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1

Welsh, Geneviève. "« C'est pas moi, c'est la chimie... »." Revue française de psychanalyse 73, no. 3 (2009): 801. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.733.0801.

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Rathier, Jean-Paul. "C'est pas moi qui l'ai fait !" Psychanalyse 12, no. 2 (2008): 117. http://dx.doi.org/10.3917/psy.012.0117.

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3

Francoeur, Louis. "Le créateur de culture." Études littéraires 29, no. 2 (April 12, 2005): 39–48. http://dx.doi.org/10.7202/501157ar.

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Abstract:
Le Moi de Vadeboncoeur que l'on cherche à saisir et à décrire, c'est le Moi qui ne se montre que dans ses livres, son Moi artiste, qui ne doit pas être confondu avec le Moi dans l'artiste que définit la linguistique, ni avec le Moi de l'artiste que décrit la psychanalyse. On parvient à circonscrire le Moi artiste en le définissant d'abord comme une possibilité unique, lieu de tous les commencements, en le saisissant ensuite grâce aux limites que lui impose son appartenance à un monde autre, celui de l'art et, enfin, en contemplant les fruits de son activité créatrice.
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4

TOOKE, A. "Review. 'Mme Bovary, c'est pas moi!': E Altri saggi flaubertiani. Bonaccorso, Giovanni." French Studies 46, no. 3 (July 1, 1992): 342. http://dx.doi.org/10.1093/fs/46.3.342-a.

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5

Zéphir, Jacques J. "Nature et fonction de la mémoire dans À la recherche du temps perdu." Articles 17, no. 2 (August 3, 2007): 147–68. http://dx.doi.org/10.7202/027123ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans À la recherche du temps perdu, Proust est, en réalité, à la recherche de son identité, de son moi profond et véritable. Pour ce faire, il s'isole du présent dans le but de se retrouver dans le passé. Cependant, la « résurrection du passé », qui doit lui apporter le salut éperdument recherché, n'est pas le produit de la mémoire volontaire. Cette forme de mémoire, fonction de l'évocation objective et « quasi-dépersonnalisée », n'a pas, au dire de Proust, le don de nous représenter le passé dans sa plénitude totale. Dès lors, elle ne saurait le conduire au moi profond, dont elle ne pourrait lui donner qu'une image factice et tronquée. En revanche, la mémoire authentique, selon Proust, est la mémoire involontaire, qui est liée à l'actualité de notre vie par la plus mystérieuse des intimités. Et même, à l'en croire, cette mémoire aurait une fonction méta- physique précise, qui serait de nous révéler notre moi profond, de faire émerger, à la surface de la monotonie de notre présent, notre « essence ». C'est que, pour Proust, le souvenir involontaire n'est pas, en réalité, quelque chose qu'on a, mais bien quelque chose qu'on est. Son rôle n'est pas seulement de fixer des événements écoulés, mais de nous exprimer nous-même, d'affirmer, par delà la multiplicité de nos moi changeants et superficiels, l'identité et la permanence d'un moi authentique et profond.
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6

Chartier, Roger. "Différences Entre les Sexes et Domination Symbolique (note critique)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 48, no. 4 (August 1993): 1005–10. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1993.279190.

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Abstract:
Dans un texte superbe, intitulé « Le sexe ni vrai ni faux », Louis Marin commente le mythe d'Hermaphrodite tel que le conte Ovide au quatrième livre des Métamorphoses. Pour lui, c'est la sphère immobile et éternelle de l'Être, unissant de manière indéfectible le masculin et le féminin, « que, sur le mode de la prière et du votum, la Naïade du mythe ovidien désire constituer à jamais, mais dans le temps : “ Tu te débats, en vain, cruel, s'écrie-t-elle, tu ne m'échapperas pas. Dieux, ordonnez que nul jour ne le voit séparé de moi ni moi séparée de lui ”. Bisexualité originaire dont le mythe d'Hermaphrodite donnerait le récit. Et cependant, il n'est que de relire le voeu de Salmacis, nymphe à la violence masculine à l'égard du trop féminin Hermaphrodite, pour découvrir, dans le langage du poème, l'autre face de la bisexualité : le travail de la différence, la puissance du neutre ; non pas “ Faites, ô Dieux, que nous soyons à jamais unis en un seul corps ”, mais “ Ordonnez, ô Dieux, qu'il ne soit jamais séparé de moi ni moi de lui ”. Tel est le geste du neutre que l'affirmation de l'union ne puisse se dire que par la négation de l'impossible désir de la non-différence »
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7

Muris-Prime, Camille. "‘ Trouver une langue ’: Rimbaud et l’éthique de la traduction." Nottingham French Studies 56, no. 2 (July 2017): 201–11. http://dx.doi.org/10.3366/nfs.2017.0181.

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Abstract:
Dans les lettres dites « du voyant », Rimbaud se donne comme tâche de « trouver une langue » engageant une réflexion sur ce qu'est la langue de création qui s'accompagne dans sa poésie d'une interrogation sur la qualité du matériau poétique qu'est le langage et sur sa forme: celle de la prose. Trouver une langue pour faire de la poésie c'est trouver la forme d'une parole polyphonique et presque polyglotte. Le « je est un autre » de Rimbaud résonne avec la formule de Derrida « Je n'ai qu'une langue mais ce n'est pas la mienne » pour la transformer en: « Je n'est qu'une langue, mais ce n'est pas moi. » La poésie rimbaldienne se définit comme un projet où le je est à la fois multiple et potentiel pour devenir ce « lieu mixte » dont parle Kristin Ross et mettre au point ce que nous appellerons une éthique de la traduction.
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Bergeron, Gérard. ""Comment peut-on être Persan?" Propos théoriques d'étape." Articles - Le politique 23, no. 3 (April 12, 2005): 293–315. http://dx.doi.org/10.7202/055988ar.

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Abstract:
Le « Persan » de la communauté des chercheurs en sciences humaines, n'est-ce pas un peu le théoricien? Comment peut-on être théoricien? Rica écrit à Ibben : « Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance [...] Si quelqu'un, par hasard, apprenait à la compagnie que j'étais Persan, j'entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement : Ah! ah! Monsieur est Persan ? C'est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Persan ? » C'est un être bien étrange, en effet, que celui qui consacre autant d'années d'écriture pour préciser de long en large comment voir les choses sociales et politiques, comment en traiter avec intention de « science », mais qui, finalement, les dit souvent en dehors de l'appareil analytique si patiemment construit. Rica avait préalablement confié à son correspondant: «Je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare [...] Cela me fit résoudre à quitter l'habit persan et à en endosser un à l'européenne, pour voir s'il resterait encore dans ma physionomie quelque chose d'admirable [...] Je me vis apprécié au plus juste [...] car j'entrai tout à coup dans un néant affreux.»2 Hors l'acte propre de théoriser, le théoricien est un chercheur comme un autre, soumis aux mêmes critères critiques que tous les autres praticiens. Il n'est plus « Persan ».
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9

Elboudrari, Hassan. "Quand les saints font les villes. Lecture anthropologique de la pratique sociale d'un saint marocain du XVIIesiècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 40, no. 3 (June 1985): 489–508. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1985.283179.

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Abstract:
« La ville qui est à moi,j'en dispose. »L'Ecclésiaste, VIII-12.Le premier acte d'un fondateur religieux qui réussit à imposer la reconnaissance sociale de son charisme est toujours de descendre au premier degré de cette réalité en cherchant à concrétiser la position acquise dans ce qui abstraitement s'appelle le champ religieux par l'emprise symbolique, voire aussi juridique, sur un espace, c'est-à-dire un territoire, les hommes et les choses qui le peuplent. Bien qu'il ne le fasse pas explicitement à propos du prophète proprement dit, Max Weber souligne cette « aspiration normale de l'institution ecclésiale » à dominer un territoire Les pages qui suivent entendent expliciter et interroger le sens de cette tendance sur la base d'un examen aussi approfondi que le permettent nos sources, essentiellement hagiographiques, de l'itinéraire d'un saint marocain du XVIIesiècle Mawlây ‘Abdallah ash-Sharîf (1596-1678), double et heureux héritier d'une généalogie et d'une tradition mystique prestigieuses, constituant les deux composantes du capital symbolique initial sur lequel il appuiera la construction de son charisme propre.
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DeGuise, Jacques. "Le colloque : une réflexion sur la relation État-citoyen." Articles 16, no. 3 (April 12, 2005): 321–35. http://dx.doi.org/10.7202/055700ar.

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Abstract:
Le problème que pose dans une société moderne la relation État-citoyen est assez complexe. Il peut être enrichissant de lire à ce sujet les ouvrages des politicologues ou d'en parler avec un interlocuteur à l'esprit ouvert; il est plus difficile cependant d'en discuter à vingt-cinq, devant un auditoire du métier. C'est sans doute aux situations de ce genre que s'applique le vieux proverbe : tôt capita, quot sensus. Et encore. Quand les participants sont sélectionnés de façon à représenter un échantillon « tout azimut », on ressent la nécessité d'un CRTC pour donner à chacun sa longueur d'ondes et éviter la cacophonie. On retrouve dans un des films de Leone cette phrase : la révolution, c'est la confusion ; après deux jours de colloque on a envie de paraphraser: la démocratie, c'est la confusion. L'ennui, en démocratie, a dit quelqu'un de célèbre, c'est qu'il y a trop de monde à s'occuper de l'État. Vous comprendrez donc que je n'ai pas la prétention ni d'ailleurs l'intention de donner un compte rendu fidèle du colloque en pondérant les interventions selon leur longueur ou leur profondeur. Je n'ai pas ce talent de monteur (j'aspirerais plutôt à devenir tombeur !) pour racoler de façon logique des rushes ou des bribes d'interview en une demi-heure cohérente, comme on le fait à Radio-Canada. Le colloque s'est tenu les jeudi et vendredi, 10 et 11 octobre 1974, au lac Delage. Il groupait dix-huit participants ' dont M. Pierre Nadeau qui dirigeait les débats. Ces « hommes ressources » discutaient en présence d'un auditoire de connaisseurs, composé surtout de fonctionnaires impliqués dans la communication. Ils avaient à leur tête le ministre des communications, M. Jean-Paul L'Allier et le directeur général des communications, M. Gilles Loiselle, qui ont été les principaux interlocuteurs gouvernementaux. Cette « rencontre avec les experts » n'était qu'une étape d'un processus plus vaste de réflexion sur la relation État-citoyen. La première étape avait été l'étude de Vincent Lemieux, menée auprès des fonctionnaires et qui servait, avec le texte de M. Jean-Paul Quinty, responsable de toute l'opération, de position de problème et d'amorce au débat. De façon générale, le colloque a été stimulant, et, pour plusieurs, jusqu'à la frustration. Tous les problèmes ont sans doute été abordés, les uns de manière théorique, les autres de manière pratique. Toutes les solutions? ça c'est une autre histoire. Peut-être à cause de la présence du ministre L'Allier, je pense que le colloque s'est plutôt défini «dans l'opposition », chacun accusant l'État de sa carence préférée. Le tableau impressionniste qui s'en dégage est pessimiste et noir. Une des fonctions des groupes de référence est la fonction normative car ces groupes nous fournissent des situations de comparaison qui servent de base à nos jugements ; à part quelques très rapides allusions à l'histoire et aux pays totalitaires, les normes de comparaison sont demeurées les aspirations de chacun: le Québec, croyez-moi, est loin de ce qu'on voudrait qu'il soit ! C'est peut-être Vincent Lemieux qui a posé le meilleur diagnostic d'ensemble : « Dans les années 60, on a cru à une formule qui était celle de l'État-levier. » Ce fut une erreur, dira-t-il un peu plus tard, l'État n'était pas un levier, mais une masse à soulever. Mais de toute façon, on s'est attaché à rénover la politique et la fonction publique. C'est peut-être cette arrivée soudaine de l'État à l'avant-scène de la société québécoise qui nous sert maintenant de beaudet contre la peste. « À partir d'une date connue, avait dit plus tôt le Frère Untel, soumis aux diaphragmatiques coliques du rattrapage, nous avons saccagé les solidarités existantes pour les remplacer par des organigrammes. » Tout le problème que nous avons posé au colloque m'apparaît graviter de près ou de loin autour de ce thème : il y a des trous dans l'organigramme. Il semble que la population en soit parfois absente; quand elle y est présente, les labyrinthes qu'elle doit parcourir pour obtenir les services qu'elle désire sont tels qu'ils décourageraient, en situation expérimentale, tout autant les rats que les psychologues ! Ce n'est pas nécessairement le fait d'une mauvaise volonté, bien que dans certains secteurs la mauvaise volonté soit manifeste et plus encore, quelle horreur ! fasse partie des règles du jeu. C'est plutôt le fait d'une situation d'hypercomplexité. Après avoir participé au colloque, poser le problème en termes de la relation État-citoyen apparaît comme une terrible simplification. On s'aperçoit vite qu'il y a polyvalence des deux partis : il y a plusieurs « État » et plusieurs « citoyen ». Essayons, donc de démêler l'écheveau pour tisser ne serait-ce que la silhouette des problèmes cruciaux.
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Fonseca, Claudia. "Valeur marchande, amour maternel et survie : aspects de la circulation des enfants dans un bidonville brésilien." Annales. Histoire, Sciences Sociales 40, no. 5 (October 1985): 991–1022. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1985.283218.

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Abstract:
Je ne sais pas. Je crois que j'avais deux ou quatre ans quand ma mère est partie. Elle a été obligée de partir. Mon père buvait, la battait et cassait tout dans la maison. Mon père habitait avec une tante qui l'avait élevé, et cette tante s'occupait de nous. Puis mon père s'est remarié et sa femme était horrible avec nous. Maintenant ça va, mais à l'époque, elle était trop jeune peut-être… elle nous battait. Alors je suis allée chercher ma mère. Ma mère est allée voir le juge et comme ça elle a pu nous reprendre mais elle était déjà très malade ; une tante s'occupait d'elle. Nous habitions dans la cour avec une autre famille : la mère de cette famille m'aidait beaucoup et je passais tout mon temps chez elle. Quand ma mère est morte G'avais 15 ans), elle m'a donnée à cette voisine — elle était si gentille pour moi que je l'appelais « maman ». C'est plus tard que j'ai connu son fils, qui vivait ailleurs, et je me suis mise en ménage avec lui. Alors, tu vois, j'avais quatre mères : la tante de mon père, ma vraie mère, la femme de mon père et ma belle-mère.Solange, 22 ans, mère de 4 enfants
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Boulad-Ayoub, Josiane. "Un ègalitarisme radical ad usum delphini." Dialogue 24, no. 3 (1985): 523–34. http://dx.doi.org/10.1017/s0012217300040373.

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Abstract:
« L'égalité, parce que la liberté ne peut subsister sans elle … » réclamait Rousseau. Lorsqu'il pense la Révolution, tout philosophe politique voudrait tenir tous les bouts de la chaîne qui relie l'éthique au politique. L'ouvrage récent de Kai Nielsen, qui propose la thèse de l'égalitarisme radical comme nerf du processus d'institution de la cité juste, ne manque précisément pas de se confronter aux problèmes concomitants des relations entre égalité et liberté. Le philosophe albertain s'y montre comme à l'accoutumée cet humaniste sensible et généreux dont la « raison et la pratique » sont orientées par l'idéal égalitaire. Le credo (belief) fondamental auquel il nous dit souscrire: « the interests of every one matter and matter equally », serait pour Nielsen comme le postulat indispensable à la relance du contrat social démocratique. Etre un égalitariste radical signifierait, si j'ai bien compris les implications de son discours, que Ton s'engage dans la cause du bien, que l'on croit à l'homme socialiste, vertueux et perfectible de même qu'au renouvellement des rapports sociaux dans l'équité. C'est aussi et surtout soutenir la force émancipatoire de l'égalité civile, sociale et politique, ou, autrement dit, dans les termes de Nielsen, supputer que l'égalité des conditions, conçue tout ensemble «comme un but et comme un droit», une fois inscrite dans les structures, dans les institutions sociales, déterminera la véritable liberté, celle de tous et de chacun au sein des rapports intersubjectifs et sociaux. Enfin, c'est penser que ce concept d'égalité ainsi réévalué jouerale rôle de condition nécessaire et suffisante pour changer le moi, le monde et la vie. Equality and Liberty est un vivant plaidoyer en faveur de la dignite morale autant que de l'efficace socialiste d'un modèle politique, l'égalitarisme radical, tel que Nielsen se le représente.
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Qianyuan, Gui. "Das Wesen des Übersetzens ist kreativ." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 41, no. 3 (January 1, 1995): 129–39. http://dx.doi.org/10.1075/babel.41.3.02qia.

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Abstract:
Pour la plupart des gens mais aussi pour de nombreux traducteurs, la traduction ne serait, en tant qu'activité sociale indispensable, qu'un travail facile et mécanique, et n'aurait qu'une fonction de "pontage" dont le traducteur ne serait en définitive que l'instrument. Mais en réalité, la traduction est un acte essentiellement créateur au même titre que celui du peintre ou de l'écrivain. Les raisons en sont les suivantes: 1. Chaque langue ayant ses propres habitudes et ses propres caractéristiques, la traduction -c'est-à-dire le transfert d'un texte rédigé dans une langue-source vers une langue d'arrivée -ne saurait être ni simple ni mécanique. 2. Les exigences posées à la traduction ne relèvent en aucun cas ni d'un "nombre égal" ni d'un "ordre de grandeur égal" mais d'un "même poids" et d'un "même effet". Sans l'apport créatif du traducteur, aucune traduction ne saurait être conforme à ces attentes. 3. Que la traduction exige du traducteur une maîtrise des techniques et la possession de certaines aptitudes n'échappe à personne, mais d'après moi, cette technique et ces aptitudes sont tout simplement les moyens et les méthodes propres au processus créateur qu'est la traduction. 4. Le travail du peintre ou de l'écrivain qui reproduisent sur le papier ou sur une toile ce qu'ils ont vu et entendu, est pure créativité. Pourquoi le travail du traducteur qui reproduit dans une autre langue ce qu'il a lu dans une langue-source ne serait-il pas, lui non plus, création pure?
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Voisine, Nive. "La production des vingt dernières années en histoire de l'Église du Québec." Articles 15, no. 1 (April 12, 2005): 97–112. http://dx.doi.org/10.7202/055648ar.

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Abstract:
L'Église catholique a toujours eu au Québec une telle importance qu'on a été naturellement porté à confondre histoire du Canada français et histoire de l'Église catholique canadienne. Nos orateurs « patriotiques » l'ont souvent rappelé en faisant de la Providence l'explication ultime de l'histoire canadienne : à ce propos, vous me permettrez de citer Mgr Laflèche qui disait en 1865 : « Si les quelques familles sorties de la vieille France il y a quelque deux cents ans, et qui sont venues s'asseoir sur les bords du Saint-Laurent, sont devenues aujourd'hui une nation d'un million d'âmes, ce n'est point l'effet d'un hasard capricieux, ni d'une force aveugle; mais c'est bien l'œuvre d'une Providence toute miséricordieuse. Elle a voulu se servir de nos pères pour apporter la lumière de l'Évangile et les principes de la régénération chrétienne aux infortunées peuplades qui étaient depuis tant de siècles plongées dans les ténèbres de l'infidélité et assises à l'ombre de la mort dans cette belle et fertile vallée. » Nos premiers historiens n'ont pas voulu être en reste et ont cru, avec Parkman et en le répétant à satiété : « Un grand fait se détache en plein relief dans l'histoire du Canada, c'est l'Église de Rome. Plus encore que la puissance royale, elle a modelé le caractère et le destin de cette colonie. Elle a été sa nourrice, et, pour tout dire, sa mère. » Enfin, même les sociologues l'ont reconnu et M. Jean-Charles Falardeau écrivait en 1952: « La société canadienne-française a été, depuis les débuts même de son établissement, à tel point circonscrite, contenue et dominée tout entière par le clergé et les chefs ecclésiastiques, que son histoire se confond en tout point avec celle de l'Église canadienne. [...] L'histoire du Canada français, c'est l'histoire de l'Église au Canada, et réciproquement.» Il ne faut pas se surprendre que la production historique québécoise donne une place privilégiée aux hommes et aux œuvres d'Église. Ne remontons pas au déluge ni au régime français; regardons plutôt le XIXe siècle. Les premiers historiens, même laïcs, font une large part à l'action des missionnaires et du clergé; ils le font ordinairement avec sympathie car, s'ils se permettent la moindre critique du passé clérical, ils s'attirent, comme F.-X. Garneau et Benjamin Suite, les foudres vengeresses des historiens ecclésiastiques. Ceux-ci en effet — Les Ferland, les Casgrain, j'ose dire les Chapais (il ne lui manque que l'habit !) — n'ont pas assez de mots et d'images dithyrambiques pour chanter l'œuvre providentielle en terre d'Amérique. Il y a une exception, l'abbé Brasseur de Bourbourg, qui publie en 1852 son Histoire du Canada, de son Église et de ses missions... où il fait preuve d'un non-conformisme scandaleux: le clergé et surtout les évêques de Québec y passent un mauvais quart d'heure. L'abbé soutient que le choix des évêques par les autorités britanniques eut « pour objet les membres de ce clergé les moins capables de soutenir le poids de l'épiscopat » ; il s'apitoie sur Mgr Hubert tout en racontant méchamment que « dans les derniers temps de son épiscopat, son caractère habituellement faible et indécis, ébranlé encore par les oppositions de toute espèce qu'il avait rencontrées autour de lui, se trouvait réduit à une espèce d'enfance morale, accrue surtout par l'habitude abrutissante des boissons spiritueuses, que le malheureux évêque avait contractée insensiblement pour échapper à la conscience de ses fautes et de son chagrin ». Ces aménités (et d'autres de même farine) avaient fait bondir les « bons bourgeois » de Québec et les Messieurs du Séminaire; et l'abbé Ferland avait répliqué vertement dans ses Observations sur un ouvrage intitulé Histoire du Canada. Avec lui, l'histoire apologétique reprenait le dessus pour longtemps. Plus nuancée peut-être devait être l'œuvre de l'abbé Auguste Gosselin qui esquissa, sans la terminer, une des premières synthèses d'histoire de l'Église catholique au Canada ; elle annonçait les études plus scientifiques du XXe siècle. Pendant toute la première partie du XXe siècle, l'abbé Lionel Groulx domine l'historiographie canadienne-française. Il aborde tous les sujets, de Nos luttes constitutionnelles au Canada français missionnaire, une autre grande aventure ; mais il revient assidûment à l'étude du rôle de l'Église, car pour lui l'enseignement de l'histoire est une forme d'apostolat. Il le dira dans son testament: «... je n'avais choisi, ni ma carrière, ni mon devoir. J'ai accepté le choix qu'en ont fait pour moi mes supérieurs ecclésiastiques. Une autre de mes consolations, ce fut la conscience de travailler pour la survivance du Canada français : petit pays et petit peuple qui parce que catholiques, m'ont toujours paru la grande entité spirituelle en Amérique du Nord.» '' L'abbé Groulx n'est évidemment pas seul, mais il n'est pas question de rappeler, même brièvement, ce qui a pu s'écrire d'intéressant jusqu'en 1950. Je me permets cependant de noter deux événements qui préparent les changements futurs. En 1933 est fondée la Société canadienne d'histoire de l'Église catholique qui chaque année invite ses membres à une session d'étude et publie en un rapport les communications des conférenciers (section française et section anglaise). En quarante ans ont été ainsi publiées des études d'inégale valeur qui forment cependant un ensemble respectable et utile. Si au début la Société sert de tribune à des historiens reconnus, à majorité ecclésiastiques — l'abbé Groulx, Mgr Olivier Maurault, le père Charland, les abbés Maheux et Honorius Provost —, de plus en plus, pendant les dix dernières années, elle attire la collaboration de laïcs et déjeunes historiens. Le deuxième événement que je veux signaler est la fondation, en 1947, de l'Institut d'histoire de l'Amérique française et de la Revue d'histoire de l'Amérique française. Celle-ci veut fournir aux chercheurs « un centre, un foyer où exposer, échanger le fruit de leurs travaux et de leurs recherches ». L'histoire religieuse, comme les autres domaines, en profite beaucoup. Pendant les vingt-cinq premières années, 16.5% des articles sont consacrés à l'histoire religieuse, mais ce pourcentage monte à 22.9% de 1955 à 1963. Il ne faut donc pas se surprendre de trouver dans cette revue un bon nombre des meilleures études sur l'histoire de l'Église canadienne. Elles reflètent aussi l'élan nouveau donné à l'histoire par la fondation des Instituts de Montréal et de Québec. C'est en songeant à ces événements que j'ai choisi de faire un bilan de l'histoire de l'Église à partir de 1950. C'est une tâche immense que rend difficile la multiplication des études et des publications, et aussi l'extrême diversité des thèmes abordés par les historiens. Pour simplifier la présentation, j'aborderai les œuvres en les groupant selon la période qu'elles concernent : le régime français, le XIXe siècle, le XXe siècle.
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Roy, Jean-Yves. "Médecine : crise et défi." Articles 16, no. 1 (April 12, 2005): 43–67. http://dx.doi.org/10.7202/055674ar.

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Abstract:
Bombe au cobalt. Poignée de main chaleureuse. Accident de la route. Immuno-fluorescence. Accouchement. Greffe du cœur. Appel de nuit. Un enfant de trois ans qui se lamente. Radiothérapie d'une tumeur du lobe limbique. Prothèse électronique pour un jeune phocomèle victime de la thalidomide. Poignée de main chaleureuse. Une épouse qui voudrait revendiquer un petit peu d'attention, mais dont les demandes n'ont pas la dimension de cet appel d'urgence auprès d'un patient comateux. Chirurgie esthétique pour madame la comtesse. Poignée de main chaleureuse. Pontiac ou Cadillac. Comité de citoyens. Cours sur la sexualité pour des jeunes qui se préparent au mariage. La compagnie qui demande de préserver ses intérêts, qui demande d'être sévère dans les examens de routine de ses employés. Pontiac, Cadillac. Un appel en pleine nuit : le petit, chez madame Chose perce ses premières dents. Salle d'urgence. Moniteur cardiaque. Toute une quincaillerie électronique où le patient se sent dépaysé. Épidémie de grippe espagnole. Leçons d'hygiène à cette mère dont on devine, au fond, qu'elle n'a ni le temps ni l'énergie pour s'occuper convenablement de ses tâches ménagères. Cours universitaire sur les ultra-virus. Comité de citoyens. Pontiac ou Cadillac. Un comptable qui veille compulsivement à ce que l'on paie le moins d'impôt possible. Tromper l'impôt... Un comptable qui veut administrer les biens de monsieur le docteur parce que le docteur n'est pas un bon administrateur. Se méfier du comptable... Docteur, mon petit ne dort pas ; il pleure. Pourriez- vous venir tout de suite ? Le représentant pharmaceutique veut vous convaincre d'essayer le dernier produit de sa compagnie. La panacée qui fait tant de miracles, sur le pamphlet publicitaire. Les cours du professeur Untel sur les prostaglandines. Hypertension artérielle. Ampoules aux pieds. Anxiété. Fièvre des foins. J'ai hâte que tu t'occupes un peu de moi, j'en ai un petit peu marre de ces appels de l'hôpital. Ils veulent socialiser la médecine. Il paraît même que la médecine, c'est une affaire de politique. Comité de citoyens. Ils veulent mettre sur pieds un C.L.S.C. Radiothérapie. Chirurgie cardiaque. Psychothérapie à long terme des schizophrènes chroniques. Changer l'asile. L'accès aux soins pour tous. Pontiac ou Mercedes? Le conférencier, l'autre jour, prétendait que la médecine se situait comme une petite entreprise de services... Qui est donc le médecin ? Un petit commerçant qui comme tous les petits commerçants paie de sa personne pour arriver à soutirer de sa petite entreprise le maximum de bénéfices monétaires possibles? Un être dévoué qui a la vocation? Un saint? Un technicien qu'on accuse volontiers de s'être déshumanisé au cours des dernières années? Un spécialiste de la santé, ou de la maladie? Docteur, mon petit pleure. Il a eu cinq selles liquides aujourd'hui. Pontiac ou Cadillac? Ah ! et puis à quoi bon ? La mère Garneau est morte, hier. Un cancer de l'intestin : une saloperie. Je lui ai tenu la main, à ses derniers moments. On ne pouvait plus rien faire. Une saloperie, je te dis... La mère Garneau est morte sans qu'on puisse lui greffer un cœur, un intestin. La mère Garneau a déjoué la médecine. Dans les salles d'urgence des hôpitaux, les gens ne se retrouvent plus, encore plus égarés qu'à l'hypermarché. Un spécialiste pour l'œil gauche. Un psychiatre pour ses émotions. Le médecin de famille n'existe plus. La médecine est en pleine crise. On dit que la médecine est en pleine crise. On l'écrit dans les journaux. Presque partout. Et c'est peut-être vrai. En tout cas, la médecine vit une situation difficile. Une situation dont nous allons tenter un inventaire. Et nous commencerons cet inventaire par un regard, par une considération sur le statut scientifique de la médecine. Car la situation actuelle remet en cause ce statut scientifique lui-même. Nous analyserons également ce qui advient, présentement, du schéma médical classique. Car il nous apparaît que ce schéma subit des modifications majeures, des altérations sensibles. Des transformations que nous devons repérer, cerner, si nous voulons comprendre un tant soit peu ce qui a lieu dans ce champ nouvellement contesté de la médecine. Modestement, nous nous hasarderons à proposer un modèle synthétique de l'exercice médical qui pourrait tenir compte des interrogations récentes, tout en rendant justice à une médecine qui se voudrait « savoir sur l'homme ». Ce projet d'une médecine reformulée n'est pas une solution définitive : il est seulement proposé à la discussion, amené pour « faire progresser la question » comme on dit, non pour bâcler un débat qui, de toute évidence, doit se poursuivre tant dans l'intérêt de la population que de la profession médicale.
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Gouin, Jean-Luc. "Merleau-Ponty et le marxisme ou La difficulté de tolérer l’intolérable." Articles 18, no. 1 (August 6, 2007): 95–117. http://dx.doi.org/10.7202/027142ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ L'extrême barbarie de la seconde guerre mondiale, et l'espoir d'une vie différente pour l'humanité, ont amené M. Merleau-Ponty à réfléchir sur le marxisme - théorique d'une part, stalinien d'autre part. Notre projet consiste à suivre son cheminement intellectuel à cet égard depuis ses premiers écrits politiques de '45 jusqu'en I960, quelques mois à peine avant sa mort subite survenue il y a exactement trente ans, en mai 1961. Mais en quoi est-il pertinent, à l'heure où un vent d'Histoire plane sur l'Est, de revenir sur des textes dont certains atteindront bientôt le demi-siècle ? C'est que l'auteur a vu clair avant presque tout le monde, de telle sorte qu'il réussit à identifier, inscrite dès l'origine dans son propre système, l'asphyxie inévitable du régime soviétique. Aussi, lire le Merleau-Ponty de ces années pas si lointaines, c'est lire à notre avis l'URSS de Gorbatchev et voir également s'épanouir la nouvelle Europe depuis Prague jusqu'à Sofia. C'est comprendre du même souffle - ce que n'eût point désavoué Marx - qu'on ne saurait bâillonner indéfiniment, enracinée dans le tissu de l'homme, la Volonté-de-liberté des peuples et des nations.
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Young, William R. "Academics and Social Scientists versus the Press: the Policies of the Bureau of Public Information and the Wartime Information Board, 1939 to 1945." Historical Papers 13, no. 1 (April 20, 2006): 217–40. http://dx.doi.org/10.7202/030485ar.

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Abstract:
Résumé Pendant la deuxième guerre mondiale, le gouvernement canadien commence à recourir aux techniques des sciences sociales pour élaborer ses politiques d'information. Ceci n'est pas sans susciter de vives oppositions de la part des gens de la presse qui estiment que, dans un gouvernement élu démocratiquement, toute manipulation de l'information brime la liberté du citoyen puisqu'elle l'empêche de se faire une opinion personnelle de l'événement. Au fait, les années de guerre voient alterner à la tête de l'organisme gouvernemental chargé de l'information publique des hommes représentant tantôt les gens de la presse, tantôt les adeptes des sciences sociales. C'est ainsi que se succèdent Gardiner, un partisan de la presse, qui est en poste de juillet 1940 à juin 1941, puis, Thorson, un supporteur des sciences sociales, qui est en fonction jusqu'à mai 1942; vient ensuite Vining, un tenant de la presse, de mai 1942 à février 1943, suivi de Grierson, un fervent des sciences sociales de février 1943 à janvier 1944. Après lui, on opte définitivement pour les instruments qu'offrent ces dernières. En janvier 1944, la direction passe à Dunton, un journaliste qui a travaillé sous Vining et Grierson. Pendant son mandat, on développera des techniques qui se réclament nettement des sciences sociales; elles s'étendront d'ailleurs assez rapidement à d'autres agences du gouvernement, voire même, elles permettront au parti libéral de se faire réélire en 1945. En somme, la guerre a accéléré l'intégration des méthodes des sciences sociales dans le cadre de l'administration gouvernementale; cependant, elle n'a pas apporté de solution au problème que soulevèrent les journalistes tout au long de cette période: celui de la manipulation de l'information dans un état démocratique.
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Beaulieu, Marie-Louis. "Arbitrage." Relations industrielles 4, no. 5 (March 5, 2014): 45–46. http://dx.doi.org/10.7202/1023464ar.

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Abstract:
Depuis qu'il existe des tribunaux d'arbitrage dans la Province, c'est la coutume que le greffier assermenté les témoins. Me Marie-Louis Beaulieu, dans un arbitrage où il agissait comme représentant des employés, s'attaque à cette manière d'agir, comme rendant la preuve illégale et par le fait même prétend à la nuliité de la sentence rendue en ce cas. Nous avons cru devoir reproduire la partie du rapport dissident qu'il présenta dans l'arbitrage du différend entre le Syndicat catholique des employés de Fonderie de Plessisville Inc., et Forano Limitée. Le tribunal était présidé par monsieur le juge Alphonse Garon et monsieur Dollard Huot, ca., y représentait la Compagnie intimée. D'ailleurs toute cette sentence arbitrale est à lire. Elle a été reproduite dans le Bulletin du Ministère du travail, no 229, en date du 4 mai 1948. Le point de droit soulevé par Me Beaulieu dans cette partie de son rapport dissident où il traite de l'illégalité de la preuve et de la nullité de la sentence pour la raison déjà mentionnée revêt une grande importance vu qu'il pourrait peut-être justifier l'attitude d'une partie à ne pas reconnaître la valeur d'une sentence arbitrale.
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Fillieule, Olivier. "Voter avec les pieds. La transformation des usages politiques de la rue." Revista Trace, no. 39 (September 5, 2018): 11. http://dx.doi.org/10.22134/trace.39.2001.552.

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Abstract:
Le fonctionnement des démocraties ne se réduit pas aux élections, à l'engagement partisan et syndical. La participation politique s'est manifestée et se ma· nifeste à travers de multiples actions revendicatives débouchant souvent sur des actions illégales ou violentes, ébranlant même quelquefois la société toute entière. C'est le cas aux États-Unis dans les années 1950 et 1960 avec le mouvement pour les droits civiques, puis dans la décennie suivante, lorsque la contestation se nourrit de l'opposition à la guerre du Vietnam et des mouvements de libération sexuelle. Pendant près de 10 ans, les États-Unis vivent à l'heure des manifestations de rue, tout comme l'Italie, l'Allemagne, le Mexique et la France de mai 1968. Trente ans après, la contestation continue d'être un des éléments essentiels de la vie démocratique. Que l'on songe également aux manifestations qui permirent récemment des changements de régime, après que l'État se fut dissout dans la plupart des pays de l'Est et démontrent en­core à quel point l'irruption de réponses collectives aux situations de crises et de tension doit être placée au centre de toute gestion politique et de toute analyse des processus de contrôle social et de changement.
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Chamoux, Francois, and Gilbert Hallier. "Un Colombier en Pierre de Taille pres d'Apollonia." Libyan Studies 25 (January 1994): 119–24. http://dx.doi.org/10.1017/s0263718900006270.

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Abstract:
A environ sept kilomètres à l'Ouest d'Apollonia, au lieu-dit Gasr-as-Suwayrah (indication donnée par S. Stucchi), on remarque, dominant l'étroite plaine côtière, non loin du pied du djebel, un amas de ruines partiellement envahies par des buissons. Les membres de la Mission archéologique française ont reconnu ces ruines en mai 1978, sans pouvoir pousser leur examen au-delà d'une étude sommaire des vestiges actuellement visibles de l'édifice: il n'a pas été possible de procéder à un nettoyage, ni au déplacement des blocs écroulés, ni à des travaux de sondage ou de fouille. Toutefois l'architecte de la mission, Gilbert Hallier, a pris à cette occasion les mesures et les croquis de tous les éléments accessibles, ce qui lui a fourni une base d'étude suffisante pour proposer une interprétation et une restauration graphique du monument. Il s'agit d'un grand pigeonnier construit en pierre de taille, avec beaucoup de soin. C'est jusqu'à présent le seul bâtiment de ce genre qui ait été signalé en Cyrénaïque. R. G. Goodchild avais déjà remarqué cet amas de ruines. Il n'avait pas échappé à S. Stucchi, qui lui a consacré quelques lignes dans son ouvrage magistral Architettura Cirenaica en 1975. Voici comment il le décrit (p. 519): ‘una grande colombaia circolare in muratura di grossi blocchi, che all' interno presentano file regolari di nicchiette per in nidi’. L'étude de G. Hallier confirme pleinement ce que S. Stucchi avait justement noté. Elle permet désormais de proposer de ce colombier une image précise qui enrichit notre connaissance du paysage rural en Cyrénaïque.
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Dumont, Fernand. "Essor et déclin du Canada français." Recherche 38, no. 3 (April 12, 2005): 419–67. http://dx.doi.org/10.7202/057149ar.

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Abstract:
Dès le lendemain de la parution de sa Genèse de la société québécoise, en 1993, Fernand Dumont s'attaquait à l'ouvrage qui devait en être la suite sous le titre L'avènement du Québec contemporain. Il savait l'entreprise extrêmement exigeante et, comme le révèlent ses mémoires, il avait lucidement envisagé qu'il pourrait ne pas la mener à terme, qu'elle demeurerait un chantier ouvert comme plusieurs autres projets d'écriture. Tout en menant son combat contre le cancer qui l'a emporté le V mai 1997, et en plus de rédiger Raisons communes, Une foi partagée et des mémoires, Fernand Dumont a tout de même réussi à compléter la rédaction de ce qui devait être le premier chapitre de L'avènement du Québec contemporain. C'est ce texte sur l'essor et le déclin du Canada français qui constitue la matière de l'article inséré dans ce numéro conçu pour rendre hommage à Fernand Dumont et à son œuvre. L'exposé forme un tout en soi, mais on aura sans doute intérêt à le lire en ayant à l'esprit les principes de méthode exposés dans l'appendice à la Genèse intitulé « Présupposés et justifications ». L'introduction qu'il avait rédigée à L'avènement du Québec contemporain indiquait que les mêmes principes inspiraient la conception de l'ouvrage mis en chantier.
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Guibault, Jean. "Les moyens alternatifs de résolution de conflits en matière civile et commerciale dans une perspective de réforme du Code de procédure civile." Les Cahiers de droit 40, no. 1 (April 12, 2005): 75–90. http://dx.doi.org/10.7202/043531ar.

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Abstract:
Dans un contexte social où l'accessibilité à la justice est de plus en plus remise en question, les solutions alternatives aux litiges dans les affaires civiles et commerciales sont proposées comme approches pour remédier aux problèmes. Les résultats obtenus dans de nombreux dossiers et l'expérience favorable vécue par de nombreuses entreprises, tant aux États-Unis qu'au Canada, sont des plus encourageants. À la lumière de ces expériences et consciente du coût et des délais supportés par tout justiciable qui soumet son différend à la Cour supérieure, cette dernière, de concert avec le Barreau du Québec et le ministère de la Justice, a conduit un projet pilote dans le district de Montréal de janvier 1995 à mai 1998. C'est ainsi qu'une offre de médiation a été transmise aux avocats représentant les parties dans une série de causes de longue durée (trois jours et plus) en matière civile et commerciale. L'intérêt, les résultats favorables et la satisfaction exprimée par la grande majorité des justiciables qui ont accepté de participer au projet ont incité les membres d'un comité tripartite, magistrature, Barreau et ministère de la Justice, à recommander au ministre la mise en place d'un programme permanent pour l'ensemble du Québec. Plusieurs conditions se doivent cependant d'être respectées pour qu'un tel processus produise les résultats escomptés et les solutions alternatives ne doivent pas être considérées comme une panacée des nombreux problèmes rencontrés par les justiciables qui ont recours aux tribunaux.
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Nkot, Pierre Fabien. "Le référendum du 20 mai 1972 au Cameroun : analyse de quelques tendances de la doctrine." Les Cahiers de droit 40, no. 3 (April 12, 2005): 665–90. http://dx.doi.org/10.7202/043565ar.

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Abstract:
À l'initiative de M. Ahmadou Ahidjo, alors président de la République du Cameroun, le peuple camerounais s'est prononcé par voie de référendum, le 20 mai 1972, en faveur du passage de l'État fédéral à l'État unitaire. Considéré par la doctrine comme ayant constitué rien moins qu'un « coup d'État civil », ce référendum est, de nos jours, à la base de la principale menace d'implosion du Cameroun. Le premier objectif de cet article est d'effectuer une revue de la littérature relative au référendum de 1972, qui insiste sur les points de rupture et les plages de continuité pouvant s'accuser dans les développements des différents auteurs. Une frange de la doctrine la plus autorisée a conclu que la procédure ayant conduit au référendum de 1972 ne pouvait faire l'objet d'une critique juridique, du simple fait que ce référendum était l'oeuvre d'un pouvoir constituant originaire agissant ex nihilo et non d'un pouvoir constituant dérivé agissant en conformité avec la Constitution fédérale. Réagissant à cette prétention, le deuxième objectif de ce travail sera de montrer que la subite émergence, au sein d'un État, d'un pouvoir originaire agissant ex nihilo et la mise en oeuvre, par ce pouvoir, d'un nouvel ordre juridique n'autorisent guère à conclure que la procédure ayant conduit à la création de ce nouvel ordre juridique n'est pas susceptible de critique juridique. Le troisième objectif de cet article est de montrer, au-delà de la critique juridique de la procédure ayant conduit à la mise en oeuvre du nouvel ordre juridique, que c'est, essentiellement, la force du nouveau pouvoir ayant ainsi émergé, sa puissance sans rivale sur le territoire qu'elle contrôle effectivement qui fonde sa capacité à ériger un ordre juridique valide. Cette dernière observation se fera à travers l'analyse d'un arrêt récent de la Cour suprême du Canada relatif à la souveraineté du Québec, dont on comparera les conclusions avec quelques-unes des thèses les plus importantes relativement au référendum de 1972 au Cameroun.
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Pelletier, Réjean. "Le militant du R.I.N. et son parti." Articles 13, no. 1 (April 12, 2005): 41–72. http://dx.doi.org/10.7202/055558ar.

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Abstract:
C'est au cours de son congrès national d'octobre 1968 que le Rassemblement pour l'Indépendance Nationale s'est sabordé. Né en septembre 1960 comme mouvement d'éducation politique et groupe de pression, le R.I.N. s'est transformé en parti politique au cours d'un congrès spécial tenu à Montréal en mars 1963. Durant plus de huit ans, quoique minoritaire sur la scène politique québécoise, le R.I.N. s'est imposé comme catalyseur de la question nationale et point de référence des partis traditionnels sur le plan constitutionnel. Ayant su profiter du déblocage provoqué par la « révolution tranquille », il fut en même temps un élément actif de cette révolution. Un certain nombre d'idées qu'il avait lancées au cours de sa brève existence ont marqué les partis politiques au pouvoir ou furent reprises, plus tard, par le Parti Québécois. Sans le R.I.N., le visage actuel du Québec serait probablement différent de ce qu'il est effectivement. Mais si le R.I.N. a pu marquer la vie politique québécoise, il s'insère aussi dans le vaste courant nationaliste qui a traversé le Québec au cours du vingtième siècle. D'un nationalisme que l'on pourrait qualifier de culturel où il s'agit avant tout de défendre la langue et la culture françaises en s'opposant aux provinces anglophones afin d'affirmer, de cette façon, la spécificité française du Québec, la province est passée peu à peu à un nationalisme politique qui s'est incarné surtout (après le nationalisme négatif de Duplessis) dans ce que l'on a appelé la « révolution tranquille ». Il s'agit désormais d'assurer la défense du fait français par la reconnaissance d'une nation canadienne-française et donc d'un statut spécial pour le Québec qui est « l'expression politique » du Canada français et le point d'appui de tous ceux qui parlent français au pays. Par la suite s'établit une distinction entre le Québec et le Canada français. De plus en plus, le Québec ne cherche pas à s'affirmer en s'opposant au Canada anglais, mais à se définir par rapport à lui-même. Il n'est plus question du sort des minorités françaises en dehors du Québec que certains qualifient de combat sans issue, mais des pouvoirs nécessaires à l'État du Québec pour assurer sa survie et favoriser l'organisation et le développement de la vie collective des Québécois. Le R.I.N. a traversé une courte phase de nationalisme culturel au cours des années 1960 et 1961. Mais il s'inscrit aussi, dès sa fondation, dans le courant du nationalisme politique en réclamant l'indépendance du Québec. Bien plus, il fut pour ainsi dire l'incarnation même de ce courant en servant de point de référence aux autres partis politiques. Cependant, sous l'influence conjuguée de Pierre Bourgault à la tête du R.I.N. à partir de mai 1964 (et plus tard, d'Andrée Ferretti) et de revues à caractère socialiste comme Révolution québécoise et Parti pris, le nationalisme politique se mue progressivement en nationalisme socio-économique. Dès lors, l'indépendance politique devient un moyen pour la réalisation du mieux-être des Québécois et pour leur libération de l'emprise « capitaliste » autochtone et de la domination « impérialiste » américaine. Il s'agit d'assurer avant tout le développement social et économique du Québec au bénéfice de la collectivité québécoise tout entière et non pas de la seule bourgeoisie, qu'elle soit de langue française ou de langue anglaise. Sous cette optique, pour certains groupes, le socialisme doit passer avant l'indépendance. En d'autres termes, on est indépendantiste parce qu'on est socialiste — l'indépendance du Québec permettant l'établissement d'un socialisme véritable — et non pas l'inverse. Au sein du R.I.N., le nationalisme politique se double rapidement du nationalisme socio-économique. Le parti, en effet, va s'employer non seulement à réclamer l'indépendance politique du Québec, mais aussi à élaborer et faire connaître un programme ambitieux de développement économique et social pour le futur Québec indépendant. On pourrait ajouter que là aussi le R.I.N. fut un élément moteur de ce nouveau nationalisme, bien que le caractère socialiste de son programme fût nettement moins accusé que celui d'autres groupements de moindre importance et plutôt marginaux. Ce mariage du national et du social s'est surtout opéré au moment où le R.I.N. est devenu parti politique et a songé, de ce fait, à se doter d'un programme qui soit différent de celui des partis traditionnels. C'est donc sur cette toile de fond que s'inscrit le développement du R.I.N. au cours des années 1960-1968. C'est dans ce climat politique général qu'il convenait de le situer afin de mieux comprendre, par la suite, l'action des militants au sein du parti et la perception globale qu'ils avaient de leur propre formation politique.
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Urueña, Rafaela. "El problema de la interpretación de tratados redactados en diversos idiomas, según el derecho internacional." Language Problems and Language Planning 14, no. 3 (January 1, 1990): 209–23. http://dx.doi.org/10.1075/lplp.14.3.02uru.

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SOMMAIRE Problème de l'interprétation des traités rédigés en plusieurs langues Quand il existe dans un état une pluralité linguistique, le problème linguistique ne se pose pas seulement sur le plan national, mais aussi à l'échelle internationale. Sur ce dernier point, il faut prendre en considération le rôle du traducteur, car les négociateurs d'un traité utilisent parfois des langues diverses, une fois ce traité conclu et soumis aux parlements nationaux pour sa ratification, les parlementaires devront se méfier des traducteurs. S'il existe une contradiction, le traité devra être interprété. La négociation aboutit normalement à la rédaction d'un texte écrit. En ce qui concerne les traités bilatéraux, le latin au XVIIIe siècle ayant disparu, en excluant le fait que les états puissent employer la même langue, les modalités sont variables. Ou bien on utilise la langue officielle commune à toutes les parties ou la langue officielle de l'une des parties ou une troisième langue, étrangère à celles-ci. Mais quand les traités sont rédigés en plusieurs langues, ou bien on considère la prééminence d'une seule version ou on considère que tous les textes font également foi, c'est le traité lui-même qui doit spécifier quelle version linguistique fait foi mais, s'il ne le fait pas, tous les traités sont considérés comme des textes faisant foi, d'après la Convention de Vienne sur le droit des traités du 23 mai 1969. C'est pour cela qu'il est important de voir la différence entre "texte authentique" et "texte faisant foi." Le texte d'un traité est rendu authentique par la signature des plénipotentiaires des états soit sur le traité soit sur l'Acte Final de la Conférence qui conclut le texte. Par contre, seule la langue du texte mentionnée dans le traité fait foi, et les traductions officielles servent uniquement à faciliter l'application du traité. Les traités multilatéraux authentifiés en plusieurs langues peuvent présenter des problèmes d'interprétation, bien qu'ils soient aujourd'hui les plus fréquents. L'article 33 de la Convention de Vienne, qui est consacré à l'interprétation des traités authentifiés en deux ou plusieurs langues, est ainsi conçu: les termes d'un traité sont présumés avoir le même sens dans les divers textes authentiques. Dans le cas où la comparaison des textes authentiques d'un même traité ferait apparaître une différence de sens que l'application des articles 31 et 32 ne permettrait pas d'élimer, on adoptera le sens qui, compte tenu de l'objet et du but du traité, concilie le mieux ces textes. Selon les articles 31 et 32, un traité doit être interprété de bonne foi, suivant le sens ordinaire à attribuer aux termes de traité, compte tenu de son objet et du but visé. Mais on peut aussi considérer comme des moyens complémentaires d'interprétation, les circonstances ou les règles en vigueur à l'époque de la conclusion du traité, ou les travaux préparatoires. Finalement, quand on ne peut pas surmonter les difficultés d'interprétation, l'article 33-4 fixe qu'on adoptera le sens qui "compte tenu de l'objet et du but du traité, concilie le mieux les textes." Chercher le sens qui concilie le mieux les textes du traité implique donc une notion relative, une conciliation qui soit le meilleure possible, et aujourd'hui, cela se révèle difficile. C'est l'organe appelé à résoudre les conflits d'interprétation à ce moment-là qui devra préciser et déterminer la teneur du traité. RESUMO La problème* pri la interpretado de multlingvaj traktatoj, laŭ la internacia juro En la jura interpretado, la lingva problemo aperas ne nur naciskale, kiam en ŝtato ekzistas pluraj oficialaj lingvoj, sed en la internacia kampo. En ĉi tiu lasta, ni devas konsideri la gravan rolon kiun ludas la tradukistoj, ĉar la intertraktantoj uzas ofte malsimilajn lingvojn kaj poste la naciaj parlamentanoj devas labori per traduko por ratifi la tekston. Se aperas problemo pri la signifo de la vortoj, la traktato devas esti interpretata. De kiam malaperis en la 18-a jarcento la latina lingvo, kiam oni redaktas du ŝtatajn traktatojn kaj se la ŝtatoj ne havas la saman lingvon, kutime oni uzas la komunan lingvon de ambaŭ partioj, la oficialan lingvon de unu el ili, aŭ trian lingvon ne apartenantan al iu intertraktanto. Sed kiam la traktatoj estas redaktataj en pluraj lingvoj, aŭ oni konsentas ke estu décida unu lingvo, aŭ oni konsideras ke ĉiuj el ili estas egale aŭtoritataj. Devas esti la traktato mem kiu klarigas kiu lingvo estas decida. Sed se tio ne okazas, oni devas supozi, laŭ la Konvencio de Vieno de 1969, ke ĉiu teksto estas egale aŭtoritata. Jen la graveco konstati la diferencon inter "aŭtentika teksto" kaj "aŭtoritata teksto." La teksto de traktato aŭtentikiĝas per la subskribo de la reprezentanto de la ŝtato, ĉu en la traktato mem, ĉu en la Fina Akto de internacia konferenco. Sed estos fidinda nur tiu lingvo kiun en la traktato oni konsideros kiel decidan, kaj la diversaj oficialaj tradukoj taŭgas nur por faciligi la aplikadon de la traktato. Multlingvaj traktatoj redaktitaj en pluraj lingvoj egale aŭtoritataj povas okazigi mis-komprenojn, malgraŭ la fakto ke tio estas la nuna praktiko en internaciaj konferencoj. En tiu kazo oni devas submeti la traktaton al interpretado. La 33-a artikolo de la Konvencio de Vieno supozas ke la terminoj de la traktatoj havas en ĉiu teksto la saman signifon. Nur se aperas miskompreno, oni devas interpreti ĝin laŭ la reguloj de la 31-a kaj 32-a artikoloj de la Konvencio. Laŭ tiuj artikoloj, oni devas interpreti per la bona fido, laǔ la normala senco de la vortoj de la traktato kaj konsiderante ĝian celon. Sed oni ankaǔ povas uzi aliajn interpretajn metodojn, konsiderante la antaŭlaborojn kaj la cirkonstancojn en la intertraktado. Kiam la malfacilaĵoj estas nesupereblaj, la 33-a artikolo antaŭvidas ke oni akceptas la signifon kiu kiom eble plej akordigas la diversajn tekstojn, ĉiam konsiderante la celon de la traktato. Sed tio prezentiĝas hodiaǔ kiel malfacila tasko. Pro tio la organo kiu devas interpreti décidas en tiu momento laǔ sia bona juĝo, ĉar la Konvencio ne permesas alian solvon por klarigi la situacion.
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Oosterbosch, Michel. "Overheidsbemoeiingen met het Antwerpse notariaat tijdens de XVIde eeuw." Tijdschrift voor Rechtsgeschiedenis / Revue d'Histoire du Droit / The Legal History Review 63, no. 1-2 (1995): 83–101. http://dx.doi.org/10.1163/157181995x00059.

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Abstract:
AbstractLa diffusion dans toute l'Europe du notariat public, d'origine italienne, se situe bien avant la fin du 13e siècle. Aux Pays-Bas, pays de droit coutumier, l'introduction de cette "nouvelle" institution est facilitée par la réception des droits savants et, avant tout, par l'organisation de la justice et de l'administration ecclésiastiques. Par la suite, le notariat public y est considéré, essentiellement et à juste titre d'ailleurs, comme une institution ecclésiastique. Vers 1500 cependant, les premiers signes d'un changement apparaissent. Le notariat y subit une laïcisation et une sécularisation graduelles, tant sur le plan personnel que sur celui de la compétence. En même temps, une professionalisation se manifeste: la fonction notariale évolue d'une profession secondaire et annexe à une profession libérale à temps plein. Toutefois, le notariat n'est nullement exempt de défauts: la prolifération du droit de nomination résulte en un nombre de notaires considéré comme trop élévé. Un manque de compétence professionnelle et de sentiment du devoir, des tricheries et avidité sont cités comme les abus les plus répandus. Les autorités centrales et locales se voient dans l'obligation d'intervenir. Pour le pouvoir central, il s'agit de prendre en main le contróle du notariat dans le cadre de l'unification du droit et des institutions; pour le pouvoir local, il s'agit de sauvegarder ses privilèges et de défendre ses compétences par la propagation de ses propres moyens d'authentification. Au 16e siècle, la politique princière n'envisage jamais une réforme globale du notariat. Des réformes partielles se dessinent dans deux édits, pourtant fondamentaux, de Charles Quint. L'ordonnance du 7 octobre 1531 introduit l'obligation pour tous les notaires d'obtenir une admission soit du Conseil Privé soit de l'un des conseils de justice provinciaux, pour l'exercice de l'office. L'édit du 4 octobre 1540 ordonne, entre autres, de tenir registre de tous les actes. La politique du magistrat anversois est à la fois défensive et offensive. Par deux stratégies convergentes, il tente d'atteindre son but: 1) la limitation des activités notariales par une interprétation restrictive de la compétence "canonique" ou médiévale des notaires (testaments, codicilles, contracts de mariage) et 2) par le renforcement de la surveillance urbaine des notaires, de l'exercice de la profession et de la conservation des protocoles. Les archives anversoises contiennent des exemples typiques de favoritisme de la part du magistrat envers les propres bureaux d'écriture. Les secrétaires et leurs clercs, les "stoelklerken", sont exhortés à plusieures reprises de propager la secrétairerie et de s'abstenir autant que possible de l'exercice du notariat. Cette politique trouve son apogée en 1565 dans le projet d'une ordonnance municipale, interdisant aux notaires de rédiger la plupart des contrats commerciaux. Malgré les protestations multiples, tant des notaires résidants auprès de la Bourse anversoise, qui font appel au Conseil de Brabant, que des nations commerciales, qui dirigent une requête fervente au magistrat, l'ordonnance est proclamée le 27 mars 1565 et réitérée le 8 mai 1576. Néanmoins, l'on peut se demander si les notaires et leurs clients se sont vraiment et complètement conformés aux règlements de l'autorité urbaine. Or, l'ordonnance de 1565 prévoit également la registration obligatoire des diplómes de création et d'admission des notaires par les secrétaires de la ville, ainsi que la déposition à la secrétairerie des protocoles des notaires défunts. Après la promulgation renouvelée de 1576, ces mesures sont reprises dans la codification des coutumes anversoises, imprimées une première fois en 1582. Le 24 janvier 1582, le magistrat (calviniste) d'Anvers, ordonne de dresser une liste compréhensive des notaires résidants dans la ville. Entre le 26 janvier et le 8 février, pas moins de 81 notaires sont enregistrés! Le 13 juin 1582, enfin. le magistrat tente d'assujettir complèment le notariat par l'introduction d'un droit municipal d'admission. La liste des notaires comporte finalement 105 noms. Pourtant, il n'est pas encore question d'une épuration ni d'une réduction du nombre. La reconquête d'Anvers par les Espagnols en août 1585 met fin aux aspirations du magistrat. L'autorité urbaine perd sa qualité d'instance de contróle. Elle ne retient ni le droit d'admission ni de présentation; même la registration des notaires semble avoir été abandonnée. C'est gráce à l'initiative du chancelier de Brabant que le nombre des notaires anversois est reduit à des proportions plus modestes: en décembre 1585, la ville ne compte que 39 notaires entre ses murs.
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Stankovic, Vlada. "Tropeoforos kod Mihaila Psela - jedan primer politicke upotrebe retorike." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 41 (2004): 133–51. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0441133s.

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(francuski) En raison de sa grande ?rudition, de son talent litt?raire, mais aussi de son caract?re, Michel Psellos est assur?ment un des auteurs byzantins les plus probl?matiques lorsqu'il s'agit de l'interpr?tation et de la compr?hension de ses oeuvres. Le recours ? l'allusion, surtout dans ses ?crits politiques, r?v?le chez un auteur imbu de son savoir le besoin de jouer avec la signification ?officielle?, claire et compr?hensible de tous de ses textes, et une seconde plus profonde en recourant ? des images ?sot?riques, absconses ou difficilement compr?hensibles. Il en est ainsi s'agissant de l'emploi de l'?pith?te tropaiophoros (tropaioph?roz) que Michel Psellos utilise de fa?on sp?cifique, en jouant avec sa signification principale et concr?te. 1. L'emploi du qualificatif tropaiophoros (tropaioph?roz) chez Psellos 1.1. L'?loge ? Constantin Monomaque (Psellus, Orationes, Oratio 2) L'?loge ? Constantin Monomaque r?dig? par Psellos au d?but m?me du r?gne de cet empereur (avril-mai 1043) est caract?ristique lorsqu'il s'agit de l'utilisation du terme tropaiophoros par Psellos. C?l?brant la victoire de l'empereur sur l'usurpateur Georges Maniak?s, Michel Psellos a r?ussi par l'habile emploi de cette ?pith?te ronflante ? qui ? cette ?poque ?tait avant tout utilis?e pour d?signer la fondation de Constantin Monomaque, Saint-Georges Tropaiophoros ? Manganes ? d'exprimer, par le biais de l'ironie, son opinion critique vis-?-vis du nouvel empereur. Proc?dant ? un rappel de l'histoire de Byzance depuis la mort de Jean Tzimisk?s (976) jusqu'? la r?daction de son ?loge, Michel Psellos utilise ? trois reprises l'?pith?te tropaiophoros : 1) associ?e ? Michel IV le Paphlagonien : ...le tropaio- phoros c?leste (immacul?) retourne ? son seigneur, c.-?-d. ? Dieu (ka? tropaioph?roz ana?maktoz pr?z t?n o?ke?on desp?t?n ch?rei ?e??????? x^pei) ; 2) ? Constantin Monomaque : ...et avant le sceptre tu ?tais empereur tropaiophoros (ka? pr? t?n sk?ptr?n basile?z ?stha tropaioph?roz ??o??a????o?) ; 3) et ? l'usurpateur d?fait qui s'?tait dress? contre cet empereur, Georges Maniak?s (symb?llei t? t?z d?se?z strat?g?, nik?, tropaioph?roz ?p?neisi, sobar?teroz t? e?tych?mati g?netai?). Son habile r?partition du terme tropaiophoros dans trois passages ?galement ?loign?s les uns des autres, respectivement dans le premier, deuxi?me et troisi?me tiers de la partie historique de son oratio, met tout particuli?rement en exergue l'importance de ce qualificatif. En tant qu'id?e, la notion de tropaiophoros est sous-jacente ? tout le cours narratif de cet ?loge, constituant d'une certaine fa?on le fondement sur lequel l'orateur a construit et ?labor? son r?cit. Le choix des personnages auxquels Psellos associe l'?pith?te tropaiophoros et les diverses nuances qu'elle rev?t avec chacun d'eux, renforcent l'impression d'un emploi intentionnel d'un terme inhabituel, visant par l? ? transmettre un message politique. Tout d'abord, l'?pith?te tropaiophoros est utilis?e exclusivement pour des personnages contemporains dont le nouvel empereur Constantin Monomaque qu'un lien particulier rattache aux deux autres ? ces deux derniers ayant ?t?, en quelque sorte, l'un comme l'autre ses adversaires, et tous deux l'ayant, du moins provisoirement, d?fait. Autrement dit, seuls les rivaux de Monomaque sont, tout comme lui, qualifi?s de tropaiophoros, alors que ni Basile II, ni Romain Argyre, auquel Psellos dresse des louanges particuli?res dans le cadre de cet ?loge, n'ont re?u cette ?pith?te. Le fait que Michel Psellos ait renonc? par la suite ? utiliser l'?pith?te tropaiophoros dans ses ?loges post?rieurs de Constantin Monomaque et n'ait renou? pleinement avec son emploi qu'apr?s le r?gne de cet empereur, lorsque le temps ?coul? avait ?t? toute actualit? politique ? ce terme, atteste peut-?tre une dose redoubl?e de prudence (voire de crainte?) de la part de cet ?rudit qui redoutait que ne soient d?crypt?es ses allusions et critiques politiques d?guis?es sous formes d'?loges. 1.2. La Chronographie et autres oeuvres de Psellos Le choix m?me des personnages s'?tant vu attribuer l'?pith?te de tropaiophoros dans la Chronographie est d?j? significatif par lui-m?me (Bardas Phocas, Constantin Monomaque, Isaac Comn?ne, Romain Diog?ne et Andronic Doukas, fils du c?sar Jean Doukas), mais Psellos a ?galement exprim? ses positions vis ? vis de ceux-ci ? travers les nuances introduite dans l'emploi de cette ?pith?te avec chacun d'entre eux. Passant de l'ironie non dissimul?e (dans le cas de Romain Diog?ne) ? la moquerie d?guis?e (Andronic Doukas), Psellos joue avec la signification premi?re de l'?pith?te tropaiophoros et ce d'une fa?on qui n'est pas pleinement apparue ? des ?rudits tels que Nic?phore Bryennios et Anne Comn?ne lesquels, proc?dant ? la copie des donn?es fourmes par Psellos, ont repris tel quel ce terme. La possibilit? de l'emploi ambivalent de l'adjectif tropaiophoros nous sont r?v?l?s par Psellos lui-m?me dans sa description de l'empereur H?raclius dans le Logos sur les miracles de l'archange Michel, lorsqu'il dit de cet empereur qu'il ?tait un authentique tropaiophoros (tropaioph?roz ?z ?l?th?z), formule que l'on ne retrouve pour aucun de ses contemporains. 2. Caract?risation de l'emploi du terme tropaiophoros chez Psellos La caract?risation de l'emploi de l'?pith?te tropaiophoros par Psellos, tout en gardant la r?serve qui s'impose, montre que le consul des philosophes a intentionnellement utilis? cette ?pith?te, l'a introduite ? des endroits parfaitement bien choisis et attribu?e ? des personnages bien pr?cis tout en lui conf?rant le plus souvent une connotation ironique. Deux exemples relev?s dans l'?loge de Constantin Monomaque montrent parfaitement que tropaiophoros pouvait ?tre utilis? avec une double signification, ? officielle? (positive) mais aussi ? dissimul?e ? (cachant une critique). L'empereur lui-m?me, alors qu'il n'y va d'aucun m?rite particulier de sa part, et avant m?me de recevoir la couronne imp?riale, est tropaiophoros, qualificatif ? travers lequel Psellos fait, de toute ?vidence, allusion ? l'?rection contemporaine de la fondation du m?me nom de Monomaque, d'une fa?on que l'empereur lui-m?me pouvait comprendre, approuver et r?compenser. Toutefois, l'exemple de Michel IV tir? de ce m?me oratio, montre un autre aspect de l'utilisation de cette ?pith?te ? cet empereur est, en effet, tropaioph?roz ?na?maktoz, ce qui l'?l?ve au-dessus de Monomaque auquel l'?loge est destin?. C'est l? une position conforme ? l'opinion g?n?rale positive de Psellos sur Michel le Paphlagonien que l'on retrouve ?galement exprim?e dans la Chronographie. Dans tous les autres cas ? ? l'exception de celui de l'empereur H?raclius ? une connotation ironique dissimul?e ou un ton moqueur annonce les intentions de l'auteur, en particulier du fait du contraste que Psellos cr?? en attribuant l'?pith?te tropaiophoros ? des empereurs y compris lorqu'il n'y a pas eu de v?ritables victoires. L'?pith?te li?e ? saint Georges, et le plus souvent associ?e dans la rh?torique byzantine ? un empereur ? victorieux a ?t? utilis? par Psellos pour jouer avec sa signification premi?re, mais aussi afin de traduire un message associ? ? son utilisation. 3. Saint Georges Tropaiophoros ? Manganes L'emploi appuy? de l'?pith?te tropaiophoros par Psellos dans son ?loge r?dig? au d?but du r?gne de Constantin Monomaque (avril ? mai 1043) confirme indubitablement que la construction de la fondation de Monomaque ?tait alors commenc?e, 151 mais aussi qu'elle portait d?j? l'?pith?te de tropaiophoros. En outre, le sceau de Skl?raina sur lequel est ?galement mentionn? le sekret?n du saint grand martyr Georges Tropaiophoros, puis l'existence du monast?re du Tropaiophoros avant le mois de mai 1046 (sur la base de la charte de Constantin Monomaque), ainsi que le caract?re et les appellations des ?loges de Mauropous, montrent que l'?glise de Saint-Georges Tropaiophoros a ?t? inaugur?e plus t?t qu'on ne le pensait jusqu'? pr?sent. L'absence de toute description de la nouvelle ?glise, de ses d?corations ou de son luxe dans les r?cits de Jean Mauropous, ce qui ?tait habituel pour les hom?lies qui c?l?braient la sanctification des ?glises depuis l'?poque de patriarche Photius, incite ? conclure qu'il ne s'agissait pas dans ce cas d'un acte aussi solennel. Les imges usuelles et neutres employ?es par Mauropous pour louer les fondations de l'empereur, tel que saint Sion et nouvelle J?rusalem ou la mention stipulant que l'?glise surpassait les autres ?glises par sa taille et ses d?corations, ne doivent en aucun cas ?tre rattach?es avec la c?r?monie de sanctification de l'?glise qui, ? ce qu'il semble, a eu lieu avant mai 1046, et certainement avant le 21 avril 1047 lorsque Jean Mauropous y a prononc? l'?loge de son fondateur, l'empereur Constantin Monomaque.
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Laplantine, François. "Connaissance réciproque." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.051.

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Abstract:
La question du sujet est devenue la question cruciale de notre époque. Pour nous en rendre compte, il nous faut réfléchir d’emblée à son élimination qui revêt trois formes : sa destruction radicale dont le XXème siècle, siècle des génocides, porte la marque indélébile ; sa domination et sa discrimination dans les rapports coloniaux ; sa normalisation, sa neutralisation voire sa réification dans les sociétés contemporaines les plus modernes et d’apparence les plus démocratiques. L’anthropologie se doit de considérer de manière non pas réactive mais réflexive les opérations de simplification du sujet, qui s’accompagnent le plus souvent d’une falsification du langage : sa réduction à l’individu qui, en tant que monade séparée se créditant d’autosuffisance, est une construction culturelle qui n’a rien d’universelle ; à la culture (ou plus précisément à la monoculture dans certaines formes de nationalisme et de communautarisme), au cerveau dans une idéologie cognitiviste procédant d’une instrumentalisation des neuro-sciences. Ce sont des opérations de réduction du multiple à l’un qui recèlent une forte charge de violence. Aussi avant de se demander comment la question du sujet peut être traitée, il convient de constater que ce dernier est aujourd'hui maltraité y compris dans une partie des sciences sociales. Plusieurs dimensions du sujet (ou plus exactement de processus de subjectivation) doivent être distingués. Un sujet politique pris dans des rapports de pouvoir et cherchant à les transformer : c’est la notion de citoyen et de citoyenneté. Un sujet juridique, sujet de droit et du droit impliquant les notions de reconnaissance et de personne. Un sujet psychologique (moi, esprit, conscience) pouvant être groupal, sociétal, national. Un sujet grammatical ou sujet du langage engagé physiquement dans des processus d’énonciation mais qui n’a aucune universalité puisqu’un certain nombre de langues comme le japonais ne le place pas dans cette position d’antériorité et de centralité du je et peuvent très bien ne pas le désigner explicitement. Il existe enfin un sujet logique ou sujet de la connaissance – qualifié par Michel Foucault de « sujet épistémique ». C’est le sujet de la philosophie européenne. Successivement socratique, cartésien, kantien, durkheimien puis sartrien, il se pose comme étant indépendant des notions de genre, de culture et de couleur et présuppose, dans la constitution asymétrique d’un « champ », son antériorité, son extériorité et sa supériorité par rapport à un « objet ». C’est ce sujet premier et fondateur, visée et intentionnalité, foyer affranchi de toute détermination à partir duquel se constitue la dotation et l’assignation des significations qu’une anthropologie non hégémonique se doit de remettre en question. Ce qui est en crise aujourd'hui est à la fois le logicisme sans sujet du structuralisme et le sujet logique durkheimien non troublé d'affectivité, impassible et immuable, le sujet européencentré blanc, masculin, hétérosexuel, compact, constant, cohérent, transparent, adéquat à lui-même. Ce sujet de l'universalisme à la française n'a rien d'anthropologique car il est androcentré, géocentré et même chromatocentré. Cet universalisme par capitalisation de signes (homme – blanc – hétérosexuel – jamais malade – toujours jeune et toujours en forme – propriétaire ou copropriétaire de tous les biens et de toutes les valeurs) est une forme de communautarisme déguisé. C'est un universalisme abstrait, anhistorique et métaculturel qui a de la difficulté à prendre en considération les situations de vulnérabilité créées par la logique économiste de la globalisation. Pour dire les choses autrement, la notion égologique du sujet individuel tel qu'il s'est construit de manière historique, philosophique, sociologique et anthropologique en Europe n'est pas transférable telle quelle dans d'autres sociétés et à d'autres époques. Elle peut même constituer un obstacle dans la connaissance (qui commence avec la reconnaissance) de ce qui se joue aujourd'hui dans toutes les sociétés : non seulement des rapports socio-économiques de classe, mais des rapports de couleur, de genre, de génération, des rapports aux situations de handicap sans oublier la manière dont on traite les animaux. L’horizon de connaissance et d’action ne peut plus être celui de l’humanisme européen. Il ne peut plus être égologique et monologique. Il appelle la déliaison de la subjectivité (laquelle n’est pas intériorité et encore moins irrationalité mais condition de la précision) par rapport à la philosophe européenne. Le sujet n’est nullement abandonné mais requalifié en termes de processus (hétérogènes) de subjectivation. Il se trouve déplacé dans l’expérience du terrain et le travail de l’écriture ainsi que des sons et des images. Dans le trouble et la turbulence sont aujourd'hui en train de s’inventer dans les périphéries de la culture et dans les cultures diasporiques de nouvelles formes de subjectivité pouvant être qualifiées d’hybride, de métisse, de mutante. Aussi notre vocation est-elle d’accompagner et pourquoi pas de contribuer à créer des possibilités de devenir différents de ce que nous sommes. Dans cette perspective, qui est celle d’une anthropologie politique du sujet (et non de l’objet), ce qu’Alexandre Kojève a qualifié le « sujet de la science » conçu de manière vectorielle et unidirectionnel appelle à être problématisé car ce dernier ne peut être transparent et unifié. Il se trouve dans les sociétés contemporaines en permanence divisé, ce qui est source de toutes les multiplicités. Les notions d’assujettissement et de désassujettissement (c'est-à-dire de resubjectivation), peuvent être alors utilisées comme des notions exploratoires afin de poser cette question : comment ceux qui ont été considérés comme objets (du savoir) peuvent (re)devenir sujet (de la connaissance), acteurs (et non seulement agents)
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Laplantine, François. "Sujet." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.052.

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La question du sujet est devenue la question cruciale de notre époque. Pour nous en rendre compte, il nous faut réfléchir d’emblée à son élimination qui revêt trois formes : sa destruction radicale dont le XXème siècle, siècle des génocides, porte la marque indélébile ; sa domination et sa discrimination dans les rapports coloniaux ; sa normalisation, sa neutralisation voire sa réification dans les sociétés contemporaines les plus modernes et d’apparence les plus démocratiques. L’anthropologie se doit de considérer de manière non pas réactive mais réflexive les opérations de simplification du sujet, qui s’accompagnent le plus souvent d’une falsification du langage : sa réduction à l’individu qui, en tant que monade séparée se créditant d’autosuffisance, est une construction culturelle qui n’a rien d’universelle ; à la culture (ou plus précisément à la monoculture dans certaines formes de nationalisme et de communautarisme), au cerveau dans une idéologie cognitiviste procédant d’une instrumentalisation des neuro-sciences. Ce sont des opérations de réduction du multiple à l’un qui recèlent une forte charge de violence. Aussi avant de se demander comment la question du sujet peut être traitée, il convient de constater que ce dernier est aujourd'hui maltraité y compris dans une partie des sciences sociales. Plusieurs dimensions du sujet (ou plus exactement de processus de subjectivation) doivent être distingués. Un sujet politique pris dans des rapports de pouvoir et cherchant à les transformer : c’est la notion de citoyen et de citoyenneté. Un sujet juridique, sujet de droit et du droit impliquant les notions de reconnaissance et de personne. Un sujet psychologique (moi, esprit, conscience) pouvant être groupal, sociétal, national. Un sujet grammatical ou sujet du langage engagé physiquement dans des processus d’énonciation mais qui n’a aucune universalité puisqu’un certain nombre de langues comme le japonais ne le place pas dans cette position d’antériorité et de centralité du je et peuvent très bien ne pas le désigner explicitement. Il existe enfin un sujet logique ou sujet de la connaissance – qualifié par Michel Foucault de « sujet épistémique ». C’est le sujet de la philosophie européenne. Successivement socratique, cartésien, kantien, durkheimien puis sartrien, il se pose comme étant indépendant des notions de genre, de culture et de couleur et présuppose, dans la constitution asymétrique d’un « champ », son antériorité, son extériorité et sa supériorité par rapport à un « objet ». C’est ce sujet premier et fondateur, visée et intentionnalité, foyer affranchi de toute détermination à partir duquel se constitue la dotation et l’assignation des significations qu’une anthropologie non hégémonique se doit de remettre en question. Ce qui est en crise aujourd'hui est à la fois le logicisme sans sujet du structuralisme et le sujet logique durkheimien non troublé d'affectivité, impassible et immuable, le sujet européencentré blanc, masculin, hétérosexuel, compact, constant, cohérent, transparent, adéquat à lui-même. Ce sujet de l'universalisme à la française n'a rien d'anthropologique car il est androcentré, géocentré et même chromatocentré. Cet universalisme par capitalisation de signes (homme – blanc – hétérosexuel – jamais malade – toujours jeune et toujours en forme – propriétaire ou copropriétaire de tous les biens et de toutes les valeurs) est une forme de communautarisme déguisé. C'est un universalisme abstrait, anhistorique et métaculturel qui a de la difficulté à prendre en considération les situations de vulnérabilité créées par la logique économiste de la globalisation. Pour dire les choses autrement, la notion égologique du sujet individuel tel qu'il s'est construit de manière historique, philosophique, sociologique et anthropologique en Europe n'est pas transférable telle quelle dans d'autres sociétés et à d'autres époques. Elle peut même constituer un obstacle dans la connaissance (qui commence avec la reconnaissance) de ce qui se joue aujourd'hui dans toutes les sociétés : non seulement des rapports socio-économiques de classe, mais des rapports de couleur, de genre, de génération, des rapports aux situations de handicap sans oublier la manière dont on traite les animaux. L’horizon de connaissance et d’action ne peut plus être celui de l’humanisme européen. Il ne peut plus être égologique et monologique. Il appelle la déliaison de la subjectivité (laquelle n’est pas intériorité et encore moins irrationalité mais condition de la précision) par rapport à la philosophe européenne. Le sujet n’est nullement abandonné mais requalifié en termes de processus (hétérogènes) de subjectivation. Il se trouve déplacé dans l’expérience du terrain et le travail de l’écriture ainsi que des sons et des images. Dans le trouble et la turbulence sont aujourd'hui en train de s’inventer dans les périphéries de la culture et dans les cultures diasporiques de nouvelles formes de subjectivité pouvant être qualifiées d’hybride, de métisse, de mutante. Aussi notre vocation est-elle d’accompagner et pourquoi pas de contribuer à créer des possibilités de devenir différents de ce que nous sommes. Dans cette perspective, qui est celle d’une anthropologie politique du sujet (et non de l’objet), ce qu’Alexandre Kojève a qualifié le « sujet de la science » conçu de manière vectorielle et unidirectionnel appelle à être problématisé car ce dernier ne peut être transparent et unifié. Il se trouve dans les sociétés contemporaines en permanence divisé, ce qui est source de toutes les multiplicités. Les notions d’assujettissement et de désassujettissement (c'est-à-dire de resubjectivation), peuvent être alors utilisées comme des notions exploratoires afin de poser cette question : comment ceux qui ont été considérés comme objets (du savoir) peuvent (re)devenir sujet (de la connaissance), acteurs (et non seulement agents)
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Missa, Jean Nöel. "Gilbert Hottois et la Species Technica." Revista Colombiana de Bioética 16, no. 1 (March 1, 2021). http://dx.doi.org/10.18270/rcb.v16i1.3216.

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Abstract:
Impossible pour moi de parler de l'oeuvre de Gilbert Hottois sans évoquer des souvenirs personnels. Ma première rencontre avec Gilbert remonte à 1985, il y a plus d’un quart de siècle. Je devais présenter l’examen du cours «Les grands courants de la philosophie». Pour l’occasion, j’avais lu attentivement le syllabus, un condensé de l’histoire de la philosophie occidentale en cent pages bien étayées. Je n’étais, à vrai dire, qu’à demi-rassuré en pénétrant dans son bureau du deuxième étage de l’Institut de philosophie, au 143 avenue Buyl, à Ixelles. A l’époque, je terminais pourtant des études de médecine et j’avais une certaine expérience des examens, certainement plus que les étudiants de première candidature en philosophie qui attendaient terrorisés dans le couloir. Ce fut ma première rencontre avec Gilbert et, je pense, la seule fois où j’eus l’occasion de discuter avec lui des preuves de l’existence de Dieu chez saint Anselme. Ce fut aussi, et je ne m’en doutais évidemment pas, le début d’un long parcours académique mené d’abord sous sa direction puis, à ses côtés, et le début surtout aussi d’une longue amitié. L'époque était tant autre en 1985. Cette année-là, dans la salle aux lambris du premier étage de l’Institut de philosophie, Jean Paumen, le professeur Jauret de Species Technica, qui avait été le directeur de thèse de Hottois, commentait Kant ou nous parlait des trois formes de l’ennui chez Heidegger; c'est là aussi que la fumée se dégageant de son cigarillo donnait des airs mystiques à Marc Richir, lui qui essayait de nous faire comprendre les arcanes de la phénoménologie de Husserl ou l'intérêt philosophique du mystérieux comportement des particules quantiques; quant à Pierre Verstraeten, le cours qu'il y donnait était un spectacle brillant visant à entretenir malicieusement le caractère hermétique de la philosophie de L’Etre et le Néant; Gilbert Hottois, pour sa part, se contentait d'y commenter sobrement, avec clarté et rigueur, son dernier ouvrage, Le Signe et la Technique, dans lequel il introduisait le concept de transcendance noire et s'insurgeait contre l'inflation du langage dans la philosophie contemporaine. Un an plus tard, il allait fonder le CRIB, le Centre de Recherches Interdisciplinaires en Bioéthique, et devenir un théoricien renommé de cette discipline qu'il considérait comme une branche de la philosophie des technosciences.
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Maniquet, François. "Numéro 70 - mai 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15523.

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Abstract:
La question traitée dans ce numéro de Regards économiques est celle-ci : comment, concrètement, assigner tel élève à telle école, étant donné que 1) les parents souhaitent pouvoir inscrire leurs enfants dans les écoles qui leur semblent les meilleures pour leurs enfants, 2) le pouvoir public a un objectif de mixité sociale dans les classes, et 3) les écoles ont des spécificités, des objectifs propres, qu'il convient d'essayer de respecter. Même s'il est évident que les objectifs des parents, du pouvoir public et des écoles peuvent entrer en conflit, nous proposons dans cet article deux solutions concrètes au problème du choix d'école. Ces solutions concrètes, bien connues de la littérature et appliquées dans quelques pays, sont justifiées par des valeurs éthiques. Les deux solutions sont basées sur des procédures centralisées. Chaque procédure exige que chaque famille remette un classement ordonné des différentes écoles dans lesquelles elle souhaite voir son enfant admis. La liberté de choix des parents est donc au cœur de ces solutions, de sorte que le vote d’un nouveau décret rend possible (et même souhaitable) l'application d'une de ces deux procédures. Chaque procédure, en outre, exige que des ordres de priorités d'élèves soient établis au niveau de chaque école. C'est à ce niveau que doit se matérialiser le compromis entre la volonté politique de mixité sociale et les objectifs pédagogiques des écoles. Si les ordres de priorité d’élèves ne visent pas la mixité sociale, alors les priorités classiques liées notamment à la présence de frères ou sœurs dans l'école doivent être complétées par un système de loterie. Si, au contraire, ceux-ci visent une certaine mixité sociale dans les classes, alors il convient d'énoncer des principes clairs, et de les faire connaître. Il faut se rendre compte qu'en fonction des préférences des familles, de tels ordres de priorités destinés à bouleverser l'équilibre actuel des populations scolaires peuvent avoir des conséquences considérables sur ces populations, et donc sur l'effort pédagogique des enseignants, qui devront s'adapter à un public nouveau. Cela justifie d'une part que les écoles soient associées à l'élaboration de ces ordres de priorités, et d'autre part que le changement se fasse lentement et dans la douceur. Trop de réformes dans notre système scolaire se sont heurtées à des difficultés liées d'une façon ou d'une autre au manque de concertation du corps enseignant et des directeurs d'école. Pourquoi même ne pas penser à une période d'expérimentation, où l'une ou l'autre sous-région servirait de région test, ce qui permettrait d'évaluer les réformes avant de, peut-être, les généraliser à l'ensemble de la Communauté ?
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Maniquet, François. "Numéro 70 - mai 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2009.05.01.

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Abstract:
La question traitée dans ce numéro de Regards économiques est celle-ci : comment, concrètement, assigner tel élève à telle école, étant donné que 1) les parents souhaitent pouvoir inscrire leurs enfants dans les écoles qui leur semblent les meilleures pour leurs enfants, 2) le pouvoir public a un objectif de mixité sociale dans les classes, et 3) les écoles ont des spécificités, des objectifs propres, qu'il convient d'essayer de respecter. Même s'il est évident que les objectifs des parents, du pouvoir public et des écoles peuvent entrer en conflit, nous proposons dans cet article deux solutions concrètes au problème du choix d'école. Ces solutions concrètes, bien connues de la littérature et appliquées dans quelques pays, sont justifiées par des valeurs éthiques. Les deux solutions sont basées sur des procédures centralisées. Chaque procédure exige que chaque famille remette un classement ordonné des différentes écoles dans lesquelles elle souhaite voir son enfant admis. La liberté de choix des parents est donc au cœur de ces solutions, de sorte que le vote d’un nouveau décret rend possible (et même souhaitable) l'application d'une de ces deux procédures. Chaque procédure, en outre, exige que des ordres de priorités d'élèves soient établis au niveau de chaque école. C'est à ce niveau que doit se matérialiser le compromis entre la volonté politique de mixité sociale et les objectifs pédagogiques des écoles. Si les ordres de priorité d’élèves ne visent pas la mixité sociale, alors les priorités classiques liées notamment à la présence de frères ou sœurs dans l'école doivent être complétées par un système de loterie. Si, au contraire, ceux-ci visent une certaine mixité sociale dans les classes, alors il convient d'énoncer des principes clairs, et de les faire connaître. Il faut se rendre compte qu'en fonction des préférences des familles, de tels ordres de priorités destinés à bouleverser l'équilibre actuel des populations scolaires peuvent avoir des conséquences considérables sur ces populations, et donc sur l'effort pédagogique des enseignants, qui devront s'adapter à un public nouveau. Cela justifie d'une part que les écoles soient associées à l'élaboration de ces ordres de priorités, et d'autre part que le changement se fasse lentement et dans la douceur. Trop de réformes dans notre système scolaire se sont heurtées à des difficultés liées d'une façon ou d'une autre au manque de concertation du corps enseignant et des directeurs d'école. Pourquoi même ne pas penser à une période d'expérimentation, où l'une ou l'autre sous-région servirait de région test, ce qui permettrait d'évaluer les réformes avant de, peut-être, les généraliser à l'ensemble de la Communauté ?
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Wauthy, Xavier. "Numéro 59 - mai 2008." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15653.

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Abstract:
"Yahoo refuse l'offre de rachat de Microsoft !" L'encre des gros titres commentant cette décision est à peine sèche que le géant de Redmond pourrait, selon la rumeur, jeter son dévolu sur Facebook, deuxième réseau social numérique sur base du nombre d'utilisateurs actifs. En octobre 2007, Microsoft avait d'ailleurs déjà pris une participation dans Facebook à hauteur d'un quart de milliard de dollars. Mais comment le géant du logiciel, à qui l'on doit des produits aussi peu festifs que Windows, ou la suite logicielle Office, en est-il arrivé à considérer sérieusement le rachat de ce qui ressemble à un innocent gadget d'étudiant, une déclinaison Internet du rituel "Yearbook" cher aux étudiants américains ? Comment ces produits de loisirs purs, proposant gratuitement à leurs utilisateurs des services parfaitement inutiles tels que l'envoi d'un baiser virtuel à un "ami" ou la participation à un concours de "vampires" (?), peuvent-ils atteindre de telles valorisations boursières ? Tout simplement parce qu'ils sont les stars du Web 2.0, ce terme désormais consacré par lequel on caractérise les sites où les utilisateurs peuvent interagir à la fois avec les contenus qui y sont déposés et entre eux. Le dernier numéro de Regards Economiques s'efforce de démonter la mécanique économique qui se cache derrière l'apparente gratuité qui est généralement concédée aux usagers. Car, si la gratuité d'usage se transforme en une valorisation financière significative, c'est forcément que cette gratuité a une contrepartie payante. Le déploiement du Web 2.0 démarre là où l'industrie culturelle traditionnelle marque le pas. La numérisation des produits de contenus tels que musique, son, vidéo et information écrite met en effet à mal le modèle d'affaire dans lequel les Majors vendaient CD, DVD et autres supports dont le contrôle est aujourd’hui rendu plus difficile par leur caractère immatériel. Les sites commerciaux du Web 2.0 tirent parti de cette évolution en exploitant la possibilité de diffuser une très large gamme de contenus, directement "uploadés" par les utilisateurs. Ils se positionnent en plate-forme d'échanges où les contenus sont partagés entre utilisateurs. Les exemples les plus frappants étant à coup sûr YouTube ou MySpace. La présence de contenus très nombreux et très diversifiés constituent un puissant attrait pour les utilisateurs potentiels, qui s'affilient en nombre et apportent à leur tour de nouveaux contenus. Cette spirale vertueuse génère une audience colossale qui constitue le premier pilier du modèle d'affaire du Web 2.0. Le second pilier est le fait que ces contenus très diversifiés auxquels je peux accéder, ces utilisateurs très hétérogènes avec lesquels je peux interagir ne sont vraiment intéressants que s'ils sont proposés en fonction des mes propres goûts, de mes centres d'intérêt. Il faut donc organiser, trier, l'information brute. Ce à quoi s'emploient les plates-formes web, Google et ses moteurs de recherche en tête. Chaque utilisateur a donc un intérêt direct à révéler ses caractéristiques propres pour réaliser des interactions fructueuses. Ce faisant, il "offre" à la plate-forme la possibilité de construire une gigantesque base de données d'utilisateurs. Il reste alors à la plate-forme à vendre l'accès à cette audience à des annonceurs publicitaires pour lesquels la capacité à toucher un large public, finement ciblé sur des goûts, des centres d'intérêt est particulièrement attrayante. La gratuité promise aux utilisateurs vise donc à assurer une forte participation et une révélation d'information maximale. Ce qui revient à assurer pour la base de données la plus grande valeur ajoutée possible, tant par la taille que par le ciblage des utilisateurs, et donc à s'assurer une disponibilité à payer maximale de la part des annonceurs. Google excelle évidemment dans ce domaine. Ce modèle d'affaire où le brassage de contenus organisé par des plates-formes web est instrumentalisé pour attirer des ressources publicitaires pose de nombreuses questions à l'autorité publique. D'une part parce que nombre de ces contenus, protégés par le droit d'auteur, circulent de manière illicite. Comment permettre le développement du Web 2.0 tout en assurant la rémunération légitime des titulaires de droit ? D'autre part, parce que les mécanismes qui président au développement de ces plates-formes génèrent une tendance naturelle à la concentration. Les récentes offres de rachat émanant de Microsoft, Google et autres le confirment. Comment garantir un degré suffisant de concurrence dans cette industrie ? Faut-il contenir l'expansion tentaculaire de Google dont l'ubiquité a de quoi inquiéter ? Autant de questions ouvertes.
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Wauthy, Xavier. "Numéro 59 - mai 2008." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2008.05.01.

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"Yahoo refuse l'offre de rachat de Microsoft !" L'encre des gros titres commentant cette décision est à peine sèche que le géant de Redmond pourrait, selon la rumeur, jeter son dévolu sur Facebook, deuxième réseau social numérique sur base du nombre d'utilisateurs actifs. En octobre 2007, Microsoft avait d'ailleurs déjà pris une participation dans Facebook à hauteur d'un quart de milliard de dollars. Mais comment le géant du logiciel, à qui l'on doit des produits aussi peu festifs que Windows, ou la suite logicielle Office, en est-il arrivé à considérer sérieusement le rachat de ce qui ressemble à un innocent gadget d'étudiant, une déclinaison Internet du rituel "Yearbook" cher aux étudiants américains ? Comment ces produits de loisirs purs, proposant gratuitement à leurs utilisateurs des services parfaitement inutiles tels que l'envoi d'un baiser virtuel à un "ami" ou la participation à un concours de "vampires" (?), peuvent-ils atteindre de telles valorisations boursières ? Tout simplement parce qu'ils sont les stars du Web 2.0, ce terme désormais consacré par lequel on caractérise les sites où les utilisateurs peuvent interagir à la fois avec les contenus qui y sont déposés et entre eux. Le dernier numéro de Regards Economiques s'efforce de démonter la mécanique économique qui se cache derrière l'apparente gratuité qui est généralement concédée aux usagers. Car, si la gratuité d'usage se transforme en une valorisation financière significative, c'est forcément que cette gratuité a une contrepartie payante. Le déploiement du Web 2.0 démarre là où l'industrie culturelle traditionnelle marque le pas. La numérisation des produits de contenus tels que musique, son, vidéo et information écrite met en effet à mal le modèle d'affaire dans lequel les Majors vendaient CD, DVD et autres supports dont le contrôle est aujourd’hui rendu plus difficile par leur caractère immatériel. Les sites commerciaux du Web 2.0 tirent parti de cette évolution en exploitant la possibilité de diffuser une très large gamme de contenus, directement "uploadés" par les utilisateurs. Ils se positionnent en plate-forme d'échanges où les contenus sont partagés entre utilisateurs. Les exemples les plus frappants étant à coup sûr YouTube ou MySpace. La présence de contenus très nombreux et très diversifiés constituent un puissant attrait pour les utilisateurs potentiels, qui s'affilient en nombre et apportent à leur tour de nouveaux contenus. Cette spirale vertueuse génère une audience colossale qui constitue le premier pilier du modèle d'affaire du Web 2.0. Le second pilier est le fait que ces contenus très diversifiés auxquels je peux accéder, ces utilisateurs très hétérogènes avec lesquels je peux interagir ne sont vraiment intéressants que s'ils sont proposés en fonction des mes propres goûts, de mes centres d'intérêt. Il faut donc organiser, trier, l'information brute. Ce à quoi s'emploient les plates-formes web, Google et ses moteurs de recherche en tête. Chaque utilisateur a donc un intérêt direct à révéler ses caractéristiques propres pour réaliser des interactions fructueuses. Ce faisant, il "offre" à la plate-forme la possibilité de construire une gigantesque base de données d'utilisateurs. Il reste alors à la plate-forme à vendre l'accès à cette audience à des annonceurs publicitaires pour lesquels la capacité à toucher un large public, finement ciblé sur des goûts, des centres d'intérêt est particulièrement attrayante. La gratuité promise aux utilisateurs vise donc à assurer une forte participation et une révélation d'information maximale. Ce qui revient à assurer pour la base de données la plus grande valeur ajoutée possible, tant par la taille que par le ciblage des utilisateurs, et donc à s'assurer une disponibilité à payer maximale de la part des annonceurs. Google excelle évidemment dans ce domaine. Ce modèle d'affaire où le brassage de contenus organisé par des plates-formes web est instrumentalisé pour attirer des ressources publicitaires pose de nombreuses questions à l'autorité publique. D'une part parce que nombre de ces contenus, protégés par le droit d'auteur, circulent de manière illicite. Comment permettre le développement du Web 2.0 tout en assurant la rémunération légitime des titulaires de droit ? D'autre part, parce que les mécanismes qui président au développement de ces plates-formes génèrent une tendance naturelle à la concentration. Les récentes offres de rachat émanant de Microsoft, Google et autres le confirment. Comment garantir un degré suffisant de concurrence dans cette industrie ? Faut-il contenir l'expansion tentaculaire de Google dont l'ubiquité a de quoi inquiéter ? Autant de questions ouvertes.
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Richards, Trudie. "The Westray Mine Explosion: An Examination of the Interaction Between the Mine Owner and the Media." Canadian Journal of Communication 21, no. 3 (March 1, 1996). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.1996v21n3a954.

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Abstract:
Abstract: Technological crises are predictable and inevitable, particularly in a high-risk industry such as mining. Corporations are advised to have a crisis communication plan to facilitate proactive behaviour. Such a plan presumes a commitment to honesty, openness, and ethical behaviour. Journalists are also encouraged to have a crisis communication plan so that they are prepared for inevitable events, informed about the industries in their area, and able to tell the story substantively, accurately, and in context. The Westray coal mine, owned by Curragh Incorporated of Toronto and located in Pictou County, Nova Scotia, exploded on May 9, 1992, killing the 26 miners who were underground. This paper analyzes the relationship between Curragh and the media, particularly during the week following the explosion. It observes that the relationship was severely tested, as is often the case in time of crisis and human tragedy. The paper also observes that neither Curragh nor the participating media had crisis communication plans, which negatively affected their performance. It concludes that Curragh did not satisfy legitimate media needs and that the company's lack of open, prompt, and accessible communication fed a media suspicion that officials had something to hide. On the other hand, journalists relied on human interest, made mistakes, and decontextualized their coverage of the story. Résumé: Les crises technologiques sont prévisibles et inévitables, surtout dans une industrie à haut risque comme celle des mines. Les entreprises sont encouragées à avoir un plan de communication de crises afin de pouvoir agir de manière plus préventive. Un tel plan suppose un engagement à l'honnêteté, l'ouverture d'esprit, et la morale. Les journalistes sont aussi encouragés à avoir un plan de communication de crises pour être prêts à adresser les problèmes inévitables, pour être informés sur les industries dans leurs régions, et pour être capables de rapporter les faits de manière substantive, précise et contextuelle. La mine de charbon Westray, appartenant à la société Curragh de Toronto et située dans le comté Pictou en Nouvelle-Écosse, explosa le 9 mai 1992, tuant les vingt-six mineurs qui étaient sous terre. Cette étude analyse la relation entre Curragh et les médias, particulièrement dans la semaine suivant l'explosion. Elle observe que cette relation fut sévèrement mise à l'épreuve, comme c'est si souvent le cas dans des périodes de crise et de tragédie humaine. Cette étude observe aussi que ni Curragh ni les médias impliqués avaient des plans de communication de crises, ce qui a eu un effet négatif sur leurs actions. Elle conclut que Curragh n'a pas satisfait aux besoins légitimes des médias et que le manque d'une communication ouverte, rapide et accessible de la part de la compagnie encouragea les médias à soupçonner que celle-ci avait quelque chose à cacher. Pour leur part, les journalistes mirent trop d'accent sur les personnalités impliquées dans l'accident, commirent des erreurs, et manquèrent de contexte dans leur comptes rendus.
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