Academic literature on the topic 'Colonies espagnoles – Afrique – 19e siècle'

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Dissertations / Theses on the topic "Colonies espagnoles – Afrique – 19e siècle"

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Wulf, Valérie de. "Annobón : histoire, culture et société (XVe-XXe siècles)." Paris, EHESS, 2013. http://www.theses.fr/2013EHES0132.

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Abstract:
L'histoire de l'île d'Annobón et de sa population est très originale. Déserte à sa découverte, à la fin du XVe siècle, elle est ensuite peuplée d'individus d'origines variées, quelques Portugais, mais surtout des Luso-Africains et Africains libres, affranchis ou esclaves. Si cette situation et ces mélanges se retrouvent dans différentes îles africaines de l'Atlantique, la proportion des Africains est ici plus importante qu'ailleurs. En conséquence, les habitants parviennent à s'affranchir du joug portugais et de l'esclavage beaucoup plus rapidement que les autres territoires de l'empire lusitanien. Malgré cela, elle est l'objet de convoitise de plusieurs pays occidentaux. Finalement, l'île et ses habitants sont officiellement cédés à l'Espagne contre des territoires américains à la fin du XVIIIe siècle. Les Espagnols découvriront un peu tard, face au refus des insulaires d'accepter cette nouvelle dépendance, qu'ils ont été dupés. Cette résistance, doublée du manque de moyens dont dispose l'Espagne pour mettre en valeur ses territoires d'Afrique centrale, rend impossible la colonisation de cette terre jusqu'à la fin du XIXe siècle. L'attachement connu des Annobonais à la religion catholique permettra aux Espagnols de s'imposer, mais seulement après l'installation d'une mission permanente dans l'île. Les missionnaires découvrent alors une société qui, du fait de son isolement, a connu un développement spécifique dans ses croyances, ses cultes, mais aussi dans sa structure, ses règles et son fonctionnement
The history of Annobon Island and its population is one of a kind. Discovered at the end of the 15th century, the island was uninhabited. The people sent to Annobon in order to settle there were a few Portuguese and mainly Luso-Africans or Africans who were free, emancipated or enslaved. Other African islands in the Atlantic Ocean with mixed populations have known a similar situation but Annobon Island is the place where Africans were more numerous than anywhere else. Thanks to that distinctive feature, the Annobonese succeedeed to free themselves from the Portuguese authority and from slavery long before the other territories of the Lusitanian Empire. The island was coveted by several Western countries despite the well¬known spirit of rebellion of the Annobonese. At the end of the 18th century, it was officially ceded to Spain in return for American territories. Spaniards discovered a bit late that they had been fooled : indeed, they failed to take possession of the island because its population rejected this new dependence. Until the end of the 19th century, the resistance of the Annobonese population as well as the lack of resources of Spain prevented the Spaniards from organizing the settlement of a religious mission in Annobon. The attachment of the Annobonese to Catholicism allowed Spaniards to start colonizing the population but only after a permanent mission settled in the island. Then, the missionaries discovered an original society with its own religious beliefs, worships, power structures and rules
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Fé, Canto Luis Fernando. "Oran (1732-1745) : les horizons maghrébins de la monarchie hispanique." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0099.

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Abstract:
Cette thèse s'intéresse surtout à la deuxième époque de la présence hispanique à Oran (1732-1792), plus précisément aux années 1732-1745. Ce sont les années pendant lesquelles l'administration du roi Philippe V voulut restaurer le système de vie de l'ancien Oran. Cette volonté de restauration est la source d'un questionnement historiographique sur le rôle de cette ville dans la politique de l'empire espagnol pendant la période moderne. L'analyse de cette problématique a permis de critiquer la pertinence de certains concepts étroitement liés jusque-là à l'histoire de ces villes espagnoles dans les côtes du Maghreb. Le principal concept est celui d' « occupation restreinte », utilisé par F. Braudel. Associé à ce premier concept il y a aussi celui de « révolution militaire », popularisé surtout par G. Parker. La critique de ces deux notions propose un cadre de réflexion plus général sur l'histoire des rapports entre l'Espagne et le Maghreb sur plusieurs axes : histoire militaire, histoire politique et histoire sociale. De ce croisement critique entre périodes différentes ressort une nouvelle image d'Oran : une ville au cœur des intérêts méditerranéens et impériaux de l'Espagne au XVIIIe siècle ; une ville en rapport avec la population musulmane de la région oranaise, grâce aux négociations avec les tribus arabes et à l'utilisation d'une violence ciblée. Après la reconquête d'Oran en 1732 la couronne voulut restaurer ce système mais certains changements structurels comme la peste, la crise économique et la guerre freinèrent cet élan restaurateur dans lequel furent placés des groupes sociaux issus de l'ancien Oran : les familias de Oran, les moros de paz et les mogataces
This thesis focuses above ail on the second era of Hispanic presence in Oran, during the years 1732-1745 to be more precise. It was during these years that the administration of King Philip V wanted to restore the system of life of old Oran. This will of restoration is the source of a historiographical questioning on the role of this town in the politics of the Spanish empire in the modern period. The analysis of this problem has allowed the criticism of the pertinence of certain concepts closely linked until now, to the history of these Spanish towns on the coasts of the Maghreb. The main concept is one of "Iimited occupation", used by F. Braudel. To which, the concept of "military revolution", made popular especially by G. Parker is associated. The criticism of these two notions proposes a more general framework for reflection on the history of the relations between Spain and the Maghreb from several axes: military history, political history and social history. From this critical comparison on different periods, new light is shed on Oran: a town at the heart of Mediterranean and imperial interests of eighteenth century Spain; a town with links to the Muslim population of the Oran region through negotiations with the Arab tribes and the use of targeted violence. After the conquest of Oran again in 1732 the Crown wanted to restore this system but certain structural changes such as the plague, the economical crisis and the war held back this wave of restoration in which social groups from old Oran were placed: the familias de Oran, the moros de paz and the mogataces
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Toumait, Mohamed. "Le colonisateur français à la rencontre de l'Islam en Afrique de l'Ouest et au Maroc." Perpignan, 2000. http://www.theses.fr/2000PERP0403.

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Abstract:
Notre étude repose sur les raisons idéo-politiques et socio-culturelles qui ont incité les colonisateurs français (Faidherbe, Gallieni et Lyautey) à donner de l'islam et des musulmans ouest africains et marocains des représentations qui ne les valorisaient pas aux yeux des autres. Contrairement aux colonisateurs du XVIIe et XVIIIe siècles qui ne pensaient qu'à la conquête et à l'augmentation des territoires, les colonisateurs français au XIXe siècle désirent seulement étendre leur commerce dans toute l'Afrique
Our study rests on the reasons sociocultural ideo-policies and which encouraged the french colonizers (Faidherbe, Gallieni and Lyautey) to give islam and western moslems african and morrocans of the representations which did not develop them with the eyes of the others
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Huetz, de Lemps Xavier. "Manille au XIXe siècle : croissance et aménagement d'une ville coloniale : 1815-1898." Bordeaux 3, 1994. https://extranet.u-bordeaux-montaigne.fr/memoires/diffusion.php?nnt=1994BOR30004.

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Abstract:
L'utilisation des fonds manuscrits espagnols et philippins nous a permis d'eclairer l'histoire urbaine de manille entre 1815, date de la disparition du systeme economique du galion et 1898, date a laquelle l'espagne quitte les philippines. Un chapitre introductif presente la trajectoire de l'agglomeration entre 1571 et 1815. Le corps de l'etude est divise en trois parties. Dans la premiere, nous presentons les grandes lignes de la croissance : croissance des fonctions urbaines et particulierement portuaires, croissance demographique, repartition des pouvoirs dans la ville. Dans un deuxieme temps, nous etudions l'affrontement, au sein de l'espace urbain, de l'architecture coloniale et de l'architecture indigene. Ce dossier complexe du fait de la multiplicite des intervenants aboutit a une profonde redistribution du sol de manille, au detriment des indigenes les plus pauvres. La troisieme partie s'interesse a deux dossiers capitaux dans le domaine des equipements urbains : d'une part, la circulation des marchandises et des hommes et, d'autre part, l'assainissement de la ville et l'encadrement sanitaire de la population. Un chapitre de conclusion aborde les annees de revolution (1896-1898) et envisage les liens eventuels entre la politique urbaine mise en oeuvre et le rejet de la domination espagnole
The use of the spanish and filipino handwritten resources enables us to throw light on the urban history of maila between 1815, when the economic system of the galleonwas give up, and 1898, when spain left the philippines. The spreadinf of the city between 1571 an 1815 is presented in an introductory chapter. The main gist of the study is divided into three parts. In the first one, we shall present the main outlines of the growth of the urban offices, and especially those related to the port facilities, the population growth and the division of powers in the town. Secondly we shall study the clash of the colonial architecture and of the native architecture within the urban space. That complex project, owing to the great number of intervening parties, led to a deep redistribution of manila soil, at the exprense of the poorest natives. The third part shall be devoted to two major topics as far as urban facilities are concerned : on the one hand, the movement of goods and men, on the other hand the cleansing of the town and the sanitary supervision of the population. The final part deals with the revolutionary years (1896-1898) and also the possible links between the urban policy set up and the rejection of the spanish domination
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Morando, Laurent. "Les instituts coloniaux et l'Afrique : 1893-1940 : ambitions nationales, réussites locales." Aix-Marseille 1, 2001. http://www.theses.fr/2001AIX10062.

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Abstract:
Certains " grands ancêtres étrangers " sont des références pour les Instituts coloniaux français qui, sauf celui de Nancy, sont des associations privées. Le premier Institut colonial est créé à Marseille en 1893 grâce au concours de la Chambre de Commerce. Son but est de développer la recherche scientifique et l'enseignement colonial pour permettre une mise en valeur rationnelle de l'Empire. Deux autres Instituts sont fondés à Bordeaux et à Nancy (1901 et 1902). Durant la Grande Guerre, ils remplissent un rôle d'expertise auprès du gouvernement pour le ravitaillement de la métropole en produits coloniaux, notamment les arachides de l'A. O. F. L'Institut colonial français est fondé à Paris en 1920. Il a une ambition nationale. Les années 1920 voient les dernières créations en France et en Europe : Nice (1927), Le Havre (1929), Amsterdam (1926). Si les années 1920 constituent l'âge d'or des Instituts coloniaux, les années 1930 sont une période de crise et de mutations. Les grandes Expositions coloniales organisées par la Chambre de Commerce de Marseille en 1906 et 1922 ont pour but de présenter l'Empire au grand public. La propagande coloniale des Instituts est multiforme : expositions permanentes, temporaires, stands dans diverses foires, conférences, propagande scolaire. Son efficacité reste limitée. L'administration refuse d'étendre aux grandes Chambres de Commerce le recrutement des administrateurs coloniaux réservé à l'École coloniale de Paris. Elles fondent alors un enseignement colonial supérieur destiné à former les cadres économiques nécessaires à la mise en valeur de l'Empire. Cet enseignement répond le plus souvent aux besoins locaux grâce à un contenu pratique et un corps enseignant stable et compétent. Certains Instituts créent des services de documentation et de recherche scientifique et technique au service des entreprises adhérentes. Cette action locale et pratique rencontre un vif succès. Les Instituts les plus actifs participent aux grands débats doctrinaux, notamment douanier, concernant la mise en valeur de l'Empire.
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Chillali, Anissa. "Aspects du romantisme berbère : étude du discours politique sur les Kabyles, 1830-1914." Lille 3, 1999. http://www.theses.fr/1999LIL30005.

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Abstract:
De 1830 à 1857, la kabylophilie connaît son apogée. Ses thèmes s'affichent dans la plupart des écrits sur l'Algérie. La kabylophilie consiste en la valorisation préférentielle du peuplement kabyle, à qui l'on attribue des qualités spécifiques, comme l'esprit démocratique ou l'absence de fanatisme musulman. Ce courant de pensée qui imprègne le discours politique français, puise ses sources dans la littérature précoloniale. Au XIXème siècle, il est réactualisé par les enjeux de la colonisation. Toutefois à la veille de la Première Guerre mondiale, le courant kabylophile amorce son déclin. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène. D'abord la soumission définitive de la Kabylie en révélant la réalité, estompe progressivement le mystère qui entourait le pays et ses habitants, et qui entretenait le romantisme kabyle. D'autre part, l'affirmation de l'ordre colonial enlève à l'argumentation kabylophile son utilité politique
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Flory, Céline. "La liberté forcée : politiques impériales et expériences de travail dans l'Atlantique au XIXème siècle." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0135.

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Abstract:
Dans la réorganisation du travail colonial consécutive à l'abolition de l'esclavage promulguée le 27 avril 1848 dans l'ensemble des territoires français, les administrations coloniales de concert avec les planteurs prônèrent le recours à l'immigration de travailleurs extérieurs. Sensible à leurs sollicitations, le ministère de la Marine et des colonies mit en place un système, subventionné par l'État, d'introduction de travailleurs extérieurs sous contrat d'engagement de travail. Ainsi de 1854 à 1862, plus de 21 000 hommes, femmes et enfants furent recrutés le long du littoral ouest-africain pour aller travailler à la Guyane et aux Antilles françaises. Cette migration se composait de deux flux migratoires distincts. Un premier, entre 1854 et 1856, où les recrutements s'effectuaient au sein de populations africaines jouissant d'un statut de libre ; et un second, entre 1857 et 1862, où les recrutements s'opéraient au sein de populations de condition captive avec la méthode dite du « rachat préalable ». Par ce procédé, les recruteurs français achetaient des captifs, puis les « affranchissaient » en leur imposant un engagement de travail de dix années à effectuer outre-Atlantique. 93% de ces immigrants furent ainsi recrutés et engagés. Cette étude analyse les discours juridiques et idéologiques tenus par les acteurs coloniaux pour légitimer ces immigrations ainsi que les pratiques effectives mises en place pour recruter, acheminer et mettre au travail la main-d'œuvre engagée. Elle s'intéresse aussi à l'expérience migratoire et de travail des immigrants africains, qui firent souche pour la très grande majorité d'entre eux dans leur colonie d'arrivée
After April 27th 1848, when slavery in the French colonies was permanently abolished, colonial administrators add planters attempted to reorganize colonial labor by introducing foreign contract workers. The Ministry of the Navy and colonies, responding to their requests, established a state-funded system to import indentured laborers. Thus, between 1854 and 1862, more than 21,000 men, women and children were recruited along the coast of West Africa to go to work ID French Guiana and French West Indies. This migration consisted of two distinct flows. First, between 1854 and 1856, recruitment was done among free African populations, and second, between 1857 and 1862, where recruitment was carried out in populations with captive status with a method called repurchase. By this method, French private merchants purchased captives, in order to "free" them by imposing on them a ten-year contract of indenture to be implemented on the other side of the Atlantic. 93% of these immigrants were thus recruited and indentured. This study examines the legal and ideological discourses held by the colonial actors to legitimize these forms of immigrations and focuses on the practices in place to recruit, transport and put to work the indentured workforce. It also treats the experiences of migration and work of African immigrants, who, for the vast majority of them, settled in their place of arrival
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Maslah, Amina. "Un espace partagé : circulations et migrations entre les rives et les îles du canal de Sicile au XIXe siècle (1800-1896)." Paris 1, 2011. http://www.theses.fr/2011PA010564.

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Abstract:
Entre l'année 1800, date de l'occupation de Malte par la Grande Bretagne et 1896, année signifiante par bien des aspects pour l'organisation de cet espace ne serait-ce qu'en raison de l'onde de choc qu'a constitué la défaite italienne d'Adoua, l'espace du canal de Sicile fut un enjeu de la compétition internationale qui échappait encore à l'emprise des puissances méditerranéennes. On n'a pas assez connaissance du fait que les migrations au XIXe siècle prenaient une direction exactement contraire à celles qui existent de nos jours dans le canal de Sicile car les territoires africains semblaient alors nettement plus prometteurs du point de vue des migrants. Le canal de Sicile n'était pas alors jaugé uniquement à l'aune du contrôle plus ou moins efficace qui y était exercé. Les tentatives de prise en main étatiques et les enjeux des zones exclusives n'étaient alors que tâtonnants. En fait, il est possible de l'envisager comme un espace qui a été partagé entre des populations riveraines qui ne vivaient pas toujours en bonne harmonie mais qui cohabitaient. L'espace compris entre la Sicile et la Tunisie était donc un espace partagé caractérisé par l'importance des circulations. Comment s'organisaient les passages? Quels étaient les ressorts des migrations? Les îles et les insulaires présents constituaient une composante essentielle de ces mouvements. Pourtant au fil du siècle, les puissances européennes ont tenté de prendre le contrôle de cet espace car la maîtrise des passages entre l’ Afrique et l’Europe mais surtout entre l’ouest et l’est de la Méditerranée, avait commencé à apparaître fondamentale. Comment ces tentatives de mainmises se sont-elles manifestées?
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Triaud, Jean-Louis. "Les relations entre la France et la Sanûsiyya (1840-1930) : histoire d'une mythologie coloniale, découverte d'une confrérie saharienne." Paris 7, 1991. http://www.theses.fr/1991PA070031.

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Abstract:
Cette étude se place au confluent de l'histoire islamique, de l'histoire africaine et de l'histoire de la colonisation. Elle emprunte délibérément aux trois registres et c'est la combinaison de ces trois approches qui a paru la plus féconde. Au centre de cette recherche se trouve une confrérie musulmane, apparue à la Mecque vers 1837, dénommée sanusiyya d'après le nom de son fondateur, Muhammad al-Sanûsi, un algérien né près de Mostaganem en 1787. D'abord organisation missionnaire, prêchant l'islam aux plus déshérités des nomades, plantant des zâwiya-s dans les terres souvent peu hospitalières, ce mouvement devient, après 1900, le fer de lance d'une résistance opiniâtre contre les puissances coloniales : français et italiens principalement. Par le recours à des sources arabes originales, et avec le souci d'une approche méthodologique, nous avons cherché à comprendre, dans leur cohérence interne, les stratégies successives et les différentes fonctions sociales de cette véritable "multinationale" islamique que fut la Sanûsiyya, où se côtoyaient originaires du grand Maghreb, arabes du Hijaz ou natifs de régions plus périphériques. Aucune autre confrérie musulmane n'a fait l'objet d'une surveillance et d'une hostilité aussi durables de la part de l'administration et des publicistes français. La hantise de la Sanûsiyya, la dénonciation de cette confrérie, puis la lutte ouverte contre elle, tiennent dans la geste coloniale une place à part. Nous nous sommes donc interrogés sur les raisons de ce traitement particulier. Enfin, bien qu'elle soit née à la Mecque, la Sanûsiyya est, par son développement historique. .
This study draws from three different spheres : islamic history, african history, and colonial history. At the center is the muslim brotherhood which appeared in mecca about 1837 and which bears the name Sanûsiyya, after its founder Muhammad Al-Sanusi, an algerian born near Mostaganem in 1787. The brotherhood, at first, was a missionary organization which preached islam to the most impoverished nomads and created zawiya-s (lodges) in inhospitable lands. After 1900, the movement organized a determined resistance against the colonial powers, France and Italy in particular. By a careful use of arabic sources and attention to the internal coherence, changing strategies and different social functions, the author seeks to explain this veritable "multinational" islamic society in which indigenous people of the Maghreb, the Hijaz, and some Sudanic countries, worked side by side. No other brotherhood was ever the object of such intense and enduring hostility from the french administration and popularizers. The fear of Sanûsiyya, the denunciation and finally the open struggle against this brotherhood have created a special chapter of colonial history. The author has looked for the reasons behind such a treatment. Finally, the sanusiyya, although launched in mecca, belongs to african history. In the period of the greatest expansion, it involved all of the central and eastern Sahara, from the Nile to the Ajjer, from southern Tunisia to lake Chad. The author has consistently featured the subsaharan
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Iffono, Aly Gilbert. "Histoire des Kissia de la République de Guinée : de la conquête coloniale à la fin de la seconde guerre mondiale." Paris, EHESS, 2010. http://www.theses.fr/2010EHES0138.

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Abstract:
La thèse présente sur une cinquantaine d'années, la société traditionnelle kissi à la fois conquise, dominée et exploitée par la France, le Royaume-uni et le Libéria, Elle a essayé de montrer l'impact de cette triple colonisation sur le processus de développement de la société en vue d'en montrer en fin de compte les ruptures occasionnées et l’héritage préservé, Aussi, aboutit-on à la question de savoir si la colonisation est l'unique responsable de la situation actuelle de non développement des sociétés africaines en général et kissi en particulier ? Pour y répondre, la thèse présente trois tendances : celle qui culpabilise fermement la colonisation et nie systématiquement son apport au développement desdites sociétés ; la seconde qui, tout en inculpant les Africains, rend hommage à « l'œuvre bienfaitrice du colonialisme en Afrique » ; enfin, une troisième estime que la responsabilité est imputable à la fois aux Africains et au fait colonial. Face à cet éventail de perceptions fort divergentes, le travail tire la conclusion que même si la colonisation porte une large part de responsabilité, les Africains ne sauraient être totalement disculpés, Il n'y a qu'à se rappeler des contradictions internes qui ont favorisé la conquête et la domination du continent ou alors la complicité de certains chefs africains qui ont aidé à l'implantation et à l'exploitation coloniale de leurs territoires, Cependant, en dépit des conquêtes coloniales et les différentes formes de déchirures qu 'elles ont entraînées ici et là, les Kissia ont su garder en pratique le substrat de leur culture ainsi que leur système de commandement hérité de la période précoloniale, Au terme de la recherche, il faut conclure que les Kissia sont conscients de leur existence en tant que peuple organisé socialement, politiquement et culturellement dans un espace déterminé et qui est délimité par des frontières connues de tous. Les Kissia sont également conscients de leur histoire, de leur culture et de leurs civilisations qu’ils entendent défendre et perpétuer à travers les générations
The thesis presents the Kissi traditional society for a period of 50 years as it was conquered, dominated and exploited by France, Brita in and Liberia. It tried to show the impact of this trio colonization on the development of the society, to show in the final analysis, the ruptures inflicted and the heritage that was preserved. The question to answer is whether colonization was the unique cause of current conditions of undeveloped African society generally and the Kissi society particularly. To answer this question, the thesis presents 3 tendencies: One holds firmly culpable the colonization and systematically denies any benefit derived from it to the concerned societies. The second, while incriminating Africans, pays homage to the "goodness of colonization in Africa". The third estimates that responsibility lies at the door of Africans as much as the colonial factor. Faced with this contradiction and strong divergent perceptions, the research concludes that though colonization carries a heavier responsibility, Africans can not be totally exonerated. One only has to remember the internal contradictions which facilitated the conquest and the domination of the continent in the first place, or the complicity of some African chiefs who contributed largely to the colonial implantation and exploitation of their own territories. However, despite colonial conquest and the different forms of societal ruptures it brought here and there, the Kissi people were able to save their main culture as well as their leadership or governing system inherited from the pre-colonial era. In the end, the research concluded that the Kissi people are very conscientious of their existence as a socially, politically, and culturally well organized people in their environment and within defined boundaries known to all. The Kissi people are also conscientious of their history, culture and civilization they have every intention to defend and transmit through generations
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