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Dissertations / Theses on the topic 'Commission de vérité'

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Issa, Fehima. "Les Commissions Vérité et Réconciliation comme mécanisme de justice transitionnelle : La question de la justice, de la vérité et de la réconciliation dans les sociétés en transition démocratique." Thesis, Paris 11, 2013. http://www.theses.fr/2013PA111012.

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Abstract:
La question de la justice dans les sociétés en transition est systématiquement soulevée après un conflit ou une période répressive ou autoritaire. En effet, les violations flagrantes du droit international des droits de l’homme et les violations graves du droit international humanitaire perpétrées sous les précédents régimes ne sauraient laisser aux institutions politiques nouvelles le choix de l’inaction face au passé. Les commissions vérité et réconciliation constituent un des mécanismes de la justice transitionnelle qui place la victime au cœur de ses préoccupations notamment parce que l’incrimination du bourreau n’est pas le seul objectif de la justice et que, comme le remarquait Hannah Arendt, il faut bien constater qu’il y a « des crimes qu’on ne peut ni punir, ni pardonner ». Parfois présentées comme une solution alternative à la justice pénale, ces commissions ont pour objectif d’établir les méfaits des anciens régimes. Le possible choix entre les commissions vérité et la justice répressive interne ou internationale est écarté dans cette étude qui entend accorder une place importante à la complémentarité des commissions vérité et réconciliation avec les autres mécanismes de la justice transitionnelle, notamment les poursuites judiciaires contre les auteurs des crimes de droit international les plus graves et les réparations pour les victimes. De fait, le but de cette étude n’est pas d’analyser de manière isolée ces commissions mais de constater que les normes internationales et la situation propre à chaque pays en transition limitent les options disponibles du traitement du passé. La recherche est fondée sur la méthode d'étude de cas de plusieurs pays dans une démarche comparative afin d’en tirer des conclusions aboutissant à démontrer la légitimité des commissions vérité et réconciliation en période de transition ainsi que leur fonctionnement
The issue of justice in societies in transition is systematically raised after a conflict, a repressive period or an authoritarian period. Gross violations of international human rights law and grave breaches of international humanitarian law perpetrated under previous regimes cannot let the choice of inaction concerning the past to the new political institutions.Truth and reconciliation commissions constitute one of the mechanisms of transitional justice, which place the victim at the middle of its concerns especially because the criminalization of perpetrators is not the only goal of justice and, as noted by Hannah Arendt, “men are unable to forgive what they cannot punish and are unable to punish what turns out to be unforgivable”. Sometimes presented as an alternative mean to criminal justice, these commissions aim to establish the misdeeds committed by former regimes. The possible choice between truth commissions and international or internal criminal Justice is avoided in this study, which aims to highlight the important role of the complementarity of truth and reconciliation commissions with other transitional justice mechanisms, notably legal prosecutions against the perpetrators of crimes against international law and reparations for victims. In this regard, the aim of this study is not to analyze these commissions in an isolated manner, but to notice that international standards as well as situations in each country restrict the options available for dealing with the past. This research is based on a comparative approach presenting a case study on different countries for demonstrate the legitimacy of truth and reconciliation commissions and their functioning in period of transition
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Lollini, Andrea. "Le rôle (pré)constituant de la Commission vérité et réconciliation : le renouvellement du constitutionnalisme en Afrique du Sud." Paris, EHESS, 2003. http://www.theses.fr/2003EHES0048.

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Abstract:
Cette thèse étudie l'expérience de la Commission Sud-africaine Vérité et Réconciliation dans son rapport avec le processus constituant post-apartheid. Elle analyse d'abord la morphologie du rituel de l'aveu d'un point de vue historique, juridique et sacramentel, à la base du fonctionnement de la procédure de la Commission. L'auteur explore ensuite les conséquences produites par l'action de la Commission, tant sur le processus formel d'écriture de la nouvelle Constitution démocratique, que sur la fabrication de l'unité du nouveau corps politique post-ségrégationniste. La structure de la thèse comporte le tryptique suivant : 1) renouvellement du constitutionnalisme en Afrique du Sud; 2) analyse de la morphologie historique du rituel de l'aveu et qualification de la pratique de l'aveu dans la procédure de la Commission; 3) analyse de la configuration de la nouvelle souveraineté démocratique sud-africaine post-apartheid
This thesis explores the experience of the South African Truth and Reconciliation Commission and its relationship with the post-arpatheid constituent process. The confession, constituting one of the basis of the Commission's procedure have been analysed from an historical, legal and theological perspective, trying to shape the influences of the Commission's activity, first on the process of codification on the new democratic Constitution, then on the fabrication of the unity of a new democratic political body. The structure of the thesis is composed of three parts : 1) the renewing of the South African constitutionalism; 2) the analyse of the historical morphology of the confession and qualification of the confession in the Truth Commission procedure; 3) analyse of the configuration of the South African democratic sovereignty in post-apartheid era
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Schettini, Andrea. "Comissões de verdade e o processo de “acerto de contas” com o passado violento : um olhar genealógico, jurídico-institucional e crítico." Thesis, Paris 10, 2019. http://www.theses.fr/2019PA100056.

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Abstract:
La présente étude vise à comprendre les contours juridiques et politiques des commissions de vérité, afin d’examiner les promesses, les potentialités et les limites de ce mécanisme de la justice transitionnelle. L’objectif le plus large de ce travail est de situer les commissions de vérité à l’intérieur des rapports contemporaines entre la vérité, le droit et la mémoire. Il s’agit de réfléchir de façon critique sur les modes par lesquels ces nouveaux mécanismes de justice influent sur notre manière de nommer et de comprendre les formes de violence (surtout en ce qui concerne la violence politique et la violence d’État). L’hypothèse centrale soutient que le régime de construction de vérités à l’intérieur des commissions de vérité — en ce qui concerne sa rapport complexe, contradictoire et ambigu avec le droit, l’histoire et la mémoire — maintient un lien indissociable avec le processus d’écriture officielle (ses contours, lacunes et silences) de la violence. En effet, loin de constituer une solution neutre ou achevée aux problèmes issus des héritages des violations graves des droits de l’homme, les commissions de vérité sont, surtout, un espace de conflit entre les différentes mémoires et de dispute entre différentes significations accordés au passé violent. L'expérience de la Commission Nationale de la Vérité du Brésil est finalement abordée comme une référence pour l'étude des commissions de vérité (et plus largement pour l'étude de la justice transitionnelle), susceptible d'apporter des contributions pertinentes à l'analyse de ces mécanismes de justice
The present study aims to understand the legal and political contours of truth commissions, in order to examine the promises, the potentialities and the limits of this mechanism of transitional justice. The broadest goal of this work is to situate truth commissions within contemporary relationships stablished between truth, law and memory. It seeks to critically reflect about the ways in which these new mechanisms of justice affect our way of naming and understanding forms of violence (especially state-sponsored violence). The central hypothesis holds that the regime of truth-making within truth commissions — in its complex, contradictory and ambiguous relationship with law, history, and memory — maintains an inseparable link with the process of official writing of violence (its outlines, gaps and silences). Indeed, far from constituting a neutral or finished solution for the legacies of grave human rights violations, truth commissions are, above all, a space of conflict between different memories and a space of dispute of the meanings granted to the past of violence. The experience of the Brazilian National Truth Commission is finally addressed as a reference for the study of truth commissions (and more broadly for the study of transitional justice), capable of bringing relevant contributions to the analysis of these mechanisms of justice
O presente estudo busca analisar os contornos jurídicos e políticos das comissões de verdade, a fim de apontar as promessas, as potencialidades e os limites desse mecanismo da justiça de transição. O objetivo mais amplo deste trabalho consiste em situar as comissões de verdade no interior das relações, contemporaneamente reconfiguradas, entre a verdade, o direito e a memória. Trata-se de refletir criticamente sobre a maneira em que, no interior de tais mecanismos, a violência (sobretudo no que diz respeito à violência política e à violência de Estado) é compreendida, investigada e nomeada. A hipótese central desta pesquisa sustenta que o regime de construção de verdades no interior das comissões de verdade — em sua relação complexa, contraditória e ambígua com os direitos humanos, a história e a memória — mantém um vínculo indissociável com o processo de escrita oficial (seus contornos, lacunas e silêncios) da violência. Longe de constituírem uma solução neutra ou acabada para os problemas decorrentes dos legados de graves violações de direitos humanos, comissões de verdade são, acima de tudo, um espaço de conflito entre diferentes memórias e de disputas pelos significados e sentidos do passado violento. A experiência da Comissão Nacional da Verdade do Brasil é abordada, ao final, como caso referência para o estudo das comissões de verdade (e mais amplamente para o estudo da justiça de transição), capaz de trazer relevantes aportes à análise destes mecanismos de justiça
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Guematcha, Emmanuel. "Les commissions vérité et les violations droits de l’homme et du droit international humanitaire." Thesis, Paris 10, 2012. http://www.theses.fr/2012PA100202.

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Abstract:
Après la commission de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et dans le cadre parfois d’une transition ou d’une situation post conflictuelle difficile, les Commissions vérité ont été de plus en plus créées au sein des Etats. Parce qu’elles sont destinées à l’examen de violations de règles établies en droit international, se pose la question de leur rapport avec ce droit. Par leurs spécificités formelles et la flexibilité de leurs règles, leur utilisation du droit international et leur prise en compte des victimes, elles constituent un cadre particulièrement novateur dédié à l’examen des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire. Cependant, instances non judiciaires et eu égard aux évolutions du droit international, elles conduisent à s’interroger sur la responsabilité pour ces violations et des obligations internationales de l’Etat à cet égard, et à exiger la mise en œuvre de la responsabilité pénale pour la commission des violations les plus graves qu’elles ont constatées
In time of transition or in post conflict situations, many truth Commissions have been increasingly created within many States to deal with a past caracterised by many human rights and international humanitarian law violations. Because they are dedicated to investigate violations of established rules of international law, the question emerge on their relationships with international law. Their formal characteristics and their flexibility, their use of international law and the focus and attention they give to the victims of these violations, make them appear to be an innovative mean allowing specific review of violations of human rights and international humanitarian law. However, because there are non-judicial bodies and taking into consideration the developments of international law, they raise questions about responsibility for these violations and international obligations of the State in this regard, and lead to the requirement of prosecution and the implementation of criminal liability for the serious violations they reported
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Colombani, Anouk. "L'après-violence : (ré)conciliations (im)possibles ?" Thesis, Paris 8, 2017. http://www.theses.fr/2017PA080019/document.

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Abstract:
Plus d'une cinquantaine de processus de réconciliation nationale ont vu le jour depuis la fin des années 80, pourtant la réponse reste incertaine, est-il possible de se réconcilier ? Il semblerait que les violences extrêmes qui ont émergé durant le XXe siècle aient créé un paradoxe insoluble : d'un côté, il faut se réconcilier pour éviter de nouveaux massacres (la violence n'entraîne-t-elle pas la violence?), de l'autre, il n'a jamais paru aussi incongru d'en appeler à se réconcilier. Qui a le droit d'intimer l'ordre à un survivant de génocide d'accepter la réconciliation ? La thèse fait l'hypothèse que la réconciliation n'en est jamais vraiment une à cause de l'incapacité de la pensée libérale à penser la violence et plus largement de la difficulté des sciences humaines et sociales à faire face à la violence. Il s'agit dès lors de comprendre le roman scientifique que racontent la philosophie libérale et la justice transitionnelle, puis de réfléchir à une philosophie du concret et du détail, qui se rapprocherait de l'histoire et de l'anthropologie afin de saisir au vif ce que nous appelons, sans vraiment nous y intéresser, violence
More than fifty thousand processes of national reconciliation have been organised since the end of the eighties. Yet the outcome is still uncertain: is reconciliation possible? The instances of extreme violence which emerged in the twentieth century seem to have created an insoluble paradox. On the one hand, we must accept reconciliation to avoid new massacres. (Doesn't violence generate more violence?) On the other, it seems more incongruous than ever to call for reconciliation. Who has the right to order a victim of genocide to agree to r conciliation? The underlying assumption in this work is that reconciliation never really works because liberal theory cannot conceive of violence, and, more generally, social sciences are unable to deal with violence. As a result, we have to understand the scientific storytelling produced by liberal philosophy and transitional justice. We can then oppose the storytelling to a "philosophy of the concrete" and a philosophy of detail, which draw on anthropology and history in order to grasp what we almost incidentally call violence
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Leclair, Flavie Maxence. "Natasha Kanapé Fontaine : Une Parole de Réconciliation?" Thesis, Université d'Ottawa / University of Ottawa, 2018. http://hdl.handle.net/10393/38610.

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Abstract:
Ce projet de recherche s’inscrit dans le débat autour du concept de réconciliation entre les peuples autochtones et allochtones au Canada. Terreau fertile depuis la publication du rapport de la Commission de vérité et réconciliation sur les pensionnats autochtones, les discussions sur le sujet dépassent le champ politique et prennent aussi racine dans la littérature. Plusieurs écrivains autochtones ont abordé ce sujet dans leurs œuvres littéraires. Natasha Kanapé Fontaine, connue notamment pour son engagement au sein du mouvement Idle No More, figure parmi les jeunes artistes autochtones qui ont exprimé leur opinion sur un nombre important d’enjeux dont celui de la réconciliation. Cette recherche étudie donc la vision de l’artiste multidisciplinaire innue de la réconciliation. La contribution de cette thèse à l’avancement des connaissances se décline en deux volets. D’une part, le cadre analytique, construit à partir d’une revue de la littérature, rend compte de la complexité du concept de réconciliation au Canada. Il présente d’abord une déconstruction conceptuelle de la réconciliation d’où ressortent quatre composantes du concept – définition, intentions, processus et actions – et fait ensuite, la synthèse des positions des auteurs sur ces dernières. Cet exercice révèle les différents courants de la littérature sur la réconciliation ainsi que les tensions entre les différents usages du concept. D’autre part, ce projet contribue à faire avancer les débats sur la réconciliation en présentant la vision d’une jeune artiste innue. L’analyse méthodique des prises de parole publiques et des ouvrages poétiques de Natasha Kanapé Fontaine montre son positionnement théorique par rapport au concept de réconciliation ainsi que l’évolution de sa vision de celui-ci au fil du temps. De cette analyse croisée entre le politique et le littéraire, il ressort que la réconciliation est un concept multidimensionnel complexe et polysémique. La multiplicité de sens accordé à la réconciliation par les différents acteurs peut nuire à l’avancement du projet commun qu’est le renouvellement des relations entre autochtones et allochtones au Canada. Pour dépasser la mécompréhension interculturelle, les acteurs devraient partager leur vision de la réconciliation et travailler ensemble sur les actions pour réaliser le projet de réconciliation.
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Akakpo, Kokouvi Dodzi Luc. "Les enfants accusés de crimes internationaux : d’une justice hétérogène à une homogénéité des théories et des pratiques." Thèse, Université d'Ottawa / University of Ottawa, 2013. http://hdl.handle.net/10393/23683.

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Abstract:
La question de la pertinence de la poursuite juridique des enfants pour crimes internationaux soulève une querelle doctrinale. Par ailleurs, les procès de droit pénal des enfants établissent des précédents jurisprudentiels controversés. Le tout met en exergue une vision bipolaire de la problématique des enfants soldats : les partisans de l’approche punitive mettant l’accent sur le comportement criminel des mineurs et la protection des communautés contre ceux de l’approche réhabilitative, préconisant la réinsertion et la réadaptation des jeunes contrevenants. Notre thèse est une critique de cette vision dichotomique. La forme punitive de la justice traditionnelle ignore les effets des peines plus sévères sur les enfants trouvés coupables de crimes graves, et les conséquences pour les enfants soldats des séjours dans les prisons pour grands criminels de guerre. Nous soutenons que les mécanismes de rétribution isolent et aliènent les enfants soldats. Critique de la voie répressive, cette thèse est aussi une sérieuse censure de la politique qui privilégie la démobilisation et l’intégration des enfants, encourageant du coup l’impunité des enfants. Nous proposons de dépasser le débat bipolaire et d’offrir une solution médiane : une approche qui ne punit pas les enfants soldats, mais qui ne les déresponsabilise pas complètement non plus. Nous sommes d’avis que cette solution est ancrée dans la justice restaurative. La justice restaurative est plus prospective; visant des mesures qui réinsèrent, construisent et reconstruisent les liens sociaux. Le droit et la justice pénale internationale ont recours à la justice restaurative en lien avec les adultes;pourquoi pas les enfants? Nous soutenons qu’il n’existe aucun inconvénient à l’utilisation d’un système similaire de justice adaptable aux enfants auteurs de crimes internationaux. À cette fin, nous écartons les principes, les traités, les règlements de preuve et de procédure, et les pratiques qui adoptent soit la responsabilisation ou la nonresponsabilisation pénale. La thèse met aussi en défi les postures déroutantes de certaines juridictions, notamment d’exceptions, en lien avec les enfants soldats, par exemple les commissions militaires, les cours martiales, les tribunaux hybrides et les tribunaux nationaux. Enfin, nous examinons les organes qui incarneraient les principes et les objectifs de l’approche restaurative juvénile en droit international. En effet, les procédés de dénazification de jeunes hitlériens, les pratiques de démobilisation, de désarmement et de réinsertion sociale, et les commissions vérité-réconciliation représentent des alternatives de justice restaurative pour les enfants soldats. En même temps, des contributions sont faites pour intégrer la proposition à un ensemble d’outils, en partie juridiques, qui aboutiront à un modèle de justice juvénile en droit international.In practice, criminal trials of children establish controversial precedents, and the appropriateness of pursuing children for international crimes is the subject of a doctrinal debate. This debate embodies a bipolar vision of the issues surrounding child soldiers: advocates of the punitive approach focus on the criminal behaviour of minors and the protection of communities, while others adopt a rehabilitation approach and advocate for the reintegration and rehabilitation of young offenders. In this thesis, I challenge this dichotomous view. Retributive forms of traditional justice ignore the effects of harsh sentences on children convicted of serious crimes, as well as overlooking the consequences for child soldiers of detention in prisons for major war criminals. I argue that retributive mechanisms isolate and alienate the child soldier. At the same as I am critical of criminal prosecutions, I also object to policies that favour the integration and demobilization of children, an approach that essentially promotes impunity for children. It is suggest that we move beyond a bipolar debate and adopt a middle ground: an approach that does not punish child soldiers, but one that does not completely render them unaccountable either. I believe that the solution is rooted in restorative justice. Restorative justice is more progressive; it seeks ways to reintegrate children, and build and rebuild social ties. The international criminal justice system has adopted restorative justice in relation to adults, so why not children? I argue that there is no downside to using a similar system of justice adapted to children perpetrators of international crimes. To this end, it is argued that principles, treaties, rules of evidence, and procedure that impose traditional criminal law understandings of accountability should be rejected, as well as alternative practices that favour impunity. This thesis also challenges the approaches taken by different tribunals in relation to child soldiers, for example, approaches of military commissions, courts martial, hybrid tribunals, and national courts. Finally, I examine institutions which could embody principles and objectives of the juvenile restorative approach in international law. Indeed, the denazification processes of Hitler Youth, the practices of demobilization, disarmament, and social reintegration, and truth and reconciliation commissions represent alternative restorative justice systems for child soldiers. At the same time, I suggest ways to integrate restorative principles into a set of tools (partly legal ones), which could contribute to the foundations of a juvenile justice system in international law.
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Lefranc, Sandrine. "Politique du pardon : amnistie et transitions démocratiques : une approche comparative." Paris, Institut d'études politiques, 2000. http://www.theses.fr/2000IEPP0033.

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Abstract:
Dans le contexte des processus de démocratisation engages dans les années 1980 et 1990 dans le Cône sud latino-américain (Argentine, Uruguay et Chili) et en Afrique du sud, les gouvernements ont du faire face à la question des crimes commis par les agents et responsables du régime autoritaire. Ils y ont répondu par des mesures de rémission juridique, et notamment par l'amnistie. La justice de transition est donc le plus souvent une «injustice ». La comparaison de ces cas révèle une autre caractéristique saillante de ces processus : le déploiement par les gouvernants d'une rhétorique du pardon et de la réconciliation nationale. Ce registre de discours vise bien entendu à légitimer l'interruption du « cours normal » de la justice. Néanmoins, il devient rapidement l'un des principaux fils directeurs des débats entre les acteurs impliqués. Même lorsque la figure du pardon est rejetée par les membres de ces deux derniers groupes, elle devient une référence récurrente dans leurs discours. Les réflexions philosophiques et sociologiques sur la notion de pardon (parmi lesquelles celles de H. Arendt, V. Jankélévitch, Paul Ricoeur et Luc Boltanski) permettent de mieux cerner ces politiques du pardon. Ressource de légitimation, la figure du pardon est l'un des éléments du débat sur la justice de transition : elle pose la question de la criminalité bureaucratique, c'est-à-dire d'une violence d'Etat que les mécanismes juridiques et politiques d'imputation de la responsabilité ne sont pas en mesure d'administrer. Bien qu'elle ne traduise pas l'existence d'un « pardon politique », la rhétorique du pardon produit des effets sur le débat : les victimes parviennent à se réapproprier ce discours qui devait permettre de mettre un « point final » à la question, et à en faire le support d'une exigence de justice. La notion de pardon permet de mieux cerner les enjeux de la justice de transition et, plus largement de la démocratisation.
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Han, Jae Yeong. "Division et guerre dans la mémoire coréenne depuis 1945." Thesis, Paris 1, 2014. http://www.theses.fr/2014PA010624.

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Abstract:
Ce travail concerne la construction de la mémoire collective coréenne, notamment son évolution de 1945 à nos jours. La mémoire coréenne contemporaine s’articule principalement autour de la recherche de l’unité coréenne datant de la fondation de la Corée et de la préoccupation de la division dans la mémoire. Dans le processus de construction de la mémoire collective, la mémoire de la guerre de Corée (de 1950 à 1953) a joué un rôle important et a été choisie en Corée du Sud pour constituer une base historique porteuse d’un courant politique et promouvoir une facette de la mémoire aux dépens de l’autre, condamnée à l’oubli. Le besoin de reconnaissance de cette mémoire plurielle en Corée du Sud a conduit à la création de la Commission vérité et réconciliation en 2005, pour permettre la réconciliation mémorielle et la cicatrisation des plaies mémorielles. Nous verrons comment de nos jours la Corée du Sud tente de se libérer de la mémoire de la guerre et de créer une mémoire plus récente. Nous étudierons également les liens existants entre passé et modernité et la possibilité d’une éventuelle réconciliation mémorielle entre les deux Corées
This thesis discusses the construct of the collective Korean memory, with emphasis on its evolution from 1945 to the present day. We posit that the resultant contemporary memory hinges on the search for Korean unity dating from the foundation of Korea, as well as concern for opposition and division in memory. In the process of the construction of the collective memory, the memory of the Korean War (1950-1953) has played an important role: it has been used in South Korea to create a historical base bearing a political undercurrent, and promoting one facet of memory over against the other possible facets and risking their oblivion. The need for acknowledgement of this plural memory in South Korea led to the creation of the Truth and Reconciliation Commission in 2005 which aimed to heal the wounds of the war-memory. Here, we will consider how, today, South Korea is trying to liberate itself from the memory of the war by creating a post-war reconstruction. In the process, we will also reflect on the existing links between past and present, as well as the possibility of an eventual reconciliation of memory between the two Koreas
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Kamugisha, Yvonne. "L’influence américaine et la fonction du religieux dans les mécanismes de réconciliation et de prévention contre le génocide : quel modèle de réconciliation pour le cas du Burundi ?" Thesis, Bordeaux 3, 2019. http://www.theses.fr/2019BOR30021.

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Abstract:
Tandis que le Burundi entame une phase clé dans la réconciliation nationale, l’immense travail de la mémoire collective initié par la signature des Accords de Paix d’Arusha en août 2000 offre une opportunité à la pénétration américaine de s’affirmer dans la Consolidation de la Paix dans la sous Région. L'erreur serait de voir l’investissement américain dans la Communauté de l'Afrique de l'Est comme un phénomène récent. Or, depuis l'ère postcoloniale jusqu'à la phase actuelle de la mise en place des mécanismes de réconciliation et prévention contre le génocide, la présence américaine en matière de politique africaine remonte bien plus loin ainsi que le prouve son entreprise missionnaire en Afrique. Beaucoup de travaux ont traité de la question des relations géopolitiques entre colonisateurs et colonisés en Afrique sub-saharienne. Cependant, peu d'études ont relevé l’importance ou l’ancienneté des rapports religieux et de leur influence dans les affaires politiques et sociales dans les pays de l'Afrique de l'Est tels que le Burundi ou le Rwanda. Expliquer la Politique Etrangère américaine en la rattachant à son investissement religieux dans la sous Région permet d'éviter une simplification erronée des intérêts américains. Notre étude du rôle des missions américaines et de leurs rapports complexes avec les missions chrétiennes des anciennes puissances coloniales nous permet de saisir sous un regard neuf les dynamiques politiques des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs en Afrique de l’Est. L’enjeu du projet de la Commission Verite et Réconciliation au Burundi offre un espace politique et religieux unique pour une étude à la rencontre de ces différents acteurs religieux. L’instrumentalisation de la justice transitionnelle au Burundi souligne non seulement l’affrontement des processus de justice et de pardon en période post-conflit mais elle relève la difficile négociation des mémoires plurielles sous fond d’intérêts géopolitiques
As Burundi begins a key phase in national reconciliation, the vast work of collective memory initiated by the Arusha Peace Accords in August 2000 offers an opportunity to the US to penetrate and strategically position them in the Great Lakes’ Region Peacebuilding. A mistake would be to see such U.S. involvement in the East Africa Community as a recent phenomenon. Since the postcolonial era until the current phase of reconciliation mechanisms and genocide prevention, the American visibility in African politics goes back in time as its missionary activities prove it. Many studies explored the question on geopolitical relations between former colonial countries and colonial powers in sub-Sahara Africa. Yet, few pointed out the relevance or the deep religious relationships and their influence in sociopolitical events in East African countries such as Burundi or Rwanda. To explain the U.S. Foreign Policy linking it to its religious investment in the Great Lake prevents a misleading simplification of U.S. interests. Our study of the role of American missions and their complex relations with Christian missions of former colonial powers offers us a new look at the U.S. political dynamics in the Great Lakes’ Region in East Africa. The challenge of the Truth and Reconciliation Commission provides a unique political and religious space for a study of these different religious actors. The use of the transitional justice in Burundi underlines not only the confrontation of processes of justice and forgiveness in post-conflict periods, but it underlines the difficult negotiation of collective memories along with geopolitical interests
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Collignon, Bénédicte. "D'invisibles à protagonistes de l'histoire en devenir : les figures victimaires dans l'espace discursif des commissions de vérité guatémaltèques." Master's thesis, Université Laval, 2017. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28101.

Full text
Abstract:
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018
En donnant voix aux victimes, les commissions de vérité jouent un rôle important lors des transitions politiques et des consolidations démocratiques. Elles contribuent, de la sorte, à revisiter l’histoire et à construire la mémoire collective, missions essentielles afin de dépasser les clivages ayant divisé une société donnée. Cependant, cette mise en scène des récits victimaires s’accompagne également d’une construction de sens de la notion même de victimes. En effet, les commissions de vérité en viennent à définir et qualifier ce qu’est, ou doit être, une victime, créant des cadres de références à partir desquels les individus victimisés peuvent se positionner. Les mobilisations sociales qui s’ensuivent font l’objet de plusieurs études, tout comme des enjeux qui posent les catégories de victimes établies par les commissions lorsque leur mandat s’achève. Néanmoins, peu d’études s’attardent sur les processus en amont, ainsi que sur les offres statutaires et identitaires proposées aux victimes par ces institutions. Aussi, ce mémoire s’intéresse aux représentations de la figure de victime véhiculées par les commissions de vérité. Prenant comme cas d’étude les commissions de vérité guatémaltèques, nous avons procédé à une analyse de cadres (frame analysis) dans le but d’identifier, à travers les constructions discursives de ces commissions, les processus de cadrage de la notion de victime et les figures victimaires qui en résultent. L’analyse de discours démontre que si différentes figures de victimes coexistent dans les discours des commissions guatémaltèques, toutes s’articulent autour des paradigmes des droits de l’homme et de la justice réparatrice. Davantage, les résultats illustrent les difficultés posées par la montée en généralisation permettant la constitution d’une catégorie de victimes par les commissions de vérité, tandis qu’elles souhaitent également individualiser et humaniser ces individus dans le but de transformer l’image des populations victimes du conflit.
By giving a voice to the victims, truth commissions play an important role during political transitions and democratic consolidations. As such, they contribute in revisiting history and in building collective memory and thus permit a given society to overcome social cleavage. These scenarios of victimhood, however, are accompanied by the very framework defining the notion of victims. Indeed, truth commissions establish and qualify what is, or what must be, a victim creating references by which individuals can then position themselves by. The ensuing social mobilizations are the subject of many studies, as are the issues categorizing victims once the commission’s mandate comes to term. Nevertheless, few studies offer insight as to the upstream processes and the statutory and identity-forming applications offered to victims by those institutions. Also, this memoir focuses on the characterization of victims perpetuated by truth commissions. Taking as a study case the Guatemalan truth commissions, we have proceeded in a frame analysis, to identify through the discourse strategies of these commissions, the processes and framework defining victims and the resulting stereotypes of victimhood. The discourse analysis demonstrates that, if the different stereotypes of victims coexist in the Guatemalan commissions, they are indeed articulated by the paradigms of human rights and restorative justice. Furthermore, the results illustrate the difficulties generated by the insurgence of generalization permitting the construction of a category of victims by the truth commissions, while also demonstrating the desire to individualize and humanize those individuals in the ends of transforming the image of populations victimized by the conflict.
Las comisiones de la verdad juegan un papel de suma importancia en momentos de transición política y de la consolidación de la democracia, otorgándoles a las víctimas de conflicto un medio en el cual exprimirse. Estas comisiones contribuyen a dos actividades esenciales a la reconstrucción de una sociedad dividida: revivir la historia y construir la memoria colectiva. Esta escenificación de los relatos de las víctimas es acompañado de una construcción del sentido de la noción misma de la palabra víctima, definiendo y calificando lo que es o lo que debería de ser una víctima. Las comisiones de la verdad crean un marco de referencia a partir del cual las víctimas se pueden posicionar. Las movilizaciones sociales que resultan han sido el objeto de varios estudios, al igual que los problemas que resultan de las diferentes categorías de victimas que han sido establecidas por las comisiones una vez que el mandato de estas ha terminado. Sin embargo, pocos estudios se han concentrado en los procesos preliminares, ni en las ofertas estatutarias e identitarias que estas instituciones proponen a las víctimas. Esta tesis se enfoca en las diferentes representaciones de victimas que las comisiones de la verdad fomentan, tomando como caso de estudiado el de las comisiones de la verdad de Guatemala. Se efectuara un análisis de marco (frame analysis) con el objetico de identificar no solamente el proceso utilizado a lo largo de los construcciones discursivas de estas comisiones para definir la noción de víctima, sino que también los tipos de victimas que resultan de estas definiciones. El análisis de los discursos demuestra que aunque existen diferentes tipos de victimas que coexisten en los discursos de las comisiones guatemaltecas, todas se articulan alrededor de las nociones de los derechos del hombre y de la justicia restaurativa. Los resultados ilustran las dificultades que resultan del hecho de generalizar y agrupar a todas las victimas bajo una sola categoría por las comisiones, mientras que también quieren individualizar y humanizar a estos individuos con el fin de transformar la imagen de las poblaciones víctimas del conflicto.
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Naftali, Patricia. "La construction du "droit à la vérité" en droit international: une ressource ambivalente à la croisée de plusieurs mobilisations." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2013. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209506.

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Abstract:
En l’espace d’une décennie, le concept de « droit à la vérité » est parvenu à s’imposer dans le paysage des institutions et juridictions de protection des droits de l’homme. Il a été initialement reconnu dans le cadre des disparitions forcées par la Cour interaméricaine des droits de l’homme (2000), la Chambre des droits de l’homme de Bosnie-Herzégovine (2003) et dans la Convention internationale contre les disparitions forcées (2006), pour s’étendre aux violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme (Haut-Commissariat des droits de l’homme aux Nations Unies, 2006; Conseil des droits de l’homme, 2008; Cour pénale internationale, 2010). En plein essor, ce droit est actuellement au cœur de vives discussions à la Cour européenne des droits de l’homme, comme l’attestent les opinions séparées des juges dans l’affaire El-Masri c. Macédoine à propos de la restitution extraordinaire d’un citoyen allemand dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme » menée par les États-Unis avec la complicité d’États européens (Grande chambre, arrêt du 13 décembre 2012).

Comment une notion aussi floue a-t-elle pu être consacrée si rapidement auprès de ces institutions, alors qu’elle n’est reprise dans aucun catalogue des droits fondamentaux ?Quelle est la portée de ce nouvel objet en droit international, et quels en sont les usages ?Mis à part son appellation, le « droit à la vérité » aurait-il réellement un contenu propre qui se distinguerait du catalogue des droits existants ?Sa reconnaissance offre-t-elle une illustration de la « rhétorique des droits » ou traduit-elle la cristallisation d’un nouveau droit justiciable?

Alors même que le « droit à la vérité » est aujourd’hui convoqué de manière croissante par la communauté internationale pour légitimer la mise en place de nouvelles politiques de pacification internationales, à l’instar des « commission de vérité et de réconciliation » préconisées dans des sociétés affectées par des crimes d’ampleur massive (rapports du Secrétariat général et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, 2004, et de la Banque mondiale, 2011), cet objet d’étude demeure largement inexploré. Palliant cette lacune, ma thèse consiste en une reconstitution généalogique du « droit à la vérité » dans une perspective chronologique, des luttes sociales concrètes pour sa reconnaissance à ses développements juridiques contemporains, afin de déterminer les enjeux sociaux, politiques et juridiques de sa reconnaissance.

À travers une méthode interdisciplinaire qui articule l’approche critique du droit à la sociologie politique du droit, mes recherches apportent ainsi des connaissances originales sur deux plans :sur le plan juridique, d’une part, il s’agit de la première étude exhaustive des textes et décisions juridiques sur le « droit à la vérité » qui analyse de manière systématique sa nature, ses bénéficiaires, son contenu et ses contours en droit international; sur le plan de la sociologie du droit, d’autre part, elle offre une cartographie inédite des mobilisations sociales et professionnelles du « droit à la vérité » et propose une analyse des motivations qui les animent, susceptible d’enrichir les débats en sociologie du droit et de la justice sur la création et la diffusion empirique de nouvelles normes en droit international.

L’hypothèse de travail mise à l’épreuve tout au long de l’étude est la suivante :la reconnaissance d’un « droit à la vérité », notion à contenu variable par excellence, permettrait à une multitude d’entrepreneurs de normes de défendre, derrière la formalisation de ce droit, d’autres causes controversées en droit international. La thèse montre ainsi comment les mobilisations du « droit à la vérité » tentent d’orienter dans des sens particuliers certains débats qui demeurent ouverts en droit international et qui sont liés à des enjeux de justice contemporains :les victimes d’atrocités ont-elles un droit à la punition des responsables ?Les amnisties sont-elles licites en droit international, et le cas échéant, à quelles conditions ?Peut-on restreindre le privilège du secret d’État et contraindre les autorités à communiquer des informations aux victimes lorsqu’elles sont soupçonnées de couvrir des crimes internationaux ?Quelle est l’étendue et la nature de l’obligation des États d’enquêter et de poursuivre les auteurs de crimes de masse ?En cas de circonstances exceptionnelles, comme la menace d’un coup d’État ou l’insuffisance de ressources financières, les gouvernements ont-ils une marge de discrétion sur ces questions ?Emblème des dilemmes de la justice transitionnelle, le « droit à la vérité » est ainsi revendiqué dans des directions opposées.

En particulier, la thèse révèle la diversité irréductible des mobilisations du « droit à la vérité » en explorant la polysémie de ses usages, les jeux de compétition entre ses promoteurs et les tensions qui jalonnent sa formalisation en droit international. Cette analyse empirique permet de comprendre pourquoi ce droit fonde aujourd’hui des politiques contradictoires, à savoir tant des politiques de répression des violations graves des droits de l’homme, axées sur la condamnation pénale des responsables, que des politiques mémorielles axées sur la « réconciliation » des sociétés à travers des amnisties au bénéfice des auteurs de crimes, ainsi que des mesures de réparation matérielles et symboliques au bénéfice des victimes. Droit à une vérité judiciaire des victimes, et droit à une vérité « historique » et collective des peuples sur les causes de conflits passés coexistent ainsi au sein du même droit pour justifier un déploiement de la justice pénale international(isé)e ou à l’inverse, pour la paralyser au nom d’impératifs de démocratisation et de concorde civile.

Ma thèse démontre ainsi l’ambivalence du « droit à la vérité », qui agit tantôt comme ressource, et tantôt comme contrainte pour ses promoteurs :au final, il n’offre qu’une ressource limitée à ses promoteurs en raison de la compétition qui continue à se jouer au sujet de sa définition, sa nature et ses titulaires.


Doctorat en Sciences juridiques
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Masuemi, Hervé Nora. "Le droit international et les enfants soldats." Thesis, Rennes 1, 2019. http://www.theses.fr/2019REN1G021.

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Abstract:
Les enfants soldats représentent l’une des préoccupations majeures de la communauté internationale. Le droit international humanitaire, les droits de l’homme et le droit international pénal réglementent ainsi leur condition et leur protection. Pourtant l’on remarque que protégés de manière asymétrique en droit international humanitaire, ils ne bénéficient par ailleurs d’aucun statut juridique spécifique et la situation des filles enfants soldats victimes de violences sexuelles est ignorée. Concernant le droit international des droits de l’homme, il est vrai que cette réglementation renferme un régime juridique davantage contraignant contre le recrutement et la participation des enfants soldats aux hostilités et bénéficie d’un système international de contrôle du respect de ses dispositions. Cependant, des difficultés transparaissent tant dans la pluralité des termes employés que dans l’exercice effectif des mécanismes individuels et la protection normative des enfants soldats criminels demandeurs d’asile ou victimes de violences sexuelles. S’agissant du droit international pénal, le but principal de cette branche est la protection d’un certain ordre social par le châtiment des auteurs de crimes jugés insoutenables. Or, la mise en accusation des enfants soldats auteurs de crimes de droit international ou de violations du droit international humanitaire est pour l’heure problématique dans l’ordre international. La branche pénale criminalise alors la conscription, l’enrôlement et le fait de faire participer activement aux hostilités des enfants de moins de quinze ans et privilégie la qualité de victime des enfants soldats. Il incombe en conséquence aux États de poursuivre les enfants soldats criminels dans l’ordre juridique interne au moyen d’une justice répressive ou, de mettre en place des commissions vérité et réconciliation auxquelles ces enfants participent
Child soldiers represent most of the main concern of the international community. In that respect, humanitarian, human rights and criminal branches of international law regulate their state and protection. Still, an asymmetrical protection in international humanitarian law is observed as well as a lack of specific status and consideration of girls child soldiers victims of sexual violence. Regarding international human rights law, its rules contain a stronger legal regime against child soldiers recruitment and participation in hostilities and it has an international control system to ensure compliance with its provisions. However, difficulties appear in the plurality of terms used as well as in effective exercise of individual mechanisms and normative protection of criminal child soldiers asylum-seekers or child soldiers victims of sexual violence. With regard to international criminal law, the main goal of that branch is the protection of a particular social order by punishing perpetrators of unsustainable crimes. But, in the meantime, indictment of child soldiers responsible for crimes under international law or violations of international humanitarian law in the international order, is not an option. Thus, the criminal branch criminalize conscription, enlistment and use of children under the age of fifteen to participate actively in hostilities and prioritize child soldiers victim status. It is therefore up to each State to prosecute child soldiers perpetrators within the domestic legal order through their justice system or, to establish truth and reconciliation commissions that child soldiers participate in
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Barcat, Charlotte. "Bloody Sunday et l'enquête Saville : vérité, justice et mémoire." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2016. http://www.theses.fr/2016USPCA122.

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Abstract:
Le 30 janvier 1972, dans la ville nord-irlandaise de Derry/Londonderry, treize personnes furent tuées par des soldats britanniques alors qu’elles participaient à une manifestation pour les droits civiques. Ce « Bloody Sunday » provoqua immédiatement des polémiques : les soldats affirmaient avoir répliqué à des tirs, ce que contestaient vigoureusement les civils. Le verdict de la première enquête publique, qui conclut en 1972 que les soldats avaient agi dans les règles, ne fut jamais accepté par les familles des victimes, qui lancèrent en 1992 une campagne réclamant une nouvelle enquête. En 1998, dans le contexte du processus de paix, le gouvernement britannique accéda à cette requête et créa l’enquête Saville. Le défi était grand : comment réécrire la mémoire officielle d’un événement aussi symbolique, alors que celui-ci avait déjà été intégré dans des mémoires collectives antagonistes et fortement enracinées ? Ce travail étudie l’enquête Saville à la lumière de trois grands concepts : la vérité, la justice et la mémoire. La vérité, car la découvrir était l’objectif premier de l’enquête. La justice, car une enquête publique, bien que n’étant pas un procès, la sert en rétablissant la confiance en l’Etat de droit et en accordant aux victimes une reconnaissance officielle. Enfin, la mémoire, car une tentative de réécrire la version officielle d’un tel événement se heurtait forcément aux mémoires collectives existantes : celles des communautés nationaliste et unioniste, mais aussi de l’Etat. Cette enquête chargée d’oeuvrer pour la réconciliation a donc du gérer les difficultés nées de ces relations étroites mais parfois conflictuelles entre vérité, justice et mémoire
On January 30th, 1972, in the Northern Irish city of Derry/Londonderry, thirteen people who had been taking part in a civil rights demonstration were shot dead by British soldiers. This ‘Bloody Sunday’ immediately sparked controversy: the soldiers claimed they had fired in retaliation, which civilian witnesses categorically denied. In 1972, the conclusion of the first public inquiry that the soldiers had acted within the rules was rejected by the victims’ families, who launched a campaign demanding a new inquiry in 1992. In 1998, as the peace process was under way, the British government granted a second public inquiry, to be chaired by Lord Saville. This inquiry faced a major challenge: how could they rewrite the official memory of such a symbolic event, which had already been integrated into deeply entrenched, antagonistic collective memories? Three main concepts were used to study the Saville inquiry in this work: truth, justice and memory. Finding the truth was announced as one of the inquiries’ main objectives. Justice is also highly relevant, for even though the inquiry is not a trial, it does serve justice by restoring confidence in the rule of law and providing official recognition for the victims. Finally, the importance of memory is paramount, as any attempt to rewrite the official narrative of an event was bound to clash with existing collective memories: the collective memories of the nationalist and unionist communities, but also the official memory of the British state. Truth, justice and memory thus appear to be closely linked, but may also collide, making it difficult for the inquiry to reach the objective of bringing about reconciliation
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Ramognino, Antoine. "Le génocide culturel dans le Droit international pénal : un concept en marge." Master's thesis, Université Laval, 2020. http://hdl.handle.net/20.500.11794/67325.

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Abstract:
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada et Université Toulouse 1 Capitole
Ce mémoire a pour objet de proposer une réflexion juridique et contemporaine sur le concept ancien mais pleinement d’actualité qu’est le génocide culturel. Le génocide culturel, qui décrit le phénomène de destruction culturelle d’un groupe d’êtres humains, avait été pensé dès la naissance du terme comme une composante intrinsèque du génocide. Pourtant lors de la criminalisation du génocide , le génocide culturel a été exclu du champ d’application du texte d’incrimination. Cette exclusion historique, pour un certain nombre de raisons qui seront étudiées, a eu des incidences majeures, puisqu’il sera démontré que le phénomène de génocide culturel n’est pas pris en compte de manière parfaitement satisfaisante par le droit et plus particulièrement par le droit international pénal. Dès lors, cela invite à proposer de nouvelles réflexions sur les instruments juridiques qui pourraient permettre d’appréhender de manière cohérente, réaliste et efficace un tel processus de destruction, et en particulier la reconnaissance d’une infraction spécifique de génocide culturel. Cette réflexion s’appuiera sur l’analyse du traitement historique des peuples autochtones au Canada et en particulier les politiques de pensionnats qui illustrent parfaitement les enjeux et les contours d’un tel débat.
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Turgis, Noémie. "La justice transitionnelle en droit international." Paris 1, 2012. http://www.theses.fr/2012PA010315.

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Abstract:
La justice transitionnelle vise à tirer les conséquences de violations grave des droits de l'homme commises durant un régime répressif ou un conflit armé, sans remettre en cause l'équilibre particulièrement instable de la société au moment de la transition, afin de restaurer la confiance dans le droit et les institutions et promouvoir la transformation vers un État de droit démocratique à même de prévenir la récurrence de ces violations. Tandis que la pression tant normative que sociétale est particulièrement forte durant la transition pour que les responsables soient amenés à rendre des comptes, ces États ne sont souvent pas en mesure de remplir leurs obligations liées à la commission de crimes de droit international et de respecter les standards internationaux pertinents. Les paramètres transitionnels sont en effet particulièrement contraignants et dictent la physionomie des stratégies de justice susceptibles d'être déployées. Quelle est alors la place du droit international dans la justice transitionnelle? L'équilibre recherché entre la pression normative internationale et les contraintes caractéristiques de cette période a-t-il trouvé une forme de reconnaissance en droit international? L'étude de la résolution progressive des problématiques de cette justice sous le prisme du droit international révèle la mise en œuvre d'un régime juridique spécifique, reflet d'une approche intérimaire de mise en conformité avec les règles pertinentes du droit international, et se concrétise par le recours à des mesures variées, de nature pénale ou alternative, déployées dans une démarche globale et inclusive, caractéristique d'une méthodologie propre à la justice transitionnelle.
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Salcedo, Cécile. "La transition démocratique sud-africaine : essai sur l'émergence d'un droit public de la reconstruction de l'Etat." Aix-Marseille 3, 2010. http://www.theses.fr/2010AIX32050.

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Abstract:
En 1994, l'Afrique du sud connaissait ses premières élections démocratiques. Seize ans plus tard, et quatre élections générales, le pays semble avoir réussi son pari d'une Afrique du sud démocratique. Les fortes tensions qui subsistaient au sortir du régime d'apartheid ne laissaient en rien présager une transition démocratique et pacifique. La volonté des parties présentes aux négociations de parvenir à un compromis optimum et la confiance dans un Etat de droit ont guidé le pays dans ses choix. L'Afrique du Sud a choisi d'encadrer les moindres détails de sa transition et de sa transformation par le droit. En effet, en faisant appel autant à des éléments caractéristiques des transitions démocratiques, comme le constitutionnalisme, qu'à des instruments plus spécifiques, tels qu'une Commission vérité et que des politiques égalitaires, la République sud-africaine a démontré l'importance que peut revêtir le droit dans la reconstruction de l'Etat. Cette dernière est principalement inscrite dans deux constitutions, "intérimaire" et "définitive". Celles-ci ont non seulement permis le passage du régime d'apartheid vers un régime démocratique, mais elles ont également inscrit les bases d'une justice transitionnelle inédite, au travers d'une Commission vérité et réconciliation d'un genre nouveau. Elles ont également amorcé une politique de réparation, aux visées égalitaires, et inscrite dans un projet global de reconstruction de l'Etat. Les choix faits par l'Afrique du Sud en matière de transition et de reconstruction de l'Etat peuvent être source d'inspiration pour nombre d'Etats en transition
In 1994, South Africa knew its first democratic elections. Sixteen years later, and four general elections, the country seems to have made a success of its bet of a democratic South Africa. The strong tensions which remained at the end of the apartheid regime let not at all augur a democratic and peaceful transition. The will of the negotiating parties to reach an optimal compromise and confidence in the rule of law guided the country in its choices. South Africa chose to supervise the slightest details of its transformation by the law. The Republic of South Africa demonstrated the importance that the law can take on the reconstruction of the State, by appealing to characteristic elements of the democratic transitions, such as constitutionalism, more specific instruments, such as a Truth Commission and egalitarian policies. This last one is mainly registered in two constitutions, "temporary" and "definitive". These not only allowed the passage of the apartheid regime towards a democratic one, but they also registered the bases of a new transitional justice, through a Truth and reconciliation commission of a new kind. They also began a reparation policy, with egalitarian aims, and registered in a global project of State building. Choices made by South Africa in transition and in State building can be source of inspiration for number of States in transition
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Samarbakhsh-Liberge, Lydia. "Un turbulent silence : récits, mémoires et représentations du massacre de Shaperville, Afrique du Sud, 21 mars 1960." Paris, EHESS, 2005. http://www.theses.fr/2005EHES0132.

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Abstract:
Le massacre de Sharpeville du 21 mars 1960, faisant 69 morts et près de 200 blessés, est considéré dans l'historiographie et la vie politique sud-africaines comme un tournant majeur de l'histoire nationale. Depuis l'origine pourtant, deux versions dites antagonistes des faits coexistent et s'alimentent : d'une part, celle d'une tentative de soulèvement et de renversement du pouvoir, d'autre part celle d'une manifestation patente de la nature violente et inhumaine du régime. L'onde de «mystère» qui entoure les circonstances exactes du drame et la crise qu'il provoqua ont entretenu l'affrontement de ces thèses et, selon les périodes, conditionné les analyses historiques, la transmission mémorielle du fait, de même que la nature de ces commémorations. La chape de plomb qui, depuis lors, s'abattit sur le pays jusqu'en 1976 a également favorisé la dimension légendaire et symbolique de l'événement souvent au détriment de sa connaissance historique. Ce travail, fondé sur la comparaison et l'étude critique de sources primaires et secondaires, retrace le processus complexe de construction des narrations et évocations du massacre au cours des quarante dernières années et leurs utilisations politiques. Plutôt que d'invalider simplement la portée symbolique de l'événement, cette étude, à l'appui d'une enquête historique, vise à décrire et expliquer cette dimension au regard des évolutions de la société sud-africaine au cœur et au sortir de l'apartheid
The Sharpeville massacre (March 21, 1960), where the police shot down 69 South Africans and wounded almost 200, is regarded, both in history and politics, as a major historical turning point. From the very beginning, two (apparently) antagonistic interpretations of the event were developed : the first one sees it as a failed attempt to overcome the appartheid regime, and the second one as an obvious evidence of the violent and barbaric nature of apartheid. A shadow of mystery on the very circumstances of the tragedy, as well as the crisis that followed, have influenced, for forty years historical analyses, transmissions of the memory of the event, and the nature of its commemorations. From 1960 up to 1976, a wall of silence has surrounded the country and favoured the legendary and symbolic dimension of the event often to the detriment of historical knowledge. This study based on the comperative critics of primary and secondary sources, draws on the complicated building process of the narratives and evocations of the massacre, along forty years, and their use in politics. Instead of simply disqualifying the symbolistic scope as such, this work describes and explains that dimension, on the ground of historical investigations and in the eyes of the evolutions of the South African society in the mists and the fall of apartheid
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Kassi, Brou Olivier Saint-Omer. "Francophonie et justice : contribution de l'organisation internationale de la francophonie à la construction de l'état de droit." Thesis, Bordeaux, 2015. http://www.theses.fr/2015BORD0327/document.

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Abstract:
La justice est un attribut fondamental de l’Etat moderne. Elle assure, dans unesociété démocratique, la sauvegarde de l’édifice normatif ainsi que la protection des droitset libertés. Une justice indépendante et efficace est un symbole de l’Etat de droit. Ellerévèle la réalité de la séparation des pouvoirs et consacre le règne du droit. Maisl’efficacité de tout appareil judiciaire dépend de la nature et de l’ampleur des moyens dontil dispose. Or, dans nombre d’Etats francophones, le système judiciaire connaît denombreuses faiblesses, liées tantôt aux avatars des processus de stabilisationdémocratique, tantôt aux situations plus fragiles de sortie de crise. La question durenforcement des capacités des institutions judiciaires se trouve ainsi posée. Et c’est surcette base que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a investi, depuisune trentaine d’années, le champ de la coopération juridique et judiciaire. Ayant inscrit lapromotion de la démocratie au coeur de son action politique, la Francophonie a pris desengagements forts et développé, en s’appuyant sur ses réseaux institutionnels, desprogrammes destinés à accompagner ses Etats membres dans le renforcement descapacités de leurs systèmes de justice. Cet engagement est perceptible dans le corpusnormatif de l’Organisation. Il marque la ferme volonté des Etats francophones d’ancrerleurs relations dans un cadre de coopération, attaché à la protection des droitsfondamentaux et à la régulation des pouvoirs majoritaires. La justice est donc désormaisérigée en priorité dans le champ des préoccupations francophones. Elle y est saisie tantaux niveaux national et international que dans sa dimension transitionnelle
Justice is a fundamental attribute of modern States. In a democratic society, itguarantees the safeguard of the standard-setting framework as well as the protection ofrights. An independent and effective justice is a symbol of the rule of law. It illustrates theseparation of powers and establishes the primacy of law. But the efficiency of any judicialsystem depends on the nature and the extent of the resources at its disposal. Yet, inmany Francophone countries, the judicial system faces many weaknesses, sometimesrelated to the avatars of democratic stabilisation processes, sometimes to more fragilepost-crisis situations. So the question of the capacity development of the judicialinstitutions arises. For thirty years, the International Organization of La Francophonie(OIF) has entered the legal and judicial cooperation field on this basis. By including thepromotion of democracy at the heart of its political action, the OIF has indeed made strongcommitments and developed programs aimed at accompanying its member States in thecapacity development of their justice systems, thanks to its institutional networks. Thiscommitment can be seen in several statements of the Organization. It demonstrates thewill of the Francophone States to anchor their relationships in a cooperation framework,dedicated to the protection of fundamental rights and the regulation of majorities’ powers.Today, justice is consequently established as a priority in Francophone concerns. It isentered in both national and international level and in its transitional dimension
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Rousseau, Audrey. "Mémoires et identités blessées en contexte postcolonial : la commission de vérité et réconciliation du Canada." Mémoire, 2011. http://www.archipel.uqam.ca/4355/1/M12232.pdf.

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Abstract:
Ce mémoire porte sur les potentialités et les limites épistémologiques, historiques et politiques des témoignages autochtones lors des travaux publics de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (TRC du Canada). En réponse au mandat de la TRC du Canada, qui vise à faire la lumière sur le régime des pensionnats autochtones, cette démarche de recherche propose des pistes de réflexions théoriques sur le travail de représentation des sujets de justice dans l'espace public. La première partie du mémoire contextualise les luttes pour la reconnaissance des Peuples autochtones en regard des injustices coloniales. Quelques aspects sociopolitiques y sont présentés, dont les principaux fondements des commissions de vérité, le concept de la réconciliation politique, ainsi que les actions restitutives ayant mené l'État canadien à la création de la TRC. Cet ancrage sociohistorique permet d'approfondir l'analyse des processus discursifs à l'œuvre au sein de la TRC du Canada. En effet, la deuxième partie du mémoire fait l'examen de la puissance du récit comme levier de transformation de l'histoire nationale, entre autres, en explorant le rôle et la place du témoignage dans les débats historiographiques, ainsi qu'au sein des commissions de vérité. Enfin, la troisième partie dégage une réflexion critique face aux récits autochtones dans l'espace public et souligne les limites du discours officiel de la TRC du Canada. Ce mémoire tend à faire la démonstration qu'il existe une « aporie de la réconciliation », c'est-à-dire une impasse dans la démarche de réconciliation en contexte canadien entre l'approche thérapeutique et l'approche politique. En réponse à ce constat, je soutiens un nécessaire décentrement des voies de la réconciliation afin de sortir d'un schème de représentation binaire (victimes vs coupables) qui enferme les récits autochtones dans le script officiel de la réconciliation et néglige le jaillissement d'imaginaires postcoloniaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autochtone, Colonialisme, Postcolonialisme, Canada, Réconciliation, Reconnaissance, Traumatisme, Histoire, Récit, Témoignage.
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Corbu, Michelle Mei Lee. "Les implications de la Commission de vérité et réconciliation du Canada pour l'État de droit et la justice transitionnelle : étude comparée avec l'Afrique du Sud." Thèse, 2016. http://hdl.handle.net/1866/18629.

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Tobbia, Mariangela. "La mémoire collective aux temps de la justice transitionnelle." Thèse, 2016. http://hdl.handle.net/1866/18479.

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Abstract:
Cette thèse de doctorat porte sur le processus de la mémoire collective dans le cadre d’un pays en période de transition. Nous y développons une conception de la construction de la mémoire collective et en particulier de son rôle pour la réussite de la transition vers une démocratie stable et durable dans un pays en voie de transition. Plus précisément, notre recherche porte sur les apports et bénéfices de la mémoire collective dans le contexte de la justice transitionnelle (JT). Pour plusieurs pays, la JT a été la réponse adoptée en vue du passage d’un conflit interne et/ou d’une dictature à l’institution d’une nouvelle démocratie, c’est-à-dire un système basé sur le respect des droits de l’homme et de l’État de droit. Il s’agit donc d’un processus complexe, qui se compose de plusieurs phases, mécanismes et catégories d’action. Fondamentalement, la JT vise à (re)construire une société suffisamment juste pour garantir une certaine stabilité et suffisamment stable pour garantir une certaine justice. Deux approches générales sont alors possibles pour mettre en place la JT et tenir compte de ses nombreux défis : l’approche holiste (de Grieff) et celle que nous nommerons, faute de mieux, « atomiste » (Elster). En général, ceux qui soutiennent la vision atomiste voient dans les divers mécanismes de la JT des éléments séparés et indépendants les uns des autres, ce qui peut conduire à prioriser hiérarchiquement certains mécanismes et à en rejeter parfois d’autres qui semblent moins importants. Nous entendons plutôt défendre la thèse selon laquelle, puisque les différents aspects de la transition sont toujours en relation les uns avec les autres, il vaut mieux réfléchir quant à savoir comment combiner les éléments plutôt que les isoler. Nous présentons en ce sens la mémoire collective comme étant le domaine où peut se penser cette relation entre les diverses composantes de la JT. La question de la mémoire collective a donc une double fonction dans cette thèse : elle est certes un élément parmi d’autres de la justice transitionnelle, mais elle est également le cadre qui permet de penser les interactions entre les différentes composantes de la JT. La question qui dirige nos réflexions est donc : comment la mémoire collective peut-elle aider une société en devenir à régler ses comptes avec son passé ? Deux alternatives se présentent dans la littérature sur cette question : la stratégie du « forgive and forget », qui consiste essentiellement à oublier le passé et à ii repartir à zéro comme si rien n’était survenu, ou celle du « revealing is healing », qui consiste à analyser toutes les responsabilités passées (individuelles et collectives), à reconnaître le rôle des acteurs (victimes, coupables, profiteurs, neutres, etc.) et à travailler sur un passé encore présent.
This thesis focuses on the role of collective memory in transition countries. We aim to provide a clear understanding of the construction of collective memory and its specific function towards national identity in transition countries (especially Tunisia, Libya and South Africa). The construction of collective memory seems to result in a more efficient and sustainable political, social and economic transition. More specifically, our research focuses on the benefits of collective memory in the context of transitional justice (TJ). For many countries, TJ was the answer to ensure the transition from an internal conflict or a dictatorship towards a new democracy, that is to say, a system based on respect of human rights and the rule of law. TJ is therefore a complex process, which consists of several phases and mechanisms of action. From a broad perspective, TJ aims to build or rebuild a society and institutions that are just enough to ensure stability and stable enough to ensure justice. Two general approaches are possible to establish TJ while gauging its many challenges: the holistic approach (De Grieff) and an approach that we will call, for lack of a better term, "atomistic" (Elster). In general, those who support the atomistic conception of TJ see in the various mechanisms of TJ distinct and independent elements, which can lead to prioritize certain mechanisms over others and sometimes reject those who seem less important. Since the different aspects of transition are in relationship with each other, we intend to defend that it is better to think about the how to combine the elements, rather than how to isolate them. Hence, we present collective memory as the way by which the different components of TJ can effectively be related and integrated to one another. The question of collective memory therefore has a dual role in this project: at first we will describe it as one of the elements of TJ, but it will also turn out to be the sphere where the different mechanisms of TJ interact. Our question therefore is: how can collective memory help a society to come to terms with its past? Two alternatives are presented in the literature on this question: the strategy of "forgive and forget", which consists in forgetting the past and starting from scratch as if nothing happened, and that of "revealing is healing," which consists in determining all past responsibilities iv (individual and collective), recognizing the role of everyone (victims, perpetrators, opportunists, etc.) and work on a past that is still present.
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Bolduc, Karine. "Les enfants-soldats et la justice transitionnelle : les impératifs d'imputabilité face à l'intérêt supérieur de l'enfant." Mémoire, 2011. http://www.archipel.uqam.ca/3966/1/M11981.pdf.

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Abstract:
L'objectif de ce mémoire sera d'évaluer les mécanismes les plus appropriés pour tenir responsables les enfants-soldats ayant perpétré des crimes internationaux. Bien qu'il faille d'abord et avant tout considérer les enfants-soldats comme des victimes, il appert qu'il soit dans leur intérêt supérieur d'être imputables de leurs actes lorsque les crimes qu'ils ont commis sont d'une gravité incommensurable. Notre recherche traitera donc des obligations des États au regard de la lutte contre l'impunité, des droits des victimes et des droits des enfants en période transitionnelle. L'intérêt supérieur de l'enfant-soldat sera au cœur de notre analyse. Afin de faire l'examen des mécanismes d'imputabilité, nous avons choisi cinq «forums» à travers desquels nous analyserons la participation des enfants en tant que bourreaux : la justice pénale internationale, le procès national (plus particulièrement la justice juvénile), la commission vérité-réconciliation, la justice dite traditionnelle et, enfin, l'amnistie. Nous examinerons principalement des expériences africaines en matière de justice transitionnelle, entre autres celles de la Sierra Leone, du Liberia, de l'Ouganda et du Rwanda. Bien que ces pays aient connu des conflits très différents dans leur nature, leur durée et leur ampleur, ils ont en commun le fait que plusieurs enfants y ont été des bourreaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : enfants-soldats, justice transitionnelle, commission vérité-réconciliation, justice traditionnelle, Afrique
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Otis, Louis. "Chronique, enquête et silence : autopsie de la présentation du conflit interne par la presse de Lima jusqu’au massacre d’Uchuraccay, 1960-1983." Thèse, 2011. http://hdl.handle.net/1866/6172.

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Abstract:
En 2003, la Commission de vérité et de réconciliation du Pérou (CVR) publie un rapport sur la période de guerre interne et de violence qui a déchiré le pays entre 1980 et 2000. Ce rapport étudie ces deux décennies pour faire la lumière sur les événements et évaluer la position de divers secteurs de la société afin que les Péruviens puissent se réconcilier avec un pan de leur histoire. Dans son rapport, la CVR consacre une section aux médias, notamment la presse écrite, et salue le rôle « important » qu’ils ont joué, tout en notant au passage que leur couverture du conflit n’a pas favorisé la pacification du pays et a même pu la compromettre par moments. Ce mémoire vise à étudier la couverture de la guerre interne par les trois quotidiens péruviens les plus importants pour le tirage, Expreso, El Comercio, et La República. Il porte surtout sur la période comprise entre le début des hostilités, le 17 mai 1980, et le massacre de huit journalistes dans le village andin d’Uchuraccay, le 26 janvier 1983. Un regard est également jeté sur l’évolution du journalisme au Pérou depuis les années 1960, marquées par l’élection d’un gouvernement démocratique et aussi par l’instauration d’un régime militaire qui se maintiendra au pouvoir pendant 12 ans. Les bouleversements au cours de cette période difficile expliquent, au moins en partie, le désintérêt initialement manifesté par ces quotidiens, au-delà des différences idéologiques manifestes, à l’endroit des premiers pas du Sentier Lumineux et de sa « guerre populaire ».
In 2003, the Truth and Reconciliation Commission (TRC) of Peru published a report on the internal war and violence that tore the country apart from 1980 to 2000. The report studied those two decades in order to shed light on the events, investigating the involvement of different sectors of society, so that Peruvians would be able to come to peace with their recent history. In its report, the TRC had a section on the media – including the written press. The report underscored the “important” role the media had played, but also stated that their coverage of the war might not have helped bring peace and may have even at times worsened the situation. This thesis aims to study the coverage of the internal war by the three daily newspapers with the largest circulation, Expreso, El Comercio and La República. It focuses on the period between the start of the war on May 17, 1980 and the massacre of eight journalists in the Andean village of Uchuraccay on January 26, 1983. It also considers the evolution of Peruvian journalism since the 1960s, when a democratic government was elected and a military junta subsequently took power and held it for 12 years. Beyond the ideological differences that characterize the three papers studied, this rocky period accounts for, at least partially, the initial lack of interest shown by the newspapers towards the first guerilla actions of the Shining Path and its popular war.
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