Academic literature on the topic 'Béotie (Grèce)'

La thèse se compose de trois parties. Les trois premiers chapitres sont réservés à l'étude des trois sanctuaires officiels du Koinon béotien : le sanctuaire de Poséidon à Onchestos, celui d'Athéna Itônia à Coronée et celui d'Athéna Alalkomeneia. En utilisant toutes les sources disponibles, on a tenté de préciser les caractéristiques de ces sanctuaires ainsi que la personnalité des divinités qui y étaient honorées. La seconde partie s'intéresse aux autres sanctuaires auxquels le Koinon hellénistique a manifesté de l'intérêt : c'est notamment le cas du Ptôion qui devient au IIIe siècle l'oracle officiel de la Confédération. À partir des années 280, le Koinon béotien avait également consacré un certain nombre de trépieds dans différents sanctuaires du territoire confédéral : l'étude de ces dédicaces fait l'objet du chapitre 5. Enfin, le chapitre 6 s'efforce de préciser le statut des Ptôia et des Basileia, et le rôle exact des autorités fédérales dans ces manifestations. La troisième partie est de synthèse. Le chapitre 7 propose un essai de définition des cultes fédéraux. Le chapitre 8 revient sur la question des modalités du choix des divinités du Koinon : aussi bien les divinités honorées dans les trois sanctuaires fédéraux que Zeus Basileus et Apollon Ptôios, qui avaient indubitablement rang fédéral durant la troisième Confédération. Le chapitre 9 est une réflexion, en deux volets, sur l'élaboration du système cultuel du Koinon hellénistique. On revient d'abord sur les liens anciens qui unissaient le Koinon archaïque à certains cultes, et l'on traite ensuite de la nature et de l'évolution de la politique religieuse du Koinon hellénistique
The thesis is composed of three parts. The first three chapters propose the study of the three official sanctuaries of the Boiotian Koinon : the sanctuary of Poseidon at Onchestos, the sanctuary of Athena Itonia in Coronea and that of Athena Alalkomeneia. From all the available sources, we tried to specify the characteristics of these sanctuaries as well as the personality of the gods who were honored there. The second part is interested in the other sanctuaries with which the hellenistic Koinon was concerned. It is in particular the case of Ptoion which becomes the Koinon's official oracle in the third Century B. C. (chapter 4). From about 280 B. C. , the Boiotian Koinon devoted a certain number of tripods in various sanctuaries of the confederal territory : the study of these dedications is covered in chapter 5. Lastly, chapter 6 endeavours to specify the statute of Ptoia and Basileia and the function of the confederal authorities at these events. The third part is of synthesis. Chapter 7 proposes a definition of the federal cults. Chapter 8 reconsiders the question of the reasons which prevailed to choose the Koinon's federal divinities : as well divinities honored in the three federal sanctuaries as Zeus Basileus and Apollo Ptoios, who, undoubtely, had federal row during the third Confederation. Chapter 9 studies, in two parts, the elaboration of the hellenistic Koinon's cultual system. One initially reconsiders the ancient bounds which linked the archaic Koinon with certain cults and one studies then nature and evolution of the hellenistic Koinon's religious policy

La presente recherche s'attache a definir les modalites de la romanisation d'une province moins bien connue que les autres : l'achaie, et plus particulierement d'une region de celle-ci, la beotie. Tous les types de sources sont utilises meme si l'epigraphie occupe une place de choix dans la documentation : ainsi a-t-on profite pour remettre a jour le corpus des ig vii, consacre a la beotie. Trois phenomenes sont envisages successivement : la provincialisation, qui couvre l'epoque hellenistique (206-27 a. C. ); l'imperialisation jusqu'a la fin du haut-empire ; la latinisation, enfin, qui embrasse la totalite de la periode et concerne les aspects sociaux de la romanisation, par l'etude de la penetration de l'onomastique latine et de la citoyennete romaine
This research tries to show the romanization of a province - achaia- which has not been studied as much as others, and especially of one of its region : boiotia. All types of documents are used, even if inscriptions play a very important part : a new corpus of ig vii has been made on this occasion. Three phenomena are contemplated : provincialization during the late hellenistic period (206-27 a. C. ) ; imperialization to the middle of the third century ad ; latinization which covers the whole period and concerns social aspects of romanization, through the study of latin onomastics and roman citizenship

Composée de deux volumes, la présente étude d'histoire et de numismatique grecque comporte 844 p. Visant la clarté, elle est divisée en 2 parties d'environ 350 p. : la première, avec un exposé raisonné des sources, est consacrée aux catalogues numismatiques et à leur commentaire, la seconde propose une analyse historique de la Béotie héllénistique d'après les monnaies. L'ensemble est enrichi d'une bibliographie de 48 p. manifestant une bonne connaissance de la Béotie héllénistique et de 6 annexes, consacrées à la description des types monétaires, à la chronologie de l'histoire béotienne, aux émissions monétaires synthétisées sous forme de tableaux, aux résultats d'analyses de 53 exemplaires d'argent, à un index inversé du catalogue des trésors et à des tableaux de synthèse des attestations de divinités en Béotie. le tout est complété par 21 planches illustrant tous les coins de droit du catalogue, 13 cartes et deux tables dépliantes favorisant la navigation dans le catalogue des trésors
This thesis is composed of 2 parts. The first part consists of the numismatic corpus of the thesis and exposes its limits. With the data of first part, the last part comes up with an historical reflexion. This historical synthesis is introduced by a general chapter that analyses the factors of Boeotian "federalism", since this political structure is a base for the Boeotian production of coins until 171 B.C. In the two following chapters, coins and numismatic study provide new clues on monetary organization, religious representations of the Boeotian confederation on coins between 287 and 27 B.C., and its economic situation linked to political events. The 3 last chapters present a synthesis on Boeotian monetary circulation and its historical implications between 287 and 27 B.C. They are chronological and compare the numismatic conclusions with the data of the literary and epigraphical sources. They draw parallels between monetary history and political history of Boeotia

Les légendes thébaines ont constitué une source d'inspiration essentielle pour les Tragiques athéniens, d'autant plus que le passé mythique d'Athènes offrait moins de richesse. Pourtant, les Athéniens ont toujours considéré leurs voisins béotiens avec mépris ; la trahison des Thébains au moment des guerres médiques et l'intransigeance de leur position à propos du sort d'Athènes à la fin de la guerre du Péloponnèse ne firent qu'accroître les sentiments anti-thébains chez les Athéniens. L'analyse des huit tragédies subsistantes consacrées au cycle thébain permet de comprendre comment l'idée de Thèbes se construit à travers la vision des Athéniens et la sensibilité de chaque auteur tragique. . .

La présente thèse, intitulée « Contribution à l’histoire et à l’épigraphie de la Béotie hellénistique de 335 à 167 av. J.-C. », La thèse propose une nouvelle synthèse sur certains aspects de l’épigraphie et de l’histoire de la Confédération béotienne hellénistique de 335 av. J.-C., date de la destruction de Thèbes par Alexandre le Grand, jusqu’en 171, date de la dissolution de la confédération par les Romains, et 167 av. J.-C. date de l’instauration d’un nouvel ordre oligarchique en Béotie. En dehors des ouvrages publiés par Br. Gullath en 1982 et surtout par M. Feyel en 1942, il n’existe aucune étude globale de l’histoire et de l’épigraphie de la Béotie hellénistique, alors même que plusieurs études de grande qualité sont parues depuis, notamment sous la signature de D. Knoepfler. Le réexamen des inscriptions déjà publiées et l’édition des inscriptions récemment découvertes contribuent à faire progresser notre connaissance de l’histoire et de l’épigraphie béotiennes. Le premier volume propose une nouvelle chronologie des archontes de la Confédération, qui éclaire d’un jour différent une série d’événements historiques, comme l’intégration d’Oponte au Koinon. Jointe à une étude de l’organisation politique et militaire du Koinon, elle permet de proposer une nouvelle histoire événementielle, de 335 jusqu’en 171. Le deuxième volume consiste en un choix d’inscriptions, dont 28 sont inédites et plusieurs autres n’avaient pas été réexaminées depuis le XIXe s. La thèse dans son ensemble met en évidence le perfectionnement des institutions de la Confédération béotienne, et les apports du Koinon à l’idée fédérale
This dissertation puts forward a new synthesis of several aspects of the epigraphy and history of the Boeotian koinon from the 335 B.C. to between 171 B.C., date of the dissolution of the federation by the Romans and 167 B.C, date of the establishment of a new oligarchic regime by the Romans. Ever since M. Feyel’s major work of 1942, and to some extent the publication of B. Gullath’s 1982 piecemeal investigation into early Hellenistic Boeotia, we have not had a comprehensive treatise on the history and epigraphy of Hellenistic Boeotia, with the exception of a series of seminal studies by D. Knoepfler. The scrutiny of previously published inscriptions and the publication of new epigraphical documents in the second volume of this thesis offer novel perspectives on the study of Boeotian epigraphy and history. The first volume of the dissertation comprises a new chronology of the federal archons of Boeotia. This new chronology has important ramifications for the history of Boeotia during this period, for example for the date of the integration of the city of Opous into the Boeotian federation. The first volume also includes a new study of the political and military organisation of the Boeotian koinon and cities during the Hellenistic period, on the basis of new epigraphical material and the publication of numerous related studies. In effect, the whole results in a new history of Hellenistic Boeotia. In the second volume of this thesis one finds a selection of published and unpublished inscriptions from several Boeotian cities. More specifically, volume II includes 28 unpublished epigraphical texts as well as a fresh examination of inscriptions that in many cases have not been thoroughly studied since the 19th century. In sum, these two volumes offer a major new synthesis on the Hellenistic Boeotian koinon, one of the most developed and democratic federal organization of ancient Greece

Les études récentes sur la Béotie ont permis de mieux comprendre la mise en place et le développement du koinon béotien à l’échelle de la région. L’intégration des différentes cités au sein d’une instance fédérale a un aspect militaire indéniable, qui a été fréquemment souligné. Pourtant, il n’existe à ce jour aucune synthèse traitant sur le long terme le fonctionnement des institutions militaires et de l’armée du koinon béotien. C’est ce que je propose dans le cadre de cette thèse de doctorat. Mon étude est limitée aux phases les mieux connues du koinon béotien, de sa fondation en 447 av. J.-C. à sa dissolution par les Romains en 171 av. J.-C. Un premier chapitre est consacré à la description des institutions du koinon, et notamment du rapport qu’on peut déceler entre la structure politique de la confédération et l’armée. Un deuxi.me chapitre traite de l’armée béotienne à l’époque classique, à partir des récits de batailles où interviennent les Béotiens dans les sources littéraires afin de décrire la composition de cette armée, sa structure et les tactiques employ.es. Pour l’époque hellénistique, ce travail n’était pas possible en raison de la rareté des sources littéraires ; c’est essentiellement la documentation épigraphique, exceptionnellement précise, qui permet de mener une étude sur l’armée fédérale de cette époque. Le troisième chapitre de cette étude est donc consacré à la composition de cette armée et à la réforme de l’armement qui intervient ente 230 et 220, tandis que le quatrième chapitre propose une étude démographique à partir des catalogues militaires. Le cinquième chapitre analyse la culture militaire en Béotie, c’est-à-dire les manifestations et la visibilité du fait militaire dans l’espace funéraire, religieux et culturel. Enfin, un sixième et dernier chapitre porte sur la défense du territoire et l’analyse des fortifications béotiennes
Recent studies on Boeotia led to a better understanding of the creation and the development of the Boeotian koinon. The collaboration between the various cities under the form of a federal structure has a clear military expression, which has been ofte n underlined, but never studied in detail. In this PhD thesis I propose a synthesis on the military institutions and the army of the Boeotian koinon. From the foundation of the Classical confederacy in 447 B.C. to the dissolution of the Hellenistic koinon in 171 B.C. Chapter One deals is devoted to the institutions of the koinon, and more particularly to the relation that can be discerned between the political structure of the Confederacy and its army. Chapter Two deals with the federal army of the Classical period as it it described in the literary sources, and more particularly the battle descriptions by the Greek historians. It aims to describe the composition of this army, its structure and the tactics employed. For the Hellenistic period, the lack of literary sources led to a different approach; only the epigraphical record is complete enough to allow such a study. Chapter Three is therefore devoted to the composition of the Hellenistic army and to the military reform which took place between 230 and 220 B.C., while Chapter Four is a demographic study that relies upon the conscript lists. Chapter Five analyses the military culture in Boeotia, that is to say the visibility of the military in the funeral, religious and cultural landscape. Eventually, Chapter Six deals with the defense of the territory and the analysis of the fortifications of Boeotia

Dans le « regain de faveur » dont a largement bénéficié la Béotie depuis les années 1980, les institutions religieuses paraissent être les grandes oubliées, en dépit de la somme publiée par Albert Schachter sur les lieux de culte et les divinités béotiennes (1981-1994) ou, plus récemment, des diverses études réalisées sur l’ethnicité et le fédéralisme, qui font de la religion l’un des ciments fédérateurs du koinon. Le personnel de culte fournit un point d’entrée privilégié pour cette étude institutionnelle, pour laquelle on dispose de testimonia nombreux et variés. Il s’agit donc d’établir un catalogue analytique des agents cultuels béotiens qui examine la chronologie des charges, leur spécificité, le portrait social de celui ou celle qui exerce la fonction en réalisant des études prosopographiques lorsque cela est possible. Cet examen contribue à mettre en évidence les articulations entre les échelons civique et fédéral en jeu dans les institutions religieuses du koinon béotien, de l’époque archaïque jusqu’à la période romaine
Boeotia has known from 1980’s an important renewal, though there still is a lack in the Boeotian bibliography and historiography concerning its religious institutions, in spite of Albert Schachter’s vast opus on Boeotian cults (1981-1994) and of all the recent publications concerning ethnicity and federalism that have emphasised the role of religion in the ethnogenesis process of the koina and its perpetuation. Cult personnel can be seen as an interesting starting-point of a study on religious institutions. Thanks to large and numerous testimonia, my contribution is focusing mostly on Boeotian cultic agents in order to build a catalogue of religious magistracies and duties at different scales, studying their specificity and the evolution of careers thanks to prosopography when this happens to be possible. The aim is then to put forward the connections and the articulations between the civic and federal levels of religious institutions that are at stake in the Boeotian Koinon, from the Archaic period down to the Roman period

Le présent travail est consacré à l’histoire d’une petite cité de Béotie, Chéronée, du haut-archaïsme à l’Empire. Chéronée est surtout connue pour les batailles qui ont eu lieu sur son territoire (ainsi les Grecs coalisés y furent défaits par Philippe de Macédoine en 338 av. J.-C.). Or les sources, notamment épigraphiques, permettent de restituer l’histoire de cette cité de la périphérie occidentale de la Béotie, que la géographie aurait pu rattacher naturellement à la Phocide voisine. On s’est donc interrogé sur la façon dont Chéronée s’est intégrée à l’ethnos béotien et aux structures de la confédération béotienne, dont elle devint un membre de plein droit à la fin du Ve siècle av. J.-C. On a aussi étudié les appartenances politiques successives de Chéronée, de sa soumission à Orchomène, dès l’époque archaïque sans doute, à son intégration dans l’Empire romain. Cité frontalière implantée sur une voie de circulation importante reliant la Grèce centrale à la Grèce du Nord, Chéronée fut en effet projetée, plus brutalement que d’autres cités peut-être, dans la « grande histoire ».L’étude se divise en trois parties. La première est une étude de géographie historique. La deuxième est une étude historique, découpée en quatre chapitres : la naissance de la cité (époque archaïque) ; l’accession de Chéronée au statut de cité indépendante et son intégration à la confédération béotienne (époque classique) ; Chéronée à l’époque du Koinon béotien hellénistique (335-171) ; Chéronée à l’heure de la domination romaine (171 av. J.-C. – IIIe s. ap. J.-C.). La troisième partie présente un catalogue des cultes de Chéronée, qui témoignent aussi de l’histoire et de l’identité de la cité
This study is devoted to the story of a small Boiotian city, Chaironeia, from archaic to Roman time. Chaironeia is especially well known as a battlefield (for example, the Greeks were defeated there by Philipp of Macedonia in 338 B.C.). The source materials – in particular epigraphic materials – allow us to reconstruct the story of this city, which is situated in the West Boiotian periphery, and which geography could have associated with neighbouring Phocid. So we questioned the way Chaironeia integrated into the Boiotian ethnos and the Boiotian confederation, of which it became a full right member at the end of the 5th century B.C. We also studied its successive political memberships / belongings, from its submission to Orchomenos, probably as soon as archaic time, to its integration into the Roman Empire. As a border city, placed on an important road between Central and Northern Greece, Chaironeia was thrown into « great history », much more than other cities maybe.This study is divided into three parts. The first one is devoted to historical geography. The second one is devoted to the history of Chaironeia and is divided into four chapters : the origins of the city (archaic time) ; Chaironeia becoming an independent city and a member of the Boiotian confederation (classical time) ; Chaironeia at the age of the Boiotian hellenistic confederation (335-171) ; Chaironeia under Roman domination (171 B.C. –3d century A.D.). The third one presents a catalogue of the cults of Chaironeia, which also attest to the history and identity of the city

L’écriture, les écritures dans les sanctuaires grecs à l’époque archaïque et au début de l’époque classique est un travail d’histoire sociale et religieuse. L’écriture dans les sanctuaires d’Attique, de Béotie, d’Eubée et des Cyclades, par sa diversité de dialectes, de supports, de formats et de contexte, permet de mettre en relation celui qui écrit, avec la divinité et les autres hommes. Cette écriture peut entrer dans le rituel de consécration d’un objet. Un objet inscrit offert à un dieu établit une relation de don et contre-don : le consécrateur de l’objet peut remercier la divinité pour un bienfait passé, ou attendre d’elle un bienfait à venir. L’écriture permet ainsi de lier plusieurs temporalités : le passé d’une action, le présent de la consécration et le futur de la lecture de l’inscription qui réactive la mémoire du passé. L’écriture constitue également un mode de reconnaissance sociale : celui qui écrit témoigne de son savoir-faire et/ou de sa richesse. L’inscription peut être le lieu d’affirmation d’une identité, par le rappel d’une parenté, d’un métier, d’un ethnique ou d’un démotique. Cette affirmation identitaire peut aussi passer par l’utilisation d’une écriture étrangère à celle de la région du sanctuaire, écriture intrusive qui permet de distinguer le dédicant des autres dédicants. Les objets inscrits entrent dans la composition du paysage du sanctuaire. Leur emplacement est important pour que l’inscription qu’ils portent soit visible et lisible, qu’il s’agisse d’une inscription dédicatoire, de l’inscription d’une loi ou de celle d’une décision officielle. L’écriture dans un sanctuaire est à la fois marque de prestige et outil de transmission qui s’adresse davantage aux hommes qu’aux dieux
Writing and inscriptions in Greek sanctuaries in the archaic and at the beginning of the classical period is a work of social and religious history. Writing in sanctuaries, through a variety of dialects, materials, formats and contexts, establishes a relationship between the writer, the deity and other people. The writing of the object may be part of its consecration ritual. An inscribed object offered to a god builds a relationship involving both gift and counter-gift: the worshipper of the object can offer thanks the god for a blessing obtained or be in waiting for one to come. The writing links together several timelines: the past action, the present moment of consecration, and the future reading of the inscription which recalls the past. The writing also carries social recognition: the one who inscribes makes a statement about their know-how and/or their wealth. In the inscription, the dedicant may state something of their identity, a reference to family ties, an occupation, ethnicity or demotic. Identity may also be revealed through the use of a foreign language because it would be intrusive, distinguishing one dedicant from others. Inscribed objects are an integral part of the landscapes of sanctuaries. The place of the inscription is important for it to be seen and read, whether as a dedicatory inscription, one of law or formal decision. Writings in a sanctuary are both a prestigious distinction and a means of transmission which targets people more than gods