Academic literature on the topic 'Brésil – Relations extérieures – 1985-2002'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Brésil – Relations extérieures – 1985-2002.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Brésil – Relations extérieures – 1985-2002"

1

Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

Full text
Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Brésil – Relations extérieures – 1985-2002"

1

Sarr, Mamadou Lamine, and Mamadou Lamine Sarr. "Analyse du changement de politique étrangère : le Brésil comme étude de cas." Doctoral thesis, Université Laval, 2019. http://hdl.handle.net/20.500.11794/37761.

Full text
Abstract:
Cette thèse porte sur un phénomène encore marginal dans l’analyse de politique étrangère, à savoir le changement de politique étrangère. En effet, l’analyse des raisons qui conduisent un État à donner une nouvelle orientation à sa politique étrangère, ainsi que les modalités par lesquelles elle s’effectue, demande davantage de contributions et cette thèse en est une. Dans cette thèse, nous considérons que théoriquement, l’analyse du changement de politique étrangère se fait sur deux éléments : le contexte et les perceptions des décideurs. En se basant sur le cas du Brésil, cette thèse pose la question suivante : qu’est-ce qui a conduit le gouvernement du président Lula da Silva à partir de 2003, à réorienter sa politique étrangère, plus précisément celle envers l’Afrique ? Notre hypothèse suggère que la réorientation de la politique africaine du Brésil à partir de 2003 s’explique davantage par les différences de perceptions entre chefs d’État que par des éléments de contexte. Pour le président Cardoso, l’insertion du Brésil dans le système international passait surtout par la consolidation des relations avec les puissances occidentales, alors que pour Lula da Silva, cette insertion nécessitait un renforcement de la coopération Sud-Sud avec l’Afrique comme point d’ancrage. La vérification de cette hypothèse est axée sur une analyse de contenu des discours présidentiels.<br>Cette thèse porte sur un phénomène encore marginal dans l’analyse de politique étrangère, à savoir le changement de politique étrangère. En effet, l’analyse des raisons qui conduisent un État à donner une nouvelle orientation à sa politique étrangère, ainsi que les modalités par lesquelles elle s’effectue, demande davantage de contributions et cette thèse en est une. Dans cette thèse, nous considérons que théoriquement, l’analyse du changement de politique étrangère se fait sur deux éléments : le contexte et les perceptions des décideurs. En se basant sur le cas du Brésil, cette thèse pose la question suivante : qu’est-ce qui a conduit le gouvernement du président Lula da Silva à partir de 2003, à réorienter sa politique étrangère, plus précisément celle envers l’Afrique ? Notre hypothèse suggère que la réorientation de la politique africaine du Brésil à partir de 2003 s’explique davantage par les différences de perceptions entre chefs d’État que par des éléments de contexte. Pour le président Cardoso, l’insertion du Brésil dans le système international passait surtout par la consolidation des relations avec les puissances occidentales, alors que pour Lula da Silva, cette insertion nécessitait un renforcement de la coopération Sud-Sud avec l’Afrique comme point d’ancrage. La vérification de cette hypothèse est axée sur une analyse de contenu des discours présidentiels.<br>This thesis deals with a still marginal phenomenon in foreign policy analysis, namely the foreign policy change. Indeed, the analysis of the reasons that lead a State to give a new orientation to its foreign policy, as well as the modalities by which it is carried out, requires more contributions and this thesis is one of them. In this thesis, we consider that, theoretically, the analysis of foreign policy change is made on two elements: the context and the perceptions of the decision-makers. Based on the case of Brazil, this thesis asks the following question: what led the government of President Lula da Silva from 2003, to reorient its foreign policy, specifically that towards Africa? Our hypothesis suggests that the reorientation of Brazil's African policy from 2003 is explained more by differences in perceptions among heads of state than by elements of context. For president Cardoso, the insertion of Brazil in the international system was mainly through the consolidation of relations with the Western powers, while for Lula da Silva, this insertion required a strengthening of South-South cooperation with Africa as a point of reference. The verification of this hypothesis focuses on a content analysis of presidential speeches.<br>This thesis deals with a still marginal phenomenon in foreign policy analysis, namely the foreign policy change. Indeed, the analysis of the reasons that lead a State to give a new orientation to its foreign policy, as well as the modalities by which it is carried out, requires more contributions and this thesis is one of them. In this thesis, we consider that, theoretically, the analysis of foreign policy change is made on two elements: the context and the perceptions of the decision-makers. Based on the case of Brazil, this thesis asks the following question: what led the government of President Lula da Silva from 2003, to reorient its foreign policy, specifically that towards Africa? Our hypothesis suggests that the reorientation of Brazil's African policy from 2003 is explained more by differences in perceptions among heads of state than by elements of context. For president Cardoso, the insertion of Brazil in the international system was mainly through the consolidation of relations with the Western powers, while for Lula da Silva, this insertion required a strengthening of South-South cooperation with Africa as a point of reference. The verification of this hypothesis focuses on a content analysis of presidential speeches.<br>Esta tese trata de um fenômeno ainda marginal na análise de política externa, a saber, a mudança na política externa. De fato, a análise das razões que levam um Estado a dar uma nova orientação à sua política externa, bem como os formatos possíveis desta mudança, requer mais contribuições e essa tese é uma delas. Nesta tese, consideramos que, teoricamente, a análise da mudança da política externa é feita com base em dois elementos: o contexto e as percepções dos tomadores de decisão. Com base no caso do Brasil, esta tese faz a seguinte pergunta: o que levou o governo do presidente Lula da Silva, a partir de 2003, a reorientar sua política externa especificamente para a África? Nossa hipótese sugere que esta reorientação da política externa do Brasil a partir de 2003 se deve mais por diferenças de percepções entre chefes de estado que por elementos de contexto.. Para Fernando Henrique Cardoso, a inserção do Brasil no sistema internacional se deu principalmente pela consolidação das relações com as potências ocidentais, enquanto que para Lula da Silva, essa inserção exigiu um fortalecimento da cooperação Sul-Sul com a África como ponto de referência. A verificação desta hipótese se concentra em uma análise de conteúdo dos discursos presidenciais.<br>Esta tese trata de um fenômeno ainda marginal na análise de política externa, a saber, a mudança na política externa. De fato, a análise das razões que levam um Estado a dar uma nova orientação à sua política externa, bem como os formatos possíveis desta mudança, requer mais contribuições e essa tese é uma delas. Nesta tese, consideramos que, teoricamente, a análise da mudança da política externa é feita com base em dois elementos: o contexto e as percepções dos tomadores de decisão. Com base no caso do Brasil, esta tese faz a seguinte pergunta: o que levou o governo do presidente Lula da Silva, a partir de 2003, a reorientar sua política externa especificamente para a África? Nossa hipótese sugere que esta reorientação da política externa do Brasil a partir de 2003 se deve mais por diferenças de percepções entre chefes de estado que por elementos de contexto.. Para Fernando Henrique Cardoso, a inserção do Brasil no sistema internacional se deu principalmente pela consolidação das relações com as potências ocidentais, enquanto que para Lula da Silva, essa inserção exigiu um fortalecimento da cooperação Sul-Sul com a África como ponto de referência. A verificação desta hipótese se concentra em uma análise de conteúdo dos discursos presidenciais.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Grandi, Jorge. "Régime militaire et politique extérieure du Brésil : l'accord de coopération nucléaire germano-brésilien de 1975." Paris, Institut d'études politiques, 1986. http://www.theses.fr/1986IEPP0012.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Kinsella, Arianna. "L’histoire du Brésil aux États-Unis et ses historiens : 1958-1985." Thesis, Sorbonne université, 2019. http://www.theses.fr/2019SORUL031.

Full text
Abstract:
Cette étude analyse le contexte historique dans lequel l’étude de l’histoire du Brésil a émergé dans les universités américaines entre 1958 et 1985. L’expansion de la discipline reflétait alors les préoccupations nées de la Guerre froide aux États-Unis. Dans ces circonstances, l’appui institutionnel, les fonds fédéraux et privés ont joué un rôle important dans la recherche des Brazilianists, favorisant son développement académique comme spécialisation à part entière. Le terme de Brazilianist désigne seulement aux États-Unis un spécialiste de l’histoire Brésilienne alors qu’au Brésil, il est connoté politiquement. S’il est vrai qu’une partie de la recherche des Brazilianists était policy-oriented et qu’ils bénéficiaient de davantage de soutien institutionnel ou d’opportunités de recherche que leurs homologues Brésiliens, notamment pendant les anos de chumbo, quand ces derniers subirent le joug de la dictature militaire, on ne peut se limiter à une vision réductrice de leurs travaux. L’étude des parcours individuels fait apparaître une histoire bien plus nuancée, permettant d’évaluer leurs motivations et les échanges qu’ils ont pu avoir avec les intellectuels brésiliens et le degré de réception de leurs travaux au Brésil ; nous pouvons ainsi dépasser les polémiques en soulignant l’importance des liens tissés entre eux et le monde savant brésilien, leur apport scientifique, leur rôle dans l’institutionnalisation de la discipline aux États-Unis et la professionnalisation de l’histoire au Brésil<br>This study examines the historical context in which the study of Brazilian history emerged in the American Universities during 1958–1985. Expansion of this discipline in the United States mirrored domestic and political concerns stemming from the Cold War; as such, institutional support, both federal and private funding played a significant role in Brazilianist research and facilitated subsequent specialization and scholarly development. In the U.S., the term “Brazilianist” merely designates a scholar of Brazilian history, whereas in Brazil the term is often politically charged, with some U.S. scholars suspected of furthering an imperialist agenda of some sort. While it is true that some Brazilianist research was policy-oriented, and that these scholars had greater institutional support and further research opportunities than their Brazilian counterparts (particularly during the anos de chumbo, when the latter were subjected to repression and censorship by the military dictatorship), this stance tends to undermine their scientific production. A case-by-case study of their intellectual trajectories portrays however a much more complex account, allowing for a better analysis of their motivations and their intellectual exchanges with Brazilian intellectuals, as well as a better understanding of Brazilian reception of their academic production. This study seeks to move beyond polemics by highlighting the importance of Brazilianist academic ties with the Brazilian intellectual world, the reach of their academic production, and the role played by these in the institutionalization of the field in the United States as well as the professionalization of history in Brazil
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Ribeiro, Camila. "La place du Brésil dans le discours institutionnel brésilien et journalistique français : analyse des représentations (pré)discursives dans le Plano Aquarela, L'Année du Brésil en France et Le Monde en 2005." Thesis, Amiens, 2018. http://www.theses.fr/2018AMIE0042/document.

Full text
Abstract:
L'objectif de cette thèse est d'analyser l'institutionnalisation et la circulation de représentations discursives sur le Brésil en 2005 au Brésil et en France. Prenant en compte le moment de changement économique vécu par le pays en 2005 sous le gouvernement de Lula, la mise en place d'un plan de marketing touristique appelé Plano Aquarela (Ministério do Turismo, 2015), et la promotion du pays à l'étranger à la même époque, notamment en France avec la réalisation de l'Année du Brésil en France (Ministério da Cultura, 2004, 2005), nous nous interrogerons sur ce moment de changement économique : a-t-il généré un changement de représentations sur le pays, ou, au contraire, a-t-il été le produit de la construction de "nouvelles" représentations sur le pays ? Nous analysons les discours institutionnels brésiliens du tourisme et de la culture et le discours du journal Le Monde pour déterminer comment le pays est (re)présenté dans deux espaces discursifs différents la même année. Cette analyse met délibérément un corpus de travail en rapport avec un corpus de référence lequel permet de déterminer dans quelle mesure des (pré)discours antérieurs traversent ceux de 2005 et avec quels effets de sens. Cela permet, autrement dit, de préciser la "place" à la fois habituelle et prédéterminée qui est attribuée au Brésil dans ces discours<br>This thesis aims at analysing the institutionalisation and circulation of discursive representantions of Brazil in 2005 in Brazil and in France. Considering the economical change experienced by the country in 2005 under Lula's government, the diffusion of a tourism marketing plan called Plano Aquarela (Ministério do Turismo, 2015) and the country being highlightened internationally, especially in France with cultural event Ano do Brasil na França (Ministério da Cultura, 2004, 2005), we shall wonder if this economical change resulted equaly in changes in the country's representations or if, instead, it was a product of these new country's representations.We shall analyze Brazilian institutional discourses of tourism and culture and the discourse in the newspaper Le Monde in order to determine how the country is represented in two different discursive spaces at the same year. This analysis positions deliberately a work corpus in relation to a reference corpus which allow to determine to what extent former (pre)discourses cross the 2005 discourses and what are the meaning effects. In other words, it allows to specify both the usual and predetermined "place" which is assigned to the country in those discourses
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Brun, Elodie. "Le changement international par les relations Sud-Sud : les liens du Brésil, du Chili et du Venezuela avec les pays en développement d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient." Paris, Institut d'études politiques, 2012. http://www.theses.fr/2012IEPP0017.

Full text
Abstract:
Ce travail propose une analyse de relations Sud-Sud et de leurs significations pour le système mondial, à partir des cas brésilien, chilien et vénézuélien de la fin des années 1990 à 2010. Il s’intéresse aux conséquences de l’intensification des liens entre des États non-dominants de la scène interétatique. Cette étude postule que, dans un contexte d'interdépendance, tous les acteurs étatiques peuvent participer au changement international, qui ne saurait se réduire à l'œuvre des grandes puissances. Nous qualifions ce changement d’incrémental, se produisant par à-coups, réformateur et à grande portée transformatrice. Il porte à la fois sur le profil des liens interétatiques, en les décentralisant, et sur le fonctionnement du système dans son ensemble. Le concept durkheimien de « densité dynamique », à partir de ses deux dimensions matérielle et morale, nous permet d’appréhender le changement d’une manière plus large que ne l’envisagent les études classiques de relations internationales. L’usage de cette notion nous permet de démontrer que les transformations produites par les relations Sud-Sud contribuent à l’accroissement et à la complexification de l’interdépendance interétatique à l’échelle globale. Pour le moment, un resserrement matériel et stratégique émerge, avec un potentiel quant à la création de liens moraux. Ce processus s’avère fragilisé par un important déficit de participation des acteurs non-gouvernementaux. Enfin, l’insertion internationale des pays en développement depuis leur point de vue, représente une opportunité pour faire progresser l’analyse des relations internationales à partir de grilles de lecture différentes de la scène interétatique<br>This works presents an analysis of South-South relations and their meaning for the international system, from the three cases of Brazil, Chile and Venezuela, since the late 1990s. It focuses on the consequences of the intensification of the links between non-dominant states at the global level. We affirm that in a context of interdependence all state actors are able to contribute to international change, which cannot be reduced to the actions of the most powerful states. We argue that the change occurring is incremental, not continuous, reforming but at the same time with a far-reaching influence. This includes a decentralization of interstate relations and a transformation of the functioning of the global system. Emile Durkheim’s concept of « dynamic density », and its two dimensions, namely material and moral, helps us to understand this process more appropriately than traditional studies about international relations. Based on this notion, we demonstrate that evolutions inferred by South-South links reinforce the complexity of interstate interdependence. Nevertheless, the rapprochement is material and strategic but not really moral so far, because of a lack of social participation. Studying these initiatives and the international integration of developing countries represents an opportunity to improve the study of international relations, through new cases and new interpretations about global affairs
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Rodrigues, Schausteck de Almeida-Le Prioux Bruna. "Les stratégies énergétiques et l'insertion internationale du Brésil : 2003-2010." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2015. http://www.theses.fr/2015USPCA189.

Full text
Abstract:
« [L]e Brésil sera dans vingt ou trente ans la plus grande puissance énergétique de la planète Terre ». Cette phrase du président Luiz Inácio Lula da Silva en 2006 démontre l’ambition du gouvernement en transformer l’énergie en atout pour une meilleure place du Brésil dans le Système International. Ainsi, à la lumière du concept d’État Logistique du professeur Amado Cervo, l’objectif principal de la recherche est l’analyse de l’insertion de l’énergie, et plus spécifiquement celle du pétrole, du nucléaire et de l’éthanol dans la politique étrangère brésilienne pendant les deux mandats du gouvernement Lula (2003-2010), ainsi que leur impact sur les stratégies de projection internationale du Brésil. L’énergie apparaît ici, par conséquent, comme un instrument de politique étrangère, mais sans perdre de vue que la « fabrication » de cet objet se fait à l’intérieur du territoire brésilien, avec les interactions entre les acteurs publics et privés. L’originalité de cette étude est donc la mise en avant des interactions des acteurs sectoriels nationaux avec le Ministère des Affaires Étrangères et avec le président. Par le biais d’une recherche bibliographique, de l’analyse de documents officiels mais aussi d’entretiens avec les acteurs énergétiques, nous démontrons que le déploiement de la politique étrangère liée à l’énergie est le fruit d’interactions et d’influences internes, mais aussi de contraintes internationales<br>‘Brazil will be the biggest energy power in the planet in twenty or thirty years’. President Luiz Inácio Lula da Silva gave this statement in 2006. It demonstrates the ambition of his government to transform the energy in an asset to a better positioning of Brazil in the International System. Using the concept of Logistic State from Amado Cervo, this research aims to analyse the projection of energy (specifically petroleum, nuclear and ethanol) within the Brazilian foreign policy during Lula’s two mandates (2003-2010), as well as its impacts on the strategy of projecting Brazil internationally. Energy appears in this study as an instrument of foreign policy, noticing that the ‘fabrication’ of this object happens within the Brazilian territory, through the interaction of public and private actors. The originality of this study is the emphasis on interactions of national sectional actors with the Foreign Policy Ministry and with the president. Through a literature research, the analysis of official documents as well as interviews with energy players, we demonstrate that the deployment of the foreign policy on energy issues is the result of internal interactions and influences, but also of international constraints<br>"O Brasil será em vinte ou trinta anos, a maior potência do planeta Terra." Esta frase do presidente Lula em 2006 demonstra a ambição do governo em transformar a energia em uma ferramenta para uma melhor posição do Brasil no Sistema Internacional. Assim, à luz do conceito de Estado Logístico do professor Amado Cervo, o principal objetivo da pesquisa é a análise da inserção da energia, e mais especificamente do petróleo, do nuclear e do etanol na política externa brasileira durante os dois mandatos do governo Lula, e seu impacto sobre as estratégias de projeção internacional no Brasil. A energia aqui aparece, portanto, como um instrumento de política externa, mas sem perder de vista de que a "fabricação" desse objeto se dá dentro do território brasileiro, com a interação entre atores públicos e privados. A originalidade deste estudo é destacar as interações dos atores nacionais do setor com o Ministério das Relações Exteriores e com o presidente, demonstrando assim que a implementação da política externa relacionada com a energia é o resultado de interações e influências internas, mas também de limitações internacionais
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Schmidt, Arturi Carlos. "Le Brésil, une tentative de démocratisation octroyée : 1974-1985." Paris, Institut d'études politiques, 1999. http://www.theses.fr/1999IEPP0002.

Full text
Abstract:
Le travail analyse la stratégie de transition politique conduite par les deux derniers gouvernements militaires brésiliens, celui du général Emesto Geisel (1974-1979) et celui du général Joao Figueiredo (1979-1985). Les champs privilégiés de la recherche sont les cercles dirigeants du régime autoritaire et de l'opposition - leurs projets et leurs actions politiques- et la dynamique de la longue période de libéralisation du régime autoritaire, largement maitrisée par les détenteurs du pouvoir et conduite "par le haut" a travers des élections et des compromis célébrés par les élites politiques du pays. La période de libéralisation politique, ici analysée, commence avec l'investiture du général Geisel comme président de la république en mars 1974 et se poursuit jusqu'au début du premier gouvernement civil, celui de Jose Samey en mars 1985. Cette recherche permet aussi de discerner les effets politiques induits par ce processus de libéralisation sur les phases postérieures de la transition: celle de la construction de nouvelles régies et institutions démocratiques - la démocratisation proprement dite - accomplie pendant le gouvernement de Jose Samey (1985-1990), puis celle, encore incertaine, de la consolidation du régime démocratique qui commence avec le début de la présidence de Collor de Mello, élu au suffrage universel en 1990. Le matériel empirique analyse et utilise dans le travail provient surtout de deux sources différentes. La première source de la recherche est constitue d'entretiens avec les principaux dirigeants politiques du régime militaire et de l'opposition de la période de la libéralisation politique. La deuxième sont les données tirées des documents officiels, des dossiers de presse (reportages, interviews), de la législation électorale, des discours politiques (des présidents de la république, des parlementaires), des résultats des élections et des ouvrages autobiographiques de certains militaires et hommes politiques ayant joue un rôle important pendant la période de transition<br>This thesis analyses the strategy of the political transition implemented and led by the last two Brazilian military governments: the government of general Emesto Geisel (1974-1979) and the one of general Joao Figueiredo (1979-1985). The research focuses on the ruling group of the authoritarian regime and the leaders of the political opposition, their projects and political actions, as well as on the dynamics of the long period of liberalisation of the authoritarian regime, which was widely controlled by the ruling group and led upstream through elections and agreements among the political elites of the country. The period of political liberalisation analysed starts when general Geisel became president, in 1974, and goes on until the beginning of the first civilian presidency of Jose Samey, in March 1985. This research allows to identify the political effects on the ultimate period of the transition: the building of the new rules and democratic institutions - the democratisation itself - and the consolidation of the democratic regime which begins with the investiture of Collor de Mello as president, who was elected by universal suffrage in 1990. The empirical data upon which this research is based came form two different sources: the first one is a set of interviews with the mean political leaders of the military regime and of the opposition during the political liberalisation period; the second one are official documents, press issues (reports, interviews), the electoral law, some speeches (made by the presidents and by the members of parliament), the electoral results and biographic works on politicians who played an important role during the transitional period
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography