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Rakotonandrasana, Stéphan, Andriamalala Rakotondrafara, Roland Rakotondrajaona, Vincent Rasamison, and Michel Ratsimbason. "PLANTES MÉDICINALES DES FORMATIONS VÉGÉTALES DE LA BAIE DE RIGNY-ANTSIRANANA À MADAGASCAR." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 331 (July 21, 2017): 55–65. http://dx.doi.org/10.19182/bft2017.331.a31326.

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Abstract:
Des enquêtes ethnobotaniques ont été menées dans les formations forestières de la baie de Rigny-Antsiranana à Madagas- car. Ces formations forestières sont des zones clés de la biodiversité malgache et constituent la principale source d’appro- visionnement des populations locales en plantes utiles. Trente-huit informateurs d’âge compris entre 15 et 80 ans, tradipra- ticiens, mères et pères de famille et connaissant bien les plantes médicinales, ont été enquêtés en les amenant en forêt ou bien en leur montrant des spécimens d’herbier. La méthode d’enquête indivi- duelle retenue était l’entretien semi-struc- turé. Cinquante-trois espèces de plantes médicinales réparties dans 50 genres et 28 familles ont été recensées. Trente-huit espèces (68,6 %) sont endémiques de Madagascar. Les dix premières espèces les plus utilisées ont des indices de fidéli- té élevés pour les maladies indiquées. Dix-neuf espèces ont des indices de fidéli- té élevés (> 60 %) pour diverses maladies. Les maladies auxquelles les informateurs rattachent le plus grand nombre de plantes médicinales sont les affections du système digestif (maux de ventre et diarrhée), les maladies générales (les plaies et la fatigue), les infections et infestations (le paludisme), tout comme la grossesse, la naissance et la puerpéralité. Les indices de fidélité de Adansonia madagascariensis et Senna alata destinées respectivement à la lutte contre la perte de poids et l’hyperten- sion artérielle sont également élevés. Toutes ces maladies sont fréquentes à Madagascar. Les formations végétales de la baie de Rigny-Antsiranana constituent un réservoir de plantes médicinales pour la région Nord de Madagascar. Les connais- sances locales relatives à ces plantes n’ont pas été transcrites mais restent orales et risquent d’être perdues. La végétation naturelle y est menacée par la pression anthropique et l’absence de plan de conservation. Des recherches chimiques et pharmacologiques sur les espèces endémiques, et des mesures de conser- vation de la végétation, sont nécessaires pour leur valorisation et leur protection.
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Maris, Virginie. "Le développement durable : enfant prodigue ou rejeton matriphage de la protection de la nature ?" Les ateliers de l'éthique 1, no. 2 (April 18, 2018): 85–102. http://dx.doi.org/10.7202/1044683ar.

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Abstract:
Bien qu’une forte incertitude pèse sur l’évaluation chiffrée de l’érosion de la biodiversité, et une incertitude plus grande encore sur les projections du déclin à venir, il n’y a pas de controverse sur le fait que le rythme d’extinction actuel en est un de crise. Le fait que ce déclin soit avant tout d’origine anthropique est également consensuel au sein de la communauté scientifique. Ce texte prend donc pour point de départ le constat d’une véritable crise de la biodiversité. Cette crise doit nous inciter à adopter un principe de protection de la biodiversité, principe normatif qui viserait à encadrer la relation de l’homme au monde vivant, principalement sous l’angle de sa diversité. Je vais montrer dans ce texte que le principe du développement durable ne suffit pas à définir adéquatement un principe de protection de la biodiversité.
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Boulanger, Laureline, Amélie Héraud, Dorian Martzloff, and Valentin Ropital. "La science face à l’érosion de la biodiversité." Biologie Aujourd’hui 214, no. 3-4 (2020): 105–8. http://dx.doi.org/10.1051/jbio/2020013.

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Abstract:
Aujourd’hui, le monde fait face à une érosion importante de sa biodiversité ; le déclin des populations animales est si important qu’il est considéré par certains comme la sixième extinction de masse de la terre. L’homme, au travers de ses actions, est la cause principale de cette crise écologique et menace une biodiversité qui lui est pourtant indispensable. Agir pour la préserver devient donc primordial et passe par une meilleure connaissance des espèces à protéger. Ainsi, la science joue un rôle essentiel, notamment via trois disciplines spécifiques : l’écologie, qui étudie les êtres vivants en relation avec leur milieu naturel, l’éthologie, axée sur le comportement animal, et l’écophysiologie, qui s’intéresse aux adaptations physiologiques des êtres vivants aux changements de leur environnement. Ensemble, celles-ci permettent d’œuvrer pour la protection de la biodiversité grâce à une meilleure compréhension des espèces animales et de leur mode de vie qui conduit à mettre en place des actions de conservation spécifiques et réfléchies.
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Callmander, Martin W., George E. Schatz, Porter P. Lowry II, Michel O. Laivao, Jeannie Raharimampionona, Sylvie Andriambololonera, Tantely Raminosoa, and Trisha K. Consiglio. "Identification of priority areas for plant conservation in Madagascar using Red List criteria: rare and threatened Pandanaceae indicate sites in need of protection." Oryx 41, no. 2 (April 2007): 168–76. http://dx.doi.org/10.1017/s0030605307001731.

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Abstract:
AbstractA major problem in establishing effective protocols for conserving Madagascar's biodiversity is the lack of reliable information for the identification of priority sites in need of protection. Analyses of field data and information from herbarium collections for members of the plant family Pandanaceae (85 spp. of Pandanus; 6 spp. of Martellidendron) showed how risk of extinction assessments can inform conservation planning. Application of IUCN Red List categories and criteria showed that 91% of the species are threatened. Mapping occurrence revealed centres of richness and rarity as well as gaps in Madagascar's existing protected area network. Protection of 10 additional sites would be required to encompass the 19 species currently lacking representation in the reserve network, within which east coast littoral forests are particularly under represented and important. The effect of scale on assessments of risk of extinction was explored by applying different grid cell sizes to estimate area of occupancy. Using a grid cell size within the range suggested by IUCN overestimates threatened status if based solely upon specimen data. For poorly inventoried countries such as Madagascar measures of range size based on such data should be complemented with field observations to determine population size, sensitivity to disturbance, and specific threats to habitat and therefore potential population decline. The analysis of such data can make an important contribution to the conservation planning process by identifying threatened species and revealing the highest priority sites for their conservation.
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Tassin, Jacques, Ronald Bellefontaine, Edmond Roger, and Christian A. Kull. "Evaluation préliminaire des risques d'invasion par les essences forestières introduites à Madagascar." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 299, no. 299 (March 1, 2009): 27. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.299.a20420.

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Abstract:
Il est désormais admis que l'introduction d'une espèce exotique en milieu insulaire s'accompagne toujours d'un risque environnemental, représenté par l'éventuel déclenchement d'une invasion biologique. À Madagascar, ce risque est d'autant plus élevé que les introductions de matériel végétal s'accroissent à un degré très supérieur à celui des actions de lutte préventive, que la fréquence et l'intensité des perturbations humaines facilitent les invasions, et que la biodiversité à protéger est remarquable. Un examen préliminaire des 406 introductions d'arbres et arbustes effectuées sur cette île à des fins forestières ou agroforestières révèle que 12,8% de ces espèces se sont avérées nuisibles dans d'autres pays, et que 39,2% présentent un risque potentiel pour Madagascar dans la mesure où elles sont au moins susceptibles de s'y naturaliser. Une liste de 19 espèces présentant un risque élevé d'invasion est présentée. Sept d'entre elles sont connues pour avoir, à la fois, une reproduction sexuée et une multiplication végétative par drageonnage importantes. Face à une telle menace, un plan de gestion s'impose sur le plan national de manière à hiérarchiser, puis mettre en oeuvre les actions de communication, de recherche, de lutte préventive et de détection précoce qui s'imposent. (Résumé d'auteur)
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Loyem, Nathalie Lando, Nobert Tohnain Lengha, and Christopher Tankou Mubeteneh. "Agriculture biologique : Nécessité d’appropriation par les producteurs et attitudes des consommateurs au Moungo-Cameroun." Journal of the Cameroon Academy of Sciences 16, no. 1 (October 13, 2020): 31–41. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v16i1.3.

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Abstract:
L’agriculture biologique (AB) est l’un des moyens qui contribue à répondre à certains enjeux et défis du moment en termes de sécurité alimentaire et de protection de la biodiversité, de la santé du producteur et celle du consommateur, contrairement à l’agriculture conventionnelle (AC). L’objectif de cette étude est d’analyser le comportement qu’affichent les producteurs d’ananas et les consommateurs vis-à-vis de l’appropriation de l’AB et la consommation de ses produits en vue de préserver la biodiversité. Une enquête réalisée par le biais de trois types de questionnaires différents a permis de toucher les producteurs d’ananas biologiques et conventionnels (111) et les consommateurs (318). Cette enquête a été suivied’un guide d’entretien (7). Elle a été menée dans le département du Moungo au Cameroun (N = 436 soit: 301 hommes et, 135 femmes; âgés entre 25 à 64 ans) plus précisément à Loum, Njombé-Penja et Mbanga. Pour mesurer l’attitude, l’étude a eu recours au modèle de Likert (1932) sous 5 échelles. La Variance et le Test de corrélation ont permis de conclure que, la protection de la biodiversité dépend majoritairement du comportement des producteurs et des consommateurs. Mots clés : Agriculture biologique, consommateurs, attitudes, producteurs
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Maris, Virginie, and Jean-Pierre Revéret. "Les limites de l’évaluation économique de la biodiversité." Les ateliers de l'éthique 4, no. 1 (April 11, 2018): 52–66. http://dx.doi.org/10.7202/1044581ar.

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Abstract:
Devant le constat du déclin toujours plus rapide de la diversité biologique et les limites des ressources disponibles pour l’enrayer, il est nécessaire de déterminer quels moyens devraient être engagés dans sa protection. Pour ce faire, une méthode efficace serait d’évaluer les bénéfices tirés de la biodiversité afin d’estimer rationnellement les coûts légitimes de sa protection. L’évaluation économique, qui se présente d’emblée sur un mode quantitatif, serait alors un outil précieux. Dans ce texte, nous présentons différentes méthodes d’évaluation économique de la biodiversité ainsi que certaines de leurs limites méthodologiques. Par la suite, nous montrons qu’en dépit de ses avantages pratiques, l’évaluation économique échoue à représenter l’ensemble des valeurs en jeu dans la protection de la biodiversité. Nous décrivons alors trois types de valeurs incommensurables avec des bénéfices économiques : la valeur de legs, qui renvoie aux obligations de transmission du patrimoine naturel dont nous avons hérité ; la valeur d’existence, qui renvoie à la considération morale d’intérêts autres que ceux des êtres humains ; la valeur de transformation, qui renvoie à la capacité d’examiner et de critiquer nos préférences et inclinaisons afin d’inclure celles-ci dans une vision du monde rationnelle et cohérente. Pour conclure, nous plaidons en faveur de l’élaboration de méthodes de concertation et d’évaluation participatives et pluralistes permettant de rendre compte de la diversité et de l’hétérogénéité des valeurs de la biodiversité.
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HERVÉ, Dominique, Herizo RANDRIAMBANONA, Hibrahim Rijasoa RAVONJIMALALA, Heriniaina RAMANANKIERANA, Niry Solofonianja RASOANAIVO, Rondro BAOHANTA, and Stéphanie CARRIÈRE. "Perceptions des fragments forestiers par les habitants des forêts tropicales humides malgaches." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 345 (October 26, 2020): 45–64. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.345.a31929.

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Abstract:
Malgré des mesures de protection, la forêt dense humide de l’Est malgache tend à se réduire à des fragments forestiers. Le processus de fragmentation n’est pas pris en compte dans les suivis de la déforestation par télédétection qui comparent le couvert forestier entre plusieurs dates ; la question est de savoir s’il est perçu par les populations riveraines au point de les mobiliser dans des actions de conservation ou de restauration. Des enquêtes ethnobotaniques sont menées dans deux communes contrastées de l’Est malgache, la commune de Ranomafana-Est au nord (région Antsiranana) à fragments forestiers et la commune d’Androy au sud (région Haute Matsiatra) à massif forestier, pour recueillir auprès des villageois leurs perceptions de la forêt, son évolution, sa fragmentation, sa biodiversité végétale et animale, ses ressources et les mesures de protection envisagées localement. Les différences de réponses entre les deux sites traduisent les différences de contextes et de niveaux de fragmentation ; elles sont marquées sur la perception des forêts résiduelles et leur dynamique passée, avec une hiérarchie spécifique des usages (la construction de l’habitation venant en premier), une attention particulière à la biodiversité animale et des propositions de conservation surtout issues des interventions d’ONG. Un prolongement serait nécessaire pour co-construire avec les habitants une vision de la fragmentation.
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Tassin, Jacques, Aimé P. Missamba-Lola, and Jean-Noël Marien. "Biodiversité des plantations d'eucalyptus." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 309, no. 309 (September 1, 2011): 27. http://dx.doi.org/10.19182/bft2011.309.a20463.

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Abstract:
Les plantations d'eucalyptus souffrent d'une image négative relative leur diversité biologique. Une représentation univoque paraît néanmoins abusive dans la mesure où l'on s'adresse alors à des modèles de référence, des échelles, des contextes et des objectifs qui peuvent être très divers. Il convient de clari?er les processus agissant, à un niveau d'organisation du vivant qui leur est souvent spéci?que, sur la biodiversité des plantations d'eucalyptus. Trois niveaux principaux sont distingués : la parcelle de plantation, le paysage environnant, la région. La diversité génétique des eucalyptus plantés, leur allélopathie potentielle, l'éclairement et la production de ressources l'égard de la faune peuvent s'envisager l'échelle de la parcelle plantée. Une approche paysagère permet alors, un niveau supérieur, d'appréhender les ?ux d'espèces, d'éventuelles formes de conversion et des effets de protection directs ou indirects. Le niveau régional, en?n, relève de l'investigation des facteurs climatiques, mais aussi anthropiques, qui pèsent à leur tour sur l'expression de la biodiversité des plantations d'eucalyptus. D'après l'approche hiérarchique, il paraît avantageux que l'ensemble des critères, indicateurs et véri?cateurs identi?és pour une sylviculture durable des plantations d'eucalyptus soient également appliqués selon de tels niveaux d'organisation. Mais en amont d'une telle démarche, il importe d'expliciter l'ensemble des attentes sociales dévolues aux plantations d'eucalyptus, de manière à orienter convenablement les techniques retenues, les pratiques sylvicoles mises en oeuvre, et les modes de gestion de tels peuplements. (Résumé d'auteur)
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Chandelier, Marie, Sascha Diwersy, and Paola Paissa. "Emergence et diffusion des formules diversité biologique et biodiversité dans Le Monde (1979-2018)." SHS Web of Conferences 78 (2020): 01009. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207801009.

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Abstract:
Les années 1980 sont marquées par la médiatisation croissante de la crise environnementale. Cette médiatisation conduit à la diffusion de termes spécialisés dans l’espace public. Dans le quotidien français Le Monde, l’expression diversité biologique se trouve dans une relation synonymique avec le néologisme biodiversité. Le Sommet de la Terre à Rio en 1992 conduit à la diffusion élargie des termes. Le néologisme biodiversité est néanmoins privilégié et tend à s’imposer dans les discours portant sur l’environnement. Le contexte de crise environnementale dans lequel émergent les deux expressions conduit à envisager la biodiversité par le prisme des actions humaines – de protection ou de destruction. Entre 1979 et 2018, les gloses de biodiversité et diversité biologique n’indiquent pas de divergences sémantiques entre les deux expressions. Ces gloses témoignent cependant d’une difficulté à attribuer des traits sémantiques clairs aux termes. Les métaphores dont le néologisme biodiversité fait l’objet dessinent deux grandes conceptions du vivant, qui se développent parallèlement : la première, fondée sur une appréhension économique de la nature, se retrouve dans les discours mêmes qui s’opposent au productivisme, alors que la seconde, qui envisage le vivant en dehors de l’intérêt pour l’humain de sa sauvegarde, s’accompagne d’une sollicitation de l’affect du lectorat.
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Djemba Kandjo1, Joseph, and Konstantia Koutouki. "La nécessité d’associer la biopiraterie à la criminalité environnementale en droit international." Criminologie 49, no. 2 (December 19, 2016): 195–214. http://dx.doi.org/10.7202/1038422ar.

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Abstract:
Les récents développements de la criminologie environnementale – un nouveau domaine en émergence – montrent que certains types d’utilisation des ressources génétiques peuvent être qualifiés de criminogènes. Cette étape importante permettrait d’associer à la criminalité environnementale certains actes susceptibles de provoquer l’érosion de la biodiversité et les connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques. La biopiraterie est considérée par de nombreux observateurs comme l’un de ces actes, mais qui échappe encore au domaine d’infractions des crimes contre l’environnement comme défini par le droit international. Cet article examine dans quelle mesure la biopiraterie pourrait faire partie du domaine d’infraction du droit pénal international de l’environnement pour une meilleure protection de la biodiversité et des connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques en droit international.
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Limoges, Benoit, Gaétane Boisseau, Louise Gratton, and Robert Kasisi. "Terminologie relative à la conservation de la biodiversité in situ." Le Naturaliste canadien 137, no. 2 (May 10, 2013): 21–27. http://dx.doi.org/10.7202/1015490ar.

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Abstract:
Depuis quelques années, nous constatons des différences de signification ainsi qu’une certaine ambiguïté sémantique concernant divers termes liés au domaine de la conservation de la biodiversité in situ. Le sens de ces termes varie en fonction du domaine d’activité, du type d’organisation, voire des valeurs personnelles et culturelles. Force est de constater qu’au final, il en résulte parfois une incompréhension qui peut éventuellement compromettre l’atteinte des objectifs poursuivis. À partir d’une revue de littérature sur des termes tels que conservation, préservation, protection, etc., un groupe de spécialistes de divers horizons a élaboré un lexique composé de définitions relatives à la conservation in situ qui reflètent l’état de l’art dans le domaine. Ce lexique devrait permettre de recadrer et de préciser certains termes usuels et d’en arriver à un sens commun afin de mieux répondre aux impératifs de la conservation de la biodiversité.
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Ledru, Marie Pierre, and Maria Luisa Ferraz Salatino. "Les refuges à Podocarpus sp. pl. de la forêt atlantique brésilienne : une analyse du passé pour mieux les protéger dans le futur." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 299, no. 299 (March 1, 2009): 63. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.299.a20424.

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Abstract:
La forêt pluviale atlantique est la deuxième pour la biodiversité après la forêt amazonienne. Située en grande partie dans les régions les plus agricoles du Brésil, elle a subi d'intenses déforestations au cours des deux derniers siècles. Aujourd'hui ne subsiste que 7 % de sa couverture d'origine, pour la plupart des îlots de forêt ou une réserve écologique. Dans le but de définir l'expansion de la forêt atlantique pendant le quaternaire, nous avons inventorié les herbiers afin de localiser les populations des trois espèces endémiques de Podocarpus et extrait l'Adn des feuilles de 26 populations. Leur distribution actuelle est très étendue, entre l'équateur et 30° S. La palynologie caractérise l'évolution temporelle des populations, la génétique permet de délimiter leur territoire d'expansion : entre 5° et 15° S, on retrouve les P. sellowii qui se sont développés il y a 16 000 ans ; entre 15° et 23° S, des populations de P. lambertii ou sellowii se sont développées à plusieurs reprises depuis la dernière glaciation ; entre 23° et 30° S, P. lambertii est apparu en même temps que Araucaria, il y a 3 000 ans. Le croisement de ces données permet de reconstituer les limites d'expansion pour des populations très dispersées aujourd'hui. Les refuges de la forêt atlantique que nous avons ainsi identifiés permettront à la forêt de survivre lorsque les conditions climatiques ne lui seront plus favorables et de se développer lorsque celles-ci redeviendront humides. Leur protection est donc cruciale pour l'avenir de la forêt atlantique et de sa biodiversité. (Résumé d'auteur)
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Garbaccio, Grace Ladeira, and Julien Prieur. "Développement durable et biodiversité : coutume des autochtones et droit positif à travers la protection des ressources naturelles à Madagascar." Revista Jurídica da Presidência 22, no. 128 (January 29, 2021): 453. http://dx.doi.org/10.20499/2236-3645.rjp2021v22e128-2309.

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Diallo, Rozenn N. "Vers une gouvernance privatisée et internationalisée de la conservation. Étude de cas autour du « partenariat public-philanthropique » du parc national de Gorongosa, au Mozambique." Lien social et Politiques, no. 65 (September 30, 2011): 121–37. http://dx.doi.org/10.7202/1006029ar.

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Abstract:
Le secteur de la conservation, entendue comme la protection de la biodiversité, est marqué en Afrique subsaharienne par la forte présence d’acteurs internationaux : bailleurs de fonds, organisations internationales de la conservation et fondations privées. Le contexte d’extraversion de l’État, c’est-à-dire d’une forte dépendance vis-à-vis des ressources et des acteurs internationaux, sous-tend un discours faisant la promotion d’une privatisation de la nature. L’accent est en effet mis sur l’implication du secteur privé, et notamment sur les partenariats public-privé – maîtres d’oeuvre d’un développement efficace, alliant prise en compte sociale et efficacité économique. L’exemple du parc national de Gorongosa, dans la région centre du Mozambique, cogéré depuis 2008 par l’État et la fondation Carr, fondation philanthropique américaine, illustre ce nouveau mode de gouvernance de la conservation.
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LEMAUVIEL-LAVENANT, S., and R. SABATIER. "Quand l’élevage est garant de la conservation de milieux patrimoniaux." INRA Productions Animales 30, no. 4 (June 25, 2018): 351–62. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2265.

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Abstract:
La conservation de nombreux écosystèmes patrimoniaux est conditionnée par le maintien d’une activité d’élevage extensive. Les prairies humides et les systèmes transhumants de Méditerranée constituent deux exemples contrastés de territoires à forts enjeux naturels où excès d’eau dans le premier cas et sècheresses annuelles dans l’autre conditionnent à la fois la végétation et les conditions d’élevage. Les marais portent des services environnementaux majeurs comme l’accueil de la biodiversité, notamment de l’avifaune ou la régulation des crues. Ce sont des territoires complexes où de nombreux acteurs interagissent autour de la gestion des niveaux d’eau. Parmi eux, les éleveurs jouent un rôle clé en gérant des prairies contraignantes à exploiter. Les prairies de marais sont fragilisées par un double mouvement d’intensification et de déprise agricole. L’élevage craven, exemple de système ovin transhumant de la plaine de Crau en zone méditerranéenne, permet de lutter contre la fermeture des milieux et joue un rôle de protection contre certains risques naturels comme les incendies dans les collines en Provence ou contre les risques d’avalanche dans les Alpes. Dans la plaine de la Crau, les éleveurs sont au coeur des enjeux de biodiversité dans la conservation du « Coussoul », dernière steppe européenne. Crise de la filière ovine, retour du loup et pression foncière grandissante sur les espaces de Crau menacent ce système d’élevage. Le maintien de l’élevage représente un véritable enjeu pour la conservation des espaces à forte valeur patrimoniale. Il dépend de la viabilité économique de formes d'élevage soumises à de fortes contraintes naturelles et nécessite donc une politique agroenvironnementale adaptée. La dynamique des territoires, à travers une valorisation de produits de qualité, apparaît également comme un levier pour préserver les activités d’élevage et conserver les habitats naturels.
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Toledo, André De Paiva. "LA PROTECTION JURIDIQUE INTERNATIONALE DE LA BIODIVERSITE MARINE." Veredas do Direito: Direito Ambiental e Desenvolvimento Sustentável 13, no. 27 (December 20, 2016): 31–62. http://dx.doi.org/10.18623/rvd.v13i27.924.

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Abstract:
Il s’agit d’un article sur le droit international de l’environnement relatif à la protection des ressources biologiques des océans. Il a été conçu pour traiter de l’importance des impacts environnementaux lors de l’utilisation de la biodiversité marine comme matière première de la production industrielle, en analysant les instruments juridiques internationaux créés pour la gestion durable des ressources biologiques. Cet ordre juridique est ainsi composé de divers instruments normatifs, notamment la Convention sur le droit de la mer qui, avec la Convention sur la diversité biologique, fournit les dispositions fondamentales de la protection environnementale des océans. Une étude systématique de cet ordre juridique international environnemental a été donc réalisée pour démontrer la nécessité du développement continu des mécanismes d’efficacité des mesures prises et de l’adoption de nouvelles mesures plus adaptées aux enjeux environnementaux fondés sur la pêche illicite, la pêche non réglementée des stocks chevauchants et grands migrateurs, la surpêche dans les espaces de juridiction nationale, la pêche prédatrice en haute mer et la prospection non contrôlée du patrimoine génétique marine.
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VAN DAMME, KAY. "A record of Notostraca on Socotra Island and the importance of local conservation of the habitat." Zootaxa 4446, no. 4 (July 19, 2018): 555. http://dx.doi.org/10.11646/zootaxa.4446.4.8.

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Abstract:
The first record of Triops Schrank, 1803 (Crustacea: Branchiopoda: Notostraca: Triopsidae) from Socotra Island is presented herein. Besides Madagascar and the current note, the genus is unknown from Indian Ocean islands. A brief morphological exploration indicates that the Socotran Triops cf. granarius (Lucas, 1864) (trachyaspis form) belongs to an African clade within this widespread Old World species complex and not to T. granarius s.str. from East Asia. Detailed morphological and molecular revision of the poorly studied Middle Eastern and Northern African populations in comparison to East Asian populations are needed to understand this group and the phylogenetic position and status of the Socotran tadpole shrimp. Found in a single locality (the archeological site Eriosh) in the rapidly changing coastal plains on Socotra, together with other large branchiopods (endemic Anostraca and unidentified Spinicaudata), the insular Triops population and the regionally neglected temporary lake habitat deserve a special protection status from a biodiversity conservation perspective. Triops cf. granarius is hereby suggested as a local flagship species for the conservation of temporary pool habitats on the island.
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Doussan, Isabelle. "Dossier : La fabrique de la compensation écologique : controverses et pratiques – Quand les parlementaires débattent de la compensation écologique : des occasions manquées." Natures Sciences Sociétés 26, no. 2 (April 2018): 159–69. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2018029.

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Abstract:
Lors du processus d’élaboration de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité de la nature et des paysages, la compensation écologique a occupé une place non négligeable dans les débats parlementaires. Si le débat portant sur la protection de la biodiversité versus le développement économique a été houleux, tant les positions des députés et sénateurs apparaissaient inconciliables, celui qui aurait dû porter, selon nous, sur la question de l’institutionnalisation de la compensation comme outil de prévention des atteintes à l’environnement n’a pas véritablement eu lieu. Il en est allé pareillement concernant la question pourtant essentielle de la durée de l’obligation de compenser les atteintes à l’environnement. Enfin, si la solution retenue de créer les conditions d’un marché de la compensation a donné lieu à débats, elle ne s’est pas traduite par l’adoption de mesures visant à réguler le fonctionnement de ce marché. Au final, on peut regretter que le législateur français n’ait pas saisi l’occasion fournie par cette loi pour élaborer un véritable « droit de la compensation ».
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Clément, Valérie, Nathalie Moureau, and Marion Vidal. "À la recherche des biens sous tutelle." Articles 85, no. 4 (December 8, 2010): 383–401. http://dx.doi.org/10.7202/045070ar.

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Abstract:
La notion de biens sous tutelle (merit goods) introduite par Musgrave en 1957 définit des biens pour lesquels l’évaluation sociale ne provient pas uniquement des informations fournies par les préférences individuelles. L’utilisation d’un argument de type biens sous tutelle pour justifier l’intervention de l’État est très fréquente dans le domaine culturel, la santé, la protection de la biodiversité, etc. Pour autant, la légitimité économique de cet argument demeure controversée : qu’est-ce qui peut justifier que l’État s’érige en tuteur des préférences des individus? L’objet de cet article est de clarifier la place occupée par les biens sous tutelle en économie du bien-être. La première partie définit le concept et présente les problèmes qu’il pose à la théorie économique. Par la suite, nous montrons comment certaines extensions de la théorie, en particulier les avancées proposées par l’économie comportementale, contribuent à asseoir sa légitimité économique tant du point de vue des préférences individuelles que du choix social.
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MAISSE, G., C. LABBÉ, B. OGIER DE BAULNY, S. LEVERONI CALVI, and P. HAFFRAY. "Cryoconservation du sperme et des embryons de poissons." INRAE Productions Animales 11, no. 1 (February 2, 1998): 57–65. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1998.11.1.3916.

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Abstract:
Le développement des programmes de sélection génétique en pisciculture et la protection de la biodiversité de l’ichtyofaune sauvage justifient la création de cryo-banques de sperme et d’embryons de poissons. Les travaux sur la formulation des dilueurs de congélation montrent que l’on doit tenir compte à la fois de l’espèce cible, du type cellulaire concerné et des interactions entre les différents composants du dilueur. L’aptitude à la cryoconservation du sperme est très variable suivant les espèces, la congélation du sperme des Salmonidés étant particulièrement difficile à maîtriser. La congélation des oeufs embryonnés entiers n’apparaît pas possible dans l’état actuel des connaissances. Par contre, les premiers essais de congélation des blastomères isolés sont très prometteurs.
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Brun, Alexandre, Ève Harbour-Marsan, Frédéric Lasserre, and Éric Mottet. "Le Plan Nord : enjeux géopolitiques actuels au regard des « Plans Nord » passés." Recherche 58, no. 2 (November 28, 2017): 297–335. http://dx.doi.org/10.7202/1042165ar.

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Abstract:
En mai 2011, le premier ministre du Québec lançait officiellement le Plan Nord. Ce projet d’aménagement et de valorisation du nord québécois poursuit deux objectifs complémentaires. Il s’agit, d’une part, d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles à des fins économiques et commerciales, et, d’autre part, de construire un nouvel espace social dans le Nord de la province en repoussant les limites de l’écoumène. L’idée n’est pas nouvelle car le Nord a fréquemment été au centre des préoccupations des dirigeants du Québec. Mais force est de constater que les projets de développement nordiques passés, portés par l’idée d’un territoire vierge et riche en ressources, n’ont pas eu les retombées escomptées. Les fluctuations des matières premières sur les marchés mondiaux expliquent les difficultés auxquelles ont été confrontés les gouvernements successifs. Aujourd’hui, le Plan Nord est présenté comme un projet de développement durable unique au monde, qui harmoniserait les activités d’exploitation d’envergure avec la protection de la biodiversité, en partenariat avec les Autochtones. Ainsi, ce projet repose sur un ensemble de mesures techniques, administratives, financières, législatives et règlementaires dont le but à demi avoué est de légitimer sa réalisation, mais surtout de conforter son attractivité et sa compétitivité sur l’échiquier mondial aux yeux des investisseurs du secteur minier.
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Boquet, Roxane, and Claude Rioux. "Estimation de la valeur non marchande des services rendus par les écosystèmes du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent." Conservation et gestion 142, no. 2 (June 5, 2018): 157–66. http://dx.doi.org/10.7202/1047156ar.

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Abstract:
Les espaces naturels ainsi que l’ensemble des usages qu’ils permettent représentent une valeur certaine pour les sociétés. Cette dernière peut être traduite par les retombées économiques de plusieurs activités comme le tourisme, par des valeurs implicites sur le marché immobilier, ou encore par le désir de protection environnementale. Or, les décisions des parties prenantes se fondent essentiellement sur la comparaison de ces valeurs avec des projets de développement économique. Ainsi, de nombreuses approches ont été testées afin d’attribuer une valeur monétaire à l’environnement. La méthode utilisée se fonde principalement sur le transfert de bénéfices appliqué par la présentation d’une méta-analyse. Au sein de ce transfert de bénéfices est inclus le transfert d’expertise réalisé par la méthode Delphi proposant la consultation d’experts. La première étape consiste à déterminer les services écosystémiques que procure l’environnement étudié; la seconde repose sur un système de pondération de ces services; et la troisième attribue une valeur en dollars/hectare/année à chaque service. Unique au Québec, possédant une riche biodiversité, le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL) est le site d’application de la méthode. L’ étude estime la valeur non marchande du PMSSL dans un intervalle de 27,8 à 32,9 millions de dollars canadiens par an.
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RAKOTOMALALA, Fety Abel. "Mesure et suivi de la dynamique du couvert forestier : cas de l'écorégion des forêts humides de l’Est de Madagascar." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 348 (July 9, 2021): 107–8. http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.348.a36756.

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Abstract:
La quantification fine et à large échelle des dynamiques du couvert forestier est indispensable dans la gestion des ressources naturelles. Elle fournit les connaissances pour lutter contre la perte de la biodiversité et réduire les émissions de gaz à effet de serre. À Madagascar, plusieurs études récentes ont montré l’importance de la déforestation, principalement liée à l’agriculture par abattis-brûlis. Cependant, la définition nationale des forêts n’a jamais été prise en compte dans leur processus de traitement des données. Par ailleurs, il n’existe pas ou peu d’informations sur l’étendue et l’importance des processus de dégradation et de régénération forestières. Ainsi, l’objectif de la présente thèse consiste à quantifier la déforestation, la dégradation et la régénération forestières dans l’écorégion des forêts humides de l’Est de Madagascar entre 2000 et 2015. Une approche basée sur la détection de changements d’images multidates a été appliquée pour estimer et analyser le niveau de déforestation. L’estimation de la dégradation et de la régénération a principalement été effectuée en faisant simultanément l’analyse de l’évolution du couvert et du stock de carbone forestier. La déforestation a été estimée à 90 171 ha/an entre 2000 et 2005, à 27 103 ha/an entre 2005 et 2010, à 33 978 ha/an entre 2010 et 2013 et à 80 626 ha/an entre 2013 et 2015. La dégradation forestière a été estimée à 20 327 ha/an et la régénération à 7 997 ha/an entre 2000 et 2015. La validation de ces résultats a été réalisée par inspection visuelle des points sur des images de haute résolution spatiale. La précision globale de la carte de déforestation a été évaluée à 90 % tandis que, pour la dégradation et la régénération, elle a été estimée à 88,5 %. La présente thèse propose ainsi des éléments méthodologiques innovants associant l’analyse des données de télédétection spatiale et des données de terrain pour le suivi de la déforestation, la dégradation et la régénération forestières à Madagascar. Elle contribue également à fournir les informations statistiques nécessaires à la mise en place du système national de suivi du couvert forestier.
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Craig-Dupont, Olivier, and Gérald Domon. "Protection privée de la biodiversité et fiscalisation du marché de la wilderness : une histoire de la conservation volontaire au Québec (1980-2014)." Recherche 56, no. 2-3 (December 11, 2015): 381–417. http://dx.doi.org/10.7202/1034212ar.

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Abstract:
Depuis la fin des années 1980, la province de Québec est le théâtre d’une véritable prolifération de statuts de protection écologique sur terres privées. Réserves naturelles en milieu privé, dons écologiques, servitudes de conservation et « fiducies foncières » se multiplient maintenant dans certaines régions du Québec méridional. Vu la nature privée des transactions foncières qui composent ce mouvement, ce dernier demeure largement méconnu. Il a pourtant eu un impact substantiel sur le façonnement de certaines politiques contemporaines concernant la conservation du patrimoine naturel au Québec. À travers une recherche détaillée de fonds d’archives ministériels et une série d’entrevues avec des acteurs clefs, cet article retrace la genèse de ce mouvement de conservation volontaire au Québec. Il souligne comment les États canadien et québécois, de même que certaines corporations à but non lucratif, ont facilité la mise en place d’un réseau d’aires protégées privées largement financées par le trésor public, par l’entremise d’avantages fiscaux. La reconstruction de cette institutionnalisation de la conservation volontaire au Québec révèle comment l’État fut un agent actif dans la décentralisation, la privatisation et la fiscalisation progressive de la conservation du patrimoine écologique au Québec.
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Thompson, P. M., and M. I. Evans. "The threatened birds of Ambatovaky Special Reserve, Madagascar." Bird Conservation International 2, no. 3 (September 1992): 221–37. http://dx.doi.org/10.1017/s0959270900002458.

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Abstract:
SummaryAmbatovaky Special Reserve was created in 1956 and is the largest lowland rainforest reserve in Madagascar, comprising more than half of the total area of this habitat represented in the country's protected area system, yet there are no measures in place actively to protect it, due to its remoteness and a lack of funds. This study in February-March 1990, part of the first faunal survey to be undertaken in the reserve, found seven threatened, five near-threatened and two other localized bird species. In itself this would make the reserve an important site for conservation. However, three of the finds are of particular note: Ambatovaky is one of only two known sites for the Red-tailed Newtonia Newtonia fanovanae which was rediscovered in 1989; a dead Madagascar Serpent-eagle Eutriorchis astur was found - the first specimen since 1930 of one of the world's rarest raptors; and the White-breasted Mesite Mesitornis variegata was discovered in rainforest where Brown Mesite M. unicolor was also present, this being the only known case of sympatry within the endemic Mesitornithidae family. Shifting cultivation threatens the habitat of all these species and an integrated plan for conservation and sustainable development for the local people is urgently needed.La Réserve Spéciale d'Ambatovaky a été crée en 1956 et représente la plus grande réserve de forêt pluviale à basse altitude de Madagascar. Elle couvre plus de la moitié de la superficie totale de cet habitat, intégrée au système de zones protégées du pays. Pourtant, à cause de l'isolement géographique et du manque de ressources financières, aucune mesure de protection active n'a pu être encore mise en place. Cette étude accom-plie en février-mars 1990, et faisant partie de la première recherche menée sur la faune de cette réserve, a permis de découvrir sept espéces d'oiseaux menacées, cinq especes presque menacees et deux espèces locales. En soi, cela suffirait pour dormer à cette réserve le statut de site important pour la conservation. Cependant, trois de ces decouvertes méritent une attention particulière: Ambatovaky est l'un des deux seuls sites connus abritant la Newtonia fanovanae qui a été redécouverte en 1989; un aigle-autour de Madagascar, l'Eutriorchis astur a été trouvé mort - le premier spécimen depuis 1930 de l'un des rapaces les plus rares au monde; et le Mesitornis variegata, découvert dans la forêt pluviale où le Mesitornis unicolor éiait également présent, ceci représentant le seul cas connu de sympatrie à l'intérieur de la famille endémique des Mesitornithidae. L'exten-sion des cultures agricoles menace l'habitat de toutes ces espèces, et il est urgent d'établir un plan de conservation et de développement pour la population locale compatible avec l a conservation des ressources naturelles.
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Thorstrom, R., and R. T. Watson. "Avian inventory and key species of the Masoala Peninsula, Madagascar." Bird Conservation International 7, no. 2 (June 1997): 99–115. http://dx.doi.org/10.1017/s0959270900001453.

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Abstract:
SummaryFrom mid-September 1993 to February 1994 avian species were inventoried at eight sites selected to sample the major biogeographic areas and threatened habitats of Masoala Peninsula of north-eastern Madagascar. The sites ranged from 10 to 1100 m elevation. Three forest types were inventoried: six sites included primary lowland rainforest (0–700 m), one site was characterized as moist montane forest (above 700 m), and one site was classified as littoral forest. Bird species and distribution were sampled using point counts and line transects, tree observations and opportunistic sightings; 85 avian species were detected. Line transects were the most productive technique for number of species detected. Twenty-four detected species were shared by all inventory sites. Six threatened and six near-threatened species were observed with notes on their ecology and behaviour. One endangered species, the Madagascar Serpent-eagle Eutriorchis astur, was first observed along a forest edge and then sighted several times at forest interior sites, suggesting that this secretive endangered raptor is not as rare as previously thought. Another species of indeterminate status, the Madagascar Red Owl Tyto soumagnei, was discovered by two villagers near one inventory site in modified habitat. Several rare and near-threatened species were found to be common throughout Masoala Peninsula: Scaly Ground-roller Brachypteracias squamiger, Short-legged Ground-roller B. leptosomus, Red-breasted Coua Cona serriana, Brown Mesite Mesitornis unicolor, Helmet Vanga Euryceros prcvostii, Bernier's Vanga Oriolia bernieri and Rand's Warbler Randia pseudozosterops; the last was only found along pristine riverine habitat. Three species were detected only at the high elevation montane forest: Grey-crowned Greenbul Phyllastrephus cinereiceps, Forest Rock-thrush Pseudocossyphus sharpei and Madagascar Brush-warbler Nesillas typica. Forest degradation from subsistence agriculture, shifting cultivation and fuelwood collecting threatens natural resources and biodiversity but conservation and development efforts can provide alternatives to meet the needs of the local people.Depuis la moitié du mois de septembre 1993 jusqu'au février 1994, nous avons inventorié la communauté avienne dans huit sites représentant la grande partie des habitats naturels de la Presqu'île de Masoala, Nord-Est de Madagascar. Ces sites ont des altitudes comprises entre 10 et 1100 m. Trois types de forêt ont été inventoriés: six sites de forêt primaire de basse altitude (0–700 m), un site considéré comme forêt humide de montagne (plus de 700 m), et le dernier classé comme for^t littorale. L'échantillonage était fait par point d'écoute et ligne de transect. Certains grands arbres ont été utilisés comme poste d'observation. Quatre-vingts cinq espèces d'oiseaux étaient détectées. Vingt quatre espèces sont communes aux sites inventoriés. Six espèces classées comme menacé et six autres en train de l'être sont observées avec des notes sur leur écologie et comportement. Une espèce en danger, l'Aigle serpentaire Eutriorchis astur, était observée pour la première fois le long d'une bordure forestière et puis vue plusieurs fois en pleine forèt. Ce qui suggère que cette espèce en danger et trèsdiscrète n'est pas très rare comme on a toujours pensé. Une autre espèce de statut indéterminé, l'Effraie de Soumagne Tyto soumagnei était découverte par deux villageois près d'un site d'inventaire dans un habitat dégradé. Quelques espèces rares et en train d'être menacées semblaient communes dans toute la Presqu'île de Masoala: Rollier terrestre écailleux Brachyptcracias squamiger, Rollier terrestre leptosome B. leptosomus, Coua de Serre Couci scrriana, Mésite unicolore Mesitornis unicolor, Eurycère de Prévost Euryceros prevostii, Oriolie de Bernier Oriolia bernieri et la Fauvette de Rand Randia pseudozosterops. Cette dernière se trouve seulement dans les habitats longeant les cours d'eau. Trois espèces sont seulement observées dans une forêt de haute altitude de montagne: Bulbul a tête grise Phyllastrepluis cinereiceps, Merle de roche de forêt Pseudocossyphus sharpei et la Fauvette de Madagascar Nesillas typica. La dégradation forestière causée par le besoin de surface cultivable, la culture itinérante et la collecte de bois de chauffe, menacent les ressources naturelles et la biodiversité du milieu. Seulement, la conservation en parallèle avec des efforts de développement peut fournir une alternative aux besoins de la population locale. Ceci est parmi les objectifs du Projet Masoala; cherchant des alternatives pour la population locale en même temps que la création d'un Pare National qui pourrait protéger une grande partie de bloc forestier de basse altitude de Madagascar, plus de 210.000 hectares.
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Daguet, Caroline, and Mélanie Lelièvre. "Identification et protection des corridors naturels de part et d’autre de l’autoroute 10 (Estrie et Montérégie Est) et amélioration de sa perméabilité faunique : premiers résultats." Le Naturaliste canadien 143, no. 1 (November 28, 2018): 32–39. http://dx.doi.org/10.7202/1054115ar.

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Abstract:
L’autoroute 10 fragmente les milieux naturels des montagnes Vertes du Nord, un segment des Appalaches du sud du Québec. L’objectif de Corridor appalachien et ses partenaires est de maintenir ou de restaurer la connectivité des habitats de part et d’autre de cet élément de fragmentation. L’approche multiple retenue pour y parvenir passe d’abord par l’identification des corridors naturels de part et d’autre de l’autoroute 10 et des passages à aménager afin d’en améliorer la perméabilité faunique. Le protocole, la collecte de données et les premières analyses vers une telle identification ont été respectivement élaborés et réalisés en partenariat avec des acteurs des domaines de la recherche et de la conservation, ainsi que des représentants des ministères provinciaux concernés. Elle implique également une concertation indispensable avec les instances municipales et les groupes de conservation locaux afin de maintenir ou de restaurer la connectivité écologique, en protégeant les milieux naturels dans les corridors identifiés. Cette approche multidisciplinaire et des partenariats solides sont essentiels à l’atteinte de résultats concrets dans l’amélioration de la sécurité routière, de la perméabilité faunique de l’autoroute 10 et de la protection de la connectivité écologique du territoire pour le maintien de la biodiversité et l’adaptation aux changements climatiques.
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Halley, Paule, and Ariane Gagnon-Rocque. "La sanction en droit pénal canadien de l’environnement : la loi et son application." Les Cahiers de droit 50, no. 3-4 (March 4, 2010): 919–66. http://dx.doi.org/10.7202/039345ar.

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Abstract:
Depuis le début des années 70, les autorités publiques canadiennes interviennent pour protéger la qualité de l’environnement, les habitats et les populations d’espèces sauvages en se fondant principalement sur la loi pour prescrire des obligations aux personnes exerçant des activités susceptibles d’être la source d’une atteinte à la qualité de l’environnement et à sa biodiversité. Dans le souci de faire respecter les obligations environnementales et d’envoyer un message clair, à savoir que la protection de l’environnement est une valeur fondamentale au sein de la société canadienne, les législateurs fédéral et provinciaux ont systématiquement fait appel au droit pénal pour en sanctionner les contraventions. Les auteures posent un regard critique sur l’effectivité du droit pénal de l’environnement au Canada en scrutant le message envoyé actuellement, par le droit pénal, son application administrative et sa sanction judiciaire, aux personnes régulées quant à l’importance de respecter la législation environnementale. Elles passent en revue l’arsenal des peines contenu dans la législation environnementale ainsi que les politiques d’application élaborées par l’administration publique et les règles judiciaires de détermination de la peine au Canada. Les résultats de leur recherche montrent qu’en pratique le droit pénal de l’environnement est peu redoutable au Canada et qu’une meilleure coordination doit être recherchée, entre les objectifs législatifs et les interventions administratives et judiciaires en matière d’application et de sanction de la loi, et ce, pour que le droit répressif soit pleinement effectif.
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Rasoloarijao, T. M., Z. Ramamonjisoa Ralalaharisoa, P. Ramavovololona, and Vincent Porphyre. "Analyse pollinique des miels des îles de l’océan Indien." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 3 (June 27, 2015): 128. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10164.

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Abstract:
Les îles de l’océan Indien, lieux sensibles de biodiversité flo­ristique, produisent différents types de miels, dont les miels de litchi, d’eucalyptus, de baobab, de tamarin et de mille fleurs. Les appellations courantes sont données par habitude à partir des observations de butinage, de couleur et autres caractères. Pour l’intégration dans le circuit commercial national ou interna­tional, il est indispensable de pouvoir différentier les productions et de leur attribuer des appellations conformes aux données sci­entifiques. L’analyse pollinique ou mélissopalynologie, basée sur la relation entre les grains de pollen contenus dans le miel et la plante productrice de nectar, est la méthode qui permet à la fois de vérifier une appellation florale et son origine géographique (1). Le but de ce travail a été de caractériser les miels des dif­férentes îles selon leur origine botanique et leur provenance géographique, et de déterminer leur profil pollinique.Cinquante-neuf échantillons de miels, dont 20 en provenance de Madagascar, 31 de Rodrigues et 8 de la Réunion ont été analysés. Les analyses ont consisté à identifier, dénombrer les taxons polliniques et déterminer les types de miel suivant les fréquences relatives du pollen dominant des différents miels. Les taxons polliniques associés au pollen dominant de chaque type de miel ont été relevés pour chaque région.Deux principaux types de miel – miels de litchi et d’eucalyptus – ont été reconnus à travers 123 taxons polliniques rencontrés dans l’ensemble des échantillons étudiés pour lesquels 70 p. 100 se sont révélés conformes aux appellations données, attestées par la présence d’un pollen dominant (fréquence ≥ 45 p. 100). Ce sont des miels monofloraux (2). La figure 1 montre les champs microscopiques des principaux types de miels mono­floraux analysés et leur diagramme pollinique : les miels de litchi et d’eucalyptus.La classification ascendante hiérarchique des résultats de l’analyse pollinique (figure 2) a permis de faire des regroupe­ments par rapport à l’origine botanique et aux régions de pro­duction. Les miels de litchi de Madagascar étaient associés aux pollens de Macaranga spp., de Mimosa pudica et d’Elaeis guineensis, alors que ceux de la Réunion étaient caractérisés par la présence de pollens de Casuarina spp. et de Schinus spp. Chez les miels d’eucalyptus de Rodrigues, la fréquence relative du pollen d’eucalyptus a été supérieure à 65 p. 100. Les miels dits de baobab de Madagascar n’étaient pas monofloraux mais étaient caractérisés par la présence de pollens d’Adansonia spp. et par la prédominance des pollens de Sorghum vulgare et de Ziziphus mauritiana.Les résultats obtenus ont permis de vérifier l’origine florale des miels étudiés et de les caractériser du point de vue de leur origine géographique. Toutefois, l’authentification des miels monofloraux mérite d’être complétée par des analyses physico-chimiques et sensorielles ; il conviendrait aussi d’augmenter le nombre d’échantillons par type de miel et par pays pour une meilleure représentativité des résultats. Des inventaires dans les îles de l’océan Indien aideraient à découvrir d’autres types de miels monofloraux.
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Givors, Alain. "Est-il permis à un forestier de se préoccuper de biodiversité et de protection de la nature? (Essai) | Is it permissible for a forester to be concerned about biological diversity and nature protection? (Essay)." Schweizerische Zeitschrift fur Forstwesen 161, no. 8 (August 1, 2010): 295–98. http://dx.doi.org/10.3188/szf.2010.0295.

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Abstract:
The forest is an ecosystem in which numerous living organisms live together. The forester is obviously well placed to know about these environments and to protect them. Wood production is perfectly compatible with the conservation of an “ordinary” biological diversity. The concepts put into practice and made accessible to the general public by Pro Silva are visible proof of this in many European countries. As regards the benefits to society of this remarkable biodiversity and how they are taken into account, whether this be by choice or by obligation, it seems indispensable that any loss of earning or absence of revenue incurred should be taken in charge by this same society.
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Macary, Francis, Fiona Guerendel, and Adeline Alonso Ugaglia. "Quels apports de la littérature pour comprendre et construire la transition agroécologique en viticulture ?" Cahiers Agricultures 29 (2020): 38. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020035.

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Abstract:
En s’appuyant sur une revue de la littérature, l’article propose un état de l’art centré sur l’agroécologie, concept polysémique, afin d’en éclairer la portée pour la viticulture et son application, dans le cadre d’un projet de recherche destiné à comprendre et construire la transition agroécologique dans les vignobles. L’agroécologie est tour à tour considérée comme une discipline scientifique proposant une analyse systémique en intégrant des sciences humaines et sociales, un ensemble de pratiques intégrant les principes de l’écologie en agronomie (travailler avec la nature), ou un mouvement social. L’échelle d’analyse a progressivement été élargie depuis le niveau de la parcelle agricole vers celui des territoires, jusqu’à des approches globales du système alimentaire. La vigne est une monoculture pérenne pour laquelle les enjeux de la transition agroécologique sont particulièrement importants eu égard notamment à la forte pression des pesticides appliqués en vue de la protection phytosanitaire. Ce débat, devenu sociétal, implique une évolution des systèmes de production viticole afin de satisfaire les enjeux environnementaux et de santé publique. Pour construire et évaluer des scénarios de transition agroécologique auprès des professionnels de la filière, nous avons réalisé une revue de la littérature qui a pu mettre en évidence différentes pratiques agroécologiques dans les vignobles : préservation de la biodiversité, baisse de l’usage des pesticides par une régulation des bioagresseurs et des adventices, conservation de la qualité des sols, adaptation au changement climatique. Elle permet également de discuter des enjeux d’élargissement de l’acception du concept d’agroécologie dans le contexte actuel. Ces éléments sont essentiels à l’identification de critères d’évaluation pour la construction de scénarios d’évolution des modes conventionnels de production viticole dans le cadre de la transition écologique.
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Illical, Mary, and Kathryn Harrison. "Protecting Endangered Species in the US and Canada: The Role of Negative Lesson Drawing." Canadian Journal of Political Science 40, no. 2 (June 2007): 367–94. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423907070175.

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Abstract. Although the US and Canada share ecosystems, with many species ranging freely across the border, the two countries have taken very different approaches to protecting endangered species. The US Endangered Species Act, adopted in 1973, relies primarily on regulation, thus imposing the costs of protecting biodiversity on the private sector. In contrast, Canada's Species at Risk Act, adopted in 2002, relies primarily on public expenditures to support stewardship programs. We argue that this difference is best explained by negative lesson drawing from the US experience. In particular, awareness of the costs of species protection in the US led Canadian business to present stronger opposition to regulation than had their American counterparts decades earlier. We use the case of the Canadian Species at Risk Act to theorize about conditions under which negative lesson drawing is likely to be most influential.Résumé. Bien que les États-Unis et le Canada partagent les mêmes écosystèmes, les deux pays ont adopté des approches très différentes en matière de protection des espèces en péril. La Loi américaine sur les espèces en péril (US Endangered Species Act), adoptée en 1973, porte essentiellement sur la régulation, et de ce fait impose les coûts de la protection de la biodiversité au secteur privé. En revanche, la Loi canadienne sur les espèces en péril, adoptée en 2002, fait principalement retomber les coûts des programmes de gestion au secteur public. Nous démontrons que cette différence s'explique principalement par le rôle des leçons négatives apprises de l'expérience des États-Unis. La prise de conscience des coûts liés à la protection des espèces en péril aux États-Unis a notamment amené les milieux d'affaires canadiens à présenter une plus forte opposition à la régulation que leurs homologues américains l'avaient fait des années plus tôt. En s'appuyant sur le cas de la Loi canadienne sur les espèces en péril, nous visons à théoriser les conditions selon lesquelles l'acquisition de connaissance par leçons négatives (“ negative lesson drawing ”) est susceptible d'être le plus concluant.
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Borgerson, Cortni, Jean F. Randrianasolo, Toky R. Andraina, Evelin J. G. Anjaranirina, Hervet J. Randriamady, Samuel Merson, Luke Dollar, and Christopher D. Golden. "Wildlife hunting in complex human-environmental systems: How understanding natural resource use and human welfare can improve conservation in the Ankarafantsika National Park, Madagascar." Madagascar Conservation & Development 14, no. 1 (April 28, 2020): 37–45. http://dx.doi.org/10.4314/mcd.v14i1.7.

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Abstract:
Conservation officials work to manage complex and interacting human-environmental systems, where balancing needs between the two systems can become a source of tension. This study presents information on the use of natural resources by, and the health and welfare of, rural communities within and near Ankarafantsika National Park (ANP) in northwestern Madagascar. We focus on behaviors that are difficult for natural resource managers to measure themselves, including the hunting of threatened and protected wildlife and on sensitive information about humanwealth, health, and food security. We surveyed 41 9 households and measured the health of 1 860 individuals in 1 8 communities adjacent to or within the boundaries of ANP. We found a very high prevalence of child malnutrition, illness, and food insecurity and a heavy reliance on natural products to meet subsistence needs. More than 90% of the population reported that they hunted wildlife and harvested wild vegetables at least one day during the prior week as a direct means to cope with their food insecurity. Further, we found a high reliance on the forest for both healthcare and the building of adequate shelter. Efforts to improve overall food security would likely improve both human welfare and the long-term conservation of the threatened wildlife and habitat of Ankarafantsika. These data can help both conservation and community livelihood programs to find integrated solutions to the shared challenges of improving the well-being of human populations and the protection of Madagascar’s unique, endemic, and highly threatened biodiversity. Les gestionnaires oeuvrant pour la protection de la nature sont généralement confrontés à des systèmes socio-écologiques complexes et interactifs dans lesquels la recherche de l’équilibre entre les besoins de ces deux systèmes peut s’avérer être une source de tension. Cette étude présente des informations sur l'utilisation des ressources naturelles par les communautés rurales riveraines du parc national d'Ankarafantsika (PNA) dans le nord-ouest de Madagascar, ainsi que sur la santé et le bien-être de ces communautés. L’étude s’est en particulier orientée sur les comportementsdifficiles à mesurer pour les gestionnaires de ressources naturelles, à savoir la chasse d'animaux sauvages menacés et protégés et les informations portant sur l’opulence, la santé et la sécurité alimentaire des gens. Une enquête a été réalisée auprès de 41 9 ménages et l’état de santé de 1 860 personnes a été mesuré dans 1 8 communautés vivant à la périphérie ou à l’intérieur des limites du PNA. Une très forte prévalence de la malnutrition infantile a été observée ainsi que diverses pathologies, une insécurité alimentaire et une dépendance importante à l'égard des produits naturels pour répondre aux besoins de subsistance. Plus de 90% de la population a déclaré qu'elle avait chassé des animaux et récolté des plantes sauvages au moins un jour au cours de la semaine précédente, à titre de moyen direct pour faire face à l' insécurité alimentaire. Une forte dépendance à l'égard des forêts a également été notée pour les produits destinés à la santé et la construction de maisons. Les efforts visant à améliorer la sécurité alimentaire dans son ensemble pourraient vraisemblablement améliorer le bien-être humain aussi bien que la conservationà long terme de la faune et des habitats menacés de l'Ankarafantsika. Ces données peuvent aider les programmes de conservation et de subsistance de la communauté à trouver des solutions intégrées aux problèmes communs de l’amélioration du bien-être des populations humaines et de la protection de la biodiversité unique, endémique et hautement menacée de Madagascar.
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Porphyre, Vincent, and Denis Bastianelli. "Editorial - Qualité des produits animaux de l’Indianocéanie : des recherches pour la valorisation des produits et la protection des consommateurs." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 3 (June 30, 2015): 95. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10190.

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Abstract:
Sécurité alimentaire et nutritionnelle, développement économique régional, sûreté sa­nitaire des aliments et protection des consommateurs… Ces défis sont fondamentaux pour le futur des populations des îles du sud-ouest de l’océan Indien – la Réunion, l’île Maurice (et l’île Rodrigues), Madagascar, les Comores, et les Seychelles –, tout autant que pour l’ensemble des pays du Sud. Les produits d’origine animale – viande, lait, pois­son ou miel – contribuent à créer de la richesse et permettent de couvrir une partie des besoins alimentaires dans ces îles, alors qu’ils sont traditionnellement issus d’élevages et d’unités de transformation de petites tailles.Le réseau scientifique et technique QualiREG est dédié à l’amélioration de la sécurité des aliments et au développement de productions alimentaires de qualité dans les pays de l’océan Indien ; il rassemble plus de 60 organismes issus de l’océan Indien et de la région Afrique du Sud. Ces organismes partenaires sont non seulement des institutions de recherche ou des laboratoires d’analyse et de contrôle, mais aussi des organismes d’en­seignement supérieur, des opérateurs privés et des organisations régionales et internatio­nales. Grâce au soutien du Conseil régional de la Réunion, de l’Europe et de l’Etat fran­çais, QualiREG travaille depuis 2009 à mettre en mouvement les mondes scientifiques et économiques autour de la surveillance, de la recherche, de l’innovation, du transfert, et de la formation. Formations, études de marché, enquêtes épidémiologiques, surveil­lance des denrées alimentaires, recherche et développement, diffusion de l’information, analyses nutritionnelles, profils sensoriels, élaboration de guides de bonnes pratiques, et développement de procédés de transformation innovants sont autant d’actions et de résultats générés par QualiREG au profit des filières agroalimentaires et des institutions de l’Indianocéanie.Ce numéro thématique de la Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropi­caux est consacré à ces produits animaux élaborés et consommés dans les îles de l’océan Indien. Il compile les actes des trois dernières éditions des journées scientifiques de Qua­liREG qui se sont déroulées en 2012 et 2013 à la Réunion, et en 2014 à Madagascar. Les journées scientifiques permettent aux chercheurs de présenter leurs résultats à des pairs ainsi qu’aux opérateurs économiques des filières agroalimentaires de la région. Cette synthèse met en avant les résultats des chercheurs qui consacrent leurs travaux à maî­triser les dangers sanitaires qui leur sont associés, à explorer les modes de production, ou encore à revisiter les procédés de transformation traditionnels pour améliorer leur conservation ou leur valeur marchande.Ce numéro rassemble ainsi 21 communications scientifiques ayant trait aux productions animales et présentant des résultats de recherche dont la portée nous a semblé dépasser le cadre du réseau et mériter d’être diffusés plus largement. Initialement présentées sous forme de résumés lors des journées scientifiques, les communications ont été ici enrichies par leurs auteurs en développant et en illustrant les résultats. Par ailleurs, certaines ont été publiées ultérieurement dans des revues scientifiques sous forme d’articles complets dont les références sont indiquées dans le texte.Les articles ont été regroupés en trois sections. La première rassemble cinq études ayant trait à la transformation et à la conservation des produits carnés et halieutiques. Ces produits sont issus de filières souvent traditionnelles mais pour lesquelles il existe un enjeu fort en matière d’innovation technologique dans la perspective du développement des agro-industries locales.La deuxième section, composée de dix articles, illustre à quel point les questions de qua­lité sanitaire demeurent prioritaires pour le futur des productions animales. Ces résul­tats sont originaux dans leur description de la situation sanitaire difficile des îles de l’océan Indien. Ils montrent bien qu’il faudra intensifier les efforts de recherche pour mener la lutte contre les zoonoses tropicales, souvent négligées, transmises par les ali­ments. L’émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques présentes dans les produits animaux, ainsi que la forte prévalence de viandes contaminées par des résidus de médi­caments, antibiotiques ou hormones de synthèse doivent alerter l’ensemble de la commu­nauté scientifique, ainsi que les opérateurs économiques et les politiques pour proposer une stratégie à long terme commune à toutes les îles.Enfin, la troisième section présente six études portant sur la caractérisation et la valori­sation de produits animaux. A l’instar du miel, ces produits sont attachés à des territoires et à des savoir-faire uniques et présentent des caractéristiques organoleptiques origi­nales, susceptibles d’être protégées et reconnues par une labellisation d’origine.Nous vous livrons avec plaisir ce numéro thématique qui montre, s’il en est encore besoin, que la qualité des produits demeure un thème fédérateur et passionnant pour la recherche agronomique, ainsi qu’un levier de développement pour les filières agroalimentaires des pays du Sud.
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Huber, Claire, Fengshan Li, Xijun Lai, Sadri Haouet, Arnaud Durand, Suzanne Butler, James Burnham, et al. "Using Pléiades HR data to understand and monitor a dynamic socio-ecological system: China's Poyang lake." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 209 (January 29, 2015): 125–31. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.206.

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Abstract:
Le lac Poyang, première réserve d'eau douce de Chine, est un lac de moussons présentant de fortes variations de surfaces en eau entre la saison sèche, novembre-mars, et la saison humide juin-septembre. Les surfaces en eau passent ainsi de plus de 3000 km2 en été, à moins de 1000 km2 en hiver, cela correspondant à une variation inter annuelle de la hauteur de l'eau de 8 à 12 mètres. En saison sèche, la dépression du Poyang comprend une cuvette centrale en eau de taille réduite, et des lacs déconnectés entourés de vastes zones enherbées plus ou moins hautes. Lorsque le niveau d'eau augmente, la grande dépression centrale se remplit, puis au fur et à mesure du remplissage, comme une marée montante, l'eau arrive au niveau des lacs, les submerge et l'ensemble forme alors une petite mer intérieure d'eau douce. Cette dynamique et cette amplitude de variations ont de nombreuses implications en termes de ressources en eau, de santé publique (bilharziose), et mais aussi de richesse de la biodiversité.Le lac Poyang est un des milieux les plus riches et les plus importants en termes de biodiversité en Asie du Sud Est. Il s'agit d'une zone d'hivernage essentielle pour toute l'avifaune de l'Asie et de Sibérie. Plus de trois cents espèces d'oiseaux dépendent de cet habitat unique dont plus d'une douzaine d'espèces considérées en danger. Les plus emblématiques sont les grues de Sibérie et les cigognes blanches orientales dont la quasi-totalité, 98% de la population mondiale (moins de 3000 individus) viennent hiverner au Poyang. Cette de grande diversité d'oiseaux d'eau migrateurs est une conséquence directe de l'hydrologie complexe du lac Poyang.La forte variabilité intra et interannuelle du remplissage du Poyang, est un phénomène difficile à qualifier, c'est pourquoi un suivi temporel à relative haute fréquence est nécessaire. Dans le cadre de la RTU Pléiades HR, des acquisitions sur une base mensuelle ont été programmées au cours de l'année 2013 couvrant la partie la plus riche et sensible de la Reserve Naturelle du lac Poyang (PLNR). L'exploitation des données a porté sur plusieurs axes. Tout d'abord la caractérisation, à une échelle fine, des trajets de l'eau et de la dynamique de remplissage et de vidange des lacs, mettant en évidence un remplissage plutôt tardif et peu important au regard des observations réalisées les 12 dernières années, et surtout une vidange très précoce (fin juillet, entrainant par exemple la vidange totale du Bang Hu, principal site d'accueil des grues sibériennes). Les travaux ont également portés sur l'autre principale composant du milieu naturel, la végétation et sa dynamique inverse de l'eau. A partir des relevés terrain, le long de quatorze de transects, des indices de végétation ont été exploités afin de réaliser la cartographie de la végétation de ce secteur clé du lac Poyang. Les travaux ont également portes portés sur l'impact des activités anthropiques sur le milieu avec deux atteintes fortes, la mise en place de zones de cultures au sein du Parc national, et l'exploitation du lac Poyang comme carrière de sable se traduisant par un fort retrait des berges et un creusement des lits mineurs. Enfin, l'exploitation des données Pléiades HR, associées à des données CSK a permis de lever la première carte des filets de pêche au sein de la Reserve naturelle. De plus, deux triplets stéréo ont été acquis lors de périodes de basses hautes en en mars et septembre 2013, permettant la génération de modèles numériques de surfaces très précis et très détaillés.Les résultats obtenus suite à l'exploitation des images Pléiades HR, transmis à l'administration en charge de la gestion du Parc et à une ONG, l'International Crane Fondation, montrent l'apport des données Pléiades HR pour le suivi environnemental et aussi tout l'intérêt de séries temporelles très haute résolution pour la connaissance, et par la même, la protection des milieux.
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Bacon, Marie-Hélène, Louise Vandelac, and Sébastien Petrie. "Pesticides: Le Talon d’Achille des politiques alimentaires canadiennes et québécoises." Canadian Food Studies / La Revue canadienne des études sur l'alimentation 5, no. 3 (September 30, 2018): 153–81. http://dx.doi.org/10.15353/cfs-rcea.v5i3.274.

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Abstract:
Comment expliquer que le projet de politique alimentaire du Canada ignore le dossier des pesticides alors que la récente politique bioalimentaire du Québec évoque vaguement la question, mais sans engagements significatifs? Pourquoi évacuer ainsi l’analyse des enjeux et des effets sanitaires et environnementaux préoccupants des pesticides et notamment du glyphosate, premier pesticide au monde, en croissance exponentielle, qui, déclaré cancérogène probable par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) (IARC, 2015), constitue au Canada 56 pour cent des pesticides agricoles et 44 pour cent de ceux du Québec (Santé Canada, 2017a; MDDELCC, 2017)? Presqu’omniprésent dans les champs, les cours d’eau agricoles et dans 30 pour cent des aliments au Canada, le glyphosate est l’objet de vives controverses scientifiques et citoyennes dans le monde entier (Robin, 2008, 2018). En Europe, sa ré-autorisation, suite à deux ans de vives controverses a été limitée à 5 ans. Aux États-Unis, 3,500 victimes d’un lymphome non-hodgkinien attribué au Roundup, premier herbicide à base de glyphosate (HBG) en importance au monde, poursuivent en justice son principal fabricant Monsanto (Gonzague & Michel, 2017) alors qu’en France et en Argentine, des poursuites pour malformations congénitales s’amorcent également contre Monsanto (Foucart, 2018). Cet article examine, dans une approche interdisciplinaire et intersectorielle, les facteurs de la montée en puissance des HBG, leurs principaux effets sur l’environnement et la santé, et les lacunes d’évaluation et d’encadrement des pesticides, contribuant à leur diffusion massive et à leurs effets. Il met aussi en évidence que les projets et politiques alimentaires canadiennes et québécoises, centrés sur le développement de modèles agro-industriels intensifs et technicisés d’exportation soumis à une conception de croissance économique, sont peu compatibles avec les exigences de protection de la biodiversité, de la santé et de la sécurité alimentaire. Or, dans un contexte de globalisation des marchés et d’accords de libre-échange avec l’Europe, plus soucieuse du Principe de Précaution et de droits des consommateurs, la négligence de ces enjeux écologiques et sanitaires risque d’en constituer le talon d’Achille.
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Larrère, Raphaël, and Catherine Larrère. "Should nature be respected?" Social Science Information 46, no. 1 (March 2007): 9–34. http://dx.doi.org/10.1177/0539018407073654.

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Abstract:
English One can consider that there are no values to respect in nature, that humans are the measure of all things, and still wish to preserve natural goods and beings. How can we protect nature if we take into account only the “resources” it provides? All we have to do is enlarge the notion of “resource”. To the provision of raw materials and energy, to using nature as a source of food, medication and leisure, we would need to add the scientific, aesthetic and spiritual resources we draw from nature. Likewise, we need to think about future generations, to whom we must transmit a “natural patrimony” capable of satisfying their aspirations and needs. While such anthropocentrism is full of good intentions, it is open to criticism. It has been pointed out that, even when future generations are taken into account, and even if disinterested interests were included, anthropocentrism results in protection according to human preferences. If we want to respect nature, if we consider that the way we relate to nature is not morally neutral, we must stop seeing it as simply a set of “instrumental values” (resources) and be willing to recognize that nature has “intrinsic values”. That is why we have attempted to work out a set of environmental ethics that grant either living beings or ecological systems value in themselves. In the first part of the article, we make a critical assessment of anthropocentrism in the broad sense. In the second part, after having explained why “ecocentric” ethics seem to us more relevant than “biocentric” ethics, we make a proposal that could lead, through the adoption of biodiversity as a standard of action, to a compromise between an ecocentric ethics and an anthropocentric approach. French On peut considérer qu'il n'y a pas de valeurs à respecter dans la nature, que l'homme est la mesure de toute chose, et vouloir néanmoins préserver les biens et les êtres naturels. Comment protéger une nature dans laquelle on ne prend en considération que les "ressources" qu'elle procure? Il suffirait d'élargir la notion de "ressource". A la fourniture de matières premières et d'énergie, aux usages alimentaires, médicaux, de loisirs, il faudrait ajouter les "ressources" scientifiques, esthétiques et spirituelles que nous pouvons puiser dans la nature. De même conviendrait-il de prendre en compte les générations futures, à qui nous devons transmettre un "patrimoine naturel" capable de satisfaire leurs aspirations et leurs besoins. S'il est animé de bonnes intentions, cet anthropocentrisme n'est pas à l'abri des critiques. On a fait remarquer que, même élargi à la prise en considération des générations futures, et quand bien même prendrait-il en compte des intérêts désintéressés, l'anthropocentrisme fait dépendre la protection des préférences humaines. Si l'on veut respecter la nature, si l'on considère que les relations que nous entretenons avec elle ne sont pas moralement neutres, il faut cesser de n'y voir qu'un ensemble de "valeurs instrumentales" (les ressources), et accepter d'y reconnaître des "valeurs intrinsèques". C'est pourquoi l'on a tenté d'élaborer des éthiques environnementales accordant soit aux êtres vivants, soit aux systèmes écologiques une valeur en soi. Dans un premier temps, nous procédons à un examen critique de l'anthropocentrisme élargi. Dans un second temps, après avoir expliqué pourquoi les éthiques "écocentriques" nous semblent plus pertinentes que les éthiques "biocentriques", nous avançons une proposition susceptible d'aboutir, par l'adoption de la biodiversité comme norme d'action, à un compromis entre une éthique écocentrique et une approche anthropocentrique.
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Peltier, Regis. "Quelle place pour l’agroforesterie dans l’avenir des forêts tropicales ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 341 (August 20, 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.341.a31769.

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Abstract:
Avec une population estimée à dix milliards d’habitants dans quelques décennies, l’avenir du monde intertropical sera obligatoirement entre les mains des êtres humains. Ceux-ci protégeront une petite partie des forêts dites naturelles afin d’essayer d’y conserver la biodiversité qu’elles abritent ; ils géreront de façon plus productive une autre partie, ce qui passera très probablement par une simplification de leur diversité, dans la mesure où l’on favorisera les espèces les plus productives, les plus faciles à régénérer et dont les produits seront faciles à industrialiser et à vendre.Et entre la forêt protégée et la forêt aménagée, que restera-t-il ? Des plantations monospécifiques de bananiers, de riz, de cacaoyers, de coton ? Mais alors, comment les espaces forestiers pourront-ils évoluer en échangeant du matériel génétique, s’adapter aux changements climatiques, résister aux maladies nouvelles, etc. ?Les écologues estiment que la forêt ne pourra survivre que s’il existe des liens de continuité entre les massifs forestiers. La connectivité écologique ne pourra que très rarement être assurée par des corridors forestiers continus. L’existence d’îlots forestiers discontinus mais proches et à distance régulière permet le passage en « pas japonais » de nombreuses espèces végétales et animales, mais pas de toutes. Les micro-organismes et la macrofaune des sols forestiers ne peuvent se déplacer qu’à la condition d’une certaine continuité dans la trame arborée. Celle-ci n’est possible que par la présence d’arbres dans les zones cultivées, voire urbanisées. L’agroforesterie est la voie la plus prometteuse pour assurer cette continuité écologique.L’agroforesterie consiste à associer des arbres avec l’agriculture et/ou l’élevage, au niveau des parcelles, des exploitations ou des paysages. Les systèmes traditionnels, à faibles niveaux d’intrants, étaient et sont encore agroforestiers ; mais l’agriculture industrielle à hauts niveaux d’intrants (cf. mécanisation du travail, apport d’engrais, d’herbicides, de semences très améliorées, voire génétiquement modifiées) a, en général, exclu l’arbre des parcelles.Aujourd’hui, de nombreux agronomes, pastoralistes et forestiers travaillent ensemble pour appuyer techniquement et politiquement le retour des arbres dans l’espace agricole et pastoral.La diffusion à grande échelle de méthodes standardisées, mises au point en station de recherche, a rarement marché en milieu tropical. Par exemple, la culture en couloirs, mise au point par l’Icraf1 dans ses stations du Kenya au cours des années 1980, n’a pas été adoptée par les agriculteurs. Elle nécessitait trop de travail pour rabattre régulièrement les rejets d’arbres et limiter le développement de leurs racines, sans résoudre le problème de l’acidification des sols.Croire que l’agroforesterie permettra de stopper les défrichements forestiers par les agriculteurs essarteurs (sur abattis-brûlis) est également une erreur d’analyse. Il est certes vrai que l’agroforesterie permet aux agriculteurs qui la pratiquent de récolter chez eux de nombreux produits qu’ils récoltaient autrefois en forêt ; elle facilite également la culture continue sur le même sol, sans avoir à défricher de nouvelles forêts. Cependant, tant que les gouvernements laisseront les agriculteurs s’approprier des terres en défrichant la forêt publique, puis en la brûlant et en la mettant en culture, ceux-ci continueront à utiliser cette pratique qui permet d’étendre son capital foncier et de cultiver, avec peu de travail et une bonne production, pendant au moins une trentaine d’années.Les systèmes agroforestiers, qui permettent de répondre à presque tous les besoins d’une famille sur une surface limitée, nécessitent une bonne technicité pour limiter les concurrences entre espèces végétales et animales, récolter les différents produits – il est par exemple difficile d’abattre un arbre, pour en récolter son bois, sans écraser les cultures associées – et demandent un travail soutenu. C’est pourquoi les systèmes agroforestiers les plus performants se rencontrent dans les pays où la densité de la population rurale est la plus forte et où les forêts ont disparu (lakous d’Haïti, jardins agroforestiers de Java, bocage Bamilèkè et parcs arborés sur terrasses Kapsiki au Cameroun). Les résultats les plus probants, en matière de diffusion des systèmes agroforestiers au cours des trois dernières décennies, résultent du respect de modalités présentées ci-après :- L’accès aux forêts est limité, soit de fait lorsqu’il n’en existe plus, soit par décision du gouvernement qui met des forêts « sous cloche », en créant des forêts protégées définitivement (parcs et réserves) ou temporairement (capital foncier pour l’avenir), ce gouvernement ayant les moyens de faire appliquer cette politique, ce qui est très rarement le cas (ex. : Costa Rica, certains États de l’Inde).- On apporte une subvention durable aux agriculteurs qui conservent de jeunes arbres pour restaurer ou étendre leurs systèmes agroforestiers. C’est le cas de l’extension des parcs à Faidherbia albida au Nord-Cameroun, la subvention étant financée par un prélèvement sur la vente du coton. Également, les agroforestiers sont subventionnés pour les services écosystémiques qu’ils rendent à une communauté solvable ; tel est le cas des têtes de bassins versants approvisionnant une ville en eau en Inde ou au Costa Rica. En dehors des zones tropicales, ailleurs dans le monde, la plantation de haies bocagères est financée, notamment par la PAC2 en Europe.- On valorise les produits issus des systèmes agroforestiers en leur donnant des labels, qui permettent de les vendre plus cher à des consommateurs engagés (cas du café bio et équitable et du bois d’œuvre au Nicaragua).- On sécurise le foncier, ce qui garantit à l’agriculteur que les arbres qu’il plante pourront être récoltés par lui ou ses héritiers (exemple de la loi Gestion locale sécurisée, à Madagascar).- On encourage chaque agroforestier à adapter le système à ses possibilités (conditions écologiques, sociales, économiques) et à son accès aux marchés. Par exemple, dans l’Ouest-Cameroun, les agriculteurs éliminent de leurs haies des arbres devenus sans valeur (exemple : ficus producteurs de fibres végétales) pour les remplacer par des fruitiers ou des arbres producteurs de bois de sculpture et de menuiserie, de plus en plus recherchés en ville.Sans être une panacée qui permettra de bloquer le défrichement des forêts, l’agroforesterie est une nécessité absolue pour assurer aux populations du monde tropical une partie des biens et des services qui étaient autrefois rendus par les forêts. Par ailleurs, elle permettra aux forêts conservées d’être moins sollicitées par les populations, et elle contribuera à assurer leur survie à long terme, en facilitant le flux et l’évolution des ressources génétiques forestières.
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Murhabale, Bertin Cisirika, Blaise Cimira Irenge, Gabriel Kadahanwa Biringanine, Frank A. Bapeamoni, Charles M. Kahindo, and Dieudonné A. Upoki. "Evaluation des connaissances et de l’impact des pratiques des populations riveraines sur la conservation de l’avifaune de la Forêt de Burhinyi (Itombwe, Sud-Kivu, RD Congo)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 6 (October 6, 2020): 1999–2017. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i6.6.

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Abstract:
A l’instar de nombreuses autres forêts des montagnes non protégées, la forêt de Burhinyi, faisant partie du massif d’Itombwe, subit une forte pression due aux activités humaines qui impactent négativement la valeur globale du site. Nous avons évalué les connaissances et l’impact de certaines pratiques des populations riveraines de la forêt de Burhinyi sur la conservation de l’avifaune en vue d’obtenir les données de base susceptibles d’orienter les initiatives de conservation communautaire en cours. Un questionnaire d’enquête a été utilisé pour collecter les données auprès de 188 personnes issues des différents ménages choisis dans 6 villages. Cette étude révèle que les populations riveraines exercent un bon nombre d’activités ayant un effet néfaste sur la biodiversité forestière. Il s’agit notamment des techniques de chasse, des pratiques agricoles et de l’exploitation minière. Sur 22 taxons couramment abattus à Burhinyi, une moyenne de 4,6 oiseaux est tuée journalièrement. Six taxa (Aigles, Hiboux, Corbeaux, Buses montagnardes, Gonoleks et Touracos) sont exploités en médecine traditionnelle et comme ornement des tenues portées par les chefs locaux pendant les cérémonies coutumières. Les connaissances des populations riveraines sur l’avifaune sont larges. Toutefois, elles sont significativement variables selon le groupement d’origine mais pas selon le niveau d’études. L’importance de la conservation des oiseaux a été reconnue par 80,1% des enquêtés contre 14,5% qui s’y opposent et 0,5% d’indécis.Mots clés : Perception, communautés, protection, oiseaux, Rift Albertin. English Title: Assessment of knowledge and impact of practices by riparian populations of Burhinyi Forest (Itombwe, South-Kivu, DR Congo) on the conservation of avifauna Like many other unprotected mountain forests, the Burhinyi forest is under great pressure due to human activities, which negatively impact the global value of the site. We assessed the knowledge and impact of some practices within riparian populations around Burhinyi forest on the conservation of avifauna to obtain baseline data that could guide ongoing community conservation initiatives. A survey questionnaire was used to collect data from 188 people from households selected in 6 villages. This study shows that riparian populations are engaged in a number of activities that have a negative impact on forest biodiversity. These include hunting techniques, agricultural practices and mining. Of the 22 taxa commonly trapped in Burhinyi, an average of 4.6 birds are killed daily. Six taxa (Eagles, Owls, Ravens, Mountain Hawks, Gonoleks and Touracos) are used in traditional medicine and sources of ornaments of attires worn by local leaders during customary ceremonies. The knowledge of the riparian populations about the avifauna is broad. However, they vary significantly by area of origin and not by education level. The importance of bird conservation was recognized by 80.1% of respondents compared with 14.5% who opposed it and 0.5% who were undecided.Keywords : Perception, communities, protection, birds, Albertine Rift.
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NYS, Y. "Préface." INRAE Productions Animales 23, no. 2 (April 10, 2011): 107–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3292.

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Abstract:
A la question «Qui de l’oeuf ou de la poule est né le premier ?» Silésius répondait «l’oeuf est dans la poule et la poule dans l’oeuf» soulignant sa dualité, le passage du deux en un. Dans l’imagerie populaire, l’oeuf reflète le tout et son contraire, fragilité, protection, épargne, abondance (être «plein comme un oeuf»), richesse («avoir pondu ses oeufs»), éternité (le Phénix est né de l’oeuf) mais aussi mort et destruction («casser ses oeufs» se dit d’une fausse couche). Dans la mythologie de nombreuses civilisations, l’oeuf est le symbole de la naissance du monde (Apollon, le dieu grec de la lumière est né de l’oeuf). L’oeuf décoré apparu 3000 ans avant J.-C. en Ukraine fête, au printemps, le retour de la fécondité de la nature ; l’oeuf de Pâques la résurrection du Christ. L’oeuf est un tout à condition d’en sortir ! Fragile cependant car selon La Fontaine briser l’oeuf de la poule aux oeufs d’or (par curiosité) rompt l’effet magique (Auer et Streff 1999). Pour l’Homme, l’oeuf séduit pour sa valeur nutritionnelle, sa diversité d’utilisation en cuisine et son prix modique. Il en existe une grande diversité, de l’oeuf de Colibri (0,5 g) à l’oeuf de l’Aepyornis (8 litres soit l’équivalent de 150 oeufs), un oiseau de Madagascar (500 kg) disparu au 18ème siècle. Mais l’Homme ne consomme que l’oeuf de caille, de poule ou de cane. L’ère moderne a considérablement intensifié la production de ces deux dernières espèces car les poules saisonnées, qui étaient élevées avec soin par la fermière, ont plus que doublé leur production en 60 ans (de 120 oeufs par an dans les années 50 à plus de 300 aujourd’hui). Cette révolution technique résulte des efforts conjugués de la sélection génétique, d’une alimentation raisonnée répondant aux besoins nutritionnels, d’une évolution du système de production (apparition des cages) et d’une meilleure connaissance de la pathologie aviaire. Qu’en est-il du contrôle de la qualité nutritionnelle, organoleptique, technologique et hygiénique de l’oeuf ? L’oeuf est la plus large cellule reproductrice en biologie animale. Il assure dans un milieu externe le développement et la protection d’un embryon dans une enceinte fermée matérialisée par la coquille. Aussi, une de ses particularités est la diversité de ses constituants, de leur parfait équilibre nutritionnel et leur forte digestibilité, qui assure la croissance d’un être vivant. Ces caractéristiques sont à l’origine de la qualité nutritionnelle exceptionnelle de l’oeuf pour l’Homme. Une autre particularité est la présence d’une protection physique, la coquille mais, aussi d’un système complexe de défenses chimiques. Aussi, ce produit est-il remarquable de par son aptitude à engendrer la vie et pour l’oeuf de table à se conserver. Outre les éléments nutritifs, on y trouve de multiples molécules participant au développement et à la protection de l’embryon (molécules antibactériennes, antivirales, antioxydantes). Certaines d’entre elles, comme par exemple le lysozyme de blanc d’oeuf, sont partiellement valorisées par différents secteurs industriels (agroalimentaire, cosmétique, santé animale/humaine). La révélation récente d’un grand nombre de nouveaux constituants de l’oeuf, suite au séquençage génomique de la poule et au développement de la biologie intégrative, a conforté l’existence d‘activités antimicrobiennes, anti-adhésives, immuno-modulatrices, hypertensives, anticancéreuses, antiinflammatoires ou cryoprotectrices, prometteuses en médecine humaine et devrait à terme enrichir le potentiel d’utilisation de ce produit en agroalimentaire et en santé. L’objet de ce numéro spécial d’INRA Productions Animales est de rassembler les principales informations qui ont contribué au développement économique récent de ce produit, de rappeler les efforts en génétique, élevage et nutrition qui ont assuré des progrès quantitatifs et qualitatifs remarquables de la production et de la qualité des oeufs au cours des trente dernières années. Les poules élevées à l’origine par la femme pour un usage domestique se comptent aujourd’hui par milliers dans les élevages. Quelle sera la durabilité de ce système d’élevage dans un contexte socio-économique européen remettant en cause en 2012 le système éprouvé de production conventionnel d’oeufs en cage pour des cages aménagées ou des systèmes alternatifs avec ou sans parcours ? Notre objectif est d’analyser les facteurs qui contribueront à son maintien, notamment le contrôle de la qualité de l’oeuf. Il est aussi de décrire l’évolution spectaculaire des connaissances sur ce produit liée au développement des techniques à haut débit et des outils d’analyse des séquences moléculaires. Il permettra enfin d’actualiser les atouts de ce produit. Ce numéro est complémentaire d’un ouvrage plus exhaustif sur la production et la qualité de l’oeuf (Nau et al 2010). Le premier article de P. Magdelaine souligne la croissance considérable en 20 ans de la production d’oeufs dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud (× 4 pour la Chine, × 2 en Inde et au Mexique). En revanche, les pays très développés notamment européens à forte consommation (> 150 oeufs/hab) ont stabilisé leur production malgré une évolution importante de la part des ovoproduits mais aussi de leurs systèmes de production. La consommation des protéines animales entre pays est tout aussi hétérogène puisque le ratio protéines de l’oeuf / protéines du lait varie de 0,4 au USA, à 0,9 en France et 2,7 en Chine ! Le doublement de la production mondiale d’oeufs en 20 ans n’a été possible que grâce à des progrès techniques considérables. La sélection génétique a renforcé les gains de productivité (+ 40 oeufs pour une année de production et réduction de l’indice de consommation de 15% en 20 ans !). L’article de C. Beaumont et al décrit cette évolution, la prise en compte croissante de nouveaux critères de qualité technologique, nutritionnelle ou sanitaire. Ces auteurs soulignent les apports des nouvelles technologies, marqueurs moléculaires et cartes génétiques sur les méthodes de sélection. Ils dressent un bilan actualisé des apports et du potentiel de cette évolution récente en sélection. Le séquençage génomique et le développement de la génomique fonctionnelle est aussi à l’origine d’une vraie révolution des connaissances sur les constituants de l’oeuf comme le démontre l’article de J. Gautron et al. Le nombre de protéines identifiées dans l’oeuf a été multiplié par plus de dix fois et devrait dans un avenir proche permettre la caractérisation fonctionnelle de nombreuses molécules. Il donne aussi de nouveaux moyens pour prospecter les mécanismes d’élaboration de ce produit. Un exemple de l’apport de ces nouvelles technologies est illustré par l’article de Y. Nys et al sur les propriétés et la formation de la coquille. Des progrès considérables sur la compréhension de l’élaboration de cette structure minérale sophistiquée ont été réalisés suite à l’identification des constituants organiques de la coquille puis de l’analyse de leur fonction potentielle élucidée grâce à la disponibilité des séquences des gènes et protéines associés. La mise en place de collaborations internationales associant de nombreuses disciplines, (microscopie électronique, biochimie, cristallographie, mécanique des matériaux) a démontré le rôle de ces protéines dans le processus de minéralisation et du contrôle de la texture de la coquille et de ses propriétés mécaniques. Cette progression des connaissances a permis de mieux comprendre l’origine de la dégradation de la solidité de la coquille observée chez les poules en fin d’année de production. La physiologie de la poule est responsable d’évolution importante de la qualité de l’oeuf. Aussi, l’article de A. Travel et al rappelle l’importance d’effets négatifs de l’âge de la poule contre lequel nous disposons de peu de moyens. Cet article résume également les principales données, souvent anciennes, concernant l’influence importante des programmes lumineux ou de la mue pour améliorer la qualité de l’oeuf. Enfin, il souligne l’importance de l’exposition des poules à de hautes températures ambiantes sur leur physiologie et la qualité de l’oeuf. Le troisième facteur indispensable à l’expression du potentiel génétique des poules, et déterminant de la qualité technologique et nutritionnelle de l’oeuf, est la nutrition de la poule. Elle représente plus de 60% du coût de production. L’article de I. Bouvarel et al fait le point sur l’influence de la concentration énergétique de l’aliment, de l’apport en protéines et acides aminés, acides gras et minéraux sur le poids de l’oeuf, la proportion de blanc et de jaune ou sa composition notamment pour obtenir des oeufs enrichis en nutriments d’intérêt en nutrition humaine. Cependant, la préoccupation principale des éleveurs depuis une dizaine d’année est la mise en place en 2012 de nouveaux systèmes de production d’oeufs pour assurer une meilleure prise en compte du bien-être animal. L’article de S. Mallet et al traite de l’impact des systèmes alternatifs sur la qualité hygiénique de l’oeuf. Ces auteurs concluent positivement sur l’introduction de ces nouveaux systèmes pour la qualité hygiénique de l’oeuf une fois que les difficultés associées aux méconnaissances d’un nouveau système de production seront résolues. La qualité sanitaire de l’oeuf est la préoccupation majeure des consommateurs et un accident sanitaire a des conséquences considérables sur la consommation d’oeufs. L’article de F. Baron et S. Jan résume d’une manière exhaustive l’ensemble des éléments déterminants de la qualité microbiologique de l’oeuf et des ovoproduits : mode de contamination, développement des bactéries dans les compartiments de l’oeuf, défenses chimiques du blanc et moyens pour contrôler la contamination des oeufs et des ovoproduits. Le consommateur ne souhaite pas, à juste titre, ingérer d’éventuels contaminants chimiques présents dans ses aliments. L’article de C. Jondreville et al analyse ce risque associé à la consommation des oeufs. Il est exceptionnel de détecter la présence de polluants organiques au seuil toléré par la législation. Les auteurs insistent notamment sur l’importance de contrôler la consommation par les animaux élevés en plein air de sols qui peuvent être une source de contaminants. Une caractéristique de l’évolution de la production d’oeufs est le développement des ovoproduits qui répondent parfaitement à l’usage et à la sécurité sanitaire exigée en restauration collective. L’article de M. Anton et al décrit le processus d’obtention et l’intérêt des fractions d’oeufs du fait de leurs propriétés technologiques (pouvoirs moussant, foisonnant, gélifiant ou émulsifiant). Les différents processus de séparation, de décontamination et de stabilisation sont analysés pour leur effet sur la qualité du produit final. Enfin le dernier article de ce numéro spécial de F. Nau et al se devait d’aborder la principale qualité de l’oeuf qui conditionne son usage : la qualité nutritionnelle de ce produit pour l’Homme. Cet article actualise l’information dans ce domaine et fait le point sur les atouts nutritionnels en tentant de corriger de fausses idées. L’oeuf présente un intérêt nutritionnel du fait de la diversité et l’équilibre de ces constituants pour l’Homme mais mériterait plus d’études pour mieux évaluer son potentiel réel. En conclusion, l’oeuf est la source de protéines animales ayant la meilleure valeur nutritionnelle, la moins chère, facile d’emploi et possédant de nombreuses propriétés techno-fonctionnelles valorisées en cuisine. Dans les pays développés, l’oeuf a souffert jusqu’à aujourd’hui d’une image entachée par plusieurs éléments négatifs aux yeux des consommateurs : sa richesse en cholestérol, le risque sanitaire associé à sa consommation sous forme crue ou son système de production en cage. L’évolution des connaissances sur le risque cardio-vasculaire, les progrès réalisés sur le contrôle sanitaire des Salmonelloses en Europe et la modification radicale des systèmes de production d’oeufs devraient modifier positivement son image. La consommation de protéines de l’oeuf a augmenté de plus de 25% en 20 ans (2,53 g/personne/j vs 4,3 g pour le lait en 2005) et poursuivra sa croissance rapide notamment dans les pays en développementoù sa consommation par habitant reste faible. Cette évolution considérable de la production de ce produit devrait être mieux intégrée dans les formations des écoles spécialisées en productions animales. L’oeuf restera dans l’avenir une des sources de protéines animales dominantes et l’acquisition de connaissances sur la fonction des nombreux constituants récemment mis à jour devait renforcer son intérêt pour la santé de l’Homme. Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier au nom des auteurs, Jean-Marc Perez, le responsable de la revue INRA Productions Animales, d’avoir pris l'initiative de la publication de ce numéro spécial dédié à l'oeuf et d’avoir amélioré par plusieurs lectures attentives la qualité finale des textes. Je voudrais aussi adresser mes remerciements à sa collaboratrice Danièle Caste pour le soin apporté dans la finition de ce document. Enfin, je n'oublie pas le travail d'évaluation critique des projets d'article par les différents lecteursarbitres que je tiens à remercier ici collectivement. Auer M., Streff J., 1999. Histoires d’oeufs. Idées et Calendes, Neuchatel, Suisse, 261p.Nau F., Guérin-Dubiard C., Baron F., Thapon J.L., 2010. Science et technologie de l’oeuf et des ovoproduits, Editions Tec et Doc Lavoisier, Paris, France, vol 1, 361p., vol 2, 552p.
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Acherkouk, Mohamed, Abdesselam Maatougui, and Mohamed Aziz El Houmaiz. "Communautés végétales et faciès pastoraux dans la zone de Taourirt-Tafoughalt du Maroc oriental: écologie et inventaire floristique. Vegetation and pasturelands in Taourirt-Tafoughalt (Eastern Morocco): ecology and flora." Acta Botanica Malacitana 36 (December 1, 2011): 125–36. http://dx.doi.org/10.24310/abm.v36i1.2773.

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Abstract:
Français. L’étude a été entreprise durant l’année 2009 dans la zone «Taourirt-Tafoughalt» situeé à l’Ouest du Maroc oriental. Elle tente d’inventorier la végétation naturelle et de la caractériser en terme écologique tout en mettant en relief l’importance des conditions du milieu. La méthode utilisée consiste à déterminer la composition floristique des espèces et à définir l’état écologique de la végétation moyennant des relevés phyto-écologiques. Les analyses statistiques ont été effectuées à l’aide de l’Analyse Factorielle des Correspondances (AFC). Les principaux résultats montrent l’existence de cinq principales formations végétales: (i) forêts, matorrals et steppes arborées, (ii) steppe à Stipa tenacissima, (iii) steppes dégradées mixtes, (iv) steppes dégradées à base d’Anabasis aphylla, Peganum harmala, Artemisia herba-alba, Asphodelus microcarpus et Thymelaea microphylla, et (v) steppes très localisées à psammophytes (Lygeum spartum et Thymelaea microphylla) et à gypso-halophytes (Salsola vermiculata et Atriplex halimus). Par ailleurs, la composition botanique dominante témoigne, en général, d’une tendance vers une régression qualitative importante du couvert végétal. La plupart des formations sont constituées d’espèces indicatrices de dégradation avancée: Noaea mucronata, Asphodelus microcarpus, Thymelaea microphylla, Launaea acanthoclada, Anabasis aphylla, Peganum harmala, Urginea maritima, Lygeum spartum. La couverture végétale, en dehors des forêts et des steppes alfatières, est très faible (<15%). La pluviosité, la lithologie (charge caillouteuse), la géomorphologie (géologie, pente, topographie, exposition), le type de sols et l’influence anthropique, restent les principales variables qui déterminent la répartition des groupements végétaux. La texture du sol conditionne particulièrement les groupements de situations extrêmes, tels que les psammophytes et gypso-halophytes. L’examen phyto-sociologique n’a concerné que les formations dominées par Stipa tenacissima. Cet examen montre des affinités entre faciès pastoraux et formations, exprimées par l’existence d’espèces communes.English. The study was undertaken during 2009 in the “Taourirt-Tafoughalt” zone located west of the Eastern Recibido el 30 de julio de 2010, aceptado para su publicación el 3 de mayo de 2011 126 M. Acherkouk et al.. INTRODUCTION Le Maroc fait partie du bassin méditerranéen qui se compte parmi les régions du monde les plus riches en terme de biodiversité faunistique et floristique. En effet, Myers et al. (2000) considèrent que les pays méditerranéens détiennent presque 4,5% de la flore mondiale. Or, ce patrimoine végétal est actuellement menacé de dégradation suite à la conjugaison de plusieurs facteurs naturels (surtout les sécheresses récurrentes et l’aridité climatique) et anthropiques, dont notamment le surpâturage. Cette situation de dynamique régressive de la végétation naturelle a poussé plusieurs auteurs à tirer la sonnette d’alarme sur le risque, de plus en plus élevé, de déperdition floristique. D’où, la nécessité de protéger le couvert végétal naturel, surtout en zones arides, et d’en évaluer l’impact environnemental et le coût économique (Matthew et al., 2006 et Kalpana et al., 2007). D’ailleurs, cette protection ou réhabilitation de la végétation dans les terrains de pâturage doit être effectuée dans le cadre d’une approche systémique et globale (Rahmi et al., 2000). Elle peut permettre, via certaines techniques (mises en repos et collecte des eaux pluviales), la restauration du tapis végétal naturel, l’amélioration de la couverture du sol par plusieurs espèces végétales et l’augmentation de la phytomasse (Acherkouk et Maâtougui, 2008). Dans le Maroc oriental, les pâturages sont actuellement sujets à un processus de dégradation continu et alarmant (Bounejmate et El Mourid, 2001; Acherkouk et al., 2005; Maâtougui et al., 2006). Le pâturage anarchique et irrationnel en reste l’une des principales causes anthropiques (Dutilly-Diane et al., 2007). Le présent article émane de l’étude effectuée dans la zone Taourirt-Tafoughalt. Le choix de cette zone revient à la nécessité de conduire des études d’inventaire, de suivi et d’évaluation d’impact sur le couvert végétal naturel qui a profité de plusieurs actions d’aménagement pastoral dans le cadre du projet de développement rural Taourirt-Tafoughalt entre 1999 et 2009. Objectifs: Cette investigation tente d’inventorier la végétation de la zone de Taourirt-Tafoughalt et de diagnostiquer son état de dégradation en tenant compte des variables Morocco. The objectives are natural vegetation inventory and ecological characterization in relation to the environmental conditions. The methodology is based primarily on determining the floristic composition and the ecological state of the vegetation upon phyto-ecological surveys. Statistical analysis were performed using the Correspondence Analysis (CA). The main results show the existence of five major plant formations: (i) forests, matorral and forest-steppes, (ii) Stipa tenacissima steppe, (iii) degraded mixed steppes, (iv) degraded steppes based Anabasis aphylla, Peganum harmala, Artemisia herba-alba, Asphodelus microcarpus and Thymelaea microphylla (v) scattered steppe based Lygeum spartum, Thymelaea microphylla, Atriplex halimus and Salsola vermiculata. Furthermore, the dominant floristical composition reflects, in general, a trend towards a significant qualitative regression of vegetation. Most of the species are indicative of advanced degradation: Noaea mucronata, Asphodelus microcarpus, Thymelaea microphylla, Launaea acanthoclada, Anabasis aphylla, Peganum harmala, Urginea maritima, Lygeum spartum. Vegetation cover outside forests and Stipa tenacissima steppes is very low (<15%). Rainfall, lithology (gravel load), geomorphology (geology, slope, topography and exposure), soil type and human influence are the main variables that determine the distribution of plant communities in this zone. Soil texture determines particular groups of extreme situations, such as gypsum and psammophytes and-halophytes. The phytosociological analysis, applied only on the Stipa tenacissima formation, shows floristical affinities between pastoral facies and formations, expressed by the existence of common species.
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Hufty, Marc. "Interdisciplinaridade na prática: um projeto de pesquisa em Madagascar (L’interdisciplinarité en pratique: un projet de recherche à Madagascar)." Desenvolvimento e Meio Ambiente 11 (December 30, 2005). http://dx.doi.org/10.5380/dma.v11i0.7815.

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Abstract:
A reflexão apresentada neste artigo, iniciada ao longo do trabalho de pesquisa, busca esclarecer alguns conceitos (mono-multi-pluri-inter-trans-disciplinaridade) antes de extrair lições práticas. Para exemplificar, apresenta-se a dinâmica do desflorestamento em Madagascar, mais especificamente da Reserva especial de Manongarivo (noroeste), tema de um projeto de pesquisa entre 1994 e 2003 (“Ecologia política e biodiversidade”). Como tema, o conceito de desflorestamento é um construto social e científico. Para tanto, é necessário desenvolver uma reflexão “interdisciplinar”, uma desconstrução e reconstrução, no seio de qualquer equipe que aborda o assunto. Um enfoque particularmente difícil em relação às práticasda pesquisa. RÉSUMÉLa réflexion présentée dans cet article, entamée au cours d’un travail de terrain, tente de clarifier quelques concepts (mono, multi, pluri, inter et trans – disciplinarité), avant d’en tirer des leçons pratiques. A titre d’exemple, est présentée la dynamique de la déforestation à Madagascar et plus spécifiquement le cas de la Réserve spéciale de Manongarivo (Nord-Ouest), qui a fait l’objet d’un projet de recherche entre 1994 et 2003 (“Ecologie politique et biodiversité”). Comme objet, le concept de déforestation est un construit social et scientifique. Il nécessite une réflexion “interdisciplinaire”, une déconstruction et une reconstruction, au sein de toute équipe qui l’aborde. Une démarcheparticulièrement difficile au regard des pratiques de la recherche.d’une première version de cet article, qui lui doit donc beaucoup.
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Di Paolo, David, and Corinne Di Trani‑Zimmermann. "Programme pédagogique franco-malgache : Sensibiliser à la protection de la biodiversité à Madagascar et en Alsace." Revue de primatologie, no. 6 (January 26, 2015). http://dx.doi.org/10.4000/primatologie.1957.

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Willison, J. H. Martin. "GENERAL INTRODUCTION: CONSERVING NOVA SCOTIA’S BIODIVERSITY." Proceedings of the Nova Scotian Institute of Science (NSIS) 42, no. 2 (November 1, 2004). http://dx.doi.org/10.15273/pnsis.v42i2.3599.

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Abstract:
The papers on biodiversity in this issue focus on the richness of life in Nova Scotia, and the means by which this richness might be conserved. Mammals, birds, fish, beetles, and diatoms are examples of the richness of life described in the volume. The conservation status of selected species is outlined, as are the threats to these species. Special attention is paid to moose and roseate terns, and a wide range of birds, beetles, fish, mammals and other species receive some attention. Conservation options based on the protection of habitat in Nova Scotia, as well as comprehensive landscape-scale strategies for biodiversity conservation planning, are similarly described both in detail and in general by a variety of authors.Les articles du présent volume portent principalement sur la richesse du vivant en Nouvelle-Écosse et sur les moyens de conserver cette richesse. Mammifères, oiseaux, poissons, coléoptères et diatomées sont au nombre des taxons traités dans le volume. On décrit la situation de certaines espèces et les menaces qui pèsent sur elles. Une attention particulière est accordée à l’orignal et à la Sterne de Dougall, et une grande variété d’oiseaux, de coléoptères, de poissons, de mammifères et d’autres espèces sont également considérées. Plusieurs auteurs décrivent de manière générale ou détaillée des options en matière de conservation fondées sur la protection des habitats en Nouvelle-Écosse ainsi que des stratégies globales à l’échelle des paysages pour la planification de la conservation de la biodiversité.
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Beazley, Karen F., Tamaini V. Snaith, Frances MacKinnon, and David Colville. "ROAD DENSITY AND POTENTIAL IMPACTS ON WILDLIFE SPECIES SUCH AS AMERICAN MOOSE IN MAINLAND NOVA SCOTIA." Proceedings of the Nova Scotian Institute of Science (NSIS) 42, no. 2 (November 1, 2004). http://dx.doi.org/10.15273/pnsis.v42i2.3610.

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Abstract:
Habitat conversion, degradation and fragmentation, and the introduction of exotic species are among the primary factors causing the loss of biodiversity. Road density is a valuable indicator of these anthropogenic factors. Deleterious biological effects extend more than 1000 metres from roads, and road density of 0.6 km/km2 has been identified as an apparent threshold value above which natural populations of certain large vertebrates decline. Road density assessments in Nova Scotia indicate that many areas exceed this threshold. Multivariate logistic regression analyses indicate relationships between road density, moose pellet distribution, and habitat suitability values. Road density has a statistically significant negative correlation with moose pellets, such that as road density increases, the probability of moose pellet presence decreases. Road density alone and road density in combination with habitat suitability index values predict the presence of moose pellets, whereas habitat suitability values alone do not. Thus, road density may be an indicator of moose habitat selection or effectiveness in mainland Nova Scotia. Biodiversity conservation activities in Nova Scotia and elsewhere could focus on discouraging further road densities above 0.6 km/km2; protecting remaining roadless and low road density areas; minimizing new road construction, especially in natural areas; decommissioning and regenerating old logging roads; increasing buffer zones between natural areas and roads; and providing road crossings for wildlife in the form of under and overpasses.La conversion, la dégradation et la fragmentation des habitats ainsi que l’introduction d’espèces exotiques figurent parmi les principaux facteurs responsables de la réduction de la biodiversité. La densité routière est un indicateur précieux de ces facteurs anthropiques. Des effets biologiques négatifs se font sentir à plus de 1 000 mètres des routes, et il semble qu’une densité routière de 0,6 km/km2 constitue un seuil au-dessus duquel les populations naturelles de certains gros vertébrés diminuent. En Nouvelle-Écosse, la densité routière dépasse ce seuil dans plusieurs régions. Des analyses de régression logistique multivariée révèlent des relations entre la densité routière, la répartition des excréments d’orignaux et les valeurs de qualité de l’habitat. Il existe une corrélation négative significative entre la densité routière et les excréments d’orignaux, l’augmentation de la densité routière réduisant la probabilité de la présence d’excréments. La densité routière seule et la densité routière combinée aux valeurs de l’indice de qualité de l’habitat permettent de prévoir la présence d’excréments d’orignaux, tandis que les valeurs de qualité de l’habitat seules ne peuvent le faire. Par conséquent, la densité routière peut être un indicateur du choix ou de l’utilité de l’habitat pour l’orignal dans la partie continentale de la Nouvelle-Écosse. Dans cette province et ailleurs, les activités de conservation de la biodiversité pourraient mettre l’accent sur le maintien de la densité routière à moins de 0,6 km/km2, sur la protection des zones sans route et à faible densité routière, sur la réduction de la construction de nouvelles routes, en particulier dans les régions naturelles, sur la mise hors-service et la restauration des vieux chemins d’exploitation forestière, sur l’augmentation des zones tampons entre les régions naturelles et les routes et sur l’aménagement de traversées routières (tunnels et viaducs) pour les animaux sauvages.
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