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Journal articles on the topic 'Canadiens français en Nouvelle-Angleterre'

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Vicero, Ralph D. "Sources statistiques pour l'étude de l'immigration et du peuplement canadien-français en Nouvelle-Angleterre au cours du XIXe siècle. Le recensement d'Odule Laplante." Articles 12, no. 3 (April 12, 2005): 361–77. http://dx.doi.org/10.7202/055541ar.

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Abstract:
Au cours du XIXe siècle, le Canada a subi une lourde perte plus ou moins continue de sa population qui se dirigeait vers les États-Unis. Étant donné sa situation particulière au sein de la Fédération canadienne, cet exode avait des implications de grande portée pour le Canada français, plus spécialement pour le Québec. Bien que les Canadiens français se soient répartis à travers les États du nord, la Nouvelle-Angleterre devenait au cours du siècle le foyer grandissant de leur émigration. Entre 1850 et 1900, on estime que le nombre net d'immigrants canadiens-français pouvait se chiffrer à 340,000 pour cette seule région. II est aussi probable qu'au moins le même nombre ait déménagé de façon temporaire. En fait, il serait difficile de contester la thèse d'Albert Faucher, à savoir que l'émigration vers le sud ait été « l'événement majeur de l'histoire canadienne-française au XIXe siècle » .II est donc quelque peu étonnant que les chercheurs aient accordé si peu d'attention à ce mouvement migratoire et à la répartition de population canadienne-française aux États-Unis, qui devait en résulter. On peut en partie expliquer cette situation par ce qu'on a cru être un manque d'information, surtout un manque de données statistiques facilement disponibles. Le fait que le service de recensement des États-Unis n'ait pas réussi avant 1890 à recenser séparément les anglais et les français parmi sa population d'origine canadienne constitue l'un des principaux obstacles qui devaient vouer à l'échec les efforts d'un grand nombre de chercheurs. Ce problème a été partiellement résolu en 1890 par le dénombrement séparé de la population canadienne-française de première et seconde génération. On a omis cependant le groupe remontant aux générations antérieures dont le nombre s'accroissait rapidement. Pour une analyse spatiale, les données perdent malheureusement beaucoup de leur valeur — en particulier pour la Nouvelle-Angleterre — puisqu'elles n'ont pas été publiées par division civile à l'échelle inférieure à celle du comté. Et même à ce niveau, les données ne s'appliquent qu'à la population canadienne-française née au Canada. II s'ensuit qu'une grande partie des écrits historiques, particulièrement ceux qui ont trait à l'immigration d'avant 1890, sont imprécis et même souvent de nature conjecturale ou trompeurs. Les obstacles sur lesquels ont si longtemps achoppé les historiens sont ceux que nous avons rencontrés dans nos recherches pour l'étude de l'immigration canadienne-française en Nouvelle-Angleterre avant 1900. Cependant nous avons été quelque peu étonnés de découvrir qu'il existait en fait une grande variété de sources. Une partie seulement de ces sources ont été utilisées par les chercheurs, d'autres n'ont reçu qu'un bref coup d'œil. Ce texte a pour but d'examiner brièvement ce matériel précieux, souvent obscur, et de suggérer comment, par l'utilisation de certaines sources manuscrites, on peut arriver à des résultats très significatifs dans l'étude de l'immigration et du peuplement canadien-français en Nouvelle-Angleterre et dans l'ensemble des États-Unis au cours du XIXe siècle. Nous n'avons pas l'intention d'épuiser le sujet abordé ; le matériel généralement connu et facilement disponible sera simplement signalé. Nous mettrons plutôt l'accent sur les sources plus précieuses ayant trait à la Nouvelle-Angleterre, qui sont passées en général inaperçues et qui contiennent des données statistiques importantes.
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Paquet, Gilles. "L'émigration des Canadiens français vers la Nouvelle-Angleterre, 1870-1910 : prises de vue quantitatives." Articles 5, no. 3 (April 12, 2005): 319–70. http://dx.doi.org/10.7202/055237ar.

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Roby, Yves. "Les Canadiens français des États-Unis (1860-1900) : dévoyés ou missionnaires." Revue d'histoire de l'Amérique française 41, no. 1 (September 24, 2008): 3–22. http://dx.doi.org/10.7202/304520ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Entre 1860 et 1900, l'émigration nette des Canadiens français vers la Nouvelle-Angleterre s'élève à environ 325 000. La très grande majorité fuient la misère, le chômage et cherchent à améliorer leur situation par un exil temporaire ou permanent. Les images que les élites de l'époque nous renvoient des émigrants sont souvent très loin de cette réalité. Certes, des parlementaires, des clercs, des journalistes voient juste et analysent correctement les causes de l'exode. Ils nous semblent minoritaires. C'est plutôt comme des dévoyés et des missionnaires que l'on présente les émigrés aux États-Unis. De 1860 à 1880, le mépris caractérise le discours des élites. Sans être exclusive cette image domine. Le goût du luxe, l'ivrognerie, la paresse, l'imprévoyance et le manque d'économie sont présentés comme les causes de l'émigration et du succès de la propagande des agents recruteurs américains et des exilés en visite dans les campagnes québécoises. L'échec des campagnes de colonisation et de rapatriement, la présence de 208 000 Canadiens français en Nouvelle-Angleterre amènent une profonde transformation de la vision des choses et du discours des élites. En Nouvelle-Angleterre, les petites agglomérations dispersées, isolées, de 1860, sont devenues des centres parfois considérables où des communautés dynamiques recréent en terre américaine des Petits Canadas. Ne faut-il pas voir là un fait providentiel, se demandent certains? Nombreux seront ceux qui après avoir ridiculisé leurs compatriotes en route vers l'exil, verront en eux les « commissionnaires de Dieu », et même l'avant-garde d'une armée d'invasion lancée à la reconquête de la Nouvelle-France d'autrefois. Ce discours utopique, pas plus exclusif que le précédent, nous semble le fait d'une majorité. Ce texte a pour but de décrire ces images successives, d'en expliquer la genèse et l'évolution.
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Frenette, Yves. "La genèse d’une communauté canadienne-française en Nouvelle-Angleterre : Lewiston, Maine, 1800-1880." Historical Papers 24, no. 1 (April 26, 2006): 75–99. http://dx.doi.org/10.7202/030997ar.

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Abstract:
Résumé Le présent article a pour sujet la genèse d'une communauté canadienne-française en Nouvelle-Angleterre, celle de Lewiston, Maine, avant 1880. L'auteur décrit d'abord la localité à la veille de l'arrivée des premiers Canadiens français en I860, s'attardant plus particulièrement aux bouleversements causés par la Révolution industrielle, qui fit de Lewiston un des plus importants centres textiles des États-Unis. Il explique ensuite la nature des migrations canadiennes-françaises au 19e siècle, et le rôle de premier plan qu'y jouaient la famille et la parenté. De fait, la famille était la cellule de base de la communauté ethnique en formation. L'économie familiale caractérisait les ménages nucléaires et se tissèrent entre ceux-ci et les manufactures de coton des liens étroits et complexes. La parenté aussi avait des fonctions économiques, sociales et psychologiques, facilitant l'adaptation des migrants dans leur nouveau milieu, un milieu où les conditions d'existence étaient très précaires. De cette masse de paysans devenu ouvriers émergea une petite-bourgeoisie composée d'hommes d'affaires, de professionnels et de prêtres. Ces hommes utilisèrent leur pouvoir pour intensifier le sentiment religieux de leurs coreligionnaires et pour tenter d'instiller en eux l'idéologie de la survivance culturelle. Certains prirent leur distance de la masse des migrants, alors que d'autres, le curé et les professionnels notamment, travaillèrent à la création d'un réseau institutionnel centré sur la paroisse, contribuant ainsi thnique sur des fondations solides et à transformer les migrants en immigrants.
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Parent, Daniel. "Institutions et scolarité : le cas des francophones au Québec vs les Américains d’origine canadienne-française." Articles 90, no. 3 (January 21, 2016): 147–89. http://dx.doi.org/10.7202/1034736ar.

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Abstract:
Environ un million de Canadiens français ont émigré vers les États-Unis entre 1865 et 1930, s’établissant majoritairement dans les États de la Nouvelle-Angleterre. À l’aide de données de recensements américains et canadiens, cette étude examine comment la scolarité et la fréquentation scolaire de leurs descendants se comparent avec ceux de Québécois francophones du même âge. Les données des recensements canadien de 1971 et américain de 1970 nous révèlent que les résidents natifs de la Nouvelle-Angleterre dont la langue maternelle était le français ont profité d’un avantage considérable sur le plan de la scolarité. J’attribue cet écart important à leur accès au système public d’éducation des États-Unis, qui n’avait pas d’équivalent au Québec jusqu’à la fin des années soixante. Ce résultat est encore plus remarquable étant donné la sélection négative présumée en regard de ceux qui quittaient le Québec et le fait que les Franco-Américains réussissaient à reproduire relativement bien les institutions d’enseignement québécoises. En examinant les recensements canadien de 2000 et américain de 2001, on constate que l’écart s’est considérablement résorbé chez les plus jeunes. En fait, contrairement à ce qui est observé en 1971, les jeunes Québécois en 2001 avaient à peu près la même scolarité et étaient au moins aussi susceptibles d’avoir atteint un niveau d’études postsecondaire que les Franco-Américains. Toutefois, ils accusent toujours un retard lorsqu’il s’agit de détenir au moins un baccalauréat. Ce renversement partiel reflète l’effet du « traitement correctif » par lequel le Québec a apporté des changements profonds à ses institutions d’enseignement, particulièrement au niveau postsecondaire, au milieu et à la fin des années soixante.
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BEAUDREAU, Sylvie, and Yves FRENETTE. "Les stratégies familiales des francopnones de la Nouvelle-Angleterre. Persperctive diachronique." Sociologie et sociétés 26, no. 1 (September 30, 2002): 167–78. http://dx.doi.org/10.7202/001030ar.

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Abstract:
Résumé Dans cet article, nous examinons l'évolution des stratégies familiales des francophones de la Nouvelle-Angleterre dans la longue durée. En prenant la communauté de Lewiston comme étude de cas, nous nous penchons sur trois périodes : celle de lia migration de masse, caractérisée par la primauté de la famille comme unité socio-économique; celle de l'implantation ethnique, qui voit les stratégies se modifier, sous l'impact de facteurs matériels et idéologiques. Apparaît alors uni; démarcation entre les stratégies des Canadiens français originaires du Québec et celles des Franco-Américains nés aux États-Unis; la période d'acculturation rapide, où la relation famille-individu devient inversée, les stratégies visant désormais le bien-être de l'individu. Toutefois, la famille continue d'être l'agent de socialisation de base, une fonction qui inclut parfois la transmission de l'ethnicité franco-américaine.
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Galarneau, Claude. "Les conditions de la vie politique en Angleterre au XVIIIe siècle." Articles 3, no. 3 (April 12, 2005): 347–60. http://dx.doi.org/10.7202/055142ar.

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Abstract:
La loi de 1791 introduisit au Canada français les institutions parlementaires britanniques. Ce nouveau régime avait été demandé par les marchands anglais du Canada alors que les seigneurs canadiens et le clergé lui étaient peu favorables. Quant aux habitants des campagnes et aux artisans des villes, on peut supposer qu'ils n'avaient point d'opinion sur la question et qu'ils ne possédaient aucun élément qui leur permît de porter un jugement. À Londres, la demande des marchands attendait depuis 1788 lorsque Pitt l'inscrivit aux débats des Communes en 1791. C'est le danger des répercussions de la Révolution française sur les rives du Saint-Laurent qui semble avoir poussé Pitt à donner cette constitution aux Canadiens. Cette loi, comme chacun sait, divisait le Canada en deux provinces, pourvues de leur chambre d'assemblée respective, composée de députés élus dans des comtés et des bourgs et selon des règles assez semblables à celles qui prévalaient en Angleterre à ce moment. Les premières élections furent tenues en 1792. Comme les Canadiens français ne connaissaient pas le régime parlementaire, ce sont les Anglais établis au Canada depuis 1763 qui implantèrent le régime britannique et qui initièrent les Canadiens à la vie politique. Pour cette raison, il est de souveraine importance de connaître les conditions de la vie politique en Angleterre au XVIIIe siècle, afin de bien comprendre dans quel état ce régime parlementaire et électoral britannique s'est implanté chez nous. C'est le jeu des institutions plus que leurs principes et les rouages politiques plus que les constitutions qui retiendront notre attention au cours de cette analyse.
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Papen, Robert A., and Anne-Sophie Marchand. "Un aspect peu connu de la francophonie canadienne de l'Ouest: le français hexagonal." Revue de l'Université de Moncton 37, no. 2 (June 1, 2007): 133–47. http://dx.doi.org/10.7202/015843ar.

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Abstract:
L'un des aspects les moins connus de l'histoire de la francophonie de l'Ouest canadien est sa complexité, due en grande partie au fait qu'elle découle de trois souches distinctes: premièrement les Mitchifs, descendants des premiers coureurs des bois, suivis un siècle plus tard des colons venant soit directement du Bas-Canada soit des états américains où les Canadiens s'étaient déjà établis (les états de la Nouvelle-Angleterre et certains états du Midwest), troisièmement, la présence relativement importante, dans certaines communautés rurales, de colons francophones venus de France, de Belgique et de Suisse. Ces colons sont arrivés dans l'Ouest à partir des années 1880 et ont continué de s'y installer jusqu'aux années 1930. Ces agriculteurs, éleveurs ou simples ouvriers, ont fondé plusieurs communautés où ils étaient fortement majoritaires; ailleurs, ils se sont installés dans des communautés francophones en nombre suffisant pour représenter une influence certaine et durable sur le vernaculaire local. Dans cette étude, nous nous arrêterons brièvement à l'histoire de quelques-uns de ces villages et passerons en revue les études linguistiques peu nombreuses qui se sont intéressées à ce phénomène unique au Canada.
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Simard, Jean. "Canadiens français quoique protestants." Les Cahiers des dix, no. 54 (October 30, 2012): 171–88. http://dx.doi.org/10.7202/1012974ar.

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Abstract:
Dans la mouvance de l’intérêt nouveau suscité par l’histoire longtemps refoulée des protestants francophones du Québec, on veut montrer de quelle manière deux communautés, fondées dans la première moitié du XXe siècle, ont eu à négocier différemment leur place au soleil de l’identité. Dans les deux cas un groupe de catholiques passe au protestantisme parce qu’il s’oppose au lieu choisi par le curé et l’évêque pour construire la nouvelle église. À Saint-Damase-de-L’Islet, sur la Côte-du-Sud, la naissance de la communauté se fait sans heurt majeur apparent tandis qu’à Girardville, dans le Lac-Saint-Jean, la rupture conduit à l’affrontement «musclé».
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Trépanier, Anne. "Le voyage identitaire (et imaginaire) de Tocqueville au Bas-Canada : vieille France ou Nouvelle-France ?" Mens 5, no. 1 (April 16, 2014): 119–49. http://dx.doi.org/10.7202/1024390ar.

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Abstract:
Guidée par un questionnement sur la part imaginaire de l’identité, nous abordons le voyage de Tocqueville au Bas-Canada comme une excursion à la recherche du Même. À une réflexion sur la différence entre les Canadiens français et les Français, sur leur apparente ressemblance, sur le contraste du rapport des Canadiens français avec les Américains et les Anglais et, dans une moindre mesure, avec les Français, succède une prise de position marquée de Tocqueville pour l’affirmation du fait français au Canada. Dans ce pays qu’il considère comme une nouvelle vieille France, le jeune aristocrate brosse un tableau clair-obscur des Canadiens, réjouissantes momies de l’ancienne France conservées dans le musée imaginaire de l’identité.
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Renaud, André. "Communautés ethniques et collectivités indiennes au Canada." Articles 4, no. 1 (April 12, 2005): 91–105. http://dx.doi.org/10.7202/055165ar.

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Abstract:
Le Canada, comme les États-Unis et tous les pays des deux Amériques, a été constitué par des immigrants. Exception faite des Indiens et des Esquimaux, lesquels à l'origine vinrent aussi d'ailleurs, la population canadienne est issue d'ancêtres anciens ou récents qui, à un moment ou l'autre des trois derniers siècles, émigrèrent d'Europe. Les premiers colons du pays vinrent de France, surtout des provinces de l'Ouest, et prirent racine le long des rives du Saint-Laurent jusqu'au-delà des Grands Lacs. Ils constituèrent un groupe homogène, vite considérable, intimement identifié au milieu canadien. Ils conservèrent une culture propre qui intégrait plusieurs traits fondamentaux de la culture du peuple français de l'Ancien Régime. Toutefois, il ne faut pas oublier qu'il y a, au Canada, deux groupements ethniques d'origine française : les Canadiens français proprement dits, qui occupent le Québec et l'est de l'Ontario ; les Acadiens des provinces atlantiques. Frères et non jumeaux identiques, les deux groupements ont étendu leurs rameaux partout au Canada. C'est en particulier le cas des Canadiens français dont on retrouve les paroisses, les écoles, les collèges et d'autres institutions dans toutes les provinces à l'ouest du Québec. L'expansion acadienne est plus récente et ne s'est pas encore clairement diversifiée de la prolifération strictement canadienne-française. Après la conquête de l'Acadie et de la Nouvelle-France par l'Angleterre, des immigrants de langue anglaise montèrent des colonies américaines, plus particulièrement après la révolution de 1776, et formèrent le loyal noyau autour duquel s'est constituée la collectivité canadienne d'expression anglaise. Cette dernière n'a jamais cessé par la suite de recevoir de nouvelles recrues venant directement de la Grande-Bretagne et des deux Mondes. La collectivité d'origine française et la collectivité d'expression anglaise se sont accrues dans leurs zones respectives d'occupation initiale, chacune projetant des ramifications sur le territoire de l'autre. Les groupements de langue anglaise à l'intérieur du Canada français ont cependant toujours joui d'une position privilégiée que leurs équivalents français dans le Canada anglais n'ont jamais connue. Cent ans après la conquête, les Canadiens français du Québec et les Canadiens anglais de l'Ontario et du reste du pays acquéraient le contrôle politique de leur développement communautaire respectif en formant des États semi-autonomes. Ceux-ci, en 1867, furent unis en une confédération qui devait s'acheminer rapidement et pacifiquement vers la souveraineté complète. Le peuplement du Canada par des groupes ethniques territorialement localisés se continua durant tout le XIXe siècle. Canadiens français et Canadiens anglais, colons français et colons britanniques, envahirent les plaines de l'Ouest. Les pionniers de langue anglaise devinrent vite numériquement majoritaires et assumèrent la direction politique de trois nouvelles entités provinciales, qui se formèrent dans cette vaste région du pays, nonobstant les efforts des Métis d'expression française à la Rivière Rouge et dans le district de Batoche. D'autres colons européens vinrent à leur tour, par groupes, dans les mêmes territoires, et y formèrent des communautés homogènes d'origine allemande, ukrainienne, polonaise, etc. Bien que dans le Canada de langue française comme dans le Canada de langue anglaise soient apparues assez tôt des villes à population homogène, dont quelques-unes existent encore, l'industrialisation du pays favorisa la croissance d'agglomérations urbaines qui devinrent vite cosmopolites par suite de l'invasion de populations appartenant aux divers groupes ethniques qui se sont dirigés vers le Canada au cours des derniers cent ans. Dans les villes en formation, ces vagues d'immigrants se regroupèrent selon leurs affinités culturelles et leur appartenance ethnique. En définitive, le territoire canadien a vu la formation et l'évolution de trois types principaux de communautés ethniques : 1° les deux grands groupements de base, anglais et français, structurés parallèlement, mais non d'une façon étanche, dans tous les domaines de l'organisation sociale et coopérant à titre de partenaires dans la formation d'un Etat souverain ; 2° les communautés ethniques homogènes localisées dans les régions rurales et intégrées dans les structures provinciales ; 3° enfin, les concentrations ethniques à l'intérieur des grandes agglomérations urbaines. Nous nous arrêterons principalement à ces deux dernières catégories, en nous référant à la première seulement dans la mesure où elle permet d'éclairer et d'interpréter celles-ci.
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Harris, Cole. "The St. Lawrence : River and Sea." Cahiers de géographie du Québec 11, no. 23 (April 12, 2005): 171–79. http://dx.doi.org/10.7202/020724ar.

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Abstract:
Dès l'aube de la colonie, le Saint-Laurent a été la voie de l'humanisation des paysages québécois, l'axe privilégié de peuplement de l'Est canadien, le facteur dominant de ses pulsations économiques et politiques. L'auteur, limitant son propos à la période antérieure au régime confédéral (1867), s'interroge sur les facteurs qui ont fait du Saint-Laurent le pôle géographique du Canada français et sur les « définitions » successives du fleuve, de 1608 à 1867. De 1608 à 1665, le fleuve fut une voie de commerce international des fourrures, de conquête des terres du ponant totalement « extroverti », il était au service des vieux pays, plus que du Canada. A partir de 1665, les efforts de peuplement agricole de Jean Talon lui donnent une importance de premier plan dans la vie de relations à l’intérieur de la Nouvelle-France, dont il est l'unique route ; il commence alors à devenir mer intérieure. // le restera pour la majeure partie des Canadiens français, jusqu'aux années 1830-1840, tout au long de leur phase de repliement rural, en dépit des activités de commerce international qu'animaient depuis 1765 des entrepreneurs anglophones employant une main d'oeuvre canadienne. Mais la notion de Saint-Laurent - mer intérieure s'affirmera presque sans partage, chez les Canadiens français, à partir de 1840. Le commerce du bois, celui des grains, les constructions navales sont entre les mains des Britanniques ; les habitants renforcent le caractère autarcique de leur agriculture et de leur genre de vie; leurs relations avec la France sont à peu près nulles depuis le tournant du siècle. Le concept dominant de Saint-Laurent - mer intérieure qui a prévalu alors n'a pas été sans danger pour la nation canadienne-française et pour son insertion dans le monde industriel qui s'épanouissait de part et d'autre de l'Atlantique.
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Duchesne, Louis. "L’évolution démolinguistique des jeunes Québécois de 5-14 ans entre 1971 et 1977 d’après les fichiers du ministère de l’Éducation." Articles 9, no. 1 (January 6, 2009): 27–42. http://dx.doi.org/10.7202/600807ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Les fichiers du ministère de l’Éducation livrent à chaque année des renseignements d’ordre démolinguistique sur plus d’un million de jeunes Québécois. Ces renseignements sont la langue maternelle et la langue d’enseignement. Les écoles françaises voient leur clientèle diminuer entre 1971 et 1975. Cependant, la proportion d’élèves dans les écoles françaises augmente en 1976 et en 1977. Alors qu’en général, la proportion des élèves dans les classes françaises suit d’assez près le pourcentage d’écoliers de langue maternelle française, on trouve dans les écoles anglaises beaucoup plus d’écoliers que les seuls jeunes anglophones. Les jeunes allophones fréquentent en très grande majorité les écoles anglaises mais la proportion étudiant en français augmente. On observe aussi depuis 1976 une hausse de la fréquentation de l’école française par les francophones et les anglophones. Les recensements canadiens ont lieu à tous les cinq ans mais les fichiers des élèves du ministère de l’Éducation fournissent des statistiques à chaque année qui permettent de suivre de plus près l’évolution conjoncturelle de la situation démolinguistique. Cette nouvelle source peut donc prendre la relève pour les estimations postcensitaires de la composition linguistique.
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Couture, Paul M. "The Vichy-Free French Propaganda War in Quebec, 1940 to 1942." Historical Papers 13, no. 1 (April 20, 2006): 200–216. http://dx.doi.org/10.7202/030484ar.

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Abstract:
Résumé En juin 1940, l'armée française rend les armes et le maréchal Pétain instaure un nouveau gouvernement à Vichy. La légalité de ce gouvernement est, dès lors, vivement contestée par un groupe rival dirigé par le général de Gaulle qui établit ses quartiers généraux en Angleterre. Pendant les années 1940-1942, ces deux factions vont se livrer une lutte qui eut de fortes répercussions au Canada et qui s'avéra même l'un des événements les plus controversés au pays. Ces controverses, il faut bien le dire, dépassaient de beaucoup l'opposition Pétain-de Gaulle; elles rejoignaient de multiples dissensions idéologiques, raciales, politiques et diplomatiques, qu'il s'agisse des revendications nationalistes des Canadiens-français, de sentiments pro ou anti-impérialistes, ou encore, du problème de la participation à la guerre. L'auteur a choisi de s'étendre plus longuement sur les diverses réactions qui s'observent au Québec à la suite de la propagande considérable dont les deux factions inondent le pays. Ce qui frappe, au départ, c'est la sympathie avec laquelle les Québécois ont reçu la nouvelle des événements qui déchiraient la France en 1940. Puis, avec la propagande, vinrent les prises de positions. A vrai dire, sauf quelques exceptions, peu de gens militèrent activement pour l'un ou l'autre camp; cependant, le gouvernement Pétain était vu d'un meilleur oeil. On admirait le vieux maréchal et maints organismes endossaient ses projets de "restauration". De Gaulle, pour sa part, fut assez vite identifié à la campagne pour une guerre totale et, de ce fait, rabaissé aux yeux des Québécois. Malgré ce consensus apparent, la question française n'engendra pas moins d'acerbes disputes qui allaient s'envenimant puisqu'elles débouchaient sur des problèmes typiquement québécois. L'occupation de Vichy par l'armée allemande, en 1942, et la rupture des relations diplomatiques entre la France et le Canada vinrent mettre fin aux débats sur la question.
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Robert, Mario. "Le livre et la lecture dans la noblesse canadienne 1670-17641." Revue d'histoire de l'Amérique française 56, no. 1 (November 21, 2003): 3–27. http://dx.doi.org/10.7202/007215ar.

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Abstract:
Résumé Depuis quelques années, on assiste à un regain d’intérêt pour la noblesse canadienne en Nouvelle-France. Les attributs et comportements démographiques de ce groupe social sont maintenant connus, alors que leurs pratiques culturelles nous sont peu familières. Afin de mieux cerner certaines de ces pratiques, cet article étudie la présence du livre dans la noblesse canadienne entre 1670 et 1764. À partir d’un corpus documentaire de 276 actes notariés, principalement des inventaires après décès, et selon les méthodes quantitatives développées par les historiens français du livre, le texte identifie le nombre et l’importance des collections d’imprimés, les lieux de conservation et la nature de ces collections. Il propose aussi d’examiner sommairement l’usage que les nobles font de leurs livres. Cet article vise finalement à démontrer que les nobles canadiens se distinguent de l’ensemble de la population de la Nouvelle-France en matière de culture livresque.
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Mouhot, Jean-François. "L’influence amérindienne sur la société en Nouvelle-France. Une exploration de l’historiographie de François-Xavier Garneau à Allan Greer (1845-1997)." Globe 5, no. 1 (February 14, 2011): 123–57. http://dx.doi.org/10.7202/1000668ar.

Full text
Abstract:
Cette étude examine la part prise par les historiens canadiens dans la construction de l’identité québécoise au cours des cent cinquante dernières années, à travers leur perception de l’influence amérindienne sur la société en Nouvelle-France. Elle distingue trois phases successives : (1) les années « maigres » (1840-1880), qui s’interrogent peu sur l’influence des cultures autochtones; (2) les années de la « négation » (1880-1960) qui voient les historiens canadiens-français démentir vigoureusement tout métissage; (3) les années « fastes » (depuis 1960), au cours desquelles chercheurs francophones et anglophones notent une très forte influence amérindienne. L’étude s’interroge enfin sur les facteurs ayant pu intervenir dans cette évolution.
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Leclerc, Catherine. "Draw on me : bilinguisme minoritaire et relais littéraires franco-canadiens." Tangence, no. 117 (May 6, 2019): 35–57. http://dx.doi.org/10.7202/1059418ar.

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Abstract:
Après s’être atomisé à la suite de la nationalisation de la littérature québécoise, l’espace littéraire franco-canadien semble être en voie de se reconstituer, sur de nouvelles bases. Le présent article fait l’étude de ce phénomène à partir de deux traits que les littératures des minorités francophones du Canada ont en partage : le bilinguisme et la minorisation. Ces deux traits sont précisément ceux dont le Québec s’est délesté au moment où il se constituait en culture nationale. Aujourd’hui, pourtant, ils se voient octroyer une nouvelle valeur. Or, les transformations en cours dans l’espace littéraire franco-canadien et dans les idéologies linguistiques sur le contact du français avec l’anglais coïncident. Alors que le Québec s’était servi du bilinguisme minoritaire comme repoussoir, ce bilinguisme gagne à présent en statut, jusqu’à servir de modèle. S’ensuit un réaménagement des rapports hiérarchiques existant entre les divers espaces littéraires franco-canadiens, voire à l’intérieur de chacun d’eux, de même que des relais inédits des uns aux autres. Le présent article retrace ce réaménagement en se penchant sur certains textes franco-canadiens hétérolingues clés des dernières décennies, ainsi que sur leur réception.
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Harvey, Louis-Georges, and Yvan Lamonde. "Origines et formes diverses du « destin manifeste » dans les Amériques : les Papineau et la United States Magazine and Democratic Review de Washington et New York." Les Cahiers des dix, no. 67 (April 9, 2014): 25–73. http://dx.doi.org/10.7202/1024247ar.

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Abstract:
Axées sur l’avènement du Canada et la survivance de la collectivité canadienne-française, les traditions historiographiques canadienne et québécoise ne font que peu de place aux idées républicaines et à la pensée continentaliste. Pourtant, la conception d’un fédéralisme continental ancrée dans le destin démocratique des peuples du Nouveau Monde représentait un pendant important de l’idéologie républicaine de Louis-Joseph Papineau. En effet, la correspondance entre Papineau et son fils Amédée démontre que les deux hommes n’envisageaient rien de moins que l’émergence d’une nouvelle nationalité colombienne à l’échelle du continent nord-américain. Le providentialisme démocratique et républicain des Papineau s’inspirait d’un courant nationaliste, voire impérialiste, dont les origines remontaient à l’époque de la fondation des colonies anglo-américaines, mais qui s’actualisa au début des années 1840 dans la United States and Democratic Review de John L. O’Sullivan. La pensée continentaliste a aussi inspiré une vision bien différente de l’avenir du Canada français, des idéologues catholiques et plus tard ultramontains imaginant un destin glorieux pour leur petit peuple catholique qui devait par son caractère moral et pieux, sauver les masses protestantes de leur matérialisme effréné. Cette deuxième vision continentale, associée à Rameau de Saint-Père et à Étienne Parent, serait elle-même tributaire de réflexions françaises sur l’Amérique formulées au cours des années 1850. De part et d’autre, ces diverses destinées pour les Canadiens et pour l’Amérique s’inspiraient d’un discours messianique, soulignant dans chaque cas le caractère providentiel de leur vision de l’histoire.
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Sapoznik-Evans, Karlee A. "Des lacunes en historiographie : La Vérendrye dans une perspective de relations homme-femme, de relations raciales et d’esclavage au début du Canada français, 1731-1749." Le dossier 29, no. 2 (November 30, 2017): 457–87. http://dx.doi.org/10.7202/1042269ar.

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Abstract:
De nos jours, le nom de La Vérendrye figure sur de nombreux monuments commémoratifs, rues, parcs, écoles et bourses d’études prestigieuses tant canadiens qu’américains. Cependant, comme l’indique cet article, la documentation qui porte sur ses voyages et ses interactions turbulentes avec les peuples autochtones est incomplète, puisqu’elle est caractérisée par l’absence d’une analyse des échanges raciaux et de ceux entre hommes et femmes, et par une tradition de déni des faits et de création de mythes par rapport au commerce des esclaves chez les Canadiens français. L’examen soigneux de la participation de La Vérendrye au commerce des esclaves, et des façons que ses relations homme-femme et celles avec les peuples autochtones ont caractérisé sa vie entre 1731 et 1749, la période traitée par la présente étude, met en lumière le fonctionnement de la société coloniale française au Canada pendant la période allant du début du dix-huitième jusqu’au milieu de ce siècle. Comme souligné par cet article, les composantes non catholiques et non blanches faisaient partie intégrante de la société et de la culture coloniale du Canada français et exerçaient une influence sur elle. Les expériences de La Vérendrye démontrent que le Canada à cette époque laissait de la place à toutes sortes de complexités, de variantes et de contradictions dans les relations véritables entre hommes et femmes, et la Nouvelle-France était loin d’être une société égalitaire. L’esclavage y existait sous une forme institutionnelle tout comme l’esclavage existait au sud.
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Bock, Michel. "La théologie au service du bon-ententisme à l’Université d’Ottawa : le père oblat Georges Simard (1878-1956), ou comment un groulxiste devient loyaliste." Cahiers Charlevoix 11 (April 5, 2017): 213–60. http://dx.doi.org/10.7202/1039287ar.

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Abstract:
Cet article propose une analyse de la pensée politique du père oblat Georges Simard (1878-1956), théologien et professeur à l’Université d’Ottawa pendant la première moitié du xxe siècle. Rattaché, à l’origine, à la faction nationaliste intransigeante des oblats canadiens-français, le père Simard changea son fusil d’épaule pour épouser d’abord le « bon-ententisme », puis le loyalisme, après que Rome fut intervenue pour condamner le nationalisme catholique à la fois en Ontario français, dans le contexte de la crise du Règlement 17, et en Europe. À partir des années 1930, Simard mobilisa la théologie augustinienne pour justifier la cohabitation entre franco-catholiques et irlando-catholiques au sein de l’Université d’Ottawa, qu’il avait pourtant présentée, au début du siècle, comme l’université nationale des Canadiens français en Ontario. Cette nouvelle posture théologico-politique le conduisit aussi à combattre les intellectuels « séparatistes » qui s’étaient multipliés au Québec à la faveur de la crise économique et à appuyer sans réserve l’effort de guerre du Canada et de l’Empire britannique, dans lequel il voyait une « croisade » providentielle contre le nazisme et le communisme. L’étude de la trajectoire intellectuelle du père Simard fournit à l’historien des idées une clé précieuse pour mieux comprendre la transformation d’une partie du champ intellectuel de l’Ontario français dans le contexte de l’entre deux-guerres, ainsi que les origines religieuses du bilinguisme institutionnel au chapitre de son enseignement supérieur.
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Andrès, Bernard. "Pierre Le Moyne d’Iberville (1706-2006) : trois siècles à hue et à dia." Les Cahiers des dix, no. 60 (March 10, 2011): 79–101. http://dx.doi.org/10.7202/045768ar.

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Abstract:
Le tricentenaire de la mort de Pierre Le Moyne d’Iberville nous donne l’occasion d’une réflexion sur le sens et la portée des commémorations. En examinant la figure de ce personnage historique et la façon dont il a marqué les imaginaires, on découvre que ce « lieu de mémoire » est aussi un « nœud de mémoire » (P. Nora) : un souvenir complexe disputé par plusieurs générations d’historiens et de politiciens. Déjà légendaire au XVIIIe siècle, ce personnage controversé n’a pas cessé de troubler les esprits ni de cristalliser des tensions encore palpables de nos jours, qu’il s’agisse de l’interprétation de sa mort, ou de sa «renaissance» dans la toponymie, comme dans la nomination de navires canadiens. Né en Nouvelle-France et mort à Cuba, d’Iberville relève-t-il du passé héroïque canadien ou français ? Les Québécois d’aujourd’hui peuvent-ils s’y reconnaître, alors que et les Canadiens tentent de se l’approprier (bien qu’il se battît jadis contre l’Angleterre) ? Autant de questions soulevées par cette étude qui témoigne surtout de la capacité du personnage à conquérir et à captiver notre imaginaire.
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Brun del Re, Ariane. "Habiter en ville : la maison urbaine dans le roman franco-canadien." Tangence, no. 117 (May 6, 2019): 83–99. http://dx.doi.org/10.7202/1059420ar.

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Abstract:
En 2011, Jean Morency relevait la récurrence d’une figure spatiale particulière dans les littératures de l’Acadie, de l’Ontario français et de l’Ouest francophone : la maison incendiée, qu’il rattachait au temps, à la mémoire et à l’histoire. Depuis, les écrivains franco-canadiens ont délaissé cette figure au profit d’un autre type de logis, la maison urbaine. C’est notamment le cas de Daniel Poliquin, Simone Chaput et France Daigle. Les maisons atypiques de La Côte de Sable (1990, sous le titre Visions de Jude), La belle ordure (2010) ainsi que Petites difficultés d’existence (2002) et sa suite Pour sûr (2011) ont en commun d’être des espaces peu propices à l’intimité car ils brouillent les frontières entre l’intérieur et l’extérieur. Point de rencontre pour les personnages, ces maisons occupent une telle place qu’elles éclipsent les villes mises en scène. La maison urbaine semble ainsi être le moyen par lequel les écrivains franco-canadiens sont parvenus à s’approprier la ville pour l’habiter. La récurrence de cette nouvelle figure spatiale de même que le passage de la maison incendiée à la maison urbaine laissent entendre que les écrivains franco-canadiens puisent à un imaginaire commun. La littérature franco-canadienne pourrait ainsi compter non seulement sur des fondations institutionnelles, mais imaginaires.
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Jolivet, Simon. "Survol d’une historiographie irlando-québécoise en développement." Mens 9, no. 1 (February 21, 2014): 81–115. http://dx.doi.org/10.7202/1022821ar.

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Abstract:
Depuis peu, des colloques et des publications ont agité le monde de l’historiographie irlando-québécoise en y insufflant une vigueur nouvelle. Les recherches récentes se concentrent sur deux axes principaux : celui de la comparaison Irlande et Québec et celui des relations intranationales qui ont eu cours depuis les années 1820 entre Irlando-Québécois et Canadiens français. L’univers académique irlando-québécois est en voie de retoucher les thèses révisionnistes irlando-canadiennes — bien établies au Canada anglais depuis le début des années 1980 —, en plus de corriger certaines lacunes historiographiques au sujet du Québec. La première moitié de l’article tracera l’évolution de l’historiographie irlando-québécoise, justement en rapport avec celle du Canada anglais. La deuxième moitié, davantage portée sur les questions politiques, visera à éclairer le potentiel de ce champ académique encore en développement.
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St-Arnaud, Pierre. "La Patrie, 1879-1880." Articles 10, no. 2-3 (April 12, 2005): 355–72. http://dx.doi.org/10.7202/055467ar.

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Abstract:
Ancêtre primitif de l'hebdomadaire qui affiche aujourd'hui encore le même titre, le journal la Patrie paraît pour la première fois le 24 février 1879, à Montréal. Propriété de son éditeur, Honoré Beaugrand, il est publié en une édition quotidienne et se vend un sou le numéro. Le comité de rédaction du journal se compose de deux personnes: Beaugrand et l'avocat Ernest Tremblay. On trouve dans Rumilly quelques informations utiles sur le tempérament politique des deux rédacteurs. Tremblay, selon l'historien, est un démocrate au lyrisme échevelé; son expérience dans le journalisme se résume au seul titre d'ex-rédacteur du National, porte-parole officiel en français du parti libéral à Montréal, venant tout juste de disparaître après sept années de publication (officiellement abandonné pour insuffisance de fonds). Quant à Beaugrand, on apprend ce qui suit: « Beaugrand, démocrate avancé [. . .] venait de passer plusieurs années en Nouvelle-Angleterre, où il avait publié un journal errant: la République. Il s'y proclamait disciple de Papineau et incroyant résolu. D'échec en échec, il avait transporté le siège de sa République de ville en ville, à Saint-Louis, à Lowell, à Boston, à Fall-River. En 1877, une polémique le mit aux prises avec Ferdinand Gagnon, qui défendait les bons principes dans le Travailleur, de Worcester. Beaugrand y perdit son crédit en Nouvelle-Angleterre et revint au Canada. Il ne changeait rien à ses idées, et laissait entendre, avec un petit air fanfaron, qu'il s'était affilié à la franc-maçonnerie. Beaugrand, peu robuste mais énergique, avait la franchise de ses idées. Beaucoup de libéraux, qui s'étaient tant défendus de l'alliance radicale, n'acceptèrent qu'à contre-coeur cet allié compromettant. » Voilà le tandem qui guidera les destinées de la toute nouvelle Patrie, Dès le premier numéro du 24 février 1879, le lecteur est informé du statut officiel du journal et de sa mission sur le plan politique: « La Pairie parait aujourd'hui pour remplacer le National comme organe du parti réformiste dans le district de Montréal. Libéral en politique, le nouveau journal continuera la tradition du parti qui combat le gouvernement de sir John A. MacDonald à Ottawa et qui supporte l'administration Joly à Québec. » La Patrie s'adresse d'abord aux partisans libéraux de la région de Montréal et à ceux des localités environnantes. Il est possible que plusieurs personnes de Trois-Rivières et de Québec reçoivent aussi le journal mais nous n'avons aucune indication précise sur ce point. Nous ne savons également rien sur le tirage initial du journal. Vers la fin de mars 1879, le lecteur est avisé que le tirage atteint alors 3,500 copies par jour et qu'il sera bientôt porté à 5,000 copies. À ses débuts, la Patrie étale sa matière sur quatre pages de cinq colonnes. Mais le format s'agrandit par la suite, de sorte qu'en septembre 1879, chaque page du journal contient environ deux fois plus de texte qu'en février. À cette même date, la Patrie se vend en deux éditions quotidiennes, l'une à midi, l'autre à cinq heures. Voici un aperçu de la distribution typique du contenu du journal au cours de 1879 et 1880: 1 ° Sur la première page: des annonces et des extraits de divers journaux, soit canadiens, soit étrangers, sur des sujets plutôt neutres par rapport à la politique. 2° Sur la deuxième page: Un courrier; De brefs articles où l'on commente les problèmes de l'heure, surtout sur les plans politique et économique; Divers extraits soit de journaux canadiens soit de journaux étrangers, avec ou sans commentaires de la Patrie, où sont exposées des positions de principes, polémiques, controverses sur des problèmes d'actualité, des situations ou des individus; Quelquefois aussi on trouve une chronique parlementaire fédérale ou provinciale. 3° Sur la troisième page: des nouvelles locales et régionales, des annonces de tous genres. 4° Sur la quatrième page: un roman-feuilleton et des annonces.
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Lamarre, Jean. "ROUILLARD, Jacques, Ah les États ! Les travailleurs canadiens-français dans l’industrie textile de la Nouvelle-Angleterre d’après le témoignage des derniers migrants. Montréal, Éditions du Boréal Express, 1985. 155 p. 12,95 $." Revue d'histoire de l'Amérique française 39, no. 4 (1986): 599. http://dx.doi.org/10.7202/304406ar.

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Lacroix, Laurier. "Le séjour montréalais du graveur français Rodolphe Bresdin, 1873-1877." Les Cahiers des dix, no. 60 (March 10, 2011): 129–64. http://dx.doi.org/10.7202/045770ar.

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Abstract:
Rodolphe Bresdin (1822-1885) est une figure connue et appréciée de la gravure en France. Ses œuvres au style détaillé le place au confluent de plusieurs courants de la pensée esthétique en Europe au XIXe siècle. Proche du milieu littéraire, il incarne la figure de l’artiste bohème, tel que l’a dépeint Champfleury dans sa nouvelle Chien-Caillou (1845), appellation qui devint son pseudonyme. La carrière de Bresdin est marquée par l’itinérance. Dans son désir de trouver un environnement stable et peu coûteux pour vivre et créer l’amène à émigrer au Canada en 1873. Cet aspect de sa carrière a intéressé les nombreux chercheurs européens et américains qui l’ont étudié, mais l’accès aux sources rendait leur travail difficile. Un article paru dans La Presse le 28 octobre 1905 fournit des indices qui permettent de reconstituer quelques-uns des jalons du séjour de l’artiste et de sa famille (il avait 6 enfants) à Montréal. J’ai pu ainsi retracer une partie du réseau dans lequel Bresdin s’est inséré, principalement d’autres néo-canadiens d’origine française et identifier quelques nouvelles œuvres. Des aspects jusqu’alors inédits de son travail prennent forme, alors qu’on le voit s’intéresser à la caricature et à la gravure sur bois. Bresdin s’adonne également à l’enseignement tout en acceptant une commande pour les sulpiciens. Découragé par le manque de travail il retourne à Paris au printemps de 1877.
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Destrempes, Hélène. "Mise en discours et médiatisation des figures de Jacques Cartier et de Samuel de Champlain au Canada français dans la seconde moitié du xixe siècle." Tangence, no. 90 (September 2, 2010): 89–106. http://dx.doi.org/10.7202/044342ar.

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Abstract:
À la suite de l’Acte d’Union (1840), les élites de la province de Québec entreprennent de produire un discours compensateur, destiné à défendre les droits et la culture des Canadiens français en Amérique. Au coeur de ce projet collectif se développe un mythe des origines fondé sur l’idéalisation de la Nouvelle-France, des colons et des personnalités historiques qui s’y sont illustrés. Tant dans la fiction que dans l’historiographie, un panthéon de figures héroïques se dessine ainsi sur un fond de geste nationale, les personnages de Jacques Cartier et de Samuel de Champlain s’y distinguant par le prestige du mythe qui les auréole. Le « découvreur du Canada » et le « fondateur de Québec » partagent, en effet, dans l’ensemble du discours historiographique de cette époque un même destin glorieux, une certaine sacralité propre aux figures que l’on vénère ou que la critique ne peut atteindre. Cet article se veut une réflexion sur le contexte et l’élaboration du mythe entourant ces deux personnages historiques, depuis l’Acte d’Union (1840) jusqu’au trois-centième anniversaire de la ville de Québec en 1908.
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Robert, Lucie. "« La force, qui trace les frontières, est-elle habile à disposer des peuples 1 ? »." Dossier 37, no. 2 (April 2, 2012): 95–107. http://dx.doi.org/10.7202/1008578ar.

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Abstract:
Parle-t-on de la même manière d’une guerre coloniale, d’une guerre civile et d’une guerre mondiale ? D’une guerre qui se déroule ici et d’une guerre qui se déroule ailleurs ? Chaque guerre a ses enjeux propres, en effet, et chacune reconfigure autrement l’espace de son origine et celui de sa résolution. Je prendrai ici pour exemple la trilogie d’André Ricard qui les aborde toutes : la guerre de Sept Ans, qui s’est soldée par l’abandon de la Nouvelle-France ; la guerre civile qu’ont failli devenir les deux rébellions de 1837 et 1838 ; la Deuxième Guerre mondiale, à laquelle se sont opposés massivement les Canadiens français, bien que des bataillons de volontaires y aient participé. Écrite et publiée sur vingt-cinq ans, la trilogie, composée de La longue marche dans les Avents, du Tréteau des apatrides et de Gens sans aveu, porte aussi en elle les marques de l’histoire contemporaine du théâtre comme celles de la démarche singulière d’un auteur dramatique peu joué et dont l’écriture conquiert progressivement son autonomie en regard de la scène. Ricard nous convie à une relecture de l’histoire du Québec, où chaque guerre reconfigure l’identité nationale.
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Beaudoin, Gérald-A. "La protection de la langue française au Canada." Informations et documents 19, no. 2 (April 12, 2019): 479–92. http://dx.doi.org/10.7202/1059150ar.

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Abstract:
À Québec, en 1608, Samuel de Champlain jeta les bases de la Nouvelle-France. Pendant un siècle et demi, on entendit le doux parler de France, depuis les eaux de Gaspé jusqu’à la Nouvelle-Orléans. La défaite de Montcalm, en 1759, mit fin à l’Empire français en Amérique. Contre vents et marées, les Québécois et les Acadiens restèrent fidèles à la langue de leurs pères. En 1867, la constitution canadienne assura à la langue française, au Québec et à Ottawa, une protection constitutionnelle. La Loi constitutionnelle de 1982 fit de même pour les Acadiens au Nouveau-Brunswick. À sa naissance, en 1870, le Manitoba était bilingue, mais une loi de 1890 écarta l’officialité du français. Grâce à la Cour suprême du Canada, qui contrôle la constitutionnalité des lois, le statut officiel du français fut reconnu pour le Manitoba, en 1979, et pour la Saskatchewan, le 25 février 1988. La situation en Alberta est analogue. La langue française jouit donc d’une protection tantôt constitutionnelle, tantôt juridique, au niveau de la fédération et dans cinq des dix provinces canadiennes.
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SALMON, CAROLE, and SYLVIE DUBOIS. "À la recherche du français en Nouvelle-Angleterre: une enquête de terrain à travers six États." Journal of French Language Studies 24, no. 3 (September 10, 2013): 377–401. http://dx.doi.org/10.1017/s095926951300029x.

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Abstract:
RÉSUMÉL'héritage francophone américain qui a survécu à la traversée du 21ème siècle se retrouve essentiellement en Louisiane et en Nouvelle-Angleterre. Cet article propose une description de la communauté francophone de la Nouvelle-Angleterre et d'une enquête sur le terrain au cours de laquelle chaque état a révélé un profil communautaire original. Le corpus audio recueilli en 2011 est composé d'entrevues en français et en anglais auprès de locuteurs franco-américains originaires des six états qui composent la Nouvelle-Angleterre. Ce nouveau corpus nous permettra de comparer l'état du français en Louisiane et en Nouvelle-Angleterre et de révéler des caractéristiques similaires.
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Reid, Philippe. "L'émergence du nationalisme canadien-français : l'idéologie du Canadien (1806-1842)." Articles 21, no. 1-2 (April 12, 2005): 11–53. http://dx.doi.org/10.7202/055868ar.

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Abstract:
À travers une lecture systématique du journal Le Canadien, l'auteur reconstitue l'émergence d'une des premières idéologies qui ait défini la société globale québécoise. La première partie de l'article présente les principales représentations idéologiques du journal et leur évolution d'une dominante libérale à une dominante nationaliste. Selon la lecture proposée, il faut attendre 1836 avant de voir surgir un véritable discours nationaliste, centré sur l'image d'un petit peuple de paysans français et catholiques, soutenu par son clergé. La seconde partie esquisse une interprétation d'ensemble de la genèse du nationalisme au Bas-Canada. Sans nier l'importance d'autres facteurs explicatifs, l'auteur met surtout en évidence l'impact de l'idéologie de la bourgeoisie coloniale dans cette conception nouvelle d'une nation canadienne-« française ».
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Rousseau, Louis. "Le travail obscur de la mémoire identitaire dans les débats nés d’une nouvelle diversité religieuse au Québec." Recherche 57, no. 2-3 (December 14, 2016): 289–310. http://dx.doi.org/10.7202/1038429ar.

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Abstract:
Cet article propose un essai de compréhension de l’espèce de violence avec laquelle une partie importante de l’opinion québécoise s’indigne contre la religion, la sienne propre, le catholicisme dont la trace vivante achève de disparaitre, et l’élargit en la transférant à la religion de l’Autre, l’islam plus visible d’une partie de l’immigration nouvelle. Il fait l’hypothèse que le cul-de-sac identitaire dont il part manifeste l’ambivalence d’un segment important de la majorité d’ascendance canadienne-française à l’égard de ce qui fut LA religion, SA religion. La recomposition néonationaliste de l’identité au cours du dernier demi-siècle gravite maintenant autour du vocable « Québécois », qui traduit à la fois la nouveauté de l’espace géopolitique primordial (sinon exclusif) et celle de la citoyenneté inclusive qui assigne un statut civique à tous ses habitants anciens et nouveaux. Ce vocable dissimule donc au moins deux marqueurs identitaires, qui ont été refoulés hors du discours public portant sur l’identité : l’ethnicité religieuse et l’appartenance au grand espace de l’Amérique française et canadienne. Le Québécois d’aujourd’hui passe à la trappe le Canadien français d’hier. Ce texte vise à clarifier les strates de la mémoire identitaire et son rôle obscur dans les débats actuels.
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Noppen, Luc. "L’église Sainte-Marie, monument du métissage de modèles bretons et des savoir-faire acadiens." Port Acadie, no. 10-11-12 (August 22, 2008): 149–75. http://dx.doi.org/10.7202/018637ar.

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Abstract:
Résumé L’arrivée massive de religieux français au Canada, autour de 1900, a eu un impact considérable sur le paysage construit : églises, chapelles, couvents, collèges, noviciats et autres bâtiments utiles à leur installation et à leurs oeuvres se sont multipliés. Au-delà de l’effet du nombre, la Séparation a aussi imposé au Québec un retour à une architecture « à la française », une fois consacré le statut du Canada français comme terre promise de la catholicité francophone. Parmi ces religieux migrants, les eudistes, en particulier, ont beaucoup construit, au Québec et en Nouvelle-Écosse. L’un d’eux a laissé en sol canadien un monument imposant, l’église Sainte-Marie de la Pointe-de-l’Église, en Nouvelle-Écosse. Cet article se propose d’en établir la sémiogenèse en vue d’accroître sa notoriété, notamment pour en assurer la conservation et la mise en valeur comme monument historique national.
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Lavoie, Pierre. "Moi, c’est l’Autre. L’histoire des Franco-Américains dans la culture populaire télévisuelle et cinématographique au Québec (1949-1992)1." Revue d’histoire de l’Amérique française 71, no. 3-4 (June 13, 2018): 111–32. http://dx.doi.org/10.7202/1048515ar.

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Abstract:
Dans cet article, l’auteur propose de mettre à profit l’historiographie existante et des sources télévisuelles et cinématographiques populaires, telles qu’Entre chien et loup et Les Tisserands du pouvoir, pour analyser les représentations de l’histoire des migrations canadiennes-françaises en Nouvelle-Angleterre au Québec après la Seconde Guerre mondiale. Il appert qu’après avoir progressivement développé une identification collective distincte au cours du siècle des grandes migrations (1840-1930), les Franco-Américains ont été dépossédés symboliquement de cette distinction par l’appropriation de leur histoire dans le cadre des conflits linguistiques et identitaires du Québec de la fin des années 1980.
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Lord, Michel, and Nicole Côté. "La nouvelle québécoise et canadienne-anglaise: le spectacle d'une mosaïque." Recherche 39, no. 2-3 (April 12, 2005): 341–62. http://dx.doi.org/10.7202/057211ar.

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Abstract:
Au Canada anglais comme au Canada français, la nouvelle fleurit depuis longtemps, mais de manière apparemment fort divergente, surtout si on l'étudié sous l'angle des représentations spatiales. À la lecture de recueils publiés de 1930 à 1980, on se rend compte que l'effet produit est celui d'une mosaïque. Cela se traduit par des postures esthétiques qui elles-mêmes trahissent des positions existentielles différentes, selon que l'on appartient à un groupe ou à l'autre. Au Québec, la nouvelle problématise souvent le désencrage spatial, la dérive de l'espace lui-même, alors qu'au Canada anglais, lesnouvelliers mettent l'accent sur les mouvements dans l'espace. Ainsi, la nouvelle au Canada serait le lieu privilégié de la dichotomie biculturelle et binationale, la nouvelle de langue française illustrant le drame d'un espace qui échappe à un certain contrôle, alors qu'au Canada anglais, elle donne à voir le caractère insaisissable du Canada front coast to coast. L'imaginaire canadien dévoile une partie de ses secrets à travers le morcellement d'un genre, le texte narratif bref, qui se construit toujours lui-même comme le spectacle d'une mosaïque.
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Péloquin, Louise. "Une langue doublement dominée : Le français en Nouvelle-Angleterre." Francophonies d'Amérique, no. 1 (1991): 133. http://dx.doi.org/10.7202/1004270ar.

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Gagnon, Hervé. "Divertissement et patriotisme : la genèse des musées d’histoire à Montréal au XIXe siècle." Revue d'histoire de l'Amérique française 48, no. 3 (August 26, 2008): 317–49. http://dx.doi.org/10.7202/305348ar.

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RÉSUMÉ Cette recherche propose une nouvelle source d'information concernant l'étude du discours historique au Québec au XIXe siècle. Les musées d'histoire montréalais sont, en effet, influencés par les grands courants historiques de l'époque. On retrouve, d'une part, une muséologie du divertissement à vocation commerciale où l'histoire, principalement axée sur la Nouvelle-France, est présentée de façon héroïque et hagiographique. C'est le cas de l'Eden Musée and Wonderland et du Musée Lasalle. D'autre part, la muséologie savante de l'histoire véhicule les idéologies des groupes qui ont créé ces musées. Selon qu'il s'agisse du musée de l'Institut canadien ou du Château Ramezay, créé par la Numismatic and Antiquarian Society of Montreal, le discours historique trahit l'influence du radicalisme canadien-français ou d'un nationalisme à teneur pan-canadienne.
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Tétreault, Martin. "Immigration et santé publique : Lowell, Massachusetts, 1865‑1890." Historical Papers 20, no. 1 (April 26, 2006): 29–44. http://dx.doi.org/10.7202/030931ar.

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Abstract:
Résumé Le XIX' siècle nord-américain a connu plusieurs maladies à caractère épidémique au nombre desquelles il faut compter la variole. Cette dernière maladie, à cause de son taux élevé de létalilé et la célérité avec laquelle elle se propage, soulève la crainte parmi les populations. Les villes industrielles de la Nouvelle-Angleterre devront de toute nécessité organiser la lutte contre ces fléaux. Nous étudions spécialement le cas d'une ville du Massachusetts: Lowell entre 1865 et 1890. Cette dernière ville a dû faire face à la menace permanente d'apparition de la variole en raison du fait qu'elle était le point de destination de nombreux immigrants canadiens en provenance de régions où sévissait la variole à Vétat endémique. À Montréal en 1885, la variole prend soudainement les proportions d'une épidémie. Comme cette ville est reliée au nord-est américain par le réseau ferroviaire, le New Hampshire, l'état le plus immédiatement menacé, organisera conjointement avec le U.S. Marine Hospital Service, la protection des états de la Nouvelle-Angleterre.
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Veltman, Calvin J. "Le sort de la francophonie aux États-Unis." Articles 9, no. 1 (January 6, 2009): 43–57. http://dx.doi.org/10.7202/600808ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Les données tirées de l’Enquête sur le revenu et la scolarité, effectuée aux États-Unis en 1976, démontrent que les principales concentrations de groupes francophones se composent en majorité de personnes avancées en âge. Les données nous révèlent également des degrés élevés d’anglicisation, que celle-ci s’accompagne du maintien du français comme langue seconde ou d’un abandon du français. Par ailleurs, les ménages bilingues ne parviennent pas à transmettre la langue française aux jeunes. Dans le sud de la Nouvelle-Angleterre, les francophones ont toujours connu un taux élevé d’anglicisation. Dans le nord de la Nouvelle-Angleterre, les taux d’anglicisation sont plus faibles mais ils augmentent régulièrement. Le déclin est plus marqué en Louisiane où l’anglicisation des jeunes est déjà achevée et où il n’existe à peu près pas de bilingues de moins de vingt-cinq ans.
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Kichenamourty, Ramaya, and K. Madanagobalane. "Rapport sur la situation des études québécoises dans quelques centres d’études françaises en Inde." Globe 4, no. 2 (February 14, 2011): 361–72. http://dx.doi.org/10.7202/1000655ar.

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Abstract:
Les auteurs exposent ici les motifs - d’abord économiques - qui ont présidé à l’introduction des études québécoises en Inde, puis les modalités d’intégration de cette nouvelle matière aux études francophones offertes par les départements de français. À l’aide d’un rapport établi par Fernand Harvey et Joseph Melançon en 1990, l’article fournit un bref rappel des premières initiatives en matière d’études canadiennes en Inde et s’attache ensuite aux travaux entrepris depuis lors. Les thèses de maîtrise et de doctorat, les congrès ou les conférences effectués dans le domaine des études québécoises sont consignés selon les Centres d’études françaises où ont été menées les recherches.
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Perreault, Robert B. "Claire Quintal se raconte." Portrait 14 (September 22, 2016): 145–69. http://dx.doi.org/10.7202/1037453ar.

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Abstract:
En petits nombres, tout d’abord pendant la Révolution américaine (1775-1781) et à la suite de l’Insurrection de 1837-1838 au Bas-Canada, mais surtout par milliers entre la Guerre de Sécession américaine (1861-1865) et la Grande Dépression des années 1930, des Québécois à la recherche d’une meilleure vie s’établissent en Nouvelle-Angleterre. De nos jours, leurs descendants, les Franco-Américains, se chiffrent à plus de trois millions, soit presque la moitié de la population actuelle du Québec. En vue de sauvegarder et de promouvoir avec plus ou moins de succès la langue française et la culture franco-américaine, tout en s’intégrant à la vie étatsunienne, on fonde des institutions de tout genre. Professeure émérite de français, auteure, traductrice, présidente de la Fédération féminine franco-américaine et directrice fondatrice de l’Institut français d’Assumption College, Claire Quintal figure parmi ces personnages dynamiques à qui l’on doit ce miracle qu’est la minorité francophone toujours en existence en Nouvelle-Angleterre aujourd’hui.
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Anctil, Pierre. "L'identité de l'immigrant québécois en Nouvelle-Angleterre. Le rapport Wright de 1882." Articles 22, no. 3 (April 12, 2005): 331–59. http://dx.doi.org/10.7202/055948ar.

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Abstract:
Comme beaucoup d'autres peuples de l'hémisphère occidental, les Québécois francophones émigrèrent vers la république américaine et ce, dès le milieu du XIXe siècle. En Nouvelle-Angleterre, toute proche, ils s'intégrèrent largement au prolétariat des usines de textile et de la chaussure, et au secteur de la construction. Ce mouvement historique toutefois fut si brusque et si massif qu'il suscita des réactions très vives parmi les nativistes américains qui ne manquèrent pas de juger les habitudes, les moeurs et les qualités sociales de leurs nouveaux compatriotes. Fait unique cependant, on donnait en 1882, dans une publication statistique de l'État du Massachusetts, l'occasion aux «Canadiens» de répondre à l'opinion commune que l'on se faisait d'eux dans les cercles du pouvoir et de la finance gravitant autour de Boston. Cette «réplique», contenue dans le rapport Wright de 1882, offre au chercheur une chance unique de mesurer le degré d'insertion des immigrants québécois dans les rouages de l'économie américaine, et surtout de sentir l'état d'esprit qui présida à la fondation des Petits Canadas de la Nouvelle-Angleterre. Mieux que beaucoup d'autres documents historiques, le rapport Wright de 1882 nous permet de poser des hypothèses sur la forme concrète que prit au XIXe siècle la grande émigration vers les États-Unis, et sur la manière dont elle fut perçue de l'intérieur par ses principaux acteurs.
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Piché, Geneviève. "« Ma très chère mère du Canada » : perceptions et représentations des Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec dans la correspondance des Mères de France, XVIIe-XIXe siècles." Articles 29, no. 1 (October 4, 2017): 11–41. http://dx.doi.org/10.7202/1041197ar.

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Abstract:
Lorsque les quatre premières augustines débarquent en Nouvelle-France en 1639, elles se mettent rapidement à l’oeuvre pour ériger le premier monastère-hôpital au nord du Mexique. Dès les tout débuts de leur entreprise, elles savent très bien qu’elles arrivent dans un pays «neuf», où tout est à construire et à façonner. Elles n’en conservent pas moins des liens très étroits avec les Mères de France. Le Monastère de l’Hôtel-Dieu de Québec conserve d’ailleurs dans ses archives une imposante correspondance avec les supérieures françaises de différents monastères, notamment celui de Dieppe – le monastère à l’origine de la fondation canadienne –, mais également ceux de Bayeux, de Vitré, d’Auray et de Caderousse. Ces écrits nous permettent de comprendre comment les Augustines françaises ont perçu la spécificité de leurs consoeurs canadiennes à travers les siècles. Cette microhistoire, partagée d’un continent à l’autre, est jusqu’alors demeurée dans l’ombre au sein de l’historiographie religieuse du Québec. Pourtant, les relations entre les Augustines de la France et du Canada rendent bien compte de la création d’un espace franco-catholique distinct en sol canadien, issu d’un développement socio-historique bien particulier qui témoigne de l’évolution de l’une des communautés religieuses à l’origine de ce pays.
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Beauchemin, Jacques. "Le poids de la mémoire franco-québécoise dans un Québec pluraliste." Globe 5, no. 2 (February 14, 2011): 21–55. http://dx.doi.org/10.7202/1000678ar.

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Abstract:
L’idée d’une recomposition politique et identitaire dans un Québec désormais pluraliste habite la pensée politique du Québec contemporain. Gérard Bouchard a proposé une refondation identitaire à la faveur de laquelle la souveraineté trouverait une signification nouvelle avec la redéfinition plus large et plus inclusive du sujet historique canadien-français. Dans une autre perspective, Jocelyn Létourneau récuse le volontarisme de Bouchard en invoquant le fait que devrait être assumée « l’ambivalence d’être » des Québécois qui les rend réfractaires aux positions politiques trop affirmées. Au-delà de leurs divergences fondamentales, ces thèses se rejoignent dans une certaine mésestimation des pesanteurs communautaristes de la conscience historique francophone, la première pour mieux abolir une mémoire trop étroitement associée au vécu canadien-français, la seconde pour évacuer l’idée de projet politique.
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Poplyansky, Michael. "Francophone ou acadien : indécision identitaire au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse 1968–1973." Études, no. 27 (December 15, 2016): 63–81. http://dx.doi.org/10.7202/1038348ar.

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Abstract:
La fin des années 1960 et le début des années 1970 marquent un changement discursif important pour les minorités franco-canadiennes. Plutôt que d’utiliser les appellations historiques de « Canadien français » ou d’« Acadien », elles commencent à s’identifier simplement comme « francophone ». En se penchant sur les débats entourant la fondation de la Société des Acadiens du Nouveau-Brunswick et la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, cet article cherche à expliquer le bref attrait qu’exerça le vocable « francophone » en Acadie. L’article l’attribue à un désir d’inclusion par rapport aux individus n’ayant pas de lien généalogique avec la Déportation et à une volonté de se solidariser avec la lutte autonomiste des Québécois. Pourtant, l’article conclut que l’engouement pour le terme « francophone » n’a pas duré en Acadie, notamment à cause de la résistance populaire et de l’impraticabilité de toute tentative de « fusion » entre les peuples acadien et québécois.
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Lipsett-Rivera, Sonya, Colin M. Coates, and Pierre Desrosiers. "Un Canadien errant." Revue d’histoire de l’Amérique française 63, no. 4 (September 28, 2011): 435–64. http://dx.doi.org/10.7202/1006006ar.

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Abstract:
En 1739, un charpentier de Québec arrive au Nouveau-Mexique. Quatre ans plus tard, il est exécuté pour avoir suscité une rébellion indienne. Cet article examine les accusations portées contre cet homme, Louis-Marie Moreau dit Coulon, et les replace dans leurs contextes culturel et historique. Ayant critiqué les pratiques du catholicisme populaire dans la colonie espagnole, Moreau a soulevé la méfiance de plusieurs Indiens et Espagnols. En décrivant certaines pratiques guerrières de la région du Mississippi, il est de plus accusé d’avoir annoncé une invasion française. Même si les documents judiciaires transmettent mal ses propos, il est clair que Moreau eut de la difficulté à jauger les différences culturelles entre la Nouvelle-France et le Nouveau-Mexique.
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Dupré, Ruth. "La Société canadienne de science économique, une cinquantenaire à la croisée des chemins : 1960-2010." L'Actualité économique 88, no. 1 (February 11, 2013): 121–71. http://dx.doi.org/10.7202/1014028ar.

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Abstract:
En 2010, la Société canadienne de science économique (SCSE) célébrait son 50e anniversaire. Première association d’économistes au Canada, elle fut créée en octobre 1960 dans le but de regrouper les économistes canadiens de langue française et de promouvoir l’avancement de la science économique. Cet article retrace l’histoire de la SCSE au moyen de trois sources d’information : le contenu des programmes de tous ses congrès annuels de 1960 à 2009, les documents d’archives de l’association et une série d’entrevues auprès de huit de ses anciens présidents. Cette histoire peut se décliner en trois phases : une affaire de famille dans les années soixante; une communauté scientifique conventionnelle à partir de la seconde moitié des années soixante-dix; puis, dans les années deux mille, une association qui semble se chercher une nouvelle identité face à l’internationalisation des départements québécois d’économie et face à la prolifération des regroupements spécialisés à l’intérieur de la science économique.
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Dumont, Fernand, and Yves Martin. "Avant-propos." Recherches sociographiques 3, no. 1-2 (April 12, 2005): 7–8. http://dx.doi.org/10.7202/055104ar.

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Abstract:
Il convient de féliciter les organisateurs de ce colloque d'avoir inscrit, en tête du programme, un exposé de l'état actuel des recherches sur le régime français. Pour comprendre la société canadienne-française d'aujourd'hui, il est essentiel en effet de remonter à l'époque déjà lointaine où s'est formée cette société. Mais, par suite de l'abondance même des études consacrées à la Nouvelle-France, il n'est pas facile de faire le partage entre les connaissances acquises et les connaissances à acquérir. Pour donner une idée exacte de la situation, il eût fallu lire une quantité énorme de volumes, d'articles de revue et de thèses manuscrites. Or, dans mon inventaire, je m'en suis tenu délibérément aux ouvrages publiés en librairie, sans toutefois négliger entièrement les articles de revue. C'est dire les limites de cet exposé, qui risque de ne donner, à la question posée, qu'une réponse partielle. D'autant plus que le sujet qu'on m'a confié est très vaste. Pour le traiter d'une façon un peu complète, il faut faire l'inventaire des études portant sur chacun des aspects principaux de la vie canadienne au XVIIe et au XVIIIe siècle : vie politique, vie économique, explorations, vie religieuse, vie sociale. Est-il nécessaire d'ajouter que ces divisions, utiles pour les fins de notre enquête, ne correspondent guère à la réalité de la vie, laquelle ne se cloisonne pas en sections étanches.
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Vasquez-Parra, Adeline. "L’ennemi et l’hôte : représenter l’Acadien dans l’historiographie de la Déportation en Nouvelle-Angleterre de 1755 à nos jours1." Revue d’histoire de l’Amérique française 66, no. 2 (January 27, 2014): 205–30. http://dx.doi.org/10.7202/1021593ar.

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Abstract:
Ce bilan historiographique met en perspective les différentes constructions de l’identité acadienne au travers de l’écriture de la déportation en Nouvelle-Angleterre. Tantôt « prisonnier de guerre », « réfugié » ou « ennemi français », la figure de l’Acadien apparaît souvent dans l’historiographie comme une figure de l’altérité. Largement dépendante du contexte historique dans lequel elle prend place, la représentation de l’Acadien devient aussi un moyen, chez certains historiens, d’excuser les torts de leur nation ou, à l’inverse, d’accuser ceux d’autres nations dans leur déportation. La mise à jour de cette figure révèle pourtant des échanges intellectuels entre historiens de différentes nationalités et langue d’écriture. L’exploitation de leurs sources et l’oubli de certaines autres feront aussi l’objet de cet article.
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Simard, Jean. "Ruptures et continuités dans l’art religieux de la baie Sainte-Marie." Première partie : signes et paradoxes. Les traces de la foi autorisée, no. 10-11-12 (August 22, 2008): 37–54. http://dx.doi.org/10.7202/018630ar.

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Abstract:
Résumé En octobre 2005, invité à mener une recherche exploratoire sur le patrimoine religieux acadien de la baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse, l’auteur a choisi de se laisser guider par les traces du religieux dans le paysage, afin de voir si le patrimoine de cette région est différent de celui qui existe ailleurs dans la francophonie canadienne et, d’autre part, s’il est en continuité ou en rupture par rapport à l’Acadie de la Nouvelle-France ou à la France elle-même, dont il serait issu. Parmi les nombreuses observations que ces questions suscitent, il en retient deux. L’une montre qu’il y a eu rupture : comment expliquer qu’il n’existe pas ici de croix de chemins, pourtant partout présentes dans la francophonie canadienne? L’autre fait plutôt état de continuité : il s’agit de la dévotion au Sacré-Coeur dont l’iconographie, présente notamment dans les églises paroissiales tenues par les eudistes, remonte au xviie siècle français.
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