Academic literature on the topic 'Catholiques – Activité politique – France'

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Dissertations / Theses on the topic "Catholiques – Activité politique – France"

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Frémiot, Gérard. ""Catholiques et Français toujours !" : le nationalisme catholique sous la Ve République : l'idée de Nation dans le traditionalisme catholique français contemporain." Paris, Institut d'études politiques, 1998. http://www.theses.fr/1998IEPP0021.

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Abstract:
Dans le cadre plus général du "réveil des nations" constaté notamment à l'occasion de l'effondrement du bloc communiste, et parallèlement du "réveil des nationalismes" c'est-à-dire de doctrines qui font de l'attachement à la nation, de la défense de son identité, le pivot de toute réflexion politique, cette thèse a pour objet d'étudier, en France et sur la période de la Ve République (de 1958 à nos jours), le nationalisme catholique - ou national-catholicisme - autrement dit un courant de pensée qui associe étroitement, au point de les confondre, l'identité nationale et l'identité catholique, la défense de l'une passant par la défense de l'autre. Prédomine ici l'idée que le catholicisme est pour la France le lien national le plus fort, l'élément essentiel de son patrimoine, et bien plus, une nécessité pour sa conservation et sa prospérité<br>As part of the "awakening of nations", especially noticed on the occasion of the collapse of the communist block, and in the same way of the "awakening of nationalism", that is to say of doctrines that make of the attachment to the nation, of the defence of its identity, the central point of any political reflection, the aim of this thesis is to study, in France and during the period of the 5th republic - from 1958 until today -- catholic nationalism, or national catholicism, in other words a current of ideas that closely associates national identity and catholic identity, so much so that we may mistake one for the other, the defence of the one depending on the defence of the other. The dominant idea is that catholicism is the strongest national bond in France, the essential element of its heritage, and even more a necessity for its preservation and its prosperity
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Donegani, Jean-Marie. "La liberté de choisir : pluralisme religieux et pluralisme politique dans le catholicisme français contemporain." Paris, Institut d'études politiques, 1991. http://www.theses.fr/1991IEPP0023.

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Ducerf, Laurent. "François de Menthon, un catholique au service de la République : 1900-1984." Lyon 3, 2000. http://www.theses.fr/2000LYO31001.

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Abstract:
Francois de Menthon (1900-1984) constitue une figure emblématique de la démocratie chrétienne française. Son parcours illustre celui d'une génération qui se forme au sein de l'Association catholique de la jeunesse francaise (ACJF), qui connait son épreuve du feu pendant la deuxième guerre mondiale et qui accède aux responsabilités pendant la Quatrième République, sous l'égide du Mouvement républicain populaire (MRP). Une biographie permet donc de mieux connaitre les valeurs qui ont animé cet engagement militant en rupture avec le catholicisme dominant. Elle permet également de mieux restituer l'action d'une figure importante de la vie politique française. Issu d'une grande famille de la noblesse savoisienne, Francois de Menthon s'engage très tôt dans l'ACJF dont il devient le président (1927-1930). Il encourage la création d'une jeunesse ouvrière chrétienne autonome tout en essayant de limiter les turbulences que cette naissance crée au sein de l'ACJF. Professeur d'économie politique, il appartient au petit Parti démocrate chrétien de l'entre-deux guerres, le PDP. Résistant de la première heure, il fonde dès novembre 1940 le Mouvement Liberté qui donne naissance à Combat à la fin de 1941. Très proche de Jean Moulin, il met en place le Comité général d'études. Devenu commissaire à la justice (1943-1944) puis Garde des sceaux (1944-1945), il joue un rôle capital dans l'épuration et la modernisation de la justice. De 1945 à 1952, il est une figure du MRP dont il déplore l'évolution sans toutefois réussir à la combattre. Successivement procureur au tribunal de Nuremberg, rapporteur de la constitution, ministre de l'économie, président du groupe MRP à l'Assemblée nationale, il délaisse la scène politique nationale au profit de la construction européenne dans laquelle il s'engage fortement jusqu'en 1958. Désapprouvant les conditions du retour au pouvoir du général de Gaulle, il se retire alors et se consacre à son village de Menthon-Saint Bernard.
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Auzépy-Chavagnac, Véronique. "Jean de Fabrègues : persistance et originalité d'une tradition catholique de droite pendant l'entre-deux-guerres." Paris, Institut d'études politiques, 1993. http://www.theses.fr/1993IEPP0034.

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Abstract:
A travers l'itinéraire d'un intellectuel engagé se dessine la persistance et l'originalité d'une tradition catholique de droit. Les revues créées par Jean Fabrègues pendant l'entre-deux-guerres favorisent le regroupement d'un courant de pensée spécifique : jeune, influence par l'Action française, royaliste, catholique, traditionaliste. Il ne se confond pas avec l'extrême-droite maurrassienne insoumise au pape après 1926, ne véhicule pas une idéologie fascisante, ne se mélange pas avec les autres mouvements non-conformistes. Dans la mesure où ces tendances empruntent elles-mêmes à une tradition autoritaire, hiérarchique et nationaliste, il présente avec elles certaines analogies. Il en demeure cependant irréductiblement séparé par ses convictions religieuses. La jeune droite catholique réunie autour de Jean de Fabrègues revendique son attachement aux valeurs néo-thomistes. Elle s'efforce d'en informer un ordre nationaliste intégral. Le caractère original de cette synthèse lui confère une place spécifique dans l'histoire des idées politiques<br>Through the itinerary of an intellectuel engage, the persistence and the originality of a conservative catholic tradition is becoming apparent. The reviews foundedby Jean de Fabrègues, between the two World Wars, provide a forum for a specific current of thought : young, influenced by "Action francaise", royalist, catholic and tradititionalist. It neither merges with the maurrassian extreme-right tendancy which is in rebellion against the pope, nor serves as a vehicule for fascist ideology, nor does it associate itself with the other non-conformist groups. It resembles these movements in so far as they all stem from an authoritarian, hierarchical and nationalist tradition. Yet it remains distinctly apart from them because of its religious belief. The "catholic young right", surrounding Jean de Fabrègues, claims its attachment to neo-thomist values. It tries to integrate them into a full nationalist order. The original character of this synthesis gives it a specific place in the history of political ideas
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Bayon, Nathalie. "Eugène Spuller (1835-1896) : itinéraire d'un républicain entre Gambetta et le Ralliement." Bordeaux 3, 2001. http://www.theses.fr/2001BOR30037.

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Abstract:
Ce travail est une biographie politique de Eugène Spuller(1835-1896), député opportuniste de la Seine puis de la Côte d'Or, ministre de l'Instruction publique et des Cultes à deux r prises, ministre des affaires étrangères, sénateur de la Côte d'Or, conseiller général. Ce personnage, dont le devenir semble lié à celui de Gambetta disparaît trés rapidement dès 1933, de la mémoire collective, alors que de son vivant il était considéré comme l'un des pères fondateurs de la Troisième république. L'étude de la vie d'Eugène Spuller coduit selon la méthode prosopographique, permet une analyse de "l'opportunisme" et permet également de s'interroger sur le processus de canonisation politique et sur la construction de la mémoire d'Etat<br>Résumé : This work is a political biography of Eugène Spuller(1835-1896) : opportunist Member of Parliament elected from Paris' district, then from Dijon's district ; twice Secretary for Public instructi n and Religious Affairs, Secretary for Foreign Affairs, Senator from Dijon's district, and "Conseiller général". This character, whose life is linked to Gambetta's own life, disappears in 1933 from the collective memory ; though alive he was considered as being one of the most important fonder fathers of tht Third Republic. The study of Eugène's Spuller's life was led according to a prosopografic method, enabling an analysis of "oppotunism" and enables also to interrogate the process of political canonisation and the construction of State memory
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6

Bensoussan, David. "Les droites en Bretagne dans l'entre-deux-guerres : tensions et déchirements dans un monde catholique et rural." Paris, Institut d'études politiques, 2002. http://www.theses.fr/2002IEPP0015.

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7

Della, Sudda Magali. "Une activité politique féminine conservatrice avant le droit de suffrage en France et en Italie : socio histoire de la politisation des femmes catholiques au sein de la Ligue patriotique des Françaises (1902-1933) et de l'Unione fra le donne cattoliche d'Italia (1909-1919)." Phd thesis, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 2007. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00429918.

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Abstract:
Cette recherche historique qui croise les apports des études de genre, de la science politique et de la sociologie religieuse met en lumière la façon singulière dont les militantes d'action féminine catholique sont venues à la politique en France et en Italie durant les premières décennies du XXe siècle. Deux associations catholiques féminines de masse ont fait l'objet de cette analyse comparée : la Ligue patriotique des Françaises active de 1902 à 1933 et l'Unione fra le donne cattoliche d'Italia de 1909 à 1919. La thèse réalisée dans le cadre d'un doctorat en co-tutelle entre l'Ecole des hautes études en sciences sociales et l'Université de Rome ‘La Sapienza' s'est appuyée sur différents fonds d'archives qui ont été dépouillés, pour certains d'entre eux intégralement, durant cinq ans. La problématique qui a guidé cette recherche est celle de l'activité politique féminine conservatrice dans des contextes d'exclusion des femmes du suffrage. Si l'activité des suffragistes, des féministes, des militantes socialistes de la période contemporaine est bien connue, les mobilisations conservatrices sont restées dans l'ombre de l'histoire, malgré leur caractère massif et durable. Le point de départ de mon travail a été de comprendre comment les femmes qui n'étaient pas féministes, dans le sens où ce terme est défini par les organisations féminines en faveur du suffrage et des femmes au début du siècle dernier, se sont mobilisées pour faire émerger une parole féminine conservatrice. Il fallait éclairer les modalités d'action de ces femmes, saisir le paradoxe de leur engagement à la fois conservateur sur le plan politique, religieux et social et en même temps porteur de redéfinition pratique des normes de genre. Tout en étant très attachées à un ordre social inégalitaire et à une hiérarchie des genres sous-tendus par la reconquête du terrain perdu par l'Église, certaines de ces femmes ont dans certains contextes pu faire preuve d'une contestation plus ou moins silencieuse des normes en vigueur dans l'Église et dans la société. La comparaison est centrale dans cette démarche. L'Italie et la France sont deux pays que les contextes de sécularisation et de séparation de l'Etat de l'Église catholique rapprochent. Leur système politique libéral repose sur l'exclusion des femmes du corps électoral d'abord sur des motifs juridiques – elles ne sont pas libres depuis le Code civil de 1804 en France et en Italie –, puis politiques – jugées trop proches de l'Église et sous la coupe du clergé. Mais dans ces contextes proches, la naissance de l'action catholique féminine prend des formes distinctes. La Ligue patriotique des Françaises voit le jour en 1902, en tant qu'entreprise électorale pourvoyeuse de subsides pour les candidats catholiques. Tandis qu'en Italie, ce ne sont pas les élections qui provoquent l'apparition d'une association de laïques organisées mais le congrès féministe de Rome en 1908. Le cas italien fait saillir les spécificités du rapport à la politique de l'association française. Bien que s'en défendant, en France, les femmes de la Ligue entrent dans l'arène politique, non pas pour voter directement mais pour prendre une part dans la division sexuelle du travail militant qu'elle justifient par les compétences supposées de leur sexe. A l'œuvre en 1902, lors des municipales de 1904, des législatives de 1906, elles diffusent les tracts des candidats catholiques, collent des affiches, gèrent les caisses électorales, nettoient les listes électorales dans les mairies, et même monnayer leur « devoir conjugal » contre une promesse de vote pour le bon candidat. Cette activité se poursuit de façon plus discrète après 1906, date à laquelle le pape Pie X leur interdit toute action politique. Tout autre est la situation italienne, où, parce que le non expedit du pape Pie IX déconseille la participation des catholiques italiens au jeu démocratique censitaire d'un Royaume d'Italie impie, les femmes catholiques n'ont pas vocation à contribuer à la rechristianisation du pays par les urnes. C'est l'articulation complexe de ces deux cas, auxquels vient s'ajouter un troisième acteur qu'est la hiérarchie vaticane, qui est au centre de l'analyse comparée. Ce travail s'est appuyé sur des archives mais aussi une littérature scientifique de différentes disciplines : outre les travaux d'histoire du catholicisme, d'histoire du genre, d'histoire sociale, d'histoire de l'éducation et d'histoire de la Grande Guerre, les ouvrages de science politique, de la sociologie des mobilisations sont venus enrichir le corpus des sources secondaires. Des sources inattendues pour l'histoire du genre aux sources inexploitées Plusieurs types de fonds dans chacun des trois pays – France, Italie, Vatican – ont été consultés. Des sondages ponctuels dans des fonds américains – Schlesinger Librairy, spécialisée sur l'histoire des femmes, et Boston College, université de la Compagnie de Jésus, à Boston ont complété ces consultations principales. Les fonds français sont constitués des fonds de l'association Ligue patriotique des Françaises (1902-1933), déposés à l'Action catholique des femmes ; des Archives historiques des archevêchés de Lyon et de Paris, des Archives départementales du Rhône, des Alpes-Maritimes, du Tarn, de l'Yonne – dont certains n'ont parfois rien donné -, des Archives nationales, série F7 « partis et associations politiques ». Ce dernier choix de ne prendre en considération que les documents identifiés comme relevant d'une activité politique était justifié par la volonté d'attester montrer qu'un engagement conservateur féminin avait existé et était identifié comme tel par les pouvoirs publics. La perception de la Ligue patriotique des Françaises sous l'angle de son activité politique indique une féminisation précoce de la profession politique par le biais de cette association connexe de l'Action libérale populaire. Une deuxième phase de dépouillement a été effectuée à Rome. Le fonds personnel de Cristina Giustiniani Bandini, première présidente et fondatrice de l'Unione fra le donne cattoliche d'Italia (U.D.C.I.) en 1909 a été intégralement dépouillé. Il est conservé près l'Archive général de l'ordre prêcheur (dominicains) en l'Église Sainte-Sabine de Rome. Les archives d'État de Rome (Archivio di stato di Roma) ont été sondées pour établir une comparaison dans la surveillance politique de ces associations catholiques féminines. La localisation des sources révèle ainsi que l'Action catholique féminine italienne n'est pas structurée comme une organisation à vocation politique ou sociale. Elle n'est pas déclarée auprès des autorités, il n'y a pas de trace aux Archives d'Etat en tant qu'association politique ou de bienfaisance. Enfin, les Archives secrètes vaticanes ont offert un regard inédit sur ces associations. Ces matériaux inexploités jusqu'ici – papiers du fonds personnel Pie XI, fonds Pie IX ouvert à la consultation depuis septembre 2006 – ou qui n'avaient jamais été consultés pour l'action catholique féminine française et italienne – fonds Secrétairie d'État pour les pontificats de Léon XIII, Pie X et Benoît XV ; Affaires ecclésiastiques extraordinaires France et Italie – ont été d'une importance majeure dans cette recherche. Ils permettent de comprendre le regard porté par l'institution sur ces associations mais aussi la complexité du rapport à l'autorité de ces organisations de laïques qui avaient un pied dans l'Église et un pied dans la société. La presse de ces deux associations a également été dépouillée. Organisation de la thèse L'exploitation du matériau a été organisée de façon thématique et chronologique. Trois parties scandent ce travail. La première porte sur l'émergence et le développement des deux organisations, la seconde s'intéresse à la citoyenneté sociale mise en œuvre par ces associations et enfin, une troisième partie examine l'élaboration complexe d'une citoyenneté politique qui ne passe pas nécessairement par le vote dans un premier temps puis qui intègre le suffrage féminin au lendemain de la Grande Guerre. La première partie de la thèse traite de la genèse du militantisme d'action catholique féminine de part et d'autre des Alpes. Elle éclaire la naissance, le développement et l'institutionnalisation de chacune des deux associations. Un premier chapitre retrace la naissance de la Ligue patriotique des Françaises à Paris, durant les derniers mois de l'année 1901. Il montre comment un premier noyau parisien composé de femmes consacrées sans toutefois qu'elles portent un habit religieux et d'« entrepreneuses » - comme certaines dirigeantes se définissent -, rompues à l'entreprise électorale de leur mari sous le Second Empire et la IIIe République, a créé une organisation de laïque qui gagne très vite la Province. Forte de 300 000 adhérentes dès son troisième anniversaire, la Ligue est d'abord une œuvre électorale, qui doit fournir aux candidats catholiques des subsides et des propagandistes zélées dans le contexte de structuration de l'offre politique par les partis. La loi de 1901 sur les associations, votée pour contrôler les congrégations religieuses offre alors une opportunité inattendue d'organisation pour ces catholiques. L'échec aux élections législatives de 1906 et l'évolution des positions pontificales vers un rejet de la démocratie chrétienne et de l'engagement politique des catholiques marque l'arrêt officiel de l'œuvre électorale pour les femmes. Dès 1907, l'action sociale et religieuse sont mises au premier plan : c'est par elles, et par elles seules, que les femmes referont la société chrétienne et non par les urnes. Dans la pratique cependant, l'interdit est contourné jusqu'en 1914. Peu de temps après, en 1909, est proclamée la naissance de l'Union entre les femmes catholiques d'Italie. Les cérémonies de béatification de Jeanne d'Arc en avril de cette même année sont l'occasion de lier les deux organisations qui se placent ainsi sous la protection de la sainte. La vierge guerrière symbolise le renouveau de l'apostolat féminin sous tendu par une spiritualité de combat qui prend tout son sens dans un contexte de laïcisation des institutions d'Etat. Le deuxième chapitre porte sur cette « petite sœur italienne » qui naît au lendemain du congrès féministe de Rome de mai 1908, qui avait vu des femmes catholiques prendre part au vote d'une motion supprimant le caractère obligatoire de l'instruction religieuse à l'école. Une aristocrate romaine proche du pape Pie X, la princesse Cristina Giustiniani Bandini, mobilise ses réseaux religieux et nobiliaires pour fonder une association de laïques sur le même modèle que la Ligue. Mais, contrairement aux Parisiennes, la dirigeante romaine se place dans une ligne intransigeante et refuse toute forme de participation politique féminine. Il n'est pas question de voir les Italiennes financer les candidats catholiques aux élections locales – les seules où ils sont autorisés à se présenter en tant que tels par la hiérarchie ecclésiale jusqu'en 1912, ni de réclamer le suffrage. La mise en conformité de la cité terrestre avec la cité céleste se fera par l'action religieuse, par les pèlerinages, par une piété féminine accrue et éventuellement par les œuvres de bienfaisance. Dans ces deux contextes, qui ont pour point commun l'affirmation de l'État nation sur des bases laïques et l'institution d'un régime démocratique fondé sur le citoyen masculin, la capacité des femmes catholiques à imposer leur programme politique dans le débat public se traduit donc par des modalités d'action différentes. Dirigées toutes deux par des aristocrates, défendant une hiérarchie sociale, une hiérarchie de genre et une hiérarchie religieuse ces femmes ont, pour certaines d'entre-elles, maintenu leur autonomie à travers ce militantisme conservateur. Une deuxième partie s'intéresse aux déclinaisons d'une citoyenneté sociale féminine. Elle montre comment au sein de ces associations l'acception restrictive de la citoyenneté politique identifiée au vote, attribut masculin en France et en Italie jusqu'en 1945, est contournée pour proposer une autre forme d'appartenance à la cité. Cette citoyenneté sociale est alors définie comme l'ensemble des droits et des devoirs assignés aux femmes en tant que mères biologiques ou spirituelles, afin de transposer à l'ensemble de la société les activités de soin, de prise en charge des œuvres sociales, aujourd'hui désignées sous le terme de care. Le troisième chapitre porte sur l'action sociale catholique. Il intègre de façon comparée les étapes du passage de la dame patronnesse à la militante d'action catholique. Il montre comment la résolution de la question sociale « les Évangiles à la main » se heurte à la différence des positions sociales des militantes : la solution corporatiste où patronnes et ouvrières sont réunies dans une même structure est difficilement envisageable dans les comités composés d'ouvrières. Si la Ligue délègue cette question délicate aux syndicats féminins chrétiens, l'Union italienne entend monopoliser l'encadrement des catholiques en contrôlant les syndicats des professions pensées comme féminines – infirmières, institutrices, téléphonistes...-. À travers l'organisation chrétienne de ces occupations féminines s'opère dans certains cas une professionnalisation de ces activités. Tant en France qu'en Italie, le brevet d'aptitude vient se substituer à la formation uniquement religieuse pour devenir enseignante ou infirmière d'Etat. Cette professionnalisation s'étend après la Grande Guerre à d'autres activités féminines : la formation professionnelle est proposée en France aux agricultrices, aux ouvrières. Elle est sous-tendue par l'idée que l'élite féminine militante doit d'abord être une élite de professionnelles. Cependant, la crise des années Trente met un frein à cette activité quand la mère au foyer devient le cheval de bataille de l'Église catholique. Une deuxième dimension de cette citoyenneté sociale est son enracinement dans l'expérience de la maternité qui est présentée par ces associations comme constitutive du genre féminin. Bien que la plupart des dirigeantes n'aient pas d'enfants – parce qu'elles sont vierges consacrées ou tertiaires - elles entendent néanmoins promouvoir la maternité. Se distinguant des associations natalistes plutôt républicaines en France, les catholiques s'inscrivent dans la mouvance familialiste. Mais, elles se singularisent par le fait que cette promotion de la maternité est faite par des femmes, pour des femmes. On observe alors des nuances importantes sur l'acception de la maternité : celle-ci peut être entendue comme la mise au monde des enfants mais aussi le maternage d'autres enfants dans le cadre d'un célibat chaste et consacré. En France, la Ligue établit parallèlement à d'autres institutions républicaines des institutions d'aide aux mères – gouttes de lait, consultation du nourrisson, mutualités maternelles et prix. Ainsi, la Ligue patriotique organise t-elle la fête des mères au mois de mai à partir de 1917 : le prix des mères méritantes est remis aux adhérentes de condition modeste, mères de famille nombreuse et d'observance religieuse rigoureuse. En Italie, c'est surtout la dimension religieuse de la maternité qui est privilégiée à travers la promotion de la dévotion mariale mais aussi de saintes du quotidien comme Anne Marie Taigi, mère de famille battue par son mari qui avait des extases dans ses activités domestiques. Sous le fascisme, un retour à l'action sociale s'opère quand l'Union rejoint les action de l'œuvre nationale de la maternité et de l'enfance et mène « l'apostolat du berceau » (1929). C'est également en tant que mères que ces femmes portent leurs revendications auprès des gouvernements. Le maternalisme catholique se décline de part et d'autre des Alpes et conduit parfois ces associations hostiles au féminisme à rejoindre les positions des féministes laïques sur la recherche en paternité ou la protection de la maternité. Cette acception de la maternité rompt avec l'idée que parce que les femmes mettent au monde un enfant, elles feront de bonnes mères. Au cœur de l'action de ces associations se trouve le projet d'une pédagogie maternelle chrétienne destinée à apprendre aux mères biologiques à être des éducatrices. C'est l'objet d'un cinquième chapitre. Cette pédagogie s'adresse en premier lieu aux ouvrières, redoublant la relation de maternage entre la patronne et ses employées par une relation de mère spirituelle à une mère biologique. Mais les mères de la petite bourgeoisie sont elles aussi invitées à devenir des éducatrices de leurs filles et à s'investir dans la formation des futurs citoyens chrétiens. Les éducatrices catholiques doivent prendre une place centrale dans la famille et dans la société soit en devenant des institutrices catholiques, soit en se fédérant dans des associations de pères et de mères de famille pour mener une activité de lobbying au nom de la défense de leurs enfants. En France, les ligueuses prennent une part active dans la guerre scolaire du début du siècle, tandis qu'en Italie, les aristocrates de l'Union qui font pression sur les hommes politiques de leur entourage pour maintenir l'instruction religieuse dans les écoles primaires en 1912. Elles parviennent ainsi à avoir un monopole sur les demandes d'instruction religieuse formulées par les parents dans les écoles de Rome et font office d'intermédiaire entre les parents d'élèves et les autorités municipales qui accordent cet enseignement dans les écoles. Dans une troisième partie, c'est le passage à la citoyenneté politique qui est analysé. Un sixième chapitre analyse l'épisode de la Grande Guerre comme un moment à la fois de rupture avec les positions de ces associations et d'accélération de certains processus d'inclusion des femmes catholiques dans la gestion des affaires publiques. La guerre ouvre une période d'élargissement de l'action publique pour les deux associations. La professionnalisation de certaines occupations comme les infirmières s'accélère. La matrice maternaliste de l'action collective légitime la prise en charge des enfants des classes populaires, des soldats mutilés etc. L'action des associations ne vise plus seulement à attirer les âmes d'élites mais véritablement à assumer l'œuvre d'assistance que les pouvoirs publics ne peuvent fournir. À la faveur de cette crise, le rôle des congrégations exilées est reconnu en France et celui des laïques de la L.P.D.F. sanctionné positivement par les décorations nationales et religieuses que reçoivent la plupart des dirigeantes, tant en France qu'en Italie. Les jeunes femmes non mariées, les mères célibataires deviennent aussi les cibles des politiques mises en place par la Ligue, tandis qu'en Italie, il semblerait que l'élargissement de l'action sociale suscite un rappel à l'ordre quant à la collaboration avec les non catholiques. La guerre ouvre la voie d'une réconciliation avec les autorités laïques qui passe avant tout par une action locale. S'appuyant sur les notables, sur les réseaux d'œuvres religieuses préexistantes, l'U.D.C.I. acquiert rapidement un rôle important dans les Comités d'assistance civile qui gèrent bon nombre de problèmes matériels liés à la guerre. En France, l'Union sacrée se fait aussi dans certaines communes, mais la reconnaissance de l'action civile des ligueuses sera d'avantage symbolique. Ainsi, nous voyons comment le contexte national structure la façon dont sera pensée et légitimée l'action civile des associations féminines catholiques. Elle passe par une reconnaissance locale puis nationale, en Italie, où l'U.D.C.I. se voit accorder la personnalité juridique au lendemain du conflit. En revanche, là où le poids des instances locales de représentation démocratique reste dominé par les institutions nationales, il s'agit plutôt d'une reconnaissance symbolique. Le dernier chapitre de la thèse montre comment les militantes d'action catholique ont participé aux premières consultations électorales sans pour autant détenir le droit de vote et ont ensuite abandonné ces pratiques une fois celui-ci admis comme un moyen de faire changer les lois. En Italie, en revanche, le rapport à la politique plus difficile évolue après la guerre vers des positions plus ouvertes au suffrage féminin. S'esquissent ainsi les linéaments d'une politisation féminine contrainte à la fois par le contexte politique et religieux national et par les propriétés sociales des dirigeantes dont le recrutement n'est pas identique dans chacun des pays. Définissant par la pratique tout autant que par les discours l'activité politique légitime pour des femmes catholiques, ces citoyennes catholiques se positionnent d'abord contre le suffrage féminin, manifestant leur appartenance à la communauté politique et nationale par les œuvres sociales et religieuses. S'appuyant sur leur mission d'apôtres du XXe siècle, pour résoudre la question sociale « l'Évangile à la main », les militantes revendiquent un rôle d'expertise de plus en plus important dans le travail social. De la dame patronnesse aristocrate du début du siècle à la travailleuse sociale qualifiée d'origine plus modeste de l'entre-deux-guerres s'est amorcé un processus de politisation féminine et de professionnalisation. La préparation des femmes au suffrage devient alors une activité importante de la Ligue, qui organise des conférences de préparation civique, qui publie des brochures et veut inciter les femmes à adopter le suffrage familial dans un premier temps, puis individuel dans un second temps. En Italie, en 1925 le bref épisode de l'autorisation du vote pour les femmes de plus de trente ans, mères et épouses de soldats, voit l'Union intervenir pour solliciter les inscriptions sur les listes électorales. Celles-ci ne purent cependant voter jusqu'en 1946. Cette thèse contribue ainsi à repenser les catégories de citoyenneté habituellement définies en rapport avec le suffrage et à comprendre la façon dont les associations de femmes catholiques ont contribué à l'apprentissage de la vie politique durant les premières décennies du XXe siècle en France et en Italie. La citoyenneté telle que l'entendent ces associations est d'abord une citoyenneté sociale, fondée par l'expérience de la maternité spirituelle ou biologique, et vécue à travers la mise en œuvre d'institutions sociales. La citoyenneté politique qui se manifeste par le vote n'est pas considérée, dans un premier temps, comme une pratique légitime pour les femmes catholiques dans chacun des pays. Toutefois, l'intervention dans les affaires politique et la façon dont les femmes de ces associations se pensent comme des sujets politiques et interviennent en leur nom dans les affaires publiques attestent de la volonté de contourner le suffrage masculin. En France, dans un contexte de ralliement de l'Église catholique à la République et de suffrage universel, même les femmes sont invitées à participer de façon indirecte à la compétition électorale. En Italie, un modèle de politisation intransigeante domine : les catholiques hommes et femmes sont invités à se tenir à distance de la compétition électorale. Au terme de la Grande guerre, ces prises de positions se rejoignent. Dans cette évolution, la Grande Guerre a constitué un moment d'accélération plus que de rupture et a ouvert une période de réconciliation entre ces associations catholiques et les pouvoirs publics laïcs. Ce travail invite à une compréhension plus large de l'engagement féminin en intégrant ces associations de masse qu'ont été les associations catholiques. Prises entre la nécessité de se distinguer des féministes et des hommes catholiques, ces associations ont défini des cadres d'action légitimes pour des femmes conservatrices, attachées aux normes de genre inégalitaires mais soucieuses de se ménager des marges d'autonomie. Cette recherche permet de mieux saisir la complexité des rapports sociaux de sexe et de classe en adoptant des questionnements de science politique et de sociologie. Malgré leur conservatisme et leur hostilité au suffrage, ces associations ont été des lieux de socialisation politique et religieuse qui ont marqué les premières générations d'électrices tant en France qu'en Italie. Et on ne peut comprendre pourquoi le vote féminin a d'abord été un vote démocrate-chrétien sans s'intéresser à la façon dont ces milliers de femmes ont appris à « bien voter » durant les premières décennies du siècle dernier.
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Bonafoux, Corinne. "La Fédération nationale catholique, 1924-1944." Paris, Institut d'études politiques, 1999. http://www.theses.fr/1999IEPP0028.

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Abstract:
La Fédération nationale catholique a été fondée en octobre 1924 sous l'impulsion du général de Castelnau et avec l'assentiment de la hiérarchie ecclésiastique. La FNC est à la fois un mouvement de défense des libertés religieuses créé pour lutter contre la politique anticléricale du cartel des gauches, et l'action catholique générale des hommes. La première partie étudie le mouvement : organisation, effectifs, méthode de propagande, rapports avec la hiérarchie ecclésiastique, sociologie des cadres et implantation régionale. La seconde partie traite des rapports de la FNC et du politique notamment à travers ses liens avec l'Action francaise, les partis de droite et les ligues. La FNC veut se situer au-dessus des partis tout en exerçant une influence sur les élections. Ses prises de position nationalistes occasionnent de nombreux incidents avec les journaux démocrates chrétiens ou l'ACJF. La FNC est un révélateur des divisions des catholiques français sur la question de la paix. La troisième partie s'attache au projet de la FNC de rechristianiser l'ordre social à travers l'école, la corporation, la morale publique. Enfin, la quatrième partie étudie la FNC pendant la deuxième guerre mondiale. Repliée à Toulouse, la FNC publie jusqu'en 1944 son hebdomadaire la France catholique. Les trajectoires des grandes figures de la FNC divergent, Le Cour Grandmaison soutient Pétain et la Révolution nationale tandis que le général de Castelnau entouré d'André Pironneau et du général Tournes récuse l'armistice puis condamne fermement la politique de collaboration. Il garde espoir dans les Alliés et espère que la France d'une façon ou d'une autre participera à sa libération et a des sympathies pour la Résistance. La FNC offre une culture politique originale faite de traditionalisme et d'ouverture à la question sociale et largement ralliée au régime républicain.
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9

Kessler, Nicolas. "Histoire politique de la jeune droite (1929-1942)." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1998PA040229.

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Abstract:
A la confluence du maurrassisme, du catholicisme intransigeant, et de l'esprit des années 30, la jeune droite s'est efforcée, entre 1929 et 1942, de rénover les positions traditionnelles de la droite conservatrice. Composée d'une dizaine de revues - réaction, les cahiers, la revue française, la revue du siècle, la revue du XXème siècle, Combat, L'insurgé, civilisation et idées -animée par un groupe d'intellectuels ou l'on retrouve les noms de Thierry Maulnier, Jean de Fabregues, Maurice Blanchot, Claude Roy, Robert Brasillach, Jean-Pierre Maxence, Jacques Laurent, Jean-Francois Gravier, René Vincent et Kleber Haedens, cette mouvance informelle a su mêler les apports de Maurras, de Massis et de Maritain en une synthèse originale, antilibérale, sociale et révolutionnaire, qui a exerce une certaine influence sur le débat intellectuel de l'entre-deux-guerres. Dans une double perspective historique et idéologique, ce travail s'efforce de rendre intelligible le système complexe d'influences et d'hybridations qui ont donne le jour a cette expression caractéristique du désarroi de la génération de la crise<br>Between Maurrassism, intransigent catholicism, and the "spirit of the 1930's", the "young right" endeavoured, from 1929 to 1942, to renovate french conservative politics. Formed by a dozen reviews - reaction, les cahiers, la revue française, la revue du siècle, la revue du xxème siècle, combat, L'insurgé, Civilisation et idées - this non-organized movement was drived by a group of young and talented intellectuals, such as Thierry Maulnier, Jean de Fabregues, Maurice Blanchot, Claude Roy, Robert Brasillach, Jean-Pierre Maxence, Jacques Laurent, Jean-Francois Gravier, René Vincent and Kleber Haedens. It succeeded in mixing the ideas of Maurras, Massis and Maritain, and elaborating an original political doctrine. Antiliberal, revolutionarist, with strong socialist tendencies, this doctrine had an unquestionable influence on the debates which took place in France between the two world wars. This study tries to make clear the complexity of the historical and ideological origins of a movement that expressed the distress and confusion of the "angry young men" of the 1930's
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Raison, du Cleuziou Yann. "De la contemplation à la contestation, socio-histoire de la politisation des dominicains de la Province de France (1950-1980) : Contribution à la sociologie de la subversion d'une institution religieuse." Paris 1, 2008. http://www.theses.fr/2008PA010342.

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Abstract:
Entre l'Après-guerre et la fin des années 1970, les religieux de la Province dominicaine de France passent d'un mode de vie à dominante contemplative, structuré par une règle de vie ascétique dans le cadre des couvents, à un mode de vie pluraliste, laissant la possibilité à un nombre important de frères d'assumer leur vie religieuse dans la société, par des engagements professionnels, sociaux et politiques. Cette thèse explore les conditions de possibilité de cette transformation. La politisation est ici un programme de recherche sur les processus par lesquels l'activité religieuse se trouve requalifiée et reconnue comme authentiquement politique. L'étude du fonctionnement de l'institution dominicaine est au cœur de cette démarche et tout spécialement les processus de subversion, c'est-à-dire la requalification des déviances en conduites légitimes. Politisation, institutionnalisation et subversion constituent les trois processus dont cette recherche met en lumière les interactions.
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