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Journal articles on the topic 'Catégories de personnalité'

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Jolicoeur, Louis. "Traduire Juan Carlos Onetti : entre l'ambiguïté structurelle et l'ambiguïté immédiate." Meta 45, no. 1 (October 2, 2002): 52–64. http://dx.doi.org/10.7202/003269ar.

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Abstract:
Résumé L'ambiguïté propre à toute œuvre d'art, en particulier l'œuvre littéraire, peut se diviser endeux catégories: l'ambiguïté structurelle, sur laquelle repose la logique de l'œuvre dans son ensemble, et l'ambiguïté immédiate, qui touche au style, à la personnalité d'un auteur. Les problèmes engendrés par la traduction de l'œuvre de Juan Carlos Onetti offrent une excellente illustration de la distinction qu'il faut faire entre ces deux types d'ambiguïté.
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Horenstein, M. "Anxiété sociale, problèmes diagnostiques et thérapeutiques." Psychiatry and Psychobiology 2, no. 5 (1987): 354–59. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00001048.

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Abstract:
RésuméL'anxiété sociale traverse toute la pathologie psychiatrique et est l’une des plaintes les plus fréquemment rencontrées dans notre Département des Thérapies Comportementales. Les catégories : phobie sociale et personnalité évitante du DSM III s’y réferent spécifiquement. Certains troubles affectifs semblent aussi liés à l’interaction sociale. Les critères diagnostiques et les diagnostics différentiels à l’intérieur de ce groupe hétérogène sont analysés d’après le DSM III et à l’aide d’autres méthodes d’évaluation.Une évaluation critique de ces méthodes est faite, en vue de les adapter aux critères de trois types de troubles : • la réaction anxieuse psychophysiologique dans la phobie sociale, • les comportements d’évitement dans la personnalité évitante, • les distorsions cognitives dans la dépression atypique.Une revue de traitements chimiothérapiques, cognitifs et comportementaux utilisés dans les trois types de troubles décrits antérieurement, est présentée.
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3

Lallement, Jeanne, and Andrea Gourmelen. "Le temps des consommateurs : état des recherches et perspectives." Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 33, no. 4 (May 10, 2018): 98–131. http://dx.doi.org/10.1177/0767370118768649.

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Abstract:
Résumé Cet article propose une synthèse des recherches sur le temps des consommateurs. Mobilisant une étude systématique des travaux depuis 25 ans, il offre une grille de lecture originale en regroupant le temps des consommateurs en deux catégories. Dans la première, les travaux sur le « temps ressource » soulignent que celui-ci est apprécié différemment selon des antécédents situationnels et individuels. Dans la seconde, les recherches sur le « temps-trait de personnalité » présentent celui-ci dans une perspective globale (où le temps est apprécié comme un tout), comparative (comparant plusieurs zones temporelles) ou encore sélective (positionnée dans une zone temporelle précise), approche elle-même caractérisée selon l’ancrage plus ou moins profond de la variable temporelle dans la personnalité de l’individu. Si le temps des consommateurs s’éclaire à lumière de ces catégorisations, on ne peut que constater l’impossibilité d’avoir un ancrage théorique unifié. Cette recherche plaide pour un décloisonnement des différentes approches et méthodologies.
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Boulenger, JP, and P. Boyer. "Trouble anxieux et dépressif mixte : problèmes cliniques." European Psychiatry 9, S2 (1994): 15–20. http://dx.doi.org/10.1017/s0924933800004260.

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Abstract:
RésuméLe trouble anxieux et dépressif mixte (ADM) représente une nouvelle catégorie diagnostique regroupant essentiellement des patients vus dans le cadre des soins primaires. Ces patients se définissent comme des sujets présentant des symptômes d’anxiété et de dépression d’intensité limitée et comparable, s’accompagnant au moins de quelques signes neurovégétatifs. En outre, ces patients sont censés ne pas répondre aux critères diagnostiques spécifiques de troubles anxieux ou dépressifs. Cependant, les cas de dépression anxieuse ne sont pas limités aux patients entrant dans cette nouvelle catégorie « sous-syndromale ». De nombreux patients qui répondent aux critères soit de troubles dépressifs soit de troubles anxieux peuvent également présenter des symptomes, un syndrome ou répondre à un diagnostic d’anxiété ou de dépression. On ne sait pas encore si les symptômes d’anxiété et de dépression sont deux expressions différentes d’un même processus psychopathologique sous-jacent. La description récente d’un « syndrome névrotique généralisé » (Tyrer, 1990) représente une tentative de réunification de syndromes séparés dans nos classifications actuelles. Avec cette approche globale, les états d’anxiété,de dépression ou d’ADM sont associés, à un moment ou à un autre, à des traits de personnalité spécifiques et on considère qu’ils expriment différents niveaux d’hyperréactivité à diverses situations stressantes. Cette hypothèse expliquerait le rapport étroit entre ces deux catégories de symptômes, et I’efficacité dont témoignent certains agents psychopharmacologiques à la fois sur les troubles anxieux et dépressifs.
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Diesse, François. "La situation juridique de l’enfant à naître en droit français : entre pile et face." Question d’actualité en droit de la famille comparé 30, no. 4 (December 8, 2014): 607–61. http://dx.doi.org/10.7202/1027762ar.

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Abstract:
Traditionnellement enfermé depuis le droit romain dans une fiction juridique qui fait de lui un être (humain!) à la fois juridiquement inexistant, faute de personnalité juridique, et paradoxalement apte à acquérir des droits, le sort de l’enfant conçu fait l’objet, en doctrine comme en jurisprudence, d’un chassé-croisé perpétuel entre catégories juridiques différentes et opposées. Face aux apories juridiques qu’engendre une telle situation et au traitement pour le moins « dégradant et inhumain » infligé à cet être au commencement de sa vie humaine, le présent article propose modestement, après une synthèse des différentes théories en discussion, que notre droit dirige son regard, non plus vers le passé de notre système juridique, mais vers le « devenir » de l’enfant à naître en lui conférant un statut : quitte, à l’instar des articles 725 et 906 du Code civil qui suspendent jusqu’à la naissance l’effectivité des droits acquis par l’enfant conçu, à atténuer les effets de l’éventuelle personnalité juridique à lui reconnue; quitte aussi à revisiter le sens et la portée des concepts traditionnels. Pour sûr, l’éternel silence du législateur sur cette question remet en cause les vertus et la cohérence de notre système juridique en ouvrant, qui plus est, la voie à la division de la jurisprudence et au déchirement de la doctrine partagée entre les conceptions puristes, voire intransigeantes, et humanistes de notre droit.
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Guelfi, JD. "Nosographie des états dépressifs: tendances actuelles." Psychiatry and Psychobiology 5, no. 3 (1990): 161–67. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x0000345x.

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Abstract:
RésuméLa distinction entre deux principales catégories de dépression sur des bases essentiellement étio-pathogéniques a largement dominé la littérature internationale jusqu’aux années 1970. La validité de cette dichotomie: dépression «endogène» dépression «névrotique” n’a cependant jamais pu être démontrée de façon indiscutable. Selon l’école unitaire de Londres, les troubles affectifs, anxieux et dépressifs, représentent même des troubles pour lesquels les variations interindividuelles observées sont des modifications purement quantitatives au sein d’un continuum. L’utilisation aux États-Unis de critères diagnostiques pour délimiter les différentes catégories nosologiques s’est considérablement développée depuis 1972. Cette tendance a abouti à la généralisation des critères diagnostiques pour l’ensemble des troubles mentaux et au DSM III en 1980, révisé en 1987. Les principales originalités de la forme révisée du DSM III par rapport à la première version du manuel sont les critères de la mélancolie, l’utilisation d’un cinquième chiffre pour préciser l’intensité du trouble actuel et l’individualisation des troubles de l’humeur à caractère saisonnier. La dixième révision de la classification internationale des maladies élaborée par l’OMS est actuellement en préparation. Cette classification a assez largement accepté les principes généraux du DSM III. La confrontation de ces deux modèles de classification montre que la distinction classique endogène-non endogène est progressivement remplacée par la distinction bipolaire-non bipolaire. Au sein des dépressions non bipolaires, la valeur du modèle unitaire reste une question d’actualité, toujours controversée. Une autre tendance de la nosographie actuelle des troubles dépressifs est représentée par des classifications essentiellement fondées sur une réactivité thérapeutique différentielle. Ces modèles classent les syndromes dépressifs essentiellement en fonction de manifestations dont dépendent en grande partie l’accessibilité à la thérapeutique et la qualité du résultat obtenu sous traitement comme l’anxiété et certaines caractéristiques de la personnalité.
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Gabriel, Theresia, and Elfriede Opgenoorth. "Rorschach Content and Coping Type." Rorschachiana 24, no. 1 (January 2000): 39–53. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.24.1.39.

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Abstract:
Travaillant avec le Rorschach dans le domaine du diagnostic clinique, nous constatons que le Système Intégré ne comporte pas les catégories de contenu qui nous paraissent intéressantes dans notre recherche sur les types de coping (en référence à la configuration bi-dimensionnelle en 4 styles de coping, 1993: plutôt anxieux, inhibé, sensitif et très anxieux), ou pour la différenciation des catégories cliniques des troubles de la personnalité, en particulier le BPO (défenses primitives de Lerner et Rappaport, modèle bi-dimensionnel de psychopathologie selon Blatt). A partir de la littérature existante (particulièrement Lerner, Rappaport, Blatt, Levine & Spivak), nous avons élaboré une approche intégrale personnelle. Elle se caractérise par des dimensions logiques et une cotation systématique et psychométrique des contenus au Rorschach. Ce faisant, nous avons observé que les contenus au Rorschach peuvent aisément être différenciés en 3 niveaux: spécificité, identité (de l’objet) et distance dans le temps et l’espace. Nous souhaitons dans cet article montrer comment on peut différencier les types de coping inhibé et sensitif. 1) Les inhibés présentent significativement moins de contenus spécifiques que les sensitifs, 2) leurs protocoles comprennent plus de contenus simples (Humain, Animal, Objet) que des contenus mixtes (humain/animal, humain/objet, animal/objet, humain/animal/objet) et 3) les inhibés perçoivent des contenus moins distanciés dans le temps et dans l’espace. Nous avons aussi analysé les données sour l’angle du nombre de réponses. Nous avons trouvé que 92 sur 257 protocoles contenaient moins de 14 réponses et qu’ils ne pouvaient donc valablement être interprétés dans le Système Intégré. Ceci pourrait être une caractéristique de la population „tout-venant“ psychiatrique étudiée, ou de la population européenne en général – ce qui renforcerait l’idée qu’il est indispensable d’établir des normes européennes pour le Système Intégré.
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Bourgeois, M. "Limites de la dépression." Psychiatry and Psychobiology 3, S1 (1988): 53s—62s. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00002650.

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Abstract:
RésuméDéfinir la dépression sur une base physiopathogénique, ou un modèle de (dés)organisation psychopathologique, ou même une sommation (syndromique ?) de symptômes, reste problématique. Une autre façon de la définir est d’en tracer les frontières. Dans cet exposé l’auteur indique les limites entre états dépressifs d’une part, et d’autre part : la normalité psychique (démoralisation, deuil normal, etc.), la schizophrénie (états sehizo-affectifs), I anxiété (états anxiodépressifs), la démence (pseudodémence dépressive en particulier), les syndromes thymiques organiques, les troubles de la personnalité (et la dysthymie), la manie (et les états mixtes). Une limite de l’approche catégorielle réside dans la tentation de multiplier les catégories intermédiaires qui permettent ainsi moins de rigueur clinique. D’un point de vue pragmatique, au nombre restreint des grandes classes de médicaments psychotropes devrait correspondre un nombre limité de modèles nosographiques. La polypharmacie (ou matracagc thérapeutique) correspond souvent à une indécision diagnostique. Les épreuves thérapeutiques limitées dans le temps devraient être conduites avec rigueur, conviction et constance, en monothérapie, en congruence avec une hypothèse diagnostique, même si cela peut conduire par exemple à une définition circulaire (et inexacte) de la dépression comme état curable par les antidépresseurs.
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Harma, Kahina. "Confrontation au handicap et évolution de la représentation sociale de l’altérité des collégiens." Revue de psychoéducation 44, no. 1 (April 3, 2017): 121–41. http://dx.doi.org/10.7202/1039274ar.

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Abstract:
Les frontières entre scolarité classique et spécialisée tendent à s’effacer depuis que la scolarisation des élèves handicapés dans le circuit scolaire ordinaire est posée comme une priorité nationale. Côtoyant quotidiennement des élèves handicapés, les élèves des classes ordinaires sont confrontés à cette forme d’altérité. Ainsi, cette recherche a pour objectif d’étudier la représentation sociale de l’altérité des élèves issus de collèges scolarisant des élèves handicapés et de repérer la place occupée par le handicap. L’évolution de cette représentation en cours d’une année scolaire et l’effet du contact (appartenir à une classe qui scolarise ou non un élève handicapé) ont été particulièrement étudiés. Cinq cent quarante-neuf (549) élèves de 6° et de 5° (10-14 ans) ont répondu au même questionnaire en début et fin d’année scolaire (représentation sociale initiale c. finale). Les résultats montrent que la représentation de l’altérité renvoie à trois grandes catégories : les traits de personnalité ou attributs physiques (46%), les normes sociales (28%) et le handicap (15%). Seul le handicap est un élément central de la représentation en début d’année. Cependant, celui-ci s’accompagne d’autres termes relatifs aux normes sociales en fin d’année (être pauvre et langue parlée). Plus encore, cette évolution dépend du type de contact entretenu avec le handicap (direct ou indirect). Au total, malgré une scolarisation commune des élèves handicapés et non handicapés, il semblerait que le handicap soit toujours considéré comme une caractéristique de l’altérité.
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Wróbel, Magdalena. "Stowarzyszenia katolickie działające w Polsce według obowiązujacego prawa kościelnego." Prawo Kanoniczne 49, no. 3-4 (December 20, 2006): 121–81. http://dx.doi.org/10.21697/pk.2006.49.3-4.07.

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Abstract:
Le présent article traite du régime juridique des associations catholiques selon le droit canonique. La notion d’association catholique, ci-dessous employée, couvre les associations ecclésiastiques, à savoir des associations créées par les autorités ecclésiastiques compétentes, ainsi que les associations érigées par d’autres personnes morales et physiques, qui ont acquis la possibilité de s’en servir, dans leur dénomination sous couvert de l’appellation «catholique». Lauteur analyse la notion d’association dans les sciences juridiques et sociologiques afin de retrouver des éléments communs spécifiques à la notion de «l’association catholique». La discussion porte notamment sur la notion de l’association catholique, définie en tant que communauté de personnes, créée à partir du libre et réciproque contrat de ses membres, afin d’atteindre soit des objectifs religieux, soit éducatifs, soit économiques, tous ces objectifs qui viennent d’ętre énumérés ou bien des objectifs similaires. Lanalyse prend également en compte leur genèse, ainsi que les différentes catégories d’associations catholiques, définies par le législateur ecclésiastique, dans les dispositions générales relatives, sur les communautés de croyants en tant qu’associations publiques, associations privées et associations de fait. Les dites associations sont concues à partir de l’initiative privée des croyants, en vue de réaliser des objectifs liés, de manière générale à la mission de l’Eglise dans le monde. Le présent article traite également de leurs statuts, de la procédure relative à la création et liquidation des dites associations ainsi que de la procédure d'acquisition par ces associations de la personnalité juridique, conformément au Code du Droit Canonique en vigueur.
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Raymond, S. "Étude d’une cohorte de femmes filicides hospitalisées en UMD." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S61. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.169.

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Abstract:
Le meurtre d’un enfant suscite toujours la plus vive émotion et soulève grand nombre d’interrogations, qui plus est quand l’auteur du crime est un parent. Le filicide est décrit comme le meurtre d’un enfant, quel que soit son âge, perpétré par son père ou sa mère. Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive s’intéressant à l’ensemble des patientes femmes admises à l’unité pour malades difficiles Henri-Colin dans les suites d’un passage à l’acte filicide sur une période de 19 années (du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2014). Nous avons ainsi inclus 17 patientes, en intégrant non seulement les filicides aboutis, mais aussi les tentatives de filicide (définies par une intentionnalité homicidaire claire, la survie de l’enfant victime dépendant uniquement de facteurs extérieurs). L’objectif de notre étude était de préciser les caractéristiques socio-démographiques et cliniques de ces patientes, ainsi que les aspects criminologiques de leur passage à l’acte. Pour chaque passage à l’acte, le nombre de victimes varie de 1 à 3, leur âge de 6 jours à 16 ans. L’âge moyen des mères est de 32 ans. Les modes opératoires sont divers. Près de deux tiers des patientes sont adressées dans les suites quasi-immédiates de leur passage à l’acte et plus de la moitié sont originaires de détention, les autres étant transférées via des services de secteur ou l’IPPP. Deux catégories diagnostiques sont largement représentées : les troubles de l’humeur (mélancolie délirante notamment) et les troubles délirants chroniques (schizophrénie quasi-exclusivement). Dans de plus rares cas, nous retrouvons un diagnostic de trouble de la personnalité. Notre présentation se portera également sur la période après l’acte, l’évolution des patientes durant leur séjour à l’UMD et leur devenir judiciaire. Enfin, nous tenterons de situer la dynamique de leur acte filicide dans leur parcours biographique et dans leur processus de maternalité.
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Huguin, Mathilde. "Morphologie et organisation du lexique : la catégorie nominale, comparaison des déonomastiques et des dénominaux." SHS Web of Conferences 46 (2018): 08005. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20184608005.

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Abstract:
La classe nominale peut être scindée en deux : d’une part les noms communs et de l’autre les noms propres. Notre objectif est de vérifier si d’un point de vue constructionnel ces deux classes ont des comportements différents. Dans cette étude, nous comparons les Noms propres référant à des Personnalités Politiques (NPP) et les Noms communs désignant des Humains (NcHum). L’analyse des lexèons morphologiques opèrent sur les deux catégories, d’autres éléments permettent d’argumenter en faveur d’une distinction NcHum/NPP. NcHum et NPP possè dent des espaces thé matiques au fonctionnement différent. Sémantiquement, ils ne peuvent pas non plus être caractérisés de la même manière. Si le NcHum dispose d’une signification stable, le NPP possède plusieurs types de sens qui n’apparaissent qu’en contexte. Ces différences, formelles et sémantiques, confortent l’idée que la classe nominale ne peut trouver de définition unifiée. Finalement, nous mettons en évidence le fait qu’un NcHum n’est peut-être pas plus différent d’un NPP qu’une autre catégorie nominale (toponyme, etc.).
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Ritzler, Barry. "Personality Factors in Genocide: The Rorschachs of Nazi War Criminals." Rorschachiana 22, no. 1 (January 1997): 67–91. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.22.1.67.

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Abstract:
Les facteurs de personnalité associés au génocide ont été étudiés à partir des Rorschach de simples soldats Nazis danois qui ont été évalués à l’occasion des procès pour crime de guerre à Copenhague en 1946. L’échantillon comprend 165 citoyens danois qui ont collaboré avec les Nazis pendant l’occupation du Danemark et de 22 officiers allemands. Les protocoles de Rorschach ont été cotés selon le Système Intégré ( Exner, 1993 ). La fiabilité de la cotation s’établit à 80% et plus d’accord inter-correcteurs pour toutes les catégories. En raison des défauts de l’enquête dans la plupart des protocoles, les critères de cotation pour les couleurs, l’estompage et la dimension formelle furent modifiés, et la somme pondérée des cotations spéciales ne fut pas calculée ( Ritzler & Nalenik, 1990 ). Avant de procéder à l’analyse des données, nous avons fait l’hypothèse que nous allions trouver trois profils basés sur des facteurs de personnalité antérieurement suggérés en rapport avec le génocide: 1) Banalité ( Arendt, 1963 ); 2) obéissance aveugle à l’autorité ( Milgram, 1963 ; 1974 ); et 3) Sadisme psychopathique ( Miale & Slezer, 1975 ). Les normes du Système Intégré ont été utilisées comme données comparatives en l’absence d’échantillon non-Nazi plus approprié. Le profil “Banalité” fut opérationnalisé dans le Système Intégré en terme de simplicité de la personnalité et manque de ressort: Lambda > 0,99, Coping Deficit Index (CDI) > 3, Zd < –3, et différences significatives dans l’utilisation des Détails Courants (élevée), Fréquence des scores Z (basse) et Persévérations (élevées). Le profile “obéissance aveugle à l’autorité” comprend le besoin de structure externe, la conventionnalité et une pensée rigide: EB ambiéquaux, X+% > 85, P > 7, et une disproportion significative dans le rapport entre mouvements actifs et passifs (un de plus que le double de l’autre). Le profile “Sadisme Psychopathique” comprend des indicateurs de manque d’empathie, comportement primitif, affect relativement peu modulé, narcissisme, et agressivité: peu de contenus humains, DQv > 1, DQ + < 6, CF+C > FC+1, Fr+rF > 1, Space > 2, AG > 2, MOR > 2, et S–% > 41. La comparaison des Nazis danois avec les normes du Système Intégré semble confirmer le profile “Banalité: plus grande fréquence de Lambda > 0,99 et de CDI > 3, plus de Détails Courants et de Persévérations, et moins de scores Z. Zd fut la seule variable à ne pas présenter de différence significative. L’analyse des composantes du CDI montre que le résultat est dû à un manque d’empathie et de sentiments positifs envers les autres (i. e., EA bas, peu de COP, p > a+1, et faible nombre de H étaient significatifs), et non à un manque d’engagement (i. e., peu d’AG, faible WSumC, Afr bas et Indice d’Isolation élevé n’étaient pas significatifs). Le profil ”Obéissance aveugle à l’autorité“ ne fut pas confirmé sur les variables de conventionnalité ou de rigidité (i. e., X+%, P et le rapport a/p ne sont pas significatifs). Toutefois, on a trouvé beaucoup plus de EB ambiéquaux (46% dans l’échantillon Nazi par comparaison avec 23% dans les normes du Système Intégré). Le profile ”Sadisme Psychopathique“ fut confirmé sur les variables manque d’empathie et comportement primitif (i. e., peu de réponses H, DQv élevé, CF+C > FC+1, AG et MOR furent significatifs) mais non pour le narcissisme et l’agressivité internalisée (i. e., Fr+rF et les variables Space ne furent pas significatives). Nous avons aussi trouvé des résultats que nous n’avions pas prévus dans nos hypothèses: grande fréquence de la réponse ”caméléon“ dans les D latéraux de la planche VIII (21% des Nazis contre moins de 2% chez les non-Nazis). Deux autres variables nous ont frappées. Les réponses de Texture ”négative“ (c’est-à-dire des réponses T non associées à des sensations de douceur ou plaisantes) étaient représentées avec une grande fréquence. En outre, les Rorschach des Nazis contenaient des Indices EGO bas (< 0,33). Nous avons interprété ces résultats comme une marque d’ambivalence envers l’intimité (ambivalence et non pas évitement) et une faible estime de soi (congruente avec leur statut de simple soldat). Nous avons étudié le recouvrement éventuel des profils modifiés de ”Banalité“ (Lambda élevé et CDI), Ambiéqualité (et non plus Obéissance Aveugle), et Sadisme (et non plus psychopathique), et nous avons trouvé un haut degré de recouvrement entre Banalité et Ambiéqualité, un degré de recouvrement modéré entre Ambiéqualité, Sadisme et Caméléon, et un faible recouvrement entre Banalité, Sadisme et Caméléon. Les résultats de cette étude indiquent nettement qu’il n’existe pas de profil unique de personnalité qui puisse expliquer le génocide Nazi. Est-ce que nous avons identifié des facteurs de personnalité qui peuvent contribuer à expliquer pourquoi les humains commettent des génocides? Oui, les facteurs Banalité, Ambiéqualité et Sadisme semblent représentés de manière inhabituellement fréquente dans les Rorschach danois. En outre, et quelle qu’en soit la signification psychologiques, il semble important de tenir compte de la réponse caméléon ainsi que de la faible estime de soi (Indice EGO bas) et de l’ambivalence envers l’intimité (Texture négative). Est-ce que ces facteurs sont suffisants à rendre compte de la motivation psychologique à participer à un génocide? A l’exception peut-être du Sadisme qui n’est apparu que rarement sans la présence concomitante d’au moins l’un des autres facteurs, chacun des facteurs majeurs n’est apparu de manière isolée que dans environ 1/3 des cas. Le recouvrement était courant et il apparaît que l’explication du génocide Nazi à partir des Rorschachs danois n’est pas simplement affaire d’identifier des variables isolées. Enfin, est-ce que les Rorschach danois ont identifié la plupart des facteurs psychologiques du génocide? Environ 1/3 des protocoles ne contenaient aucun des facteurs identifiés dans cette étude. Peut-être faut-il se contenter des résultats obtenus sur les deux autres tiers, en termes de facteurs explicatifs potentiels. Il est fort probable que près d’un tiers des acteurs de génocide ne sont en rien différents des être humains que l’on appelle ”normaux“. Cette hypothèse ne pourra être confirmée que par d’autres études sur la psychologie du génocide.
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Renaud, Suzane, and Jacques Cloutier. "Difficultés conceptuelles des troubles de personnalité." Santé mentale au Québec 24, no. 1 (October 19, 2006): 245–71. http://dx.doi.org/10.7202/031594ar.

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Abstract:
Résumé Grâce à l'étude d'aspects comme les définitions multiples du trouble de personnalité, les données de la psychométrie la différence entre approche catégorielle et dimensionnelle, l'étiologie, la question du trait et de l'état et celle de la stabilité du diagnostic, il est suggéré qu'une meilleure connaissance des débats entourant la définition du trouble de personnalité permettra au clinicien d'apporter les subtilités nécessaires à l'établissement d'un diagnostic et d'un plan de traitement. Au delà de la connaissance des critères catégoriels du DSM, le clinicien aura avantage à se familiariser avec les notions de traits, dimensions et tempérament pour mieux saisir les développements de la recherche sur l'étiologie du trouble de personnalité.
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Le Heuzey, M. F., O. Halfon, N. Crepin, P. Betolaud, and M. Dugas. "Utilisation du DSM III en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent." Psychiatry and Psychobiology 4, no. 1 (1989): 13–21. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00004089.

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Abstract:
RésuméLe DSM III, qui est un système nosologique définissant des catégories diagnostiques psychiatriques, a été peu utilisé chez l’enfant et l’adolescent. En effet, les troubles psychiatriques de l’enfant ont longtemps été ignorés, leur abord étant essentiellement pédagogique. De plus, la définition du normal et du pathologique est difficile chez l’enfant, qui est un sujet en évolution. Le principe du DSM III chez l’enfant et l’adolescent est le même que chez l’adulte. Les diagnostics se retrouvent sur deux axes. Si le DSM III a une section séparée pour les diagnostics spécifiques à l’enfant et à l’adolescent, beaucoup d’enfants sont concernés par des diagnostics figurant a la partie adulte du DSM III, et réciproquement. Notre étude a porté sur 894 enfants et adolescents hospitalisés ou examinés en journée d’observation pendant 2 ans dans le Service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Hérold à Paris. Les diagnostics ont été portés en fonction des directives du DSM III au cours d’une cotation collective non aveugle, réalisée par les médecins seniors du service, réunis une fois par semaine. Nos 894 sujets se répartissent en 560 sujets de moins de 13 ans et 334 sujets de 13 ans ou plus. La population comporte 551 garçons et 343 filles. La prédominance masculine est nette pour les moins de 13 ans, alors qu’après 13 ans le nombre de garçons et de filles est équivalent. Un diagnostic DSM III soit sur l’axe I, soit sur l’axe II a été possible dans 97% des cas. Les diagnostics les plus représentés sur l’axe I chez les moins de 13 ans sont le retard mental et les troubles avec manifestations physiques, surtout chez les garçons; chez les plus de 13 ans, ce sont les troubles affectifs et les troubles de l’alimentation, surtout chez les filles. Sur l’axe II, il faut souligner la rareté des troubles de la personnalité, alors que les troubles spécifiques du développement sont nombreux, en particulier chez les moins de 13 ans. Sur l’axe III, environ 20% de notre population présente un problème physique intervenant dans sa pathologie psychiatrique. Sur l’axe IV, on constate qu’il n’y a pas de différence de sévérité de stress dans les 2 groupes d’âges considérés: en revanche, les filles ont des stress plus marqués que les garçons. Sur I axe V, les plus de 13 ans fonctionnent plus mal que les moins de 13 ans. Les résultats de notre étude confirment les autres études en ce qui concerne le sex ratio. En revanche, chez les moins de 13 ans, nous avons beaucoup plus porté de diagnostic de retard mental et de trouble global du développement qu’Anderson, par exemple, et nous constatons moins de troubles des conduites et de déficit de l’attention que dans d'autres études, américaines notamment. De plus, chez les plus de 13 ans, nous comptons beaucoup moins de schizophrènes que Strober. Cette discordance peut être expliquée par le fait que nous ne portons qu’avec grande précaution le diagnostic de schizophrénie chez un adolescent. L'utilisation du DSM III dans un service de pédo-psychiatrie oblige à un minimum de rigueur et de cohérence, permet de pouvoir entreprendre des études de recherche clinique comparable avec d’autres centres. Son principal défaut est le problème de la validité de certaines de ces catégories diagnostiques chez l’enfant et chez l’adolescent due à l’absence de toute référence technique. On peut se demander si le DSM III a actuellement le statut d’une nosographie.
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Delamaire, R., T. Pham, and U. Kramer. "AFERTP – Troubles de la personnalité : la fin du paradigme catégoriel ?" French Journal of Psychiatry 1 (November 2018): S117. http://dx.doi.org/10.1016/s2590-2415(19)30314-9.

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Tousignant, Marielle, and Jean Brunelle. "La coopération des étudiants dans un cours personnalisé de pédagogie générale." Revue des sciences de l'éducation 11, no. 1 (November 30, 2009): 83–101. http://dx.doi.org/10.7202/900481ar.

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Abstract:
Résumé Cet article fait état d’une étude exploratoire des réactions de 82 étudiants inscrits dans un cours « personnalisé » visant l’acquisition de connaissances et la maîtrise d’habiletés en pédagogie générale. L’analyse des données qualitatives recueillies tout au long du déroulement du cours a permis de développer une typologie comprenant huit catégories de comportements en relation avec les savoir-faire et les savoir-être des étudiants, ainsi qu’une taxonomie de cinq degrés de coopération décrivant comment les étudiants ont satisfait aux exigences du cours.
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Douniol, M. "Les enfants limites : pathologie développementale ? Trouble précoce de la personnalité ? Quels liens avec les adolescents et les adultes borderline ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S23. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.072.

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Abstract:
Le trouble de la personnalité borderline à l’adolescence, concept définitivement acquis comme une pathologie à part entière et trouvant ses fondements dans des fragilités génétiques autant qu’environnementales représente un enjeu majeur pour les pédopsychiatres. Cet enjeu se situe à la fois dans une perspective thérapeutique et prospective mais aussi dans une dimension rétrospective, de prévention et de dépistage. L’utilisation de critères catégoriels pour diagnostiquer le trouble de la personnalité ne permet pas de retrouver une continuité entre l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte, par contre, les études environnementales sont remarquables de ressemblance et retrouvent exactement les mêmes facteurs de risque traumatiques entre les adolescents borderlines et les adultes borderlines. Ces facteurs environnementaux traumatiques sont souvent sévères, il est donc peu probable que ces enfants futurs adolescents et/ou adultes borderline n’aient pas manifesté de souffrance et de symptômes dans l’enfance. La perspective dimensionnelle a commencé d’apporter certaines réponses en termes de continuité symptomatique. Nous exposerons donc ainsi, via une revue de la littérature exhaustive et actualisée, les études emblématiques portant sur les aspects cognitifs (troubles attentionnel), émotionnels (impulsivité, déficit d’autorégulation, propension à la colère…) et tempéramentaux des enfants et adolescents borderlines. Il sera alors discuté le profil symptomatique dégagé, les aspects stables et les aspects plus variables interindividuels et enfin la coïncidence avec certains profils développementaux précurseurs ou non d’un trouble de la personnalité.
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Gamache, Dominick, and Louis Diguer. "Le cinéphile : réflexions sur le traitement d’un trouble de personnalité schizoïde." Santé mentale au Québec 37, no. 1 (October 3, 2012): 135–55. http://dx.doi.org/10.7202/1012649ar.

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Abstract:
S’il est généralement admis que le traitement des troubles de la personnalité constitue une entreprise souvent parsemée d’embûches, les connaissances sur les défis et obstacles de l’intervention associés au traitement des troubles du groupe A du DSM demeurent limitées. Le présent article se propose d’illustrer ces difficultés à partir de l’étude du suivi d’un patient présentant un trouble de personnalité schizoïde, qui a bénéficié pendant plus d’un an d’un traitement psychodynamique. Les vicissitudes de ce suivi permettront d’explorer les angoisses relationnelles profondes qui peuvent compliquer le traitement de ce trouble, et comment ces angoisses doivent être prises en considération dans les interventions. Les enjeux contre-transférentiels puissants suscités par ces patients seront approfondis, en particulier ceux générés par les silences prolongés et la gestion constante de la distance thérapeutique optimale. L’article propose également une réflexion sur les limites de la conceptualisation actuelle du trouble par les modèles catégoriels comme celui du DSM, et fait ressortir comment une compréhension dynamique qui fait appel aux notions d’angoisse et d’ambivalence relationnelle peut enrichir le traitement.
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de Sève, Micheline. "Femmes, action politique et identité." Cahiers de recherche sociologique, no. 23 (April 27, 2011): 25–39. http://dx.doi.org/10.7202/1002246ar.

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Abstract:
Centré sur la différence de genre, le mouvement des femmes serait condamné à l’éclatement à mesure que les femmes échappent à leur cantonnement dans l’appartenance à une catégorie sociale opprimée pour gagner l’espace qu’offre une société démocratique égalitaire à l’expression pluraliste des composantes multiples de leur personnalité publique. Une approche phénoménologique, axée sur la valorisation des expériences de vie et de l’histoire partagées de femmes se réclamant d’une culture civique commune, permet à l’auteure d’espérer dégager une stratégie féministe parallèle fondée sur la prise en compte des positions variées de sujets-femmes en situation pour les rallier autour d’actions politiques à mener en commun.
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Meyer, Andrew. "Exploring the Construction of a Category in Warring States Sources." T’oung Pao 101, no. 4-5 (December 7, 2015): 271–97. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-10145p01.

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Abstract:
This article examines the category of “Master” as it was used in texts produced during the Warring States. Though scholars have generally assumed that common conventions informed the role and figure of the Master across early texts, close analysis of the sources does not support this reading. The present essay focuses upon the figure of Mo Di as it is constructed in the anecdotes anthologized in the “Dialogues” of the Mozi, comparing the social, political, and economic roles the text ascribes to “Master Mozi” with those ascribed to figures such as Confucius and “Master Yan” in other roughly contemporary writings. Such a comparative reading reveals a distinctive and salient model of Mastership advocated by the early Mohists, which in turn demonstrates that basic categories such as “Master” and “disciple” were fluid and contested in the larger discourse of the Warring States. Cet article s’intéresse à la catégorie de “Maître” telle qu’elle était en usage dans les textes de l’époque des Royaumes Combattants. Les spécialistes considèrent en général que la personne et le rôle du Maître obéissaient à des conventions communes à tous les textes anciens, or cette lecture n’est pas confirmée par l’examen attentif des sources. Dans le cas présent, l’attention se concentre sur la personne de Mo Di telle que l’élaborent les anecdotes recueillies dans les “dialogues” du Mozi. La comparaison est faite entre les fonctions sociales, politiques et économiques attribuées à “Maître Mozi” dans le texte et celles qu’attribuent d’autres textes à peu près contemporains à des personnalités telles que Confucius ou “Maître Yan”. De la sorte est révélé le modèle distinctif et pertinent du “Maître” promu par les premiers moïstes, et est démontré du même coup que des catégories de bases comme “maître” ou “disciple” dans le discours des Royaumes Combattants étaient à la fois fluides et contestées.
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Nascimento, Regina Sonia Gattas Fernandes do. "The Impact of Education and/or Socioeconomic Conditions on Rorschach Data in a Brazilian Nonpatient Sample 1Collaborators: Alexandre P. de Mattos, Armando Mori Neto, Carla C. Hisatugo, Flávia C. Mucarbel, and Patrícia E.S. Calvaro." Rorschachiana 26, no. 1 (January 2004): 45–62. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.26.1.45.

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Abstract:
Le Système intégré (SI) est aujourd'hui largement adopté par les milieux scientifiques pour coder et interpréter le test du Rorschach, en raison de son objectivité et de la précision des résultats fournis. Toutefois, ces qualités ne peuvent être atteintes que si nous disposons de normes appropriées. C'est dans ce but que nous avons procédé à une étude normative au Brésil et obtenu une description statistique (moyenne, écart-type, valeurs minima et maxima, médian et mode). Notre échantillon comporte 200 adultes non consultants des deux sexes recrutés à São Paulo, de 17 à 65 ans, présentant des niveaux variés de scolarisation, sans troubles psychiatriques ou psychologiques et sans traitement. Les résultats sont très différents de ceux présentés par Exner. Certaines des différences vont dans le sens des résultats obtenus dans d'autres pays (en Amérique du Sud en particulier), alors que d'autres semblent plus spécifiques. Nous approfondissons ici cette étude en divisant l'échantillon selon leur niveau socio-culturel. Nous avons pu mettre en évidence deux catégories de variables: celles qui sont sensibles au niveau socio-culturel, et celles qui sont communes à l'ensemble du groupe, quel que soit leur niveau. Nous avons réalisé les études statistiques suivantes: 1. Kolmogorov-Smirnov pour déterminer quelles variables ont une distribution normale 2. ANOVA: pour vérifier les différences de moyennes des différents groupes, quand les variables présentent une distribution normale et une homogénéité de variance. 3. Scheffe: pour établir quels groupes accusent des différences significatives. 4. Kruskal-Wallis: pour comparer les variables non paramétriques. Résultats: – Années d'étude: il existe une différence significative entre tous les niveaux socio-économiques. – R: tous les groupes sont significativement différents. Un plus grand nombre de réponses se trouve au niveau socio-économique supérieur. – P: Les groupes présentent des différences significatives, le niveau socio-économique supérieur donnant plus de réponses banales. – Lambda: il existe des différences marquées entre les groupes. La valeur la plus basse est données par le groupe de niveau socio-économique supérieur. – XA%, X +%, Xu% et X–%: Il est intéressant de constater que ces variables ne changent pas en fonction du niveau socio-économique, montrant une grande similitude dans la perception et la traduction des stimuli de la réalité. – M, Blends, Diffusion (Y), Reflets, Sum H, GHR, DQ + et Zf: Les groupes présentent des différences significatives, le niveau socio-économique supérieur donnant les valeurs les plus élevées pour toutes ces variables. – Scores D, AdjD, WSum6, Ego Index, PHR: Nous ne trouvons aucune différence significative entre les groupes. – Resources de la personnalité: Nous constatons que les personnes du groupe socio-économique le plus élevé utilisent mieux leurs ressources émotionnelles que les personnes aux niveaux plus bas. Il est probable que les stimulations apportées par leurs expériences de vie ont contribué à un développement émotionnel plus adéquat, favorisant l'utilisation de leurs ressources (Lambda, WSumC, M, Sum H, GHR). Toutefois, les personnes du groupe socio-économique le plus bas ne présentent pas plus d'indication de pathologie que les groupes les plus élevés, étant donné que nous ne trouvons pas de différence dans les variables qui pourraient indiquer, par exemple, des troubles de la pensée (WSum6), de la perception de la réalité (qualité formelle), du contrôle et de la tolérance au stress (Scores D), ou des difficultés dans la représentation humaine (PHR).
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Meunier, E. Martin, and Jean-Philippe Warren. "La question sociale à la question nationale: la revue Cité Libre (1950-1963)." Recherche 39, no. 2-3 (April 12, 2005): 291–316. http://dx.doi.org/10.7202/057209ar.

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Abstract:
Les catégories sur lesquelles repose le débat sur l'avenir politique du Québec demeurent trop souvent prisonnières du discours politique actuel. À faire du fédéralisme et du nationalisme des entités inaliénables et incommensurables, on rapporte trop souvent leurs formes contemporaines à celles d'avant-guerre. On omet ainsi de rappeler que tous deux ont, durant les années 1960, puisé en partie à une semblable philosophie politique. Explorant les idéologies véhiculées par les intellectuels regroupés autour de Cité libre, cette note de recherche vise à mieux comprendre comment le « fédéralisme » des cité-libristes, avant que d'être une allégeance au Canada, est une adhésion à un système politique qui découle d'une philosophie dite personnaliste pouvant également légitimer le projet souverainiste.
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Monière, Denis, Cyril Labbé, and Dominique Labbé. "Les styles discursifs des premiers ministres québécois de Jean Lesage à Jean Charest." Canadian Journal of Political Science 41, no. 1 (March 2008): 43–69. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423908080098.

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Abstract:
Résumé. La forme, le style du discours des hommes politiques sont révélateurs de leurs personnalités et de leurs stratégies de communication. Pour analyser les styles des premiers ministres québécois, un corpus comprenant 789 discours officiels prononcés de 1960 à 2005 a été soumis à une analyse de stylistique quantitative. Nous avons analysé les catégories grammaticales, le maniement des verbes et des noms, la longueur et la structure des phrases. Cette comparaison statistique montre des différences significatives entre les premiers ministres et révèle également la stratégie de communication privilégiée par chacun d'eux.Abstract. The style of politician speeches reveals their personalities and their communication strategies. In order to analyse the style of Quebec prime ministers, from 1960 to 2005, a corpus of 789 speeches have been built up and a quantitative stylistic analysis has been applied to it. The main indicators used are the grammatical categories, especially the verbs and pronouns, the length and the structure of the sentences. This statistical comparison shows some important differences between the styles of the prime ministers and between the communication strategies they have followed.
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Horn, M., L. Gangloff, A. Gharib, and P. Thomas. "Schizophrénie et violence : la nécessité de considérer différents sous-groupes." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S32—S33. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.096.

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Abstract:
Il est aujourd’hui clairement établi que les patients souffrant de schizophrénie présente un risque plus élevé de violence que la population générale. Différents facteurs de risque de violence ont été mis en évidence chez ces patients, tels que l’impulsivité, le trouble de personnalité antisociale, les comorbidités addictives. Néanmoins, les études ayant tenté d’identifier le risque de violence des patients schizophrènes ont abouti à des résultats variables. L’hétérogénéité des gestes de violence commis, ainsi que la variabilité des profils de ces patients contribuent certainement à la divergence de ces résultats. Par ailleurs, différents auteurs ont montré que les patients présentant un délire d’identification des personnes constituaient une sous-catégorie de patients à risque de comportements violents, devenant agressifs et violents du fait du thème de leur délire. Cependant, aucune étude n’a exploré l’association entre délire d’identification et type de geste violent. Nous nous sommes donc intéressés à l’étude des caractéristiques cliniques de patients schizophrènes ayant commis des gestes de violence, à partir d’une étude descriptive réalisée sur une population de patients schizophrènes détenus. Nous avons évalué l’intensité des symptômes grâce à la Positive and Negative Symptom Scale (PANSS), la coexistence d’un trouble de personnalité antisociale et les comorbidités addictives grâce au Mini International Neuropsychiatric Interview (MINI). Le niveau d’impulsivité et les comportements violents ont été estimés par la Baratt Impulsivity Scale (BIS) et la MacArthur Community Violence Interview. Enfin, l’existence de troubles de la familiarité, tels que ceux qui caractérisent les délires d’identification des personnes, a été systématiquement recherchée. Notre objectif est, d’une part, d’évaluer de manière systématique les troubles de familiarité des patients schizophrènes, et leur association avec les comportements violents, et d’autre part, d’objectiver l’hétérogénéité des profils des patients schizophrènes ayant commis des gestes de violence.
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Bourdier, L., C. Carre, C. Dantzer, L. Romo, and S. Berthoz. "Étude psychométrique des facteurs émotionnels et motivationnels impliqués dans la prise alimentaire." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S109. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.207.

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Abstract:
Le concept d’alimentation émotionnelle se définit comme le fait de moduler la consommation alimentaire en réponse à un ressenti émotionnel plutôt qu’à celui de la faim ou de la satiété [1]. Il postule que l’affectivité ferait partie des traits psychologiques qui augmentent ou diminuent la consommation alimentaire et le contrôle du poids. Le recours à l’alimentation émotionnelle est de plus en plus mis en cause dans la surconsommation (overeating) et l’obésité [2], et les différents sous-types de troubles du comportement alimentaire [3]. Si des études suggèrent qu’adopter un comportement alimentaire « de réconfort » peut avoir des effets délétères, on ne sait pas encore dans quelle mesure certaines ou toutes les émotions sont associées à des modifications importantes de la prise alimentaire. L’objectif de l’étude était de mieux identifier si toutes ou certaines émotions favorisent l’émergence de l’alimentation émotionnelle, et quelles sont les personnes les plus vulnérables. Des étudiants (n = 149 ; âge = 21,5 ± 2,9 ; 81,9 % femmes) ont complété des évaluations de l’alimentation émotionnelle (EMAQ), l’alimentation intuitive (IES), l’addiction à l’alimentation (YFAS) ainsi que la personnalité affective (ANPS). Des corrélations bivariées (Spearman) et des régressions linéaires ont été menées. L’effet de la catégorie d’IMC a été analysé par des tests de Mann-Withney. On retrouve des associations significatives entre la personnalité affective et : la propension à moduler sa prise alimentaire (ex. : EMAQ-émotions négatives/ANPS-négatif Rho = –0,17, p = 0,04 ; IES-Total/ANPS-Tristesse Rho = –0,19, p = 0,03) et à présenter des symptômes d’addiction alimentaire (e.g. YFAS-Sevrage/ANPS-Tristesse Rho = 0,18, p = 0,04). L’alimentation émotionnelle et l’alimentation intuitive prédisent l’IMC (EMAQ-négatif/IMC : = 0,17, p = 0,04 ; IES-Total/IMC : = –0,17, p = 0,04). Le fait de moduler la consommation alimentaire indépendamment de la sensation de faim ou de la satiété (IES-signaux internes) est significativement plus marqué chez les étudiants en surpoids/obèses (p = 0,03). L’étude confirme l’importance de prendre en compte le recours à l’alimentation comme une stratégie potentiellement inadaptée de régulation émotionnelle et ses conséquences sur la santé.
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Sandjè, Rodrigue Ngando. "Le Traité germano-douala du 12 juillet 1884 : étude contemporaine sur la formation des contrats dans l’ordre juridique intemporel." Revue québécoise de droit international 29, no. 1 (April 30, 2018): 131–59. http://dx.doi.org/10.7202/1045113ar.

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Abstract:
Les contrats passés entre les indigènes et les Européens ont produit des effets juridiques. Une question suit cette conclusion : dans quelle catégorie de droit pourrait-on ranger de tels contrats ? Le Traité germano-douala signé le 12 juillet 1884 entre deux firmes commerciales allemandes et deux chefs indigènes de la côte camerounaise entretient cette curiosité. Le moins qu’on puisse dire est qu’il sert de pendant au droit international public et au droit constitutionnel camerounais. Pour une part, il établit la qualité de sujets de droit international des acteurs sus-désignés à partir de la corrélation entre la « capacité d’agir et la personnalité internationale ». En cela, il permet de repenser la question des peuples autochtones proclamée dans l’ordre constitutionnel camerounais en 1996. D’autre part, le Traité de 1884 met en perspective les notions de souveraineté et de territoire qui ont été mobilisées par la légalité coloniale, durant l’administration internationale du pays et ensuite par le droit constitutionnel de la décolonisation. Ce double aspect subjectif et objectif décline les rapports de force qui ont présidé la formation des contrats dans l’ordre juridique intemporel et qui, partant de notre objet de recherche, présente le droit international relationnel comme redevable à l’éthique égalitaire qu’il est pourtant censé promouvoir.
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Martens, Patricia J., Randall Fransoo, Elaine Burland, Charles Burchill, Heather J. Prior, and Okechukwu Ekuma. "Prevalence of Mental Illness and its Impact on the Use of Home Care and Nursing Homes: A Population-Based Study of Older Adults in Manitoba." Canadian Journal of Psychiatry 52, no. 9 (September 2007): 581–90. http://dx.doi.org/10.1177/070674370705200906.

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Abstract:
Objectives: To determine the prevalence of mental illness in older adults and its effect on home care and personal care home (PCH) use. Methods: Using nonidentifying administrative records (fiscal years 1997–1998 to 2001–2002) from the Population Health Research Data Repository housed at the Manitoba Centre for Health Policy, we determined the 5-year period prevalence for individuals aged 55 years and over (119 539 men and 145 752 women) for 3 mental illness categories: cumulative mental disorders (those having a diagnosis of depression, anxiety disorder, personality disorder, schizophrenia, and [or] substance abuse), any mental illness, and dementia. We calculated age-specific and age-adjusted rates of home care and PCH use and the prevalence of mental illness in PCH residents. Results: From the group aged 55 to 59 years to the group aged 90 years or older, the prevalence of mental illness increased with the population's age. The prevalence of any mental illness rose from 32.4% to 45.0% in men and from 42.6% to 51.9% in women, and dementia prevalence rose from 2.0% to 33.6% in men and from 1.3% to 40.3% in women. The age-adjusted annual rates of open home care cases per 1000 population aged 55 and older varied by mental illness grouping (no mental disorder, 57 for men and 91 for women; cumulative mental disorders, 162 for men and 191 for women; dementia, 300 for men and 338 for women). The age-adjusted rates of PCH use per 1000 population aged 75 years and older also varied by mental illness grouping (no mental disorder, 53 for men and 78 for women; cumulative mental disorders, 305 for men and 373 for women; dementia, 542 for men and 669 for women). Among patients admitted to (or resident in) a PCH in 2002–2003, 74.6% (87.1%) had a mental illness, and 46.0% (69.0%) had dementia. Conclusions: Mental illness affects the use of home care and nursing homes profoundly. Individuals with dementia used home care at 3 times the rate of those having no mental illness diagnosis, and they used PCHs at 8 times the rate. Objectifs: Déterminer la prévalence de la maladie mentale chez les personnes âgées et son effet sur l'utilisation des soins à domicile et des foyers de soins personnels (FSP). Méthodes: À l'aide des dossiers administratifs anonymes (exercices financiers 1997–1998 à 2001–2002) du dépôt de données de recherche sur la santé de la population du centre de politiques en santé du Manitoba, nous avons déterminé la prévalence sur 5 ans, pour les personnes de 55 ans et plus (119 539 hommes, 145 752 femmes), de 3 catégories de maladie mentale: les troubles mentaux cumulatifs (ceux qui ont un diagnostic de dépression, de trouble anxieux, de trouble de la personnalité, de schizophrénie, et [ou] d'abus de substance), toute maladie mentale, et la démence. Nous avons calculé les taux par âge et les taux rectifiés selon l'âge d'utilisation des soins à domicile et des FSP ainsi que la prévalence de la maladie mentale chez les résidents des FSP. Résultats: La prévalence de la maladie mentale augmentait avec l'âge de la population, depuis le groupe des 55 à 59 ans jusqu'au groupe des 90 ans et plus. La prévalence de toute maladie mentale passait de 32,4 % à 45,0 % chez les hommes et de 42,6 % à 51,9 % chez les femmes, et la prévalence de la démence passait de 2,0 % à 33,6 % chez les hommes, et de 1,3 % à 40,3 % chez les femmes. Les taux annuels rectifiées selon l'âge des cas ouverts de soins à domicile par tranche de 1 000 de population de 55 ans et plus variaient selon le regroupement de maladies mentales (aucun trouble mental, 57 pour les hommes et 91 pour les femmes; troubles mentaux cumulatifs, 162 pour les hommes et 191 pour les femmes; démence, 300 pour les hommes et 338 pour les femmes). Les taux rectifiées selon l'âge d'utilisation des FSP par tranche de 1 000 de population de 75 ans et plus variaient aussi selon le regroupement de maladies mentales (aucun trouble mental, 53 pour les hommes et 78 pour les femmes; troubles mentaux cumulatifs, 305 pour les hommes et 373 pour les femmes; démence, 542 pour les hommes et 699 pour les femmes). Parmi les patients hospitalisés (ou résidents) des FSP en 2002–2003, 74,6 % (87,1 %) avaient une maladie mentale, et 46,0 % (69,0 %) souffraient de démence. Conclusions: La maladie mentale affecte profondément l'utilisation des soins à domicile et des établissements de soins prolongés. Les sujets souffrant de démence utilisaient les soins à domicile à 3 fois le taux de ceux qui n'avaient pas de diagnostic de maladie mentale, et les FPS, à 8 fois le taux des personnes sans diagnostic.
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Rouvière, S., C. Rodriguez, E. Tafen, B. Masson, N. Elbaz, P. Pitoizet, T. D’Amato, and C. Demily. "Création d’un support psycho-éducatif d’« entraînement aux habiletés parentales »." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 25. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.062.

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Un infirmier de secteur psychiatrique a élaboré en collaboration avec les personnels soignants d’une unité de soins ambulatoires « mère-bébé », un groupe d’entraînement aux « habiletés parentales » (adaptation du jeu « compétences » de J. Favrod) pour 6 à 8 parents souffrant de schizophrénie (DSM-IV). Des « habiletés sociales » aux « habiletés parentales », il n’y a qu’un pas… qui peut être travaillé de manière originale à partir des standards d’un groupe psychoéducatif :– cartes « questions » (apport de connaissances) ;– cartes « situations en jeux de rôle » (développement de savoir-faire) ;– cartes « situations problèmes » (résolution de problème).À partir de situations cliniques repérées comme problématiques, une soixantaine de cartes permettent d’aborder des contenus spécifiques à partir d’un support ludique : exemple : manque figure. Lors des séances hebdomadaires d’1 h 30, les participants sont amenés tour à tour à tirer une carte du jeu dans les 3 catégories concernées. S’ensuit un travail de réflexion individuel puis groupal sur la meilleure façon de répondre à la consigne. À l’issue, le joueur propose une version personnalisée qui sera évaluée à travers un consensus de l’ensemble des participants. Afin de favoriser un climat propice à l’apprentissage, les animateurs exercent l’empathie, l’interactivité, le coétayage groupal et le renforcement positif. Les sessions de 8 séances sont renouvelables sur tacite reconduction.
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Singer, L. "Dépression, délire, psychose." Psychiatry and Psychobiology 3, S1 (1988): 45s—51s. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00002649.

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Abstract:
RésuméLors du Congrès de 1986 de l’Association Européenne de Psychiatrie, Pierre Pichot dans son rapport sur les «Voies nouvelles de la classification des états dépressifs» a posé le problème de l’autonomie des dépressions délirantes. Si l’on compare le DSM III-R au DSM III et la version provisoire de la CIM 10 à la CIM 9, on relève des changements importants: la dichotomie dépression psychotique-endogène/névrotique-psychogène-réaetionnelle disparaît, ce qui fut d’ailleurs déjà le cas dans le DSM III, mais surtout le délire dans la dépression devient un indice de gravité et ne situe plus cette forme dans une classe indépendante.A vrai dire la clinique avait déjà montré la nécessité de la suppression de la dichotomie psychotique/névrotique, les critères de différenciation diagnostiques s’étant révélés non fiables, variant suivant les écoles et les psychiatres et la clinique ne permettant pas de dissocier les diverses formes. Pas plus ne peut être maintenu, malgré l’opinion encore en cours chez de nombreux psychiatres, le rapport entre une personnalité déterminée comme le « Typus melanchoticus» de Tellenbach et la dépression délirante. Les recherches actuelles montrent en effet qu’il n’existe Pas de corrélation entre la personnalité et la dépression délirante. Le délire dans la dépression apparaît comme un indice de gravité et un mécanisme psychopathologique de défense contre l’angoisse de mort et la culpabilité. Le délire est une forme de pensée qui peut apparaître chez des individus et des groupes sous la pression de panique ou de stress ou de tensions extrêmes. Cette forme de pensée est fréquente dans certaines cultures où elle peut coexister avec la pensée logique. Dans la dépression le délire est transitoire. L’intégration du fait du délire de la dépression délirante dans la psychose dont les caractéristiques restent pour beaucoup le clivage du réel ne peut être maintenue. Le concept même de psychose doit à l’heure actuelle être contesté du fait de son ambiguité et du flou de sa définition qui varie d’une école et d’une théorie à l’autre. Il n’est plus d’actualité de maintenir la dépression délirante dans la catégorie des psychoses fontionnelles affectives, la différenciation entre psychoses affectives et non affectives devant être remise en cause. Cette façon de voir implique l’unicité de la maladie dépressive, ce qui n’exclut pas I existence de causes multiples. Il est vrai que tant que nous ne connaîtrons pas de façon plus précise l’étiologie et les mécanismes pathologiques, le débat restera ouvert.
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Demailly, Lise, and Nadia Garnoussi. "Les rencontres entre médiateurs de santé pairs et usagers de la psychiatrie en France : caractéristiques générales et effets du dispositif sur les représentations des usagers. Partie 1." Santé mentale au Québec 40, no. 1 (July 22, 2015): 171–87. http://dx.doi.org/10.7202/1032389ar.

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Objectif : Cet article traite des rencontres entre des usagers de la psychiatrie et de nouveaux professionnels, les médiateurs de santé pairs (MSP), formés dans le cadre d’un programme expérimental français dirigé par le CCOMS (Centre collaborateur de l’OMS). Les données empiriques que nous présentons ici sont issues d’une enquête sociologique qualitative qui a participé à l’évaluation de ce programme, menée entre 2012 et 2014. Le programme MSP consiste à embaucher dans des services de psychiatrie publique, au terme d’une formation de huit semaines équivalant à un diplôme universitaire et d’une année de stage, d’(ex-)usagers de la psychiatrie, des personnes « ayant eu ou ayant encore des troubles psychiques, rétablis ou en voie de rétablissement ». Au-delà de la création d’une nouvelle profession dans le champ de la santé mentale, le programme s’est donné pour objectif la transformation des pratiques et des représentations des équipes de psychiatrie publique. Méthode : Soutenu par trois Agences Régionales de Santé (ARS), il a débuté avec 29 candidats à des postes de MSP et visait après la phase expérimentale à être étendu à d’autres régions, voire généralisé. À l’heure actuelle, 15 MSP sont en activité, sur contrat à durée déterminée renouvelable de la catégorie C de la fonction publique. Nous nous intéressons plus spécifiquement ici, dans une démarche ethnographique, aux rencontres entre patients et MSP : à leur contenu, leur forme, leur style, aux caractéristiques de ces interactions ainsi qu’à certains de leurs effets. Le matériel d’enquête exploité est composé de 74 entretiens semi-directifs avec les usagers et d’observations conduites dans les services, ayant permis d’analyser des échanges à la fois formels et informels. Résultats : Nous avons organisé l’analyse autour de quatre grands thèmes. Les deux premiers, qui font l’objet d’un premier article, concernent les caractéristiques générales de la rencontre et les effets du dispositif sur les représentations des usagers quant à la maladie et au système de soins. Les déterminants communs des rencontres que nous avons pu dégager sont les suivants : leur caractère volontaire ; une normativité moindre sur les comportements ; une offre de temps et de disponibilité ; un rapport distant à la médicamentation ; un déclivage vie privée/vie professionnelle ; une gestion spécifique de la distance et de la familiarité. Concernant les représentations de la maladie et du soin, nous montrons que les MSP contribuent à diffuser activement une idéologie du rétablissement fondée sur une conception positiviste de la personnalité. Ils s’autorisent également une certaine critique des autres professionnels et du système de soins et cherchent à s’en distinguer en privilégiant une philosophie de la patience et du « petit pas ».
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Dejoux, Cécile. "Comment l’intelligence artificielle s’attaque au manager ?" Management & Data Science, April 2020. http://dx.doi.org/10.36863/mds.a.13025.

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Le sujet de l’IA est principalement abordé en recherche sur son impact éthique ou économique. Peu de travaux s’intéressent à l’impact de l’IA sur la modification du rôle du manager et de sa personnalité. Cet article propose une rapide présentation de quelques résultats synthétiques d’une recherche consacrée pendant trois ans à l’observation des usages de l’IA en management. Il en ressort que le métier de manager n’est pas près d’être remplacé car le manager se définit par sa personnalité, ce que ne possède pas l’IA. Néanmoins, l’IA remet en question la répartition des tâches au travail. De plus, elle enrichit les pratiques managériales avec au moins quatre nouvelles catégories d’activités : la prédiction, l’individualisation, la notification et la culture data et redéfinit le rôle et les compétences des managers.
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Leclerc, Martine. "Un nouveau regard sur les profils des enseignants à l’égard de l’intégration des TIC." Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 33, no. 2 (June 15, 2007). http://dx.doi.org/10.21432/t2sp4j.

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Cette étude de cas trace le profil des enseignants d’une école élémentaire francophone de l’Ontario à partir de trois modèles : les représentations des enseignants face à leurs compétences avec les TIC (Desjardins, 2005), les catégories d’adoptants à partir des traits de personnalité (Rogers, 1995) ainsi que l’évolution des préoccupations et de l’utilisation de l’innovation (Hall & Hord, 1987). Elle met en évidence six regroupements : les initiateurs, les collaborateurs, les observateurs, les apprentis, les hésitants et les réfractaires. Ces profils constituent un moyen pour mieux comprendre les enseignants face au changement qu’ils vivent en regard de l’intégration des TIC et ainsi permettre aux décideurs de mieux intervenir. (A new perspective on teacher profiles with regards to their integration of ICTs) This case study highlights the profiles of teachers in a francophone elementary school of Ontario using three models: the representations of the teachers’ competencies in regards to ICT’s (Desjardins, 2005), the categories of adopters based on personality traits (Rogers, 1995) as well as the evolution of preoccupations and use of innovation (Hall & Hord, 1987). This study focuses on six profiles: the initiators, the collaborators, the observers, the apprentices, the hesitant and the refractory. These profiles constitute a way of better understanding teachers’ adjustment as a result of the changes they are currently facing regarding the integration of ICT’s and thus allows school administrators to better intervene.
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Prioul, Didier. "Actualité du titre d’exposition." 36, no. 3 (January 14, 2009): 35–46. http://dx.doi.org/10.7202/019632ar.

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Cet article s’intéresse à l’exposition temporaire, en art ancien et moderne, et se situe dans une compréhension qui associe le passé au présent de l’intitulation. Illustré par des exemples précis, il distingue dans une première partie huit prototypes historiques d’intitulation : nom propre, catégorie, matériau, genre, mise en série, opérateur spatial, absolu esthétique, personnalité. Ce n’est pas un article historique et le titre s’adresse aux modes contemporains de l’intitulation. Le sens donné à l’exposition temporaire, dans sa forme actuelle, est donc central dans l’analyse. Quelle terminologie employer pour la qualifier ? La troisième et dernière partie propose de situer le titre d’exposition dans un processus d’interaction qui associe le cognitif au sensible. L’article conclut ainsi sur l’ethos aristotélicien, qui force parfois à lire le titre comme une quasi-mise en scène de l’exposition.
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Martin, Brigitte. "Cosmopolitisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.120.

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Le cosmopolitisme est un mot dont la racine ancienne remonte à la civilisation des peuples de langue et de culture grecques durant l’Antiquité. Il a été formulé par Diogène de Sinope à partir des mots grecs que sont : cosmos, univers, politês et citoyen. Il exprime la possibilité d’être natif d’un lieu précis et de toucher à l’universalité, sans renier sa particularité (Coulmas 1995). Souvent associé à la mobilité internationale ou à l’élite globetrotteuse, dont les compétences interculturelles auraient facilité la maîtrise des sensibilités et des nuances culturelles, le cosmopolitisme n’est pourtant pas une caractéristique essentielle à la réalisation de citoyens du monde et d'universalistes (Chouliaraki 2008). Le point d’ancrage qu’est la relation qui réside dans l’utilisation du mot « local » pour désigner l’opposé du « cosmopolite », constitue l’élément déterminant au cœur de cette notion de cosmopolitisme contemporain. Hiebert (2002) ne fait pas de différence entre les locaux paroissiaux sédentaires et ceux qui sont plus mobiles à l’étranger (voyageurs, globetrotteurs, travailleurs, exilés, etc.) pour qualifier le cosmopolite, qui selon lui réside dans la connexion entre cultures et culture d’appartenance. Aujourd’hui, la notion de cosmopolitisme repose sur un vaste champ d’études et de disciplines qui constitue une tentative pour parvenir à une compréhension de phénomènes culturels plus contemporains. Cette conception émerge par l’ouverture de relations nouées et des effets qui y sont associés localement ou lors des déplacements à l’étranger (Amit 2010; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006; Noble 2009, 2013). Le XVIIIe siècle a été celui du cosmopolitisme, celui où l’on a vu se développer les notions de citoyen du monde et d’universalisme, et celui où Kant (1724-1804) y a formulé sa théorie du cosmopolitisme se fondant sur l’universalisme, la pensée rationnelle, le libéralisme et la sécularité. Les notions de citoyen du monde et d’universalisme peuvent qualifier et signifier ce que l’on entend par cosmopolitisme. En outre, la philosophie universaliste positionne chaque individu au sein d’un ensemble social allant du plus particulier – en commençant notamment par le soi, la famille, la communauté locale et les communautés d’intérêts – au plus général, c’est-à-dire à l’échelle mondiale et à l’appartenance au genre humain. En supposant que le lieu de naissance soit accidentel, les stoïciens encourageaient la valeur morale et éthique reliée à l’abandon des barrières nationales, ethniques et de classes qui créent une distance entre l’individu et ses pairs (Vertovec et Cohen 2002). Aujourd’hui, le cosmopolitisme se démarque de cette conception en étant plus relié au relativisme culturel. D’ailleurs, les auteurs contemporains (Held 2002; Vertovec et Cohen 2002), même s’ils se réfèrent aux origines grecques telle que la philosophie des stoïciens, qui percevaient le monde comme formant une série de cercles concentriques, proposent une conception nouvelle des différences comme autant de manifestations du chemin à parcourir pour atteindre l’universel. À travers l’histoire, le cosmopolite est souvent montré comme un stigmatisé, puisqu’il est soupçonné de communiquer des idées provenant d’un ailleurs hors de contrôle (Backer 1987). Une des caractéristiques propres aux cosmopolites est ce réel désir, cette motivation de vouloir s’immerger dans une culture différente de la sienne, ce qui est en fait un élément distinctif pour décrire le cosmopolite. Cette immersion doit se faire au cours de longs séjours ou d’une multitude de séjours de courte durée, offrant suffisamment de temps pour explorer une ou plusieurs cultures locales et ainsi y nouer des liens et y trouver des points d’entrée (Hannerz 1990). C’est dans cette perspective d’action et d’opposition – qui peut être perçue comme une posture d’intérêt, qui est celle d’un esprit ouvert, mais critique – qu’ils peuvent entrer dans des réseaux internationaux riches et variés. La circulation culturelle au cœur de ces réseaux, qu’elle soit locale ou internationale, s’insère plus que jamais dans les caractéristiques permettant de définir le cosmopolitisme au XXIe siècle. Ainsi, vers le début des années 1990, l’attrait pour l’étude du cosmopolitisme refait surface dans les sciences humaines et sociales, notamment avec la publication d’un article intitulé ***Cosmopolitans and Locals in World Culture (1990) par l’anthropologue suédois Ulf Hannerz. Cet auteur définit le cosmopolitisme comme une aisance à naviguer à travers différents courants de pensée, une ouverture et une volonté de reconnaissance de l’altérité. L’anthropologie apporte ainsi une contribution importante et pertinente à la compréhension de cette notion. Hannerz (1990, 1996, 2006, 2007, 2010) devient une référence clé lorsqu’on parle de la notion de cosmopolitisme contemporain en anthropologie; il a inspiré pratiquement à lui seul le renouveau de ce courant et a permis de faire naître une série de débats et de travaux dans une perspective culturelle qui mérite d’être mentionnée afin d’enrichir la portée significative et la compréhension de cette émergence d’un cosmopolitisme. Tomlinson (1999) associe le cosmopolitisme à une perspective qui permet de s’engager dans la diversité culturelle, s’ajustant ainsi à certains éléments de son univers. Dans le but d’étoffer sa portée théorique, ce positionnement doit être nuancé à la lumière de cas concrets, puis appliqué à d’autres réalités (Backer 1987; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006, Noble 2009, 2013; Tomlinson 1999; Vertovec et Cohen 2002). En conséquence, les revendications cosmopolites seraient aussi imaginées par une disposition culturelle ou esthétique qui représente la différence (Nussbaum 2002), un sens de la tolérance, de la flexibilité et de l’ouverture qui conduit à l’altérité et qui peut caractériser une éthique des relations sociales dans un monde interconnecté. Toutefois, certaines critiques affirment que cette notion de « cosmopolitisme global » représente une figure cosmopolite trop vague et même vide de sens pour pouvoir qualifier ou même donner de l’ancrage à l’action sociale. Cette notion de cosmopolitisme « flottant » serait même considérée par divers auteurs contemporains comme étant trop abstraite à la réalité sociale et retirée des contextes de la vie quotidienne d’autrui pour pouvoir en tenir compte dans l’explication des phénomènes sociaux (Erskine 2002; Skrbis et al. 2004). Aussi, contrairement aux formulations universelles et abstraites du cosmopolitisme, ces critiques en appellent à la pluralité et à la particularité de ce que Robbins (1998) appelle le « cosmopolitisme réellement existant ». Ce cosmopolitisme se vit « dans les habitudes, les pensées, les sentiments et les expériences de personnes réellement existantes et qui sont géographiquement et socialement situées » (1998 : 2). Ainsi, des travaux importants ont été consacrés à l’enrichissement de marqueurs essentiels à un « cosmopolitisme réellement existant ». Ces éléments sont entre autres : une volonté de s’engager avec d’autres personnes de culture différente (Amit 2010; Hannerz 2010), d’autres manières de penser et d’être, tel un antihéros dans sa posture intellectuelle et esthétique d’ouverture à des expériences culturelles divergentes (Gay y Blasco 2010; Molz 2006); une aptitude personnelle à trouver ses repères dans d’autres cultures (Noble 2009); des compétences spécialisées comme des aptitudes à manier de façon plus ou moins experte un système donné de significations (Cook 2012); un globetrotteur qui reste attaché à sa culture et à son territoire d’origine et qui se fabrique un chez-soi sur la base d’une des nombreuses sources de signification personnelle connues à l’étranger (Molz 2008); des aptitudes à accepter la déstabilisation, et ce, même s’il n’y est pas toujours bien préparé; des compétences variables à entrer au plus profond d’une autre structure de significations (Hannerz 1990); une attitude confiante libre de toute inquiétude face à la perte de sens (Cook 2012) des compétences pour mettre en pratique les connaissances acquises et les partager (Noble 2013); enfin des capacités à canaliser les différentes perspectives locales ou ce qui relève du local (Molz 2007). Gay y Blasco (2010) questionne cette fragilité et cette impermanence potentielle des émergences cosmopolites, à savoir si elles représentent une identité, une personnalité ou une pratique mutable. Pour Hannerz, cette compétence réside d’abord à l’intérieur de soi : c’est une question d’ancrage personnel qui fait largement place à une identité (1990 : 240). Pour Gay y Blasco, c’est une question de choix et d’engagement. En mettant en évidence les conséquences matérielles et affectives d’embrasser une perspective cosmopolite, il souligne que le cosmopolitisme serait une pratique mutable qui exige de prendre en considération les subjectivités cosmopolites qui se trouvent à la base de son orientation et qui peuvent être fortement teintées par le fait d’être une femme ou un homme, d’avoir à faire face à des contraintes du fait de sa provenance ethnique et des rapports que cela peut faire apparaître, comme celui des classes sociales, de la hiérarchie et même des inégalités (2010 : 404). Plusieurs débats anthropologiques sur ce qu’est le cosmopolitisme ont été dominés par la préoccupation des catégorisations et du dualisme entre identité et pratique. Enfin, pour quelques autres auteurs, le cosmopolite provient surtout de l’Ouest plutôt que d’ailleurs dans le monde, il appartient à l’élite plutôt qu’à la classe ouvrière, il s’observe davantage dans la pratique des voyageurs mobiles que chez les habitants sédentaires, il est métropolitain ou urbain plutôt que rural, et il appartient surtout aux consommateurs plutôt qu’aux travailleurs ou aux producteurs (Trémon 2009, Werbner 1999). À cet égard, il convient quand même de souligner que certains auteurs ont bien identifié les différents types de cosmopolitisme que sont par exemple la cosmopolitique et le cosmopolitisme culturel (Hannerz 2006), ou le cosmopolitisme d’élites plutôt que le cosmopolitisme non sélectif, plus démocratique et possible pour toutes les classes (Datta 2008). D’autres se sont aussi concentrés sur la différence entre transnationalisme et cosmopolitisme (Werbner 1999), ou cosmopolitisme et identités déterritorialisées (Trémon 2009 : 105). En dépit de cette prolifération de catégories, Hannerz reconnaît qu’il reste un flou autour de ce concept (2006 : 5). Selon lui, ce sont précisément ces différentes formes de cosmopolitisme qui en font un outil d’analyse variable, ouvert et attrayant pour les chercheurs. Malgré tout, Pollock et al. (2000 : 577) soutiennent qu’ils ne sont pas certains de ce que signifie réellement cette notion, mais ils arrivent à la conclusion qu’il s’agit bien d’un objet d’étude, d’une pratique et d’un projet.
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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