Academic literature on the topic 'Cognition – Aspect sociologique'

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Journal articles on the topic "Cognition – Aspect sociologique"

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O'Connor, Brian P. "Michael W. Pratt and Joan E. Norris. The Social Psychology of Aging. Cambridge, MA: Blackwell, 1994, pp. 268." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 15, no. 3 (1996): 463–65. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800005882.

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Abstract:
RÉSUMÉLe courant principal de la psychologie s'est jusqu'ici très peu intéressé aux populations âgées et le domaine a surtout été développé par les gérontologues sociaux et présente donc une forte connotation sociologique. Le texte de Pratt et Norris constitue ainsi un pas important en direction d'une véritable «psychologie» de la psychologie sociale du vieillissement. Les auteurs s'intéressent à la façon dont les aînés construisent, expérimentent et réagissent dans leur environnement social; ils se fondent sur un cadre théorique et un examen de la recherche connue des psychologues en développement social et humain. Dans un premier temps, les auteurs décrivent les thèmes en fonction de leur texte et des perpectives théoriques pertinentes. Les différents chapitres traitent notamment de la pensée de soi, des autres, des relations, de la société, du processus décisionnel, de la sagesse, du jugement moral et del'aspect cognitif social de la communication. Le titre de l'ouvrage est quelque peu trompeur puisqu'en réalité, les auteurs ne se sont arrêtées que sur un aspect de la psychologie sociale, soit la cognition sociale. Deplus, ils expliquent les phénomènes sociaux en référence aux cycles d'évolution et au développement cognitif et non en contexte social. Ils ne présentent pas de nouvelles théories ni de résultats de recherches. Ils tendent surtout à relier les grandes lignes de la recherche en cognition sociale et à résumer les aspects connus de la pensée sociale et de son rôle dans l'expérience sociale quotidienne au fur et à mesure de l'avancement en âge (pp. xiv–xv). Le résultat est heureux et le document devrait être très utile aux chercheurs, aux professeurs et aux étudiants.
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Mitrović, Ljubiša. "The crossroads of contemporary sociology and the crisis of its subject and vocational identity." Socioloski pregled 55, no. 2 (2021): 245–66. http://dx.doi.org/10.5937/socpreg55-32289.

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Abstract:
Contemporary sociology is at a fateful crossroads. The paper points to some aspects of its crisis as a science and vocation, the forms of its cognitive pathology and the erosion of positive identity in the universe of sciences and the modern professional division of labour. Indicating the causes and consequences of this crisis, the author concludes that it cannot be overcome only by technical improvement of the methodology of empirical research, but requires profound efforts of the new generation of sociologists, and new answers. Otherwise, Peter Berger's pessimistic predictions about the obsolescence and bankruptcy of sociologists and sociologists might come true. The conclusions we reached in our problematization of this issue can be summarized as follows: 1) the need to redefine contemporary sociology in the spirit of globalization of its subject as a multicomplex science of the laws of structure and dynamics of the global world system and the theoretical-empirical study of phenomena and processes at all levels of social organization. macro, meso, micro) from the perspective of the methodological principle of dialectical concrete totality; 2) building a new theoretical synthesis in the form of a multidisciplinary integrated paradigm; 3) opening sociology through multidisciplinary and transdisciplinary research towards new challenging fields of the future that has begun; 4) redefining its vocation identity in the Mils-Bourdieu key as a martial discipline, radical-critical, reflexive-engaged, emancipatory and actionist sociology.
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MULLINS, Nicholas C. "Développement des disciplines scientifiques : origines internes et externes du changement." Sociologie et sociétés 7, no. 1 (September 30, 2002): 133–42. http://dx.doi.org/10.7202/001519ar.

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Abstract:
Résumé L'auteur retrace l'évolution de la controverse opposant les interprétations idéalistes et matérialistes sur les origines interne/externe du changement dans le domaine des sciences. Il montre ensuite comment les progrès récents, réalisés dans les techniques d'analyse empirique utilisées en sociologie des sciences (échelle de cocitation etc...) permettent de saisir à la fois les aspects cognitifs et sociaux des sciences. Il propose enfin une nouvelle théorie du développement des spécialités scientifiques et expose les grandes lignes de la recherche qu'il mène pour tester cette théorie. Cette recherche porte d'une part sur l'importance relative des structures sociales de communication et de l'activité intellectuelle dans le développement d'un groupe de travail scientifique et d'autre part sur les relations entre les mécanismes de financement et le produit de la recherche.
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Bonnot, O. "Nouvelles évolutions en musicothérapie : des neurosciences à la clinique." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 666. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.059.

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Abstract:
Des études cliniques et de neuroimagerie récentes permettent de penser que la musique peut être un média privilégié dans la prise en charge de patients, en particulier dans les maladies neurologiques. La musique modifie le cerveau. Comment l’expliquer ? Quelles en sont les possibles applications cliniques ? La perception des sons participe à la construction du langage préverbal et verbal, dans une dimension dyadique d’interaction. Si les perceptions sont modifiées dans l’autisme, les processus d’accordage affectif et de communication peuvent être soutenus et améliorés en musicothérapie. Celle-ci constitue donc un soin pertinent pour les enfants présentant un TSA, spécifiquement dans des dimensions vocales et rythmiques, qui vont agir sur les altérations de la communication et sur les interactions sociales des patients.De même, des méthodes de musicothérapie telles que la Communication sonore non verbale d’Edith Lecourt (La musicothérapie analytique de groupe, 2007) ou les techniques de l’improvisation clinique de Kenneth E. Bruscia (Improvisational Models of Music Therapy, 1987) permettent d’apporter une réponse thérapeutique ou un accompagnement approprié des processus de vieillissement, dans leurs aspects tant psychique, identitaire que sociologique. Notamment dans le cas de troubles cognitifs liés à l’âge : les patients souffrant de maladies neurodégénératives de type Alzheimer pourront ainsi bénéficier efficacement des apports neuropsychologiques de la musique et de la musicothérapie.
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Biache, Marie-Joseph, and Géraldine Rix-lièvre. "Sport (pratiques sportives)." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.027.

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Abstract:
Le sport, envisagé sous l’angle des pratiques sportives, s’inscrit dans un ensemble plus vaste de comportements : celui des pratiques corporelles. Ces dernières peuvent constituer l’objet de travaux anthropologiques (Bromberger, Hayot, Mariottini 1995; Darbon 2002; Garnotel 2009 ; Sizorn 2007). Le sport, en tant que phénomène social complexe, se prête à l’analyse sociologique, car il semble attaché, à la fois comme résultante et comme cause d’autres phénomènes, au faisceau de déterminismes sociaux, économiques et institutionnels. Il est avant tout une institution, autant dans son mode de constitution -il n’y a de sport à proprement parler qu’inscrit dans et produit par des instances sportives internationales, nationales et locales- que dans son expression. Le sport renvoie à un système autonome, structuré, réglementé. La sociologie souligne l’importance de la création et du développement institutionnel du sport comme phénomène social, et des différents sports comme expressions propres de ce phénomène, à la fois sociologiquement définies et socialement distinctes (Darbon 2008). La perspective d’analyse institutionnelle du sport -développement et dynamique des structures institutionnelles et politiques- trouve son complément dans des recherches sociologiques plus centrées sur des aspects spécifiques du phénomène global. Les processus de distinction de communautés ou de groupes de pratiques focalisent le regard de certains pans de la recherche : la question centrale du genre y prend toute sa place (Menesson, Clément, 2009). L’intérêt porté aux trajectoires sociales et professionnelles des sportifs est une autre manière d’aborder le phénomène « sport » (Sobry 2010). Ce dernier n’est cependant pas envisageable sans le regard public qui s’y porte, car le sport est aussi un spectacle. La description des publics comme l’étude du supportérisme font partie intégrante de l’analyse du phénomène ainsi que l’examen de ses modalités de construction médiatique et économique : la vision devient sociétale (Ohl 2010). Cependant, les pratiques sportives, manifestations premières du phénomène, sont aussi l’objet d’investigations relevant de l’histoire sociale de leur évolution. L’histoire institutionnelle trouve une inspiration et un complément dans la description des rapports entre changement des pratiques sportives et évolution de la sphère technologique. Le sport est envisagé comme analyseur des mentalités, mais aussi comme hypostase des avancées de la connaissance du corps. L’évolution des préparations à la compétition, le recours à des moyens artificiels de maximisation des performances physiques sont la traduction des changements dans le rapport au corps, à la fois sociaux et culturels et instrumentaux. Mais les pratiques sportives peuvent également être l’objet d’une histoire des techniques, non seulement celle des artéfacts, mais aussi celle des formes de mouvement, marquées par des types sociaux et des structures opératoires (Vigarello 1988). Le retour vers une centration sur les pratiques proprement dites introduit à une perspective plus anthropologique que sociologique -sans que toutefois la frontière soit délimitée avec évidence. Une ethnologie des groupes et communautés de pratiquants peut dans ce cas être entreprise, l’accent étant porté sur la description et l’analyse des comportements qui font unité, cohérence et signification, autant pour les pratiquants que pour les spectateurs, les chercheurs étant alors en mesure de circonscrire des cultures sportives (Darbon 2002; Fournier, Raveneau 2010). Parallèlement, les pratiques sportives détiennent un sens pour leurs acteurs et traduisent simultanément le versant idiosyncrasique de la communauté ou du groupe. Elles sont un support d’identité et d’appartenance, mais aussi l’expression de connaissances particulières et d’une forme de morale incarnée. Elles appartiennent au domaine plus vaste des techniques du corps et une étude historique peut en être produite comme peut en être constituée une ethnologie, laquelle accorde aux usages du corps une place principale. Garnotel (2009) montre par exemple que devenir un cycliste professionnel suppose de construire progressivement les techniques corporelles du métier liées tant à l'entraînement qu'au soin du corps ou l’absorption de produits « dopants » et s’inscrit dans une morale incarnée liée à l’optimisation de la performance, même si celle-ci s’oppose à l’éthique absolue du sport. Les pratiques sportives, à l’instar de toutes les pratiques corporelles, supposent un apprentissage technique et une conformation du corps acquise par le sujet. Elles sont simultanément actes et connaissances, ces dernières présentes sur deux registres. Le premier est celui des théories locales ou indigènes de l’action des sujets, largement saturées de concepts pragmatiques (Rolland et Cizeron 2011) ; le second est celui des connaissances implicites et tacites modulées par des normes d’action et des valeurs d’actes. Sizorn (2007) dévoile par exemple, que l'expérience des trapézistes est marquée par la légèreté et l'aisance tout autant que par la douleur et la peur, registres qui construisent la corporéité et l'identité des pratiquants. Ainsi envisagées, les pratiques sportives redeviennent celles d’un groupe ou d’une communauté, caractérisées par une dialectique entre technique singulière et connaissances collectives, ces dernières relevant essentiellement de représentations et de convictions. Elles n’échappent pas aux modalités de sexuation présentes dans les groupes humains lesquelles participent à l’attribution, implicite ou explicite, de normes et de valeurs aux actions. La relation en quelque sorte organique entre comportements et connaissances permet d’inscrire les pratiques sportives, comme techniques du corps, dans le régime de la tèchné grecque : le savoir-faire est en rapport étroit avec un savoir portant sur le sens du monde. Ces pratiques appartiennent à une expérience constituée, à la fois collective et individuelle. Une telle optique cognitive peut trouver un complément dans une analyse symboliste. Les pratiques sportives expriment et supportent un sens constitutif de la communauté : le sport devient un espace projectif dont la signification est cachée ; il peut être dans ce cas la représentation d’une transcendance et/ou une pratique ritualisée. Les pratiques sportives sont alors envisagées de manière étendue, non limitée à la perspective technique, le versant psychologique qui les marque spécifiant le processus à l’œuvre. Il est ainsi plus difficile de développer l’idée d’une anthropologie du sport que l'idée d'une anthropologie des pratiques corporelles. En tant que phénomène général, le sport est principalement l’objet d’une sociologie, même s'il peut être celui d'une anthropologie qui reste alors philosophique, soutenant l'universalisme du phénomène et promouvant un idéal sportif. Le phénomène sportif y est envisagé de façon a-culturelle; l'anthropologue considère dans ce cas les pratiques de manière transcendante et reconstruit intellectuellement leur unité phénoménologique. En revanche, l’intérêt premier accordé aux sujets des pratiques sportives, à leurs actes et aux connaissances qu’ils formulent à propos de ceux-ci, doit mener à une anthropologie des pratiques corporelles. Si une ethnologie distingue des styles de pratiques sportives, une anthropologie suppose d'emprunter des propositions théoriques qui établissent la nature des connaissances incorporées qui sous-tendent les pratiques. Ainsi, l'arbitrage en rugby peut être étudié comme une pratique particulière au cours de laquelle l'arbitre montre et impose aux joueurs ce qui est possible relativement aux modalités cognitives selon lesquelles il appréhende spontanément l'activité des joueurs (Rix 2007). En ce sens, seule une anthropologie cognitive des pratiques sportives pourrait, à partir des travaux de terrain, mettre à jour les modes généraux -voire universels- de connaissance sous-jacents à l’inscription des activités corporelles humaines dans un cadre socialement normé.
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Ortega Ruiz, Pedro, and Ramón Mínguez Vallejos. "Familia y transmisión de valores." Teoría de la Educación. Revista Interuniversitaria 15 (November 13, 2009). http://dx.doi.org/10.14201/3022.

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Abstract:
RESUMEN: En este artículo se hace una breve exposición de la «situación» de la familia en el contexto de la sociedad occidental. La «crisis» de la familia y los diferentes modelos de la estructura familiar son abordados, desde una perspectiva sociológica, como marco real para una educación en valores en el ámbito de la familia. Se defiende el papel fundamental de la familia como estructura de acogida, de reconocimiento del recién nacido. En ella encuentran los hijos las «condiciones ambientales» imprescindibles para el aprendizaje de los valores: el clima moral, de seguridad y confianza, de diálogo y responsabilidad que haga posible, desde la experiencia, la apropiación del valor. No se contemplan otros enfoques de carácter cognitivo en la educación familiar. Se parte de la necesidad de hacer de la experiencia en el ámbito familiar la situación privilegiada e insustituible para el aprendizaje de los valores morales. La familia educa más por lo que «hace» que por lo que «dice».ABSTRACT: This article makes a brief presentation of the family situation in the Western Society. The family crisis and several other family structure models are delt here from a sociological perspective, e. e., as a true framework for an education in terms of family. The family role is defended as a framework of protection in favour of the newborn. Therefore children can find an environment with «suitable conditions» that are of vital importance for learning of values that bear: morality, protection and assurance, dialogue and responsibility hence making the appropiation of values possible based on experience. No other focal points are contemplated that are cognitive in the family education except for the need to make the family environment a privileged and irreplaceable experience for the learning of moral values. The family brings up a child correctly for what it does rather than what it preaches.SOMMAIRE: Dans cet article on fait une brève exposition de la situation de la famille dans le contexte de la société occidentale. La «crise» de la famille et les différents modèles de la structure familiale sont abordés d'un point de vue sociologique, comme cadre réel pour une education en valeurs au sein de la famille. On defend le rôle fondamental de la famille comme structure d'accueil, de reconnaissance de l'enfant que vient de naître. Au sein de la famille les enfants trouvent «les conditions d'atmosphère » indispensables pour l'apprentissage des valeurs: le climat moral, de sécurité et de confiance, de dialogue et de responsabilité qui rende possible a partir de l'expérience, l'appropiation de la valeur. On n'envisage pas d'autres aspects de caractère cognitif dans l'éducation familiale. On part de la nécessité de faire de l'expérience dans le cadre familiale la situation privilégiée et irremplaçable pour l'apprentissage des valeurs morales. La famille enseigne plus parce ce qu'elle «fait» que ce qu'elle «dit».
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Hervé, Caroline. "Communs." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Abstract:
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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Dissertations / Theses on the topic "Cognition – Aspect sociologique"

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Davar, Katy. "Liens entre cognitions et conduites parentales, origine ethnique et acculturation dans le contexte québécois." Master's thesis, Université Laval, 2008. http://hdl.handle.net/20.500.11794/20058.

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Abstract:
La présente étude propose d'examiner la relation entre l'origine ethnique et les cognitions et conduites parentales chez les mères en accordant une attention particulière à la situation migratoire en tenant compte du statut générationnel, mais aussi du degré d'acculturation de la première génération de mères immigrantes. Les dimensions parentales de sentiment d'efficacité, de perception d'impact, de conduites hostiles réactives et de conduites de surprotection ont été recueillies auprès de 2146 mères, à travers le suivi longitudinal (5, 18, 30 mois) d'un échantillon épidémiologique québécois d'enfants en bas âge. Une série d'analyses de variance à mesures répétées révèle la présence d'une relation entre l'appartenance ethnique et la perception d'impact, ainsi que les conduites de surprotection, mais seulement pour certains regroupements culturels. Un indice dérivé d'acculturation a pu mettre en évidence l'influence qu'exerce le degré d'acculturation sur cette relation. Toutefois, aucun lien concluant n'a pu être démontré entre l'origine ethnique, et le sentiment d'efficacité et les conduites hostiles réactives des mères.
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Auriat, Nadia. "Les défaillances de la mémoire humaine : les aspects cognitifs des enquêtes rétrospectives." Paris 5, 1994. http://www.theses.fr/1994PA05H073.

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Abstract:
Depuis environ trois decennies, les sondages ont pris une importance croissante pour la recherche dans les disciplines comme la psychologie, l'education, le marketing, la sociologie, l'economie, la demographie et les telecommunications. La recherche par enquete est devenue une science specialisee, et les donnees d'enquetes sont utilisees pour fixer, entre autres, les politiques economiques, d'education, de sante publique et d'immigration. Il est donc evident que l'exactitude des informations recueillies par les enquetes est d'une grande importance. Si les nombreuses difficultes liees au but principal des sondages, qui est d'obtenir des donnees representatives d'une population precisement definie sont bien connues des chercheurs, les difficultes propres aux enquetes retrospectives le sont beaucoup moins. La qualite des donnees recueillies par ces enquetes, qui visent a obtenir des renseignements sur l'histoire d'un individu, est directement liee a l'exactitude du souvenir de l'enquete. Cet ouvrage fait appel a plusieurs domaines complementaires a la sociologie, notamment la psychologie cognitive, et les statistiques appliquees aux sciences sociales, pour etudier la memoire a partir de points de vue differents, afin de donner une image assez globale du sujet. Dans ce travail nous tentons de contribuer a approfondir les connaissances sur la memoire autobiographique et la fiabilite des enquetes retrospectives, a partir de donnees provenant d'une enquete originale menee par l'institut national d'etudes demographiques (ined) et l'universite catholique de louvain-la-neuve (ucl), qui permettent
Over the past three decades, surveys have assumed an increasingly important role in research in the fields of psychology, education, marketing, sociology, economics, demography and telecommunications. Survey research has become a specialised science, and survey data are used to guide the formulation of, for example, economic, educational, public health and immigration policies. It follows therefore, that the accuracy of data obtained through survey interviewing techniques is of importance. The numerous difficulties linked to the principal goal of surveys, which is to obtain representative data from a precisely defined population, are quite well known to researchers, and well-documented in publications. However, the accuracy and quality of retrospective survey data is far more uncertain : the validity of retrospective surveys, which aim at obtaining information on some aspect of a respondent's history, is directly linked to the accuracy of the respondent's memory. This work calls upon areas complementary to sociology, notably cognitive and social psychology and applied statistics, to obtain various perspectives on the subject of memory accuracy and the reliability of retrospective surveys. Through an innovative questionnaire designed by the national institute for demographic studies (ined) paris, and the catholic university of louvain-la-neuve (belgium) we obtain, identify and analyse memory errors particularly for respondents' history of residential mobility
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Carrere, Geoffrey Marcel. "Changement cognitif ou transformation du rôle social de l'expert? : sociologie des experts du risque routier dans une approche comparative France-Québec : le cas des audits de sécurité routière." Doctoral thesis, Université Laval, 2012. http://hdl.handle.net/20.500.11794/23798.

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Abstract:
Si les techniques ingénicrialcs, utilisées dans les années 1960-1970, ont été déployées dans la construction de vastes infrastructures routières afin de rechercher lc bien être social et humain par la mobilisation de la science et de la technique, les méthodes ingénieriales actuelles recouvrent de nouvelles ambitions. De prime abord, la transition semble nette. Ce n'est plus aujourd'hui à l'usager de se conformer aux transformations de son environnement routier mais aux ingénieurs de construire une infrastructure routière adaptée à la pluralité des comportements des conducteurs. L'introduction de l'audit de sécurité routière au sein du Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM) et du Ministère des Transports du Québec (MTQ), illustre ce tournant. Il s'exerce dans le cadre d'un dispositif de contrôle renouvelé aux fins d'indépendance de l'expertise et initie une nouvelle approche. Appelée approche proactive, cette dernière rompt avec les précédentes en dépassant le simple contrôle technique de l'infrastructure par la mobilisation de savoirs expérientiels professionnels et de conducteur, propres à chacun des auditeurs, afin de répondre aux dimensions comportementales des usagers. C'est la transformation cognitive initiée par l'audit qui fera l'objet de notre attention dans cette thèse ct, plus particulièrement, le changement apporté par l'utilisation des savoirs expérientiels. Nous constaterons que le renouvellement de l'approche ingénierialc sc double paradoxalement de la pregnance de cadres cognitifs traditionnels renvoyant aux cultures ingénieriales propres à la France et au Québec. L'ambivalence de ce constat mettra en exergue le fait que l'introduction de l'audit de sécurité routière relève moins d'un changement cognitif que d'une transformation du rôle social de l'expert renvoyant à l'exercice de nouvelles formes de légitimité de l'action publique. L'attention portée aux particularités comportementales des usagers et la mise en oeuvre d'un contrôle indépendant montreront que ce renouvellement de l'instrumentation de l'ingénierie routière incarne l'exercice de légitimités contemporaines de l'action publique.
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Roy, Jean-Pierre. "La métaphore de l'homme dans les organisations : de l'hypostase fictionnelle à l'intégration conceptuelle : fondements épistémo-méthodologiques d'une nouvelle démarche d'analyse cognitive des organisations." Lyon 3, 2010. https://scd-resnum.univ-lyon3.fr/in/theses/2010_in_roy_j-p.pdf.

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Abstract:
L’objet de cette thèse est de clarifier ce que la métaphore de l’homme peut apporter à la compréhension du phénomène organisationnel et de démontrer de quelle manière instrumentale la métaphore cognitive de l’homme peut rendre efficacement compte des situations de gestion dans le cadre d’audits organisationnels d’intention « généraliste » visant le projet d’une analyse « parfaite ». Cette démonstration nécessite de relier les champs de l’organisation et de la cognition d’une nouvelle manière autour du concept central de la métaphore de l’homme. C’est le projet de notre épissure théorique. Dans la première partie, nous verrons dans quelle mesure la figure de la métaphore facilite ce travail de « détachement » et comment elle parvient à réaliser des tâches mentales hautement complexes et ce, toujours à l’échelle humaine. Cette première partie établira: (1) le caractère inéluctable du recours à une représentation anthropométaphorique de l’organisation (2) que la métaphorisation dans le modèle de l’homme doit être vue comme une activité mentale naturelle grâce à laquelle s’organise de manière créative et particulièrement signifiante un ensemble complexe d’informations. Il y a donc une connexion de fait entre le modèle de l’homme et le modèle de l’organisation de nature à légitimer les approches anthropologiques et anthropo-centrées. Dans la seconde partie nous introduisons les théories cognitives des espaces mentaux et de l’intégration conceptuelle. Le projet consiste alors à intégrer l’espace mental de l’organisation composé des différents espaces mentaux et logiques en présence dans un espace intégrant unique, un « blend » au sens de Fauconnier et Turner (2003). Dans la troisième partie, quatre études de cas d’analyse sont traitées en RDQ (Réutilisation des Données Qualitatives) selon la méthodologie cognitive des espaces mentaux. 13 des 15 relations vitales identifiées sont comprimées dans une personnalité métaphorique de laquelle la situation de gestion émerge en un tout conceptuel unifié. Ces études permettent de mettre au jour les principes et les fondements épistémo-méthodologiques d’une démarche d’analyse organisationnelle cognitive et d’en tester l’intérêt, ouvrant ainsi une nouvelle voie de recherche
The object of my thesis is to clarify what the human metaphor can bring to the understanding of the organizational phenomenon and to show in what instrumental manner the cognitive metaphor of man can effectively account for management situations as part of general organizational audits in order to achieve a “perfect” analysis. This demonstration requires that we link the organizational and cognitive fields in a new way around the central concept of the human metaphor. This is our theoretical project. In the first part we see to what extent the metaphor helps the detachment process and how it manages to carry out highly complex human tasks at a human level. The first part demonstrates (1) the unavoidable fact to use anthropometaphoric representations of the organization (2) that metaphorization in the human model needs to be perceived as a natural human activity thanks to which complex information is gathered in a significant and creative way. There is therefore a real connection between human pattern and organizational models that allow the anthropological and anthropocentered approach. In the second part we introduce the cognitive theories of the mental space and conceptual integration. The project consists in integrating the mental space of the organization which is composed of different mental and logical states and present in a single integrated space, a blend according to Fauconnier and Turner (2003). This is our practical project. In the third part, 4 case studies are dealt with through Qualitative Secondary Analysis method, using the methodology of mental spaces. 13 out of 15 vital identified relations are compressed into a metaphoric personality out of which emerges the management situation in a conceptual unified whole. These case studies highlight the epistemological and methodological principles of a new cognitive analytical approach and demonstrate its value, thus opening a new field of research
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Eisele-Henderson, Alice. "La Lecture de textes en anglais langue étrangère chez des étudiants en sociologie : implications didactiques d'une perspective socio-cognitive." Chambéry, 2001. http://www.theses.fr/2001CHAML006.

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Abstract:
Cette thèse porte sur l'impact des facteurs non cognitifs et plus particulièrement des jugements d'efficacité personnelle, sur la lecture de textes en anglais langue étrangère auprès d'étudiants en sociologie. La première partie de la thèse établit le cadre théorique qui s'articule autour du rôle de l'efficacité personnelle et des facteurs non cognitifs dans les processus de décision et de motivation: ainsi, cette thèse s'inspire des concepts venant non seulement de la psychologie sociale et de la psychologie cognitive, mais également des recherches sur la lecture concernant les modèles interactifs, la metacognition, l'expertise, et la littérature. En conséquence, la construction du sens est présentée comme un phénomène tant cognitif que social. Dans la deuxième partie de la thèse sont présentées trois études utilisant des protocoles verbaux, des entretiens, des questionnaires et des tests de langue et de lecture, ces diverses méthodes permettant d'évaluer les compétences réelles des étudiants et d'estimer ce qu'ils en perçoivent ; les résultats montrent l'incapacité des étudiants de l'échantillon à s'é́valuer de façon fiable et à se fixer des objectifs réalistes. Une approche socio-cognitive établit l'influence d'une telle discordance sur leurs performances et donc sur les apprentissages éventuels. L'enseignement articulé autour de la lecture de textes en anglais langue étrangère peut dès lors être facilité par : une analyse réfléchie des besoins, des évaluations diagnostiques, et une focalisation des objectifs d'apprentissage et de maîtrise, et non de performance.
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Heintz, Christophe. "Cognition scientifique et évolution culturelle : outils théoriques pour incorporer les études cognitives aux études sociales de la science." Phd thesis, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 2007. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00145899.

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Abstract:
Cette thèse préconise d'utiliser des outils théoriques de l'anthropologie cognitive pour l'étude scientifique de la science. Ces outils sont l'´epidémiologie des représentations, développée par Dan Sperber, et l'étude de la cognition distribuée, telle qu'elle à été développée par Ed Hutchins. Ces deux théories, qui sont par ailleurs étroitement liées, ont pour apport essentiel de permettre d'intégrer les études cognitives et sociales de la science. Deux études d'histoire des mathématiques illustrent le potentiel explicatif de ces théories : le développement du calcul infinitésimal en France au début du 18ème siècle, et l'avènement des ordinateurs dans la pratique des mathématiques, marqué par la preuve du théorème des quatre couleurs.
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Derian, Maxime. "Le métal et la chair : anthropologie des prothèses informatisées." Thesis, Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA010574/document.

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Abstract:
Diverses méthodes d'interfaçage Homme/Machine se confrontent et se complètent, suivant une gradation allant du peu invasif, le contact, jusqu'au totalement invasif, la greffe. Il ressort de cette recherche comparative portant sur le recours à des dispositifs implantés actifs comme sur l'utilisation de différentes prothèses détachables (membres bioniques, interfaces haptiques, informatique pervasive et systèmes de réalité augmentée), que l'implantation d'une endoprothèse est acceptée principalement parce qu'elle est perçue comme un moyen de prolonger l'espérance de vie ou d'améliorer significativement la qualité de vie. La pose des implants informatisés s'inscrit dans le contexte de l' »Humain réparé ». Dans ce domaine, des relations étroites entre patients, médecins, constructeurs d'implants et pouvoirs publics donnent lieu à la mise en place d'un accompagnement social structurant qui permet de limiter fortement de nombreuses dérives liées à un usage inapproprié. Cependant, il s'avère que l'essentiel de l'émergence actuelle de l' »Humain augmenté » ne découle pas du recours à des implants ni à des prothèses de membres, car la diffusion de ces appareils est limitée à un très faible effectif de la population mondiale. On assiste à un déferlement d'objets informatisés détachables (comme les smartphones et les tablettes tactiles, par exemple). Ces outils, diffusés massivement, sont principalement des prothèses cognitives. Or, l'usage fréquent de ces appareils semble pourtant en mesure d'exercer une forme de modification subtile de l'activité cognitive et peut transformer significativement les rapports sociaux ainsi que certains processus pédagogiques essentiels
The research subject addresses the social use of man/machine interfaces. This thesis investigates invasive approaches (such as electronic surgical implants) as well as non-invasive approaches (nerve impulse detection using non-implanted sensors, haptic interfaces, augmented reality devices and ubiquitous computing). Such investigation aims at understanding the clinical and antropological issues generated by the multiplication of self-animated devices in the environment as well as in the human body. A clear point that stands out of this research is the following. Implants are not the key element in the process of « enhanced human » being which, by the way, concerns only a tiny portion of the world population. Implanted computing devices are mainly used an a strictly regulated context of « repaired human » (to keep the patients alive or to restore significantly their quality of life). It is worth mentioning that we are witnessing a surge of computer objects (such as smartphones, tablet computers...) in our social world as never before. Instances of computerized removable (detachable) prostheses are deeply pervasive nowadays. An increasing part of them can be described as cognitive prosthetics. A marketing very intense, presents this devices as fully harmless items. However, the way we constantly recourse (without clear social regulation) to these tools (or gadgets), the common daily exposure to different kinds of computer programs, raises fundamental pedagogic questions, causes upheavals in our relationship to our surrounding environment, let alone to man's cognitive activity
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Gérard, Frédéric. "L' élaboration d'une conviction en contexte d'incertitude cognitive : le choix français de la réduction du temps de travail pour lutter contre le chômage." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040192.

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Abstract:
Comment expliquer l'existence d'une politique publique dans son contenu déterminé? Comment expliquer ses variations au cours du temps? Pour répondre à ces interrogations, nous franchissons le pas qui sépare l'analyse des politiques publiques de la sociologie de l'action publique et nous proposons l'esquisse d'un modèle actionniste. Pour nous, une politique publique est une tentative de bouclage, de la part de décideurs publics, entre le système d'attentes qui assument dans un réseau d'actions publiques déterminé et l'évolution de la réalité que ce réseau prend en charge. Par conséquent, s'ils recourent à un dispositif, c'est parce qu'il existe un écart négatif suffisamment grave entre leur système d'attentes et la réalité, parce qu'ils disposent d'alternatives et que l'une d'elles est perçue comme relativement adéquate à la réduction de cet écart. Lorsque ce dispositif introduit une rupture majeure par rapport au cours de la politique , c'est parce que le système d'attentes public est significativement altéré, soit par impulsion politique, soit par apprentissage. Pour tester ce modèle de "bonnes raisons", nous avançons sur le terrain des politiques du temps de travail pour l'emploi. D'un côté, nous procédons à une comparaison rigoureuse et systématique des politiques de ce type menées dans l'Europe des quinze et en Norvège, sur la période 1978-2000, pour en exhiber les causes. De l'autre, dans une monographie française, nous suivons les succés, les échecs et les recompositions d'un projet "planificateur" de partage du travail depuis son élaboration, dans les années 1975-1979, jusqu'à sa réalisation, en 1998, sous la forme de la loi Aubry 1 sur les "35 heures"
How to explain the existence of a public policy in its given contents? How to explain its changes in time? To answer this double interrogation, we cross the border which separates policy analysis from the sociology of public action and we put forward the draft of an actionnist model. In our view, a policy is an attempt, by public decision makers, to make a loop between the system of expectations they assume in a specific network of public action and the evolution of reality that this network deals with. Consequently, if they resort to a public action, it is because there is a sufficiently grave gap between their system of expectations and reality, because they have alternatives and because one of them is perceived as relatively adequate with the reduction of his gap. When this public action introduces a major break in the course of the policy, it is because the public system of expectations is significantly altered, either by political impetus, or by policy oriented learning. We undertake to test this model of the "good reasons" on the ground of working time policies to fight unemployment on the one hand, we proceed to a rigorous, systematic and quantitative comparison of policies of this type followed in the states of Europe of the fifteen and in Norway, over the period 1978-2000, to show their causes. On the other hand, in a french monograph, we follow the successes, the failures and the re-formations of a "planning" project of working-time reduction since its elaboration, in the years 1975-1979, until its realization, in 1998, in the form of the first Aubry law on the "35 hours"
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Li, Jingqiang. "Traitrements cognitifs mis en jeu dans la perception visuelle de scènes complexes et conséquences sur l'indexation automatique d'images." Phd thesis, Université Rennes 2, 2008. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00288060.

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Abstract:
Chez les sujets humains, la capacité d'identifier une scène visuelle complexe est remarquable. Avec une seule fixation d'une scène, de nombreuse d'informations sont disponibles : son contenu, son identité, sa structure spatiale et la catégorisation de cette scène (Potter, 1975; Schyns & Oliva, 1994; Thorpe, Fize, & Marlot, 1996). Plusieurs hypothèses sont développées : Tout abord, le sens général d'une scène peut être acquis grâce a l'identification d'un ou plusieurs objets typiques (Friedman, 1979) et leurs relations (De Graef, Christiaens, & d'Ydewalle, 1990). Alternativement à ce point de vue traditionnel considérant que l'identification d'une scène s'effectue par l'identification des objets qu'elle contient, une autre hypothèse suppose que l'identification d'une scène peut être acquise au moyen d'informations globales ayant des propriétés de "scène-niveau" donc sans savoir besoins d'informations portant sur les objets (Greene & Oliva, 2006; Schyns & Oliva, 1994; Oliva & Schyns, 2000). Ces propriétés de "scène-niveau" se caractériseraient par des grandes surfaces structurales ou d'autres types d'informations similaires (Biederman, 1995). En outre, l'étude des mouvements oculaires montrent que les fixations précoces sont influencées par la densité de contours, le contraste local (Mannan, Ruddock, & Wooding, 1996, 1997; Reinagel & Zador, 1999) ainsi que la structure de la scène (Sanocki & Epstein, 1997; Castelhano & Henderson, 2003; Oliva & Torralba., 2003). Nous supposons donc que ces deux types d'informations fusionneraient en une représentation des différentes zones de luminance ne contenant pas d'informations précises sur les objets. Le but de cette thèse est d'étudier le rôle de la structuration spatiale des différentes zones de luminance dans l'identification rapide de scènes complexes. Les résultats suggèrent que les participants sont capables d'identifier une scène visuelle en se basant sur cette propriété
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Besson, Raphaël. "Les Systèmes Urbains Cognitifs : des supports privilégiés de production et de diffusion d'innovations ? : études des cas de 22@Barcelona (Barcelone), GIANT/Presqu'île (Grenoble), Distrito tecnológico et Distrito de Diseño (Buenos Aires)." Phd thesis, Université de Grenoble, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00954267.

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Abstract:
Les mutations récentes du capitalisme, où la " connaissance " tend à remplacer les ressources naturelles et le travail physique comme outils de croissance économique, transforment en profondeur les villes contemporaines. Dans ce contexte, les villes dites " post-fordistes " adaptent leurs structures productives, spatiales et socio-organisationnelles aux exigences de la nouvelle économie. L'une des manifestations les plus claires de ces mutations réside dans la multiplication de grands projets développés au cœur des villes : " Districts Technologiques ", " Districts de l'Innovation ", " Cités du Design ", " Cités du Multimédia ", " Quartier des Sciences ", " Quartiers de la Création ou de l'Innovation " etc. Pour comprendre ce phénomène nous avons réalisé une analyse comparative de quatre projets mis en œuvre dans trois villes : Barcelone (22@barcelona), Buenos Aires (Distrito Tecnológico ; Distrito de Diseño) et Grenoble (projet GIANT /Presqu'île). A travers cette étude nous avons cherché à répondre à deux questions fondamentales. Ces projets préfigurent-ils l'émergence d'un nouveau " Modèle Territorial de l'Innovation " (MTI), le modèle des " Systèmes Urbains Cognitifs " (SUC) ? Dans quelle mesure les caractéristiques distinctives des SUC font de ces sites des supports privilégiés de production et de diffusion d'innovations ?
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Books on the topic "Cognition – Aspect sociologique"

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Nussbaum, Martha Craven. Upheavals of thought: The intelligence of emotions. Cambridge: Cambridge University Press, 2001.

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L' empire de l'erreur: Éléments de sociologie cognitive. Paris: Presses universitaires de France, 2007.

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3

Leyens, Jacques Philippe. Stereotypes and social cognition. London: Sage Publications, 1994.

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4

L' empire des croyances. Paris: Presses universitaires de France, 2003.

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A, Kelly Cynthia, and Oberg Mary, eds. Creating culturally responsive classrooms. Washington, DC: American Psychological Association, 1997.

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Handicap, cognition et prise en charge individuelle: Des aspects de la recherche au respect de la personne. Mont-Saint-Aignan: Publications des universités de Rouen et du Havre, 2005.

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7

Pierre, Courtial Jean, ed. Science cognitive et sociologie des sciences. Paris: Presses universitaires de France, 1994.

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