouillés que ceux de MM. Ben Ali ou Moubarak ? Souvent présentés comme modèles de développement dans le monde arabe, soutenus à bras-le-corps par l’Occident car longtemps considérés comme des remparts sûrs contre l’islamisme, ces régimes n’ont en fait servi qu’à maintenir le statu quo : privilèges économiques exorbitants pour les nomenklaturas et écrasement des moindres velléités réformatrices tendant à déverrouiller les systèmes dominants. Mais ce statu quo pouvait-il résister longtemps à la pression démographique et à la forte demande politico-sociale induite alors que ces mêmes pays avaient formellement opté pour l’ouverture économique et n’avaient cessé d’entreprendre des réformes dans ce sens, stimulant encore plus les demandes politiques et sociales locales ? La contagion qui a suivi les révolutions tunisienne et égyptienne, phénomène d’une importance géostratégique similaire à la vague de révolutions qui a touché l’Europe de l’Est communiste à la suite de la chute du Mur de Berlin, interpelle également à plus d’un titre. Dans ce numéro de Regards économiques, nous analysons les ressorts des révolutions arabes et les perspectives de réformes de fond dans le monde arabe. Nous mettons en évidence que (i) au-delà de la forte hétérogénéité des réalités socio-économiques nationales dans le monde arabe, il y a bien (ii) une logique institutionnelle commune qui est à l’origine des révoltes récentes, celle de coalitions dominantes se perpétuant au pouvoir pour contrôler les rentes issues de la libéralisation et/ou de l’exploitation de ressources naturelles. En étudiant plus spécifiquement le cas algérien, nous argumentons que (iii) si le statu quo a été momentanément maintenu dans ce pays grâce à la mise en œuvre de mesures d’urgence pour satisfaire les demandes sociales exprimées en puisant dans la rente pétrolière, le consensus social atteint ne peut être un équilibre stable. Nous développons ces trois points ci-dessous. Nous notons en premier lieu que ce qui est maintenant dénommé le Printemps arabe recouvre en fait une multitude de réalités économiques, sociales et même religieuses nationales. C’est donc un Printemps multiple et complexe qui ne peut s’interpréter de façon univoque. Notre analyse part de l’observation que le Printemps arabe a été déclenché dans deux pays, la Tunisie et l’Egypte, qui sont parmi ceux qui ont le plus réformé formellement leur économie selon les standards libéraux du Doing Business pilotés par la Banque Mondiale. Ce sont en effet deux pays qui se distinguent par une adhésion totale aux critères de l’économie libérale et à une ouverture presque sans restriction aux capitaux étrangers. L’Egypte a ainsi été classée en 2008/2009 dans le top 10 des pays réformateurs dans le monde dans le classement de Doing Business tandis que la Tunisie figure en 2011 à la 55ème place sur un total de 183 pays.Ce que les classements de Doing Business ne peuvent et n’ont pas vocation à refléter c’est que ces réformes économiques se sont de fait accompagnées par un renforcement du cronysme et une allocation généreuse des ressources au profit des coalitions dominantes. Que ce soit le Parti Démocratique National en Egypte ou le Rassemblement Constitutionnel Démocratique en Tunisie, ces partis historiques au pouvoir étaient vus par les citoyens de ces pays comme le chemin nécessaire et incontournable pour démarrer et/ou développer des entreprises économiques dans quelque secteur que ce soit. Dans ces deux cas, il y a donc eu un rythme soutenu de réformes ouvrant clairement le jeu économique, du moins formellement, sans que le système politique n’ait connu une ouverture de même amplitude. C’est cette logique de coalitions dominantes se perpétuant au pouvoir pour contrôler les rentes issues de la libéralisation et/ou de l’exploitation de ressources naturelles qui nous semble commune à tous les pays qui ont été touchés à des degrés divers par le Printemps arabe, au-delà de la grande hétérogénéité socio-économique qui caractérise le monde arabe que nous mettrons en exergue. Nous arguons que si cette logique institutionnelle de contrôle des rentes par des coalitions dominantes est commune à ces pays, il est somme toute logique que le mouvement de révolte ait démarré dans les pays les plus ouverts économiquement, qui sont, par ailleurs, parmi ceux qui ont les secteurs éducatifs les plus performants dans la région.Le cas algérien, économie rentière par excellence, relativement épargnée par la contagion, est un cas particulier intéressant, notamment par comparaison à la Tunisie. Nous arguons que si le statu quo a été momentanément maintenu dans ce pays grâce à la mise en œuvre de mesures d’urgence pour satisfaire les demandes sociales exprimées en puisant dans la rente pétrolière, le consensus social atteint ne peut être un équilibre stable. L’ouverture à la compétition aussi bien économique que politique semble être la seule voie viable pour que cette économie rentière improductive se dépasse à terme. Cette double exigence d’ouverture nous semble être cruciale pour l’avenir du monde arabe. Cette ouverture doit évidemment aller de pair avec la garantie des libertés individuelles et collectives, ce qui permettra à terme l’émergence d’une société civile authentique, seule à même d’asseoir véritablement la démocratie dans le monde arabe.
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Boucekkine, Raouf, and Rafik Bouklia-Hassane. "Numéro 92 - novembre 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2011.11.01.

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Abstract:
L’année 2011 aura été marquée par une vague de changements sans précédents dans le monde arabe : qui aurait pu croire il y a encore quelques mois à l’effondrement de régimes aussi férocement verrouillés que ceux de MM. Ben Ali ou Moubarak ? Souvent présentés comme modèles de développement dans le monde arabe, soutenus à bras-le-corps par l’Occident car longtemps considérés comme des remparts sûrs contre l’islamisme, ces régimes n’ont en fait servi qu’à maintenir le statu quo : privilèges économiques exorbitants pour les nomenklaturas et écrasement des moindres velléités réformatrices tendant à déverrouiller les systèmes dominants. Mais ce statu quo pouvait-il résister longtemps à la pression démographique et à la forte demande politico-sociale induite alors que ces mêmes pays avaient formellement opté pour l’ouverture économique et n’avaient cessé d’entreprendre des réformes dans ce sens, stimulant encore plus les demandes politiques et sociales locales ? La contagion qui a suivi les révolutions tunisienne et égyptienne, phénomène d’une importance géostratégique similaire à la vague de révolutions qui a touché l’Europe de l’Est communiste à la suite de la chute du Mur de Berlin, interpelle également à plus d’un titre. Dans ce numéro de Regards économiques, nous analysons les ressorts des révolutions arabes et les perspectives de réformes de fond dans le monde arabe. Nous mettons en évidence que (i) au-delà de la forte hétérogénéité des réalités socio-économiques nationales dans le monde arabe, il y a bien (ii) une logique institutionnelle commune qui est à l’origine des révoltes récentes, celle de coalitions dominantes se perpétuant au pouvoir pour contrôler les rentes issues de la libéralisation et/ou de l’exploitation de ressources naturelles. En étudiant plus spécifiquement le cas algérien, nous argumentons que (iii) si le statu quo a été momentanément maintenu dans ce pays grâce à la mise en œuvre de mesures d’urgence pour satisfaire les demandes sociales exprimées en puisant dans la rente pétrolière, le consensus social atteint ne peut être un équilibre stable. Nous développons ces trois points ci-dessous. Nous notons en premier lieu que ce qui est maintenant dénommé le Printemps arabe recouvre en fait une multitude de réalités économiques, sociales et même religieuses nationales. C’est donc un Printemps multiple et complexe qui ne peut s’interpréter de façon univoque. Notre analyse part de l’observation que le Printemps arabe a été déclenché dans deux pays, la Tunisie et l’Egypte, qui sont parmi ceux qui ont le plus réformé formellement leur économie selon les standards libéraux du Doing Business pilotés par la Banque Mondiale. Ce sont en effet deux pays qui se distinguent par une adhésion totale aux critères de l’économie libérale et à une ouverture presque sans restriction aux capitaux étrangers. L’Egypte a ainsi été classée en 2008/2009 dans le top 10 des pays réformateurs dans le monde dans le classement de Doing Business tandis que la Tunisie figure en 2011 à la 55ème place sur un total de 183 pays.Ce que les classements de Doing Business ne peuvent et n’ont pas vocation à refléter c’est que ces réformes économiques se sont de fait accompagnées par un renforcement du cronysme et une allocation généreuse des ressources au profit des coalitions dominantes. Que ce soit le Parti Démocratique National en Egypte ou le Rassemblement Constitutionnel Démocratique en Tunisie, ces partis historiques au pouvoir étaient vus par les citoyens de ces pays comme le chemin nécessaire et incontournable pour démarrer et/ou développer des entreprises économiques dans quelque secteur que ce soit. Dans ces deux cas, il y a donc eu un rythme soutenu de réformes ouvrant clairement le jeu économique, du moins formellement, sans que le système politique n’ait connu une ouverture de même amplitude. C’est cette logique de coalitions dominantes se perpétuant au pouvoir pour contrôler les rentes issues de la libéralisation et/ou de l’exploitation de ressources naturelles qui nous semble commune à tous les pays qui ont été touchés à des degrés divers par le Printemps arabe, au-delà de la grande hétérogénéité socio-économique qui caractérise le monde arabe que nous mettrons en exergue. Nous arguons que si cette logique institutionnelle de contrôle des rentes par des coalitions dominantes est commune à ces pays, il est somme toute logique que le mouvement de révolte ait démarré dans les pays les plus ouverts économiquement, qui sont, par ailleurs, parmi ceux qui ont les secteurs éducatifs les plus performants dans la région.Le cas algérien, économie rentière par excellence, relativement épargnée par la contagion, est un cas particulier intéressant, notamment par comparaison à la Tunisie. Nous arguons que si le statu quo a été momentanément maintenu dans ce pays grâce à la mise en œuvre de mesures d’urgence pour satisfaire les demandes sociales exprimées en puisant dans la rente pétrolière, le consensus social atteint ne peut être un équilibre stable. L’ouverture à la compétition aussi bien économique que politique semble être la seule voie viable pour que cette économie rentière improductive se dépasse à terme. Cette double exigence d’ouverture nous semble être cruciale pour l’avenir du monde arabe. Cette ouverture doit évidemment aller de pair avec la garantie des libertés individuelles et collectives, ce qui permettra à terme l’émergence d’une société civile authentique, seule à même d’asseoir véritablement la démocratie dans le monde arabe.
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