Academic literature on the topic 'Belgique – Colonies – Conditions sociales'

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Journal articles on the topic "Belgique – Colonies – Conditions sociales"

1

Vaz, Céline. "Conditions de vie et relations sociales dans les « colonies industrielles » de catalogne à la fin du XIXe siècle." Parlement[s], Revue d'histoire politique N°33, no. 1 (2021): 167. http://dx.doi.org/10.3917/parl2.033.0167.

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2

Védaste Banturiki, Yannick, Didier Nganawara, and Laurence Thomsin. "Conceptualisation d’un événement de santé et sa prise en compte dans la collecte des biographies individuelles." Cahiers québécois de démographie 35, no. 2 (August 11, 2008): 161–74. http://dx.doi.org/10.7202/018596ar.

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Abstract:
Résumé Depuis quelques années, les recherches sur les inégalités existant entre les individus par rapport à leur santé se focalisent sur l’influence exercée par les conditions sociales tout au long du cycle de vie. En somme, c’est l’aspect dynamique de la santé qui est de plus en plus privilégié. Cependant, la collecte d’un événement de santé au moyen de l’approche biographique a été rarement mise en oeuvre dans les recueils biographiques. La présente note vise à présenter le cheminement conceptuel et la démarche méthodologique que nous avons suivis pour définir un événement de santé et l’intégrer dans une enquête biographique mise en place en Belgique. La première partie de cette note présente succinctement les définitions allouées à l’état de santé d’un individu. La deuxième partie met en lumière les avantages et les limites de la collecte longitudinale et montre l’intérêt de l’approche biographique. La troisième partie, enfin, est consacrée à la présentation de l’approche innovatrice que nous avons mise en oeuvre, autour de l’idée des interruptions d’activités, pour collecter un événement de santé dans un dispositif biographique.
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3

PALMISTE, Claire Lucienne. "« Qu’on leur donne du pain, de l’instruction et de la foi » : réponse de l’Eglise face aux problèmes des jeunes inadaptés en Guadeloupe (1935-1990)." Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, no. 179 (November 1, 2018): 3–22. http://dx.doi.org/10.7202/1053505ar.

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Abstract:
L’Oeuvre Saint Jean Bosco, fondée en 1944, était gérée par l’Association Protection de l’Enfance (APE) dont la mission était de protéger les enfants abandonnés et les vieillards et de soulager les infirmes et les malades. Saint-Jean Bosco fut créé à la période charnière de transformation des anciennes colonies françaises en départements d’outre-mer. La mission de l’oeuvre était de « protéger, sauver, éduquer les enfants pauvres : orphelins, délaissés et enfants dévoyés ». Face aux contraintes économiques et sociales sa mission évolua, reflétant la tension entre prérogatives de l’Etat sur les enfants en danger moral et actions caritatives de l’Eglise. En s’appuyant sur les archives diocésaines, cette contribution analysera la singularité de l’Oeuvre Saint Jean Bosco en adoptant une approche diachronique. L’oeuvre se situe à la croisée de plusieurs problématiques : la relation entre le religieux et le séculier en Guadeloupe, les origines et l’évolution de la prise en charge de l’enfance en danger moral avec une prise en compte de l’intérêt de l’enfant, et les conditions qui ont permis le passage d’une structure d’accueil des enfants en danger moral à une structure plus axée sur l’insertion professionnelle des jeunes.
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4

Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Bodart, Vincent, Laurence Jacquet, and Bruno Van der Linden. "Numéro 6 - novembre 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16233.

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Abstract:
Les négociations salariales dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2003-2004 vont prochainement débuter. Ce numéro de Regards Economiques se penche sur les enjeux, les raisons et les modalités de la modération salariale en Belgique. 1. Les enjeux Face à l’arbitrage entre salaire et emploi étayé ci-dessous, notre point de vue est qu’il faut davantage mettre l’accent sur le développement de l’emploi que sur la croissance des salaires. Cette priorité à l’emploi s’explique par le rôle de celui-ci dans l’insertion sociale et par le souci de sauvegarder une sécurité sociale efficace face au choc du vieillissement de la population et en présence de notre fort endettement public. Nous sommes bien conscients que l’emploi doit vérifier certaines caractéristiques pour être un vecteur d’insertion sociale. Même si nous n’abordons pas ces aspects ici, la négociation collective et la législation relatives aux conditions de travail sont donc essentielles elles aussi. 2. Les raisons L’analyse d’un éventail de données statistiques livrent plusieurs enseignements. Primo, ils rappellent que le niveau du coût salarial en Belgique est parmi les plus élevés en Europe. Secundo, il semble bien que la croissance du coût salarial en Belgique ait pu effectivement être maîtrisée depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1996 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. Les coûts salariaux unitaires ont cependant progressé plus rapidement que dans les pays voisins, provoquant ainsi une détérioration de la compétitivité de l’économie belge. Tertio, les performances d’emploi de la Belgique s’améliorent mais demeurent extrêmement préoccupantes pour une série de groupes de la population (travailleurs moins qualifiés, travailleurs de nationalité non européenne, travailleurs âgés). Toutes les études disponibles pour la Belgique aboutissent à la même conclusion : le niveau macroéconomique de l’emploi varie négativement avec celui des coûts salariaux. Cette relation est la résultante d’effets tantôt positifs, tantôt négatifs. Cette conclusion pourrait donc s’inverser si les coûts salariaux baissaient fortement. On n’en est cependant pas là. La modération du coût salarial n’est certainement pas la panacée pour répondre à la situation préoccupante des groupes de population mentionnés à l’instant. La stimulation de l’offre d’emploi que cette modération favorise est cependant un complément indispensable à un ensemble de mesures structurelles bien coordonnées (relèvement des qualifications les plus basses, poursuite des actions ciblées sur des sous-régions particulièrement meurtries, abandon des freins à la mobilité des travailleurs, révision du profil salarial en fonction de l’âge ou de l’ancienneté, accroissement de l’écart entre revenu en emploi et revenu d’allocation en jouant sur la (para-)fiscalité, etc.). Les perspectives conjoncturelles peu brillantes pour le futur immédiat renforcent la nécessité d’une modération salariale. On sait en effet qu’en ces périodes assez déprimées sur le plan de l’embauche, les plus qualifiés vont davantage prospecter les marchés du travail où ils sont en quelque sorte "sur-qualifiés". Promouvoir une offre d’emplois dynamique dans tout l’éventail des qualifications est alors une manière de limiter ce phénomène dont seuls les plus qualifiés tirent un parti clair. 3. Les modalités Depuis l’accord interprofessionnel de 1999-2000, la norme salariale est avant tout devenue "indicative". Elle est une recommandation des partenaires sociaux réunis au niveau national à l’égard des partenaires des négociations sectorielles et d’entreprise. Compte tenu des faits observés en Belgique depuis le premier choc pétrolier et des analyses réalisées depuis, il est fort plausible que se coordonner sur une norme, même fruste, est préférable à une absence de coordination. Pour que la modération salariale contribue le plus largement possible au développement de l’emploi, des aménagements complémentaires au système actuel nous semblent nécessaires. Ceux-ci se situent à trois niveaux. Pour favoriser la création d’emploi, il est primordial que les importants allégements structurels de cotisations sociales contribuent pleinement à la réduction du coût du travail. On recommande donc de maîtriser la croissance des salaires bruts afin que les baisses de cotisation structurelles allègent le coût salarial et stimule l’emploi. Cette maîtrise aurait une réciproque en ce sens que la réforme fiscale et les allégements de cotisations personnelles au bas de l’échelle salariale ne devraient pas être récupérées par les employeurs lors de la négociation du niveau des salaires bruts. Ces réformes pourraient alors pleinement jouer leurs rôles de soutien aux bas revenus et d’incitation à la recherche d’emploi et à la participation au marché du travail. L’indexation automatique assure tous les salariés contre le risque généré par des mouvements de prix et constitue à ce titre un mécanisme à préserver. Il faut toutefois souligner qu’en cas de hausse de prix des produits importés, l’appauvrissement collectif qui en résulte risque d’être aggravé par l’indexation automatique. Lorsque des biens importés qui ont un poids significatif dans l’"indice-santé" connaissent des hausses substantielles et durables de prix, il faudrait veiller à la suspension de l’indexation automatique des salaires sur ces prix et trouver d’autres modalités pour répondre à la dégradation de la situation socio-économique de certains groupes en présence de tels chocs. Tant la modération salariale que les allègements de la parafiscalité doivent faire l’objet d’une coordination au niveau européen. Sans une coordination forte au sein de l’UE, les dispositions prises au niveau de chaque Etat seront sous-optimales.
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Bodart, Vincent, Laurence Jacquet, and Bruno Van der Linden. "Numéro 6 - novembre 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2002.11.01.

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Abstract:
Les négociations salariales dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2003-2004 vont prochainement débuter. Ce numéro de Regards Economiques se penche sur les enjeux, les raisons et les modalités de la modération salariale en Belgique. 1. Les enjeux Face à l’arbitrage entre salaire et emploi étayé ci-dessous, notre point de vue est qu’il faut davantage mettre l’accent sur le développement de l’emploi que sur la croissance des salaires. Cette priorité à l’emploi s’explique par le rôle de celui-ci dans l’insertion sociale et par le souci de sauvegarder une sécurité sociale efficace face au choc du vieillissement de la population et en présence de notre fort endettement public. Nous sommes bien conscients que l’emploi doit vérifier certaines caractéristiques pour être un vecteur d’insertion sociale. Même si nous n’abordons pas ces aspects ici, la négociation collective et la législation relatives aux conditions de travail sont donc essentielles elles aussi. 2. Les raisons L’analyse d’un éventail de données statistiques livrent plusieurs enseignements. Primo, ils rappellent que le niveau du coût salarial en Belgique est parmi les plus élevés en Europe. Secundo, il semble bien que la croissance du coût salarial en Belgique ait pu effectivement être maîtrisée depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1996 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. Les coûts salariaux unitaires ont cependant progressé plus rapidement que dans les pays voisins, provoquant ainsi une détérioration de la compétitivité de l’économie belge. Tertio, les performances d’emploi de la Belgique s’améliorent mais demeurent extrêmement préoccupantes pour une série de groupes de la population (travailleurs moins qualifiés, travailleurs de nationalité non européenne, travailleurs âgés). Toutes les études disponibles pour la Belgique aboutissent à la même conclusion : le niveau macroéconomique de l’emploi varie négativement avec celui des coûts salariaux. Cette relation est la résultante d’effets tantôt positifs, tantôt négatifs. Cette conclusion pourrait donc s’inverser si les coûts salariaux baissaient fortement. On n’en est cependant pas là. La modération du coût salarial n’est certainement pas la panacée pour répondre à la situation préoccupante des groupes de population mentionnés à l’instant. La stimulation de l’offre d’emploi que cette modération favorise est cependant un complément indispensable à un ensemble de mesures structurelles bien coordonnées (relèvement des qualifications les plus basses, poursuite des actions ciblées sur des sous-régions particulièrement meurtries, abandon des freins à la mobilité des travailleurs, révision du profil salarial en fonction de l’âge ou de l’ancienneté, accroissement de l’écart entre revenu en emploi et revenu d’allocation en jouant sur la (para-)fiscalité, etc.). Les perspectives conjoncturelles peu brillantes pour le futur immédiat renforcent la nécessité d’une modération salariale. On sait en effet qu’en ces périodes assez déprimées sur le plan de l’embauche, les plus qualifiés vont davantage prospecter les marchés du travail où ils sont en quelque sorte "sur-qualifiés". Promouvoir une offre d’emplois dynamique dans tout l’éventail des qualifications est alors une manière de limiter ce phénomène dont seuls les plus qualifiés tirent un parti clair. 3. Les modalités Depuis l’accord interprofessionnel de 1999-2000, la norme salariale est avant tout devenue "indicative". Elle est une recommandation des partenaires sociaux réunis au niveau national à l’égard des partenaires des négociations sectorielles et d’entreprise. Compte tenu des faits observés en Belgique depuis le premier choc pétrolier et des analyses réalisées depuis, il est fort plausible que se coordonner sur une norme, même fruste, est préférable à une absence de coordination. Pour que la modération salariale contribue le plus largement possible au développement de l’emploi, des aménagements complémentaires au système actuel nous semblent nécessaires. Ceux-ci se situent à trois niveaux. Pour favoriser la création d’emploi, il est primordial que les importants allégements structurels de cotisations sociales contribuent pleinement à la réduction du coût du travail. On recommande donc de maîtriser la croissance des salaires bruts afin que les baisses de cotisation structurelles allègent le coût salarial et stimule l’emploi. Cette maîtrise aurait une réciproque en ce sens que la réforme fiscale et les allégements de cotisations personnelles au bas de l’échelle salariale ne devraient pas être récupérées par les employeurs lors de la négociation du niveau des salaires bruts. Ces réformes pourraient alors pleinement jouer leurs rôles de soutien aux bas revenus et d’incitation à la recherche d’emploi et à la participation au marché du travail. L’indexation automatique assure tous les salariés contre le risque généré par des mouvements de prix et constitue à ce titre un mécanisme à préserver. Il faut toutefois souligner qu’en cas de hausse de prix des produits importés, l’appauvrissement collectif qui en résulte risque d’être aggravé par l’indexation automatique. Lorsque des biens importés qui ont un poids significatif dans l’"indice-santé" connaissent des hausses substantielles et durables de prix, il faudrait veiller à la suspension de l’indexation automatique des salaires sur ces prix et trouver d’autres modalités pour répondre à la dégradation de la situation socio-économique de certains groupes en présence de tels chocs. Tant la modération salariale que les allègements de la parafiscalité doivent faire l’objet d’une coordination au niveau européen. Sans une coordination forte au sein de l’UE, les dispositions prises au niveau de chaque Etat seront sous-optimales.
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Maniquet, François. "Numéro 44 - octobre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15823.

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Abstract:
Nonante-huit pays pratiquent des politiques actives dans le but d’augmenter le nombre de femmes élues dans les assemblées législatives. De ces pays, deux seulement ont adopté des lois imposant la parité au niveau des candidats (c’est-à-dire un nombre égal d’hommes et de femmes sur les listes à tout niveau de pouvoir), la France et la Belgique. En France, le pourcentage de femmes élues à l’Assemblée nationale n’a augmenté, suite à la loi sur la parité que de 10,7 % à 12,1 %, laissant la France dans le dernier tiers des pays où les femmes sont le moins bien représentées. Nous expliquons, dans ce numéro de Regards économiques, qu’il ne faut pas s’étonner de cet échec apparent de la parité en France. En effet, si la parité avait engendré une diminu­tion du nombre d’hommes élus, cela aurait signifié que ceux-là mêmes qui ont voté la loi avaient scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Quel calcul ont-ils donc fait pour accepter de voter cette loi ? Le système électoral français pour les législatives est un système majoritaire à deux tours où un seul candidat est élu par district. Dans la très grande majorité des districts, le résultat des urnes n'est décisif qu'au deuxième tour, qui oppose généralement un candidat de gauche à un candidat de droite. La parité augmente donc la probabilité pour un élu sortant de se retrouver au deuxième tour de l'élection dans son district contre une femme. Or, si l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes, cela augmente la probabilité pour un élu sortant d'être réélu. Mais peut-on effectivement montrer que l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes ? Une étude statistique a mis en évidence un tel biais, qui équivaut à un accroissement de l’ordre de 22 % de chance de l’emporter au second tour si l’on se présente contre une femme plutôt que contre un homme. L’expérience française laisse donc à penser qu’une loi sur la parité a d’autant plus de chance d’être votée (par des élus sortants masculins) qu’elle n’aura que peu d’impact sur le nombre de femmes élues. La parité appliquée en Belgique au niveau fédéral en 2003 a eu pour effet chez nous d’augmenter le pourcentage de femmes élues au Parlement à 34,7 %, ce qui place la Belgique au 11ème rang des pays où les femmes sont les plus présentes en politique. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? Verrons-nous une même augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? Ce numéro de Regards économiques propose quelques élé­ments de réponse à ces questions, à la lumière de la nouvelle économie politique, étudiant les proces­sus politiques sous l’angle des comportements stratégiques des différents acteurs. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? La Belgique a échappé au paradoxe français. Pourtant, très peu de députés masculins (voire aucun d’entre eux) ont perdu leur siège en raison de la parité. Cela s’explique par deux raisons. D’abord, l’instauration du quota s’est fait graduellement, depuis 1994, pour atteindre 50 % par étapes. Ensuite, d’autres modifications de la loi électorale ont été introduites au courant de la même période, qui ont protégé le siège des élus sortants. Les deux éléments principaux sont l’introduction d’un seuil minimal de 5 % des votes à atteindre pour accéder à la représentation (ce qui limite le nombre de partis obtenant des sièges et donc augmente le nombre de sièges pour ces partis), et la diminution du rôle des votes en case de tête (ou, pour le dire autrement, l’augmentation du rôle des votes de préférence, ce qui augmente la garantie, pour les élus sor­tants, d’être réélus, indépendamment de la place qu’ils occupent sur la liste). En conclusion, l’augmentation du nombre de femmes élues au Parlement s’est faite non pas au détriment des élus sortants (masculins) mais au détriment de nouveaux candidats potentiels (masculins). Verrons-nous une augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? L’augmentation du pourcentage de femmes élues au Parlement belge semble donc avoir reflété une volonté de l’électorat, volonté qui devrait également s’exprimer lors des élections commu­nales et provinciales du 8 octobre. Par contre, on peut également déceler dans le système poli­tique belge d’autres forces qui devraient limiter l’augmentation du pourcentage des fem­mes. Les deux principales forces sont celles-ci. D’abord, la possibilité offerte à l’électeur d’exprimer un vote préférentiel pour un ou plusieurs candidats au sein de la liste qu’il soutient crée une concurrence entre candidats de la même liste, ce qui n’incite pas les candidats masculins à recruter les femmes qui ont la plus grande chance d’être élue. Ensuite, l’avantage des élus sor­tants, (un avantage en termes de voix obtenues, dû à la notoriété personnelle, que l’on observe dans toutes les démocraties), est particulièrement fort en Belgique où les carrières politiques sont longues et où la pratique des permanences sociales tend à fidéliser l’électorat local. Ces élus sor­tants étant en grande majorité des hommes, cette inertie dans les résultats électoraux joue en défaveur des candidates. En conclusion, le système électoral crée les conditions pour une plus grande représentation des fem­mes dans les assemblées élues, et ce sera effectivement le cas si l’on croit le souhait de l’électeur exprimé lors des dernières élections législatives. Mais cette augmentation laissera malgré tout le pour­centage de femmes élues encore loin de le barre des 50 %.
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Maniquet, François. "Numéro 44 - octobre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.10.01.

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Abstract:
Nonante-huit pays pratiquent des politiques actives dans le but d’augmenter le nombre de femmes élues dans les assemblées législatives. De ces pays, deux seulement ont adopté des lois imposant la parité au niveau des candidats (c’est-à-dire un nombre égal d’hommes et de femmes sur les listes à tout niveau de pouvoir), la France et la Belgique. En France, le pourcentage de femmes élues à l’Assemblée nationale n’a augmenté, suite à la loi sur la parité que de 10,7 % à 12,1 %, laissant la France dans le dernier tiers des pays où les femmes sont le moins bien représentées. Nous expliquons, dans ce numéro de Regards économiques, qu’il ne faut pas s’étonner de cet échec apparent de la parité en France. En effet, si la parité avait engendré une diminu­tion du nombre d’hommes élus, cela aurait signifié que ceux-là mêmes qui ont voté la loi avaient scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Quel calcul ont-ils donc fait pour accepter de voter cette loi ? Le système électoral français pour les législatives est un système majoritaire à deux tours où un seul candidat est élu par district. Dans la très grande majorité des districts, le résultat des urnes n'est décisif qu'au deuxième tour, qui oppose généralement un candidat de gauche à un candidat de droite. La parité augmente donc la probabilité pour un élu sortant de se retrouver au deuxième tour de l'élection dans son district contre une femme. Or, si l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes, cela augmente la probabilité pour un élu sortant d'être réélu. Mais peut-on effectivement montrer que l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes ? Une étude statistique a mis en évidence un tel biais, qui équivaut à un accroissement de l’ordre de 22 % de chance de l’emporter au second tour si l’on se présente contre une femme plutôt que contre un homme. L’expérience française laisse donc à penser qu’une loi sur la parité a d’autant plus de chance d’être votée (par des élus sortants masculins) qu’elle n’aura que peu d’impact sur le nombre de femmes élues. La parité appliquée en Belgique au niveau fédéral en 2003 a eu pour effet chez nous d’augmenter le pourcentage de femmes élues au Parlement à 34,7 %, ce qui place la Belgique au 11ème rang des pays où les femmes sont les plus présentes en politique. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? Verrons-nous une même augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? Ce numéro de Regards économiques propose quelques élé­ments de réponse à ces questions, à la lumière de la nouvelle économie politique, étudiant les proces­sus politiques sous l’angle des comportements stratégiques des différents acteurs. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? La Belgique a échappé au paradoxe français. Pourtant, très peu de députés masculins (voire aucun d’entre eux) ont perdu leur siège en raison de la parité. Cela s’explique par deux raisons. D’abord, l’instauration du quota s’est fait graduellement, depuis 1994, pour atteindre 50 % par étapes. Ensuite, d’autres modifications de la loi électorale ont été introduites au courant de la même période, qui ont protégé le siège des élus sortants. Les deux éléments principaux sont l’introduction d’un seuil minimal de 5 % des votes à atteindre pour accéder à la représentation (ce qui limite le nombre de partis obtenant des sièges et donc augmente le nombre de sièges pour ces partis), et la diminution du rôle des votes en case de tête (ou, pour le dire autrement, l’augmentation du rôle des votes de préférence, ce qui augmente la garantie, pour les élus sor­tants, d’être réélus, indépendamment de la place qu’ils occupent sur la liste). En conclusion, l’augmentation du nombre de femmes élues au Parlement s’est faite non pas au détriment des élus sortants (masculins) mais au détriment de nouveaux candidats potentiels (masculins). Verrons-nous une augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? L’augmentation du pourcentage de femmes élues au Parlement belge semble donc avoir reflété une volonté de l’électorat, volonté qui devrait également s’exprimer lors des élections commu­nales et provinciales du 8 octobre. Par contre, on peut également déceler dans le système poli­tique belge d’autres forces qui devraient limiter l’augmentation du pourcentage des fem­mes. Les deux principales forces sont celles-ci. D’abord, la possibilité offerte à l’électeur d’exprimer un vote préférentiel pour un ou plusieurs candidats au sein de la liste qu’il soutient crée une concurrence entre candidats de la même liste, ce qui n’incite pas les candidats masculins à recruter les femmes qui ont la plus grande chance d’être élue. Ensuite, l’avantage des élus sor­tants, (un avantage en termes de voix obtenues, dû à la notoriété personnelle, que l’on observe dans toutes les démocraties), est particulièrement fort en Belgique où les carrières politiques sont longues et où la pratique des permanences sociales tend à fidéliser l’électorat local. Ces élus sor­tants étant en grande majorité des hommes, cette inertie dans les résultats électoraux joue en défaveur des candidates. En conclusion, le système électoral crée les conditions pour une plus grande représentation des fem­mes dans les assemblées élues, et ce sera effectivement le cas si l’on croit le souhait de l’électeur exprimé lors des dernières élections législatives. Mais cette augmentation laissera malgré tout le pour­centage de femmes élues encore loin de le barre des 50 %.
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Parmentier, Alexis. "Numéro 47 - décembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15793.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques soutient que la législation de la protection de l’emploi en France obère les performances économiques tout en contribuant au développement des inégalités sociales. Ce pays se caractérise par des niveaux de protection de l'emploi très différents selon les types de contrats (Contrat à Durée Déterminée -CDD- et Contrat à Durée Indéterminée -CDI). En résulte une segmentation forte du marché du travail entre travailleurs «bien» protégés et «mal» protégés, sans que l'effet net sur l'emploi soit favorable. La solution envisagée par le gouvernement français d’introduire de nouveaux contrats de travail, le Contrat Nouvelles Embauches et le Contrat Première Embauche, ne vont pas dans le bon sens. Une réforme plus ambitieuse, construite autour d’un contrat de travail unique à droits progressifs, permettrait par contre de gommer certaines déficiences actuelles. Une réforme de ce type mériterait certainement d’être réfléchie en Belgique, où il existe de nettes différences de protection de l’emploi entre catégories de travailleurs (ouvriers et employés) et de contrats (CDD et CDI). Aux yeux de nombreux économistes, une législation contraignant fortement les décisions des entreprises en matière d’embauche et de licenciement constitue une explication potentiellement importante aux dysfonctionnements du marché du travail. L’appareil réglementaire français n’est, par exemple, pas en mesure de remplir correctement le rôle de protection des individus auquel il est destiné. Un clivage des situations sur le marché du travail se dessine depuis plusieurs années, certaines populations se voyant nettement protégées, d’autres étant exposées continuellement aux aléas conjoncturels. En outre, la détérioration de la situation des populations les plus fragiles réduit leur incitation à participer au marché du travail, ce qui contribue à la dégradation des performances économiques. Malgré des législations de la protection de l’emploi (LPE) quelque peu différentes, les systèmes français et belge sont caractérisés par des degrés de protection de l’emploi globalement élevés et subissent des dysfonctionnements de leurs marchés du travail analogues (cf. OCDE, 2004). Aussi, bien que notre analyse soit centrée sur la France, les réflexions avancées dans cette étude ont une portée générale et ont vocation à contribuer aux débats afférents à la nécessité et à la manière de réformer la LPE de pays caractérisés par un degré de protection de l’emploi élevé et des performances du marché du travail médiocres. En août 2005, le gouvernement français a cherché à répondre à la nécessité de réformer la LPE en introduisant le Contrat Nouvelles Embauches (CNE). Ce contrat, réservé aux petites entreprises, est régi par une réglementation à maints égards plus souple que les contrats de travail existants. Avec le Contrat Première Embauche (CPE), le gouvernement a cherché à étendre le CNE aux entreprises de plus de 20 salariés pour les jeunes de moins de 26 ans. Toutefois, cet accroissement de la flexibilité du marché du travail a suscité la crainte d’une détérioration des conditions de vie de la frange de la population concernée. Confronté aux importantes manifestations du mois de mars 2006, le gouvernement a alors dû renoncer à une mesure qui avait dans son esprit fait ses preuves en termes de création d’emplois. Selon le gouvernement, les 440.000 CNE signés entre août 2005 et mars 2006 (DARES, 2006), soit une embauche sur dix réalisée par les petites entreprises, témoignaient de l’efficacité de ce type de réforme. La présente étude montre pourtant que ces mesures ne constituent pas des moyens efficaces pour développer l’emploi et pour favoriser la justice sociale. Les mesures proposées semblent en effet trop timorées pour avoir des effets durables sur l’emploi. D’une part, les créations nettes d’emplois sont nettement plus faibles que le nombre de nouveaux contrats signés car une certaine substitution entre les nouveaux contrats et les contrats existants est inévitable. D’autre part, les nouveaux contrats ayant une durée limitée à deux ans, les entreprises seront incitées à les détruire avant de retomber dans le régime globalement plus protecteur des contrats actuels. En outre, ces réformes risquent d’accentuer la précarité ambiante des populations les plus fragiles. Les mécanismes sous-jacents étant présentés, notre analyse esquisse les modalités d’une réforme de la LPE alternative au CNE et faisant l’objet d’un relatif consensus (du moins dans ses grandes lignes) parmi les économistes : le Contrat Unique à droits Progressifs (CUP). Cette solution met en avant la nécessité d’accomplir un remaniement profond du système actuel, en particulier en cassant la dualité de protection engendrée par la coexistence de contrats dont le système de protection est différent.
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Parmentier, Alexis. "Numéro 47 - décembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.12.01.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques soutient que la législation de la protection de l’emploi en France obère les performances économiques tout en contribuant au développement des inégalités sociales. Ce pays se caractérise par des niveaux de protection de l'emploi très différents selon les types de contrats (Contrat à Durée Déterminée -CDD- et Contrat à Durée Indéterminée -CDI). En résulte une segmentation forte du marché du travail entre travailleurs «bien» protégés et «mal» protégés, sans que l'effet net sur l'emploi soit favorable. La solution envisagée par le gouvernement français d’introduire de nouveaux contrats de travail, le Contrat Nouvelles Embauches et le Contrat Première Embauche, ne vont pas dans le bon sens. Une réforme plus ambitieuse, construite autour d’un contrat de travail unique à droits progressifs, permettrait par contre de gommer certaines déficiences actuelles. Une réforme de ce type mériterait certainement d’être réfléchie en Belgique, où il existe de nettes différences de protection de l’emploi entre catégories de travailleurs (ouvriers et employés) et de contrats (CDD et CDI). Aux yeux de nombreux économistes, une législation contraignant fortement les décisions des entreprises en matière d’embauche et de licenciement constitue une explication potentiellement importante aux dysfonctionnements du marché du travail. L’appareil réglementaire français n’est, par exemple, pas en mesure de remplir correctement le rôle de protection des individus auquel il est destiné. Un clivage des situations sur le marché du travail se dessine depuis plusieurs années, certaines populations se voyant nettement protégées, d’autres étant exposées continuellement aux aléas conjoncturels. En outre, la détérioration de la situation des populations les plus fragiles réduit leur incitation à participer au marché du travail, ce qui contribue à la dégradation des performances économiques. Malgré des législations de la protection de l’emploi (LPE) quelque peu différentes, les systèmes français et belge sont caractérisés par des degrés de protection de l’emploi globalement élevés et subissent des dysfonctionnements de leurs marchés du travail analogues (cf. OCDE, 2004). Aussi, bien que notre analyse soit centrée sur la France, les réflexions avancées dans cette étude ont une portée générale et ont vocation à contribuer aux débats afférents à la nécessité et à la manière de réformer la LPE de pays caractérisés par un degré de protection de l’emploi élevé et des performances du marché du travail médiocres. En août 2005, le gouvernement français a cherché à répondre à la nécessité de réformer la LPE en introduisant le Contrat Nouvelles Embauches (CNE). Ce contrat, réservé aux petites entreprises, est régi par une réglementation à maints égards plus souple que les contrats de travail existants. Avec le Contrat Première Embauche (CPE), le gouvernement a cherché à étendre le CNE aux entreprises de plus de 20 salariés pour les jeunes de moins de 26 ans. Toutefois, cet accroissement de la flexibilité du marché du travail a suscité la crainte d’une détérioration des conditions de vie de la frange de la population concernée. Confronté aux importantes manifestations du mois de mars 2006, le gouvernement a alors dû renoncer à une mesure qui avait dans son esprit fait ses preuves en termes de création d’emplois. Selon le gouvernement, les 440.000 CNE signés entre août 2005 et mars 2006 (DARES, 2006), soit une embauche sur dix réalisée par les petites entreprises, témoignaient de l’efficacité de ce type de réforme. La présente étude montre pourtant que ces mesures ne constituent pas des moyens efficaces pour développer l’emploi et pour favoriser la justice sociale. Les mesures proposées semblent en effet trop timorées pour avoir des effets durables sur l’emploi. D’une part, les créations nettes d’emplois sont nettement plus faibles que le nombre de nouveaux contrats signés car une certaine substitution entre les nouveaux contrats et les contrats existants est inévitable. D’autre part, les nouveaux contrats ayant une durée limitée à deux ans, les entreprises seront incitées à les détruire avant de retomber dans le régime globalement plus protecteur des contrats actuels. En outre, ces réformes risquent d’accentuer la précarité ambiante des populations les plus fragiles. Les mécanismes sous-jacents étant présentés, notre analyse esquisse les modalités d’une réforme de la LPE alternative au CNE et faisant l’objet d’un relatif consensus (du moins dans ses grandes lignes) parmi les économistes : le Contrat Unique à droits Progressifs (CUP). Cette solution met en avant la nécessité d’accomplir un remaniement profond du système actuel, en particulier en cassant la dualité de protection engendrée par la coexistence de contrats dont le système de protection est différent.
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Dissertations / Theses on the topic "Belgique – Colonies – Conditions sociales"

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Xiberras, Valérie. "Analyse du concept d'intellectuel à travers la figure sociale de l'"évolué" du Congo belge, 1945-1960 : de l'"évolué" à l'intellectuel : transition impossible." Master's thesis, Université Laval, 1992. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28762.

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Lefèvre, Patrick. "Intérêts économiques et idéologiques dans l'arrondissement de Mons de 1830 à 1870." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1989. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/213227.

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Locret-Le, Bayon Sylvie. "Les femmes françaises et la colonisation : étude de leur présence sociale." Nice, 1986. http://www.theses.fr/1986NICE2024.

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Abstract:
Cette recherche s'inscrit dans la préoccupation actuelle de préserver des documents sur la période coloniale en suscitant des témoignages et disposer ainsi de documents de premiere main qui permettront d'écrire l'histoire. Nous sommes partis à la recherche de cette "mémoire féminine" et avons ainsi recueilli cent recits de vie de femmes françaises ayant vécu outre-mer. Les souvenirs rapportés s'étendent sur de longues années, ils commencent en mille neuf cent trois pour s'achever en mille neuf cent soixante. Nous avons limité cette étude aux séjours des femmes françaises en Afrique noire, en Indochine et à Madagascar. Nous avons utilisé la méthode des récits de vie car elle permet le contrôle et le recoupement des informations. C'est à ce niveau que se situe toute leur valeur "d'histoire immédiate". La confrontation des récits entre eux a permis d'accéder au système de représentation sociale d'un groupe. L'ensemble est d'une grande diversité puisqu'il aborde les différents aspects de la vie de la femme française outre-mer. Nous avons eu le souci de repondre à des exigences de representativité et d'exhaustivité lors de cette reconstitution de la mémoire d'une époque. Aussi devant l'abondance d'un corpus très diversifié qui risquait d'être difficile à décoder nous avons été amené à utiliser un traitement informatique. Dans le cadre de l'étude de la présence sociale des femmes françaises aux colonies nous avons privilegié les aspects concrets de la vie quotidienne dans la maison et l'analyse des inter-relations se jouant au travers des échanges avec les domestiques. Notre étude psycho-sociologique s'est située a différents niveaux. A l'écoute de ces femmes engagées dans des relations de pouvoir, duelles, inter-subjectives dans un contexte historique bien particulier, nous avons été amené progressivement à prendre en compte la dépendance, l'ambivalence et la dimension speculaire de tout rapport de domination, de pouvoir.
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Deville, Hervé. "Analyse des relations entre le secteur ouvert et le secteur protégé d'une petite économie ouverte et incidences sectorielles des politiques économiques: application au cas de la Belgique au moyen d'une analyse de déséquilibre." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1993. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/212765.

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Charton-Bigot, Hélène. "La genèse ambiguë de l'élite kenyane : origines, formations et intégration de 1945 à l'indépendance." Paris 7, 2002. http://www.theses.fr/2002PA070059.

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Abstract:
Cette thèse a pour objectif de décrire et d'expliquer l'émergence d'une élite africaine au Kenya à travers les stratégies de formation supérieure mises en oeuvre par les acteurs africains de la colonie britannique entre 1945 et l'indépendance en 1963. Le poids des colons européens, pourtant peu nombreux, confère au Kenya les caractéristiques d'une petite colonie de peuplement. Les populations africaines, marginalisées au sein de cette structure sociale, reçoivent alors une éducation qui vise à pérenniser cet ordre social. Mais le nouveau contexte politique issu de l'après-guerre modifie considérablement la politique coloniale britannique. L'éducation, et plus particulièrement l'éducation supérieure, des ressortissants des colonies doit permettre de préparer l'indépendance de ces territoires. Compte tenu des spécificités kenyanes, ces nouvelles directives sont appliquées avec parcimonie dans la colonie. Les bourses d'étude en métropole sont peu nombreuses et leur modalité d'attribution ne répond pas aux aspirations des populations africaines du Kenya. Celles-ci mettent alors en œuvre leur propre stratégie d'éducation supérieure en Afrique du Sud (jusqu'en 1953), en Inde et aux Etats-Unis. Ces différentes initiatives déjouent les politiques coloniales de formation en élargissant la base de recrutement des africains éduqués. Ils sont de plus en plus nombreux à rentrer au Kenya au milieu des années 1950. Ils réclament alors une place au sein de la société coloniale et aspirent à devenir une élite en s'intégrant au groupe dominant. Les blocages de la société coloniale contribuent à transformer ces revendications sociales en revendications politiques qui précipitent l'avènement de l'indépendance du Kenya en 1963
The aim of the thesis is to describe and explain the making of an African elite in Kenya between 1945 and independence in 1963, through the initiatives set up by the African population to gain higher education. The white settlers played an important part in Kenya history. Therefore, the education the Africans were able to receive aimed at prolonging a social order dominated by the immigrants. But after World War II, the political and international context has changed. The official British colonial policy was then to lead its colonies towards self-government. Higher education for the people of these territories was then part of this new progressive policy. But the white population of Kenya tried to obstruct this policy. The number of bursaries awarded to allow Africans to study in Great Britain was limited. They did not satisfy the Africans thirst for education. They set up several projects and initiatives to study in South Africa (until 1953), in India and in the United States of America. The colonial power had to face an important stream of African holding university degrees. In the mid fifties, this group educated Africans felt very frustrated by the position, both social and professional, they were offered in Kenya. At this stage the colonial society was still dominated by the Europeans. This situation led some members of this group to take a more active part in politics. Their involvement eventually rushed the Independence of Kenya
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Bolle, Francine. "La mise en place du syndicalisme contemporain et des relations sociales nouvelles en Belgique, 1910-1937." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2013. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209412.

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Abstract:
En dépit de son importance dans la formation de la société contemporaine, le syndicalisme apparaît comme l’un des parents pauvres de l’historiographie en Belgique. Il y a plus de trente ans, Jean Puissant déplorait que l’historiographie syndicale était essentiellement « produite par le milieu syndical lui-même » et que sa fonction était généralement « la commémoration, la légitimation, la contestation ou encore la célébration » (Archivium, vol.XXVII, 1980). Plusieurs auteurs ont, à partir des années 1960 et surtout des années 1980, entamé une approche scientifique de l’histoire syndicale. Mais, en raison du manque cruel d’études systématiques préalables, cette production historique récente, plus riche de perspectives scientifiques, est demeurée largement monographique, ne dépassant que partiellement les clivages sectoriels, régionaux et politiques. « Des synthèses restent à faire, écrivait Antoine Prost en 1997 à propos de la France, [car] aucun de ces travaux ne réussit à lier de façon pleinement satisfaisante l’histoire du travail, celle des travailleurs et celle du mouvement ouvrier. [.] Les nouveaux paradigmes de l’histoire ouvrière continuent à se chercher » (Cahiers d’Histoire, n°66, 1997). Ce constat s’applique incontestablement à l’historiographie syndicale belge.

L’ambition de la présente thèse est de pallier l’absence d’étude d’ensemble sur le mouvement syndical belge de l’entre-deux-guerres, période essentielle dans le processus de mise en place du syndicalisme contemporain en Belgique. Cette période est en effet non seulement marquée par l’avènement d’un syndicalisme de masse, par l’intégration des syndicats dans des nouveaux systèmes de relations industrielles (reconnaissance généralisée des syndicats par le patronat et l’État comme interlocuteurs privilégiés dans la négociation du contrat de travail), par leur attribution à l’échelle nationale d’un rôle officiel dans la redistribution des secours étatiques de chômage, mais également par de profondes réformes des structures et des fonctionnements syndicaux (centralisation, concentration et rationalisation accrues).

Notre étude tente d’analyser comment et suivant quelles modalités les diverses composantes du mouvement syndical ont participé à ces transformations sociétales (y compris en ce qui concerne le nouveau rôle qu’elles y acquièrent) en même temps qu’elles se sont trouvées transformées par elles. Globalement, elle propose une évaluation des influences réciproques sur la construction du fait syndical belge :

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Doctorat en Histoire, art et archéologie
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Teney, Céline. "Acculturation and prejudice against sociological minorities among Brussels youth: a multilevel regression approach." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2009. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210220.

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Abstract:
This thesis aims at analysing the attitudes of youngsters in Brussels towards sociological minorities. The term “minorities” is used to refer to the main social groups that suffer from subordination and misrecognition by the wider society according to the philosophical theory of recognition: women, lesbians and gay men, and ethnic minorities. Our dataset is composed of a sample of seventy schools in the Brussels Capital Region. In total, three thousand one hundred and twenty one pupils attending in 2007 the last grade of secondary education participated in the study. About half of the sample consists of pupils with a migrant background originating from about 100 different countries. This cultural diversity, reflecting one of the main characteristics of the population of the Brussels Capital Region, is at the centre of the thesis.

Because of the hierarchical structure of the sample (pupils aggregated within schools), the culturally diverse population of our sample and the multidimensionality of prejudice, multilevel multivariate linear responses models were performed. In brief, these models allowed us to interpret items regrouped according to their common variation across social (and ethnic) groups and not according to their a priori content similarities. Furthermore, these models allowed us to integrate three different research traditions on prejudice: social psychology on the dimensionality of prejudice, sociology on the impact of socio demographic characteristics on prejudice and school effectiveness research on the role schools may play in reducing pupils’ prejudice. With these models, we could demonstrate the capacity of multilevel techniques to encompass the complexity of prejudice and norms, and to provide an interdisciplinary approach of social processes.

Besides the impact of gender and socio economic differences on prejudice, the association between ethnic origin and prejudice was the focus of the analysis at the individual level. Hence, the empirical literature showed that respondents of foreign descent and respondents from the receiving society do not hold similar attitudes towards minorities. This association was investigated in a twofold strategy: after having assessed ethnic differences on the different kinds of prejudice, the explanatory power of possible mediators -such as the experience of group-level institutional discrimination or the bidimensional identification- on this association was tested. The choice of these mediators was influenced by different disciplines of the social sciences. Hence, besides the empirical literature specific to the topic of prejudice, these mediators are derived from theories of political sciences, of sociology of immigration, of social psychology and of cross-cultural psychology. The results showed that these mediators could indeed explain to a large extent ethnic differences on prejudice towards minorities.

On the school level, we have shown that the impact schools may have on pupils’ prejudice is a differentiated one. Hence, this impact varies according to both the targets and the dimensions of prejudice. Moreover, besides school institutional characteristics, several contextual characteristics were investigated such as the cultural and social diversity within a school. Our results showed that the impact on prejudice of social and cultural diversity within schools was non-significant. This is, however, most probably related to a masking effect by the specificities of the education landscape in Brussels: differences between schools are huge and homogeneity within schools is important, given that the educational field is highly segregated both in social and in cultural terms. The implications of these results based on an interdisciplinary approach for future research and for policymakers are discussed.


Doctorat en Sciences politiques et sociales
info:eu-repo/semantics/nonPublished

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8

Dumont, Cécile J. "Migrations intérieures et immigration dans le bassin industriel de Charleroi, 1800-1866." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1989. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/213284.

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9

Schreiber, Jean-Philippe. "Immigration et intégration des juifs en Belgique (1830-1914)." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1993. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/212772.

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Bonnecase, Vincent. "Pauvreté au Sahel : la construction des savoirs sur les niveaux de vie au Burkina Faso, au Mali et au Niger (1945-1974)." Paris 1, 2008. http://www.theses.fr/2008PA010710.

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Abstract:
En 1945, les conditions de vie des populations colonisées ne constituent guère un objet de mesure en Haute-Volta, au Niger et au Soudan français. Quand bien même l'amélioration de ces conditions constitue, depuis la conquête, un élément majeur de la justification coloniale, il n'a été, jusqu'alors, que peu question pour les colonisateurs d'en vérifier l'effectivité. Trente ans plus tard, la Haute-Volta, le Mali et le Niger apparaissent parmi les pays les plus pauvres du monde et les populations du Sahel s'inscrivent dans une hiérarchie internationale des niveaux de vie au sein de laquelle elles occupent les dernières places. C'est cette émergence de la pauvreté comme objet d'investigations et de mesure en Afrique sahélienne que cette, thèse vise à expliciter, en tenant à la fois compte de la standardisation des savoirs à l'échelle internationale et des modalités concrètes d'investigations à l'échelle locale.
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Books on the topic "Belgique – Colonies – Conditions sociales"

1

Korieh, Chima J. The land has changed: History, society and gender in colonial Eastern Nigeria. Calgary: University of Calgary Press, 2010.

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2

Allende, Isabel. La isla bajo el mar. New York: Random House, 2009.

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3

Allende, Isabel. La isla bajo el mar. New York: Random House, 2009.

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4

Allende, Isabel. La isla bajo el mar. New York: Random House, 2009.

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Allende, Isabel. La isla bajo el mar. New York: Random House, 2009.

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6

Allende, Isabel. La isla bajo el mar. New York: Random House, 2009.

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7

préf, Balandier Georges, ed. Kènèdougou au crépuscule de l'Afrique coloniale: Mémoires des années cinquante ; suivi du Mémorial de Kélètigui Berté. Paris: Présence africaine, 2004.

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Korieh, Chima J. The land has changed: History, society and gender in colonial Eastern Nigeria. Calgary: University of Calgary Press, 2010.

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9

Books, Time-Life, ed. The European Challenge (The American Indians). Alexandria, Va: Time-Life Books, 1992.

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10

Alloula, Malek. The colonial harem. Manchester: Manchester University Press, 1986.

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