Academic literature on the topic 'Citoyenneté – Corée (République) – 2000-'

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Journal articles on the topic "Citoyenneté – Corée (République) – 2000-"

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Yun, Ji-Whan. "Les réformes du marché du travail au Japon et en République de Corée: étude de cas comparée de l'élaboration des politiques dans les années 2000." Revue internationale du Travail 150, no. 3-4 (December 2011): 425–43. http://dx.doi.org/10.1111/j.1564-9121.2011.00125.x.

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"Recensions / Reviews." Canadian Journal of Political Science 35, no. 3 (September 2002): 629–712. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423902778384.

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Abstract:
Carty, R. Kenneth, William Cross and Lisa Young. Rebuilding Canadian Party Politics. By Miriam Lapp 631Broadbent, Edward, ed. Democratic Equality: What Went Wrong? By Rodney Haddow 633Boyd, Susan S., Dorothy E. Chunn and Robert Menzies, eds. (Ab)Using Power: The Canadian Experience. By Audrey Doerr 635Pal, Leslie A., ed.. How Ottawa Spends 2000-2001: Past Imperfect, Future Tense. By Nelson Wiseman 636Chennells, David. The Politics of Nationalism in Canada: Cultural Conflict since 1760. By Richard Vengroff 638Helly, Denise et Nicolas Van Schendel. Appartenir au Québec. Citoyenneté, nation et société civile. Enquête à Montréal, 1995. Par Guy Chiasson 639Rose, Alex. Spirit Dance at Meziadin: Chief Joseph Gosnell and the Nisga'a Treaty. By Michael J. Prince 640Cardinal, Linda, en collaboration avec Caroline Andrew et Michèle Kérisit. Chroniques d'une vie politique mouvementée. L'Ontario francophone de 1986 à 1996. Par Simon Langlois 642Kreinin, Mordechai, ed. Building a Partnership: The Canada-United States Free Trade Agreement. By Stephen Clarkson 643Clingermayer, James C. and Richard C. Feiock. Institutional Constraints and Policy Choice: An Exploration of Local Governance. By John J. Kirlin 645Muxel, Anne. L'expérience politique des jeunes. Par Marc Molgat 647Sowerwine, Charles. France since 1870: Culture, Politics and Society. By Robert Elgie 650Sniderman, Paul M., Pierangelo Peri, Rui J. P. de Figueiredo, Jr. and Thomas Piazza. The Outsider: Prejudice and Politics in Italy. By Stephen Hellman 651Gardet, Claudie, avec une préface de Marie-Claire Bergère. Les relations de la République populaire de Chine et de la République démocratique allemande (1949-1989). Par André Laliberté 653Katsiaficas, George, ed. After the Fall: 1989 and the Future of Freedom. By Barbara J. Falk 655Quesney, Chantale. Kosovo, les mémoires qui tuent. La guerre vue sur Internet. Par Dany Deschênes 657Moser, Robert G. Unexpected Outcomes: Electoral Systems, Political Parties, and Representation in Russia. By Jody Baumgartner 660Powers, Nancy R. Grassroots Expectations of Democracy and Economy: Argentina in Comparative Perspective. By Jeffery R. Webber 661Kymlicka, Will. La citoyenneté multiculturelle. Une théorie libérale du droit des minorités. Par France Gagnon 663Kymlicka, Will. Politics in the Vernacular: Nationalism, Multiculturalism, and Citizenship. By Ciaran Cronin 665Schmid, Carol L. The Politics of Language: Conflict, Identity, and Cultural Pluralism in Comparative Perspective. By Ines Molinaro 667Merad, Ali. La tradition musulmane. Par Chedly Belkhodja 668Kaufman, Stuart J. Modern Hatreds: The Symbolic Politics of Ethnic War. By Crawford Young 671Baum, Gregory. Le nationalisme: perspectives éthiques et religieuses. Par Frédérick Boily 672Keating, Michael and John McGarry, eds. Minority Nationalism and the Changing International Order. By Stefan Wolff 674Gurr, Ted Robert. Peoples versus States: Minorities at Risk in the New Century. By John A. Hall 676Biggar, Nigel, ed. Burying the Past: Making Peace and Doing Justice after Civil Conflict. By Steven M. Delue 677Kruks, Sonia. Retrieving Experience: Subjectivity and Recognition in Feminist Politics. By Lorraine Code 679Kinzer, Bruce L. England's Disgrace? J. S. Mill and the Irish Question. By Samuel V. Laselva 681Kahan, Alan S. Aristocratic Liberalism: The Social and Political Thought of Jacob Burkhardt, John Stuart Mill, and Alexis de Tocqueville. By Brian Richardson 682Passet, René. L'illusion néo-libérale. Par Marcel Filion 684Andrew, Edward G. Conscience and Its Critics: Protestant Conscience, Enlightenment Reason, and Modern Subjectivity. By Jason Neidleman 687Villa, Dana, ed. The Cambridge Companion to Hannah Arendt. By Robert Pirro 689Pirro, Robert C. Hannah Arendt and the Politics of Tragedy. By Pamela S. Leach 691Davis, Arthur and Peter C. Emberley, eds. Collected Works of George Grant:Vol. 1: 1933-1950. By Ron Dart 692Owen, J. Judd. Religion and the Demise of Liberal Rationalism: The Foundational Crisis of the Separation of Church and State. By Emily R. Gill 694Gray, John. Two Faces of Liberalism. By Brian Donohue 695Lom, Petr. The Limits of Doubt: The Moral and Political Implications of Skepticism. By Craig Beam 696Parekh, Bhikhu. Rethinking Multiculturalism: Cultural Diversity and Political Theory. By Jonathan Quong 698Heath, Joseph. Communicative Action and Rational Choice. By Bryce Weber 699Franke, Mark F. N. Global Limits: Immanuel Kant, International Relations, and Critique of World Politics. By Brian Orend 702Philpott, Daniel. Revolutions in Sovereignty: How Ideas Shaped Modern International Relations. By Chris Brown 703Aleinikoff, T. Alexander and Douglas Klusmeyer, eds. Citizenship Today: Global Perspectives and Practices. By Patrizia Longo 705Sommier, Isabelle. Les nouveaux mouvements contestataires à l'heure de la mondialisation. Par Christian Poirier 706Harris, Paul G., ed.. The Environment, International Relations, and U.S. Foreign Policy. By Robert Boardman 709Burgerman, Susan. Moral Victories: How Activists Provoke Multilateral Action. By Phil Degruchy 711
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Dissertations / Theses on the topic "Citoyenneté – Corée (République) – 2000-"

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Seo, Mi Won. "Quand la reconstruction mammaire devient une affaire publique : agir et se mobiliser en tant que patientes atteintes d’un cancer du sein en Corée du Sud (2011-2015)." Thesis, Paris, EHESS, 2020. http://www.theses.fr/2020EHES0063.

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Abstract:
En 2012, en Corée du Sud, une association de patientes atteintes d’un cancer du sein organise une grève du silence devant la Cour Constitutionnelle pour dénoncer les inégalités d’accès à la reconstruction mammaire. Cette action collective inédite des patientes revendiquant un meilleur accès à la chirurgie questionne le lien entre l’émancipation et l’action collective. Cette étude examine dans quelle mesure l’action collective et le discours des patientes mobilisées pour revendiquer l'accès à la reconstruction mammaire sont émancipateurs et explore d’autres voies possibles d’émancipation. Cette recherche repose sur une enquête ethnographique réalisée à Seoul pendant 7 mois entre 2013 et 2014 et une intervention sociologique d’une durée de trois mois menée en 2015. L’observation du quotidien des malades s’est déroulée au sein de l’association nationale de patientes et dans un hôpital public. Une soixantaine d'entretiens ont été réalisés avec les femmes et les professionnels qui travaillent auprès de patients atteints d’un cancer (du sein). La thèse rend compte de la manière dont le cancer du sein s’introduit dans l’économie et la politique nationale welfariste tout en étant traversé par les normes sociales. L’analyse révèle les messages véhiculés par les femmes au nom de leur libération. Nous montrons que leurs messages nourrissent les tensions entre les patientes de profils sociodémographiques différents au lieu de les atténuer, tout en favorisant le conformisme aux normes sociales et à la culture biomédicale du cancer. Cette thèse révèle également comment l’expérience du corps des patientes ayant vécu le parcours de soins est à la base de leur capacité d’action face au corps médical
In 2012, in South Korea, an association of breast cancer patients organized a silence vigil before the Constitutional Court to criticize unequal access to breast reconstruction surgery. This unprecedented collective action by patients demanding better access to health care questions the link between emancipation and collective action. This study examines to what extent the collective action and the discourse of patients mobilized to demand better access to breast reconstruction are emancipatory and explores other possible ways of emancipation.An ethnographic survey was carried out in Seoul for 7 months between 2013 and 2014 and a sociological intervention was put in place for three months in 2015. The observation of patients' daily lives took place in the national patients’ association and in a public hospital. About 60 interviews were conducted with women and professionals who work with (breast) cancer patients.The thesis accounts for the way in which breast cancer is introduced into the national welfarist politics and economy and while being crossed by social norms. The analysis reveals the messages conveyed by women in the name of their liberation. It also shows their messages foster tensions between patients of different socio-demographic profiles rather than attenuating them, while promoting conformity with social norms and the biomedical culture of cancer. The thesis reveals how the experience of the body of patients in the process of care pathway is the basis of their ability to act vis-à-vis the medical profession
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Petit, Olivier. "La politique des villes nouvelles de la région métropolitaine de Séoul des années 1980 aux années 2000." Paris 8, 2006. http://www.theses.fr/2006PA083784.

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Abstract:
La politique des villes nouvelles de la région métropolitaine de Séoul est au coeur des stratégies d'aménagement à partir des années 1970. Le principal objectif fut à l'origine de résoudre les problèmes de manque de logements. Mais les événements sociaux de la fin des années 80, la démocratisation du système politique et la crise économique de 1997 ont eu des impacts sur les projets de villes nouvelles. L'étude des programmes urbains à partir des concepts de "recherche et développement" est un moyen d'appréhender les changements. Aujourd'hui, les projets vont des villes nouvelles aux "villes nouvelles en ville" et aux districts mais ont une fonction stratégique essentielle pour les ambitions nationales des élus et tiennent une place importante dans l'économie du pays
New town policy has been at the core of the land policy since the middle of the 70's. Three main periods can be identified: 1) the democratization of the political system at the end of the 80's, 2) the economic crisis of 1997 and 3) the democratic election of mayors and governors. Urban programs are studied according to "research and development process" in order to understand the links between public and private sectors and the central positions of such programs in the conquest of main political functions. New towns were a part of the housing policy at the beginning but they have become complex urban projects, defined as "general new towns", "specialized new towns", "new town in towns" and "districts"
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Kim, Youngsil. "Educationnalisation et réforme du curriculum : une recherche comparative sur l'éducation à la citoyenneté en Corée du Sud et en France." Thesis, Nantes, 2020. http://www.theses.fr/2020NANT2001.

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Abstract:
Cette thèse porte sur les représentations de l’éducationalisation à travers une comparaison entre les curriculums de l’éducation à la citoyenneté sud coréens et français. Nous définissons l’éducationalisation comme de nouveaux contenus éducatifs renvoyant à des changements sociétaux qui s’insèrent dans le curriculum existant et qui sont unanimement acceptés par les citoyens. La société impute donc à l’école la responsabilité de préparer les élèves aux changements futurs et de résoudre les problèmes sociaux. C’est le cas de l’éducation à la citoyenneté, intégrée au curriculum comme moyen de résoudre un problème social actuel. Nous comparons des évolutions curriculaires analogues, inspirées par certains problèmes sociaux : l’éducation à la démocratie (après 2nd Guerre mondiale), aux symboles nationaux (1980’), à la résolution des conflits (1990’) et aux compétences (2000’). Afin de faire ressortir le lien entre l’école et d’autres domaines de la vie sociale dans la reforme curriculaire, nous analysons aussi les discours des politiciens, économistes et experts en sciences d’éducation et en recherches sur la citoyenneté, etc. par la grammaire du discours pédagogique (Bernstein,1990) fondée sur l’interaction entre les champs. Cette étude révèle des éléments discursifs communs entre les deux pays : la reforme curriculaire résulte de l’interprétation des problèmes actuels et elle est considérée comme une réponse à un sentiment de crise. Cette thèse dégage un schème du processus de l’éducationalisation qui montre l’importance des divers discours de ces experts
This thesis focuses on the representation of educationalization in the national curricula of citizenship education in France and South Korea, comparing discourses on citizenship. We define the educationalization as new educational contents referring to societal changes insert into the existing curriculum. And the citizens accept unanimously this new curriculum. Society therefore puts responsibility for preparing students for future changes and for solving social problems on school. For the citizenship education, which is part of the national curriculum as a means of solving a current social problem. We compare similar curricular developments, inspired by certain social problems: education for democracy (after World War II), for national symbols (1980’), for resolution of conflicts (1990’) and competencies Ybased education (2000’). In order to highlight the link between school and the discourses that were created in other parts of society in curriculum reform, we analyze also the discourses of politicians, economists and experts in educational sciences and studies on citizenship, etc. by the grammar of the pedagogical discourse (Bernstein, 1990) based on the interaction between the discursive fields. The research reveals common discursive elements between the two countries: curriculum reform results from the interpretation of current problems and is seen as a response to a sense of crisis. A schema of the process of educationalization shows the importance of the experts’ various discourses in that domains
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Mazouz, Sarah. "La République et ses autres : politiques de la discrimination et pratiques de naturalisation dans la France des années 2000." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2010EHES0011.

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Abstract:
Cette thèse a pour objet deux politiques qui paraissent paradigmatiques de la manière dont on a pensé et problématisé la question du rapport à l'autre et à l'étranger dans la France des années 2000 : la politique de lutte contre les discriminations raciales et la politique de naturalisation. En effet, à un projet d'intégration des immigrés et à une politique de régulation des flux, qui avait jusque-là caractérisé la manière dont la France avait conçu sa politique de gestion de l'immigration, s'est ajoutée, à la fin des années 1990, une problématisation en termes de discriminations raciales. Cette problématisation nouvelle paraissait appeler l'instauration d'une politique de l'altérité qui aurait dépassé une analyse en termes de frontière entre le national et l'étranger. Pourtant, la reconnaissance de l'existence des discriminations raciales se fait d'emblée de manière ambivalente. Plus encore, c'est la question nationale, et plus précisément celle de l'incorporation à la nation par la naturalisation, qui accompagne cette reconnaissance, à tâtons, des discriminations raciales, et qui fait l'objet d'un réinvestissement politique inédit. En se fondant sur une enquête de terrain, par observation participante et par entretiens, menée, cette recherche propose d'articuler une sociologie des politiques publiques à une anthropologie des pratiques sociales. Elle montre que la redéfinition des politiques françaises de l'altérité s'analyse à l'aune de l'articulation, dans l’espace social, des problématiques de l'immigration et de la nation avec celle de la racialisation
The object of this thesis is to study two policies appearing to be paradigmatic of the way relationship to the other and the alien was thought about and conceptualised in France in the years 2000: policy against racial discrimination and policy of naturalization. Ln the end of the years 1990, the paradigm of racial discriminations was added to the existing policies, which until then had been structured by two major idea" integrating migrants and regulating migration flow. This new problematization seemed to call for the launching of a policy of otherness thought of to go beyond the previous analysis in terms of border. However, acknowledging the existence of racial discrimination is from the beginning ambivalent. Overmore, it is the question of the nation, and more precisely of the incorporation in nation through naturaliization that is the frame of this timid acknowledgment of racial discrimination and that is politically reinvested in a new way at this occasion. Based on a fieldwork, combining observation and interviews, this research intends to hold together a sociology of public policies and an anthropology of social practices. Lts purpose is to show that the actual redefinition of French policies of otherness cannot be analysed without taking into account the way the questions of migration, nation and racialization interfere in social space
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Hardy-Chartrand, Benoit. "La construction de la menace et la sécuritisation en Corée du Nord : effets sur la politique étrangère." Mémoire, 2012. http://www.archipel.uqam.ca/4579/1/M12388.pdf.

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Abstract:
Ce mémoire propose une analyse approfondie de la sécuritisation en tant qu'instrument politique mis en œuvre par le régime de Kim Jong-Il en Corée du Nord. Nous visons à démontrer la façon dont le régime tente de présenter le monde extérieur, particulièrement les États-Unis, comme une menace immédiate à sa survie afin de justifier les mesures politiques qui s'en suivent, notamment la militarisation extrême et le développement de l'arme nucléaire. En établissant un lien entre la propagande, qui constitue une partie intégrante de l'acte de langage et de la sécuritisation, et les actions posées par Pyongyang, nous cherchons à démontrer que la représentation d'une Corée du Nord menacée existentiellement pousse le régime à adopter une politique étrangère qui contribue à l'hostilité et la tension dans la région. Nous partons de l'hypothèse que les efforts marqués du gouvernement pour dépeindre les États-Unis comme une menace à la survie nationale conditionnent forcément la teneur des relations que Pyongyang entretient avec Washington. L'analyse concomitante des déclarations, articles, et autres documents émanant de la Corée du Nord et des actions nord-coréennes permet d'observer un lien entre la teneur de la propagande et les actes « provocateurs » posés par Pyongyang. La recherche tend à démontrer également que la sécuritisation n'est non pas une réaction inévitable et automatique face à un danger perçu, mais qu'elle est mise en œuvre de façon préméditée par le régime nord-coréen. La sécuritisation, vue ici comme un processus politique à long terme, constitue un outil politique de contrôle et de survie pour le régime nord-coréen. Alors que la politique américaine face à la menace posée par Pyongyang a fait l'objet de nombreuses analyses, la littérature actuelle comporte peu de travaux sur la perception de la menace externe du point de vue nord-coréen. Ce mémoire vise à combler en partie cette lacune. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Corée du Nord, sécuritisation, programme nucléaire, propagande, politique étrangère
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Lévesque, Étienne. "Les velléités nucléaires nord-coréennes dans la ligne de mire des Etats-Unis : une explication décisionnelle des crises de 1994 et 2002." Mémoire, 2007. http://www.archipel.uqam.ca/642/1/M10072.pdf.

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Abstract:
La relation entre les États-Unis et la Corée du Nord depuis la fin de la guerre froide a été particulièrement mouvementée. Bien que les administrations Clinton et W. Bush soient souvent présentées comme étant différentes à plusieurs égards, leur politique étrangère envers la Corée du Nord comporte trois similitudes significatives qui portent à réflexion : (1) la production de matière fissile semble être la principale préoccupation des décideurs américains, (2) la Maison-Blanche privilégie l'option diplomatique pour résoudre ses nombreux litiges avec Pyongyang, (3) les États-Unis se montrent coopératifs lors des négociations avec la Corée du Nord et parviennent à conclure deux accords majeurs qui cherchent à apaiser les tensions dans la péninsule coréenne. L'objectif de notre mémoire sera d'expliquer ces trois similitudes de la politique étrangère des administrations Clinton et W. Bush à travers les crises nucléaires de 1994 et de 2002, deux épisodes emblématiques des rapports américano-nord-coréens entre 1993 et 2007. Afin d'orienter notre analyse, nous mettrons à contribution les pistes interprétatives offertes par les approches perceptuelles et organisationnelles. D'abord, nous verrons que la représentation des ambitions nucléaires nord-coréennes comme une menace à la sécurité nationale américaine par les décideurs des deux administrations est attribuable à leur vision stéréotypée du régime nord-coréen. Ensuite, il sera démontré que la volonté de compromis des États-Unis pour résoudre la crise par la diplomatie se trouve fortement influencée par les stratégies psychologiques de l'élite décisionnelle. Enfin, la capacité de réorganisation et d'adaptation du processus décisionnel agit de façon prépondérante sur l'attitude flexible et indulgente de la délégation américaine lors des négociations. Dans un premier temps, nous présenterons un historique détaillé des deux crises nucléaires afin de tracer l'évolution du litige et d'identifier les principaux acteurs impliqués. Dans un second temps, les facteurs perceptuel et organisationnel permettront d'expliquer les trois continuités du comportement américain portées à l'étude. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Corée du Nord, Politique étrangère américaine, Crise nucléaire, Non-prolifération, Diplomatie, Perception de la menace, Processus décisionnel, Administration Clinton, Administration W. Bush, Kim II Sung, Kim Jong-il.
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