Academic literature on the topic 'Biodiversité – Afrique centrale'

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Journal articles on the topic "Biodiversité – Afrique centrale"

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LHOEST, Simon. "Biodiversité et services écosystémiques en forêts tropicales : le rôle des affectations des terres forestières dans la région du Dja, Cameroun." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 345 (November 2, 2020): 105–6. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.345.a31949.

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Abstract:
Des dizaines de millions de personnes dépendent des forêts tropicales pour leur subsistance en Afrique centrale. Ces écosystèmes abritent une biodiversité unique et fournissent d'importants services écosystémiques (SE), qui peuvent varier en fonction des stratégies de gestion. Dans cette thèse de doctorat, nous avons évalué la biodiversité et les services écosystémiques dans le paysage du Dja au Cameroun, dans trois affectations des terres forestières : une aire protégée, une concession forestière certifiée FSC et trois forêts communautaires. Tout d'abord, nous avons évalué la valeur de conservation des forêts sur la base de la richesse et de la composition en espèces de deux groupes taxonomiques : les mammifères et les bousiers. Les espèces les plus grandes et les plus menacées ont été détectées dans l’aire protégée et les zones les plus éloignées de la concession forestière, mieux préservées de l'influence humaine. En revanche, les forêts communautaires sont particulièrement défaunées et dégradées en raison de leur proximité avec les routes et les villages, mais elles couvrent des superficies beaucoup plus limitées et conservent une canopée fermée. Deuxièmement, des entretiens identifiant les perceptions de l'offre en SE ont montré que, contrairement aux services de régulation qui ont été rarement mentionnés, les services d’approvisionnement et culturels sont les plus importants pour les populations locales. Parmi ceux-ci, la viande de brousse est le seul service pour lequel l’offre de la forêt n’est pas suffisante pour les populations locales. Troisièmement, en combinant des entretiens et enquêtes de terrain, nous avons quantifié l'utilisation de huit SE d'approvisionnement et culturels par les populations locales. Nous avons constaté que le bois de feu et le bois d'œuvre sont utilisés de manière durable par les populations locales, tandis que la chasse et la consommation de viande de brousse dépassent les seuils de durabilité. Concilier la conservation de la faune sauvage, la sécurité alimentaire et les pratiques de chasse durable est un défi majeur en Afrique centrale. Pour ce faire, il est essentiel d’intégrer toutes les parties prenantes dans les stratégies de gestion forestière durable, permettant d’identifier les leviers sociaux qui sous-tendent les changements de comportement des utilisateurs des forêts.
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Savadogo, Salfo, Issaka Ouedraogo, and Adjima Thiombiano. "Perception paysanne et dénomination des plantes vasculaires en société mossé: cas des régions du nord, du centre-nord, du centre et du Plateau Central du Burkina Faso (Afrique de l’Ouest)." Flora et Vegetatio Sudano-Sambesica 20 (December 20, 2017): 12–25. http://dx.doi.org/10.21248/fvss.20.50.

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Abstract:
Cette étude analyse les stratégies locales de dénomination des espèces végétales par les Mossé des régions du nord, du centre nord, du centre et du Plateau Central du Burkina Faso et leurs perceptions des plantes. A travers des interviews semi directes auprès de 1437 personnes âgées d’au moins 60 ans et des jeunes de moins de 40 ans personnes âgées d’au moins 40 ans des différentes localités, l’étude a pu montrer les critères de dénomination, les conceptions que les populations ont des espèces végétales ainsi que l‘impact de ces connaissances dans la conservation de la phytodiversité. 72 espèces au total ont été décrites. Elles sont réparties en 51 genres et 29 familles. Les familles dominantes sont les Commelinaceae et les Fabaceae-Mimosoideae. Dans la taxonomie locale faite sur les plantes en milieu rural Mossé, 16 critères sont utilisés. Les critères les plus cités par la population sont l’usage fait de la plante (94 %), le mysticisme lié à l’espèce (86 %), l’écologie ou le milieu de vie de l’espèce (83 %), la dualité mâle/femelle (83 %), la couleur des organes ou parties de la plante (81 %), l’origine de la plante (80 %), la morphologie foliaire (76 %), la présence d’organes saillants sur la plante (75 %) et le mode de dissémination des fruits ou des graines (74 %). Les noms botaniques attribués aux plantes varient d’une région à une autre. Les populations ont des perceptions vis-à-vis de nombreuses espèces. Ainsi, les espèces comme Stereospermum kunthianum, Calotropis procera, Ozoroa insignis, Faidherbia albida, Maytenus senegalensis et Biophytum umbraculum sont frappées de mysticisme. Elles sont toutes craintes par les populations et sont dans certaines localités à l’abri d’exploitations multiformes humaines. Cela contribue à une meilleure conservation de la biodiversité.
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Dissertations / Theses on the topic "Biodiversité – Afrique centrale"

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Ndayishimiye, Joel. "Diversité, endémisme, géographie et conservation des Fabaceae de l'Afrique Centrale." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2011. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209839.

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Abstract:
La connaissance de la distribution spatiale des espèces et leurs déterminants constituent les principaux thèmes de la biogéographie et de l’écologie. Cette thèse a été réalisée sur les Fabaceae de l’Afrique Centrale :Burundi, République Démocratique du Congo et Rwanda. Composées de trois sous-familles (Caesalpinioideae, Faboideae et Mimosoideae), les Fabaceae sont présentes dans tous les biomes terrestres du monde. La présente étude a pour objectif d’évaluer et localiser la diversité spécifique, déterminer les zones de conservation des Fabaceae, identifier leur modèle de distribution spatiale et examiner l’impact potentiel de la déforestation sur les espèces indicatrices de cette famille. Les facteurs environnementaux déterminant la distribution des espèces endémiques de Fabaceae, les zones favorables à leur présence et l’évaluation de leur état de conservation ont également été analysés. L’étude a consisté à vérifier et à digitaliser tous les échantillons d’herbiers des Fabaceae conservés au Jardin Botanique National de Belgique et à l’Université Libre de Bruxelles. Les Systèmes d’Information Géographique ont été largement utilisés. Les analyses spatiales ont montré une distribution non uniforme de la diversité spécifique des Fabaceae. Les zones où la diversité spécifique coïncide avec celle des espèces endémiques ont été suggérées comme prioritaires pour la conservation. L’analyse de groupement appliquée sur le jeu de données des Mimosoideae a mis en évidence trois régions floristiques majeures. Ces trois régions correspondent aux régions phytogéographiques définies par White (1979, 1983). L’étude des Caesalpinioideae a confirmé l’existence d’espèces indicatrices de territoires phytogéographiques de Ndjele (1988). L’étude de cas réalisée au Katanga (R.D. Congo) a montré que la déforestation constitue une menace potentielle pour ces espèces, les plus vulnérables étant inféodées aux habitats forestiers. La distribution potentielle des espèces endémiques de Fabaceae (Caesalpinioideae) a montré une convergence entre les cartes de la distribution actuelle et celles issues de la distribution potentielle. Des sites où les espèces n’ont jamais été signalées ont été identifiés. La distribution potentielle a démontré le rôle des déterminants environnementaux dans la distribution des espèces endémiques. Cette étude a également prouvé que d’importantes proportions des zones de diversité des espèces endémiques ne sont pas couvertes par la conservation actuelle de l’Afrique Centrale. Cette thèse confirme que l’Afrique Centrale est une zone importante de conservation de la biodiversité. L’étude devrait être poursuivie en étendant la distribution potentielle aux Fabaceae non endémiques afin de définir leurs aires de distributions, critère indispensable pour évaluer le degré de vulnérabilité d’une espèce. La création de nouvelles aires protégées renforcerait le système actuel de conservation dans cette région./Knowledge of the spatial distribution of species and its determinants constitutes a principal theme in biogeography and ecology. This dissertation focused on the Fabaceae family of Central Africa: Burundi, the Democratic Republic of the Congo and Rwanda. Composed of three subfamilies (Caesalpinioideae, Faboideae and Mimosoideae), Fabaceae species are present in all terrestrial biomes of the world. The current study aimed to assess and locate Fabaceae species diversity, to determine potential conservation zones, to identify the spatial distribution pattern and to examine the potential impact of deforestation on some indicator species of this family. The environmental factors driving the distribution of endemic Fabaceae have been identified, as well as the potential areas of occurrence; their conservation status in the region has also been studied. The current study has verified and digitized all the herbarium samples kept at the National Botanical Garden of Belgium and the Université Libre de Bruxelles regarding the Fabaceae family. Geographic Information Systems have been used frequently. Spatial analysis showed an uneven distribution of Fabaceae species diversity. The zones where species richness depends on endemic species diversity are suggested to have priority for conservation. A cluster analysis applied to the dataset of Mimosoideae has highlighted three major floristic regions. These three regions correspond to existing phytogeographical regions defined by White (1979, 1983). A study on Caesalpinioideae species of Central Africa has confirmed the existence of indicator species of phytogeographic territories of Ndjele (1988). A case study conducted in Katanga (D.R Congo) showed that deforestation constitutes a potential threat for these species, the most vulnerable being those strictly confined to forest habitats. The potential distribution of endemic Fabaceae (Caesalpinioideae) showed a clear convergence between the current distribution maps and the potential distibutions. Sites where those species had not been reported before have been identified. The potential distribution enabled to identify the importance of the different environmental factors for each endemic species’ distribution. This study also showed that large regions characterized by important endemic species diversity are not covered by current zones of conservation in Central Africa. This dissertation confirms Central Africa as an important zone for biodiversity conservation. The current research should be completed by the potential distribution of non endemic Fabaceae species of Central Africa, an important criterion to evaluate their degree of vulnerability. Creation of new protected areas would reinforce the current status of conservation in the region.<br>Doctorat en Sciences<br>info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Missoup, Alain Didier. "Systématique et biogéographie des rongeurs des forêts de la ligne volcanique du Cameroun (Afrique Ouest centrale)." Paris, Muséum national d'histoire naturelle, 2010. http://www.theses.fr/2010MNHN0005.

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Abstract:
Les forêts de la Ligne Volcanique du Cameroun (LVC) font partie du point chaud de biodiversité guineo-congolais et ont été identifiées parmi les zones prioritaires de conservation dans le monde. Cet axe volcano-tectonique, qui s’est mis en place à partir du Crétacé supérieur, est une cordillere qui coupe le bloc forestier afro-tropical à la limite Ouest de l’Afrique centrale. Connue pour sa faune et sa flore originale (endémisme et forte richesse spécifique), la LVC constitue une région de choix pour tester les mécanismes de diversification de la faune des régions tropicales de plaine et de montagne. La comparaison des patrons de diversification obtenus pour plusieurs taxons devrait nous permettre d’identifier les évènements principaux qui ont structuré la biodiversité en Afrique centrale. Nous avons mené une analyse phylogéographique afin d’expliquer la distribution et la richesse (générique, spécifique et intraspécifique) actuellement observées sur la LVC. Lors de cette thèse nous avons choisi de nous focaliser sur les rongeurs. Ce groupe représente, de par le nombre d’espèces décrites, la part la plus importante de la biodiversité des mammifères. Plusieurs espèces ont été signalées comme étant endémiques de la LVC. De plus les rongeurs sont reconnus comme étant d’excellents modèles biologiques pour les études de phylogéographie. Les genres Lamottemys, Praomys, Hybomys, Hylomyscus et Lophuromys ont été retenus pour nos analyses. Nous avons combiné des données morphologiques et moléculaires pour tester la validité et déterminer la position phylogénétique de plusieurs espèces décrites comme endémiques de la LVC. Nous avons par ailleurs confronté les patrons phylogéographiques obtenus sur quatre espèces (P. Jacksoni, P. Misonnei, L. Eisentrauti, H. Rufocanus) afin de proposer un modèle de structuration de la biodiversité sur la LVC. Nos résultats ont été replacés dans un contexte temporel sur la base des datations moléculaires et ont été mis en relation avec les évènements paléo-géo-climatiques connus de l’Afrique tropicale et/ou de la LVC en particulier. Nous confirmons le statut spécifique de 5 espèces (Lamottemys okuensis, Praomys hartwigi, Praomys morio, Hybomys rufocanus et Lophuromys eisentrauti) parmi les 9 testées. H. R. Eisentrauti, H. R. Badius et L. E. Roseveari devraient être considérées comme des formes géographiques distinctes au sein de H. Rufocanus et de L. Eisentrauti respectivement. Des analyses supplémentaires sur P. Obscurus doivent être réalisées pour confirmer sa position taxinomique. L’endémisme sur la LVC a été essentiellement retrouvé chez les taxa habitant l’étage submontagnard et afromontagnard. La faune actuelle de rongeurs de cette région est le résultat de la diversité de ses milieux qui augmente son potentiel biotique. C’est également le résultat de trois facteurs historiques : les évènements volcanotectoniques, les fluctuations climatiques du Pléistocène et le rôle des barrières fluviales. Au début du Pliocène, la mise en place de la faune sur la LVC a été influencée par la reprise des activités volcanotectoniques dans cette cordillère et sur le Rift Est africain. Plusieurs cas de divergences récentes traduisent des diversifications allopatriques favorisées par les oscillations climatiques du Pléistocène entre les montagnes de la LVC ou entre ces montagnes et les plaines avoisinantes. Enfin, nous avons discuté de l’influence de la Sanaga et d’autres fleuves (Ogooue et Ivindo) comme facteur explicatif des patrons phylogéographiques obtenus en Afrique Ouest centrale. Deux sous régions biogéographiques peuvent être identifiées sur la LVC entre Bioko et le Tchabal Mbabo. Leur limite semble se situer entre le mont Lefo et le mont Oku. Il ressort en outre de ce travail que la LVC n’a constitué une barrière effective entre l’Ouest et l’Est de l’Afrique tropicale que récemment<br>The forests of the Cameroon Volcanic Line (CVL) belong to the guineo-congolese biodiversity hotspot and have been identified as one of the principal priority zones for conservation in the world. The topographical complexity of this region, quite unusual in the African humid-forest zone, has led also to climatic and edaphic diversity. Existing data demonstrate the region’s high levels of diversity and endemism for several relatively well-known groups. Patterns of differentiation across multiple lineages in the Cameroon volcanic line (CVL) should allow us to identify the main events that have structured biological diversity in the history of afro-tropical forests. We focus our study on rodents. This group represent the most specious of mammals and is particularly diversified in the CVL (with several endemic species). Moreover, rodents are known to be good biological models for phylogeographical studies. The genera Lamottemys, Praomys, Hybomys, Hylomyscus and Lophuromys were retained for this PhD thesis. We combined morphological and molecular approaches to assess the taxonomical validity of several species previously identified as endemic to the CVL and to infer their phylogenetic affinities. Moreover, we performed detailed phylogeographical studies on four species (P. Jacksoni, P. Misonnei, L. Eisentrauti, H. Rufocanus) to propose a model of structuration of the CVL biodiversity. We confirm the taxonomical validity of 5 of the 9 tested species (Lamottemys okuensis, Praomys hartwigi, Praomys morio, Hybomys rufocanus and Lophuromys eisentrauti). H. Eisentrauti. H. Badius and L. Roseveari should be considered as geographical forms within the species H. Rufocanus and L. Eisentrauti, respectively. Additional analyses on P. Obscurus should be carried out to confirm its status. CVL endemism mainly concerns submontane and afromontane species. The high rodent biodiversity in this region is maintained by the high diversity of habitats. Several historical factors explain the rodent diversification in this region: the volcano-tectonic activities, the climatic fluctuations of the Pleistocene and the presence of several rivers acting as geographical barriers to gene flow. At the beginning of the Pliocene, strong volcanic activities occurred in eastern Africa (Rift system) and in the CVL, which could have played a major role in favouring speciation events. Several divergent events dated from the Pleistocene were recorded in the CVL. It is likely that periodic climatic fluctuation in the region during the Pleistocene has been marked by the alternate expansion and contraction of montane and lowland-forest biotas. Individual species may have been restricted to refugia (whose location, number and size depended on the ecological tolerance of the species in question), leading to allopatric diversification of rodents. Finally we discuss the role of the Sanaga, Ogooue and Ivindo rivers in promoting or maintaining the diversification of rodents in West Central Africa. Two geographical sub-regions can be distinguished in the CVL: one grouping all the mountains from Bioko to mount Lefo, and another one grouping all the mountains from mount Oku to Tchabal Mbabo. According to our data, it seems likely that the CVL has constituted only recently a barrier preventing East-West exchange of lowland faunas
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Koffi, Kouao Jean. "Analyse des structures spatiales des données de distribution phytogéographique des Acanthaceae en Afrique centrale." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2008. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210497.

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Abstract:
Les données phytogéographiques reflètent la variabilité spatiale de la diversité des espèces et constituent donc un outil important dans le développement des politiques de conservation. Afin de stimuler et de valoriser le concept des systèmes phytogéographiques, cette étude dont le thème est «Analyse des structures spatiales des données de distribution phytogéographique des Acanthaceae en Afrique centrale» s’est donnée pour but (1) d’analyser la distribution spatiale de la famille des Acanthaceae en Afrique Centrale (R.D. Congo, Rwanda, Burundi) ;(2) de comparer cette distribution avec les théories phytogéographiques de Robyns (1948), White (1979, 1986) et Ndjele (1988); (3) d’utiliser les modèles de distribution spatiale comme support (outil) pour évaluer l'impact humain sur le paysage et la diversité; (4) d’identifier les espèces indicatrices potentielles des territoires phytogéographiques; (5) de mettre en évidence le phénomène de vicariance; et (6) de quantifier l’impact de la fragmentation du paysage forestier en Afrique centrale. Dans cette étude, deux niveaux de résolution spatiale ont été considérés: les systèmes phytogéographiques et les systèmes de maillage. Un système d’information géographique a été utilisé pour réaliser des cartes de distribution spatiale de chaque espèce. Le choix des Acanthaceae de l’herbier du Jardin Botanique National de Belgique (BR), a été dicté par le faite qu’elle a subit une révision systématique et par le nombre important de ses échantillons. L’aspect floristique a révélé 9181 échantillons, récoltés de 1888 à 2001 par environ 427 collecteurs en R.D. Congo, au Rwanda et au Burundi représentant 48 genres, 310 espèces et 6362 localités. La carte de distribution spatiale de l’ensemble des échantillons a mis en évidence les niveaux de prospection. Certains territoires phytogéographiques ont été plus explorés que d’autres. Les entités phytogéographiques les plus explorées et donc les plus diversifiées sont le centre régional d’endémisme Afromontagnard, incluant la Mosaïque régional du lac Victoria, et le centre régional d’endémisme Zambézien. Les cartes de distribution de chaque espèce mettent en évidence les patrons de distribution spatiale. Certaines espèces ont une large distribution alors que d’autres sont inféodées à certaines zones spécifiques. Ces dernières, qualifiées « d’espèces uniques » ou « espèces caractéristiques » peuvent être utilisées comme des bio-indicateurs pour stimuler et valoriser le concept de systèmes phytogéographiques dans la politique de la conservation. En utilisant uniquement la famille des Acanthaceae, il a été montré que l’impact de la fragmentation du paysage forestier est très important. Les espèces inféodées à une région phytogéographique sont des espèces vulnérables. Elles peuvent disparaître si leur biotope est détruit. La distribution potentielle, basées sur les localités de récolte et les variables environnementales, ont été réalisées afin de mieux déterminer les niches écologiques des espèces et les cas de vicariance. Deux types de vicariance ont été mis en évidence à travers les systèmes phytogéographiques de Robyns (1948) et de White (1979, 1986), au niveau générique et spécifique: la vicariance écologique et la vicariance géographique. La vicariance écologique s’applique aux espèces ou sous-espèces récoltées dans les mêmes territoires phytogéographiques tandis que la vicariance géographique concerne les espèces ou sous-espèces récoltées dans des territoires phytogéographiques séparés. L’analyse des cas de vicariance a mis en relief les zones de spéciation. L'analyse de classification hiérarchique a montré que les Acanthaceae suivent mieux le système phytogéographique de White (1979, 1986) que ceux proposés par Robyns (1948) et Ndjele (1988). Pour mieux valoriser cette approche, cette méthodologie doit être appliquée à d’autres familles largement récoltée en R.D. Congo, au Rwanda et au Burundi comme la famille des Rubiaceae, des Mimosoideae, afin de (1) synchroniser toutes les bases de données pour mieux mettre en évidence le degré d’exploration, les espèces à amplitude écologique restreinte (espèces uniques) et (2) de permettre d’identifier des zones prioritaires pour la conservation. <p><p><p>Phytogeographic data reflect the spatial variability of plant diversity and constitute consequently a potential tool for conservation policy development. In order to stimulate and valorise the concept of phytogeographic systems, this dissertation entitled “Analysis of the spatial pattern of phytogeographic data of Acanthaceae in Central Africa” aims (1) to analyse the spatial distribution of the Acanthaceae family in Central Africa (Democratic Republic of the Congo, Rwanda, Burundi); (2) to compare this distribution with the known phytogeographic theories of Robyns (1948), White (1979, 1986) and Ndjele (1988); (3) to use the spatial distribution models as a tool for evaluating the human impact on landscapes and diversity; (4) to identify potential indicator species of the phytogeographic territories; (5) to evidence the phenomenon of vicariance; and (6) to quantify the impact of the fragmentation of forested landscapes in central Africa. In this study, two levels of spatial resolution have been considered: the phytogeographic systems themselves and a system of grid cells. A geographic information system has been used to draw maps of the spatial distribution of every species. The choice to analyse the Acanthaceae family of the herbarium of the National Botanical Garden of Belgium (BR) has been justified by the systematic revision of this collection and by its huge number of samples. The data set contained 9181 samples, collected between 1888 and 2001 by about 427 collectors in the Democratic Republic of the Congo, Rwanda and Burundi ;the samples represented 48 genera, 310 species and 6362 geographic positions. The maps showing the spatial distribution of all samples pooled evidenced the different levels of exploration of the study area. Certain phytogeographic territories have been explored more intensely than others. The mostly explored zones, consequently also denoted as the most diverse ones, were the Afromontane regional centre of endemism, including the regional mosaic of Lake Victoria, and the Zambezian regional center of endemism. Species distribution maps evidenced the spatial patterns of species presence. Certain species showed an overall distribution while others were clearly bound to particular territories. The latter species, denoted as “unique species” or “characteristic species” could be used as bio-indicators to stimulate and valorise the concept of the phytogeographic systems in the framework of conservation policy development. By means of the Acanthaceae family, it has been shown that the impact of forest fragmentation will be considerable; species bound to a specific phytogeographic zone are assumed vulnerable; they will disappear when their biotopes are destroyed. The potential distribution of the species, based on the geographic position of the samples and on environmental data, have been generated in order to describe more precisely the ecological niches of the species involved and to detect cases of vicariance. Two types of vicariance have been found using the phytogeographic territories of Robyns (1948) and White (1979, 1986) at the genus and the species levels: ecological vicariance and geographic vicariance; the former type involves species or subspecies observed in the same phytogeographic region while the latter type involves species and subspecies not found in the same territory. This analysis enabled us to identify zones of speciation. A cluster analyses showed that the spatial distribution of the Acanthaceae data corresponded more closely to the phytogeographic system of White (1979, 1986), than to those proposed by Robyns (1948) or Ndjele (1988). In order to valorise our approach, the current methodology should also be applied to other families widely collected in the Democratic Republic of the Congo, Rwanda and Burundi, such as the Rubiaceae or Mimosoideae families, this (1) to synchronise all data bases for a more profound understanding of the degree of exploration and of the existence of species with a limited ecological amplitude (unique species), and (2) to enable the identification of zones that should be prioritised for conservation. <p><br>Doctorat en Sciences<br>info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Fargeot, Christian. "La chasse commerciale en Afrique centrale : une menace pour la biodiversité ou une activité économique durable ? : Le cas de la république centrafricaine." Phd thesis, Université Paul Valéry - Montpellier III, 2013. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00931537.

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Abstract:
En Afrique centrale, la chasse commerciale contribue fortement au ravitaillement en protéines des ménages en milieu villageois comme en milieu urbain. Elle est accusée de surexploiter la ressource faune, d'avoir un impact très négatif sur la biodiversité animale et sur la régénération forestière et de faire naître des risques importants de développement de maladies émergentes. A partir du cas centrafricain, nous voulons montrer que : la chasse commerciale s'inscrit dans une histoire longue, qui débute avec la colonisation européenne et se poursuit sans rupture, mais avec des acteurs différents, jusqu'à nos jours ; les prélèvements portent principalement sur la faune petite et moyenne qui présente une dynamique naturelle de reproduction très forte et qui supporte bien des pressions de chasse élevées ; la venaison, surtout la viande boucanée, joue un rôle important pour la sécurité alimentaire des ruraux et des urbains les plus pauvres ; la distribution de ce produit vivrier fait intervenir différents acteurs de l'économie informelle ; la filière est illégale, mais jamais criminelle ; la viande de chasse n'est pas en accès libre, mais la filière est fortement régulée par des contraintes sociales, économiques, géographiques et techniques. A partir de ces constats, nous proposons une nouvelle approche politique de la gestion de la faune en Afrique centrale, privilégiant une gestion adaptative de la faune commune sur la base des territoires villageois, recentrant l'Etat sur ses fonctions régaliennes d'organisation de la sécurité alimentaire globale de la population et réorientant la recherche vers la biologie de la petite faune et l'appui technique aux collectivités locales.
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Dauby, Gilles. "Structure spatiale de la diversité intra- et interspécifique en Afrique centrale: le cas des forêts gabonaises." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2012. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209761.

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Abstract:
L’origine de la structuration spatiale de la diversité inter spécifique (SSDS) des forêts d’Afrique centrale est l'objet de vigoureux débats quant à l’importance relative des facteurs historiques, stochastiques et déterministes. De plus, la SSDS est le plus souvent mal caractérisée, en particulier la variation spatiale de la composition des communautés (diversité beta).<p>L’hypothèse la plus souvent avancée pour expliquer l’origine des centres de diversité et d’endémisme est historique :ces centres constitueraient d’anciens refuges forestiers formés pendant les périodes sèches du Quaternaire. Cependant, la forte hétérogénéité environnementale de ces régions pourrait tout aussi bien expliquer la SSDS.<p>L'objectif principal de cette thèse est de tester l'importance de ces facteurs (historiques et/ou hétérogénéité environnementale) :si les facteurs historiques sont déterminants, on s’attend à observer une concordance spatiale entre la SSDS et la structure spatiale de la diversité génétique (SSDG). En effet, la variation neutre au sein des espèces est en grande partie soumise aux processus qui affectent également la SSDS (dérive génétique/écologique et dispersion des espèces/flux de gènes). L’approche utilisée dans cette thèse consiste donc à comparer et évaluer la concordance spatiale entre la SSDS et la SSDG.<p>Le modèle biologique et le cadre géographique de cette étude sont les communautés et les populations d’arbres des forêts humides d’Afrique centrale atlantique, avec une attention particulière pour les forêts gabonaises. La SSDS a été étudiée sur la base de relevés de communautés d’arbres (16308 individus) et la SSDG sur la base de séquences d’ADN chloroplastiques de six espèces d’arbres (Greenwayodendron suaveolens, Scorodophloeus zenkeri, Afrostyrax lepidophyllus, Afrostyrax kamerunensis, Santiria trimera et Erythrophleum suaveolens).<p>Quatre objectifs spécifiques ont été retenus :<p>(i)\<br>Doctorat en Sciences<br>info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Robillard, Marine. "Pygmées Baka et voisins dans la tourmente des politiques environnementales en Afrique centrale." Phd thesis, Museum national d'histoire naturelle - MNHN PARIS, 2010. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00863420.

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Abstract:
Dans le bassin du Congo, la forêt n'est plus uniquement aujourd'hui le territoire des populations forestières ancestrales. Ceux-ci partagent l'espace forestier avec une multitude d'autres acteurs : exploitants forestiers, sociétés de safari, ONG de conservation de la biodiversité ou de défense des populations autochtones... Si les regards et les représentations sur la forêt sont différents, parfois antagonistes, tous ces acteurs sont amenés à gérer ensemble les ressources et les territoires d'une forêt devenue plurielle sous l'injonction des instances internationales et des nouvelles préoccupations mondiales. Ce travail brosse le portrait d'une zone forestière dans la complexité de ses composantes et de ses changements dynamiques. Il met en évidence comment les nouvelles modalités de gouvernance imposée, en dépit de leur normativité, s'hybrident avec les formes locales de gouvernance et produisent des effets inattendus.
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Van, Vliet Nathalie. "Variabilité spatiale et temporelle au sein du système "chasseur-animal-territoire de chasse villageois" : pour une approche géographique de l'estimation de la durabilité de la chasse en Afrique centrale : cas de Cephalophus SPP, du nord-est Gabon." Toulouse 2, 2008. http://www.theses.fr/2008TOU20006.

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Abstract:
Le présent travail de recherche s'inscrit dans un effort d'analyse et de modélisation qui vise à montrer que les modèles biologiques pour évaluer la durabilité de la chasse en Afrique centrale échouent à proposer des solutions efficaces de gestion des activités cynégétiques dès lors qu'ils ignorent la complexité des facteurs spatiaux et temporels qui influent sur la durabilité de la chasse. Les espèces étudiées sont les céphalophes, petites antilopes forestières de la famille des Cephalophineae. Notre étude a été menée au nord-est du gabon, dans l'Ogooué Ivindo. L'ensemble de ce travail de recherche permet de souligner trois résultats essentiels : la notion de prélèvement maximum durable développée par les modèles biologiques classiques est insuffisante pour comprendre la durabilité de la chasse de subsistance ; pour un même niveau de prélèvement, le système "chasseur-animal-territoire de chasse villageois" peut être durable ou non suivant la répartition spatiale et temporelle des prélèvements et des populations animales chassées ; au sein du territoire de chasse, des flux de type "puits-source" entre espaces chassés toute l'année (le long des pistes à proximité du village), espaces chassés à certaines périodes de l'année (sur les pistes loin du village) et especes non chassés (entre les pistes), permettent de maintenir un système durable. En combinant une approche ethnoscientifique avec une approche biologique qui prend en compte les dimensions spatiales et temporelles dans les relations "homme-nature", le présent travail propose une approche géographique originale pour aborder la question de la durabilité de la chasse en Afrique centrale<br>The present work based on duiker surveys, interviews with hunters and multi-agent modeling, aims at showing that current biological models fail to suggest efficient solutions to manage hunting activities because they ignore the complexity of spatial and temporal patterns that influence biological sustainability of hunting. Duikers (six sympatric species in our study aera) are small forest antelopes belonging to the Cephalophineae (genera Cephalophus). Our study was conducted in North-East Gabon, in the Ogooué Ivindo province, which remains far from economic activities and undeveloped, but conserves a unique biodiversity value. The results of this study can be summarized in the following three results : the notion of maximum sustainable yield developed by biological models is insufficient to understand and predict the sustainability of hunting ; for a same level of offtakes, the "hunter-animal-village territory" system can be sustainable or not depending on the spatial and temporal distribution of offtakes and of hunted populations ; within the village territory, as observed in Ntsieté, "source-sink" dynamics are likely to occur between aeras hunted all year around (along hunting trails close to the village), aeras hunted only at certain seasons (along hunting trails far from the village) and un-hunted aeras (far from hunting trails), ensuring the sustainability of the system. With a combination of ethnological and biological data and taking into account spatial and temporal dimensions in human-nature interactions, the present work presents an original geographical approach to study the sustainability of hunting in Central Africa
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Bingono, Meba Emmanuel-Nances. "Protection et valorisation de trois milieux fluvio-marins du centre du golfe de Guinée (estuaires du Gabon, du río Muni et baie de la Mondah) : biodiversité et développement durable." Phd thesis, Université Paul Valéry - Montpellier III, 2004. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00011271.

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Abstract:
La frange équatoriale du golfe de Guinée représente une énorme richesse faunistique, floristique et écosystémique. Contrairement à celles d'Afrique de l'Ouest et d'Asie, ces richesses sont assez bien préservées, en raison de la faible occupation humaine. Cependant, avec la croissance urbaine, on note une relative « érosion » de cette biodiversité.<br /><br />Alors que les premières actions de sauvegarde de ces forêts et de leur faune ont débuté il y a environ un siècle, que de grands projets de conservation sont en cours depuis une dizaine d'années et que l'idée d'une valorisation économique pour une exploitation durable commence à intéresser tous les acteurs, de nouvelles actions en partenariat, proposées lors du sommet de Johannesburg (2002), devraient bientôt se concrétiser.<br /><br />Les aires protégées, outils de conservation de la biodiversité, sont un enjeu tant au Gabon qu'en Guinée équatoriale. Leur ouverture à l'écotourisme, sur la zone littorale, à rias, de la baie de Corisco, est l'objet de cette étude.
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Books on the topic "Biodiversité – Afrique centrale"

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Bchir, Mohamed Hedi. DIVA: Un modèle d'équilibre général pour l'étude de la diversification en Afrique. Centre african poir les politiques commerciales, 2007.

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Nchoji, Nkwi Paul, Mbah David Akuro, and Cameroon Academy of Sciences, eds. Conserving and managing biodiversity in Central Africa: Global challenges and local solutions = Conserver et gérer la biodiversité en Afrique centrale : les défis globaux et les solutions locales. Cameroon Academy of Sciences, 1999.

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Avenir des Peuples des Forets Tropicales., ed. Les peuples des forets tropicales aujourd'hui =: Tropical rainforest peoples today. : sociodiversite, biodiversite: un guide pratique ; Une approche thematique ; Region Afrique centrale ; Region Caraibes: Guyanes, Belize ; Pacific region: Melanesia. Avenir des Peuples des Forets Tropicales, 2000.

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