Academic literature on the topic 'Biofertilisant'

En Afrique subsaharienne, la croissance démographique rapide et la dégradation des sols ont entraîné une forte utilisation d'engrais chimiques pour soutenir l'agriculture. Cependant, cette dépendance aggrave la dégradation des sols et génère des problèmes environnementaux. Pour contrer cela, l'utilisation de biofertilisants émerge comme une solution durable pour maintenir la fertilité des sols tout en réduisant l'impact environnemental. Ainsi, différentes formulations de bio-phospho-composts ont été développées, combinant du phosphate naturel du Maroc (RPM), des résidus de récolte de riz et de maïs, et des bactéries solubilisatrices de phosphate (BSP). L'objectif était d'évaluer leurs propriétés pour estimer leur valeur fertilisante. L'analyse des bio-phospho-composts finaux produits (C1, C2, C3) a montré qu'ils avaient un pH légèrement alcalin, des rapports C/N entre 10,20 et 11,81, et étaient riches en éléments fertilisants tels que le phosphore, l'azote, le potassium et le carbone. Cependant, aucune différence significative n'a été observée entre les paramètres chimiques des différents composts, suggérant que la dose de RPM n'a pas eu d'effet discernable. De plus, nos résultats ont révélé que les composts ont atteint un état de maturité avec plus de 80% de taux de décomposition en seulement cinq semaines de compostage, indépendamment de la dose de RPM, probablement en raison de la présence d'un consortium bactérien. Cette étude montre que l'ajout de bactéries solubilisatrices de phosphate a considérablement réduit la durée de compostage à 5 à 6 semaines, au lieu de 4 à 7 mois. Les bio-phospho-composts obtenus présentent des propriétés amendantes et fertilisantes, qui doivent être vérifiées par des cultures en conditions de champ. In sub-Saharan Africa, rapid population growth and soil degradation have led to heavy use of chemical fertilizers to support agriculture. However, this dependency exacerbates soil degradation and generates environmental problems. To counter this, the use of biofertilizers is emerging as a sustainable solution to maintain soil fertility while reducing environmental impact. Thus, various formulations of bio-phospho-composts have been developed, combining natural phosphate from Morocco (RPM), rice and maize crop residues, and phosphate-solubilizing bacteria (BSP). The objective was to evaluate their properties to assess their fertilizing value. The analysis of the final bio-phospho-composts produced (C1, C2, C3) showed that they had a slightly alkaline pH, C/N ratios between 10.20 and 11.81, and was rich in fertilizing elements such as phosphorus, nitrogen, potassium, and carbon. However, no significant difference was observed in the chemical parameters of the different composts, suggesting that the RPM dose had no discernible effect. Furthermore, our results revealed that the composts reached a mature state with an over 80% decomposition rate in just five weeks, regardless of the RPM dose, likely due to the presence of a bacterial consortium. This study shows that the addition of phosphate-solubilizing bacteria significantly reduced the composting duration to 5 to 6 weeks, instead of 4 to 7 months. The resulting bio-phospho-composts exhibit amending and fertilizing properties, which need to be verified through field crop trials.

Despite the very good consideration regarding organic products, studies have shown that leafy vegetables can harbour various human pathogens. Preventive methods are the best way to reduce such risks and protect the quality and image of organic agricultural production. The aim of this study was to suppress important human pathogens, bacteria, and yeasts, by using selected plant beneficial endophytes. Results have showed that among 23 bacterial endophytes isolated from different plant species, some isolates revealed antimicrobial activity. Reference strains of Bacillus cereus and methicillin-sensitive Staphylococcus aureus were inhibited by 34.8% of the isolated endophytes, while the methicillin-resistant strain of S. aureus was inhibited by 30.4% of the tested endophytes. Enterococcus faecalis and Salmonella typhimurium were more reticent, and only 8.7% of the isolated endophytes were able to inhibit their growth. The pathogenic reference yeasts, Candida albicans and C. parapsilosis were inhibited by 17.4% and 21.7%, respectively of the isolated endophytes. In vitro results revealed certain strains of endophytic bacteria as potential inoculants, to provide not only plant growth promotion but also protection against important pathogenic contaminants.

The aim of this research want to know the influence of the addition Rhizobium bacteria species, dose and combination both of them, on growth and production of soybean plant (Glycine max (L) Merr.). The experimental design of this research was factorial design 4×2, 4 species of Rhizobium are R1 = Rhizobium japonicum, R2 = R. phaseoli, R3 = R. leguminosarum, R4 = mixture of R1, R2 and R3, and 2 dose of inoculan Rhizobium (D1 = 5 m/plant, and D2 = 10 ml/plant) with 1010 sel bacteria/ml and 5 replications. Independent variable is species of Rhizobium, dose of inoculan Rhizobium and combination both of them. Dependent variable is dry matter, weight of nodules and dry weight of seeds. The harvest data was analyzed by Kruskal-Wallis Test using 5% level (a = 0.05) followed by Mann- Whitney Test. The result of this research show that species of Rhizobium, dose of inoculan Rhizobium and combination both of them present insignificant result (a > 0.05) on soybean growth and production, but the mixture of Rhizobium species with high level dose of bacteria, present better result than single species with low dose of bacteria.

La production et l’accès à des alternatives aux intrants chimiques attirent l’intérêt de nombreux acteurs liés au secteur agricole. En Amérique latine, l’essor des intrants d’origine biologique, ou biointrants - incluant biofertilisants, biocontrôle et biostimulants – offre des réponses à ces enjeux (voir Perspectives 55, mai 2021). Cet essor est le résultat d’années d’investissements publics en recherche et développement, et du dynamisme des industries pour développer des technologies à base de microorganismes, de macroorganismes ou d’extraits végétaux. Mais il passe également par un autre chemin que celui des circuits traditionnels de l’agrofourniture : des ONGs, des réseaux d’agriculteurs, des politiques publiques et même certains acteurs privés encouragent la production de biointrants au sein de biofabriques, directement au sein des exploitations agricoles ou d’installations communautaires en zone rurale. Ces biofabriques ouvrent des perspectives nouvelles, mais font face dans le même temps à des défis majeurs.

En Côte d’Ivoire, la pratique des cultures continues ont entrainé la pauvreté des sols en éléments nutritifs. Pour y remédier, des espèces biofertilisantes en occurrence des légumineuses subligneuses susceptibles d’influer sur la disponibilité des éléments nutritifs du sol sont plantées dans les jachères pour la restauration de la fertilité. Cette étude sur le recensement et les caractérisations physicochimiques du sol et des légumineuses utilisées comme biofertilisants dans les jachères a été conduite à Daloa. La caractérisation chimique de ces végétaux réalisée sur la biomasse racinaire fraîche séchée au four à 65 ° C pendant 72 heures puis broyée et tamisée à une taille de 0,5 mm, a porté sur les compositions totales en N, P, K, Ca, Mg, C. Quant à la caractérisation du sol prélevé à 0-20 cm de profondeur, le pH, la taille des particules, l'azote total, le carbone organique, la capacité d'échange de cations, le P disponible et le K ont été analysés. Les prospections réalisées dans ces jachères ont permis de recenser six légumineuses comme culture principale. Ces légumineuses sont majoritairement lianescentes (50 %) contre 33 % des herbacées et 17 % d’arbustes. Les caractéristiques chimiques des racines ont montré une différence de variation de l’azote du témoin (13 g kg-1) à Mimosa invisa (28 g kg-1). Les concentrations en N, P, K ont été maximales chez toutes les espèces à l’exception de Mimosa invisa et Crotalaria retusa. Cependant, chez Mimosa invisa , les fortes concentrations de CEC (13,8 cmolc kg-1) et de C (27 g kg-1) ont été enregistrées. Les concentrations de phosphores (3,9 g kg-1) et de potassiums (53 g kg-1 de K) sont maximales respectivement chez Crotalaria goreensis et Crotalaria retusa. L’usage de ces légumineuses semble indispensable à la reconstitution de l’horizon humifère donc susceptible de restaurer la fertilité du sol et d’influencer la croissance des cultures non fixatrice d’azote. Akedrin et al., 2020 Journal of Animal & Plant Sciences (J.Anim.Plant Sci. ISSN 2071-7024) Vol.45 (1): 7771-7782 https://doi.org/10.35759/JAnmPlSci.v45-1.2 7772 Monograph of subligneous legumes used for the biofertilization of improved fallow soils in Daloa (Côte d'Ivoire). ABSTRACT In Côte d'Ivoire, the practice of continuous cultivation has resulted in poor nutrient soils. To remedy this, biofertilizing species in the form of subligneous legumes likely to influence the availability of soil nutrients are planted in fallows to restore fertility. This study on the inventory and the physico-chemical characterization of the legume species used as biofertilizers in fallows was conducted in Daloa. The chemical characterization of these plants was carried out from fresh root biomass dried in an oven at 65 ° C for 72 hours then crushed and sieved to a size of 0.5 mm. The analyses related to the total compositions in N, P, K, Ca, Mg, and C. As for the characterization of the soil sampled at 0-20 cm depth, the pH, the size of the particles, Total nitrogen, the organic carbon, cation exchange capacity, available P and K were analyzed. Surveys carried out in these fallows have identified six legumes as the main crop. These legumes are mostly creeping (50%) compared to herbaceous (33%) and shrubs (17%). The chemical characteristics of the roots showed a difference in the variation of nitrogen from the control (13 g kg-1) to Mimosa invisa (28 g kg-1). Concentrations of N, P, and K were highest in all species except Mimosa invisa and Crotalaria retusa. However, in Mimosa invisa, high concentrations of CEC (13.8 cmolc kg-1) and C (27 g kg-1) were recorded. Similarly, the concentrations of phosphorus (3.9 g kg-1) and potassium (53 g kg-1 K) are maximum in Crotalaria goreensis and Crotalaria retusa respectively. The use of these legumes seems essential to the reconstruction of the humiferous horizon, therefore likely to restore soil fertility and influence the growth of crops that do not fix nitrogen.

La baisse de la fertilité des sols agricoles causée par l’emploi inadéquat des engrais minéraux représente une contrainte fondamentale à la production agricole. L’utilisation des biofertilisants constitue des méthodes durables de fertilisation qui augmentent le rendement des cultures tout en protégeant l’environnement.L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet de dose des fientes de poulets sur la croissance et le rendement du gombo (Abelmoschus esculentus L. Moench) cultivé à Bongor. Pour cela, la longueur de la tige principale et le diamètre au collet ont été mesurés et les vitesses de croissance associées ont été calculées. Le nombre des feuilles, des fleurs et des fruits, le nombre de graines par fruit, le nombre de graines par loge ont été relevés. Le poids des fruits frais, la matière sèche des fruits, la matière fraiche de la biomasse aérienne, la matière sèche de la biomasse aérienne ont été notés et le rendement a été estimé. Des résultats ont montré qu’ en dehors du rendement en fruit, les plants ayant reçu 40 g de fientes de poulet ont présenté des meilleures performances pour tous les paramètres évalués. Ces résultats confirment l’importance de la fiente de poulets dans la fertilisation des sols et permettent de dire à l’état actuel des connaissances, que la fiente de poulets pourrait être une alternative dans la lutte contre l’appauvrissement des sols et la restauration des terres dégradées mais également un élément en faveur de la politique de sauvegarde environnementale.

The increase in worldwide population observed in the last decades has contributed to an increased demand for food supplies, which can only be attained through an improvement in agricultural productivities. Moreover, agricultural practices should become more sustainable, as the use of chemically-based fertilisers, pesticides and growth stimulants can pose serious environmental problems and lead to the scarcity of finite resources, such as phosphorus and potassium, thus increasing the fertilisers’ costs. One possible alternative for the development of a more sustainable and highly effective agriculture is the use of biologically-based compounds with known activity in crops’ nutrition, protection and growth stimulation. Among these products, microalgal and cyanobacterial biomass (or their extracts) are gaining particular attention, due to their undeniable potential as a source of essential nutrients and metabolites with different bioactivities, which can significantly improve crops’ yields. This manuscript highlights the potential of microalgae and cyanobacteria in the improvement of agricultural practices, presenting: (i) how these photosynthetic microorganisms interact with higher plants; (ii) the main bioactive compounds that can be isolated from microalgae and cyanobacteria; and (iii) how microalgae and cyanobacteria can influence plants’ growth at different levels (nutrition, protection and growth stimulation).

Objectif : La production de la tomate constitue une activité lucrative pour plusieurs jeunes ivoiriens. Cependant, ils utilisent abusivement les fertilisants de synthèse qui causent d’énormes problèmes aux sols et à l’homme. Ce travail vise à réduire l’usage des intrants chimiques en vue d’une production durable de la tomate au profit des biofertilisants. Méthodologie et Résultats : L’effet de deux types de fertilisant [biofertilisant “AGRI-BIONAT” et le fertilisant de synthèse NPK 15-15-15] a été testé sur les paramètres de croissance (taux de germination, nombre de feuilles, hauteur et diamètre au collet des plants) et l’état sanitaire des plants de deux variétés de tomate (Cobra 26 F1 et Lindo) en pépinière et en pleine culture (hors sol) selon un dispositif split splot. Les deux types de fertilisant ont amélioré les paramètres agronomiques des tomates aussi bien en pépinière qu’en pleine culture. Cependant, la hauteur (55 cm), le nombre de feuilles (94) et le diamètre au collet (8 mm) des plants cultivés avec “AGRI-BIONAT” ont été plus élevés que ceux des plants cultivés avec le NPK (34 cm ; 43 et 6 mm respectivement pour la hauteur le nombre de feuilles et le diamètre au collet). En outre, le taux de germination des semences a été amélioré de 15 % de plus par “AGRI-BIONAT”. Les plants de tomate fertilisés avec le biofertilisant “AGRI-BIONAT” ont enregistré de faibles incidences (34 %) des maladies de flétrissement, de jaunissement et de brûlures des feuilles que ceux ayant reçu le fertilisant de synthèse (67 %). La variété Cobra 26 F1 cultivée avec le biofertilisant “AGRI-BIONAT” a même développé une résistance à ces maladies. Conclusion et application des résultats : Le biofertilisant AGRI-BIONAT améliore les performances agronomiques et sanitaires des tomates. La culture de la variété Cobra 26 F1 avec ce biofertilisant serait propice pour une production durable de la tomate. Mots clés : “AGRI-BIONAT”, Croissance végétative, Fertilisant de synthèse, État sanitaire, Tomate 20813 Kouame et al., J. Appl. Biosci. Vol: 197, 2024 Effet comparé d’un biofertilisant et d’un fertilisant de synthèse sur les performances agronomiques et phytosanitaires de deux variétés de tomate (Lycopersicum esculentum Mill) Comparative effect of Biofertilizer and synthetic fertilizer on agronomic and phytosanitary performance of two tomato (Lycopersicum esculentum Mill) varieties ABSTRACT Objective: Tomato production is a lucrative business for many young Ivorians. However, they make excessive use of synthetic fertilizers, which cause enormous problems for soil and humans. This work aims to reduce chemical inputs for sustainable tomato production in favor of biofertilizers. Methodology and results: The effect of two types of fertilizer (“AGRI-BIONAT” biofertilizer and NPK 15-15-15 synthetic fertilizer) was tested on growth parameters (germination rate, number of leaves, plant height and collar diameter) and health status of plants of two tomato varieties (Cobra 26 F1 and Lindo) in nursery and in field (soilless), using a split-splot design. Trial was regularly inspected, and incidence and severity of disease symptoms were determined. Both types of fertilizer improved the agronomic parameters of tomatoes, both in nursery and in field. However, height (55 cm), number of leaves (94) and crown diameter (8 mm) of plants grown with “AGRI-BIONAT” were higher than those grown with NPK (34 cm; 43 and 6 mm for height, number of leaves and crown diameter respectively). In addition, germination rate of seeds was improved by 15% more by “AGRI-BIONAT”. Tomato plants fertilized with “AGRI BIONAT” biofertilizer recorded lower incidences (34%) of wilt, yellowing and leaf blight than those fed synthetic fertilizer (67%). Cobra 26 F1 variety grown with “AGRI-BIONAT” biofertilizer even developed resistance to these diseases. Conclusion and application of findings: AGRI-BIONAT biofertilizer improves agronomic and sanitary performance of tomatoes. Growing Cobra 26 F1 variety with this biofertilizer would be conducive to sustainable tomato production. Keywords: “AGRI-BIONAT”, Chemical fertilizer, Health status, Tomato, Vegetative growth.