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Dissertations / Theses on the topic 'Colonies espagnoles – Afrique – 19e siècle'

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Wulf, Valérie de. "Annobón : histoire, culture et société (XVe-XXe siècles)." Paris, EHESS, 2013. http://www.theses.fr/2013EHES0132.

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Abstract:
L'histoire de l'île d'Annobón et de sa population est très originale. Déserte à sa découverte, à la fin du XVe siècle, elle est ensuite peuplée d'individus d'origines variées, quelques Portugais, mais surtout des Luso-Africains et Africains libres, affranchis ou esclaves. Si cette situation et ces mélanges se retrouvent dans différentes îles africaines de l'Atlantique, la proportion des Africains est ici plus importante qu'ailleurs. En conséquence, les habitants parviennent à s'affranchir du joug portugais et de l'esclavage beaucoup plus rapidement que les autres territoires de l'empire lusitanien. Malgré cela, elle est l'objet de convoitise de plusieurs pays occidentaux. Finalement, l'île et ses habitants sont officiellement cédés à l'Espagne contre des territoires américains à la fin du XVIIIe siècle. Les Espagnols découvriront un peu tard, face au refus des insulaires d'accepter cette nouvelle dépendance, qu'ils ont été dupés. Cette résistance, doublée du manque de moyens dont dispose l'Espagne pour mettre en valeur ses territoires d'Afrique centrale, rend impossible la colonisation de cette terre jusqu'à la fin du XIXe siècle. L'attachement connu des Annobonais à la religion catholique permettra aux Espagnols de s'imposer, mais seulement après l'installation d'une mission permanente dans l'île. Les missionnaires découvrent alors une société qui, du fait de son isolement, a connu un développement spécifique dans ses croyances, ses cultes, mais aussi dans sa structure, ses règles et son fonctionnement
The history of Annobon Island and its population is one of a kind. Discovered at the end of the 15th century, the island was uninhabited. The people sent to Annobon in order to settle there were a few Portuguese and mainly Luso-Africans or Africans who were free, emancipated or enslaved. Other African islands in the Atlantic Ocean with mixed populations have known a similar situation but Annobon Island is the place where Africans were more numerous than anywhere else. Thanks to that distinctive feature, the Annobonese succeedeed to free themselves from the Portuguese authority and from slavery long before the other territories of the Lusitanian Empire. The island was coveted by several Western countries despite the well¬known spirit of rebellion of the Annobonese. At the end of the 18th century, it was officially ceded to Spain in return for American territories. Spaniards discovered a bit late that they had been fooled : indeed, they failed to take possession of the island because its population rejected this new dependence. Until the end of the 19th century, the resistance of the Annobonese population as well as the lack of resources of Spain prevented the Spaniards from organizing the settlement of a religious mission in Annobon. The attachment of the Annobonese to Catholicism allowed Spaniards to start colonizing the population but only after a permanent mission settled in the island. Then, the missionaries discovered an original society with its own religious beliefs, worships, power structures and rules
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Fé, Canto Luis Fernando. "Oran (1732-1745) : les horizons maghrébins de la monarchie hispanique." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0099.

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Abstract:
Cette thèse s'intéresse surtout à la deuxième époque de la présence hispanique à Oran (1732-1792), plus précisément aux années 1732-1745. Ce sont les années pendant lesquelles l'administration du roi Philippe V voulut restaurer le système de vie de l'ancien Oran. Cette volonté de restauration est la source d'un questionnement historiographique sur le rôle de cette ville dans la politique de l'empire espagnol pendant la période moderne. L'analyse de cette problématique a permis de critiquer la pertinence de certains concepts étroitement liés jusque-là à l'histoire de ces villes espagnoles dans les côtes du Maghreb. Le principal concept est celui d' « occupation restreinte », utilisé par F. Braudel. Associé à ce premier concept il y a aussi celui de « révolution militaire », popularisé surtout par G. Parker. La critique de ces deux notions propose un cadre de réflexion plus général sur l'histoire des rapports entre l'Espagne et le Maghreb sur plusieurs axes : histoire militaire, histoire politique et histoire sociale. De ce croisement critique entre périodes différentes ressort une nouvelle image d'Oran : une ville au cœur des intérêts méditerranéens et impériaux de l'Espagne au XVIIIe siècle ; une ville en rapport avec la population musulmane de la région oranaise, grâce aux négociations avec les tribus arabes et à l'utilisation d'une violence ciblée. Après la reconquête d'Oran en 1732 la couronne voulut restaurer ce système mais certains changements structurels comme la peste, la crise économique et la guerre freinèrent cet élan restaurateur dans lequel furent placés des groupes sociaux issus de l'ancien Oran : les familias de Oran, les moros de paz et les mogataces
This thesis focuses above ail on the second era of Hispanic presence in Oran, during the years 1732-1745 to be more precise. It was during these years that the administration of King Philip V wanted to restore the system of life of old Oran. This will of restoration is the source of a historiographical questioning on the role of this town in the politics of the Spanish empire in the modern period. The analysis of this problem has allowed the criticism of the pertinence of certain concepts closely linked until now, to the history of these Spanish towns on the coasts of the Maghreb. The main concept is one of "Iimited occupation", used by F. Braudel. To which, the concept of "military revolution", made popular especially by G. Parker is associated. The criticism of these two notions proposes a more general framework for reflection on the history of the relations between Spain and the Maghreb from several axes: military history, political history and social history. From this critical comparison on different periods, new light is shed on Oran: a town at the heart of Mediterranean and imperial interests of eighteenth century Spain; a town with links to the Muslim population of the Oran region through negotiations with the Arab tribes and the use of targeted violence. After the conquest of Oran again in 1732 the Crown wanted to restore this system but certain structural changes such as the plague, the economical crisis and the war held back this wave of restoration in which social groups from old Oran were placed: the familias de Oran, the moros de paz and the mogataces
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Toumait, Mohamed. "Le colonisateur français à la rencontre de l'Islam en Afrique de l'Ouest et au Maroc." Perpignan, 2000. http://www.theses.fr/2000PERP0403.

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Abstract:
Notre étude repose sur les raisons idéo-politiques et socio-culturelles qui ont incité les colonisateurs français (Faidherbe, Gallieni et Lyautey) à donner de l'islam et des musulmans ouest africains et marocains des représentations qui ne les valorisaient pas aux yeux des autres. Contrairement aux colonisateurs du XVIIe et XVIIIe siècles qui ne pensaient qu'à la conquête et à l'augmentation des territoires, les colonisateurs français au XIXe siècle désirent seulement étendre leur commerce dans toute l'Afrique
Our study rests on the reasons sociocultural ideo-policies and which encouraged the french colonizers (Faidherbe, Gallieni and Lyautey) to give islam and western moslems african and morrocans of the representations which did not develop them with the eyes of the others
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Huetz, de Lemps Xavier. "Manille au XIXe siècle : croissance et aménagement d'une ville coloniale : 1815-1898." Bordeaux 3, 1994. https://extranet.u-bordeaux-montaigne.fr/memoires/diffusion.php?nnt=1994BOR30004.

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Abstract:
L'utilisation des fonds manuscrits espagnols et philippins nous a permis d'eclairer l'histoire urbaine de manille entre 1815, date de la disparition du systeme economique du galion et 1898, date a laquelle l'espagne quitte les philippines. Un chapitre introductif presente la trajectoire de l'agglomeration entre 1571 et 1815. Le corps de l'etude est divise en trois parties. Dans la premiere, nous presentons les grandes lignes de la croissance : croissance des fonctions urbaines et particulierement portuaires, croissance demographique, repartition des pouvoirs dans la ville. Dans un deuxieme temps, nous etudions l'affrontement, au sein de l'espace urbain, de l'architecture coloniale et de l'architecture indigene. Ce dossier complexe du fait de la multiplicite des intervenants aboutit a une profonde redistribution du sol de manille, au detriment des indigenes les plus pauvres. La troisieme partie s'interesse a deux dossiers capitaux dans le domaine des equipements urbains : d'une part, la circulation des marchandises et des hommes et, d'autre part, l'assainissement de la ville et l'encadrement sanitaire de la population. Un chapitre de conclusion aborde les annees de revolution (1896-1898) et envisage les liens eventuels entre la politique urbaine mise en oeuvre et le rejet de la domination espagnole
The use of the spanish and filipino handwritten resources enables us to throw light on the urban history of maila between 1815, when the economic system of the galleonwas give up, and 1898, when spain left the philippines. The spreadinf of the city between 1571 an 1815 is presented in an introductory chapter. The main gist of the study is divided into three parts. In the first one, we shall present the main outlines of the growth of the urban offices, and especially those related to the port facilities, the population growth and the division of powers in the town. Secondly we shall study the clash of the colonial architecture and of the native architecture within the urban space. That complex project, owing to the great number of intervening parties, led to a deep redistribution of manila soil, at the exprense of the poorest natives. The third part shall be devoted to two major topics as far as urban facilities are concerned : on the one hand, the movement of goods and men, on the other hand the cleansing of the town and the sanitary supervision of the population. The final part deals with the revolutionary years (1896-1898) and also the possible links between the urban policy set up and the rejection of the spanish domination
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Morando, Laurent. "Les instituts coloniaux et l'Afrique : 1893-1940 : ambitions nationales, réussites locales." Aix-Marseille 1, 2001. http://www.theses.fr/2001AIX10062.

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Abstract:
Certains " grands ancêtres étrangers " sont des références pour les Instituts coloniaux français qui, sauf celui de Nancy, sont des associations privées. Le premier Institut colonial est créé à Marseille en 1893 grâce au concours de la Chambre de Commerce. Son but est de développer la recherche scientifique et l'enseignement colonial pour permettre une mise en valeur rationnelle de l'Empire. Deux autres Instituts sont fondés à Bordeaux et à Nancy (1901 et 1902). Durant la Grande Guerre, ils remplissent un rôle d'expertise auprès du gouvernement pour le ravitaillement de la métropole en produits coloniaux, notamment les arachides de l'A. O. F. L'Institut colonial français est fondé à Paris en 1920. Il a une ambition nationale. Les années 1920 voient les dernières créations en France et en Europe : Nice (1927), Le Havre (1929), Amsterdam (1926). Si les années 1920 constituent l'âge d'or des Instituts coloniaux, les années 1930 sont une période de crise et de mutations. Les grandes Expositions coloniales organisées par la Chambre de Commerce de Marseille en 1906 et 1922 ont pour but de présenter l'Empire au grand public. La propagande coloniale des Instituts est multiforme : expositions permanentes, temporaires, stands dans diverses foires, conférences, propagande scolaire. Son efficacité reste limitée. L'administration refuse d'étendre aux grandes Chambres de Commerce le recrutement des administrateurs coloniaux réservé à l'École coloniale de Paris. Elles fondent alors un enseignement colonial supérieur destiné à former les cadres économiques nécessaires à la mise en valeur de l'Empire. Cet enseignement répond le plus souvent aux besoins locaux grâce à un contenu pratique et un corps enseignant stable et compétent. Certains Instituts créent des services de documentation et de recherche scientifique et technique au service des entreprises adhérentes. Cette action locale et pratique rencontre un vif succès. Les Instituts les plus actifs participent aux grands débats doctrinaux, notamment douanier, concernant la mise en valeur de l'Empire.
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Chillali, Anissa. "Aspects du romantisme berbère : étude du discours politique sur les Kabyles, 1830-1914." Lille 3, 1999. http://www.theses.fr/1999LIL30005.

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Abstract:
De 1830 à 1857, la kabylophilie connaît son apogée. Ses thèmes s'affichent dans la plupart des écrits sur l'Algérie. La kabylophilie consiste en la valorisation préférentielle du peuplement kabyle, à qui l'on attribue des qualités spécifiques, comme l'esprit démocratique ou l'absence de fanatisme musulman. Ce courant de pensée qui imprègne le discours politique français, puise ses sources dans la littérature précoloniale. Au XIXème siècle, il est réactualisé par les enjeux de la colonisation. Toutefois à la veille de la Première Guerre mondiale, le courant kabylophile amorce son déclin. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène. D'abord la soumission définitive de la Kabylie en révélant la réalité, estompe progressivement le mystère qui entourait le pays et ses habitants, et qui entretenait le romantisme kabyle. D'autre part, l'affirmation de l'ordre colonial enlève à l'argumentation kabylophile son utilité politique
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Flory, Céline. "La liberté forcée : politiques impériales et expériences de travail dans l'Atlantique au XIXème siècle." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0135.

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Abstract:
Dans la réorganisation du travail colonial consécutive à l'abolition de l'esclavage promulguée le 27 avril 1848 dans l'ensemble des territoires français, les administrations coloniales de concert avec les planteurs prônèrent le recours à l'immigration de travailleurs extérieurs. Sensible à leurs sollicitations, le ministère de la Marine et des colonies mit en place un système, subventionné par l'État, d'introduction de travailleurs extérieurs sous contrat d'engagement de travail. Ainsi de 1854 à 1862, plus de 21 000 hommes, femmes et enfants furent recrutés le long du littoral ouest-africain pour aller travailler à la Guyane et aux Antilles françaises. Cette migration se composait de deux flux migratoires distincts. Un premier, entre 1854 et 1856, où les recrutements s'effectuaient au sein de populations africaines jouissant d'un statut de libre ; et un second, entre 1857 et 1862, où les recrutements s'opéraient au sein de populations de condition captive avec la méthode dite du « rachat préalable ». Par ce procédé, les recruteurs français achetaient des captifs, puis les « affranchissaient » en leur imposant un engagement de travail de dix années à effectuer outre-Atlantique. 93% de ces immigrants furent ainsi recrutés et engagés. Cette étude analyse les discours juridiques et idéologiques tenus par les acteurs coloniaux pour légitimer ces immigrations ainsi que les pratiques effectives mises en place pour recruter, acheminer et mettre au travail la main-d'œuvre engagée. Elle s'intéresse aussi à l'expérience migratoire et de travail des immigrants africains, qui firent souche pour la très grande majorité d'entre eux dans leur colonie d'arrivée
After April 27th 1848, when slavery in the French colonies was permanently abolished, colonial administrators add planters attempted to reorganize colonial labor by introducing foreign contract workers. The Ministry of the Navy and colonies, responding to their requests, established a state-funded system to import indentured laborers. Thus, between 1854 and 1862, more than 21,000 men, women and children were recruited along the coast of West Africa to go to work ID French Guiana and French West Indies. This migration consisted of two distinct flows. First, between 1854 and 1856, recruitment was done among free African populations, and second, between 1857 and 1862, where recruitment was carried out in populations with captive status with a method called repurchase. By this method, French private merchants purchased captives, in order to "free" them by imposing on them a ten-year contract of indenture to be implemented on the other side of the Atlantic. 93% of these immigrants were thus recruited and indentured. This study examines the legal and ideological discourses held by the colonial actors to legitimize these forms of immigrations and focuses on the practices in place to recruit, transport and put to work the indentured workforce. It also treats the experiences of migration and work of African immigrants, who, for the vast majority of them, settled in their place of arrival
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Maslah, Amina. "Un espace partagé : circulations et migrations entre les rives et les îles du canal de Sicile au XIXe siècle (1800-1896)." Paris 1, 2011. http://www.theses.fr/2011PA010564.

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Abstract:
Entre l'année 1800, date de l'occupation de Malte par la Grande Bretagne et 1896, année signifiante par bien des aspects pour l'organisation de cet espace ne serait-ce qu'en raison de l'onde de choc qu'a constitué la défaite italienne d'Adoua, l'espace du canal de Sicile fut un enjeu de la compétition internationale qui échappait encore à l'emprise des puissances méditerranéennes. On n'a pas assez connaissance du fait que les migrations au XIXe siècle prenaient une direction exactement contraire à celles qui existent de nos jours dans le canal de Sicile car les territoires africains semblaient alors nettement plus prometteurs du point de vue des migrants. Le canal de Sicile n'était pas alors jaugé uniquement à l'aune du contrôle plus ou moins efficace qui y était exercé. Les tentatives de prise en main étatiques et les enjeux des zones exclusives n'étaient alors que tâtonnants. En fait, il est possible de l'envisager comme un espace qui a été partagé entre des populations riveraines qui ne vivaient pas toujours en bonne harmonie mais qui cohabitaient. L'espace compris entre la Sicile et la Tunisie était donc un espace partagé caractérisé par l'importance des circulations. Comment s'organisaient les passages? Quels étaient les ressorts des migrations? Les îles et les insulaires présents constituaient une composante essentielle de ces mouvements. Pourtant au fil du siècle, les puissances européennes ont tenté de prendre le contrôle de cet espace car la maîtrise des passages entre l’ Afrique et l’Europe mais surtout entre l’ouest et l’est de la Méditerranée, avait commencé à apparaître fondamentale. Comment ces tentatives de mainmises se sont-elles manifestées?
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Triaud, Jean-Louis. "Les relations entre la France et la Sanûsiyya (1840-1930) : histoire d'une mythologie coloniale, découverte d'une confrérie saharienne." Paris 7, 1991. http://www.theses.fr/1991PA070031.

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Abstract:
Cette étude se place au confluent de l'histoire islamique, de l'histoire africaine et de l'histoire de la colonisation. Elle emprunte délibérément aux trois registres et c'est la combinaison de ces trois approches qui a paru la plus féconde. Au centre de cette recherche se trouve une confrérie musulmane, apparue à la Mecque vers 1837, dénommée sanusiyya d'après le nom de son fondateur, Muhammad al-Sanûsi, un algérien né près de Mostaganem en 1787. D'abord organisation missionnaire, prêchant l'islam aux plus déshérités des nomades, plantant des zâwiya-s dans les terres souvent peu hospitalières, ce mouvement devient, après 1900, le fer de lance d'une résistance opiniâtre contre les puissances coloniales : français et italiens principalement. Par le recours à des sources arabes originales, et avec le souci d'une approche méthodologique, nous avons cherché à comprendre, dans leur cohérence interne, les stratégies successives et les différentes fonctions sociales de cette véritable "multinationale" islamique que fut la Sanûsiyya, où se côtoyaient originaires du grand Maghreb, arabes du Hijaz ou natifs de régions plus périphériques. Aucune autre confrérie musulmane n'a fait l'objet d'une surveillance et d'une hostilité aussi durables de la part de l'administration et des publicistes français. La hantise de la Sanûsiyya, la dénonciation de cette confrérie, puis la lutte ouverte contre elle, tiennent dans la geste coloniale une place à part. Nous nous sommes donc interrogés sur les raisons de ce traitement particulier. Enfin, bien qu'elle soit née à la Mecque, la Sanûsiyya est, par son développement historique. .
This study draws from three different spheres : islamic history, african history, and colonial history. At the center is the muslim brotherhood which appeared in mecca about 1837 and which bears the name Sanûsiyya, after its founder Muhammad Al-Sanusi, an algerian born near Mostaganem in 1787. The brotherhood, at first, was a missionary organization which preached islam to the most impoverished nomads and created zawiya-s (lodges) in inhospitable lands. After 1900, the movement organized a determined resistance against the colonial powers, France and Italy in particular. By a careful use of arabic sources and attention to the internal coherence, changing strategies and different social functions, the author seeks to explain this veritable "multinational" islamic society in which indigenous people of the Maghreb, the Hijaz, and some Sudanic countries, worked side by side. No other brotherhood was ever the object of such intense and enduring hostility from the french administration and popularizers. The fear of Sanûsiyya, the denunciation and finally the open struggle against this brotherhood have created a special chapter of colonial history. The author has looked for the reasons behind such a treatment. Finally, the sanusiyya, although launched in mecca, belongs to african history. In the period of the greatest expansion, it involved all of the central and eastern Sahara, from the Nile to the Ajjer, from southern Tunisia to lake Chad. The author has consistently featured the subsaharan
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Iffono, Aly Gilbert. "Histoire des Kissia de la République de Guinée : de la conquête coloniale à la fin de la seconde guerre mondiale." Paris, EHESS, 2010. http://www.theses.fr/2010EHES0138.

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Abstract:
La thèse présente sur une cinquantaine d'années, la société traditionnelle kissi à la fois conquise, dominée et exploitée par la France, le Royaume-uni et le Libéria, Elle a essayé de montrer l'impact de cette triple colonisation sur le processus de développement de la société en vue d'en montrer en fin de compte les ruptures occasionnées et l’héritage préservé, Aussi, aboutit-on à la question de savoir si la colonisation est l'unique responsable de la situation actuelle de non développement des sociétés africaines en général et kissi en particulier ? Pour y répondre, la thèse présente trois tendances : celle qui culpabilise fermement la colonisation et nie systématiquement son apport au développement desdites sociétés ; la seconde qui, tout en inculpant les Africains, rend hommage à « l'œuvre bienfaitrice du colonialisme en Afrique » ; enfin, une troisième estime que la responsabilité est imputable à la fois aux Africains et au fait colonial. Face à cet éventail de perceptions fort divergentes, le travail tire la conclusion que même si la colonisation porte une large part de responsabilité, les Africains ne sauraient être totalement disculpés, Il n'y a qu'à se rappeler des contradictions internes qui ont favorisé la conquête et la domination du continent ou alors la complicité de certains chefs africains qui ont aidé à l'implantation et à l'exploitation coloniale de leurs territoires, Cependant, en dépit des conquêtes coloniales et les différentes formes de déchirures qu 'elles ont entraînées ici et là, les Kissia ont su garder en pratique le substrat de leur culture ainsi que leur système de commandement hérité de la période précoloniale, Au terme de la recherche, il faut conclure que les Kissia sont conscients de leur existence en tant que peuple organisé socialement, politiquement et culturellement dans un espace déterminé et qui est délimité par des frontières connues de tous. Les Kissia sont également conscients de leur histoire, de leur culture et de leurs civilisations qu’ils entendent défendre et perpétuer à travers les générations
The thesis presents the Kissi traditional society for a period of 50 years as it was conquered, dominated and exploited by France, Brita in and Liberia. It tried to show the impact of this trio colonization on the development of the society, to show in the final analysis, the ruptures inflicted and the heritage that was preserved. The question to answer is whether colonization was the unique cause of current conditions of undeveloped African society generally and the Kissi society particularly. To answer this question, the thesis presents 3 tendencies: One holds firmly culpable the colonization and systematically denies any benefit derived from it to the concerned societies. The second, while incriminating Africans, pays homage to the "goodness of colonization in Africa". The third estimates that responsibility lies at the door of Africans as much as the colonial factor. Faced with this contradiction and strong divergent perceptions, the research concludes that though colonization carries a heavier responsibility, Africans can not be totally exonerated. One only has to remember the internal contradictions which facilitated the conquest and the domination of the continent in the first place, or the complicity of some African chiefs who contributed largely to the colonial implantation and exploitation of their own territories. However, despite colonial conquest and the different forms of societal ruptures it brought here and there, the Kissi people were able to save their main culture as well as their leadership or governing system inherited from the pre-colonial era. In the end, the research concluded that the Kissi people are very conscientious of their existence as a socially, politically, and culturally well organized people in their environment and within defined boundaries known to all. The Kissi people are also conscientious of their history, culture and civilization they have every intention to defend and transmit through generations
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Grondin, Reine-Claude. "La colonie en province : diffusion et réception du fait colonial en Corrèze et en Haute-Vienne (c. 1830-c. 1939)." Paris 1, 2007. http://www.theses.fr/2007PA010645.

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Abstract:
Cette thèse étudie la diffusion et la réception du fait colonial en Corrèze et en Haute-Vienne du XIXe siècle à la seconde guerre mondiale. Elle examine les modalités de la mobilisation et de l'appropriation du fait colonial dans une région périphérique. Trois domaines ont été explorés: les conditions matérielles de la diffusion de l'information coloniale et son insertion dans les problématiques régionales, les célébrations du fait colonial et les modalités de la réception de la colonisation de l'Algérie. Le sujet a ainsi exploré le rôle des sociabilités locales, la rencontre entre le fait colonial et le fait régionaliste et a donné lieu à un questionnement sur l'identité régionale. Les célébrations ont révélé les enjeux mémoriels qui ont été mises au service des stratégies identitaires et politiques. L'analyse des conditions de la réception de l'opportunité coloniale algérienne a mis en évidence d'autres représentations de la colonisation.
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Lakhssassi, Mohamed. "Des rapports franco-marocains pendant la conquête et l'occupation de l'Algérie (1830-1851)." Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010707.

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Abstract:
LL'objet de ce travail est d'étudier le cheminement, ainsi que la typologie des rapports franco-marocains pendant la conquête et l'occupation de l'Algérie (1830-1851). Il s'agit en fait d'analyser les multiples incidences de l'établissement colonial en Algérie au plan des rapports franco-marocains, d'évaluer le développement, tant conflictuel que pacifique, de ces relations et de mettre en lumières les problématiques politiques et géo-politiques, générées par le voisinage colonial. Le plan d'exposition retenu comprend quatre parties. La première partie tente de définir le cadre décisionnel qui, de part et d'autre de la méditerranée, déterminait l'action et conditionnait les réactions des protagonistes : marocain et français. La seconde partie s'attache à décrire, en l'analysant, la dynamique de tension qui caractérisa les rapports franco-marocains pendant la période 1830-1844, ainsi, à travers l'analyse des différentes problématiques posées par la conquête et l'occupation de l'Algérie, nous proposons-nous de mettre en lumière le caractère déstabilisateur du fait colonial en Algérie. La troisième partie tend à évaluer la portée réelle du désastre d'Isly (aout 1844), à travers l'analyse approfondie de ses multiples conséquences : politique, économique et, notamment, territoriale. Dans la quatrième partie, enfin, nous nous employons à analyser les tenants et les aboutissants du changement intervenu dans les relations des deux protagonistes, en usant du concept d" "entente" pour caractériser cet épisode crucial des rapports franco-marocains. La conclusion feint de se prêter à une sorte de conceptualisation des rapports franco-marocains pendant la période considérée. Dans l'introduction, enfin, nous nous proposons de justifier le choix du thème de la thèse et ses délimitations chronologiques, de formuler la problématique centrale de l'étude et sa démarche méthodologique et d'exposer, à grands traits, les difficultés rencontrées.
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Ferlay, Christine. "Les Pères Blancs et les "Anglais" au Buganda de 1879 à 1929." Paris 1, 2007. http://www.theses.fr/2007PA010521.

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Abstract:
Abordé dans le dernier quart du XIXe siècle par les missionnaires européens, le Buganda peut être décrit comme un véritable royaume chrétien quelques années plus tard. Le succès. Fulgurant du christianisme y est en partie dû à la compétition entre missionnaires protestants et britanniques d'une part et missionnaires catholiques et français d'autre part. Parce qu'ils fréquentent d'abord la cour, les missionnaires se retrouvent de facto impliqués dans la vie politique du royaume, qui, très vite, s'organise autour de partis politiques reposant sur une base religieuse. En 1890, le parti protestant, sous l'influence des missionnaires de la C. M. S. , se montre plutôt favorable à l'intervention de la compagnie à charte britannique I. B. E. A. C. , alors que le parti catholique, sous l'influence des Pères Blancs, est plutôt hostile à la présence de la compagnie, représentante de l'autorité britannique. La tension atteint son comble en janvier 1892 quand est déclenchée la guerre civile qui oppose protestants et catholiques. Le parti protestant l'emporte grâce au soutien du fort anglais. Le protectorat britannique est déclaré en 1894. Les missionnaires mettent en place un réseau performant de dispensaires et d'écoles. Les élites du royaume et du plus vaste ensemble connu aujourd'hui sous le nom d'Ouganda sont formées dans les écoles missionnaires. La compétition entre les écoles confessionnelles profite au pays dans le sens ou les élites y sont très bien formées, mais en même temps, elle entretient les divisions de la société. L'Ouganda évite une guerre d'indépendance violente, mais les divisions entre partis politiques finissent par déboucher quelques années plus tard sur le chaos total
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Messaoudi, Alain. "Savants, conseillers, médiateurs : les arabisants et la France coloniale (vers 1830-vers 1930)." Paris 1, 2008. http://www.theses.fr/2008PA010529.

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Abstract:
Destinée à apporter une contribution historique au débat sur l'articulation de l'orientalisme savant avec les projets colonisateurs et les réalités de la domination coloniale, la reconstitution du milieu savant des arabisants français et de leurs collaborateurs permet d'identifier des drogmans, des interprètes militaires, des érudits et des professeurs qui, par leurs traductions, leurs écrits et leurs enseignements, ont contribue aux représentations françaises des sociétés arabes. Celles-ci sont loin d'être uniformément négatives et hautaines : l'élan sympathique qui caractérise les générations romantiques des jeunes élites libérales avant 1830, et qui a suscité d'assez nombreuses vocations d'arabisants, se poursuit tard dans le siècle. Malgré les violences de la guerre de conquête, il continue à marquer la haute administration en charge de l'Afrique du Nord. On le retrouve dans des projets concurrents de régénération de la langue arabe. Le tournant scientifique qui marque les études arabes après 1870 s'accompagne d'une distance nouvelle qui tend à creuser l'écart entre les savants européens et leur objet d'étude. La volonté politique de constituer un groupe médian en développant l'enseignement de l'arabe dans les écoles normales d'instituteurs et les établissements secondaires en Afrique du Nord ne survit pas aux conséquences de la Grande Guerre. Si les études arabes continuent à se déployer jusqu'aux décolonisations, à Paris, à Alger et, depuis les années 1920, à Damas, elles ont perdu leur assise politique, sans que les arabisants parviennent à se démarquer de leur engagement dans un projet colonial dont la dimension arabe française s'est peu à peu effacée.
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Weiland, Isabelle. "La Tunisie aux expositions universelles de 1851 à 1900." Paris, EHESS, 2013. http://www.theses.fr/2013EHES0005.

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Abstract:
Travailler sur la Tunisie dans les expositions universelles du XIXème siècle permet d'articuler une réflexion sur les expositions comme révélatrices d'un mouvement de mondialisation à une interrogation sur les mutations des rapports entre Orient et Occident. Le choix de l'Afrique du Nord permet d'analyser un Orient proche, connu des Européens au milieu du XIXe siècle mais gardant des zones d'ombre, favorables à la création de fantasmes et à la fabrication de stéréotypes. Cette étude permet d'appréhender une diplomatie des expositions tunisiennes qui se déroule sur fonds de réformes et de crise financière. Quels sont les transferts culturels et techniques, réalisés ou montrés par la régence de Tunis, à l'occasion des expositions ? Quels sont les intermédiaires, les diplomates officiels et officieux, qui organisent les expositions tunisiennes avant 1881 ? L'analyse d'une Tunisie colonisée permet ensuite d'examiner dans quelle mesure la perte de souveraineté politique de la régence a un impact sur sa représentation internationale dans le cadre des expositions universelles. L'exposition de la Tunisie voulue par la France est celle d'un modèle colonial - le protectorat - et celle d'un pays oriental original, qui demeure exotique et pittoresque, comme doivent le montrer les nombreux Tunisiens devenus professionnels de l'animation des expositions universelles et coloniales
Working on Tunisia at the world fairs of the XIXth century enables us to combine a reflection on fairs as an indicator of a trend towards globalization with an investigation on the change of relationships between the east and the west. Choosing North Africa enables us to analyze the near east, familiar to Europeans in the mid XIXth century, but still containing grey areas giving rise to fantasy and manufactoring stereotypes. This study helps to understand tunisian fairs as diplomacy taking place against a backdrop of reforms and financial crisis. What are the cultural and technical transfers, performed or displayed by the regency of Tunis, on the occasion of the fairs ? Who are the intermediaries, official and unofficial diplomats who organize fairs in Tunisia before 1881 ? The analysis of Tunisia under colonial rule can then show us to what extent the loss of the political sovereignty of the regency has an impact on its international representation within the world fairs. France wanted to show Tunisia as a colonial model - that of the protectorate - and as an original oriental contry, wich remains exotic and colonial fairs
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Profizi, Vanina. "De l'île à l'Empire : colonisation et construction de l'identité nationale : les Corses, la nation et l'empire colonial français XIXe-XXe siècles." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0031.

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Abstract:
Marquée par une forte émigration tout au long de son histoire, la Corse a fourni de nombreux agents à la colonisation française outre-mer. Cette participation à un projet national a contribué à inscrire les Corses dans l'identité française malgré le rattachement tardif, brutal et incomplet de l'île à l'ensemble métropolitain. La décolonisation constitue dès lors, par les bouleversements politiques, économiques et démographiques qu'elle provoque, l'un des facteurs de la remise en question identitaire qui s'exprime dans l'île à partir des années soixante. Après s'être revendiqués ardents promoteurs de la colonisation française, les Corses se présenteraient désormais comme objets, ' voire victimes, d'un processus d'acculturation et de mise sous tutelle politique et économique comparable au phénomène colonial. On cherchera donc à déterminer la nature exacte de la dimension coloniale dans les rapports entre la Corse et l'ensemble national français. Pour cela, on s'intéressera à l'organisation de l'émigration coloniale, à sa perception et à ses conséquences sociales dans l'île, ainsi qu'aux diverses formes de la présence des Corses dans l'Empire. On cherchera ensuite à comprendre l'impact de la décolonisation sur ce système, en étudiant les formes résiduelles de cette présence dans les anciennes colonies, en particulier en Afrique Noire, puis en mesurant la part attribuable à la disparition de l'Empire dans phénomènes d'instabilité politique et sociale qui caractérisent la Corse depuis la fin des années soixante
Corsica is by a high level of emigration throughout its history. Numerous agents and officials of French colonisation originate from the island. This contributed to get the Corsican involved into French identity, despite their late, brutal and incomplete integration to the metropolis. Decolonization induced major economic, political and social changes, and contributed to a reappraisal of Corsica's belonging to France since the 1960ies. After being enthusiastic supporters of the French colonial project, Corsicans are presented as being put under a political, economic and cultural tutelage similar to the colonial process. The colonial nature of Corsica's relationship with France is thus to be questioned. This work describes colonial migration: its organisation, its apprehension and its social consequences in Corsica as well as in the Empire: It also evaluates the impact of decolonization on this system by studying the remaining presence of Corsicans in former French colonies, especially in Sub-Saharan Africa, and by considering the responsibility of imperial dismantlement in the phenomenon of political and social instability characterising Corsica since the 1960's
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Entin, Gabriel. "La République en Amérique hispanique : langages politiques et construction de la communauté au Rio de La Plata, entre monarchie catholique et révolution d'indépendance." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0146.

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Abstract:
Durant les révolutions en Amérique hispanique au début du XIXe siècle, une vingtaine de républiques s'organisent sur le continent après trois cents ans de monarchie. Plus qu'une forme de gouvernement, la république renvoie à l'institution d'une nouvelle communauté politique, et à un langage de la liberté publique, de la vertu, du patriotisme et du bien commun. La construction de la république s'inscrit dans une longue histoire de la res publica, conceptualisée originellement par Cicéron et reformulée dans différents contextes du monde atlantique, y compris celui de la monarchie hispanique. La pensée de la res publica se fonde sur tout ce qui fait d'un ensemble d'hommes une communauté politique: la loi, le citoyen, la patrie, la religion. Mise en œuvre par des cités révoltées contre la monarchie, telles les Provinces-Unies au Pays-Bas au XVIIe siècle, cette pensée est aussi caractéristique des juristes et des théologiens hispaniques. Les références à la république comme corps politique façonnent un discours anti-absolutiste, éclipsé au XVIIIe siècle lors des Bourbons. Avec la crise monarchique, suite aux abdications royales en 1808, un scénario d'expérimentation politique centrée sur les cités se met en place, pour répondre au problème inédit de la représentation du souverain absent. La constitution des juntes de gouvernement en Amérique hispanique, ouvre la révolution et la guerre. Le cas des Provinces-Unies du Rio de la Plata et de ses révolutionnaires, républicains et catholiques, illustre bien les tensions et les ambiguïtés de la construction d'une république désincorporée. Il met aussi en évidence les enjeux constitutifs du républicanisme hispano-américain
During Spanish America's early nineteenth century revolutions, more than twenty republics were organized after three hundred years of monarchy. Rather than a political form of government, the republic referred to the constitution of a new community, and to a language of politic al liberty, virtue, patriotism and common good. The construction of the republic belongs to a long history of the res publica, first conceived by Cicero, and reformulated in different Atlantic world contexts, including that of the Spanish monarchy. The theory of the res publica is based on what is done by a group of men, a political community: the law; the patria; citizenship; and religion. This conceptualization of the res publica, which had been put into practice in the rebellions of the seventeenth-century United Provinces (Netherlands) against Spain, also emerged in the writings of Hispanic monarchical jurists and theologians. References to the republic as a political body shaped an anti-absolutist discourse subsequently silenced during the Bourbon dynasty. With the monarchical crisis caused by the royal abdications in 1808, a scenario of political experimentation focused in the cities is created; an experimentation that turns over the exceptional problem of representing an absent King. In Spanish America, the first governing assemblies sought to represent the territories of the viceroyalties, initiating revolution and war. The case of the United Provinces of Rio de la Plata and its revolutionaries, republicans and Catholics at the same time, highlights the tensions and ambiguities inherent in building a disembodied republic. It also exemplifies the main aspects of Latin America republicanism
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Rispler, Isabelle. "“Lands of the future" : German-speaking identity, networks, and territoriality in the South Atlantic, 1820-1930." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2017. http://www.theses.fr/2017USPCC072/document.

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Abstract:
Le mouvement de germanophones vers l’Atlantique Sud n’a pas commencé avec les Nazis cherchant refuge dans l’après-guerre, ni avec la mise en place d’un protectorat allemand au Sud-Ouest africain en 1884. Tout au long du XIXe siècle, la grande majorité des germanophones ayant quitté l’Europe a voyagé et migré en Amérique du Nord, mais un certain nombre de germanophones avaient choisi l’Argentine et la Namibie bien avant le tournant du XIXe siècle. Des marchands et missionnaires germanophones avaient commencé à voyager dans l’Atlantique Sud et à s’y installer dans les années 1820s. Ces germanophones de l’Atlantique Sud étaient influencés par les conditions changeantes en Europe : la mobilité accrue des personnes et des biens au travers de l’évolution technologique et de la dominance croissante d’Etats-nations sur la scène politique de l’Europe occidentale. Après sa fondation en 1871, l’Etat-nation allemand étendît son influence politique avec ses croissantes aspirations au pouvoir sur le marché global. Après 1900 en particulier, les Allemands politiquement actifs ont cherché à contrer la compétition croissante des Etats-Unis sur le plan économique ; en tentant de rediriger les migrants germanophones des Etats-Unis vers les territoires qu’ils considéraient plus aptes pour l’aide et le contrôle continu de la part de l’Etat-nation allemand. Dans ce contexte, la majorité des Allemands reconnaissaient le Sud-Ouest africain allemand en tant que seul territoire à la hauteur de la colonisation allemande à grande échelle. Au même moment, les germanophones en Argentine devenaient actifs en promouvant l’Argentine comme destination idéale pour la migration germanophone, et un grand nombre de publications le louaient en tant que « pays d’avenir ». Les publications sur les Allemands aux Etats-Unis et au Canada sont nombreuses, mais les germanophones ayant choisi l’Atlantique Sud ont reçu moins d’attention. Parmi cette littérature secondaire, les Allemands en Argentine étaient traités comme des migrants étrangers à la République, tandis que les Allemands en Namibie ont été tout d’abord étudiés par rapport au colonialisme allemand. J’argumente que c’est les historiens qui ont crée cette division qui accentue davantage les différences entre les trajectoires historiquement rendues, et qui cachent les connections et similarités qui étaient évidentes aux migrants germanophones du XIXe siècle. Je me propose d’étudier ces germanophones dans un seul champ analytique. J’argumente que malgré les différences des circonstances politiques respectives, les expériences du quotidien des germanophones de ces deux côtés de l’Atlantique Sud étaient plus similaires que différentes. J’analyse les publications et les pensées des contemporains du XIXe siècle afin de surmonter la dichotomie crée par les historiens en tant que genres de mouvement mondiaux distincts et mutuellement exclusifs. Ce qui s’est passé dans l’Atlantique Sud peut être appelé « colonisation transnationale » : des Etats-nations émergents étaient impliqués dans le processus de colonisation –l’Argentine en Amérique du Sud et l’Allemagne dans le Sud-Ouest africain – et des fonctionnaires aidaient à accroitre leur expansion. Cependant, au sein de ces Etats, les personnes qui maintenaient une variété d’identités et d’origines européennes, étaient des agents actifs dans le processus de colonisation. Mes sources primaires comprennent des textes produits par les migrants de courte et longue durée, comme les récits de voyage, ainsi que les archives des communautés et gouvernements actuellement situés en Allemagne, en Argentine et en Namibie
The movement of German-speakers to the South Atlantic did not begin with Nazis seeking refuge in Argentina in the aftermath of World War II, nor did it start with the organization of the German protectorate of South-West Africa in 1884. Throughout the nineteenth century, the great majority of German-speakers leaving Europe travelled and migrated to North America, but some German-speakers had begun settling in both Argentina and Namibia well before the turn of the twentieth century. German-speaking merchants and missionaries started travelling to and settling in the South Atlantic in the 1820s. These South Atlantic German-speakers were influenced by the changing conditions in Europe: the increasing mobility of people and goods through the advancement of technology, and the increasing dominance of Nation-states on Western Europe’s political scene. After its founding in 1871, the German nation-state expanded its political reach with the German Empire’s increasing desire for power on the global market. After 1900 in particular, politically active Germans sought to compete against the increasing economic competition from the United States by attempting to redirect German-speaking migrants from their U.S. rival to areas they deemed more apt for continued German state aid and control. In this context, many Germans recognized German South-West Africa as the only territory suitable for large-scale German settlement. Meanwhile, German-speakers in Argentina became involved in marketing Argentina as the ideal destination for German-speaking migration and numerous publications praised it as the “land of the future.”German-speaking migration to the United States and Canada is well documented, whereas scholars have paid less attention to those migrants who went to Argentina and Namibia. Within the existing secondary literature, scholars have treated German-speakers in Argentina mostly as foreign migrants in an established republic, while conversely studying German-speakers in Namibia primarily within the context of German colonialism. I argue that it is historians who have created this division which overemphasizes the differences between the continents’ historically rendered trajectories, while hiding the connections and similarities from the viewpoint of nineteenth-century German-speaking migrants. I propose to study the everyday life experiences of nineteenth-century German-speakers on both sides of the South Atlantic within one single analytical field. I argue that even though the respective political circumstances varied, the everyday life experiences of these German-speakers on both sides of the South Atlantic were more similar than different. I analyze the writings and belief-systems of nineteenth-century contemporaries in order to overcome the dichotomy that historians have created as distinct and mutually exclusive types of global movement. What happened in the South Atlantic was “transnational colonization:” emerging nation-states were involved in the colonization process – Argentina in South America and Germany in Namibia – and civil servants helped further their growth. However, within these states, people who maintained a variety of European identities and origins, were active agents in the colonization process. My sources include texts produced by short- and long-term migrants, such as travel writings as well as community and government records currently held in archives in Germany, Argentina and Namibia
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Huillery, Elise. "Histoire coloniale : développement et inégalités dans l'ancienne Afrique occidentale française." Paris, EHESS, 2008. http://www.theses.fr/2008EHES0111.

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Abstract:
Cette thèse s'appuie sur l'extraction de données historiques originales puisées dans les archives de l'ancienne Afrique Occidentale Française. Elle est tout d'abord consacrée à la question du bilan économique de l'expérience coloniale pour la France. Je montre que la question n'est pas réglée et apporte une réponse quant au coût direct de la colonisation de l'Afrique Occidentale Française pour l'Etat français : il a été extrêmement faible, en moyenne 0,1 % des dépenses de l'Etat. Le peu d’investissements publics réalisés pendant la période coloniale a été financé presque en totalité par les populations africaines elles-mêmes. En s'appuyant sur !es techniques de l'économétrie, cette thèse s'intéresse ensuite aux effets de long terme de la colonisation française sur le développement et les inégalités régionales au sein de l'ancienne Afrique Occidentale Française. Je montre d'abord que les investissements publics effectués pendant la période coloniale ont créé des inégalités persistantes entre les régions de l'ancienne AOF : la scolarisation, la santé infantile, et les niveaux d’équipement actuels des ménages ouest-africains restent plus élevés dans les régions qui ont bénéficié d’investissements publics plus importants au début de la période coloniale. Enfin, je montre, que les régions dans lesquelles les colons européens ont été relativement plus nombreux ont aujourd'hui un développement relativement plus élevé. La présence européenne a entraîné sur un siècle des modifications dans la répartition du leadership régional : certaines régions très dynamiques ont perdu leur place au profit de régions secondaires, préférées pas les colons pour leur plus grande hospitalité politique
This PhD dissertation uses first-hand historical data on colonial French West Africa. First, I focus on the costs and benefits of colonial experience for France and its former colonies. I review the existing literature and show that evidence on whether colonialism was a costly or beneficiary experience for France is not clear yet. Then I provide an answer on the direct cost of French West Africa for French public expenses: this cost turns out to be very small -on average 0. 1 % of all public expenses. Few public investments were made during colonial times and almost all of them were financed by local population itself. Using econometrics, the thesis then seeks to provide evidence on the long term impact of colonial experience on current performances. I show that early colonial public investments m education, health and public works had large and persistent effects on current outcomes, and that a major channel for the long term effect of early investments is a strong persistence of investments: regions that got more of a specific type of investment at the early colonial times continued to get more of this particular type of investment. Finally, I give evidence that Europeans tended to settle in more prosperous pre-colonial areas and that the European settlement had a strong positive impact on current outcomes. I argue that the African hostility towards colonial power to colonisation provides a random variation in European settlement. Despite, the absence of a "reversal of fortune" within former French West Africa, some of the most prosperous pre-colonial areas lost their advantage because of their hostility: other areas caught up and became the new leaders in the region
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Castellanos, Rubio Alina. "La construcción judicial del orden social en Cuba (1820-1868)." Thesis, Bordeaux 3, 2019. http://www.theses.fr/2019BOR30020.

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Abstract:
La thèse traite de l’administration de justice espagnole à Cuba durant les premières décennies du XIXe siècle, et plus précisément de la manière dont le traitement judiciaire de la conflictualité sociale donne forme à un ordre social, ceci à travers l’analyse des dispositifs juridiques, institutionnels et discursifs mobilisés à cet effet dans un espace spécifiquement colonial. La réflexion vise en dernière instance l’étude des catégories employées régulièrement dans les pratiques judiciaires et de gouvernement comme taxonomies du délit, catégories qui ont configuré une idée spécifique de l’ordre social en définissant les limites juridiques et socio-politiques du « devoir être » de la colonie antillaise, entre le trienio libéral (1820-1823) et le début de la première guerre d’indépendance de l’île (1868). Cette thèse n’est pas guidée par la recherche d’un « État libéral » espagnol qui pourrait être identifié à son administration coloniale du XIXe siècle, et dont on chercherait à évaluer les réussites et les manques, les forces et les faiblesses. Notre attention se porte plutôt sur les sens qu’eurent, dans leurs contextes, des catégories comme justice, gouvernement, administration, droit, ordre, telles que maniées au cours de la première moitié du XIXe siècle cubain, jusqu’au déclenchement d’une guerre qui bouleversa le paysage social insulaire. C’est à partir de là que l’on étudie la construction d’un espace du politique en suivant la piste des figures du désordre qui en disaient les limites. La resémantisation de catégories déjà anciennes comme celles de bandits et de vagabonds est abordée à partir de l’idée d’une incorporation des principes politiques libéraux dans les imaginaires collectifs, c’est-à-dire d’une politisation des sociétés hispano-américaines au cours du XIXe siècle. On entend celle-ci comme un processus de création de nouvelles identités sociales à partir de la réception et de la mise en pratique d’une grammaire discursive liée aux théories contractualistes et aux formes de gestion du pouvoir qui leur étaient associées ; processus qui mena en définitive à la reconfiguration de l’ordre social monarchique néo-impérial espagnol. Cette reconfiguration est abordée à partir de trois dimensions ou registres : le registre institutionnel, le registre normatif et le registre discursif, et à travers l’étude de la gestion de la conflictualité et du traitement des catégories et concepts permettant d’opérer cette gestion
The thesis addresses the Spanish administration of justice in Cuba during the first decades of the 19th century, in particular the manner in which the judicial treatment of social conflicts gives shape to a social order. This is accomplished through the analysis of the legal, institutional and discursive mechanisms used within a specifically colonial space. Finally, the study aims to investigate the categories regularly used in judicial and governmental practice as taxonomies of offenses, categories that established a specific understanding of the social order by defining the judicial and socio-political limits of the aspirational norms of behavior in the Caribbean colony, between the liberal trienio (1820-1823) and the beginning of the island’s first war of independence (1868). This thesis is not directed by the search for a Spanish “liberal State” that would be identifiable by its 19th century colonial administration, and of which the successes, failures, strengths and weaknesses would be analyzed. Rather, it will focus on the contextualized meanings of categories such as justice, government, administration, law/rights, and order, as they were used during the first half of the 19th century in Cuba, until the outbreak of a war that would profoundly disrupt the island’s social landscape. It is from this basis that the construction of a political space will be studied, using the figures of disorder that show its limits. The reintroduction of antiquated categories such as ‘bandit’ and ‘vagabond’ is addressed from the theoretical standpoint of the incorporation of liberal political principles in the collective imaginary, through the politicization of Hispano-American societies during the 19th century. This process is understood as the creation of new social identities as a result of the reception and use of a discursive grammar connected to contractualist theories of justice and to the forms of governmental management that are associated with them. It was a process that ultimately led to the reconfiguration of the Spanish neo-imperial monarchic social order. This reconfiguration is examined in three dimensions or registers: institutional, normative, and discursive, and through the study of the management of conflicts and of the categories and concepts allowing this management to take place
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