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1

Landry, Y., and Y. Rival. "Dictionnaire pharmaceutique (Pharmacologie et chimie des médicaments)." Le Pharmacien Hospitalier 43, no. 174 (September 2008): 175. http://dx.doi.org/10.1016/s0768-9179(08)74206-8.

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Léonor Pereira, Anna, and João Rui Pita. "La publicité pharmaceutique, médicale et cosmétique dans la revue A Illustração." Revue d'histoire de la pharmacie 84, no. 309 (1996): 159–68. http://dx.doi.org/10.3406/pharm.1996.4316.

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3

Schirlin, Daniel, Martin Galvan, and Gérard Le Fur. "Les nouvelles méthodes en recherche pharmaceutique : chimie combinatoire et criblage à haut débit." Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine 191, no. 4-5 (April 2007): 727–37. http://dx.doi.org/10.1016/s0001-4079(19)33006-7.

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4

Férard, G., and F. Pontet. "Quelques nouvelles de l’IFCC (Fédération internationale de chimie clinique et de biologie médicale) et de l’IUPAC (Union internationale de chimie pure et appliquée)." Annales de biologie clinique 67, no. 3 (May 2009): 364. http://dx.doi.org/10.1684/abc.2009.0304.

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5

Breteau, A., C. Bazire, and A. Barrel. "Évaluation des prescriptions antibiotiques en gériatrie : un intérêt partagé entre équipes pharmaceutique et médicale." Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 49, no. 2 (June 2014): e75-e76. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.175.

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6

Viel, Claude. "L'enseignement de la chimie et de la matière médicale aux apothicaires aux XVIIe et XVIIIe siècles." Revue d'histoire de la pharmacie 87, no. 321 (1999): 63–76. http://dx.doi.org/10.3406/pharm.1999.4933.

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7

Bonetti, Emmanuelle. "L’impuissance et son traitement." Annales. Histoire, Sciences Sociales 62, no. 2 (April 2007): 327–51. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900001451.

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Abstract:
RésuméLe cas du traitement de l’impuissance permet d’analyser l’impact du médicament sur la maladie à laquelle il est destiné. Cette entreprise exige dans un premier temps une définition du concept de maladie. Nous montrons alors que le médicament exerce un effet direct sur la connaissance du mécanisme pathologique. Cet impact, d’ordre cognitif, est ensuite replacé dans le contexte de la recherche sur l’impuissance. Le désintérêt initial, tant de la communauté médicale que de l’industrie pharmaceutique, est en effet transformé par les connaissances acquises grâce à la découverte de la papavérine, une molécule qui, injectée dans le sexe, induit une érection. Ce médicament implique alors une nouvelle catégorie d’acteurs, les urologues, dont l’engagement dans le traitement de l’impuissance affaiblit l’emprise de la sexologie. Mais l’évolution de la définition de l’impuissance est aussi fortement liée au cadre réglementaire qui guide la mise sur le marché des médicaments. En conclusion, notre lecture de cette histoire souligne les limites des réflexions basées sur le modèle de la médicalisation.
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8

Schuers, M., M. Timsit, A. Gillibert, A. Fred, N. Griffon, J. Bénichou, S. J. Darmoni, and P. Staccini. "Intérêt et utilisabilité du dossier pharmaceutique en pratique médicale. Enquête auprès de médecins et pharmaciens hospitaliers (étude MATRIX)." Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique 64, no. 4 (September 2016): 229–36. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2016.05.001.

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9

PERRAUD, G., R. JOUEN, S. MUNCK, and A. BARBAROUX. "Promotion de l'esprit critique en santé par les étudiants et pour les étudiants : utopie ou réalité ?" EXERCER 32, no. 175 (September 1, 2021): 328–34. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2021.175.328.

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Abstract:
Planification. Le contact avec des représentants des industries de santé dès la formation initiale influence les futurs prescripteurs sur le type et la quantité de molécules qu’ils prescriront. De nombreux acteurs ont proposé des formations à la critique de la promotion pharmaceutique. Pourtant, la plupart des étudiants en médecine considéraient qu’ils n’étaient pas assez formés sur la relation soignant-industrie, et souhaitaient plus d’enseignement à ce sujet. Un groupe d’étudiants s’est donc lancé dans l’organisation de journées de formation par les pairs à l’esprit critique en santé : les Journées de l’esprit critique niçois. Implantation. Cet article décrit les deux premières Journées, qui ont eu lieu au sein de la faculté de médecine de Nice. La première Journée était composée de quatre ateliers. Ils portaient sur la communication en santé, la critique d’articles scientifiques, la relation soignant-industrie et la critique de la visite médicale. La deuxième Journée était composée de trois ateliers, suivis d’une diffusion du film La Fille de Brest. Les ateliers portaient sur la psychologie sociale en santé, la présentation de l’information et l’affaire Mediator®. Les animateurs ont utilisé les techniques de pédagogie dites « innovantes ». Évaluation. Les participants avaient des caractéristiques professionnelles variées. Les taux de participation aux évaluations des deux Journées étaient de 66,5 % puis de 46 %. La note moyenne donnée aux ateliers était de 8,15/10. Les participants ont déclaré apprécier les méthodes pédagogiques utilisées. Discussion. La formation et la sensibilisation à la promotion pharmaceutique des étudiants par leurs pairs ont été non seulement faisables, mais très appréciées par les étudiants en médecine. Il manque cependant une évaluation de l’impact qu’ont eu ces deux Journées sur leur pratique quotidienne. Les Journées de l’esprit critique constituaient la première initiative étudiante de formation et de sensibilisation à l’esprit critique et aux techniques de promotion pharmaceutique dans ce format. Dans un contexte de tensions entre les besoins étudiants de formation à l’indépendance et les universités qui peinent à répondre à leur responsabilité sociale, la formation des étudiants par leurs pairs répond avec efficience à un enjeu éthique et sociétal.
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10

Patroucheva, Marina. "La professionnalisation à l’université malade de la stagification : à qui profite le stage ?" Phronesis 3, no. 1-2 (April 17, 2014): 70–80. http://dx.doi.org/10.7202/1024590ar.

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Abstract:
Interroger le cadre général dans lequel évolue actuellement le dispositif de stages professionnels à l’université tel est la visée de cet article. Le stage s’inscrit-il dans la continuité de l’alternance ? Parle-t-on en effet d’un dispositif ayant une valeur formative à part entière ou d’un phénomène en mesure de produire un signal en direction de la sphère productive en quête de compétences disponibles et rapidement opérationnelles ? Formuler ces questions amène l’auteur à aborder le stage du point de vue économique et juridique en faisant l’hypothèse de son glissement de plus en plus fort vers une forme de contrat de travail. Cet article mobilise les données empiriques résultant des entretiens qualitatifs semi-directifs avec un panel d’entreprises du secteur industriel chimie/pharmaceutique de la région Alsace. A la suite des entretiens, les mêmes entreprises ont répondu à un questionnaire en ligne visant à approfondir leur perception de la place des stagiaires au sein de leurs collectifs professionnels.
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Bador, Par Pascal. "La codification des références citées ciaprès est extraite de la Classification Alpha Numérique de Documentation médicale et pharmaceutique (CANDO)." Le Pharmacien Hospitalier 41, no. 164 (March 2006): 49–50. http://dx.doi.org/10.1016/s0768-9179(06)75350-0.

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Waeber, B., and F. Feihl. "La codification des références citées ciaprès est extraite de la Classification Alpha Numérique de Documentation médicale et pharmaceutique (CANDO)." Le Pharmacien Hospitalier 43, no. 172 (March 2008): 60. http://dx.doi.org/10.1016/s0768-9179(08)70457-7.

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Lévy, D., C. Moiron, R. Boitel, A. Certain, I. Dominguez I, A. Guérin, and P. Santana. "U-08 DOCUVIR : Optimiser la distribution de documents d’information sur les MST en officine pharmaceutique et en consultation médicale." Médecine et Maladies Infectieuses 39 (June 2009): S19. http://dx.doi.org/10.1016/s0399-077x(09)74314-8.

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POUCHAIN, D., F. ADELINE-DUFLOT, G. LE ROUX, V. RENARD, JP LEBEAU, and R. BOUSSAGEON. "ACTUALITES THERAPEUTIQUES DES GLIFLOZINES." EXERCER 33, no. 184 (June 1, 2022): 264–72. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2022.184.264.

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Abstract:
Compte tenu de leur mécanisme d’action, les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (iSGLT2) étaient des médicaments initialement destinés à traiter l’hyperglycémie chronique des patients diabétiques de type 2, ce qui finalement était une erreur de cible. Les résultats observés sur des critères secondaires lors des premiers essais randomisés chez les patients diabétiques ont conduit l’industrie pharmaceutique à évaluer avec succès ces principes actifs dans l’insuffisance cardiaque (avec fraction d’éjection ventriculaire gauche réduite ou préservée) et dans la maladie rénale chronique, avec ou sans diabète. La récente décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament d’étendre la primoprescription des iSGLT2 à tous les médecins ait de la médecine générale et de ses praticiens les acteurs incontournables de leur bon usage, au service de la santé de milliers de patients. Le bon usage doit tenir compte des bénéfices cliniques établis et des risques encourus. Cet article a donc pour objectif de fournir au lecteur une information factuelle et objective sur les résultats des essais cliniques ayant évalué les ISGLT2 dans leurs nouvelles indications. Sa finalité est de favoriser une décision médicale partagée entre un médecin et un patient loyalement et clairement informés.
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Khoury, Lara. "Une nouvelle révolution pour le droit de la responsabilité ? La gouvernance du risque biomédical et l’indemnisation de ses victimes." Revue générale de droit 39, no. 1 (October 20, 2014): 51–100. http://dx.doi.org/10.7202/1026982ar.

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Abstract:
L’innovation biomédicale remet en question nombre d’acquis théoriques dans le domaine de la responsabilité civile. L’incertitude entourant la nature et l’étendue des risques que certaines de ces innovations posent pour la santé humaine affecte la capacité du droit de la responsabilité à prendre en charge leurs victimes et à sanctionner les comportements qui sont à leur source. Cette réalité force un réexamen du rôle que joue le droit de la responsabilité civile dans la gouvernance de la prestation médicale et pharmaceutique et la protection des victimes des développements biomédicaux. Un discours en émergence encourage la transformation du droit privé afin qu’il puisse mieux contribuer à la prévention de ces risques. L’incapacité du droit de la responsabilité à prendre en charge les victimes du risque biomédical a également provoqué le transfert graduel de leur indemnisation au droit public. Ce texte étudie l’influence des objectifs de précaution et de régulation des risques biomédicaux sur le développement et la transformation des règles de la responsabilité civile. Il aborde ensuite le rôle grandissant que l’État s’accorde dans l’indemnisation des préjudices causés par la réalisation des risques biomédicaux. L’exploration de ces deux tendances révèle l’ampleur de la contribution des développements scientifiques à la transformation du droit.
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Schmitt, O. "Diagnostics et classifications : leur histoire, leur choix, leur utilité." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 591. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.311.

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Abstract:
Le débat sur les diagnostics en psychiatrie et leurs classifications se résume-t-il aux divergences entre les tenants de la psychopathologie psychodynamique et ceux d’une psychiatrie, biologique et comportementale ? La difficulté ne vient-elle pas aussi d’une incompatibilité d’usage entre leur intérêt clinique (dans la recherche et la pratique) et leur utilisation administrative que ce soit dans l’organisation des ressources et les choix politiques de santé ?Les conceptions philosophiques de l’humain se confrontent au carrefour de la science médicale et des sciences humaines et divergent dans leur représentation du sujet malade. L’attention portée à sa singularité, son altérité, son inscription sociale et culturelle n’empêchent aucunement de suivre l’évolution sociétale et celle du progrès des sciences. Chacun mettra le curseur selon ses convictions et ses a priori au risque d’occulter parfois certaines dimensions. Lorsqu’il se pose la question d’un diagnostic, le psychiatre ne doit-il pas inscrire son acte dans la rencontre avec le patient, attentif à l’humilité de ses hypothèses et à la dynamique évolutive de chacun qui ne manque pas de générer des surprises obligeant à ajuster, voire à infirmer ce diagnostic ? Mais nombre de paramètres interfèrent dans la rencontre et donc, dans le diagnostic. Les enjeux y sont importants.Que devient un diagnostic quand il est l’otage de conflits d’intérêts manifestes avec les tentations induites par le marketing sophistiqué de l’industrie pharmaceutique, avec les institutions qui imposent une soumission la plus volontaire possible ou quand il est la proie de codages visant à quantifier des actes, toutes opérations de standardisation entraînant des biais redoutables ?L’acte psychiatrique doit-il perdre sa spécificité pour se transformer en acte administratif, en acte expert, voire, au pire, en tri sélectif selon le degré de handicap ou la capacité d’adaptation ?
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Roy, Jean-Yves. "Médecine : crise et défi." Articles 16, no. 1 (April 12, 2005): 43–67. http://dx.doi.org/10.7202/055674ar.

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Abstract:
Bombe au cobalt. Poignée de main chaleureuse. Accident de la route. Immuno-fluorescence. Accouchement. Greffe du cœur. Appel de nuit. Un enfant de trois ans qui se lamente. Radiothérapie d'une tumeur du lobe limbique. Prothèse électronique pour un jeune phocomèle victime de la thalidomide. Poignée de main chaleureuse. Une épouse qui voudrait revendiquer un petit peu d'attention, mais dont les demandes n'ont pas la dimension de cet appel d'urgence auprès d'un patient comateux. Chirurgie esthétique pour madame la comtesse. Poignée de main chaleureuse. Pontiac ou Cadillac. Comité de citoyens. Cours sur la sexualité pour des jeunes qui se préparent au mariage. La compagnie qui demande de préserver ses intérêts, qui demande d'être sévère dans les examens de routine de ses employés. Pontiac, Cadillac. Un appel en pleine nuit : le petit, chez madame Chose perce ses premières dents. Salle d'urgence. Moniteur cardiaque. Toute une quincaillerie électronique où le patient se sent dépaysé. Épidémie de grippe espagnole. Leçons d'hygiène à cette mère dont on devine, au fond, qu'elle n'a ni le temps ni l'énergie pour s'occuper convenablement de ses tâches ménagères. Cours universitaire sur les ultra-virus. Comité de citoyens. Pontiac ou Cadillac. Un comptable qui veille compulsivement à ce que l'on paie le moins d'impôt possible. Tromper l'impôt... Un comptable qui veut administrer les biens de monsieur le docteur parce que le docteur n'est pas un bon administrateur. Se méfier du comptable... Docteur, mon petit ne dort pas ; il pleure. Pourriez- vous venir tout de suite ? Le représentant pharmaceutique veut vous convaincre d'essayer le dernier produit de sa compagnie. La panacée qui fait tant de miracles, sur le pamphlet publicitaire. Les cours du professeur Untel sur les prostaglandines. Hypertension artérielle. Ampoules aux pieds. Anxiété. Fièvre des foins. J'ai hâte que tu t'occupes un peu de moi, j'en ai un petit peu marre de ces appels de l'hôpital. Ils veulent socialiser la médecine. Il paraît même que la médecine, c'est une affaire de politique. Comité de citoyens. Ils veulent mettre sur pieds un C.L.S.C. Radiothérapie. Chirurgie cardiaque. Psychothérapie à long terme des schizophrènes chroniques. Changer l'asile. L'accès aux soins pour tous. Pontiac ou Mercedes? Le conférencier, l'autre jour, prétendait que la médecine se situait comme une petite entreprise de services... Qui est donc le médecin ? Un petit commerçant qui comme tous les petits commerçants paie de sa personne pour arriver à soutirer de sa petite entreprise le maximum de bénéfices monétaires possibles? Un être dévoué qui a la vocation? Un saint? Un technicien qu'on accuse volontiers de s'être déshumanisé au cours des dernières années? Un spécialiste de la santé, ou de la maladie? Docteur, mon petit pleure. Il a eu cinq selles liquides aujourd'hui. Pontiac ou Cadillac? Ah ! et puis à quoi bon ? La mère Garneau est morte, hier. Un cancer de l'intestin : une saloperie. Je lui ai tenu la main, à ses derniers moments. On ne pouvait plus rien faire. Une saloperie, je te dis... La mère Garneau est morte sans qu'on puisse lui greffer un cœur, un intestin. La mère Garneau a déjoué la médecine. Dans les salles d'urgence des hôpitaux, les gens ne se retrouvent plus, encore plus égarés qu'à l'hypermarché. Un spécialiste pour l'œil gauche. Un psychiatre pour ses émotions. Le médecin de famille n'existe plus. La médecine est en pleine crise. On dit que la médecine est en pleine crise. On l'écrit dans les journaux. Presque partout. Et c'est peut-être vrai. En tout cas, la médecine vit une situation difficile. Une situation dont nous allons tenter un inventaire. Et nous commencerons cet inventaire par un regard, par une considération sur le statut scientifique de la médecine. Car la situation actuelle remet en cause ce statut scientifique lui-même. Nous analyserons également ce qui advient, présentement, du schéma médical classique. Car il nous apparaît que ce schéma subit des modifications majeures, des altérations sensibles. Des transformations que nous devons repérer, cerner, si nous voulons comprendre un tant soit peu ce qui a lieu dans ce champ nouvellement contesté de la médecine. Modestement, nous nous hasarderons à proposer un modèle synthétique de l'exercice médical qui pourrait tenir compte des interrogations récentes, tout en rendant justice à une médecine qui se voudrait « savoir sur l'homme ». Ce projet d'une médecine reformulée n'est pas une solution définitive : il est seulement proposé à la discussion, amené pour « faire progresser la question » comme on dit, non pour bâcler un débat qui, de toute évidence, doit se poursuivre tant dans l'intérêt de la population que de la profession médicale.
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Corvol, Pierre. "La recherche médicale et pharmaceutique." Les conférences du Collège de France, August 5, 2011. http://dx.doi.org/10.4000/conferences-cdf.311.

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Lovell, Anne M., and Sandrine Aubisson. "« Fuitage pharmaceutique », usages détournés et reconfigurations d’un médicament de substitution aux opiacés." 7, no. 1 (January 9, 2009): 297–355. http://dx.doi.org/10.7202/019625ar.

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Abstract:
RésuméPar l’intermédiaire du « fuitage pharmaceutique » (pharmaceutical leakage) de la sphère médicale jusqu’aux mondes de la drogue, l’aspect ambivalent des molécules contribue aux multiples usages des médicaments. Cet article examine l’usage détourné du Subutex®(buprénorphine haut dosage – BHD) – le traitement de substitution (TSO) aux opiacés le plus utilisé en France – auprès d’usagers de drogue par voie intraveineuse (UDI) à Marseille. Partant du constat qu’il faut examiner les facteurs individuels et contextuels pour comprendre les phénomènes de trafic de drogue et de pratiques à risque, cette recherche propose deux hypothèses de travail : (1) que les usages détournés de la BHD s’intègrent aux mondes préexistants de la drogue ; (2) que les caractéristiques du contexte géographique sont impliquées dans la reconfiguration des usages. Les données collectées par questionnaire auprès de 62 UDI, utilisateurs d’automates de récupération /distribution de seringues à Marseille et population peu connue par les dispositifs de traitement spécialisés de la toxicomanie, ont été soumises à une analyse de composantes multiples (ACM), dans un but exploratoire. Deux effets paradoxaux en résultent. La BHD en usage détourné s’intègre dans une configuration de consommation intensive caractéristique des pratiques à risque impliquant l’opiacée, drogue que la BHD est paradoxalement censée remplacer. Ces usages sont par ailleurs associés, dans une aire urbaine ayant sa propre histoire et économie, à la stabilisation de certains UDI, non pas par une réintégration sociale correspondant aux objectifs des politiques publiques françaises sur les TSO, mais par une intégration marginale, voire la suspension ou « le délaissement » d’une population d’usagers âgés. Ces phénomènes contrastent avec les caractéristiques d’utilisateurs des automates qui consomment d’autres types de drogue. Le fuitage pharmaceutique fournit alors un outil heuristique qui interroge le regard proprement médical, tout en montrant son intérêt général pour l’étude des médicaments.
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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Abstract:
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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"VACCIN CONTRE LA COVID-19 : LA PUBLICATION DES ESSAIS CLINIQUES ET LA TRANSPARENCE SONT INDISPENSABLES A LA CONFIANCE." EXERCER 31, no. 168 (December 1, 2020): 451. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2021.168.451.

Full text
Abstract:
L’arrivée imminente et très médiatisée des vaccins contre la Covid-19 suscite de nombreux espoirs. La Haute Autorité de santé se prononcera prochainement sur la stratégie vaccinale à mettre en oeuvre1. Pour que les Français (dont les soignants) adhèrent à ces préconisations, elles doivent être élaborées en toute transparence et fondées sur des données scientifiques valides, fiables, et partagées2. Les enquêtes d’opinion montrent que les usagers font confiance à leur médecin généraliste3. Ces derniers sont en majorité favorables à la vaccination4. Il est donc attendu qu’ils soient prioritairement impliqués dans la stratégie vaccinale pour informer loyalement et spécifiquement chacun de leurs patients. Pour cela, il est crucial qu’ils disposent de données scientifiques fiables, afin d’exposer au patient la balance bénéfices-risques individualisée des vaccins, en se basant sur des résultats en termes5,6: – d’effets indésirables et de sécurité d’emploi, car la vaccination s’adresse majoritairement à des sujets en bonne santé ; – de bénéfices cliniques pertinents (réduction absolue du risque d’hospitalisation et/ou des formes graves et/ou de mortalité, le tout par tranche d’âge et par catégorie de population à risque) ; – de diminution du risque de transmission du Sars-CoV-2. Selon les publications actuellement disponibles, les essais cliniques en cours pourraient ne pas avoir évalué les différents vaccins sur plusieurs de ces critères cliniques pourtant fondamentaux pour les patients7,8. Des stratégies logistiques se dessinent, mais, à ce jour, aucune donnée clinique de phase III, essentielle à la décision médicale partagée, n’est publiée. Seules les « annonces presse » de l’industrie pharmaceutique sont disponibles. Il ne serait pas éthique de promouvoir un traitement (en particulier préventif) sans disposer de preuves solides de son rapport bénéfices-risques favorable dans les populations susceptibles de le recevoir9. La confiance des Français et des soignants ne sera possible qu’avec à une information transparente et fiable, composants indispensables de la décision partagée. Enfin, les tutelles sanitaires doivent instaurer des projets d’évaluation des vaccins contre la Covid-19 en vie réelle centrés sur leur sécurité d’emploi et leur efficacité. La médecine générale peut y contribuer par le recueil d’événements cliniques dans le cadre de programmes de recherche collégialement élaborés10.
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