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PARENTEAU, René. "Écologisme, débat social et évaluation technologique." Sociologie et sociétés 13, no. 1 (2002): 35–48. http://dx.doi.org/10.7202/001545ar.

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Abstract:
Résumé La généralisation de l'emploi des thèmes spécifiques et découlés de l'écologie dans tous les domaines et à tous les niveaux des questions référant à l'environnement pose un immense problème de pertinence. Ce problème de pertinence concerne d'abord l'ouverture extrêmement élastique du domaine de départ, puis l'inscription de groupes d'énoncés descriptifs dans des paradigmes d'explication, enfin la confusion entre la validité des moyens prédictifs et la valeur des instruments de contrôle. L'écologie présente se constitue difficilement en une économie politique du milieu et en une sociologie politique du vivant.
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HAGAN, John, and Bill MCCARTHY. "La théorie du capital et le renouveau du paradigme des tensions et des opportunités en criminologie sociologique." Sociologie et sociétés 30, no. 1 (2002): 145–58. http://dx.doi.org/10.7202/001325ar.

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Abstract:
Résumé La théorie du capital social est devenue très populaire en sociologie contemporaine. On a cependant accordé beaucoup plusd’attention aux conséquences positives de l’accumulation de capital social qu’aux obstacles et aux échecs rencontrés par ceuxqui tentent d’accéder à de telles ressources et de les développer. S’inspirant du paradigme des tensions et des opportunités dela criminologie sociologique et voulant à étendre les études sur les jeunes des écoles aux jeunes qui vivent dans la rue, cetarticle veut montrer qu’une théorie du capital social de la criminalité peut élargir l’évantail explicatif de la criminologie contemporaine.Pour démontrer notre point, nous passons en revue notre propre recherche sur la criminalité et l’itinérance dejeunes de deux villes canadiennes. Nous montrons qu’une conception du capital social qui s’appuie sur l’anomie fournit uncadre théorique flexible pour explorer et expliquer les différences entre différents milieux d’un même pays et de pays différents.Les problèmes des jeunes de la rue et de la criminalité posent aux chercheurs une série de questions qui méritent uneattention internationale.
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Morselli, Carlo, and Pierre Tremblay. "Délinquance, performance et capital social : une théorie sociologique des carrières criminelles1." Criminologie 37, no. 2 (2005): 89–122. http://dx.doi.org/10.7202/010706ar.

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Abstract:
RésuméCet article soutient la thèse selon laquelle le capital social des délinquants leur permet d’augmenter de manière significative les revenus qu’ils retirent de leurs activités. La démarche utilisée pour rendre opératoire cette proposition a pour effet de renouveler de différentes façons la sociologie criminelle : il ne suffit pas de savoir si un délinquant « fréquente » d’autres délinquants ou non, il faut mesurer la qualité relationnelle et instrumentale des rapports qu’il entretient avec eux et son aptitude à exploiter les opportunités qu’ils ouvrent ; il ne suffit pas de qualifier les délinquants de « chroniques » ou d’« occasionnels », il faut plutôt se demander si leur trajectoire délinquante est « réussie » ou non ; et, finalement, il ne suffit pas de décrire les trajectoires délinquantes, il faut en resituer l’analyse dans le contexte plus large des parcours individuels et collectifs de mobilité professionnelle. Un des bénéfices marginaux d’une telle approche est de remettre en cause la thèse selon laquelle les délinquants seraient inaptes au « succès » en raison de leur témérité, de leur impulsivité ou de leur présentisme. Les données de l’étude proviennent d’entrevues auprès d’un échantillon de 156 détenus fédéraux dans le cadre d’une enquête qui s’intéressait à leur situation financière durant les trois années qui avaient précédé leur incarcération actuelle.
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Wister, Andrew V. "Barry D. McPherson, Aging as a Social Process: An Introduction to Individual and Population Aging. 2nd. ed.Toronto and Vancouver: Butterworths, 1990. pp. 473." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 11, no. 3 (1992): 302–4. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800011521.

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Abstract:
RÉSUMÉCe livre a pour clientèle les étudiants de baccalauréat universitaire en gérontologie sociale, en sociologie et en psychologie du vieillissement. Il devrait toutefois être lu par quiconque est intéressé par le vieillissement, par les personnes âgées elles-mêmes, ou par la discrimination et les préjugés dont ces dernières peuvent être victimes. L'objectifde ce livre est d'élargir notre conscience et notre connaissance du vieillissement autant au niveau de la structure sociale que de l'individu. En plus d'une introduction approfondie aux méthodes utilisées en gérontologie sociale, McPherson traite des concepts de base jusqu'aux cadres théoriques majeurs, et nous propose une évaluation critique des recherches en gérontologie sociale. Tout en maintenant le cap sur la recherche canadienne, il réfère à une abondante documentation multidisciplinaire provenant d'importantes revues nationales et internationales, de livres spécialisés et de rapports gouvernementaux.
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Fabiani, Jean-Louis. "Une sociologie transcendentale?" Annales. Histoire, Sciences Sociales 65, no. 6 (2010): 1429–39. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900037513.

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Abstract:
Une des caractéristiques les plus remarquables de la sociologie en tant que discipline réside dans le fait qu’elle n’a jamais cessé d’être refondée depuis ses multiples, et souvent incertaines, fondations. On pourrait dire que son style épistémologique dominant est celui d’une science toujours déjà là et encore à venir, partagée entre d’infinies potentialités cognitives et une situation effective dans le monde social marquée par la puissance des obstacles qui ne cessent de surgir sur le périlleux chemin de la scientificité. L’idée qui prévaut est celle d’une science jeune, même si ses premières mises en forme ont maintenant un siècle et demi. Jean-Claude Passeron a parfaitement analysé une telle disposition dans Le raisonnement sociologique et il est inutile d’y revenir en détail. L’anxiété épistémologique constitutive d’un savoir dévolu aux formes de sociation (Vergesellschaftung), dont on s’efforce de repérer les régularités et les automatismes tout en faisant droit aux émergences et aux disruptions, a suscité un espace permanent de discussion autour des principes fondateurs, de la définition de l’objet et des protocoles d’observation et d’analyse jusqu’aux modèles plus ou moins explicites de l’action qui permettent de rendre compte des motifs des agents et des institutions ou bien qui s’affranchissent de tout recours à la motivation au profit d’une mécanique sociale. Très souvent, le débat tend à devenir scholastique, au sens que Pierre Bourdieu donnait à ce terme, particulièrement dans ses Méditations pascaliennes. On peut voir les choses de deux façons: la première consiste à considérer que la surchauffe épistémologique ainsi produite est un impédiment pour la recherche empirique à base monographique et qu’elle n’est qu’un cruel indicateur de la minceur des enjeux de la sociologie universitaire. La seconde consiste à reconnaître dans cette négociation indéfinie le site propre des sciences sociales, comme le montrent les débats récurrents sur les pouvoirs explicatifs réflexifs de la structure et de l’agencéité, particulièrement dans la sociologie de langue anglaise. On doit ainsi constater que la pluralité théorique est inhérente à la sociologie. Il est frappant que la discipline se soit régulièrement trouvée de nouveaux pères fondateurs. On pourrait dire ironiquement qu’elle compte aujourd’hui plus de fils fondateurs que de pères fondateurs, instituant une sorte de démocratie séminale où tout le monde a sa chance. Proposer son paradigme semble être une épreuve dans le cursus honorum du sociologue, pourvu qu’il ait un peu d’ambition et qu’il fasse montre de bonnes dispositions lexicographiques. Un sociologue produit d’abord un vocabulaire destiné à signifier le niveau de sa créativité conceptuelle. Pas de grande carrière sans lexique indexé sur un nom propre: middle range theory et obliteration by incorporation pour Robert Merton, habitus-champ-capital pour P. Bourdieu, justification-cité-grandeur pour Luc Boltanski et Laurent Thévenot, objets chevelus et non chevelus et acteur-réseau – au sein d’un dictionnaire et d’un arsenal métaphorique proprement stupéfiant – pour Bruno Latour. Il est remarquable que ces lexiques coexistent sans produire aucun effet de babélisme: tous les protagonistes continuent de se comprendre parfaitement, même s’ils parlent des langages ostensiblement antagonistes. Il serait sous ce rapport fécond de mener une enquête sur les profondes mutations subies par le lexique weberien de la légitimité dont P. Bourdieu a intensifié et universalisé l’usage: les vocabulaires de la justification et de l’artification en constituent des transpositions assez fidèles dans des cadres de référence épistémologiquement hétérogènes. Le livre de Cyril Lemieux, Le devoir et la grâce, pourrait être lu comme un exemple supplémentaire de cette volonté de produire un lexique nouveau. Il pourrait avoir pour sous-titre: Projet d’une sociologie grammaticale. Ce ne serait pourtant pas rendre justice à un travail extrêmement stimulant qui ne se réduit jamais à la proposition d’un nouveau vocabulaire des sciences sociales, mais qui prend au sérieux la nécessité de construire un espace commun qui transcende les démarcations institutionnelles et les paradigmes locaux.
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Lahire, Bernard. "La Variation des Contextes en Sciences Sociales. Remarques épistémologiques." Annales. Histoire, Sciences Sociales 51, no. 2 (1996): 381–407. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1996.410853.

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Abstract:
Au début des années 1970, en France, la sociologie de l'éducation a été marquée par les théories (souvent qualifiées de structuro-fonctionnalistes) de la reproduction. Analyses macro-sociologiques recourant essentiellement aux méthodes statistiques, elles tentent de rendre compte des inégalités scolaires par la position des familles des élèves dans les rapports de production économique ou dans la structure de la distribution du capital culturel (et, en particulier, linguistique). L'institution scolaire se présente alors comme une boîte noire traversée par des flux statistiques d'entrées et de sorties. Elle est un lieu de partage, de division ou encore un lieu de retraduction-reproduction des rapports de force entre groupes ou classes de la formation sociale.
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Lacroix, Michel. "Littérature, analyse de réseaux et centralité : esquisse d’une théorisation du lien social concret en littérature*." Recherche 44, no. 3 (2004): 475–97. http://dx.doi.org/10.7202/008203ar.

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Abstract:
Résumé Partant de l’hypothèse selon laquelle la sociologie des réseaux offre un cadre théorique plus apte que celui du champ littéraire à l’étude des relations concrètes entre écrivains, nous explorons quelques notions qui, issues de l’analyse des réseaux, offrent un grand potentiel heuristique, dont celles de capital social, de centralité et d’autonomie structurale. Ainsi, le cas des relations entre André Laurendeau et La Relève montre que le premier fut central dans le réseau de la revue, sans jamais y être considéré comme membre à part entière. L’identification de cette centralité extérieure dévoile en retour une caractéristique du travail de sociabilité de Laurendeau, qui noue constamment des liens entre groupes, en se dotant par le fait même d’une autonomie sans égal dans le milieu intellectuel canadien-français de l’époque.
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Laurent Thévenot. "Vous avez dit « capital » ? Extension de la notion et mise en question d’inégalités et de pouvoirs de domination." Annales. Histoire, Sciences Sociales 70, no. 01 (2015): 69–80. http://dx.doi.org/10.1353/ahs.2015.0074.

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Abstract:
RésuméLe capital au XXIesièclerepose sur des choix dans la définition du capital, des inégalités de sa distribution et des politiques d’un État social à privilégier pour y remédier. Répondant à la proposition émise par l’auteur de favoriser un dialogue entre l’économie et les autres sciences sociales, l’article éclaire les implications de ces choix. Il retrace la généalogie politique du capital « humain » et « intellectuel » et le développement ultérieur d’autres variables-capital utilisées pour mesurer des types différents d’inégalités et évaluer les politiques devant y faire face. Différenciant les modes d’investissement et de mise en valeur – non uniquement marchands – de ces divers capitaux, il précise les pouvoirs associés à chacun d’eux, leurs prétentions à la légitimité en dépit des inégalités qu’ils causent, ainsi que les dominations qu’ils exercent. Vient en retour une interrogation sur la délimitation qu’a retenue Thomas Piketty d’un ensemble de biens-capitaux d’usages très divers, et sur leur compréhension et leur évaluation sous la seule valorisation marchande.
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Charron, Hélène. "Hiérarchie de genre et frontières disciplinaires entre le travail social et la sociologie en France et au Québec avant 1960." Articles 26, no. 1 (2013): 9–30. http://dx.doi.org/10.7202/1016894ar.

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Abstract:
L’auteure se penche sur les impacts du processus de professionnalisation du travail social sur la reconnaissance scientifique de la discipline. Elle compare la situation en France, où le service social ne s’est jamais intégré à la structure universitaire, et au Québec, où le travail social s’y trouve dès la naissance des premières facultés de sciences sociales. À mesure que les professionnelles du travail social acquièrent du capital scolaire et de la légitimité dans le champ des professions, elles en perdent – au moins jusqu’aux années 60 – dans celui de la sociologie, malgré des origines disciplinaires en partie communes. L’inégal ancrage universitaire du travail social français et québécois est un facteur explicatif subordonné aux logiques de genre au coeur de la construction d’identités professionnelles qui éloignent les travailleuses sociales et les travailleurs sociaux du travail théorique et de la « neutralité axiologique », deux conditions de plus en plus incontournables de la légitimité scientifique et de l’autonomie disciplinaire dans le champ universitaire, tant en France qu’au Québec.
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Lacroix, Jean-Guy. "Sociologie et transition millénariste : entre l’irraison totalitaire du capitalisme et la possibilité-nécessité de la conscientivité." I. Contexte social et institutionnel, no. 30 (May 2, 2011): 79–152. http://dx.doi.org/10.7202/1002658ar.

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Abstract:
L’objectif de cet article est de tracer un portrait du contexte social de l’actuelle transition et de ce qui est en voie d’émergence et qui lance un défi tant à la sociologie présente qu’à celle des prochaines décennies. Le but est de montrer qu’il y a un changement qualitatif, un passage de la modernité à non pas la postmodernité, mais à une autre forme sociohistorique de rapports sociaux, la « conscientivité ». Pour ce faire, l’auteur analyse quatre tendances sociohistoriques : l’évolution du rapport objectivation-subjectivation; l’évolution du rapport capital-sujet; la transformation du rapport identité-solidarité; et, finalement, le changement du système de valeurs. La thèse que soutient l’auteur est que l’actuelle transition concerne simultanément la possibilité et la nécessité de passer à l’ère de la conscientivité, mais que la probabilité de ce passage est remise en question en raison de la possibilité d’une reproduction élargie du capitalisme qui, ainsi, pousserait ses caractéristiques structurales à un haut degré d’exacerbation, niant totalement la légitimité et la primauté du sujet. La première section est consacrée à la question de la structuration génétique de la situation de transition que l’auteur aborde à travers la dialectique de l’objectivation-subjectivation. Sont ensuite examinés trois modes d’objectivation (celui de la production des objets matériels, celui de la production des objets non matériels et celui de la production des objets intelligents) et leurs conséquences sur le développement des possibilités de subjectivation. Les deux sections suivantes s’intéressent à la problématique de la continuité capitaliste, de ses discontinuités (phases longues d’expansion) et de l’épuisement de la modernité. Après avoir indiqué comment la continuité est brisée par des causes endogènes dues à l’incessant affrontement entre les logiques du Capital et du sujet, l’auteur fait état du développement de la crise du mode de régulation fordien-keynésien, en s’attardant aux causes et aux conséquences de la guerre déclarée par le Capital au sujet, à l’incidence sur la forme de la crise de l’épuisement de la capacité d’absorption de la sphère de la consommation et, finalement, à la croissance des possibilités et moyens d’individuation à travers le déploiement des modes de vie fordien puis fordien-keynésien. La troisième section porte sur la possibilité de passer à un nouveau mode de régulation, la régulation discutée-programmée, qui faciliterait un passage à la conscientivité. Y sont abordées successivement les problématiques suivantes : le surgissement du nouveau paradigme technoéconomique, la programmation, et d’un nouveau mode d’aliénation; la transformation du rapport de concurrence; l’émergence de la forme discutée-programmée de régulation à l’échelle mondiale; la durée de la transition compte tenu de l’allure « irraisonnable » que prend la domination du Capital. Dans la quatrième partie du texte, il est question de la transformation des rapports identitaires et de la forme de la solidarité ainsi que du rôle de la volonté du sujet et de la conscience dans cette transformation. Dans la dernière partie, l’auteur s’emploie à montrer la nécessité de passer à un système de valeurs qui transcende les déterminismes des donnés originaux. En conclusion, l’auteur rassemble un certain nombre de remarques afin de définir la conscientivité.
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HOLLSTEIN, BETTINA. "UN MONDE COMMUN?" European Journal of Sociology 45, no. 3 (2004): 443–46. http://dx.doi.org/10.1017/s0003975604001559.

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CET OUVRAGE DE BERNARD PERRET, économiste et membre du laboratoire de Sociologie du changement des institutions (LSCI), est composé de deux essais distincts sous-tendus d'une visée politique commune. Le premier commente avec beaucoup de sympathie, mais aussi avec de sérieuses critiques, le concept de “ capital social ” de Robert D. Putnam. Le deuxième esquisse une théorie de l'action critique de l'utilitarisme en tant que modèle moyens-fins et fondée sur les deux notions de l'agir instrumental et de l'agir constitutif. Cette dernière notion représente l'apport de Perret qui met en avant l'action humaine visant “ à construire ou modifier le cadre dans lequel elle s'exerce et par l'intermédiaire duquel elle acquiert une signification subjective ” (p. 9). Cette notion du “ constitutif ” ouvre pour Perret non seulement la possibilité d'intégrer dans son modèle des théories de l'action plus riches que celle que l'on pourrait subsumer sous le terme de “ rational choice ”, mais aussi de mettre en avant l'aspect politique de l'action humaine.
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Revista de Ciencias Sociales, Clivajes. "Bernard Lahire, Doctor Honoris Causa." Clivajes. Revista de Ciencias Sociales, no. 12 (February 10, 2020): 18–21. http://dx.doi.org/10.25009/clivajes-rcs.v0i12.2589.

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Abstract:
Bernard Lahire ha desarrollado una trayectoria científico-social ejemplar, basada en el rigor científico y la investigación empírica, cada vez menos frecuente en nuestras universidades públicas.La Universidad Veracruzana entrega este año el Doctorado Honoris causa a Bernard Lahire. Esta distinción constituye un reconocimiento a quien mejor ha contribuido a la evolución de las ciencias sociales, y emprendido su defensa ante los que piensan que tales disciplinas no retornan a la sociedad el valor del capital invertido en ellas. La distinción es también un ejemplo de que es posible dialogar y establecer puentes de colaboración con pensadores e investigadores que, al margen de toda frontera, defienden a la sociología de las presiones políticas y ministeriales de cualquier parte del mundo. Bernard Lahire, Doctor Honoris CausaSummaryBernard Lahire has developed an exemplary scientific-social career, based on scientific rigor and empirical research, which has been less and less frequent in our public universities.The Universidad Veracruzana has awarded this year the Honorary Doctorate to Bernard Lahire. This distinction is an acknowledgement to those who have best contributed to the evolution of the social sciences, and undertaken their defense against those who think that such disciplines do not return to society the value of the capital invested in them. The distinction is also an example that it is possible to preserve a dialogue and establish bridges of collaboration with thinkers and researchers who, regardless of any border, shall defend sociology from political and ministerial pressures from anywhere in the world. Bernard Lahire, Docteur Honoris CausaRésuméBernard Lahire a développé une trajectoire scientifique-sociale exemplaire, basée dans la rigueur scientifique et la recherche empirique, chaque fois moins fréquente dans nos universités publiques.L’Universidad Veracruzana consacre cette année le Doctorat Honoris Causa à Bernard Lahire. Cette distinction constitue un prix à celui qui a le plus contribué à l’évolution des sciences sociales et qui a entrepris leur défense devant ceux qui pensent que ces disciplines ne rendent pas à la société la valeur du capital en elles investi. La distinction est aussi un exemple de la possibilité de discuter et d’établir des ponts de collaboration avec des penseurs et des chercheurs, qui en dépit de toute frontière, protègent la sociologie contre les pressions politiques et ministérielles de n’importe quelle partie du monde.
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Gouanvic, Jean-Marc. "La traduction et le devenir social : le cas de l’irruption de la science-fiction américaine en France après la Seconde Guerre mondiale." TTR : traduction, terminologie, rédaction 7, no. 1 (2007): 117–52. http://dx.doi.org/10.7202/037171ar.

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Abstract:
Résumé La traduction et le devenir social: le cas de l'irruption de la science-fiction américaine en France après la Seconde Guerre mondiale. À partir de la théorie de Pierre Bourdieu (concepts de champ, de capital et de biens symboliques, d'habitus et d'ïllusio), cette étude propose une sociologie de la traduction appliquée à l'importation de la science-fiction américaine en France dans les années 1950. C'est d'un « nouveau genre littéraire » d'origine américaine que Boris Vian, Raymond Queneau et Michel Pilotin se font les initiateurs dans l'espace socio-culturel français. Or, si les textes de SF des auteurs américains sont traduits massivement dans la culture française de l'époque, cette traduction n'a lieu que moyennant l'importation des structures institutionnelles américaines autonomes (en particulier des magazines et des collections spécialisées) qui ont émergées à la fin des années 1920 et à la naturalisation du modèle subculturel américain qui aboutissent à la constitution d'un champ de science-fiction autonome dans l'espace culturel français. Dès lors, la question traductologique essentielle que pose l'importation de la science-fiction américaine en France est la suivante. Lorsqu'un type de texte (ou un genre) prend corps dans un groupe social d'un espace culturel (source) et qu'il est traduit dans un autre espace culturel, par quel groupe social ce type de texte ou ce genre est-il reçu dans l'espace culturel cible? L'auteur fait l'hypothèse que la translation (au sens mathématique du terme) de la science-fiction américaine (textes et structures institutionnelles) réussit parce que, d'une part, il existe en France une ou des catégories sociales qui sont les homologues de la petite bourgeoisie américaine technophile des années 1920 et parce que, d'autre part, il existe une adhésion plus ou moins consciente à l'American way of life comme le modèle de société qui s'impose comme allant de soi dans de larges pans de l'espace social français de l'après-guerre. Dans ces conditions, la traduction contribue à renforcer le modèle américain dans sa prétention à l'universalité, quelles qu'aient été à l'origine les vertus de changement social que les agents d'implantation Vian, Queneau et Pilotin avaient reconnues dans la science-fiction et sur lesquelles ils s'appuyaient pour la présenter comme un « genre nouveau ».
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Ferreira, Valéria Milena Rohrich, and Solange Pacheco Ferreira. "Configurações da infância na cidade: desigualdade interbairros e nos usos dos tempos e espaços por crianças curitibanas (Configurations of childhood in the city: inter-neighborhood and usage of time and space inequalities by children from Curitiba)." Revista Eletrônica de Educação 14 (March 3, 2020): 3275060. http://dx.doi.org/10.14244/198271993275.

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Abstract:
This study analyzes data from a questionnaire that was responded by 1060 families about the usage that children who live in different neighborhoods in Curitiba made in the neighborhood they lived and in the city. In order to analyze this data, authors from social sciences (Elias, Lahire), urban sociology, childhood and others were used. It was observed that children who live in the northern and central regions socialized more in consolidated leisure and cultural spaces, did more activities focused on the school manner of socialization and did elitist sport activities and spiritual ones as well. On the other hand, southern and extreme southern region children did more activities close to a civic, moral and religious framing and did more sport activities connected to personal defense. It is possible to conclude that the neighborhood and the city also contribute in the socialization processes influencing on the creation of webs of interdependence that may be both more and less varied, elastic and mobile from the spatial view.ResumoEste artigo analisa dados de um questionário respondido por 1060 famílias sobre o uso que crianças moradoras de diferentes bairros de Curitiba, faziam do bairro de moradia e da cidade. Para a análise dos dados, utilizou-se autores das ciências sociais (Elias, Lahire), da sociologia urbana, da infância entre outros. Evidenciou-se que crianças moradoras do norte e região central socializavam-se mais em ambientes consolidados de lazer e cultura, faziam mais atividades voltadas ao modo escolar de socialização e atividades esportivas elitizadas e espiritualizadas. Já as do sul e extremo sul faziam mais atividades próximas de um enquadramento cívico, moral e religioso e realizavam mais atividades esportivas ligadas à defesa pessoal. Conclui-se que o bairro e a cidade também contribuem nos processos de socialização influenciando na formação de redes de interdependência que podem ser mais, como também menos variadas, elásticas e móveis do ponto de vista espacial.Resumen Este trabajo analiza los datos de un cuestionario contestado por 1060 familias, que reflexiona cómo los niños de distintos barrios de Curitiba utilizaban su espacio. Fueron usados autores de distintas áreas, como las ciencias sociales, la Sociología urbana y la infancia. Se resaltó que los niños que viven en las regiones central y norte interactuaban más en los ambientes consolidados para el ocio y cultura, realizando acciones volcadas a la socialización e insertas en un horizonte elitista y espiritualizado. Por su parte, los chicos de la región sur y extremo sur practicaban más actividades relacionadas con un patrón cívico, moral y religioso, con interés para la defensa personal. Se concluye que el barrio y la ciudad contribuyen en los procesos de socialización, influyendo en la formación de las redes de interdependencia, que pueden ser más o menos variadas, elásticas y flexibles desde la perspectiva espacial.Palavras-chave: Criança, Bairro, Cidade, Socialização.Keywords: Child, Neighborhood, City, Socialization.Palabras clave: Niños, Barrio, Ciudad, Socialización.ReferencesAUTHIER, Jean-Yves. La question des “effets de quartier” en France. Variations contextuelles et processus de socialization. In: Authier, Jean-Yves; Bacqué, Marie-Hélène; Guérin-Pace, France. Le Quartier: enjeux scientifiques, actions politiques et pratiques socials. Paris: La Découverte, 2006. BAUMAN, Zygmunt. Confiança e medo na cidade. Tradução Eliana Aguiar. Rio de Janeiro: Zahar, 2009.CARDOSO, Julia do Carmo P. Scholochuski; FERREIRA, Valéria Milena Rorich. Onde estudam as crianças curitibanas? A relação entre o local de moradia das famílias e a localização da escola na cidade de Curitiba. In: Anais do Colóquio Internacional Crianças e Territórios de Infância. Anais. Brasília(DF) UnB, 2018. Disponível em: <https//www.even3.com.br/anais/territoriosdeinfancia/89066-ONDE-ESTUDAM-AS-CRIANCAS-CURITIBANAS-A-RELACAO-ENTRE-O-LOCAL-DE-MORADIA-DAS-FAMILIAS-E-A-LOCALIZACAO-DA-ESCOLA-NA>. Acesso em: 26/11/2019.CASTELLS, Manuel. A questão urbana. São Paulo: Paz e Terra, 2009.ELIAS, Norbert. A sociedade dos indivíduos. Rio de Janeiro: Zahar, 1994a.ELIAS, Norbert. O processo civilizador 1: uma história dos costumes. Rio de Janeiro: Zahar, 1994b.ELIAS, Norbert. Au-delà de Freud: sociologie, psychologie, psychanalyse. Paris: La Découverte, 2010.FERNANDES, Sonia Maria; SANTOS, Marcia Cristina dos. A infância negra no contexto dos bairros de Curitiba. In: Anais do Colóquio Internacional Crianças e Territórios de Infância. Anais. Brasília (DF) UnB, 2018. 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Anais. Brasília(DF) UnB, 2018. Disponível em: <https//www.even3.com.br/anais/territoriosdeinfancia/89176-ANTIGUIDADE-DE-MORADIA-NO-BAIRRO-ORIGEM-GEOGRAFICA-DAS-FAMILIAS-E-SUA-RELACAO-COM-USOS-E-VIVENCIAS-DAS-CRIANCAS-N>. Acesso em: 26/11/2019FERREIRA, Valéria Milena Rohrich; SANTOS, Rojanira Roque dos. Inventário das microproduções dos espaços da cidade: crianças, famílias e cultura comum no bairro e na cidade. XIV Congresso Nacional de Educação – EDUCERE, Curitiba, 2019.FIORESE, S. Gênero e cidade: uma análise de conversas com meninos e meninas da Rede Municipal de Ensino de Curitiba. In: Seminário Nacional Infâncias e Juventudes na cidade: um diálogo com a educação, 2017, Vitória. EIXO 1: Educação, Infância e Cidades, 2017.IBGE. Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística. Censo Demográfico do Brasil, 2010. (https://censo2010.ibge.gov.br/)LAHIRE, Bernard. Sucesso escolar nos meios populares: as razões do improvável. São Paulo, Ática, 1997.LAHIRE, Bernard. 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COULON, JB, P. LECOMTE, M. BOVAL, and J. M. PEREZ. "Introduction générale." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (2011): 5–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3232.

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Abstract:
L’agriculture, et plus particulièrement les productions animales, sont depuis quelques années au cœur des préoccupations mondiales, si l’on en juge par les nombreux rapports que les institutions internationales, ainsi que l’INRA et le CIRAD, leur ont récemment consacré (Millenium Ecosystem Assessment 2005, IPCC 2006, Steinfeld et al 2006, World Bank 2008, FAO 2009, Steinfeld et al 2010, Dorin et al 2011).
 Deux points forts ressortent de ces exercices de prospective :
 1/ Le poids économique et social de l'élevage dans l'agriculture mondiale est considérable :- La planète compte, toutes catégories confondues, 19 milliards d’animaux d'élevage dont 70% sont détenus par des éleveurs hors pays industrialisés ;
 - On comptait en 2000 : 1 porcin pour 7 habitants, 1 bovin pour 4 habitants, 1 petit ruminant pour 3 habitants, et plus de 2 volailles par habitant ;
 - Environ 250 millions d'animaux de trait apportent la force de travail pour près de la moitié des cultures vivrières dans les agricultures familiales des pays en développement ;- L’élevage mobilise environ 4 milliards d’ha de surfaces en herbe (soit près de 30% des terres émergées non gelées), fournit le tiers des protéines pour l’alimentation humaine et représente 40% de la valeur de la production agricole brute mondiale ;- On prévoit d’ici à 2050 le doublement des productions animales, essentiellement par une forte expansion des activités d’élevage dans les pays du Sud ;- Quant à l’approvisionnement futur en produits aquatiques, il repose sur l’essor de l’aquaculture (50% déjà du marché mondial), qui est le secteur de l’élevage lato sensu ayant la plus forte croissance surtout dans la zone AsiePacifique ;- L’élevage contribue aux moyens de vie d’un milliard de pauvres dans les pays du Sud et emploie au total 1,3 milliard de personnes dans le monde.
 2/ Les productions animales doivent faire face, plus que les productions végétales, à de nombreuses interrogationset remises en cause qui interpellent la recherche et le développement. On peut les résumer de la façon suivante :comment répondre à l’augmentation considérable de la demande en produits animaux, notamment dans les pays du Sud, dans un contexte de compétition forte sur les ressources pour l’alimentation humaine et de la nécessite d’une prise en compte des impacts environnementaux de l’élevage, qu’ils soient positifs (services environnementaux rendus par les systèmes de productions animales) ou négatifs (contribution au changement climatique liées aux émissions de GES, dégradation de la biodiversité, consommation importante d’eau et d'énergie, détérioration de la qualité des eaux par les effluents d’élevage). Ces interrogations ne se déclinent pas de la même façon dans les pays du Nord et du Sud, parce que la place de l’élevage dans la société et les enjeux de son développement y sont différents.
 Les productions animales au Sud se trouvent ainsi dans une situation paradoxale : elles doivent faire face à une évolution importante de la demande à moyen terme, dans un contexte nouveau, marqué notamment par les tensions sur les disponibilités et les coûts des intrants et par la prise en compte impérative tant des contributions que des effets liés au changement climatique.
 C’est dans ce contexte particulier, et en prolongement de la réflexion menée par l’INRA et le CIRAD dans le cadre du chantier PARC rappelé dans la préface, que la Rédaction de la revue INRA Productions animales a décidé de consacrer un numéro complet au thème de l’Elevage en régions chaudes (Coulon et al 2011).
 Les contributions rassemblées dans ce numéro spécial ont pour ambition de faire une synthèse approfondie de l’état connaissances et des expériences acquises en termes d’élevage en régions chaudes. Les productions animales sont analysées à différents niveaux d’organisation, tenant compte de leur spécificité et des interrelations entre les diverses échelles, permettant une visualisation à la fois circonstanciée et large de la situation de l’élevage dans le monde. Les auteurs fournissent ainsi un panel de résultats, d’illustrations, de solutions et d’alternatives innovantes, ainsi que de nouvelles pistes et priorités de recherche. Celles-ci peuvent réellement contribuer à mieux appréhender la multifonctionnalité de l’élevage, la durabilité de son développement et ses évolutions à venir. Après une présentation des éléments d’évolution des productions animales au niveau mondial (Gerber et al), le deuxième article synthétise les nombreuses connaissances acquises concernant les ressources alimentaires tropicales (diversité, disponibilité et valeur nutritive), utilisables en hors-sol ou au pâturage (Archimède et al).
 Pour les animaux, ruminants et monogastriques, les caractères majeurs d’adaptation aux effets directs du climat, à la sous-nutrition ou aux maladies parasitaires sont développés, et des options d’optimisation de la productivité et de la résilience sont proposées (Mandonnet et al).
 Dans le domaine de la santé, les maladies infectieuses animales constituent des contraintes économiques fortes ainsi que des risques pour la santé humaine ; des stratégies pour faire face à cette situation sont formulées, concernant à la fois la conduite des systèmes d’élevage et l’organisation de réseaux de surveillance à l’échelle régionale (Lancelot et al).
 L’article suivant insiste sur la nécessaire prise en compte de la qualité des produits par les producteurs et les transformateurs et l’importance des règles de caractérisation et de gestion de cette qualité, dans un contexte spécifique aux pays du Sud en termes de conditions climatiques, économiques et sociologiques (Faye et al).
 Les interactions entre l’environnement et les systèmes d’élevage diversifiés sont décrites et illustrées tant en termes d’impacts que de services agro-écologiques, et diverses pistes sont suggérées pour une gestion plus durable de ces systèmes en régions chaudes (Blanfort et al).
 En sus de la composante environnementale, et au vu de la diversité des systèmes d’élevage et de leur multifonctionnalité, une démarche essentielle de conception-évaluation de systèmes durables est explicitée, illustrée d’exemples géographiques contrastés (Dedieu et al).
 A une échelle plus large, les auteurs examinent les interactions entre les territoires ou espaces de production et les filières et proposent un modèle d’analyse appliqué à quatre territoires représentatifs du Sud (Poccard et al). Enfin l’élevage, marqueur socioculturel de nombreuses sociétés du Sud, est analysé comme contributeur culturel et capital social, pour son rôle économique majeur à l’échelle des familles, mais également en faveur de la sécurité alimentaire et le développement local (Alary et al).
 Souhaitons que ces articles de synthèse et les pistes de recherche évoquées dans ce numéro thématique incitent les chercheurs de l’INRA et du CIRAD à renforcer leur collaboration et à proposer de nouvelles approches de la conception et de l’évaluation des systèmes d’élevage en régions chaudes.
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Kallemeyn, Leanne M. "Expanding the Role of Digital Photographs in Evaluation Practice: Documenting, Sense-Making, and Imagining." Canadian Journal of Program Evaluation 33, no. 1 (2018). http://dx.doi.org/10.3138/cjpe.31106.

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Abstract:
Abstract: Program stakeholders and evaluators routinely generate and share digital photographs. Three frameworks for using photographs in evaluation practice are discussed: documenting social change, facilitating sense-making, and inspiring and imagining social change. These are rooted in scholarship from arts-informed inquiry and visual sociology and anthropology. Using this framework, a review of existing literature demonstrates an extensive use of photographs for documentation and a growing use of photographs for sense-making and inspiring and imagining social change in evaluation practice. The paper concludes with a case example of how an evaluation team used digital photographs in an evaluation of a teacher professional development program.Résumé : Les personnes impliquées dans un programme et les évaluateurs du programme génèrent et partagent régulièrement des photographies numériques. L’auteur présente trois cadres pour l’utilisation de photographies dans la pratique de l’évaluation: documenter les changements sociaux, donner du sens, inspirer et imaginer les changements sociaux. Cette analyse est tirée de recherches s’appuyant sur des démarches artistiques et provenant des domaines de la sociologie et de l’anthropologie visuelles. S’appuyant sur ce cadre, la revue de la littérature indique une utilisation intensive des photographies à des fins de documentation et une uti-lisation croissante des photographies pour donner du sens et inspirer et imaginer le changement social dans la pratique de l’évaluation. À la fin de cet article, vous trouverez un exemple concret de la façon dont une équipe d’évaluation a utilisé des photographies numériques dans le cadre d’une évaluation d’un programme de perfectionnement professionnel des enseignants.
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Boulanger, Paul-Marie. "Numéro 27 - janvier 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16003.

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Abstract:
Le Mécanisme pour un Développement Propre (MPD) autorise les pays industrialisés à remplir, du moins partiellement, les obligations contractées dans le Protocole de Kyoto en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans des pays en développement via des projets d’investissement. Cet instrument vise un double objectif : contribuer au développement durable des pays du Sud (en favorisant les transferts de technologies) et réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau global à un coût économique minimal. L’objet de cet article est de mettre en perspective ces deux contributions et de soulever les difficultés inhérentes à la conjugaison de ce double objectif.
 La contribution de cet instrument aux politiques climatiques des pays industrialisés est analysée à travers l’exemple de la Belgique. Il est montré que le recours à cet instrument permettrait de diminuer le coût de respect des obligations de réduction d’émissions de gaz à effet de serre tout en diminuant notre dépendance-carbone, c’est-à-dire notre vulnérabilité face aux évolutions futures du marché mondial du carbone. Le recours à des projets MDP permettrait de satisfaire 14 % de l’objectif de réduction assigné par le Protocole de Kyoto aux pays industrialisés en 2010. En Belgique, le MDP contribuerait pour 12 % à l’effort national. En exploitant tous les mécanismes de flexibilité, le coût macroéconomique de respect du Protocole de Kyoto s’élèverait à 131 M€1995 par an en Belgique, soit environ 0,06 % du Produit Intérieur Brut. Si aucun des ces mécanismes n’était employé, c’est-à-dire si toute la réduction d’émissions était effectuée par des mesures domestiques, ce coût s’élèverait à 850 M€1995 par an, soit 0,3 % du PIB. La contribution du MDP à la politique climatique belge est donc potentiellement importante.
 Pour que le MDP fasse effectivement d’une pierre deux coups, il faudra s’assurer qu’il contribue durablement au développement des pays du Sud, et pas seulement de ceux qui apparaissent déjà aujourd’hui comme les principaux bénéficiaires potentiels du mécanisme comme la Chine, l’Inde ou le Brésil. Il conviendra d’être également vigilant pour éviter que le MDP n’ouvre la voie à une résurrection des fameux "éléphants blancs" qui ont caractérisé un moment une certaine vision de la coopération au développement. Les projets MDP devront faire la preuve qu’ils contribuent non seulement à éviter des émissions de GES qui se seraient produites en leur absence, mais également qu’ils répondent aux besoins et aspirations prioritaires des populations, tout en préservant le capital social, humain et environnemental sur lequel les générations futures devront bâtir leur propre existence. C’est pourquoi il serait judicieux d’exiger des projets soumis à l’autorité nationale belge qu’ils fassent également l’objet d’une évaluation d’impacts en terme de développement durable.
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Boulanger, Paul-Marie. "Numéro 27 - janvier 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.01.01.

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Abstract:
Le Mécanisme pour un Développement Propre (MPD) autorise les pays industrialisés à remplir, du moins partiellement, les obligations contractées dans le Protocole de Kyoto en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans des pays en développement via des projets d’investissement. Cet instrument vise un double objectif : contribuer au développement durable des pays du Sud (en favorisant les transferts de technologies) et réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau global à un coût économique minimal. L’objet de cet article est de mettre en perspective ces deux contributions et de soulever les difficultés inhérentes à la conjugaison de ce double objectif.
 La contribution de cet instrument aux politiques climatiques des pays industrialisés est analysée à travers l’exemple de la Belgique. Il est montré que le recours à cet instrument permettrait de diminuer le coût de respect des obligations de réduction d’émissions de gaz à effet de serre tout en diminuant notre dépendance-carbone, c’est-à-dire notre vulnérabilité face aux évolutions futures du marché mondial du carbone. Le recours à des projets MDP permettrait de satisfaire 14 % de l’objectif de réduction assigné par le Protocole de Kyoto aux pays industrialisés en 2010. En Belgique, le MDP contribuerait pour 12 % à l’effort national. En exploitant tous les mécanismes de flexibilité, le coût macroéconomique de respect du Protocole de Kyoto s’élèverait à 131 M€1995 par an en Belgique, soit environ 0,06 % du Produit Intérieur Brut. Si aucun des ces mécanismes n’était employé, c’est-à-dire si toute la réduction d’émissions était effectuée par des mesures domestiques, ce coût s’élèverait à 850 M€1995 par an, soit 0,3 % du PIB. La contribution du MDP à la politique climatique belge est donc potentiellement importante.
 Pour que le MDP fasse effectivement d’une pierre deux coups, il faudra s’assurer qu’il contribue durablement au développement des pays du Sud, et pas seulement de ceux qui apparaissent déjà aujourd’hui comme les principaux bénéficiaires potentiels du mécanisme comme la Chine, l’Inde ou le Brésil. Il conviendra d’être également vigilant pour éviter que le MDP n’ouvre la voie à une résurrection des fameux "éléphants blancs" qui ont caractérisé un moment une certaine vision de la coopération au développement. Les projets MDP devront faire la preuve qu’ils contribuent non seulement à éviter des émissions de GES qui se seraient produites en leur absence, mais également qu’ils répondent aux besoins et aspirations prioritaires des populations, tout en préservant le capital social, humain et environnemental sur lequel les générations futures devront bâtir leur propre existence. C’est pourquoi il serait judicieux d’exiger des projets soumis à l’autorité nationale belge qu’ils fassent également l’objet d’une évaluation d’impacts en terme de développement durable.
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van der Lippe, Tanja. "Vrouwen dingen mee aan de top." Tijdschrift voor Arbeidsvraagstukken 29, no. 4 (2013). http://dx.doi.org/10.5117/2013.029.004.373.

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Abstract:
Op de valreep van 2013 zijn vrouwen nog altijd sterk ondervertegenwoordigd in het hogere management. Qua arbeidsparticipatie van vrouwen bevinden we ons inmiddels wel in het goede gezelschap van Zweden en Denemarken, terwijl we in de jaren zeventig nog in het rijtje van landen als Italië en Griekenland stonden. Maar ondanks die sterke toename is de ongelijke verdeling van mannen en vrouwen over managementposities bepaald hardnekkig. Het is ook een verschijnsel waar velen een mening over hebben, getuige de aandacht hiervoor in de media de afgelopen tijd. Overheden, bedrijven, wetenschappers, en particulieren laten zich niet onbetuigd en dragen legio verklaringen aan: het zou vrouwen aan ambitie ontbreken, de organisatiecultuur is niet ingericht op meer vrouwen aan de top, er heerst nog steeds een old boys network, de stijging is overeenkomstig verwacht zou kunnen worden, en ga zo maar door. Als wetenschapper kan ik u al meteen verklappen dat de waarheid overigens zoals meestal wel ergens in het midden zal liggen, maar daar wil ik het hier niet met u over hebben. Ik wil graag beargumenteren dat ondanks het vele onderzoek en de aandacht die er voor is, misschien wel de verkeerde vragen zijn gesteld.Daarvoor eerst maar eens de cijfers. Aan lijstjes op dit terrein geen gebrek, zo is er de Female Board Index, de Volkskrant Top 200, en DeMedia100. Zij belichten allemaal net een ander aspect van het aantal vrouwen in managementposities, maar wijzen in dezelfde richting. Binnen de top van het bedrijfsleven, de top van de overheid en de top van de media zijn vrouwen minder aanwezig. Volgens het Emancipatiemonitor (2012) is het percentage vrouwen in Raden van Bestuur en Raden van Commissarissen in de top 100 grootste bedrijven zo’n 10 procent (hoewel in Raden van Bestuur substantieel lager), en zo’n 30 procent in de non-profitsector en rijksoverheid. Voor de non-profitsector en rijksoverheid lijken deze getallen misschien rooskleurig, maar we moeten niet vergeten dat hier ook een groot percentage vrouwen werkt, in de gezondheidszorg is dat bijvoorbeeld 80 procent. Gaande op de carrièreladder neemt het aantal vrouwen bij elke trede steeds verder af. En dat verandert maar mondjesmaat. Ik hoor u zeggen dat het ook moet gaan om de laag onder de top. Als immers de kweekvijver weinig vrouwen kent, dan kan men niet verwachten dat er meer gelijkheid aan de top is. Die laag onder de top kent echter een veel groter percentage vrouwen dan uiteindelijk doorstroomt naar de top.Toch is ondanks de ruime aandacht nog steeds onbekend hoe het nu precies komt dat vrouwen in geringe mate zijn vertegenwoordigd in managementposities. Het is dan ook niet voor niks dat Instituut Gak onderzoek uitzette om dit te begrijpen. Dat onderzoek mogen wij, Afdeling Sociologie van de Universiteit Utrecht samen uitvoeren met Arbeid Opleidingen Consult. De postdoconderzoeker op het project is Lieselotte Blommaert.De eerste vraag die wij stellen, is in welke mate de kansen voor vrouwen zijn toegenomen om in hogere managementposities te komen. Interessant genoeg, hoeveel er ook over wordt gesproken, is de ontwikkeling van vrouwen in managementposities weinig bestudeerd. De studies die er zijn, zijn gebaseerd op (soms herhaalde) crosssecties. Dat leert wel dat vrouwen minder in managementposities zijn te vinden, maar niet hoe dat nu precies komt. We onderzochten het met het Nederlandse arbeidsaanbodpanel, inmiddels in beheer van het SCP. De resultaten laten zien dat het aantal vrouwen in managementposities sterk is toegenomen de afgelopen 25 jaar, en dan met name in posities waar zij aan 5 tot 19 of meer dan 20 personen leidinggeven. Het blijkt vooral de toename in human capital – opleiding en ervaring – te zijn die hiervoor heeft gezorgd. Onverwacht lijken gehuwde vrouwen met kinderen meer kans te hebben op een leidinggevende positie dan alleenstaande vrouwen, mits ze maar evenveel uren werken. Dit is wat ook meestal voor mannen wordt gevonden: gehuwde mannen zijn voor werkgevers aantrekkelijker. Interessant genoeg lijken contextuele omstandigheden als werkloosheid en de toegenomen positieve publieke opinie ten aanzien van vrouwen in managementposities er niet toe te doen. Het is dus niet zo dat wanneer er meer gender egalitaire opvattingen bestaan in de maatschappij, dit zomaar de weg vrij maakt voor vrouwen in managementposities. We zijn natuurlijk benieuwd of Nederland met deze resultaten uniek is. We zoeken daarom uit of in andere Europese landen human capital en uren werk net zo’n belangrijke rol spelen om vrouwen in managementposities aan te treffen.Een andere vraag die wij stellen, is niet zozeer hoeveel wordt leidinggegeven maar aan wie. De geringe vertegenwoordiging van vrouwen aan de top heeft de roep om het stellen van doelstellingen op verschillende plekken vergroot. Zo heeft de Nederlandse overheid als doel dat Raden van Bestuur en Raden van Commissarissen uit ten minste 30 procent vrouwen moet bestaan. Ook is er de Charter Talent naar de Top; wanneer werkgevers dit ondertekenen, committeren zij zich aan instroom en doorstroom van vrouwen naar de top. Inmiddels zijn hier meer dan 200 bedrijven bij aangesloten, en hoewel deelname vrijwillig is, gaat er natuurlijk wel een bepaald reputatie-effect van uit. Ook Europa laat zich niet onbetuigd. Het Europees Parlement heeft onlangs een voorstel gesteund waarin wordt opgeroepen om voor 2020 ten minste 40 procent vrouwen in besturen van bedrijven te hebben. Quota zijn inmiddels ingevoerd in landen als Noorwegen en Frankrijk, en resultaten laten zien dat dit de stijging van het aantal vrouwen in hogere managementposities aanzienlijk heeft versneld. Maar we weten nog niet wie aan wie leidinggeeft. Wanneer vrouwen meer leidinggeven, doen ze dat dan aan vrouwen? En mannen aan mannen? Dat zou namelijk ook meer leren over ongelijkheid. Onze eerste analyse aan de hand van de European Social Survey en de European Working Conditions Survey leert dat de kans om een vrouwelijke leidinggevende te hebben zo’n zes keer groter is voor een vrouw dan voor een man in Europa. Nederland lijkt, gelet op deze ongelijkheid, vergelijkenderwijs overigens goed vanaf te komen, terwijl Portugal en Finland een grotere ongelijkheid op dit terrein lijken te vertonen.Uiteindelijk wensen we vanuit onze resultaten een interventiedatabase op te zetten voor overheid en bedrijfsleven waar zij kunnen leren van good practices. Eén advies is al te geven aan werkgevers: investeer in human capital en vooral ook in werkervaring van vrouwen omdat dit hun kansen op een managementpositie zo sterk vergroot. Daarbij blijft het volgende net zo belangrijk: ook al zouden vrouwen op een gegeven moment misschien evenveel leidinggeven als mannen, als dat met name aan vrouwen is, is het de vraag welke gelijkheid is bereikt tussen de seksen.
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Vinck, Dominique. "Science(s)." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.025.

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Abstract:
Les sciences désignent à la fois une série d'activités productrices de connaissances, plus ou moins différenciées d'autres activités sociales, et le résultat de ces activités (descriptions et énoncés de découvertes ou de lois décrivant ou prédisant des phénomènes, théories, méthodes de travail, savoir-faire incorporés, normes de comportement des scientifiques). Pour l'anthropologue, elles sont à la fois un objet de recherche et un cadrage (institutionnel, méthodologique et cognitif) de son travail, ce qui l'engage aussi dans une inévitable réflexivité. Du point de vue des sciences sociales, la science a été appréhendée (tradition mertonienne) comme une institution sociale distincte et exemplaire, dont la finalité est la production de connaissances rationnelles certifiées par les pairs. L'institution se caractérise par une structure normative qui régit le comportement des scientifiques telles que : universalisme, communalisme, désintéressement et scepticisme organisé. Les scientifiques qui agissent conformément à ces normes sont rationnels et humbles, capables de soumettre leurs productions à l’évaluation critique de leurs pairs, d’évaluer sans à priori le travail d’autrui et de s’auto-contrôler. Le respect de ces normes dépend de systèmes de communication (publication dans les revues scientifiques en particulier) et de gratification (nomination, distinction, obtention de fonds) dont l'analyse permet d'expliquer certains phénomènes de stratification au sein de la "communauté" scientifique. Cette approche a toutefois suscité de nombreux débats notamment quant à ce que représentent vraiment ces normes. Des contre-normes (p.ex. « garder le secret ») seraient aussi explicatives des comportements des scientifiques que les normes identifiées par Merton. Par ailleurs, dans leurs discussions internes, les scientifiques mobilisent autant les normes que les contre-normes pour défendre leur position ou affaiblir celle d’un collègue. Et surtout, ces normes seraient de nature idéologique et politique, utilisées par les scientifiques pour légitimer l’autonomie des sciences vis-à-vis du reste de la société, en particulier dans un contexte de montée en puissance de régimes autoritaires menaçant les scientifiques dans différentes régions du monde, comme ce fut le cas au cours du XXe siècle. Dans ce contexte, Merton (1973) a traité l'institution scientifique comme un modèle de démocratie des esprits, à l’abri des influences politiques. Toutefois, mobilisées au profit du développement technico-économique et de l’action publique (parfois militaire), les sciences constituent des sources de pouvoir, notamment en faisant autorité. Les questions de l'orientation et de la mobilisation des sciences fait dès lors l'objet de débats politiques récurrents. Elles soulèvent des questions de légitimité dans la société (sciences au service du progrès, de l'industrie, du prestige des Nations, de l'exploitation de la nature vs de projets de libération ou de résolution des problèmes auxquels le monde est confronté) tandis que leur spécificité a fait l’objet de nombreux débats chez les philosophes. Dans les relations Nords-Suds, elle est parfois traitée comme un enjeu des relations entre pays hégémoniques et non-hégémoniques ou en terme de centre-périphérie. Plus généralement, sa légitimité est questionnée vis-à-vis d'autres savoirs, locaux et indigènes notamment. De même, la fragmentation interne des sciences (prolifération de sous-spécialisations) a conduit les Nations Unies (convention de Rio de 1992) à demander qu'un effort d'intégration soit accompli car les problèmes auxquels sont confrontées les sociétés ont besoin d'une approche globale et non émiettée. Les dynamiques internes des sciences ont également été analysées de diverses autres façons : comme système d’échange de dons (Hagstrom 1965), comme système d’échange capitaliste et de lutte compétitive pour l’accumulation d’un capital symbolique (Bourdieu 1976), comme système politique où chacun tend à développer son domaine en gagnant de la crédibilité, convertible en ressources permettant de poursuivre (Latour, Woolgar 1988). Les relations entre scientifiques, voir aussi avec des non-scientifiques (industriels, médias, gouvernements, mouvements citoyens, communautés paysannes, etc.), constituent des réseaux sociaux dont les caractéristiques (taille, homogénéité / hétérogénéité, structure) expliquent les sciences en tant que phénomène social plus ou moins articulé à d'autres activités des sociétés. Depuis les années 1970, des chercheurs en sciences sociales (anthropologie, sociologie, histoire) ont investi l’étude des sciences en s’inspirant notamment des travaux de l’historien Kuhn (1957) (paradigme) et de l'anthropologie avec pour prétention de rendre compte des contenus (Sociology of Scientific Knowledge, SSK) et des pratiques scientifiques. Les sciences apparurent alors sous un nouveau jour. Les sciences sociales ne se cantonnent dès lors plus à l’examen des conditions sociales de possibilité de la science mais tentent d'expliquer aussi les productions scientifiques (données, théories, concepts) à partir de facteurs sociaux ou à partir des pratiques sociotechniques concrètes. Elles mettent en évidence la flexibilité interprétative des énoncés scientifiques (ni la nature, ni la méthode, ni la logique n’impose de vérité unique aux chercheurs) qui conduit à prendre en compte aussi d'autres facteurs explicatifs, notamment les rapports de forces, les mouvements de société, les traditions de pensée, les savoirs tacites, la nature du rapport au monde et à la nature, et les savoir-faire hérités. Du côté de la sociologie et de l'histoire, des auteurs vont rendre compte de l’action scientifique comme d'une rivalité entre scientifiques pour produire des énoncés de connaissances et les imposer aux autres. Ces scientifiques étant liés à des groupes sociaux, les intérêts de ces derniers orienteraient en partie le choix des objets de recherche, des approches et, par conséquent, les productions scientifiques. Les controverses entre chercheurs conduiraient ceux-ci à renforcer la robustesse de leurs affirmations et constitueraient ainsi un moteur des dynamiques scientifiques. Ces approches conduisent aussi à symétriser les analyses portant sur la constitution des savoirs scientifiques et celles portant sur les autres formes de savoirs, de systèmes de pensées ou de croyances. Des chercheurs britanniques (Bloor 1976 ; Collins 1985) prônent alors des principes de causalité, d'impartialité, de symétrie et de réflexivité dans l'étude des sciences. “Connaissances vraies” et “croyances fausses” devraient être expliquées par les mêmes registres de causalité (relations causales entre des variables sociologiques et contenus de connaissance, production négociée de connaissances consensuelles et clôture des controverses, analyse du discours). A la fin des années 1970, des chercheurs commencent à s’intéresser aux pratiques scientifiques concrètes. Ils observent les processus d’ajustement locaux et contingents et décodent les savoirs tacites incorporés dans les individus, instruments et formes d’organisation. Leurs études rendent compte de la production des faits, des données, des énoncés et des accords entre chercheurs, de l’articulation entre éléments hétérogènes, de la construction collective et négociée des publications. Adoptant des postures héritées de l'anthropologie, ils décrivent les processus de fabrication et de stabilisation des énoncés scientifiques en séjournant longuement au sein de laboratoires où se produisent des savoirs scientifiques. Ainsi, Latour, de retour d'une enquête en Afrique, débarque dans un laboratoire de biochimie réputé ; il cherche à y étudier “la pensée scientifique” en train de se faire et rend compte de l'importance des pratiques d'inscription. Il publie Laboratory Life. The Social Construction of Scientific Facts en 1979 (Latour, Woolgar, 1988). Knorr-Cetina (1981), en Allemagne, Lynch (1985), aux États-Unis, mobilisent l’ethnométhodologie et montrent les productions scientifiques comme des accomplissements pratiques situés. D’autres chercheurs héritiers de l’école pragmatique américaine et de l’interactionnisme symbolique de Chicago rendent aussi compte des productions scientifiques en rendant compte des perspectives des acteurs en présence. L’anthropologue Traweek (1988) étudie le monde des physiciens des particules, de même que d'autres le feront d'autres laboratoires (p.ex. Houdart 2013) ou de lieux de fabrication de connaissances technologiques (Downey 1998 ; Vinck 1999). Soucieux de rendre compte de l'intrication des sciences dans la société, notamment via les processus d'innovation, des chercheurs (Callon 1986 ; Latour 1989) conçoivent une approche (théorie de l’acteur-réseau, analyse des processus de traduction et de construction de réseaux sociotechniques) devant permettre de rendre compte des sciences et techniques en évitant les dichotomies héritées (nature/culture, sujet/objet, notamment). Ils ouvrent ainsi la réflexion sur une nouvelle anthropologie des connaissances.
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Martig, Alexis. "Esclavage contemporain." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.085.

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Abstract:
Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d’esclavage moderne par tout un ensemble d’acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l’Organisation internationale du Travail, il s’agit d’un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d’esclavage moderne ou d’esclavage contemporain, certains ont été jusqu’à évoquer l’émergence d’un nouveau champ d’études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l’anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu’alors produit peu de réflexions sur le sujet ? Le premier élément de réponse a trait à la nature même de l’analyse anthropologique, qui la distingue des autres disciplines des sciences humaines et sociales, et qui considère avant tout les notions émiques mobilisées par les sujets. Dans le cas de l’esclavage moderne, on est face à une notion éminemment politisée et utilisée avant tout par des acteurs associatifs, institutionnels ou médiatiques pour décrire les conditions de travail ou d’exploitation d’autres sujets souvent associés au passage au registre des « victimes ». Ce n’est que depuis très récemment qu’on assiste à l’usage de la notion par les sujets eux-mêmes pour dénoncer leurs conditions de travail, sans doute sous l’effet de sa banalisation dans les discours des acteurs de la lutte contre l’esclavage moderne. L’apparition et la dissémination de cette notion chez les acteurs sociaux et politiques ne sont cependant pas sans intérêt pour l’anthropologie. Elles sont notamment révélatrices de ce que Didier Fassin a qualifié d’« économie morale de notre temps » et de « nouvel ordre moral » mondial (2005) : il s’agit de cette économie morale globale constituée autour de nouveaux intolérables moraux inhérents aux droits de l’homme et à l’invention de la catégorie anthropologie d’humanité dans le contexte postérieur à la Seconde Guerre mondiale. La condamnation morale globale de l’esclavage moderne en est un exemple parfait. Les discours qui la constituent expriment et visent à générer une indignation, tout en ayant fréquemment recours aux registres des « victimes », de la « vulnérabilité » et de « la traite » avec pour effet de nier l’agencéité des sujets en faisant disparaître leurs trajectoires de vie et leurs motivations spécifiques. Comme l’a montré l’anthropologue américaine Alicia Peters (2015), si politisée que soit cette notion, rien n’empêche l’anthropologie de s’en saisir comme objet en étudiant notamment les jeux d’acteurs au cœur des plans de lutte qui en découlent. Peters a ainsi montré comment, aux États-Unis, la moralisation du travail du sexe et de la prostitution forcée a eu pour effet de rendre invisibles ou illégitimes la majorité des cas de traite humaine qui touchent d’autres secteurs : agriculture, usines, restaurants, sphère domestique… Cette moralisation et surreprésentation du travail du sexe et de la prostitution forcée dans la lutte contre l’esclavage moderne, assimilée à la traite d’êtres humains (human trafficking), est caractéristique des pays développés. Le deuxième élément de réponse touche au caractère fourre-tout d’une notion générique qui renvoie à tout un ensemble de situations hétérogènes situées dans des contextes sociaux, historiques et culturels extrêmement différents et dont la complexité, les spécificités et les nuances sont reléguées au second plan dans les discours politiques. En fonction des acteurs, l’esclavage moderne désigne des cas de : mariage forcé, travail forcé, travail infantile, enfants soldats, camps de travail, exploitation sexuelle… et ce, sur toute la planète… Mais pour saisir les spécificités et la complexité des cas étudiés, il faut aussi considérer les formes socioculturelles légitimatrices de la servitude ou de l’esclavage, de son acceptation ou de sa tolérance et les formes de régulation de la domination inhérentes : formes de parrainage, dettes, processus d’altérisation infériorisants… Si les situations dénoncées ont émergé ou ont évolué à partir de formes passées dans un contexte global de précarisation des conditions de travail, et en ce sens sont bien des phénomènes contemporains, il est pour autant impossible de les penser en faisant abstraction de la mémoire des régimes d’esclavages précédents et notamment de l’esclavage transatlantique. Il faut à ce titre distinguer les réflexions sur l’esclavage moderne, du grand nombre d’études anthropologiques sur les descendants d’esclaves, la mémoire de l’esclavage ou les problématiques de réparation. Comme l’a fait remarquer Roger Botte (2005), l’esclavage a toujours été pluriel. Il faut cependant reconnaître que l’une des caractéristiques de l’époque contemporaine est bien celle de la disparition progressive, depuis les abolitions de l’esclavage en tant que statut officiel. C’est en ce sens qu’Alain Morice, au sujet de travailleurs temporaires marocains en France, a utilisé l’expression d’« esclavage métaphorique » (2005), en opposition à l’esclavage historique. Derrière cette distinction s’en cache une autre qu’il est capital de saisir pour comprendre les enjeux des situations qualifiées d’esclavage moderne et leur analyse anthropologique : celle des conditions d’esclavageet dustatut d’esclave. Dans une analyse très intéressante entre un cas d’esclavage domestique en France en 2013 avec un cas d’esclavage datant du début du XIXe siècle, l’historienne Rebecca Scott (2013) attire l’attention sur le fait que, statut officiel ou non, les conditions des situations dénoncées sous l’expression d’esclavage moderne peuvent être identiques à celles de régimes d’esclavage passés. L’attention portée à la nature des conditions est intéressante car elle vient souligner que, s’il est important de conserver une distance face à un discours institutionnel et politisé, il n’en demeure pas moins que dans certains cas l’esclavage n’est pas que métaphorique… Une autre caractéristique liée à la disparition du statut est le fait que les situations observées sont très souvent temporaires, pour des raisons de coûts économiques et dans le but d’éviter de possibles contrôles. Plusieurs auteurs ont, de manière distincte, mis en avant que l’esclavage moderne n’est pas fondé de manière absolue sur des critères raciaux, mais sur des critères inscrits dans des rapports de production (Botte 2005 ; Bales 1999). Comme le fait justement remarquer Julia O’Connell Davidson (2015), si cela est pertinent, il ne faut pas pour autant perdre de vue que la majorité des populations concernées se trouvent dans d’anciennes colonies ou émigrent de celles-ci vers les pays développés. Si la race n’est donc pas l’élément premier à l’origine des formes d’exploitation, celles-ci s’inscrivent pour autant dans une division internationale du travail racialisée et genrée telle que décrite par la sociologie décoloniale, et Ramon Grosfoguel (2014) notamment. À ce sujet, il est intéressant de souligner certaines dynamiques de cette division internationale du travail qui distinguent les formes d’esclavage moderne dans les pays développés et les pays en développement. Dans les premiers, les cas concernent principalement des migrants légaux ou illégaux confrontés à des politiques migratoires qui les vulnérabilisent structurellement. Dans les pays en développement, il s’agit majoritairement et massivement de citoyens nationaux, protégés normalement par ailleurs par les droits associés à leur citoyenneté. La question de l’esclavage moderne se pose alors en termes d’anthropologie des droits associés à la citoyenneté, et de leur performativité, en s’intéressant aux manières dont les critères symboliques à la base de la construction de ces citoyens en tant qu’alter inégaux ont tendance à normaliser la négation de leurs droits comme dans le cas des travailleurs ruraux au Brésil, ou encore des intouchables en Inde, etc. S’ajoutent à cela les exclus des nations issues de la colonisation – là où d’anciens empires ont laissé la place à des nations aux frontières dessinées par les colons –qui constituent une main-d’œuvre potentielle, comme dans la zone située entre la Thaïlande et la Birmanie (Ivanoff, Chantavanich et Boutry 2017). L’un des enjeux spécifiques de la réflexion anthropologiques touche à la méthode d’investigation de la discipline : l’enquête de terrain. Pour la plupart des cas, ou du moins les plus extrêmes, il est quasiment impossible d’accéder aux terrains en question pour y pratiquer une forme d’observation participante. Les difficultés d’accès s’apparentent à celles des terrains de guerre, de combats, de prostitution, de camps de travail forcé, etc. Les recherches de terrain consistent donc le plus souvent à rencontrer et accompagner les sujets postérieurement aux situations pour réaliser avec eux des entretiens. Quand cela est possible, car comme le souligne l’anthropologue Denise Brennan, auteurede Life Interrupted: Trafficking into Forced Labour in the United States, s’entretenir au sujet d’une expérience souvent traumatisante n’est pas non plus sans difficultés ou sans poser de questions quant au rôle de l’anthropologue et de la nature de sa relation avec les sujets du terrain (Brennan 2014). L’un des autres enjeux des analyses anthropologiques, dans des contextes prononcés de vulnérabilité structurelle et face aux processus de subalternisation des sujets par le biais des discours institutionnels, est de faire ressortir l’agencéité des sujets. L’anthropologie, dans sa tendance à replacer les situations étudiées dans les trajectoires de vie des sujets et à donner la parole à ces derniers, possède un avantage certain sur d’autres disciplines pour donner à voir leur agencéité sans perdre de vue pour autant les contraintes structurelles auxquelles ceux-ci font face. L’engagement volontaire de sujets dans la prostitution, de manière temporaire (ou non), pour améliorer leur quotidien matériel, d’enfants au travail malgré leur âge mineur, la migration illégale volontaire par l’intermédiaire de passeurs, la fuite, l’usage des compétences linguistiques ou une volonté de travailler plus dur que les autres, etc., sont autant d’exemples d’agencéité des sujets. Plutôt que de négliger de prendre en considération l’esclavage moderne à cause de son caractère institutionnalisé et sa nature protéiforme, il me semble que l’anthropologie et son regard critique ont un rôle à jouer pour mettre en lumière la complexité des différentes dimensions de ce phénomène et leur enchevêtrement : une économie morale globale, une économie néolibérale précarisant les conditions de travail et une division internationale du travail racialisée, genrée et hiérarchisée entre les pays développés et en développement. Pour ce faire, et apporter une plus-value heuristique, les analyses anthropologiques sur l’esclavage moderne devront s’ancrer dans le contemporain et repenser des catégories analytiques dichotomiques héritées du début des sciences sociales qui ne parviennent plus à rendre compte des situations étudiées : esclavage, liberté, travail libre et travail non libre, etc. Ces catégories ne permettent pas de penser le continuum de situations (allant de libres à non libres) de travail dans lequel les sujets évoluent dans le temps et l’espace, et dont les conditions peuvent, à une extrémité du continuum, être similaires à des régimes passés d’esclavage. C’est dans cet esprit qu’une des voies pour saisir la complexité du social et les dynamiques de ce phénomène si actuel est celle des « situations contemporaines de servitude et d’esclavage » (Martig et Saillant 2017). La notion de « situations » permet en effet de garder à l’esprit que l’objet étudié relève localement des spécificités sociohistoriques et culturelles considérées tout en se « situant » aussi dans le contexte économique, moral, politique et historique plus global : c’est l’articulation de ces différentes dimensions qui permettent de saisir la complexité du social. Enfin, penser en termes de situation a pour avantage de replacer l’expérience liée à l’esclavage moderne dans la trajectoire de vie plus large des sujets, et de saisir ainsi plus facilement leur agencéité. Il s’agit d’une proposition. D’autres voies verront sûrement le jour pour analyser un phénomène complexe qui, loin de disparaître, donne à voir les limites des mythes du travail libre et de la performativité des droits des sociétés démocratiques libérales contemporaines, et en appelle du coup à une anthropologie du contemporain.
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Inglis, David. "On Oenological Authenticity: Making Wine Real and Making Real Wine." M/C Journal 18, no. 1 (2015). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.948.

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Abstract:
IntroductionIn the wine world, authenticity is not just desired, it is actively required. That demand comes from a complex of producers, distributors and consumers, and other interested parties. Consequently, the authenticity of wine is constantly created, reworked, presented, performed, argued over, contested and appreciated.At one level, such processes have clear economic elements. A wine deemed to be an authentic “expression” of something—the soil and micro-climate in which it was grown, the environment and culture of the region from which it hails, the genius of the wine-maker who nurtured and brought it into being, the quintessential characteristics of the grape variety it is made from—will likely make much more money than one deemed inauthentic. In wine, as in other spheres, perceived authenticity is a means to garner profits, both economic and symbolic (Beverland).At another level, wine animates a complicated intertwining of human tastes, aesthetics, pleasures and identities. Discussions as to the authenticity, or otherwise, of a wine often involve a search by the discussants for meaning and purpose in their lives (Grahm). To discover and appreciate a wine felt to “speak” profoundly of the place from whence it came possibly involves a sense of superiority over others: I drink “real” wine, while you drink mass-market trash (Bourdieu). It can also create reassuring senses of ontological security: in discovering an authentic wine, expressive of a certain aesthetic and locational purity (Zolberg and Cherbo), I have found a cherishable object which can be reliably traced to one particular place on Earth, therefore possessing integrity, honesty and virtue (Fine). Appreciation of wine’s authenticity licenses the self-perception that I am sophisticated and sensitive (Vannini and Williams). My judgement of the wine is also a judgement upon my own aesthetic capacities (Hennion).In wine drinking, and the production, distribution and marketing processes underpinning it, much is at stake as regards authenticity. The social system of the wine world requires the category of authenticity in order to keep operating. This paper examines how and why this has come to be so. It considers the crafting of authenticity in long-term historical perspective. Demand for authentic wine by drinkers goes back many centuries. Self-conscious performances of authenticity by producers is of more recent provenance, and was elaborated above all in France. French innovations then spread to other parts of Europe and the world. The paper reviews these developments, showing that wine authenticity is constituted by an elaborate complex of environmental, cultural, legal, political and commercial factors. The paper both draws upon the social science literature concerning the construction of authenticity and also points out its limitations as regards understanding wine authenticity.The History of AuthenticityIt is conventional in the social science literature (Peterson, Authenticity) to claim that authenticity as a folk category (Lu and Fine), and actors’ desires for authentic things, are wholly “modern,” being unknown in pre-modern contexts (Cohen). Consideration of wine shows that such a view is historically uninformed. Demands by consumers for ‘authentic’ wine, in the sense that it really came from the location it was sold as being from, can be found in the West well before the 19th century, having ancient roots (Wengrow). In ancient Rome, there was demand by elites for wine that was both really from the location it was billed as being from, and was verifiably of a certain vintage (Robertson and Inglis). More recently, demand has existed in Western Europe for “real” Tokaji (sweet wine from Hungary), Port and Bordeaux wines since at least the 17th century (Marks).Conventional social science (Peterson, Authenticity) is on solider ground when demonstrating how a great deal of social energies goes into constructing people’s perceptions—not just of consumers, but of wine producers and sellers too—that particular wines are somehow authentic expressions of the places where they were made. The creation of perceived authenticity by producers and sales-people has a long historical pedigree, beginning in early modernity.For example, in the 17th and 18th centuries, wine-makers in Bordeaux could not compete on price grounds with burgeoning Spanish, Portuguese and Italian production areas, so they began to compete with them on the grounds of perceived quality. Multiple small plots were reorganised into much bigger vineyards. The latter were now associated with a chateau in the neighbourhood, giving the wines connotations of aristocratic gravity and dignity (Ulin). Product-makers in other fields have used the assertion of long-standing family lineages as apparent guarantors of tradition and quality in production (Peterson, Authenticity). The early modern Bordelaise did the same, augmenting their wines’ value by calling upon aristocratic accoutrements like chateaux, coats-of-arms, alleged long-term family ownership of vineyards, and suchlike.Such early modern entrepreneurial efforts remain the foundations of the very high prestige and prices associated with elite wine-making in the region today, with Chinese companies and consumers particularly keen on the grand crus of the region. Globalization of the wine world today is strongly rooted in forms of authenticity performance invented several hundred years ago.Enter the StateAnother notable issue is the long-term role that governments and legislation have played, both in the construction and presentation of authenticity to publics, and in attempts to guarantee—through regulative measures and taxation systems—that what is sold really has come from where it purports to be from. The west European State has a long history of being concerned with the fraudulent selling of “fake” wines (Anderson, Norman, and Wittwer). Thus Cosimo III, Medici Grand Duke of Florence, was responsible for an edict of 1716 which drew up legal boundaries for Tuscan wine-producing regions, restricting the use of regional names like Chianti to wine that actually came from there (Duguid).These 18th century Tuscan regulations are the distant ancestors of quality-control rules centred upon the need to guarantee the authenticity of wines from particular geographical regions and sub-regions, which are today now ubiquitous, especially in the European Union (DeSoucey). But more direct progenitors of today’s Geographical Indicators (GIs)—enforced by the GATT international treaties—and Protected Designations of Origin (PDOs)—promulgated and monitored by the EU—are French in origin (Barham). The famous 1855 quality-level classification of Bordeaux vineyards and their wines was the first attempt in the world explicitly to proclaim that the quality of a wine was a direct consequence of its defined place of origin. This move significantly helped to create the later highly influential notion that place of origin is the essence of a wine’s authenticity. This innovation was initially wholly commercial, rather than governmental, being carried out by wine-brokers to promote Bordeaux wines at the Paris Exposition Universelle, but was later elaborated by State officials.In Champagne, another luxury wine-producing area, small-scale growers of grapes worried that national and international perceptions of their wine were becoming wholly determined by big brands such as Dom Perignon, which advertised the wine as a luxury product, but made no reference to the grapes, the soil, or the (supposedly) traditional methods of production used by growers (Guy). The latter turned to the idea of “locality,” which implied that the character of the wine was an essential expression of the Champagne region itself—something ignored in brand advertising—and that the soil itself was the marker of locality. The idea of “terroir”—referring to the alleged properties of soil and micro-climate, and their apparent expression in the grapes—was mobilised by one group, smaller growers, against another, the large commercial houses (Guy). The terroir notion was a means of constructing authenticity, and denouncing de-localised, homogenizing inauthenticity, a strategy favouring some types of actors over others. The relatively highly industrialized wine-making process was later represented for public consumption as being consonant with both tradition and nature.The interplay of commerce, government, law, and the presentation of authenticity, also appeared in Burgundy. In that region between WWI and WWII, the wine world was transformed by two new factors: the development of tourism and the rise of an ideology of “regionalism” (Laferté). The latter was invented circa WWI by metropolitan intellectuals who believed that each of the French regions possessed an intrinsic cultural “soul,” particularly expressed through its characteristic forms of food and drink. Previously despised peasant cuisine was reconstructed as culturally worthy and true expression of place. Small-scale artisanal wine production was no longer seen as an embarrassment, producing wines far more “rough” than those of Bordeaux and Champagne. Instead, such production was taken as ground and guarantor of authenticity (Laferté). Location, at regional, village and vineyard level, was taken as the primary quality indicator.For tourists lured to the French regions by the newly-established Guide Michelin, and for influential national and foreign journalists, an array of new promotional devices were created, such as gastronomic festivals and folkloric brotherhoods devoted to celebrations of particular foodstuffs and agricultural events like the wine-harvest (Laferté). The figure of the wine-grower was presented as an exemplary custodian of tradition, relatively free of modern capitalist exchange relations. These are the beginnings of an important facet of later wine companies’ promotional literatures worldwide—the “decoupling” of their supposed commitments to tradition, and their “passion” for wine-making beyond material interests, from everyday contexts of industrial production and profit-motives (Beverland). Yet the work of making the wine-maker and their wines authentically “of the soil” was originally stimulated in response to international wine markets and the tourist industry (Laferté).Against this background, in 1935 the French government enacted legislation which created theInstitut National des Appellations d’Origine (INAO) and its Appelation d’Origine Controlle (AOC) system (Barham). Its goal was, and is, to protect what it defines as terroir, encompassing both natural and human elements. This legislation went well beyond previous laws, as it did more than indicate that wine must be honestly labelled as deriving from a given place of origin, for it included guarantees of authenticity too. An authentic wine was defined as one which truly “expresses” the terroir from which it comes, where terroir means both soil and micro-climate (nature) and wine-making techniques “traditionally” associated with that area. Thus French law came to enshrine a relatively recently invented cultural assumption: that places create distinctive tastes, the value of this state of affairs requiring strong State protection. Terroir must be protected from the untrammelled free market. Land and wine, symbiotically connected, are de-commodified (Kopytoff). Wine is embedded in land; land is embedded in what is regarded as regional culture; the latter is embedded in national history (Polanyi).But in line with the fact that the cultural underpinnings of the INAO/AOC system were strongly commercially oriented, at a more subterranean level the de-commodified product also has economic value added to it. A wine worthy of AOC protection must, it is assumed, be special relative to wines un-deserving of that classification. The wine is taken out of the market, attributed special status, and released, economically enhanced, back onto the market. Consequently, State-guaranteed forms of authenticity embody ambivalent but ultimately efficacious economic processes. Wine pioneered this Janus-faced situation, the AOC system in the 1990s being generalized to all types of agricultural product in France. A huge bureaucratic apparatus underpins and makes possible the AOC system. For a region and product to gain AOC protection, much energy is expended by collectives of producers and other interested parties like regional development and tourism officials. The French State employs a wide range of expert—oenological, anthropological, climatological, etc.—who police the AOC classificatory mechanisms (Barham).Terroirisation ProcessesFrench forms of legal classification, and the broader cultural classifications which underpin them and generated them, very much influenced the EU’s PDO system. The latter uses a language of authenticity rooted in place first developed in France (DeSoucey). The French model has been generalized, both from wine to other foodstuffs, and around many parts of Europe and the world. An Old World idea has spread to the New World—paradoxically so, because it was the perceived threat posed by the ‘placeless’ wines and decontextualized grapes of the New World which stimulated much of the European legislative measures to protect terroir (Marks).Paxson shows how artisanal cheese-makers in the US, appropriate the idea of terroir to represent places of production, and by extension the cheeses made there, that have no prior history of being constructed as terroir areas. Here terroir is invented at the same time as it is naturalised, made to seem as if it simply points to how physical place is directly expressed in a manufactured product. By defining wine or cheese as a natural product, claims to authenticity are themselves naturalised (Ulin). Successful terroirisation brings commercial benefits for those who engage in it, creating brand distinctiveness (no-one else can claim their product expresses that particularlocation), a value-enhancing aura around the product which, and promotion of food tourism (Murray and Overton).Terroirisation can also render producers into virtuous custodians of the land who are opposed to the depredations of the industrial food and agriculture systems, the categories associated with terroir classifying the world through a binary opposition: traditional, small-scale production on the virtuous side, and large-scale, “modern” harvesting methods on the other. Such a situation has prompted large-scale, industrial wine-makers to adopt marketing imagery that implies the “place-based” nature of their offerings, even when the grapes can come from radically different areas within a region or from other regions (Smith Maguire). Like smaller producers, large companies also decouple the advertised imagery of terroir from the mundane realities of industry and profit-margins (Beverland).The global transportability of the terroir concept—ironic, given the rhetorical stress on the uniqueness of place—depends on its flexibility and ambiguity. In the French context before WWII, the phrase referred specifically to soil and micro-climate of vineyards. Slowly it started mean to a markedly wider symbolic complex involving persons and personalities, techniques and knowhow, traditions, community, and expressions of local and regional heritage (Smith Maguire). Over the course of the 20th century, terroir became an ever broader concept “encompassing the physical characteristics of the land (its soil, climate, topography) and its human dimensions (culture, history, technology)” (Overton 753). It is thought to be both natural and cultural, both physical and human, the potentially contradictory ramifications of such understanding necessitating subtle distinctions to ward off confusion or paradox. Thus human intervention on the land and the vines is often represented as simply “letting the grapes speak for themselves” and “allowing the land to express itself,” as if the wine-maker were midwife rather than fabricator. Terroir talk operates with an awkward verbal balancing act: wine-makers’ “signature” styles are expressions of their cultural authenticity (e.g. using what are claimed as ‘traditional’ methods), yet their stylistic capacities do not interfere with the soil and micro-climate’s natural tendencies (i.e. the terroir’sphysical authenticity).The wine-making process is a case par excellence of a network of humans and objects, or human and non-human actants (Latour). The concept of terroir today both acknowledges that fact, but occludes it at the same time. It glosses over the highly problematic nature of what is “real,” “true,” “natural.” The roles of human agents and technologies are sequestered, ignoring the inevitably changing nature of knowledges and technologies over time, recognition of which jeopardises claims about an unchanging physical, social and technical order. Harvesting by machine production is representationally disavowed, yet often pragmatically embraced. The role of “foreign” experts acting as advisors —so-called “flying wine-makers,” often from New World production cultures —has to be treated gingerly or covered up. Because of the effects of climate change on micro-climates and growing conditions, the taste of wines from a particular terroir changes over time, but the terroir imaginary cannot recognise that, being based on projections of timelessness (Brabazon).The authenticity referred to, and constructed, by terroir imagery must constantly be performed to diverse audiences, convincing them that time stands still in the terroir. If consumers are to continue perceiving authenticity in a wine or winery, then a wide range of cultural intermediaries—critics, journalists and other self-proclaiming experts must continue telling convincing stories about provenance. Effective authenticity story-telling rests on the perceived sincerity and knowledgeability of the teller. Such tales stress romantic imagery and colourful, highly personalised accounts of the quirks of particular wine-makers, omitting mundane details of production and commercial activities (Smith Maguire). Such intermediaries must seek to interest their audience in undiscovered regions and “quirky” styles, demonstrating their insider knowledge. But once such regions and styles start to become more well-known, their rarity value is lost, and intermediaries must find ever newer forms of authenticity, which in turn will lose their burnished aura when they become objects of mundane consumption. An endless cycle of discovering and undermining authenticity is constantly enacted.ConclusionAuthenticity is a category held by different sorts of actors in the wine world, and is the means by which that world is held together. This situation has developed over a long time-frame and is now globalized. Yet I will end this paper on a volte face. Authenticity in the wine world can never be regarded as wholly and simply a social construction. One cannot directly import into the analysis of that world assumptions—about the wholly socially constructed nature of phenomena—which social scientific studies of other domains, most notably culture industries, work with (Peterson, Authenticity). Ways of thinking which are indeed useful for understanding the construction of authenticity in some specific contexts, cannot just be applied in simplistic manners to the wine world. When they are applied in direct and unsophisticated ways, such an operation misses the specificities and particularities of wine-making processes. These are always simultaneously “social” and “natural”, involving multiple forms of complex intertwining of human actions, environmental and climatological conditions, and the characteristics of the vines themselves—a situation markedly beyond beyond any straightforward notion of “social construction.”The wine world has many socially constructed objects. But wine is not just like any other product. Its authenticity cannot be fabricated in the manner of, say, country music (Peterson, Country). Wine is never in itself only a social construction, nor is its authenticity, because the taste, texture and chemical elements of wine derive from complex human interactions with the physical environment. Wine is partly about packaging, branding and advertising—phenomena standard social science accounts of authenticity focus on—but its organic properties are irreducible to those factors. Terroir is an invention, a label put on to certain things, meaning they are perceived to be authentic. But the things that label refers to—ranging from the slope of a vineyard and the play of sunshine on it, to how grapes grow and when they are picked—are entwined with human semiotics but not completely created by them. A truly comprehensive account of wine authenticity remains to be written.ReferencesAnderson, Kym, David Norman, and Glyn Wittwer. “Globalization and the World’s Wine Markets: Overview.” Discussion Paper No. 0143, Centre for International Economic Studies. Adelaide: U of Adelaide, 2001.Barham, Elizabeth. “Translating Terroir: The Global Challenge of French AOC Labelling.” Journal of Rural Studies 19 (2003): 127–38.Beverland, Michael B. “Crafting Brand Authenticity: The Case of Luxury Wines.” Journal of Management Studies 42.5 (2005): 1003–29.Bourdieu, Pierre. Distinction: A Social Critique of the Judgement of Taste. London: Routledge, 1992.Brabazon, Tara. “Colonial Control or Terroir Tourism? 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