To see the other types of publications on this topic, follow the link: Centre catholique des intellectuels français.

Journal articles on the topic 'Centre catholique des intellectuels français'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 23 journal articles for your research on the topic 'Centre catholique des intellectuels français.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Guyot, Claire. "La création du Centre catholique des intellectuels français : une nouvelle approche du monde profane par les intellectuels catholiques ?" Revue d'histoire de l'Église de France 84, no. 213 (1998): 323–36. http://dx.doi.org/10.3406/rhef.1998.1329.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Gauvreau, Michael, and Jean-Philippe Warren. "Diagnostiquer la « schizophrénie spirituelle » du Canada français1 : la politique spirituelle de Claude Ryan, 1952-1958." Revue d’histoire de l’Amérique française 67, no. 3-4 (April 22, 2015): 375–401. http://dx.doi.org/10.7202/1030039ar.

Full text
Abstract:
Cet article analyse le rôle intellectuel de Claude Ryan dans une transformation culturelle de grande envergure au sein de l’Action catholique au Québec de 1945 à 1958. Durant ces années, la pensée de Ryan fut fortement influencée par de nouveaux courants de théologie catholique et la psychologie sociale dominant l’horizon de nombreux intellectuels américains. Sous son inspiration, l’Action catholique abandonne progressivement sa préoccupation initiale avec la réforme sociale, dominée par la « question des travailleurs » et la notion de la jeunesse comme classe à part dans la société moderne, pour une inquiétude centrée sur la classe moyenne québécoise, une orientation plus psychologique, centrée sur l’existence des mentalités religieuses et culturelles conflictuelles. Dès le milieu des années 1950, Ryan décerna dans ce conflit un vecteur dynamique de la sécularisation, mais il demeura plutôt optimiste que ces contemporains trouveraient, par le biais d’un catholicisme plus centré sur le spirituel, les ressources culturelles pour surmonter ce qu’il identifiait comme la « crise de l’adolescence » du Canada français.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Guyot, Claire. "Claire Guyot, Modernité et christianisme. Le Centre catholique des intellectuels Français (1941-1976)." Chrétiens et sociétés, no. 8 (December 1, 2001): 203–12. http://dx.doi.org/10.4000/chretienssocietes.6657.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Guyot, Claire. "Entre morale et politique. Le centre catholique des intellectuels français face à la décolonisation (1952-1966)." Vingtième Siècle, revue d'histoire 63, no. 1 (1999): 75–86. http://dx.doi.org/10.3406/xxs.1999.3855.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Behiels, Lieve. "Éthos des traducteurs et langues cibles : les traductions d’oeuvres spirituelles espagnoles aux Pays-Bas méridionaux au XVIe et XVIIe siècle." Articles hors thème 29, no. 1 (July 24, 2018): 185–216. http://dx.doi.org/10.7202/1050713ar.

Full text
Abstract:
Au XVIe et XVIIe siècle, les Pays-Bas méridionaux, grâce à leur intégration dans la monarchie hispanique, représentent un carrefour d’échanges dans tous les domaines de la culture, particulièrement en ce qui concerne la spiritualité catholique. Ils sont en outre un centre important en matière d'imprimerie et de traduction. Ainsi, de nombreux auteurs religieux espagnols ont été traduits non seulement dans les langues vernaculaires (le néerlandais, le français, parfois l’anglais), mais aussi en latin. À partir de quatre traductions de l’oeuvre d’un auteur franciscain espagnol, Alonso de Madrid, en latin, en français et en néerlandais, nous nous penchons sur l’image de soi que projettent les auteurs des péritextes et sur le rapport entre cet éthos et la langue, donc le public cible. L’analyse des épîtres dédicatoires des traducteurs montre qu’à la position dans la hiérarchie intellectuelle et politique des traducteurs et de leurs publics cibles correspond une hiérarchie des langues et que le choix d’une langue vernaculaire comme le néerlandais peut causer la réorientation du skopos de la traduction.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Courtois, Charles-Philippe. "Le rêve américain de Mgr Alfred Baudrillart. La mission nord-américaine du recteur de l’Institut catholique de Paris en 1927." Mens 10, no. 2 (March 3, 2014): 49–91. http://dx.doi.org/10.7202/1023307ar.

Full text
Abstract:
Recteur de l’Institut catholique de Paris et membre de l’Académie française, Mgr Alfred Baudrillart effectua une mission officielle au Canada français en 1927 à l’occasion du Deuxième Congrès international de la Société du parler français. Publiés entre 1994 et 2003, les Carnets posthumes du recteur fournissent une source intéressante aux chercheurs en histoire intellectuelle. Ils permettent ici de mettre en lumière quelques réseaux intellectuels transatlantiques se manifestant à l’occasion de cette mission. Le recteur est en effet accueilli chaleureusement par les milieux officiels du Québec autant que par les milieux intellectuels. Les réseaux qui ont préparé cette visite lient l’Institut catholique de Paris, dont le rayonnement est alors important au Québec, l’Institut scientifique franco-canadien, le Comité France-Amérique, l’Action française de Montréal (par l’entremise de Jean Bruchési), ainsi que l’Académie française et la Société du parler français. Enthousiasmé par le Canada français, à la fois catholique et moderne, Mgr Baudrillart dévoile dans ses Carnets l’ambition de voir naître une Amérique française indépendante à long terme, dans l’esprit de l’enquête Notre avenir politique de l’Action française. Il nous invite également à renouveler notre approche d’un Québec révolu, davantage variante de modernité conservatrice qu’îlot isolé des grands courants modernes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Gugelot, Frederic, and Claire Toupin Guyot. "Les intellectuels catholiques dans la societe francaise. Le Centre catholique des intellectuels francais (1941-1976)." Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no. 78 (April 2003): 199. http://dx.doi.org/10.2307/3772613.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Bock, Michel. "Lionel Groulx devant la France catholique: contacts, échanges et collaboration." Articles 79, no. 1 (March 18, 2013): 31–44. http://dx.doi.org/10.7202/1014852ar.

Full text
Abstract:
L’étude de la construction du réseau français de Lionel Groulx permet de jeter un éclairage probant sur les moyens par lesquels on a tenté, au sein de l’élite canadienne-française, de bâtir des ponts avec l’Hexagone au début du XXe siècle. C’était vers les milieux associés à la « renaissance littéraire catholique » des années 1910 et 1920 que gravitait tout naturellement l’abbé Groulx, que séduisait le combat des catholiques militants contre la « décadence » engendrée par la modernité philosophique et pour la restauration morale et spirituelle du « génie » français, un combat qui pouvait englober celui des maurrassiens, du moins avant la condamnation pontificale de 1926, mais qui le débordait largement. Sensible aux divergences qui caractérisaient les milieux catholiques de France, Groulx entretenait très peu de liens avec le « noyau dur » du mouvement maurrassien et préférait s’associer à des militants et à des intellectuels dont le rapport au religieux ne souffrait d’aucune ambiguïté, d’une part, et qui, d’autre part, s’intéressaient de plus près aux affaires canadiennes-françaises.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Gauvreau, Michael. "Les “nouveaux” réseaux catholiques de Claude Ryan : le changement de cap de l’Action catholique canadienne (1950-1962)." Articles 79, no. 1 (March 18, 2013): 45–57. http://dx.doi.org/10.7202/1014853ar.

Full text
Abstract:
Cette communication trace le développement intellectuel de Claude Ryan et les grandes influences sur son catholicisme, de son adolescence durant les années 1930 jusqu’en 1952, lors de son retour de Rome, alors qu’il a mené l’Action catholique vers une nouvelle direction. Ce texte propose que Ryan a fréquenté plusieurs réseaux et courants intellectuels : une filiation de nationalisme libéral, marqué par son contact avec le journalisme d’Olivar Asselin ; le personnalisme littéraire des romanciers catholiques français de 1900-1920 ; les écrits socio-politiques de Jacques Maritain, un mentor important, qui l’a introduit au courant néo-thomiste ; le « case-work » américain de son initiation à la profession du travail social ; et finalement, une conversion à la théologie d’histoire formulée par saint Augustin, typique de nombreux intellectuels nord-américains célèbres durant la période de l’après-guerre. Sa rencontre avec ces divers courants a formé sa pensée sur les questions religieuses, politiques, et sociales, mais leur impact a poussé Ryan dans la voie de l’intellectuel solitaire, suite à la faillite de son projet, à la fin des années 1940, de former un réseau de catholiques progressistes ancrés dans l’Action catholique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Racine St-Jacques, Jules. "Les douaniers de la modernité : l’engagement des intellectuels dominicains dans la crise de confessionnalité, 1940-1946." Journal of the Canadian Historical Association 24, no. 1 (May 12, 2014): 247–95. http://dx.doi.org/10.7202/1025002ar.

Full text
Abstract:
En décembre 1945, le père dominicain Georges-Henri Lévesque publie dans Ensemble un article afin d’expliquer le principe de la non-confessionnalité promu par le Conseil supérieur de la coopération depuis 1940. Loin de passer inaperçue, cette clarification soulève une vive polémique au sein du clergé catholique canadien-français au cours de l’hiver 1946. L’École sociale populaire et certains membres de l’épiscopat voient dans la non-confessionnalité une porte ouverte sur la neutralité religieuse. Pressant leurs pairs de s’adapter au contexte changeant du Québec moderne, Lévesque et son supérieur, Pie-Marie Gaudrault, affirment quant à eux la nécessité de désengager l’Église de certains secteurs d’activité socio-économiques. Ainsi, sous son vernis théologique, le débat met en jeu les tenants de deux paradigmes concurrents luttant pour la définition légitime de la nature et du rôle de l’Église catholique dans la modernité canadienne-française.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Foisy-Geoffroy, Dominique. "Le Rapport de la Commission Tremblay (1953-1956), testament politique de la pensée traditionaliste canadienne-française1." Revue d'histoire de l'Amérique française 60, no. 3 (June 26, 2007): 257–94. http://dx.doi.org/10.7202/015960ar.

Full text
Abstract:
En 1953, le premier ministre Maurice Duplessis confie à la Commission Tremblay le mandat d’étudier le problème des relations fédérales-provinciales au Canada du point de vue fiscal, dans le cadre de la lutte menée par Québec contre la politique centralisatrice d’après-guerre du gouvernement fédéral. Les commissaires, qui déposent leur rapport en 1956, fondent leurs recommandations sur un impressionnant étaiement philosophique, auquel cet article est consacré. Sous l’impulsion de trois des intellectuels canadiens-français les plus en vue de l’époque, Esdras Minville, le père Richard Arès, s.j. et François-Albert Angers, la commission a en effet produit une véritable somme théorique et pratique du nationalisme traditionaliste canadien-français, synthétisant réflexions et projets de réforme qui mûrissaient depuis les années 1920. Nous nous penchons ici plus précisément sur la pensée politique « classique-chrétienne » inspirant le rapport, qui justifie philosophiquement l’autonomisme canadien-français, donne leur sens aux exhaustives recommandations du rapport et fonde l’ambitieux projet de civilisation nationaliste, conservateur et catholique qu’élaborent les commissaires autour du concept de « fédéralisme social ».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Guyot, Claire. "Entre morale et politique le Centre catholique des Intellectuels francais face a la decolonisation (1952-1966)." Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no. 63 (July 1999): 75. http://dx.doi.org/10.2307/3770702.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Lefebvre, Marie-Thérèse. "À quelle France rêvent les musiciens québécois durant la première moitié du xxe siècle1 ?" Les musiques franco-européennes en Amérique du Nord (1900-1950) : études des transferts culturels 16, no. 1-2 (April 25, 2017): 85–96. http://dx.doi.org/10.7202/1039615ar.

Full text
Abstract:
L’histoire des relations politiques et culturelles entre le Québec et la France a fait l’objet de nombreuses études et plusieurs d’entre elles ont été consacrées à l’analyse des discours qui ont imprimé dans l’esprit des Québécois une certaine image de la France : celle de l’Ancien Régime, une France monarchique, catholique et conservatrice admirée par la majorité des intellectuels de cette première moitié du xxe siècle ; ou celle de la Troisième République, une France républicaine, laïque, libérale et moderne, à laquelle se sont identifiés une minorité de Québécois de la même époque. On est en général assez bien renseigné sur l’allégeance des uns et des autres à travers leurs écrits. On connaît cependant beaucoup moins le point de vue de la France sur le Québec. Les réflexions des intellectuels et artistes français au sujet du Québec semblent, à tout le moins, plus discrètes. Au-delà des observations générales publiées par les artistes français suite à leurs rencontres avec les Québécois installés en France ou suite à leur retour de tournées en Amérique, que pensaient réellement les musiciens français des Québécois croisés en France ou au Québec ? En a-t-il déjà été question dans leur correspondance ? On souhaite donc explorer ici la nature des échanges dans les milieux musicaux, français et québécois, liens qui nous semblent teintés de quelques méprises. Admiration d’un côté, indifférence, de l’autre ? Alors que la France dirige son regard vers les États-Unis, le Québec regarde directement la France. Cette équivoque soulève cette question : à quelle France rêvent les musiciens québécois ? Pour y répondre, nous étudierons l’évolution du regard des uns et des autres au cours de l’entre-deux-guerres, puis la transformation des mentalités au cours des années 1940.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Dumas, Alexandre. "L’Église catholique québécoise face à l’antisémitisme des années 19301." Globe 18, no. 1 (November 4, 2016): 65–85. http://dx.doi.org/10.7202/1037878ar.

Full text
Abstract:
Beaucoup d’attention a été donnée aux écrits antisémites des intellectuels catholiques canadiens-français. De Lionel Groulx au Devoir en passant par Jeune-Canada, les années 1930 présentent un contenu particulièrement riche pour qui s’intéresse à la question de l’antisémitisme dans le Québec catholique et les travaux sur cette période se sont multipliés. Bien que le catholicisme ait souvent été identifié comme un moteur de l’antisémitisme, on ne s’est pas encore arrêté sur le rôle de l’Église catholique comme institution. Cet article porte sur le regard de l’Église catholique sur l’antisémitisme et sur ses manifestations, plus particulièrement sur son rapport au Parti national social-chrétien d’Adrien Arcand. L’Église a-t-elle encouragé l’antisémitisme de ses fidèles, l’a-t-elle condamné ou était-elle au contraire passive sur la question ? Les évêques eux-mêmes nourrissaient-ils des préjugés, voire une certaine appréhension à l’endroit des Juifs ? Les archives récemment ouvertes des archevêchés de Québec et de Montréal permettent de démontrer qu’à défaut d’avoir tendu la main à la communauté juive et appelé ses fidèles à l’ouverture et à la compréhension, l’Église nourrissait une méfiance certaine à l’endroit du parti d’Arcand et goûtait peu son discours violent à l’endroit des Juifs. C’est ce qui sera démontré par un retour sur le débat sur les écoles juives de 1930, la relation entre l’Église québécoise et le Parti national social-chrétien et le discours antisémite de quelques prêtres du diocèse de Québec.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Bock, Michel. "La théologie au service du bon-ententisme à l’Université d’Ottawa : le père oblat Georges Simard (1878-1956), ou comment un groulxiste devient loyaliste." Cahiers Charlevoix 11 (April 5, 2017): 213–60. http://dx.doi.org/10.7202/1039287ar.

Full text
Abstract:
Cet article propose une analyse de la pensée politique du père oblat Georges Simard (1878-1956), théologien et professeur à l’Université d’Ottawa pendant la première moitié du xxe siècle. Rattaché, à l’origine, à la faction nationaliste intransigeante des oblats canadiens-français, le père Simard changea son fusil d’épaule pour épouser d’abord le « bon-ententisme », puis le loyalisme, après que Rome fut intervenue pour condamner le nationalisme catholique à la fois en Ontario français, dans le contexte de la crise du Règlement 17, et en Europe. À partir des années 1930, Simard mobilisa la théologie augustinienne pour justifier la cohabitation entre franco-catholiques et irlando-catholiques au sein de l’Université d’Ottawa, qu’il avait pourtant présentée, au début du siècle, comme l’université nationale des Canadiens français en Ontario. Cette nouvelle posture théologico-politique le conduisit aussi à combattre les intellectuels « séparatistes » qui s’étaient multipliés au Québec à la faveur de la crise économique et à appuyer sans réserve l’effort de guerre du Canada et de l’Empire britannique, dans lequel il voyait une « croisade » providentielle contre le nazisme et le communisme. L’étude de la trajectoire intellectuelle du père Simard fournit à l’historien des idées une clé précieuse pour mieux comprendre la transformation d’une partie du champ intellectuel de l’Ontario français dans le contexte de l’entre deux-guerres, ainsi que les origines religieuses du bilinguisme institutionnel au chapitre de son enseignement supérieur.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Grandsenne, Florence. "Les intellectuels français face aux crises du communisme en Europe du Centre-Est (1956-1981)." Labyrinthe, no. 7 (October 30, 2000): 164–66. http://dx.doi.org/10.4000/labyrinthe.731.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Mercier, Charles. "Les évêques canadiens et la Journée mondiale de la jeunesse de 2002 : essai d’histoire transnationale et politique du catholicisme." Recherche 58, no. 3 (February 26, 2018): 603–27. http://dx.doi.org/10.7202/1043467ar.

Full text
Abstract:
En juillet 2002, le Canada a été le pays hôte de la Journée mondiale de la jeunesse, un événement international organisé par l’Église catholique à destination des jeunes. Dans une perspective d’histoire transnationale, cet article cherche à saisir la manière dont les évêques du Canada se sont approprié un dispositif conçu à Rome. Dans une perspective d’histoire politique, il étudie les dynamiques centre-périphéries au sein du monde catholique, en analysant les rapports entre les évêques canadiens et la curie romaine. Il met également en perspective la gestion de la JMJ par l’épiscopat canadien au niveau fédéral et provincial, avec la manière dont les évêques français s’étaient concertés pour accueillir la JMJ de 1997.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Fournier, Marcel. "Marcel Mauss, l'ethnologie et la politique : le don." Anthropologie et Sociétés 19, no. 1-2 (September 10, 2003): 57–69. http://dx.doi.org/10.7202/015348ar.

Full text
Abstract:
Résumé Marcel Mauss, l'ethnologie et la politique : le don Si l'« Essai sur le don », publié en 1925, occupe une place aussi centrale dans l'œuvre de Marcel Mauss (1872-1950), c'est que non seulement il offre un renouvellement de la théorie durkhei-mienne de la cohésion sociale, mais aussi il constitue un point de rencontre de ses préoccupations scientifiques et sociales : ethnographie et politique se rejoignent pour Mauss, les années d'après-guerre, en particulier le début des années 1920, sont des plus actives. D'abord sur le plan professionnel : Mauss relance L'Année sociologique, fonde une société savante (Institut français de sociologie) et crée un centre de formation et de recherche (Institut d'ethnologie de Paris). Ensuite sur le plan social et politique : participation au mouvement coopératif et socialiste, membre du conseil d'administration du journal socialiste Le Populaire, publication de nombreux articles dans Le Populaire et La Vie socialiste. Les deux grands projets qu'élaboré alors Mauss sont indissociablement intellectuels et politiques : il s'agit d'un grand travail sur la nation et, à la suite de la publication de ses « Observations sur la violence », d'un ouvrage sur le bolchevisme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Voisine, Nive. "La production des vingt dernières années en histoire de l'Église du Québec." Articles 15, no. 1 (April 12, 2005): 97–112. http://dx.doi.org/10.7202/055648ar.

Full text
Abstract:
L'Église catholique a toujours eu au Québec une telle importance qu'on a été naturellement porté à confondre histoire du Canada français et histoire de l'Église catholique canadienne. Nos orateurs « patriotiques » l'ont souvent rappelé en faisant de la Providence l'explication ultime de l'histoire canadienne : à ce propos, vous me permettrez de citer Mgr Laflèche qui disait en 1865 : « Si les quelques familles sorties de la vieille France il y a quelque deux cents ans, et qui sont venues s'asseoir sur les bords du Saint-Laurent, sont devenues aujourd'hui une nation d'un million d'âmes, ce n'est point l'effet d'un hasard capricieux, ni d'une force aveugle; mais c'est bien l'œuvre d'une Providence toute miséricordieuse. Elle a voulu se servir de nos pères pour apporter la lumière de l'Évangile et les principes de la régénération chrétienne aux infortunées peuplades qui étaient depuis tant de siècles plongées dans les ténèbres de l'infidélité et assises à l'ombre de la mort dans cette belle et fertile vallée. » Nos premiers historiens n'ont pas voulu être en reste et ont cru, avec Parkman et en le répétant à satiété : « Un grand fait se détache en plein relief dans l'histoire du Canada, c'est l'Église de Rome. Plus encore que la puissance royale, elle a modelé le caractère et le destin de cette colonie. Elle a été sa nourrice, et, pour tout dire, sa mère. » Enfin, même les sociologues l'ont reconnu et M. Jean-Charles Falardeau écrivait en 1952: « La société canadienne-française a été, depuis les débuts même de son établissement, à tel point circonscrite, contenue et dominée tout entière par le clergé et les chefs ecclésiastiques, que son histoire se confond en tout point avec celle de l'Église canadienne. [...] L'histoire du Canada français, c'est l'histoire de l'Église au Canada, et réciproquement.» Il ne faut pas se surprendre que la production historique québécoise donne une place privilégiée aux hommes et aux œuvres d'Église. Ne remontons pas au déluge ni au régime français; regardons plutôt le XIXe siècle. Les premiers historiens, même laïcs, font une large part à l'action des missionnaires et du clergé; ils le font ordinairement avec sympathie car, s'ils se permettent la moindre critique du passé clérical, ils s'attirent, comme F.-X. Garneau et Benjamin Suite, les foudres vengeresses des historiens ecclésiastiques. Ceux-ci en effet — Les Ferland, les Casgrain, j'ose dire les Chapais (il ne lui manque que l'habit !) — n'ont pas assez de mots et d'images dithyrambiques pour chanter l'œuvre providentielle en terre d'Amérique. Il y a une exception, l'abbé Brasseur de Bourbourg, qui publie en 1852 son Histoire du Canada, de son Église et de ses missions... où il fait preuve d'un non-conformisme scandaleux: le clergé et surtout les évêques de Québec y passent un mauvais quart d'heure. L'abbé soutient que le choix des évêques par les autorités britanniques eut « pour objet les membres de ce clergé les moins capables de soutenir le poids de l'épiscopat » ; il s'apitoie sur Mgr Hubert tout en racontant méchamment que « dans les derniers temps de son épiscopat, son caractère habituellement faible et indécis, ébranlé encore par les oppositions de toute espèce qu'il avait rencontrées autour de lui, se trouvait réduit à une espèce d'enfance morale, accrue surtout par l'habitude abrutissante des boissons spiritueuses, que le malheureux évêque avait contractée insensiblement pour échapper à la conscience de ses fautes et de son chagrin ». Ces aménités (et d'autres de même farine) avaient fait bondir les « bons bourgeois » de Québec et les Messieurs du Séminaire; et l'abbé Ferland avait répliqué vertement dans ses Observations sur un ouvrage intitulé Histoire du Canada. Avec lui, l'histoire apologétique reprenait le dessus pour longtemps. Plus nuancée peut-être devait être l'œuvre de l'abbé Auguste Gosselin qui esquissa, sans la terminer, une des premières synthèses d'histoire de l'Église catholique au Canada ; elle annonçait les études plus scientifiques du XXe siècle. Pendant toute la première partie du XXe siècle, l'abbé Lionel Groulx domine l'historiographie canadienne-française. Il aborde tous les sujets, de Nos luttes constitutionnelles au Canada français missionnaire, une autre grande aventure ; mais il revient assidûment à l'étude du rôle de l'Église, car pour lui l'enseignement de l'histoire est une forme d'apostolat. Il le dira dans son testament: «... je n'avais choisi, ni ma carrière, ni mon devoir. J'ai accepté le choix qu'en ont fait pour moi mes supérieurs ecclésiastiques. Une autre de mes consolations, ce fut la conscience de travailler pour la survivance du Canada français : petit pays et petit peuple qui parce que catholiques, m'ont toujours paru la grande entité spirituelle en Amérique du Nord.» '' L'abbé Groulx n'est évidemment pas seul, mais il n'est pas question de rappeler, même brièvement, ce qui a pu s'écrire d'intéressant jusqu'en 1950. Je me permets cependant de noter deux événements qui préparent les changements futurs. En 1933 est fondée la Société canadienne d'histoire de l'Église catholique qui chaque année invite ses membres à une session d'étude et publie en un rapport les communications des conférenciers (section française et section anglaise). En quarante ans ont été ainsi publiées des études d'inégale valeur qui forment cependant un ensemble respectable et utile. Si au début la Société sert de tribune à des historiens reconnus, à majorité ecclésiastiques — l'abbé Groulx, Mgr Olivier Maurault, le père Charland, les abbés Maheux et Honorius Provost —, de plus en plus, pendant les dix dernières années, elle attire la collaboration de laïcs et déjeunes historiens. Le deuxième événement que je veux signaler est la fondation, en 1947, de l'Institut d'histoire de l'Amérique française et de la Revue d'histoire de l'Amérique française. Celle-ci veut fournir aux chercheurs « un centre, un foyer où exposer, échanger le fruit de leurs travaux et de leurs recherches ». L'histoire religieuse, comme les autres domaines, en profite beaucoup. Pendant les vingt-cinq premières années, 16.5% des articles sont consacrés à l'histoire religieuse, mais ce pourcentage monte à 22.9% de 1955 à 1963. Il ne faut donc pas se surprendre de trouver dans cette revue un bon nombre des meilleures études sur l'histoire de l'Église canadienne. Elles reflètent aussi l'élan nouveau donné à l'histoire par la fondation des Instituts de Montréal et de Québec. C'est en songeant à ces événements que j'ai choisi de faire un bilan de l'histoire de l'Église à partir de 1950. C'est une tâche immense que rend difficile la multiplication des études et des publications, et aussi l'extrême diversité des thèmes abordés par les historiens. Pour simplifier la présentation, j'aborderai les œuvres en les groupant selon la période qu'elles concernent : le régime français, le XIXe siècle, le XXe siècle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Simard, Jean-Jacques. "Les racines, le tronc et le vent dans les branches." Notes critiques 17, no. 3 (April 12, 2005): 373–92. http://dx.doi.org/10.7202/055727ar.

Full text
Abstract:
D'aucuns laissent croire que l'élection, en novembre dernier, d'un gouvernement indépendantiste et social-démocrate marque un point tournant dans l'histoire du Québec. Deux livres récemment sortis arrivent, à cet égard, à point. Dans l'introduction à Histoire du Québec, publié chez Édisem sous sa direction, Jean HAMELIN annonce l'intention des rédacteurs : interroger le passé pour exposer les racines de l'identité québécoise actuelle. Pierre-André JULIEN, Pierre LAMONDE et Daniel LATOUCHE, en écrivant par ailleurs Québec 2001 : une société refroidie (pour le compte des Éditions du Boréal Express), chaussent les bottes à sept lieues du « futurologue » et vont chercher à l'autre bout des arcs-en-ciel statistiques l'image d'un avenir possible pour la société québécoise. Les deux œuvres s'emboutissent sur d'autres vecteurs que celui de la linéarité temporelle. Les historiens ne veulent pas « tomber dans la fausse sociologie historique » — lire : Léandre Bergeron et autres petits chaperons rouges — tandis que les scénaristes du futur se défendent de justifier leur approche « à partir d'une position marxiste . . . [car] cela n'aurait en rien été conforme à [leur] démarche réelle ». L'autocritique par induction marxiste est, en ce pays, un phénomène relativement neuf et, si l'on en juge par les travaux considérés ici, d'une grande fécondité : une histoire où les collectivités réelles contestent l'avant-scène aux États et personnages officiels, et une prospective heureusement consciente de certaines de ses limites. Dans cette mesure, nos auteurs s'affichent résolument révisionistes. «Quelques illustres que furent nos devanciers» écrit Hamelin en ménageant les mânes de Groulx et de Garneau, «ce n'est pas être iconoclaste que d'interroger les textes qu'ils ont lus et de remettre en cause leur vision de ce qui fut ». Quant à Latouche et compagnie, ils s'avouent éveillés au fait que leur concept central de « société post-industrielle » est « idéologique, ambigu et messianique » et labourent de bons coups de griffe Daniel Bell et Hermann Kahn, tout en patinant sur la même glace mince que leurs maîtres américains. On a affaire à des « nationalistes » au sens large : les uns et les autres croient à l'existence d'une « nation » proprement québécoise. De là, on diverge nettement. Les historiens de l'Université Laval, comme leurs collègues sociologues, cherchent la nationalité dans la culture, une anthropologie différente fondant l'identité nationale des Canadiens français du Québec. Les intellectuels montréalais ou trifluviens du Centre de recherches sur l'urbanisation de l'I.N.R.S. et de TU. du Q. perpétuent la tradition positiviste: parle-t-on de démographie proprement québécoise, de structures économiques ou sociales proprement québécoises ? Mais non. Le Québec asseoit une société contemporaine parmi d'autres, ses valeurs et son identité collective découlent de réalités « sociétales » directement observables sinon quantifiables, l'État, au premier chef, incarne la nation, créé l'appartenance. Errons-nous à penser que ce sont là des raisons suffisantes pour lire ces deux livres ? D'autant plus que le lecteur y trouvera, sinon des informations neuves, du moins une remise en forme et une consolidation des informations éparpillées ailleurs. À ce titre, et chacun à sa manière, L’Histoire du Québec et Québec 2001 sont des sources, et des livres, de base. Des sommes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Gauvreau, Michael. "Catholicisme, nationalisme et fédéralisme dans la pensée de Claude Ryan." 62, no. 3-4 (November 9, 2009): 429–72. http://dx.doi.org/10.7202/038521ar.

Full text
Abstract:
Résumé Cet article est une première étape d’un projet plus large, soit une biographie intellectuelle, spirituelle, et politique de Claude Ryan, militant catholique, journaliste, homme politique et intellectuel engagé. Il se base sur des nouvelles recherches dans le Fonds Claude Ryan, logé à Bibliothèque et Archives nationales du Québec. L’article analyse le développement intellectuel de Ryan lorsqu’il était secrétaire nationale de l’Action catholique canadienne de 1945 à 1962 et trace les rapports entre un nationalisme canadien-français modéré, une vision du fédéralisme décentralisée et une conscience grandissante de l’universalisme du catholicisme. L’hypothèse avancée maintient que jusqu’en 1952, Ryan a gravité autour d’un nationalisme « traditionnel » tel que défini par les chefs de file Lionel Groulx et Esdras Minville. Après son congé d’études à Rome en 1952, et par réaction contre les divisions de plus en plus aigües au sein du groupe de nationalistes intellectuels québécois, Ryan adopte une vision plus claire de l’universalisme du catholicisme et une conception plus positive et dynamique des rapports entre le Canada et le Québec. Ce sont les convictions de base qui animent sa pensée lors de son entrée en fonction de directeur du quotidien montréalais Le Devoir en 1964.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Béchacq, Dimitri, and Hadrien Munier. "Vodou." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.040.

Full text
Abstract:
Le vodou haïtien compte parmi les religions issues des cultures afro-américaines telles que les différentes formes de candomblé au Brésil, la santería et le palo monte à Cuba ou encore le culte shango à Trinidad. Le vodou partage certains aspects avec ces autres religions nées de la traite et de l'esclavage des Africains, façonné par l'histoire singulière de la société dans laquelle il est s'est formé. Tout au long de l’histoire haïtienne, le vodou a été marqué par des rapports étroits avec le champ politique et religieux. Entre mythe et histoire, à la fois réunion politique et religieuse, la cérémonie vodou du Bois-Caïman est passée à la postérité comme l’événement initiateur de l’indépendance d’Haïti proclamée le 1er janvier 1804. Nées dans le contexte esclavagiste de la colonie française de Saint-Domingue, les pratiques alors assimilées au vodou (fabrication de poisons, danses, assemblées nocturnes, etc.) étaient interdites. Au XIXe siècle, différentes constitutions privilégièrent le catholicisme au détriment du vodou jusqu’au Concordat de 1860 entre Haïti et le Vatican. Si certains dirigeants haïtiens comptaient dans leurs réseaux des serviteurs du culte, d’autres soutenaient les campagnes antisuperstitieuses menées par le clergé. L’Occupation américaine d’Haïti (1915-1934) provoqua un sursaut nationaliste : l’indigénisme et le mouvement ethnologique et folklorique placèrent alors les classes populaires et le vodou au centre d’une refondation culturelle, ce qui fut ensuite récupéré par François Duvalier avec le noirisme (Béchacq 2014a). En 1986, des officiants et des temples vodou furent attaqués à la suite de l’exil de Jean-Claude Duvalier du fait de leur relation étroite, avérée ou supposée, avec la dictature. Deux premières associations de défense et de promotion du culte, Zantray et Bodè Nasyonal furent crées. Un mouvement d’institutionnalisation du vodou se développa dans les années 1990 par des militants souhaitant représenter les pratiquants dans les instances publiques nationales. En 2003, le culte fut reconnu par décret comme « religion à part entière » et en 2008, une fédération d’associations vodou désigna son représentant, Max Beauvoir, comme « Guide Suprême du Vodou » et défenseur du culte contre ses détracteurs (Béchacq 2014b). Le catholicisme, les églises protestantes et plus récemment l’islam entretiennent des relations complexes avec le vodou. Son influence est combattue par les autorités religieuses, notamment protestantes, qui appellent à la lutte contre le vodou, poursuivant ainsi l’œuvre des campagnes antisuperstitieuses catholiques (fin XIXe-milieu XXe siècles). Parallèlement, plusieurs religions peuvent être représentées dans une même famille ; l’adhésion au vodou, comme aux autres cultes, peut constituer une étape dans un parcours religieux, d’autant qu’il existe des similitudes entre vodou et pentecôtisme (glossolalie, transe, etc.). Le vodou est réputé pour être fréquenté majoritairement par des femmes, comme espace de tolérance pour les homosexuels et il existe plusieurs niveaux de rapport au vodou, du client non initié au pratiquant assidu. Si ce culte a pendant longtemps symbolisé la bipolarité socioculturelle haïtienne (pauvres/riches, noirs/mulâtres, campagne/ville, créole/français, etc.), toutes les couches sociales sont aujourd’hui représentées dans le vodou. Les serviteurs sont organisés en familles spirituelles sous l'autorité charismatique d'un oungan ou d'une manbo et liés par une filiation initiatique. De ce fait, et par son mode de transmission principalement oral, le vodou haïtien connaît une grande variabilité d'un groupe à l'autre. Une diversité régionale du vodou se manifeste dans les identités des esprits, les rites, les chants, les rythmes musicaux, la liturgie, l’initiation et dans le rapport à la possession, certains rituels régionaux valorisant des transes plus expressives. Enfin, selon qu'il soit pratiqué en ville, et surtout à Port-au-Prince, ou en milieu rural, lieu de nombreux pèlerinages, le vodou affiche des différences importantes affectant le rapport aux entités, la sophistication des cérémonies ou le rapport à l'environnement. Cette diversité amène certains auteurs à considérer qu'il existe plusieurs vodou (Kerboull 1973). L’essentiel de la liturgie est issu de rites de possessions africains, origine que l’on retrouve dans les noms des lwa (Legba, Danbala, Ogou…), dans ceux de leurs familles ou nanchon (nation), ou encore dans ceux des rituels (Rada, Nago, Kongo...) (Métraux 1958). Pendant la période coloniale, les pratiquants – principalement des esclaves mais également, à différents degrés d’implication, des colons ou des « libres de couleur » – se sont aussi appropriés le catholicisme populaire européen par l'usage des chromolithographies et des prières. Les deux autres influences sont la magie – européenne, diffusée par la circulation de livres, et plusieurs variantes africaines – et la franc-maçonnerie. Par ailleurs, le contact des esclaves avec les premiers habitants de l’île et l’usage d’artefacts taïno (haches polies, céramiques) dans le vodou étant avérés, certains intellectuels y voient la preuve d’une influence sur le culte. L'ensemble de ces influences, sans cesse retravaillées par les dynamiques sociales, a fait du vodou une « religion vivante » (Bastide 1996) parmi les religions afro-américaines. Le vodou fait partie intégrante du pluralisme médical haïtien, aux côtés de la phytothérapie populaire, des doktè fey (docteurs feuilles), de la biomédecine et de certaines églises évangéliques (Brodwin 1996 ; Vonarx 2011 ; Benoît 2015). Pour effectuer leurs trètman (traitements), les praticiens vodou recourent systématiquement à leurs entités, dépositaires du savoir thérapeutique. Les rituels de guérison et les séances de consultation prennent en charge les maux physiques, relationnels et spirituels et comprennent des bains, des prières, des boissons et/ou la confection d'objets magiques (Munier 2013). Ils sollicitent parfois des lieux spécifiques (église, carrefour, cimetière) et des éléments de l’espace naturel (rivière, mer, arbre, grotte). Ces pratiques visent à intégrer le patient dans des collectifs composés d'entités et de pratiquants, reliés entre eux par des échanges mutuels témoignant de la dimension holistique du vodou qui associe étroitement médecine et religion, environnement social et naturel. La diaspora haïtienne – en Amérique du Nord, dans la Caraïbe et en Europe francophone – s’est formée dans les années 1960 et est actuellement estimée à 2 millions de personnes. Ces communautés d’Haïtiens, leurs descendants et leur pays d’origine sont reliés par des réseaux familiaux, économiques, politiques et religieux, dont ceux du vodou (Richman 2005). Ce dernier s’est adapté à de nouveaux environnements urbains et participe de cette dynamique transnationale (Brown Mac Carthey 2001) ; Béchacq 2012). Du fait de son fort ancrage dans la culture haïtienne et de son absence de prosélytisme, le vodou est surtout pratiqué dans ces nouveaux espaces par des Haïtiens et leurs descendants, ainsi que par des Caribéens et des Africains-Américains mais assez peu par d'autres populations.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

"Gilbert Dahan. Les intellectuels chrétiens et les Juifs au Moyen Age. (Patrimoines: Judaïsme.) Paris: Cerf, with the cooperation of Centre National de la Recherche Scientifique, Soeurs de Notre-Dame de Sion, and Fondation du Judaïsme Français. 1990. Pp. 637. 240 fr." American Historical Review, April 1992. http://dx.doi.org/10.1086/ahr/97.2.535.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography