Academic literature on the topic 'Capital social (Sociologie) – Québec (Province) – Québec'

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Journal articles on the topic "Capital social (Sociologie) – Québec (Province) – Québec"

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Charron, Hélène. "Hiérarchie de genre et frontières disciplinaires entre le travail social et la sociologie en France et au Québec avant 1960." Articles 26, no. 1 (July 9, 2013): 9–30. http://dx.doi.org/10.7202/1016894ar.

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Abstract:
L’auteure se penche sur les impacts du processus de professionnalisation du travail social sur la reconnaissance scientifique de la discipline. Elle compare la situation en France, où le service social ne s’est jamais intégré à la structure universitaire, et au Québec, où le travail social s’y trouve dès la naissance des premières facultés de sciences sociales. À mesure que les professionnelles du travail social acquièrent du capital scolaire et de la légitimité dans le champ des professions, elles en perdent – au moins jusqu’aux années 60 – dans celui de la sociologie, malgré des origines disciplinaires en partie communes. L’inégal ancrage universitaire du travail social français et québécois est un facteur explicatif subordonné aux logiques de genre au coeur de la construction d’identités professionnelles qui éloignent les travailleuses sociales et les travailleurs sociaux du travail théorique et de la « neutralité axiologique », deux conditions de plus en plus incontournables de la légitimité scientifique et de l’autonomie disciplinaire dans le champ universitaire, tant en France qu’au Québec.
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Bélanger, Paul R., and Louis Maheu. "Pratique politique étudiante au Québec." Articles 13, no. 3 (April 12, 2005): 309–42. http://dx.doi.org/10.7202/055586ar.

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Abstract:
La mobilisation politique des populations étudiantes n'est pas en soi un phénomène vraiment contemporain. Certaines études ont déjà établi que des groupes étudiants ont participé à des mouvements politiques à diverses époques de l'histoire. Par contre, la pratique politique étudiante, ces dernières années, s'est amplifiée en même temps qu'elle se caractérisait par des traits plus spécifiques et particuliers à cette population. Aussi a-t-on vu croître, en sociologie, un intérêt nouveau pour l'analyse de ces phénomènes. Les études consacrées à ce sujet se multiplient de même que les schémas d'analyse se diversifient. Pour l'étude de la pratique politique étudiante québécoise contemporaine, nous avons, pour notre part, opté pour une grille d'analyse qui n'enferme pas l'étudiant, comme agent politique, dans le système d'enseignement supérieur. Sa mobilisation politique ne nous semble pas, au premier chef, être fonction de sous-cultures étudiantes plus ou moins contestataires et typiques des milieux universitaires ou des seules difficultés de fonctionnement des systèmes universitaires. Encore moins sommes-nous portés à penser que la marginalité sociale de la jeunesse étudiante est un facteur déterminant de politisation : « camper hors de la nation » ou de la société n'est pas de nature à susciter la mobilisation politique. Au contraire, notre analyse ne produit une définition de l'étudiant comme agent politique qu'au moyen de déterminations structurelles qui conditionnent, provoquent et organisent la pratique politique étudiante qui vise elle-même à modifier le cadre sociétal où elle émerge. Au nombre des principales caractéristiques de la période des années '60 dans l'histoire du Québec, il nous faut retenir la politisation des problèmes de fonctionnement de l'appareil scolaire québécois : les rapports entretenus par cet appareil avec d'autres structures de la société, le système de production économique par exemple, devenaient l'enjeu de luttes et de rapports politiques. L'État et les diverses couches sociales qui appuyaient ses politiques d'intervention auprès de l'appareil scolaire rencontraient l'hostilité et l'opposition plus ou moins soutenues d'autres couches sociales qui appréciaient différemment les politiques de l'État en ce domaine. Avec l'adoption du bill 60 qui créait, en 1963, le Ministère de l'éducation du Québec, le parti au pouvoir imposa une restructuration de l'appareil scolaire qui impliquait une responsabilité plus nette et ferme accordée à l'État et la mise en place d'organes officiels de consultation, comme le Conseil supérieur de l'éducation, où l'Église était loin de conserver une fonction prépondérante. Le législateur devait même consulter, au moment de la formation du premier Conseil supérieur de l'éducation, de multiples associations qui n'avaient pu auparavant s'imposer comme interlocuteurs dans un secteur contrôlé par l'Église. Parmi celles-ci, notons les associations d'enseignants; les associations d'administrateurs dans le domaine scolaire; les associations de parents et parents-maîtres; les associations syndicales; et diverses associations d'affaires. Puis finalement, le législateur dut consentir, après que des représentations eurent été faites dans ce sens, à prendre aussi l'avis d'associations étudiantes et d'associations de professeurs et d'administrateurs universitaires. On a pu également observer, dans le processus de régionalisation de commissions scolaires, que même au niveau local et régional, les agents qui contrôlaient traditionnellement l'appareil scolaire pouvaient voir leur position sociale remise en cause. Bref, la politisation des problèmes d'éducation a modifié les rapports de force entre les divers groupes sociaux qui se préoccupaient des politiques d'intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire. L'État devait aussi se lancer, au cours des années '60, dans des transformations importantes des structures académiques et du contenu des programmes d'enseignement. Ces mutations de structures et de programmes académiques visaient essentiellement à reprendre le retard que connaissait le Québec, par rapport aux principales provinces canadiennes, et notamment l'Ontario et la Colombie-Britannique, dans le développement de son appareil scolaire. On attribuait à ce retard les problèmes de développement économique du Québec qui se manifestaient par un revenu moyen inférieur à celui des provinces canadiennes riches et par une productivité industrielle, en général, plus faible. La main-d’œuvre québécoise ne présentait pas des standards de qualification très élevés, ni des niveaux d'instruction jugés satisfaisants. Aussi, l'intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire québécois avait-elle un sens bien précis : elle concernait la préparation et la modernisation d'une main-d’œuvre professionnelle au moyen de transformations apportées aux structures et au contenu de l'enseignement. Afin d'assurer une plus grande adaptation de l'appareil scolaire aux exigences de développement de la société, l'État misait essentiellement sur le « capital humain » et le perfectionnement des « ressources humaines » comme facteur de production. Ainsi cette intervention s'est accompagnée d'une augmentation considérable des investissements en éducation. Les dépenses totales d'enseignement au Québec qui étaient, à la fin des années '50, de l'ordre de $300,000,000, passaient en 1963 à $719,319,000 ; elles ont donc plus que doublé sur une période de cinq ans. Les dépenses du Ministère de l'éducation sont passées de près de $200,000,000 en 1960-61 à près de $710,000,000 en 1967-68, puis à $1,100,114,000 en 1970-71 ; sur une période de dix ans, ces dépenses ont été multipliées à peu près par dix. Ces hausses représentent des taux d'augmentation annuelle qui sont légèrement supérieurs à l'augmentation annuelle des dépenses du gouvernement du Québec; ainsi, la proportion du budget total consacrée à l'enseignement est passée de 23% en 1959 à 32% en 1964, puis à 34.7% en 1969. Il faut encore souligner que cette intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire s'est accompagné d'un discours idéologique de circonstance. L'État, au moyen de slogans tels « Qui s'instruit s'enrichit », devait expliquer à la population combien l'éducation était le moyen par excellence de la promotion collective de la communauté canadienne-française. Le Québec était invité à joindre les sociétés industrielles avancées qui valorisaient, comme politique de croissance et de progrès, le développement et le perfectionnement continus des «ressources humaines».
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Thérien, Charles-E. "Aide à l'apprentissage." Relations industrielles 7, no. 4 (February 26, 2014): 287–93. http://dx.doi.org/10.7202/1023030ar.

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Abstract:
L'exposé de cet article sur la Loi de l'aide à l'apprentissage et de la mise en valeur du capital humain a pour but de rappeler au lecteur certaines notions importantes concernant cette loi et sa mise en application dans la Province de Québec. L'auteur évoque le principe à la base de la loi, en souligne ensuite l'aspect moral et social, examine ses réalisations au sein de la profession et envisage son avenir à travers les problèmes auxquels elle doit faire face. Il termine en insistant sur la nécessité d'une collaboration très étroite entre les divers organismes chargés de l'entraînement des jeunes pour former une main-d'oeuvre spécialisée.
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Kamanzi, Pierre Canisius. "L’emprise des titres scolaires sur l’emploi chez les membres de minorités visibles : comparaison entre le Québec et l’Ontario." Recherche 53, no. 2 (September 20, 2012): 315–36. http://dx.doi.org/10.7202/1012403ar.

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Abstract:
Plusieurs études ont soutenu l’hypothèse d’une discrimination ethnique à l’endroit des membres des minorités visibles au Canada. Elles ont montré qu’en dépit de leurs niveaux de qualification élevés, ces derniers exercent des emplois socialement moins valorisés et perçoivent des revenus inférieurs à ceux des autres Canadiens. Peu d’études se sont cependant intéressées à la discrimination ethnique sous l’angle de la relation entre l’emploi occupé et le niveau de qualification. L’article examine cette question chez les membres des minorités visibles qui détiennent des diplômes universitaires obtenus au Canada à partir des données de l’Enquête nationale de Statistique Canada auprès des diplômés de l’an 2000 et compare la situation des répondants résidant au Québec et en Ontario. Selon les résultats, à scolarité équivalente, les membres des minorités visibles sont plus susceptibles que les autres d’exercer des emplois pour lesquels ils sont surqualifiés. La situation varie cependant selon la province de résidence et le groupe minoritaire auquel appartient l’individu. Ces résultats nous incitent à remettre en question, du moins en partie, la théorie du capital humain et à faire appel à d’autres théories, notamment les théories du capital social et de la discrimination dans l’interprétation de ces résultats.
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Oliveira, Josiane Silva de, and Cristiane Marques de Mello. "Influências do capital social na formação do circo contemporâneo canadense: um estudo na Cidade de Montréal, Canadá." RACE - Revista de Administração, Contabilidade e Economia 17, no. 1 (April 23, 2018): 103–28. http://dx.doi.org/10.18593/race.v17i1.10424.

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Abstract:
Resumo: O objetivo com este artigo foi discutir as influências do capital social na constituição do campo organizacional do circo contemporâneo no Canadá. Para tanto, considera-se capital social como um conjunto de normas, redes e organizações por meio das quais os indivíduos obtêm acesso a poder e recursos para a tomada de decisão e formulação de políticas. Entende-se que a importância deste trabalho se encontra na relevância do estudo de organizações circenses, pela articulação entre as práticas culturais e econômicas que ocorrem em seu processo organizativo, especialmente no contexto canadense que se configura como referência mundial do campo do circo contemporâneo e ainda pouco estudado na área de Administração, especialmente no contexto canadense que se configura como referência mundial do campo do circo contemporâneo e ainda pouco estudado na área de Administração. A pesquisa foi desenvolvida na Cidade de Montréal, província de Québec, Canadá, em 2013. Foram entrevistados gestores das três organizações que atuam na regulamentação e disseminação das artes no circo canadense, e de oito das maiores companhias circenses contemporâneas. Os resultados indicam que trabalhar em grandes companhias circenses é um dos meios de constituir o capital social, possibilitando a formação, acesso a redes de profissionais e possíveis parceiros de trabalho. O capital social possibilita a articulação dos artistas em organizações para produzir vias alternativas de acesso a recursos financeiros e a participação em editais públicos de fomento. Uma das contribuições do estudo está nas evidências empíricas, quando da incorporação das práticas de gestão às práticas artísticas circenses.Palavras-chave: Capital social. Campo organizacional. Organizações circenses. Canadá. Artistas. Influences of social capital in the constitution of contemporary circus canadian: a study in Montréal City, Canada Abstract: The purpose of this article is to discuss the influences of social capital in the constitution of organizational contemporary circus field in Canada. Therefore, we consider social capital as a set of rules, networks and organizations through which individuals gain access to power and resources for decision-making and policy formulation. We understand that the importance of this work in the relevance of the study of circus organizations, by the articulation between cultural and economic practices that occur in their organizational process, especially in the Canadian context that is configured as a world reference of the field of contemporary circus and still little studied in the area of Administration. The research was conducted in the City of Montréal, province of Québec, Canada, in 2013. We interviewed managers of the three organizations operating in regulation and dissemination of the arts in Canadian circus, and of eight major contemporary circus companies. The results indicate that work on major circus companies is one way to establish the capital, enabling training, access to professional network of the area and potential working partners. The social capital enables the articulation of artists in organizations to produce alternative ways of access to financial resources and participation in public tenders for development. One of the contributions of the study is in the empirical evidences, when incorporating the practices of management to the artistic practices circenses.Keywords: Social capital. Organizational field. Circus organizations. Canada. Artists.
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Michaud, Myriam, and Luc K. Audebrand. "Inside out, outside in: “supporting members” in multi-stakeholder cooperatives." Management Decision 57, no. 6 (June 10, 2019): 1382–98. http://dx.doi.org/10.1108/md-01-2017-0042.

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Abstract:
Purpose The purpose of this paper is to examine multi-stakeholder cooperatives (MSCs), a relatively new and understudied type of cooperative, by focusing on the impact of a new member status: the “supporting member.” Supporting members are included in the ownership structure, participate in the decision-making process and contribute to the share capital without being formally defined as users of the cooperative’s services, an important disruption to the traditional cooperative venture. Design/methodology/approach This paper is based on a qualitative study using in-depth interviews with 30 members (i.e. founders, managers, board members and employees) of 14 MSCs located in the Canadian province of Québec. Findings This study suggests that including supporting members in the cooperative venture impacts the three core features of cooperatives, which are traditionally user-owned, user-controlled and user-benefiting. Despite supporting members’ positive contributions to an MSC’s development and success, the inclusion of such members generates management challenges and organizational paradoxes. Social implications The inclusion of supporting members allows MSCs to become an experiment in “stakeholder democracy” and a space of negotiation between organizations, citizens and institutions, as MSCs represent and embody some of the community’s needs and desires. Originality/value This study constitutes an original contribution to paradox literature, as it describes the specific upward and downward spirals related to the inclusion of supporting members, highlights innovative responses to these paradoxes and extends understandings of cooperatives as hybrid organizations entangled in bundles of paradoxes.
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"Abstracts from Dietetic Research Event – June 04–06, 2015." Canadian Journal of Dietetic Practice and Research 76, no. 3 (September 2015): e1-e22. http://dx.doi.org/10.3148/cjdpr-2015-026.

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Abstract:
Bonjour! Welcome to Québec City, the capital of the province of Québec. This historic city was the host of the 2015 Dietitians of Canada Annual Conference. The submissions for this year's Canadian Foundation for Dietetic Research event represented the diversity of dietetic research conducted within Canada. Through the support of Dietitians of Canada and the Canadian Foundation for Dietetic Research, the 2015 event was both an exciting and informative exchange of research and experience-sharing efforts that inspired attendees. The topics highlighted from this year's abstracts include Community-Based Nutritional Care, Wellness and Public Health–Children, Determinants of Food Choice, Dietary Intake, Nutrition Health and Education, Dietetic Practice and Education, Clinical Research and Patient Service, Nutrition Social Media and the Web, Nutrition Labelling and Patient Services. Each presenter provided an 11 minute oral presentation (8 minutes for presenting and 3 minutes for questions). This allowed for meaningful interaction between the presenters and those attending the sessions. This year we had over 50 presentations. These presentations offer the newest insights into important research findings that you may be able to apply to your own practice. This Research Event would not be possible without the commitment and dedication of many people. On behalf of Dietitians of Canada and the Canadian Foundation for Dietetic Research, I would like to extend a special thank you to the 2015 Abstracts Review Committee who represented research, clinical nutrition, community nutrition, and education: Jennifer Brown (Registered Dietitian, The Ottawa Hospital Weight Management Clinic and Bariatric Surgery Program), Marketa Graham (Public Health Dietitian, Ottawa Public Health Unit), Mahsa Jessri (PhD Candidate, Faculty of Medicine, University of Toronto), Hélène Lowell (Nutrition Advisor, Health Canada), and Joseph Murphy (Professional Practice Co-ordinator, The Ottawa Hospital). I would also like to thank all of our moderators who took the time during the conference to keep our research presentation sessions on time. A special thank you to Shilpa Mukund and Greg Sarney at the Canadian Foundation for Dietetic Research for their assistance, patience, and support throughout the review process. I enjoyed interacting with many of you at the oral research presentations where we highlighted the findings from our dietetic colleagues across our country. Marcia Cooper, PhD, RD Chair, 2015 Abstracts Review Committee Health Canada
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Abstract:
Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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Dissertations / Theses on the topic "Capital social (Sociologie) – Québec (Province) – Québec"

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Nkolo, Christiane. "Processus d'insertion professionnelle de femmes immigrantes "noires" d'origine africaine détentrices d'un grade universitaire et résidentes de la Ville de Québec." Thesis, Université Laval, 2008. http://www.theses.ulaval.ca/2008/25886/25886.pdf.

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Ouellet, Myriam. "Migration et classe sociale : trajectoires d'exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada." Master's thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/31846.

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Abstract:
Depuis sa violente éruption en mars 2011, le conflit syrien a généré près de 12 millions de sinistrés, ces derniers ayant quitté leur foyer dans l’espoir de trouver refuge ailleurs. Parmi eux, 6,3 millions de déplacés internes et 5,3 millions enregistrés hors de la Syrie ; la majorité étant toujours présente dans les pays frontaliers incluant la Turquie, la Jordanie et le Liban. Ce mémoire porte sur les trajectoires migratoires de ces réfugiés syriens exilés au Moyen - Orient et ayant pu accéder à une réinstallation au Canada. Bien que certains travaux s’étant intéressés aux trajectoires d’exil de réfugiés aient mobilisé la notion de classe sociale, très peu se sont directement intéressés à l’influence de cette dernière sur le processus migratoire en lui-même. Or, des travaux récents ont réitéré l’importance de la prise en compte de la classe sociale dans l’analyse des trajectoires migratoires en démontrant comment celles-ci s’avéraient largement dépendantes des ressources mobilisables par les migrants – notamment économiques et sociales. Ainsi, ce projet s’intéresse à l’influence de la classe sociale sur les trajectoires d’exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada et propose d’analyser dans quelle mesure l’appartenance à une certaine classe sociale, en termes d’accès différencié aux divers types de capital – économique, social, culturel et symbolique — influence ces trajectoires. Les résultats de notre étude démontrent, dans un premier temps que, lors de la migration vers le premier pays d’accueil, l’accès aux ressources influence positivement les trajectoires d’exil de manière à favoriser la classe privilégiée. Cependant, lors du processus de réinstallation vers le Canada, les résultats supposent une logique divergente, alors que contrairement à ce qui fut observé au préalable, uneplus grande vulnérabilité, caractérisée par un accès limité aux ressources, influence inversement les trajectoires d’exil de manière à favoriser la classe précarisée.
Since its outbreak in March 2011, the Syrian conflict has displaced more than 12 million individuals, who found themselves leaving their homes to seek refuge elsewhere. Among these people, 6.3 million are internally displaced and 5.3 million have left Syria, mostly for Turkey, Jordan and Lebanon. This paper explores the migration trajectories of Syria n refugees exiled in the Middle East and granted access to a resettlement program in Canada. Although some studies on refugee trajectories have mobilized the notion of social class, very few have taken a direct interest in its influence on the migratory process itself. Recent research reiterated the importance of considering social class as a variable in the analysis of migration trajectories by showing how the choice of itinerary seems to be dependent on the migrants’ resources, notably their economic and social resources. Thus, this project is looking at the impact of social class on the exile trajectories of Syrian refugees that resettled in Canada and proposes to introduce the analysis of social class in terms of access to different forms of capital — economic, social, cultural and spatial — and how belonging to a certain social class influences these trajectories. The results of our study show that, initially, during the migration to the first host country, access to resources influences positively the trajectory and experience of Syrians in exile in such a way that it favors individuals belonging to more privileged social classes. However, with regard to the process of resettlement in Canada, the results suggest the opposite. In fact, it is a greater vulnerability, characterized by limited access to resources, that inversely influences the trajectories of exile so as to favor the individual belonging to a more precarious class.
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Gilbert, Dale. "Vivre son quartier, vivre sa ville au cœur du XXe siècle : modes d'expression de la culture urbaine en milieu populaire québécois dans le quartier Saint-Sauveur de Québec, 1930-1980." Doctoral thesis, Université Laval, 2011. http://hdl.handle.net/20.500.11794/22985.

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Abstract:
La culture urbaine en milieu populaire québécois se transforme au cours de la seconde moitié du XXe siècle. L’espace urbain et les modes de vie entrent, en effet, dans une période de mutations : développement des banlieues, opérations de rénovation urbaine à moyenne ou à grande échelle, apparition des grandes surfaces et des centres commerciaux, accroissement de la mobilité socioprofessionnelle et du pouvoir d’achat, amélioration du confort domestique, possession de plus en plus répandue d'une automobile, diffusion de nouvelles valeurs (individualisme grandissant, pratique religieuse et soumission à l'influence religieuse en déclin), etc. Cette thèse examine ces transformations de la culture urbaine en milieu populaire québécois dans le quartier Saint-Sauveur de Québec entre 1930 et 1980; plus précisément l’évolution de l’expérience du quartier et de la ville de ses résidants qui ne le quittèrent pas, du moins définitivement, ou qui vécurent ces changements en tout ou en partie avant de le faire. Une enquête orale menée auprès de trente hommes et femmes ayant demeuré dans ce quartier pendant la période étudiée est au cœur de la démarche méthodologique. Nous avons examiné quatre facettes d’une culture urbaine qui nous sont apparues les plus susceptibles de révéler l’essence de l’expérience du quartier et de la ville. Il s’agit des trajectoires résidentielles, des pratiques associées à la consommation et aux loisirs, aux divertissements et à la vie communautaire et associative, des sociabilités et finalement du rapport identitaire à l’espace vécu et des représentations sur le milieu de vie et sur les autres espaces urbains. L’évolution de cette expérience entre 1930 et 1980 révèle une part notable de libre choix dans les trajectoires résidentielles, une redéfinition des rapports à la proximité et à l’accessibilité physique, un étiolement des sociabilités et la place centrale que conserve la paroisse au cœur du rapport identitaire à l’espace vécu et des représentations sur le milieu de vie et sur d’autres espaces urbains. Des facteurs modelant cette expérience traversent plusieurs des quatre facettes étudiées, soit les revenus des ménages, l’homogénéité sociodémographique et socioéconomique du quartier Saint-Sauveur, la localisation de ce dernier dans la ville de même que l’institution paroissiale.
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Rousseau, Guillaume. "Analyse de l'isolement social, de la sociabilité et de la qualité du soutien social chez les jeunes agriculteurs québécois." Thesis, Université Laval, 2010. http://www.theses.ulaval.ca/2010/27038/27038.pdf.

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5

Gahongayire, Odette. "La contribution des centres ressources à la réduction de la pauvreté des femmes monoparentales de la ville de Québec." Thesis, Université Laval, 2007. http://www.theses.ulaval.ca/2007/24413/24413.pdf.

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6

Ruel, Emmanuella. "La téléréalité, un phénomène social : les motivations de l'auditoire de Loft Story au Québec." Thesis, Université Laval, 2008. http://www.theses.ulaval.ca/2008/25557/25557.pdf.

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Perron, Benjamin. "L'Aménagement écosystémique au service de la protection de la biodiversité: Représentations d'acteurs du monde social forestier québécois." Thesis, Université Laval, 2012. http://www.theses.ulaval.ca/2012/28840/28840.pdf.

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Bernard, Olivier. "Les arts martiaux de la région de Québec : milieux de socialité et groupes de référence identitaire." Thesis, Université Laval, 2008. http://www.theses.ulaval.ca/2008/25584/25584.pdf.

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Martin-Caron, Laurence. "Contribution empirique à l'appréciation du capital social dans un territoire." Thesis, Université Laval, 2013. http://www.theses.ulaval.ca/2013/29630/29630.pdf.

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Abstract:
La pertinence de l'appréciation du capital social des territoires est déjà reconnue par plusieurs théoriciens/praticiens québécois de l'organisation communautaire et de l'analyse de communauté. Toutefois, aucun outil d'appréciation à la fois efficace, utile à l'intervention, économique et permettant l'objectivation des données ne semble exister au Québec. La présente étude est une contribution empirique à 1'appréciation du capital social dans un territoire. Cette contribution consiste en premier lieu à présenter une synthèse des connaissances théoriques et empiriques actuelles sur le capital social. On y présente les évolutions multiples du terme, la polysémie qui en découle ainsi que les constantes qui, à notre avis, transcendent la plupart des définitions. Pour l'essentiel, la notion de capital social retenue pour l'étude se rapporte aux réseaux sociaux à travers lesquels transigent des normes sociales qui régissent les interactions entre acteurs et la circulation des ressources permettant l'atteinte de buts individuels et collectifs. En second lieu, notre contribution consiste en la création d'un outil de mesure du capital social territorial. Une première version de l'outil fut créée en s'appuyant sur la littérature méthodologique produite depuis trois décennies. Les critères d'efficacité, d'utilité, d'économie des ressources et d'objectivation des résultats ont guidé les choix d'activités de mesure pour l'outil d'appréciation du capital social. L'outil ainsi construit fut expérimenté dans le quartier Saint-Roch de la Ville de Québec. Une version finale de l'outil, enrichie de constats sur les défis à relever dans la pratique, est présentée dans l'étude afin d'outiller les intervenants/chercheurs désirant reconduire 1'expérience dans leur localité. Le troisième volet de notre contribution est l'analyse du capital social du quartier Saint-Roch de la Ville de Québec. En cohérence avec le choix de cadre conceptuel et de méthodologie, un portrait du capital social du quartier a été dressé en quatre sections : (1) la composition sociale de la communauté et le degré d'organisation des groupes sociaux (2) les normes de réciprocité, le contrôle social informel et la confiance chez les groupes sociaux et dans la communauté en général (3) la structure associative de la communauté (4) l'information et la communication chez les groupes sociaux et dans la communauté. La démarche a permis de dresser un portrait des dynamiques sociales influençant les interactions entre différents acteurs du quartier Saint-Roch.
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10

Paquet, Steve. "L'accueil de la folie : ou la responsabilité à l'épreuve de l'autre." Thesis, Université Laval, 2009. http://www.theses.ulaval.ca/2009/26171/26171.pdf.

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More sources

Books on the topic "Capital social (Sociologie) – Québec (Province) – Québec"

1

Lacourse, Marie-Therese. Sociologie de la santé. Montréal, Qué: Chenelière/McGraw-Hill, 2002.

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Tremblay, Jean-Marie. Le travail, une réalité sociale à découvrir: Une approche sociologique du travail ; version abrégée. Chicoutimi: CEGEP de Chicoutimi, 1988.

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A, Thornton Patricia, ed. Peopling the North American city: Montreal, 1840-1900. Montreal: McGill-Queen's University Press, 2011.

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