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Journal articles on the topic 'Compétition de croissance'

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1

Ambara, Joseph, Kadiri Serge Bobo, Juvenal Donfack Demesse, and Antoine David Mvondo-Ze. "Caractérisation de la compétition et de la croissance de Pericopsis elata (Harms) Van Meeuven dans les plantations de la Réserve Forestière de Deng-Deng (Est, Cameroun)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 15, no. 2 (June 22, 2021): 559–77. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v15i2.15.

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Abstract:
Pericopsis elata est une espèce ligneuse à grande valeur commerciale menacée d’extinction. Les plantations d’Assamela installées dans la Réserve Forestière de Deng-Deng en 1974 ont été abandonnées après leur mise en place. Dès lors, très peu de connaissances relatives au développement de ces peuplements sont disponibles. L’objectif de la présente étude est de contribuer à la compréhension des conditions de croissance de Pericopsis elata dans la réserve et induire un aménagement efficace. Trois inventaires exhaustifs ont été conduits, au cours desquels les données dendrométriques et structurales ont été collectées. Les indices de compétition de Hegyi, les semi-variogrammes et la distribution spatiale des tiges ont été analysés et interprétés. Les densités actuelles sont sans effet limitant pour la croissance des tiges. Les effets du milieu se révèlent comme étant le facteur qui a plus d’impact sur la croissance des tiges de Pericopsis elata. La plantation de recrû (33,21 cm), moins sensible à l’effet de la densité en termes de croissance comparée aux plantations des grands layons (26,91 cm et 26,89 cm), enregistre les meilleures performances de croissance en diamètre. Ainsi, des travaux d’entretien et des éclaircies portées vers une réduction considérable des compétitions interspécifique et intra spécifique sont nécessaires.Mots clés : Indice de Hegyi, méthodes sylvicoles, modes de compétition, plantations équiennes, semi-variogramme, Cameroun. English Title: Characterization of the competition and growth of Pericopsis elata (Harms) Van Meeuven in the plantations of the Deng-Deng Forest Reserve (East, Cameroon)Pericopsis elata is a valuable woody species threatened with extinction. The Assamela plantations established in the Deng-Deng Forest Reserve in 1974 were abandoned after their establishment. As a result, very little knowledge about the development of these stands is available. The objective of the present study is to contribute to the understanding of the growing conditions of Pericopsis elata in the Reserve and to induce proper management. Three exhaustive inventories were conducted, during which dendrometric data were collected. Hegyi’s competition indices, variograms and spatial distribution of stems were developed. Current densities have no limiting effect on stem growth. Environmental effects were found to be the factor that had the greatest impact on the growth of Pericopsis elata stems. The recruiting plantation (33.21 cm), which is less sensitive to the effect of density in terms of growth compared to the large layon method (26.91 cm and 16.89 cm), has the best growth in diameter performance. Thus, maintenance work and thinning leading to a considerable reduction in interspecific and intraspecific competition is necessary.Keywords: Regular plantations, Hegyi’s competition index, mode of competition, Silvicultural methods, semi-variogram, Cameroon.
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Engone Obiang, Nestor Laurier, Alfred Ngomanda, Lee White, Kathryn J. Jeffery, Eric Chézeaux, and Nicolas Picard. "Un modèle de croissance pour l'azobé, Lophira alata, au Gabon." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 314, no. 314 (December 1, 2012): 65. http://dx.doi.org/10.19182/bft2012.314.a20492.

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Abstract:
L'azobé, Lophira alata, est un important bois d'oeuvre d'Afrique centrale classé vulnérable dans la liste rouge de l'UICN. Bien que de nombreuses mesures de croissance aient été faites pour cette espèce, aucun modèle de croissance ne semble exister actuellement. L'objectif de ce travail était de faire la part, dans la croissance de l'azobé, entre l'effet de la taille de l'arbre et celui de la compétition locale. Un modèle de croissance a été ajusté pour l'azobé en utilisant les données de quatre sites de mesures au Gabon. Ce modèle de croissance a été conçu pour être utile à l'aménagement forestier, c'est-à-dire qu'il ne repose que sur des variables qui peuvent être calculées à partir des données d'inventaire forestier. Un modèle log-normal avec une réponse négative à la densité du peuplement et à sa surface terrière a été sélectionné. La relation entre la croissance et la taille de l'arbre était unimodale avec un maximum à 60 cm de diamètre à hauteur de poitrine. Un effet résiduel significatif du statut social de l'arbre a été trouvé (avec une croissance plus lente pour les arbres dominés) tandis qu'aucun effet résiduel du site n'a été trouvé.
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3

Beauchamp, C. J. "Mode d’action des rhizobactéries favorisant la croissance des plantes et potentiel de leur utilisation comme agent de lutte biologique." Phytoprotection 74, no. 1 (April 12, 2005): 19–27. http://dx.doi.org/10.7202/706033ar.

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Abstract:
Les rhizobactéries qui favorisent la croissance des plantes, connues sous le terme RFCP, stimulent directement la croissance de celles-ci en augmentant le prélèvement des éléments nutritifs du sol, en induisant et produisant des régulateurs de croissance végétale et en activant les mécanismes de résistance induite chez les végétaux. Les RFCP stimulent indirectement la croissance des végétaux par leur effet antagoniste sur la microflore qui leur est néfaste, en transformant les métabolites toxiques et en stimulant la nodulation des légumineuses par les rhizobia. Les effets antagonistes des RFCP impliquent la production d'antibiotiques et la compétition nutritionelle avec les pathogènes végétaux. L'établissement de l'association RFCP-plante est primordiale pour l'expression des effets bénéfiques aux plantes. L'utilisation des RFCP marquées avec des gènes de bioluminescence permet de visualiser le processus de colonisation racinaire. Suite à l'apparition des exsudats de la semence, l'inoculum bactérien se multiplie, puis les bactéries sont transportées passivement par la racine en développement, hors de la zone d'influence de la semence. Par la suite, les RFCP continuent de se multiplier grâce aux exsudats racinaires et persistent sur les racines. Plusieurs compagnies développent actuellement des inoculants contenant des RFCP, surtout afin de réduire l'utilisation des pesticides de synthèse en agriculture.
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Gerber, P., C. Brugère, and P. Ankers. "Évolution des productions animales terrestres et aquacoles dans le monde : tendances globales et implications économiques, sociales et environnementales." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 4, 2011): 9–22. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3234.

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Abstract:
Les productions animales sont engagées dans un rapide processus de croissance et de transformation. Cette tendance devrait se maintenir dans les prochaines décennies, principalement alimentée par la croissance du pouvoir d’achat des populations urbaines. L’analyse comparée de l’élevage et de l’aquaculture fait émerger des similitudes et des différences entre ces deux formes de production animale. Les productions de volailles et de poissons omnivores sont en très forte croissance, répondant de manière particulièrement efficace à la demande. Elles sont basées sur des espèces ayant un cycle reproductif court et des aliments à haute valeur nutritive, et leurs produits sont souvent substituables. Du point de vue du taux de conversion alimentaire, la production de poissons carnivores peut quant à elle être comparée aux formes intensifiées de production de ruminants. Ces espèces sont en effet moins efficaces quant à la conversion d’aliments et requièrent des volumes (ruminants) ou des qualités (poissons carnivores) d’aliments supérieurs par unité de produit. La particularité des espèces ruminantes est toutefois de pouvoir se nourrir entièrement de ressources végétales sans valeur nutritive pour l’Homme. La croissance de la demande globale et la compétition accrue pour les ressources naturelles forcent les deux sous-secteurs à s’adapter et à produire mieux avec moins. Les productions animales, de par leur forte croissance et leur rapide transformation ont souvent devancé le développement de politiques publiques. Ce processus s’est parfois traduit par une mauvaise gestion des biens publics et requiert le développement de politiques et institutions adaptées.
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Fétéké, Fousseni, Jérôme Perin, Adeline Fayolle, Kasso Dainou, Nils Bourland, Yao Lambert Kouadio, Serge Jean Joel Moneye, et al. "MODÉLISER LA CROISSANCE DE QUATRE ESSENCES POUR AMÉLIORER LA GESTION FORESTIÈRE AU CAMEROUN." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 325, no. 325 (July 17, 2015): 5. http://dx.doi.org/10.19182/bft2015.325.a31269.

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Abstract:
En Afrique centrale, l’aménagement fores- tier repose sur une méthode de simulation de la production forestière peu précise, susceptible d’hypothéquer la durabilité de l’exploitation. L’objectif de cette étude est d’améliorer la prédiction de la crois- sance pour quatre essences commerciales importantes en Afrique centrale. Le dispo- sitif d’étude a été installé dans le Sud-Est du Cameroun et comporte 387 arbres : 136 assamela (Pericopsis elata), 54 moabi (Baillonella toxisperma), 124 sapelli (En- tandrophragma cylindricum), et 73 tali (Erythrophleum suaveolens). Le diamètre a été mesuré régulièrement entre 2009 et 2012. L’intensité de la compétition a été quantifiée à l’échelle d’une placette circu- laire de 20 m de rayon installée autour de chaque arbre focal. Les caractéristiques to- pographiques et hydrologiques ont été esti- mées à l’aide d’un système d’information géographique. La croissance a été modéli- sée en intégrant le diamètre des arbres et les conditions de croissance (indice de com- pétition et environnement local). Les valeurs d’accroissement utilisées actuellement au Cameroun ne sont pas différentes des va- leurs observées en forêt non perturbée par l’exploitation forestière pour l’assamela, le moabi et le tali, mais surestiment la crois- sance de 20 % pour le sapelli. Un modèle log-normal intégrant le diamètre des arbres et l’intensité de la compétition permet d’es- timer l’accroissement des quatre essences avec un coefficient de détermination (R2) va- riant de 0,092 pour l’assamela à 0,47 pour le moabi. Les variables topographiques et hydrologiques ne permettent pas d’amé- liorer significativement la qualité des pré- dictions. Ces modèles peuvent être utilisés pour prédire l’accroissement à partir des données d’inventaires forestiers d’aména- gement tels qu’ils sont réalisés en Afrique centrale, en vue d’améliorer la définition de paramètres de gestion tels que le dia- mètre minimum d’exploitation ou le taux de reconstitution pour les quatre essences étudiées.
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Troupin, Steve. "De la société de l’audit au système des professions : l’histoire institutionnelle de l’audit dans le service public canadien." Télescope 18, no. 3 (February 4, 2013): 53–71. http://dx.doi.org/10.7202/1013775ar.

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Abstract:
Si elle permet d’expliquer la croissance de l’audit dans le secteur public, la théorie de la société de l’audit de Michael Power échoue à expliquer pourquoi l’audit, quelquefois, se rétracte. En généralisant les mécanismes de conquêtes professionnelles mises en lumière par Michael Power et en mettant en évidence la compétition interprofessionnelle, la théorie du système des professions d’Andrew Abbott permet de surmonter cette difficulté. L’histoire institutionnelle de l’audit dans le secteur public fédéral canadien est revisitée à l’aide de cette théorie. Elle permet une approche dépassionnée de l’histoire et laisse entrevoir à terme un rééquilibrage des forces professionnelles entre le Bureau du vérificateur général, le Secrétariat du Conseil du Trésor et le Bureau du contrôleur général.
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Lord, Sébastien, Tim Cassiers, and Philippe Gerber. "L’impact des migrations internationales et des mobilités résidentielles sur l’évolution socio-spatiale des agglomérations de Luxembourg et Bruxelles." Environnement urbain 8 (December 9, 2014): c1—c22. http://dx.doi.org/10.7202/1027743ar.

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Abstract:
Les inégalités sociales et spatiales n’ont cessé de croître depuis les dernières décennies dans plusieurs aires métropolitaines en Europe, comme Bruxelles et Luxembourg. L’immigration sélective entrante et sortante peut, d’une part, jouer un rôle de levier par lequel la ségrégation se renforce et, d’autre part, être un processus initiant la gentrification et la dispersion spatiale. Nous analyserons ici les dynamiques que la mobilité résidentielle et l’immigration internationale entrainent en matière de croissance des inégalités, notamment en observant la diffusion de différents groupes sociaux sur ces territoires. Le contexte économique postfordiste de compétition sera au centre de notre questionnement, et plus particulièrement son rôle comme moteur de la composition sociale appliqué aux structures spatiales de Bruxelles et Luxembourg.
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Lilien, Gary L., and Eunsang Yoon. "La performance des nouveaux produits industriels: réexamen des recherches empiriques." Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 2, no. 3 (September 1987): 53–67. http://dx.doi.org/10.1177/076737018700200304.

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Abstract:
Dans cet article, nous réexaminons les résultats des recherches sur les déterminants de la performance de l'innovation industrielle. Les déterminants majeurs sont: a) Les facteurs stratégiques et organisationnels qui incluent le soutien de la direction générale, l'adéquation du projet à l'entreprise et l'interaction entre la R&D et le marketing; b) Les facteurs de R&D et de production qui incluent la supériorité du produit, l'effet d'expérience et de synergie, les bénéfices tirés par l'utilisateur du produit et la protection par des brevets; et c) Les facteurs de marché et d'environnement qui incluent le degré de compétition et la croissance du marché. Une analyse empirique montre la relation dynamique entre ces déterminants et la date de lancement du produit.
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El Ouali, E., M. Ghamizi, A. Mouahid, and H. Moné. "Croissance et reproduction deBulinus truncatus(Gastropoda : Planorbidae) en compétition intraspécifique et interspécifique avecMelanopsis praemorsa(Gastropoda : Melanopsidae)." Annales de Limnologie - International Journal of Limnology 35, no. 1 (March 1999): 41–47. http://dx.doi.org/10.1051/limn/1999011.

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Latouche, S. "La "double imposture" du développment durable." Geographica Helvetica 54, no. 2 (June 30, 1999): 90–96. http://dx.doi.org/10.5194/gh-54-90-1999.

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Abstract. Le Sommet de laTerre de Rioenjuin 1992 a popularisé le concept de développement durable. Toutefois, les rapports contradictoires entre développement et environnement renvoient à ceux non moins problématiques entre l'économie et l'écologie. En se lançant dans une accumulation illimtée, stimulée par une compétition sans frein, l'économie marchande et capitaliste, désormais totalement mondialisée, s'évertue à éliminer tout souci de I'oikos, toute forme environnementale ou culturelle qui échapperait à la marchandisation et à la logique du profit. En fait, le concept de développement durable n'est qu'une tentative de masquer les mauvais aspects de la croissance économique. L 'intégration dans le calcul économique des éléments de l'environnement comptabilises artificiellement ne modifie pas la nature de l'économie de marché ni la logique de la modernité. La pression pour contoumer ou détoumer l'impératif écologique est permanente. Ce n'est que s'il y a une «contre-pression» constante de l'opinion que l'on peut espérer de le voir respecté.
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Dalpé, Yolande. "Les mycorhizes : un outil de protection des plantes mais non une panacée." Conférences [Symposium : Santé des racines, santé des plantes. Société de protection des plantes du Québec. 97e Assemblée annuelle (2005) Gatineau (Québec), 9 et 10 juin 2005] 86, no. 1 (November 22, 2005): 53–59. http://dx.doi.org/10.7202/011715ar.

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Abstract:
Les mycorhizes arbusculaires constituent la symbiose végétale la plus répandue à l’échelle planétaire. Les champignons concernés, regroupés dans le phylum Glomeromycota et distribués sur l’ensemble des écosystèmes, colonisent la majorité des plantes terrestres. Aux avantages bien connus des mycorhizes sur la croissance végétale, s’ajoutent plusieurs bénéfices, notamment pour la survie des plantes, leur biodiversité, l’impact sur la microflore du sol et le potentiel d’agent de réduction des stress tant abiotiques que biotiques. Devant une telle panoplie d’avantages pour les plantes et l’environnement, on pourrait croire que les mycorhizes représentent une panacée à plusieurs problèmes liés à la production et à la protection des végétaux. Le complexe « plante-mycorhize-parasite-environnement » constitue la norme à maintenir ou à retrouver pour assurer la durabilité de l’environnement. Le fonctionnement des mycorhizes comme agent de lutte biologique touche globalement cinq mécanismes d’interaction. Certains concernent directement la plante, soit : 1) une stimulation de croissance par le biais d’un apport nutritif accru et une meilleure santé végétale, 2) une transformation morphologique au niveau racinaire, 3) l’induction ou la suppression de mécanismes de défense, notamment ceux impliquant plusieurs enzymes. D’autres agissent sur le parasite : 4) via une compétition directe avec les champignons mycorhiziens liée à la disponibilité de nutriments et de sites d’infection, et sur la structure et la qualité du sol, par le biais d’une 5) modification de la microflore et de l’augmentation du taux de matière organique.
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NYS, Y., M. T. HINCKE, A. HERNANDEZ-HERNANDEZ, A. B. RODRIGUEZ-NAVARRO, J. GOMEZ-MORALES, V. JONCHERE, J. M. GARCIA-RUIZ, and J. GAUTRON. "Structure, propriétés et minéralisation de la coquille de l’œuf : rôle de la matrice organique dans le contrôle de sa fabrication." INRAE Productions Animales 23, no. 2 (April 10, 2011): 143–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3296.

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Abstract:
La coquille de l’œuf est une structure minérale parfaitement définie. Elle est déposée chaque jour en moins de 24 h dans un milieu acellulaire, le fluide utérin, sécrété par la partie distale de l’oviducte. La poule exporte une quantité considérable de calcium, et adapte à de nombreux niveaux son métabolisme calcique. La coquille résulte d’une croissance cristalline radiale de la calcite initiée sur des amas organiques présents en surface des membranes coquillières. Cette croissance se poursuit pour former une couche compacte dont les cristaux présentent progressivement une direction privilégiée du fait d’une compétition spatiale entre sites adjacents. Les propriétés mécaniques exceptionnelles de la coquille résultent de la quantité et de l’organisation cristallographique de ce biomatériau, elles-mêmes contrôlées par la matrice organique. Celle-ci est composée de nombreuses protéines spécifiques, uniquement synthétisées par l’utérus de la poule. La spécificité du profil électrophorétique du fluide utérin à un stade de formation de la coquille, le contrôle du polymorphe (calcite) et de la morphologie des cristaux in vitro par les protéines de ce milieu plaident en faveur de ce contrôle de la fabrication de la coquille par sa matrice protéique. Cette hypothèse est renforcée par les observations in vivo d’une association entre texture ou solidité de la coquille avec les teneurs en protéines de la matrice organiques ou avec la présence de polymorphisme simple nucléotidique de gènes codant ces protéines.
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GLOAGUEN, M., N. LE FLOC’H, and J. VAN MILGEN. "Couverture des besoins en acides aminés chez le porcelet alimenté avec des régimes à basse teneur en protéines." INRAE Productions Animales 26, no. 3 (June 18, 2013): 277–88. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.3.3157.

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Abstract:
Le coût élevé des matières premières ainsi que la pression environnementale rendent le contexte favorable à une réduction supplémentaire de la teneur en protéines des aliments des porcelets. Les acides aminés indispensables comme les acides aminés à chaîne ramifiée (la valine, l’isoleucine, la leucine) et l’histidine peuvent alors devenir des facteurs limitants pour la croissance. L’estimation du besoin en ces acides aminés est alors nécessaire pour équilibrer la protéine alimentaire et améliorer l’efficacité d’utilisation de l’azote. L’analyse de la réponse des performances à l’apport d’acides aminés est la méthode la plus employée pour estimer les besoins de croissance. Le protocole expérimental, le choix du critère de réponse et les méthodes d'estimation de la réponse sont des facteurs importants de la variation des besoins estimés. Les besoins moyens en valine, isoleucine, leucine et histidine, issus des données empiriques de la bibliographie et exprimés sur la base d'un rapport avec la lysine digestible iléale standardisée, sont respectivement estimés à 70, 52, 101 et 31%. Cependant, tout comme les carences, les excès d’acides aminés peuvent réduire les performances car les acides aminés sont en compétition pour leur catabolisme et leur transport. L’incorporation de sources de protéines contenant de l’hémoglobine augmente le besoin en isoleucine et un excès de leucine dans l’aliment augmente l’effet de la carence en valine. L’adéquation entre les apports et les besoins en acides aminés doit être recherchée pour baisser l’apport de protéines, réduire les rejets azotés et assurer l’objectif de production.
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INGRAND, S. "Comportement alimentaire, quantités ingérées et performances des bovins conduits en groupe." INRAE Productions Animales 13, no. 3 (June 18, 2000): 151–63. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.3.3777.

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Abstract:
La hiérarchie sociale et les effets d’entraînement sont deux composantes importantes du comportement social qui influencent fortement le niveau d’ingestion et le comportement alimentaire des bovins conduits en groupe. Cet effet se traduit pour des animaux à besoins nutritionnels élevés (animaux laitiers ou en croissance) par des niveaux d’ingestion supérieurs et une moindre efficacité alimentaire par rapport à des situations où les animaux sont alimentés individuellement (à l’attache ou en box individuel). Les caractéristiques des groupes (compétition alimentaire, densité, nombre d’auges, effectif, stabilité dans le temps, caractéristiques des animaux) ont également des effets que nous avons cherché à quantifier. L’augmentation de la densité, la réduction de la largeur d’auge ou du temps d’accès à l’auge engendrent une diminution de la durée quotidienne d’ingestion et de la synchronisation de l’activité alimentaire, associée à une augmentation de la vitesse d’ingestion pouvant permettre le maintien du niveau d’ingestion, même lorsque le niveau de compétition est élevé. La taille du groupe a peu d’effet sur les composantes de l’ingestion des bovins et elle détermine surtout la vitesse à laquelle s’établit la hiérarchie sociale au sein du groupe. Les animaux aux besoins nutritionnels élevés ingèrent davantage, plus vite et plus longtemps que ceux aux besoins plus faibles, mais l’effet de l’hétérogénéité de ces besoins au sein d’un même groupe n’a pas été mesuré. Les études en fermes montrent pourtant que les lots gérés par les éleveurs de vaches allaitantes ne sont pas en majorité homogènes sur le plan des besoins nutritionnels, y compris durant la période des vêlages. Cela pose la question du risque d’altération des performances de ces animaux conduits en groupes hétérogènes.
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Corniaux, Christian, Bassirou Bonfoh, A. Diallo, René Poccard Chapuis, and Gilles F. Vias. "Réseaux de collecte et de distribution du lait dans les villes d’Afrique soudano-sahélienne." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 60, no. 1-4 (January 1, 2007): 21. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9973.

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Abstract:
Dans les villes secondaires d’Afrique soudano-sahélienne, la proximité du milieu rural permet encore la collecte du lait auprès des producteurs situés en zone périurbaine et sa distribution auprès des consommateurs urbains. De nombreux acteurs transportent et commercialisent de petites quantités. Des minilaiteries prennent parfois une place majeure en tant que relais. En revanche, le fossé se creuse dans les capitales tant que le réseau de collecte et de distribution ne s’adapte pas aux exigences du marché. Les minilaiteries, en dépit de leur dynamisme, ne répondent que très partiellement à cette nécessité d’adaptation. La croissance démographique, l’expansion urbaine en périphérie au détriment des pâturages ou encore l’éloignement progressif de la production par rapport aux lieux de consommation rendent caduques les systèmes traditionnels de transport. Pour que la production laitière locale garde une place significative sur un marché urbain porteur, la collecte « industrielle » dans les lieux de production devrait être promue en dépit de leur éloignement, à l’instar de la laiterie Tiviski en Mauritanie. Mais les conditions de l’industrialisation ne sont pas évidentes à réunir. En outre, les réseaux de distribution du lait en poudre importé et de ses produits dérivés suivent efficacement les transformations récentes des marchés urbains (multiplication des boutiquiers, diversification des produits, présence croissante de la chaîne du froid, prix attractifs, qualité sanitaire correcte...), rendant encore plus rude, voire illusoire la compétition. Les politiques publiques doivent tenir compte de cet état de fait. L’appui aux unités de collecte et de distribution du lait local est une priorité, sous réserve que le développement de la production locale en soit une aux yeux des dirigeants.
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Zogning, Félix. "Anthony Rjeily Associé et leader national en transformation numérique et innovation chez EY." Revue Organisations & territoires 30, no. 1 (May 4, 2021): 103–8. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v30n1.1292.

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Abstract:
Depuis la dernière crise financière internationale de 2008, où les banques ont sévèrement été critiquées, le secteur de la technologie financière (ou fintech) n’a cessé de se développer et d’innover, entretenant avec le secteur bancaire des relations à la fois aux allures de compétition et de collaboration. Même si l’utilisation de la technologie en soutien aux services financiers n’est pas récente, son essor au cours de la dernière décennie, notamment son adoption par les institutions financières, semble avoir accéléré le virage numérique et renforcé ses capacités à affronter une nouvelle crise. Les banques constituent l’une des industries dont l’activité est le moins affectée par les restrictions qu’impose la pandémie de COVID-19. Anthony Rjeily est associé chez Ernst & Young (EY) et leader national de ladite firme en transformation numérique et innovation. Il cumule plus de 25 années d’expérience et accompagne des entreprises de différents secteurs dans leurs projets de croissance par le biais de l’engagement numérique. Il nous explique dans cet entretien en quoi la fintech a rendu les banques commerciales plus agiles et leur a permis de rapidement s’adapter à l’avènement de la pandémie.
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Becker, M. "Deux indices de compétition pour la comparaison de la croissance en hauteur et en diamètre d'arbres aux passés sylvicoles variés et inconnus." Annales des Sciences Forestières 49, no. 1 (1992): 25–37. http://dx.doi.org/10.1051/forest:19920103.

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Dussault, Gilles. "The Future of Professional Monopolies." Articles 40, no. 2 (April 12, 2005): 324–39. http://dx.doi.org/10.7202/050136ar.

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Abstract:
Cet article est une analyse sociologique de la position des professions, plus précisément des occupations dont les membres ont le monopole de la production de certains biens et services, comme les médecins, les dentistes, les avocats, les comptables et les ingénieurs, dans la division sociale du travail. Depuis plus d'un siècle, ces professions ont occupe une position avantageuse qui leur a permis de contrôler les activités des autres occupations qui offrent des services dans le même secteur de production et ont jouit de privilèges qui ont été refuses aux autres producteurs. Par exemple, elles ont obtenu, pour leurs membres, un monopole légal de l'exercice de certaines activités; on leur a aussi permis d'empêcher la compétition entre leurs membres par des mécanismes comme l'établissement de grilles tarifaires et l'interdiction de la publicité. En s'inspirant de la littérature récente sur l'émergence du professionnalisme dans les sociétés occidentales, l'auteur fait valoir que la capacité des professions de conserver leurs privilèges monopolistiques et leur position dominante dans la division du travail est associée au support qu'elles reçoivent de quatre sources: de l'intérieur, d'associations fortes et crédibles, et de l'extérieur, de leur clientèle, de groupes sociaux et d'institutions influents, et de l'État de qui leurs privilèges de monopole émanent. Selon l'auteur, le support venant de chacune de ces sources s'est affaibli récemment et est susceptible de continuer à s'affaiblir si certaines tendances observées se maintiennent. D'abord, les professions sont moins homogènes et plus segmentées depuis une ou deux décennies; la croissance de leurs effectifs s'est accélérée au point de créer des surplus dans certains cas; l'origine sociale de leurs membres s'est diversifiée; les femmes et les salaries sont plus nombreux parmi eux. Des associations représentant des sous-groupes aux intérêts souvent conflictuels se partagent maintenant l'allégeance des professionnels et leurs divergences réduisent l'influence et l'efficacité des professions comme groupes de pression. Les changements techniques, en particulier ceux qui sont issus des développements de la micro-électronique et de ses applications, accroissent l'information directement accessible aux profanes et sont ainsi susceptibles de réduire l'écart qui les sépare des experts que sont les professionnels. Mieux informes et devenus plus critiques avec la montée du consumérisme, les clients des professionnels ne leur accordent plus leur loyauté et leur support aussi aisément qu'auparavant. Enfin le support de groupes et institutions comme les universités, les compagnies d'assurance ou les partis politiques ainsi que celui de l'État est plus difficile à conserver, compte tenu de la compétition que subissent les professions, de la part de leurs subordonnes, à ce niveau. En effet, de nombreux groupes comme les infirmier(e)s, les hygiénistes dentaires, et d'autres qui jusqu'ici s'étaient contenté d'un statut auxiliaire, cherchent de plus en plus à devenir autonomes et indépendants des professions traditionnelles. Ils font valoir la qualité de leur formation ainsi que les économies que représenterait l'élargissement de leur champ de responsabilité aux dépens de celui des professionnels: dans un contexte de faible croissance économique, ce genre d'argument est bien reçu par les consommateurs et les gouvernements. Ceci n'implique pas pour autant que les monopoles professionnels sont en voie de disparition. Cependant, les groupes qui jouissent de privilèges monopolistiques devront dorénavant faire la démonstration claire que ces privilèges servent les intérêts du public, s'ils espèrent les conserver. Ces privilèges ont été obtenus à une époque, celle des débuts de l'industrialisation, où l'éducation n'était accessible qu'à une minorité, où l'État n'était pas présent dans les secteurs occupes par les professions et où il y avait peu de groupes organises pour faire compétition aux professions. À l'aube de la révolution informationnelle, il reste à voir si le professionnalisme pourra survivre dans la forme qui a été la sienne depuis le milieu du XIXe siècle.
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Ballester, L., P. Pelayo, C. Carpentier, N. Petitin, A. Carre, and F. Guerrin. "Évolution des paramètres ventilatoires du V̇O2max et des dimensions cardiaques chez le nageur de compétition au cours de la croissance (11–14 ans)." Science & Sports 7, no. 1 (June 1992): 1–7. http://dx.doi.org/10.1016/s0765-1597(05)80132-7.

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CHILLIARD, Y., J. J. COLLEAU, C. DISENHAUS, C. LERONDELLE, C. MOUCHET, and A. PARIS. "L’hormone de croissance recombinante : intérêt et risques potentiels de son utilisation pour la production laitière bovine." INRAE Productions Animales 11, no. 1 (February 2, 1998): 15–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1998.11.1.3913.

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Abstract:
L’administration d’hormone de croissance bovine recombinante (rbGH) accroît la production laitière de 2 à 6 kg/j, de façon variable selon l’âge des vaches, leur stade de lactation et leur état nutritionnel, la dose de GH injectée et la forme de présentation de l’hormone. Les effets sur la composition du lait et les réserves corporelles dépendent de la durée des expériences et de la nature des rations distribuées. La GH stimule l’activité et/ou la durée de vie des cellules sécrétrices mammaires, probablement par l’intermédiaire de l’IGF-1 produit par le foie et/ou la glande mammaire. Simultanément, la GH oriente le métabolisme du tissu adipeux et du muscle vers une mobilisation et une oxydation accrues des acides gras, et une épargne du glucose. L’administration de rbGH a peu d’effets directs sur la fonction de reproduction, mais tend indirectement à la retarder, lorsqu’elle est initiée avant la fécondation, en raison de la diminution transitoire du bilan énergétique des vaches. L’aptitude du lait à la transformation ne semble pas être modifiée par l’administration de rbGH, ni l’élévation de la sécrétion d’IGF-1 dans le lait entraîner de risque pour le consommateur. La GH pourrait stimuler les réponses immunitaires des animaux, et de ce fait accroître le nombre de cellules dans le lait. La tendance à augmenter l’incidence des mammites semble par contre résulter indirectement de l’élévation de la production laitière. La GH à très forte concentration peut stimuler la production virale dans certains modèles "in vitro" chez les espèces monogastriques, mais il n’existe pour l’instant que très peu de données chez les ruminants laitiers. Par ailleurs, la vitesse d’élimination des xénobiotiques (antibiotiques...) par le foie pourrait être diminuée. Une éventuelle utilisation commerciale de la rbGH diminuerait l’efficacité (ou augmenterait le coût) de l’amélioration génétique, et serait d’un intérêt économique limité pour les éleveurs placés dans un système de quotas laitiers. Toutefois, son utilisation dans des pays tiers sans quotas pourrait diminuer le coût de production du lait et accroître la compétition sur le marché international des produits laitiers, malgré les risques de dégradation qui pèseraient alors sur l’image de ces produits pour les consommateurs.
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Ruel, Jean-Claude. "Impact de la compétition exercée par le framboisier (Rubusidaeus L.) et les feuillus de lumière sur la croissance du sapin (Abiesbalsamea (L.) Mill.) en régénération." Canadian Journal of Forest Research 22, no. 9 (September 1, 1992): 1408–16. http://dx.doi.org/10.1139/x92-187.

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Abstract:
This paper discusses the impact of competing vegetation on balsam fir (Abiesbalsamea (L.) Mill.) seedling growth. The study consisted of 12 permanent sample blocks of 0.5 ha. In each one, about 60 seedlings were selected to represent the various levels of competition. Ten competition indices were computed and compared for their relationship with balsam fir growth in height and diameter. Growth was slightly reduced by the competing vegetation but the relative production rate was not affected. An index using competing vegetation density and height relative to the seedling was selected for its simplicity and good correlation with the growth parameters. A simulation indicates that height growth for the next 5 years should remain correlated, although weakly, with the competing vegetation abundance. Balsam fir would be able to quickly overtop raspberry but would remain in the understory for some time when overtopped by hardwood light demanders.
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Prévost, M. "Effets du scarifiage sur les propriétés du sol, la croissance des semis et la compétition : revue des connaissances actuelles et perspectives de recherches au Québec." Annales des Sciences Forestières 49, no. 3 (1992): 277–96. http://dx.doi.org/10.1051/forest:19920306.

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Amelot, Laurent. "Asia-Africa Growth Corridor vs 21st Century New Maritime Silk Road : La compétition asiatique programmée pour les couloirs du développement et de la croissance dans l’Indo-Pacifique." Monde chinois N°59, no. 3 (2019): 117. http://dx.doi.org/10.3917/mochi.059.0117.

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CRUZ, Pablo, and Gilles LEMAIRE. "Analyse des relations de compétition dans une association de luzerne (Medicago sativa L.) et de dactyle (Dactylis glomerata L.) I. Effets sur les dynamiques de croissance en matière sèche." Agronomie 6, no. 8 (1986): 727–34. http://dx.doi.org/10.1051/agro:19860805.

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Jobidon, R., and L. Charette. "Effets, après 10 ans, du dégagement manuel simple ou répété et de la période de coupe de la végétation de compétition sur la croissance de l'épinette noire en plantation." Canadian Journal of Forest Research 27, no. 12 (December 1, 1997): 1979–91. http://dx.doi.org/10.1139/x97-166.

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Bourg, Jean-François. "Dopage et mondialisation financière du sport : ce que nous apprend l’analyse économique !" Drogues, santé et société 15, no. 1 (October 31, 2016): 66–84. http://dx.doi.org/10.7202/1037784ar.

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Abstract:
Cet article présente une contribution de la science économique à la compréhension du dopage dans le sport professionnel, ce dernier s’étant recomposé autour des valeurs du système libéral, productiviste et globalisé contemporain. Ainsi, nous tentons de répondre à trois interrogations. Pourquoi se dope-t-on ? Quelles sont les caractéristiques du marché mondial des substances dopantes ? Pour quelles raisons le dopage se développe-t-il malgré la mise en oeuvre de politiques internationales de contrôle et de répression inédites ? La complexité de ce phénomène justifie le recours à plusieurs corpus. Selon la théorie du crime, une conduite dopante relève d’une décision individuelle et rationnelle prise en fonction des avantages et des coûts attendus. La théorie des jeux vise à dépasser ce strict calcul en intégrant les interactions stratégiques entre les sportifs qui déterminent leurs choix : ne pas se doper, se doper de façon prudente ou risquée, etc. Toutefois, lorsque le dopage devient systémique, seule l’approche institutionnaliste permet de prendre en compte les pratiques collectives. L’ampleur du dopage a augmenté avec la mondialisation économique du sport à partir des années 1990. L’essor de ce marché lucratif a été favorisé par une croissance rapide du chiffre d’affaires du secteur « sport », une valorisation de la performance, une forte évolution de la pharmacopée et une révolution des ventes par Internet. L’offre de dopage repose sur une spécialisation internationale du travail entre pays (production, transit, hébergement de sites de commercialisation, consommation). L’évaluation de la demande et des flux financiers qui en découlent souligne l’importance de cette industrie souterraine. En dépit de la création de nouvelles institutions et procédures ad hoc (agences mondiales et nationales antidopage, code mondial antidopage), le dopage ne semble pas régresser. Une crise des finalités du sport de compétition, une défaillance de la gouvernance du sport mondial et un déficit de régulation de ses dérives expliquent cet échec. Un tel constat rend nécessaire la refondation du système sportif international et l’émergence d’une instance de lutte contre le dopage totalement indépendante du pouvoir sportif.
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Ndamiyehe Ncutirakiza, Jean-Baptiste, Philippe Lejeune, Sylvie Gourrlet-Fleury, Adeline Fayolle, Léopold Ndjele Mianda-Bungi, and Gauthier Ligot. "Quantifier les dimensions des houppiers à l’aide d’images aériennes à haute résolution pour estimer l’accroissement diamétrique des arbres dans les forêts d’Afrique centrale." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 343 (March 27, 2020): 67–81. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.343.a31848.

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Abstract:
Caractériser la dynamique d’une forêt est essentiel pour la gestion forestière. Les houppiers des arbres forment un élément clé de cette dynamique ; mais, en forêt tropicale, les mesurer n’est pas simple. Cette étude teste l’utilisation d’images aériennes à haute résolution pour estimer la croissance diamétrique des arbres, en intégrant des mesures fines des houppiers détectés. Des ortho-images de 10 cm/pixel de résolution ont été obtenues à l’aide d’un drone à aile fixe sur une parcelle de 9 ha, installée dans la forêt de Yoko en République démocratique du Congo. Les inventaires menés sur les arbres de DHP ≥ 10 cm en 2008 et en 2016 ont permis d’avoir accès à différentes caractéristiques dendrométriques individuelles, dont le diamètre des arbres et leur tempérament, et de calculer des accroissements diamétriques. Des modèles linéaires mixtes ont été calibrés pour prédire l’accroissement de 163 arbres identifiés à la fois sur le terrain et sur les ortho-images en utilisant les variables quantifiées uniquement sur le terrain et/ou à partir de variables mesurées sur les ortho-images. Les images aériennes ont permis de détecter 23,4 % des arbres de DHP ≥ 10 cm inventoriés au sol, et représentant 75,1 % de la biomasse aérienne du peuplement. La probabilité de détection des arbres a varié en fonction de leur DHP : de 0,09 pour les arbres de DHP < 30 cm à 0,97 pour les arbres de DHP ≥ 60 cm. Les variables quantifiées par télédétection ajoutées aux variables de terrain ont permis d’améliorer significativement la prédiction de l’accroissement diamétrique. Les meilleurs modèles d’estimation des accroissements diamétriques contiennent notamment un terme caractérisant la dimension du houppier des arbres qui n’a pu être mesuré que par télédétection. Parmi les variables déterminées par télédétection, la superficie convexe du houppier est apparue la plus performante dans les modèles, et s’avère ainsi être la mesure la plus intéressante pour décrire la compétition entre les houppiers. Ces résultats ouvrent des perspectives pour construire de nouveaux outils d’acquisition de données au service de l’aménagement forestier.
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Besombes, Nicolas. "Exécution etmindgamedans les jeux vidéo de combat : les deux facettes de la vidéomotricité dans l’e-sport." Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, no. 99 (2018): 19–34. http://dx.doi.org/10.1051/sm/2018008.

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Abstract:
L’e-sport désigne la pratique compétitive du jeu vidéo. Ce phénomène connaît une popularité croissante et sa comparaison avec le sport fait régulièrement débat. De nombreux travaux universitaires ont apporté des éléments de réponses, que ce soit dans le domaine des sciences du sport ou de l’information et de la communication. Ces recherches révèlent que l’activité physique des joueurs est souvent perçue dans l’imaginaire populaire comme le talon d’Achille de l’e-sport lorsqu’il s’agit de le comparer au sport. L’objectif de cet article est de mettre en évidence l’engagement moteur des joueurs. À l’aide d’observations filmées ciblées sur la motricité des joueurs pendant huit rassemblements e-sportifs, et de quatre entretiens semi-directifs conduits avec des joueurs compétitifs de jeux vidéo de combat, nos résultats révèlent que la performance dans l’e-sport repose sur deux compétences indissociables. D’un côté, les joueurs doivent automatiser par répétition les différentes combinaisons précises et rythmées de touches sur leurs contrôleurs (l’exécution), et de l’autre, ils doivent décoder les intentions de l’adversaire à travers les animations virtuelles du personnage à l’écran (lemindgame). Cette capacité à détecter des indices sur les actions virtuelles du personnage adverse, et à choisir une réponse motrice réelle adaptée, présuppose alors l’incorporation de la dynamique du jeu vidéo.
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Dalbert, François. "De la croissance duale à l’expérimentation sociale." International Review of Community Development, no. 3 (February 1, 2016): 159–64. http://dx.doi.org/10.7202/1034999ar.

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Abstract:
La crise économique va durer, le chômage persister : un rapport officiel du gouvernement français le reconnaît. Cette situation explique la multiplication des recherches qui tendent à définir, à travers de nouveaux modes de répartition du travail un compromis social compatible avec une intégration compétitive dans la division internationale du travail. Puisqu’il n’est pas question d’une baisse massive de la durée du travail, on est conduit à inventer des formules qui combinent la recherche de la rentabilité maximum dans le secteur exposé à la concurrence internationale avec l’aménagement de vastes parkings à chômeurs de types divers. C’est pourquoi les promoteurs d’une « société duale » tentent de faire coexister deux secteurs contradictoires, favorisent l’« expérimentation sociale » comme source alternative d’occupation, comme embryon d’une « nouvelle société ». Si le « dualisme » est socialement inacceptable, à quelles conditions peut-on participer à l’expérimentation sociale à laquelle l’ampleur de la crise va contraindre bon nombre de travailleurs ?
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Adam, Heribert. "Les politiques de l'identité. Nationalisme, patriotisme et multiculturalisme." Anthropologie et Sociétés 19, no. 3 (September 10, 2003): 87–109. http://dx.doi.org/10.7202/015371ar.

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Abstract:
Résumé Les politiques de l'identité Nationalisme, patriotisme et multiculturalisme Le nationalisme s'explique mieux en tant qu'ethnicité mobilisée. La mobilisation de la culture et d'une histoire communes se conjugue généralement avec une compétition économique croissante et une mobilité descendante. L'insécurité politique, l'anxiété face au statut et à l'identité individuelle se traduisent en une perte d'appartenance collective. Le nationalisme promet de restaurer la dignité et de dissiper l'humiliation. Le racisme n'est pas con-substantiel au nationalisme alors que l'ethnocentrisme et l'exclusion de l'« autre » s'accompagnent de frontières imaginaires entre « nous » et « eux ». L'article présente plusieurs théories du nationalisme, y compris les perspectives primordialistes et sociobiologiques de la solidarité ethnique. La mobilisation politique par des élites nationalistes, les causes socio-historiques de ressentiments réels ou imaginaires expliquent mieux pourquoi l'identification à un groupe prévaut dans certaines situations et l'individualisme cosmopolite dans d'autres. Le patriotisme citoyen sans égard à l'origine demeure le fondement le plus sûr à l'égalité et à la loyauté dans les États multiethniques.
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LEBRET, B. "Conséquences de la rationalisation de la production porcine sur les qualités des viandes." INRAE Productions Animales 17, no. 2 (May 20, 2004): 79–91. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.2.3555.

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Abstract:
Le porc est la viande la plus consommée en France actuellement. La production nationale a doublé depuis les années 60, grâce à la mise en place d’un plan de rationalisation de la production. Les performances techniques des élevages (prolificité, vitesse de croissance, proportion de tissus maigres des carcasses) ont fortement progressé, grâce aux importants progrès réalisés en génétique, en nutrition animale et dans la conduite des élevages. Ces gains de productivité ont permis de répondre à la demande croissante pour une viande de plus en plus maigre à un prix compétitif. Cependant, l’élevage porcin rationalisé est maintenant jugé responsable d’une détérioration de la qualité des produits proposés aux consommateurs. Après une présentation des composantes de la qualité des carcasses et des viandes de porc, l’article fait le point sur l’effet de l’accroissement de la productivité sur ces qualités. Les faits majeurs sont l’augmentation de la teneur en muscle des carcasses, ainsi que l’identification de gènes à effet majeur sur la qualité de viande (HAL et RN) et l’éradication des allèles défavorables n (dans les lignées maternelles) et RN-. L’indice de qualité de viande, seul critère de qualité inclus dans les programmes de sélection, est resté globalement stable depuis 20 ans dans les races contrôlées, conformément à l’objectif fixé. Une évaluation du progrès génétique réalisé en race Large White depuis 1977 montre une réduction du pH ultime et du rendement à la cuisson des viandes, alors que le taux de lipides intramusculaires, composante favorable aux propriétés sensorielles, est resté stable. L’aptitude à la transformation en produits secs de la bardière s’est dégradée, toutefois ce défaut peut être corrigé en partie par une alimentation appropriée distribuée aux animaux. En conclusion, la rationalisation de la production porcine a permis d’améliorer les qualités des carcasses, sans entraîner de dégradation majeure des qualités des viandes dans les races utilisées en production standard, voire de les améliorer dans les lignées où la fréquence des allèles n et RN- était élevée.
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HOCQUETTE, J. F., I. ORTIGUES-MARTY, M. DAMON, P. HERPIN, and Y. GEAY. "Métabolisme énergétique des muscles squelettiques chez les animaux producteurs de viande." INRAE Productions Animales 13, no. 3 (June 18, 2000): 185–200. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.3.3780.

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Abstract:
Le muscle est d’importance économique majeure chez les animaux producteurs de viande. Ses principales fonctions physiologiques sont la thermogenèse, la posture et l’activité physique de l’animal. Ces fonctions et la croissance du muscle ont des besoins spécifiques en énergie, entraînant parfois des compétitions pour l’utilisation des différents nutriments. Ces régulations métaboliques modifient les efficacités de production et d’utilisation de l’ATP, et certaines caractéristiques musculaires déterminantes pour les qualités de la viande. Par exemple, un métabolisme musculaire plus glycolytique est associé à une meilleure utilisation du glucose, à une plus grande sensibilité du muscle à l’insuline, à un développement accru du muscle, à une réduction de ses dépenses énergétiques, et à une augmentation de sa teneur en glycogène. L’amélioration de la croissance musculaire par la sélection génétique induit un métabolisme musculaire moins oxydatif avec, comme conséquence, moins de lipides intramusculaires. Une augmentation des apports énergétiques favorise les dépôts de protéines, de glycogène et de lipides intramusculaires. Toutefois, des apports excessifs induisent une résistance du muscle à l’insuline favorisant le développement des tissus adipeux de la carcasse. Le turnover des nutriments et leur répartition entre les voies anaboliques (lipogenèse, glycogenèse) ou cataboliques (glycolyse, lipolyse, oxydation) intramusculaires restent à préciser. L’activité physique des animaux et la lutte contre le froid modifient les caractéristiques musculaires en favorisant le métabolisme oxydatif. La question qui se pose aujourd’hui est donc : l’optimisation des efficacités de production et d’utilisation de l’ATP est-elle compatible avec l’amélioration des qualités de la viande, déterminées notamment par les taux de glycogène et de lipides intramusculaire.
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Moreira, Carlos Américo Leite, and Emanuel Sebag de Magalhães. "Le Partenariat transpacifique et le futur du commerce bilatéral Brésil-Chine." Études internationales 48, no. 3-4 (April 16, 2018): 429–41. http://dx.doi.org/10.7202/1044628ar.

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Abstract:
Le profil du commerce bilatéral entre le Brésil et la Chine ces dernières années a joué un rôle crucial dans le mouvement de primarisation des exportations brésiliennes. On constate une concentration des ventes internationales brésiliennes vers ce pays dans certains produits de base. La bonne performance des exportations du Brésil vers la Chine reflète le dynamisme des produits dans lesquels le Brésil est compétitif à l’échelle mondiale. Autrement dit, il ne s’agit pas d’une stratégie active de diversification et de création de nouveaux marchés. Les exportations brésiliennes profitent de la croissance des importations chinoises de produits de base. Dans quelle mesure le Partenariat transpacifique (ptp) pourra-t-il affecter la dynamique commerciale entre ces deux pays ? Cet accord mettra-t-il en cause le modèle intersectoriel de commerce entre les deux pays ? La Chine exporte davantage de produits manufacturés et elle importe surtout des matières premières.
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Houle, François. "L'État canadien et le capitalisme mondial: stratégies d'insertion." Canadian Journal of Political Science 20, no. 3 (September 1987): 467–500. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423900049891.

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Abstract:
RésuméLe Canada est membre du club très sélect des sept pays les plus industrialisés. Pourtant, depuis le début des années soixante-dix, le gouvemement fédéral est à la recherche d'une stratégie qui permettrait une insertion plus favorable de l'économie canadienne dans l'économie mondiale. Historiquement, l'exportation de marchandises a toujours été vitale pour la croissance de l'économie canadienne, mais le marché mondial est de plus en plus compétitif et un renouveau économique est nécessaire pour éviter la marginalisation de l'économie canadienne. Cet article analyse la dégradation de la place du Canada dans l'économie mondiale, les contraintes externes et internes qui sont à l'origine de cette situation et les deux stratégies privilégiées par le gouvernement fédéral pour assurer la restructuration de l'économie canadienne. Enfin, on démontre que la traditionnelle dichotomie affaiblissement/renforcement pour cerner le rôle de l'État-nation par rapport à l'espace économique est inadéquate.
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Abbassi, Driss. "Sport et usages politiques du passé dans la Tunisie des débuts du XXIe siècle." Articles hors thème 26, no. 2-3 (February 27, 2008): 125–42. http://dx.doi.org/10.7202/017667ar.

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Abstract:
Résumé Par la comparaison de deux événements sportifs internationaux dans le contexte tunisien des débuts du xxie siècle (la compétition régionale des Jeux méditerranéens de septembre 2001 et le tournoi continental de la Coupe d’Afrique des nations de football de janvier-février 2004), cet article éclaire les enjeux récents et actuels des usages politiques du passé. Il apparaît que la mise en scène dans l’espace sportif des rapports entre l’histoire politique immédiate et l’histoire longue a pour objectif premier de promouvoir le régime en place aux échelles nationale et internationale. En replaçant l’analyse dans le contexte de l’évolution politique de la Tunisie postcoloniale, l’étude montre comment l’impact médiatique croissant du sport-spectacle est mis au service du nationalisme endogène, de l’idéologie étatique et, plus encore, du dirigeant autoritaire. Au-delà de l’évidente continuité dans l’instrumentalisation du sport à des fins politiques et idéologiques, c’est la (re)construction de l’imaginaire identitaire des États-nations postcoloniaux qui est mise en exergue.
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Cece, Valérian, Emma Guillet-Descas, and Guillaume Martinent. "Revue de méthodes longitudinales pour examiner la dynamique des émotions en contexte compétitif." Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, no. 105 (2019): 79–88. http://dx.doi.org/10.1051/sm/2019009.

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Abstract:
L’étude des émotions en sport s’est largement développée ces dernières années par l’exploration de leur dynamique et la reconnaissance du rôle du contexte social dans leur déclenchement. Le choix de l’utilisation d’une méthodologie appropriée au regard des objectifs de l’étude revêt ainsi une importance particulière. Cet article propose une revue des méthodes longitudinales permettant de modéliser les processus émotionnels en se centrant sur trois approches prometteuses et relativement récentes : les analyses de classe latente de courbes de croissances (ACLCC), les analyses de transitions de profils latents (ATPL) et les analyses multiniveaux. Les avantages et les inconvénients de chacune sont discutés en s’appuyant sur des exemples issus de la littérature scientifique. Tandis que les ATPL permettent de capturer la dynamique des profils en abordant le concept émotionnel dans son ensemble, les ACLCC sont davantage pertinentes pour modéliser l’hétérogénéité de la dynamique d’une émotion par l’identification de différentes trajectoires. Enfin, les analyses multiniveaux sont particulièrement utiles pour distinguer ce qui relève d’un contexte social (e.g., centre d’entraînement intensif) de ce qui relève de l’individu. Une attention particulière a été accordée à la pertinence de ces méthodes pour examiner le rôle du contexte social interpersonnel dans la complexité des processus émotionnels.
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CHATELLIER, Vincent. "La dépendance de l’Afrique de l’Ouest aux importations de produits laitiers." INRAE Productions Animales 33, no. 2 (September 15, 2020): 125–40. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2020.33.2.4027.

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Abstract:
Le secteur laitier mondial connaît un développement soutenu en raison de l’augmentation des besoins en produits laitiers d’une population en croissance et d’un changement progressif des régimes alimentaires. Cet article s’intéresse à la place des pays de l’Afrique de l’Ouest dans la « planète laitière ». L’analyse mobilise pour ce faire, d’une part, les données statistiques de la FAO sur une longue période (1961 à 2017) et, d’autre part, les statistiques des douanes de 2000 à 2018 pour les données mondiales (base de données « BACI ») et de 2000 à 2019 pour les données européennes (base de données « COMEXT »). Si la consommation de produits laitiers par habitant et par an est encore faible dans de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest, comparativement aux pays industrialisés, les besoins globaux en produits laitiers augmentent rapidement sous l’effet de la croissance démographique. En raison de nombreuses difficultés (climat, qualité des sols, faible productivité des animaux, manque d’investissement...), le développement de la production laitière en Afrique de l’Ouest (5,8 milliards de litres en 2017 pour seize pays, soit l’équivalent de la production de la Bretagne) n’est pas suffisant pour faire face aux besoins locaux. Les importations de cette zone en produits laitiers se font pour un peu plus des deux tiers en provenance de l’UE, dont les exportations ont fortement augmenté depuis une dizaine d’années (fin des quotas de production). Ces importations concernent à 40 % des mélanges de lait écrémé et de matière grasse végétale en poudre (à base d’huile de palme), un produit qui bénéficie d’un prix compétitif et qui n’est que très faiblement taxé à l’entrée dans les pays de l’Afrique de l’Ouest.
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Coyne, Daniel, and Richard Plowright. "Heterodera sacchari: field population dynamics and damage to upland rice in Côte d'Ivoire." Nematology 2, no. 5 (2000): 541–50. http://dx.doi.org/10.1163/156854100509466.

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Abstract:
Abstract In field studies in Côte d'Ivoire, West Africa, Heterodera sacchari severely reduced upland rice (Oryza sativa cv. IDSA6) grain yield. In 1995, pre-sowing treatments with carbofuran did not affect crop height, number of tillers at 84 days after sowing (DAS) nor grain yield of O. sativa cv. IDSA6 or O. glaberrima cv. CG14. The protection of eggs within cysts and a delayed hatching pattern are thought to have contributed to this. In 1996 and 1997, cultural methods were used to modify initial population densities and grain yield was correlated negatively with mid-season (56 and 84 DAS) H. sacchari population densities. The relationship between yield (Y) and population densities at 56 DAS was described by the equation Y = Ymean.Ymin + Ymean(1 - Ymin).z(P-T). The crop tolerance limit at 56 DAS was calculated as 1.67 and 2.39 eggs/cm3 soil, and z as 0.15 and 0.65 in 1996 and 1997, respectively. Population densities of H. sacchari at sowing, 28 DAS, 42 DAS and harvest were not correlated with grain yield in regression analysis of individual plots, but grain yield was significantly greater in groups of plots which had lowest initial egg density. Initial egg population densities were correlated negatively with leaf area index at 84 and 96 DAS in 1996 and 1997, respectively, with implications for growth of and competition from weeds. In 1997, mean initial egg density was 63% more and mean yield 57% less than in 1996. Drought in 1997 exacerbated yield losses. In 1996 and 1997, crop height, number of tillers and relative leaf chlorophyll content were significantly less in plots with higher mean egg density at sowing. Heterodera sacchari: dynamique des populations au champ et dommages causés au riz de plateau en Côte d'lvoire - Des études au champ menées en Côte d'lvoire (Afrique de l'Ouest) ont montré qu' Heterodera sacchari diminue de façon importante la récolte en grain du riz de plateau (Oryza sativa cv. IDSA6). En 1955, un traitement avant semis au carbofuran n'a pas influé sur la hauteur des pieds, ni sur le nombre de chaumes, non plus que sur la récolte en grain d' O. sativa cv. IDSA6 ou d' O. glaberrima cv. CG14, cela 84 jours après le semis (JAS). La protection apportée aux œufs par les kystes ainsi qu'un type d'éclosion différée sont supposés avoir contribué à ce phénomène. En 1996 et 1997, les méthodes culturales adoptées ont permis de modifier la densité des populations initiales; de ce fait la récolte en grain s'est trouvée corrélée négativement, à la mi-saison (56 et 84 JAS), avec la densité des population d' H. sacchari . La relation entre la récolte (Y) et la densité de la population à 56 JAS est définie par l'équation: Y = Ymoy.Ymin + Ymoy(1 - Ymin).z(P-T). Le calcul de la limite de tolérance à 56 JAS donne des chiffres de 1,67 et 2,39 œufs/cm3 et une valeur de z de 0.15 et 0.65 pour 1996 et 1997, respectivement. Une analyse de régression - portant sur les parcelles individuelles - entre densité des populations à 28 et 42 JAS et à la récolte n'a pas montré de corrélation avec le niveau de la récolte en grain; cependant, cette récolte était significativement plus élevée dans le groupe des parcelles où la densité initiale des œufs était la plus faible. Ces densités initiales d'œufs sont corrélées négativement avec l'indice de surface foliaire à 84 et 96 JAS, en 1996 et 1997 respectivement, cela ayant certaines implications dans la croissance du riz et sa compétition avec les plantes adventices. En 1997, la densité moyenne initiale des œufs était de 63% supérieure à celle de 1996, tandis que la récolte moyenne était inférieure de 57% à celle de 1996. En 1997, la sécheresse a exacerbé les pertes de récolte. En 1996 et 1997, la hauteur des pieds, le nombre de chaumes et le contenu relatif des feuilles en chlorophylle étaient significativement plus faibles dans les parcelles où la densité moyenne des œufs au moment du semis était la plus élevée.
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CAOUETTE, Charles E. "De l'autonomie à l'autogestion : un projet de socialisation de l'enfant (Réflexions sur l'école-recherche Jonathan)." Sociologie et sociétés 10, no. 1 (September 30, 2002): 167–84. http://dx.doi.org/10.7202/001116ar.

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Résumé Face à l'échec de l'école traditionnelle, l'école-recherche Jonathan, école élémentaire publique, se veut un milieu véritablement éducatif et socialisant. Le rejet des contraintes institutionnelles habituelles (programmes, classement, évaluation) a permis une nouvelle organisation du milieu physique et de la vie scolaire. L'enfant peut ainsi s'approprier son temps et son espace éducatifs, de même que son acte d'apprendre; il y développe son autonomie et apprend à se socialiser. Avec ses pairs de 5 à 12 ans et des deux sexes, l'enfant crée de nouveaux liens affectifs fondés sur la communication authentique et sur une coopération croissante (plutôt que sur la production compétitive et sur le jeu de rôle); de même, il s'initie très tôt à l'autogestion, i.e. à la prise de décision collective, à la solution de conflits et à la gestion du budget de son groupe. Avec les adultes, éducateurs et parents, l'enfant établit également de nouveaux rapports fondés sur le respect mutuel et l'amitié et sur la reconnaissance de la "valeur sociale" de chacun. L'auteur espère que des enfants eduques différemment pourront contribuer à créer une société davantage soucieuse des besoins fondamentaux de chaque être humain.
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JEZ, C., C. BEAUMONT, and P. MAGDELAINE. "La filière avicole française à l’horizon 2025. Une prospective INRA-ITAVI." INRAE Productions Animales 23, no. 5 (December 19, 2010): 379–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.5.3315.

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Abstract:
Depuis une dizaine d’années, la filière avicole française doit faire face à la concurrence de nouveaux pays producteurs plus compétitifs&nbsp;; elle doit également répondre à de nouvelles exigences de la société vis-à-vis des modes de production en termes de bien-être animal, de sécurité sanitaire et de protection de l’environnement. Ainsi, si depuis 10 ans, la production mondiale a bénéficié d’une croissance de près de 4% par an, la production française a baissé au rythme de 2,3% par an. Les acteurs économiques du secteur et les acteurs publics s’interrogent sur cette évolution et, surtout, sur les perspectives d’avenir de l’aviculture. Pour éclairer leurs choix stratégiques, un institut technique (ITAVI) et un institut de recherche (INRA) se sont mobilisés autour d’un exercice de prospective. Fondé sur les réflexions d’un groupe de travail composé d’experts des filières avicoles et sur des auditions d’acteurs, l’exercice a permis de construire quatre scénarios à partir des évolutions du contexte politique et réglementaire, des comportements de consommation et des stratégies des acteurs de la filière. L’exploration de différents futurs possibles à l’horizon 2025 a permis d’identifier des leviers d’action relevant des stratégies d’acteurs, des politiques publiques et des orientations de la recherche. Si aucun scénario n’envisage un fort développement de la production à l’horizon 2025, tous, cependant, montrent l’intérêt d’une recherche multidisciplinaire pour caractériser la durabilité et la qualité de la production, et les rendre conciliables avec une meilleure compétitivité.
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Marion, M., and F. Denizeau. "Réponse des cellules du foie de truite arc-en-ciel exposées à des métaux lourds toxiques." Water Quality Research Journal 28, no. 4 (November 1, 1993): 709–22. http://dx.doi.org/10.2166/wqrj.1993.038.

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Résumé Plusieurs métaux toxiques tels le cadmium (Cd), le mercure (Hg) et le cuivre (Cu) possèdent de nombreuses applications domestiques et industrielles. Au Canada, les métaux lourds sont reconnus comme polluants aquatiques majeurs. Notre laboratoire a récemment entrepris l’examen des effets des métaux lourds sur les hépatocytes de truite arc-en-ciel. Vu le manque de connaissances sur les interactions toxiques des métaux chez les organismes aquatiques, une attention particulière est portée à l’étude des mélanges. Les objectifs du présent travail sont (!) de déterminer l’accumulation du Cd, Hg et Cu par les hépatocytes de truite lors d’une exposition à ces métaux, seuls ou combinés, et (ii) de déceler les perturbations métaboliques induites telles que reflétées par l’activité de synthèse protéique des cellules. L’incorporation d’arginine tritiée ([3H]Arg) a été mesurée sur des hépatocytes soumis à des concentrations croissantes de Cd, Hg ou Cu. Dans chaque cas, on a noté une diminution de l’incorporation de 3H dans les protéines cellulaires. Cependant, si on en juge par les niveaux minimums nécessaires pour l’observer, le Cu apparaît comme le métal le moins cytotoxique. Un second groupe d’expériences a cherché à détecter si le Hg ou le Cu pouvaient altérer la réponse toxique causée par le Cd. Une incorporation légèrement plus faible a été observée lorsque le Hg est ajouté au Cd, mais sans que celle-ci soit statistiquement significative. De la même façon avec la paire Cd/Cu, il n’y a pas eu de modulation de la réponse au Cd par l’ajout du Cu. La capture de métaux a été évaluée dans les mêmes conditions que précédemment. L’analyse des métaux montre que les hépatocytes de truite sont capables de capter des quantités significatives des métaux non essentiels Cd et Hg. De plus, aucune compétition réciproque n’est observée pour leur entrée dans les hépatocytes. Enfin, en présence de Cd, la teneur cellulaire en Cu est comparable à celle des témoins. Les modèles cellulaires présentent plusieurs avantages dans le domaine de la toxicologie environnementale dont: la détection du potentiel nocif d’échantillons environnementaux complexes ainsi que l’Investigation du mode d’action des polluants toxiques.
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COULON, JB, P. LECOMTE, M. BOVAL, and J. M. PEREZ. "Introduction générale." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 3, 2011): 5–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3232.

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Abstract:
L’agriculture, et plus particulièrement les productions animales, sont depuis quelques années au cœur des préoccupations mondiales, si l’on en juge par les nombreux rapports que les institutions internationales, ainsi que l’INRA et le CIRAD, leur ont récemment consacré (Millenium Ecosystem Assessment 2005, IPCC 2006, Steinfeld et al 2006, World Bank 2008, FAO 2009, Steinfeld et al 2010, Dorin et al 2011). Deux points forts ressortent de ces exercices de prospective : 1/ Le poids économique et social de l'élevage dans l'agriculture mondiale est considérable :- La planète compte, toutes catégories confondues, 19 milliards d’animaux d'élevage dont 70% sont détenus par des éleveurs hors pays industrialisés ; - On comptait en 2000 : 1 porcin pour 7 habitants, 1 bovin pour 4 habitants, 1 petit ruminant pour 3 habitants, et plus de 2 volailles par habitant ; - Environ 250 millions d'animaux de trait apportent la force de travail pour près de la moitié des cultures vivrières dans les agricultures familiales des pays en développement ;- L’élevage mobilise environ 4 milliards d’ha de surfaces en herbe (soit près de 30% des terres émergées non gelées), fournit le tiers des protéines pour l’alimentation humaine et représente 40% de la valeur de la production agricole brute mondiale ;- On prévoit d’ici à 2050 le doublement des productions animales, essentiellement par une forte expansion des activités d’élevage dans les pays du Sud ;- Quant à l’approvisionnement futur en produits aquatiques, il repose sur l’essor de l’aquaculture (50% déjà du marché mondial), qui est le secteur de l’élevage lato sensu ayant la plus forte croissance surtout dans la zone AsiePacifique ;- L’élevage contribue aux moyens de vie d’un milliard de pauvres dans les pays du Sud et emploie au total 1,3 milliard de personnes dans le monde. 2/ Les productions animales doivent faire face, plus que les productions végétales, à de nombreuses interrogationset remises en cause qui interpellent la recherche et le développement. On peut les résumer de la façon suivante :comment répondre à l’augmentation considérable de la demande en produits animaux, notamment dans les pays du Sud, dans un contexte de compétition forte sur les ressources pour l’alimentation humaine et de la nécessite d’une prise en compte des impacts environnementaux de l’élevage, qu’ils soient positifs (services environnementaux rendus par les systèmes de productions animales) ou négatifs (contribution au changement climatique liées aux émissions de GES, dégradation de la biodiversité, consommation importante d’eau et d'énergie, détérioration de la qualité des eaux par les effluents d’élevage). Ces interrogations ne se déclinent pas de la même façon dans les pays du Nord et du Sud, parce que la place de l’élevage dans la société et les enjeux de son développement y sont différents. Les productions animales au Sud se trouvent ainsi dans une situation paradoxale : elles doivent faire face à une évolution importante de la demande à moyen terme, dans un contexte nouveau, marqué notamment par les tensions sur les disponibilités et les coûts des intrants et par la prise en compte impérative tant des contributions que des effets liés au changement climatique. C’est dans ce contexte particulier, et en prolongement de la réflexion menée par l’INRA et le CIRAD dans le cadre du chantier PARC rappelé dans la préface, que la Rédaction de la revue INRA Productions animales a décidé de consacrer un numéro complet au thème de l’Elevage en régions chaudes (Coulon et al 2011). Les contributions rassemblées dans ce numéro spécial ont pour ambition de faire une synthèse approfondie de l’état connaissances et des expériences acquises en termes d’élevage en régions chaudes. Les productions animales sont analysées à différents niveaux d’organisation, tenant compte de leur spécificité et des interrelations entre les diverses échelles, permettant une visualisation à la fois circonstanciée et large de la situation de l’élevage dans le monde. Les auteurs fournissent ainsi un panel de résultats, d’illustrations, de solutions et d’alternatives innovantes, ainsi que de nouvelles pistes et priorités de recherche. Celles-ci peuvent réellement contribuer à mieux appréhender la multifonctionnalité de l’élevage, la durabilité de son développement et ses évolutions à venir. Après une présentation des éléments d’évolution des productions animales au niveau mondial (Gerber et al), le deuxième article synthétise les nombreuses connaissances acquises concernant les ressources alimentaires tropicales (diversité, disponibilité et valeur nutritive), utilisables en hors-sol ou au pâturage (Archimède et al). Pour les animaux, ruminants et monogastriques, les caractères majeurs d’adaptation aux effets directs du climat, à la sous-nutrition ou aux maladies parasitaires sont développés, et des options d’optimisation de la productivité et de la résilience sont proposées (Mandonnet et al). Dans le domaine de la santé, les maladies infectieuses animales constituent des contraintes économiques fortes ainsi que des risques pour la santé humaine ; des stratégies pour faire face à cette situation sont formulées, concernant à la fois la conduite des systèmes d’élevage et l’organisation de réseaux de surveillance à l’échelle régionale (Lancelot et al). L’article suivant insiste sur la nécessaire prise en compte de la qualité des produits par les producteurs et les transformateurs et l’importance des règles de caractérisation et de gestion de cette qualité, dans un contexte spécifique aux pays du Sud en termes de conditions climatiques, économiques et sociologiques (Faye et al). Les interactions entre l’environnement et les systèmes d’élevage diversifiés sont décrites et illustrées tant en termes d’impacts que de services agro-écologiques, et diverses pistes sont suggérées pour une gestion plus durable de ces systèmes en régions chaudes (Blanfort et al). En sus de la composante environnementale, et au vu de la diversité des systèmes d’élevage et de leur multifonctionnalité, une démarche essentielle de conception-évaluation de systèmes durables est explicitée, illustrée d’exemples géographiques contrastés (Dedieu et al). A une échelle plus large, les auteurs examinent les interactions entre les territoires ou espaces de production et les filières et proposent un modèle d’analyse appliqué à quatre territoires représentatifs du Sud (Poccard et al). Enfin l’élevage, marqueur socioculturel de nombreuses sociétés du Sud, est analysé comme contributeur culturel et capital social, pour son rôle économique majeur à l’échelle des familles, mais également en faveur de la sécurité alimentaire et le développement local (Alary et al). Souhaitons que ces articles de synthèse et les pistes de recherche évoquées dans ce numéro thématique incitent les chercheurs de l’INRA et du CIRAD à renforcer leur collaboration et à proposer de nouvelles approches de la conception et de l’évaluation des systèmes d’élevage en régions chaudes.
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Léonard, Éric, Bruno Losch, and Fernando Rello. "Recomposiciones de la economía rural y mutaciones de la acción pública en el México del TLCAN." Revista Trace, no. 52 (July 6, 2018): 13. http://dx.doi.org/10.22134/trace.52.2007.337.

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Abstract:
A trece años de su ratificación el balance del TLCAN sigue siendo objeto de controversia, en particular en lo que toca al sector agropecuario. Las evoluciones macroeconómicas positivas (crecimiento de los intercambios comerciales, de las inversiones directas, de la productividad) son cuestionadas por el aumento de las desigualdades en la distribución de la riqueza, tanto entre sectores sociales como entre las grandes regiones del país, así como por la incapacidad del sector manufacturero para absorber los empleos perdidos en los ramos poco competitivos de la agricultura. Una consecuencia de esta situación radica en la intensificación de los movimientos migratorios, tanto en el ámbito interno como en la destinación de Estados Unidos. A partir de la descripción de los fenómenos de cambio estructural que han afectado al sector agropecuario en el curso del último decenio, el artículo muestra cómo la intervención pública, en su nueva configuración, ha contribuido a ahondar las diferencias de productividad entre regiones y grupos socioeconómicos, a la vez que permiten controlar los procesos de marginación y pobreza rural. Con todo, las transferencias públicas participan de un proceso generalizado de diversificación de las actividades y los ingresos –entre los cuales las remesas ocupan un lugar central–, en el sentido de una reconfiguración radical de la economía de las familias rurales. El trabajo aborda en conclusión las incidencias de tales cambios en la naturaleza y el sentido de las transiciones en curso, así como los retos, en particular políticos, que éstas plantean.Abstract: After thirteen years of its validation, the TLCAN outcome still is controversial, particularly in reference to the agricultural facet. The positive macroeconomic evolutions (growth of commercial exchange, of direct inversion, of productivity) are questioned due to the inequity regarding the distribution of wealth between social sectors and large portions of the country as well as the inability of the industrial sector to absorb the employments lost in lesser competitive agricultural sectors. One of the consequences is that the intensification of the migratory movements inside the country as well as in the United States of America. Starting from descriptions of the structuralchanged phenomena, which has affected agriculture during the last decade, this paper shows the way in which public intervention, in its new layout, has contributed to deepen the differences in terms of productivity between regions and socio-economical groups. At the same time this allowed to control the generalized process of diversification in activities and income at the heart of which the deliveries take a central roll, in the sense of a radical configuration in the economy of rural families. This paper stresses the consequences of these transformations in the nature and sense of the current transition, as well as the challenges, particularly the political ones.Resumé : Treize ans après sa ratification, le bilan de l’Accord de libre-échange d’Amérique du Nord (ALENA) demeure sujet à controverse, en particulier pour ce qui concerne son volet agricole. Les évolutions macro-économiques positives (croissance des échanges commerciaux, des investissements directs et de la productivité) sont en effet contrebalancées par un accroissement des inégalités dans la distribution de la richesse, tant entre secteurs sociaux qu’entre les grandes régions, ainsi que par la difficulté du secteur industriel à absorber les emplois perdus dans les secteurs peu compétitifs de l’agriculture. L’une des conséquences de cette situation réside dans l’intensification des mouvements migratoires, tant entre les régions du pays qu’en direction des États-unis. À partir d’une description des phénomènes de changements structurels qui ont marqué l’agriculture au cours de la dernière décennie, l’article montre comment l’intervention publique dans sa configuration nouvelle a contribué au creusement des écarts au sein du secteur tout en facilitant la gestion des phénomènes de marginalisation et de pauvreté rurale. Il s’attache enfin à démontrer en quoi les transferts publics ne sont qu’une contribution au processus général de diversification des activités et des revenus – au sein duquel les transferts privés liés à la migration occupent une place centrale –, entraînant une profonde reconfiguration de l’économie des familles rurales. Il aborde en conclusion les conséquences de ces changements sur la nature et le sens des transitions en cours, ainsi que les enjeux, notamment politiques, qui en découlent.
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GUY, G., and L. FORTUN-LAMOTHE. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 5 (December 19, 2013): 387–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3167.

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Abstract:
Ce numéro de la revue INRA Productions Animales contient un dossier consacré aux dernières avancées de la recherche sur le foie gras. En effet, la démocratisation de la consommation de ce produit haut de gamme a été permise notamment par les efforts de recherche et développement sur l’élevage des palmipèdes à foie gras et la maîtrise de la qualité du produit. Ce dossier est l’occasion de faire en préalable quelques rappels sur cette belle histoire ! Un peu d’histoire La pratique du gavage est une tradition très ancienne, originaire d’Egypte, dont les traces remontent à 2 500 avant JC. Elle avait pour objectif d’exploiter la capacité de certains oiseaux à constituer des réserves énergétiques importantes en un temps court pour disposer d’un aliment très riche. Si les basreliefs datant de l’ancien empire égyptien attestent de la pratique du gavage, il n’existe pas de preuves que les égyptiens consommaient le foie gras ou s’ils recherchaient la viande et la graisse. Ces preuves sont apparues pour la première fois dans l’empire romain. Les romains gavaient les animaux avec des figues et pour eux le foie constituait le morceau de choix. Le nom de jecur ficatum, signifiant « foie d’un animal gavé aux figues », est ainsi à l’origine du mot foie en français. La production de foie gras s’est développée dans le Sud-ouest et l’Est de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles avec le développement de la culture du maïs. Le foie gras est aujourd’hui un met inscrit au patrimoine culturel et gastronomique français (article L. 654-27-1 du code rural défini par la Loi d’Orientation Agricole de 2006). Le contexte de la production de foie gras Avec près de 72% de la production mondiale en 2012, la France détient le quasi monopole de la production de foie gras. Les autres pays ayant des productions significatives sont la Hongrie et la Bulgarie en Europe Centrale, avec environ 10% pour chacun de ces pays, mais aussi l’Espagne avec 3% de la production. L’Amérique du nord et la Chine représentent les deux autres pôles de production les plus significatifs, mais avec moins de 2% du marché. La production française a connu un essor considérable, sans doute le plus important de toutes les productions agricoles, passant de 5 880 tonnes en 1990 à plus de 19 000 tonnes en 2012. A l’origine, le foie gras était principalement obtenu par gavage des oies, longtemps considérées comme l’animal emblématique de cette production. Aujourd’hui, le canard mulard, hybride d’un mâle de Barbarie (Cairina Moschata) et d’une cane commune (Anas Platyrhynchos), est plus prisé (97% des palmipèdes gavés en France). En France, l’oie a vu de ce fait sa part relative pour la production de foie gras diminuer, et c’est la Hongrie qui contrôle 65% de la production mondiale de foie gras d’oie. Toutefois, cette espèce ne représente que 10% de la production mondiale. La France est également le principal pays consommateur de foie gras avec 71% du total, l’Espagne se classant au second rang avec environ 10%. Compte tenu de son image de produit de luxe et d’exception, le foie gras est consommé un peu partout dans le monde lors des repas de haute gastronomie. Les grandes avancées de connaissance et l’évolution des pratiques d’élevage L’amélioration des connaissances sur la biologie et l’élevage des palmipèdes à foie gras a permis de rationnaliser les pratiques d’élevage et d’améliorer la qualité du produit. Plusieurs laboratoires de recherche et structures expérimentales, ayant leurs installations propres et/ou intervenant sur le terrain, ont contribué à l’acquisition de ces connaissances : l’INRA avec l’Unité Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras, l’UMR Tandem, le Laboratoire de Génétique Cellulaire, la Station d’Amélioration Génétique des Animaux et l’UR Avicoles, l’Institut Technique de l’AVIculture, la Ferme de l’Oie, le Centre d’Etudes des Palmipèdes du Sud Ouest, le LEGTA de Périgueux, l’ENSA Toulouse, l’ENITA Bordeaux et l’AGPM/ADAESO qui a mis fin en 2004 à ses activités sur les palmipèdes à foie gras. Aujourd’hui ces structures fédèrent leurs activités dans un but de rationalité et d’efficacité. Les avancées des connaissances et leur transfert dans la pratique, associés à une forte demande du marché, sont à l’origine de l’explosion des volumes de foie gras produits. Ainsi, la maîtrise de la reproduction couplée au développement de l’insémination artificielle de la cane commune et à la sélection génétique (Rouvier 1992, Sellier et al 1995) ont permis la production à grande échelle du canard mulard adapté à la production de foie gras. En effet, ses géniteurs, le mâle de Barbarie et la femelle Pékin, ont fait l’objet de sélections spécifiques basées sur l’aptitude au gavage et la production de foie gras de leurs descendants. La connaissance des besoins nutritionnels des animaux et le développement de stratégies d’alimentation préparant les animaux à la phase de gavage ont également été des critères déterminants pour la rationalisation d’un système d’élevage (Robin et al 2004, Bernadet 2008, Arroyo et al 2012). La filière s’est par ailleurs structurée en une interprofession (le Comité Interprofessionnel du Foie Gras - CIFOG) qui soutient financièrement des travaux de recherches et conduit des actions (organisation de salons du foie gras par exemple) visant à rendre accessibles toutes les avancées de la filière. Ainsi, l’amélioration du matériel d’élevage (gaveuse hydraulique et logement de gavage) a engendré des gains de productivité considérables (Guy et al 1994). Par exemple, en 20 ans, la taille d’une bande de gavage est passée de deux cents à mille individus. Enfin, la construction de salles de gavage, dont l’ambiance est parfaitement contrôlée autorise désormais la pratique du gavage en toute saison. Des études ont aussi permis de déterminer l’influence des conditions d’abattage et de réfrigération sur la qualité des foies gras (Rousselot-Pailley et al 1994). L’ensemble de ces facteurs a contribué à ce que les possibilités de production soient en cohérence avec la demande liée à un engouement grandissant pour le foie gras. Les pratiques d’élevage actuelles Aujourd’hui, le cycle de production d’un palmipède destiné à la production de foie gras comporte deux phases successives : la phase d’élevage, la plus longue dans la vie de l’animal (11 à 12 semaines chez le canard ou 14 semaines chez l’oie) et la phase de gavage, d’une durée très courte (10 à 12 jours chez le canard ou 14 à 18 jours chez l’oie). La phase d’élevage se décompose elle même en trois étapes (Arroyo et al 2012). Pendant la phase de démarrage (de 1 à 4 semaines d’âge) les animaux sont généralement élevés en bâtiment clos chauffé et reçoivent à volonté une alimentation granulée. Pendant la phase de croissance (de 4 à 9 semaines d’âge), les animaux ont accès à un parcours extérieur. Ils sont nourris à volonté avec un aliment composé de céréales à 75% sous forme de granulés. La dernière phase d’élevage est consacrée à la préparation au gavage (d’une durée de 2 à 5 semaines) grâce à la mise en place d’une alimentation par repas (220 à 400 g/j). Son objectif est d’augmenter le volume du jabot et de démarrer le processus de stéatose hépatique. Pendant la phase de gavage les animaux reçoivent deux (pour le canard) à quatre (pour l’oie) repas par jour d’une pâtée composée à 98% de maïs et d’eau. Le maïs est présenté soit sous forme de farine (productions de type standard), soit sous forme d’un mélange de graines entières et de farine, soit encore sous forme de grains modérément cuits (productions traditionnelles ou labellisées). En France, on distingue deux types d’exploitations. Dans les exploitations dites en filière longue et de grande taille (au nombre de 3 000 en France), les éleveurs sont spécialisés dans une des phases de la production : éleveurs de palmipèdes dits « prêt-à-gaver », gaveurs ou éleveurs-gaveurs. Ce type de production standard est sous contrôle d’un groupe ou d’une coopérative qui se charge des opérations ultérieures (abattage, transformation, commercialisation ou diffusion dans des espaces de vente à grande échelle). Il existe également des exploitations en filière courte qui produisent les animaux, transforment les produits et les commercialisent directement à la ferme et qui sont généralement de plus petite taille. Ces exploitations « fermières » ne concernent qu’une petite part de la production (10 à 15%), mais jouent un rôle important pour l’image de production traditionnelle de luxe qu’elles véhiculent auprès des consommateurs. Pourquoi un dossier sur les palmipèdes à foie gras ? Au-delà des synthèses publiées précédemment dans INRA Productions Animales, il nous a semblé intéressant de rassembler et de présenter dans un même dossier les avancées récentes concernant la connaissance de l’animal (articles de Vignal et al sur le séquençage du génome du canard et de Baéza et al sur les mécanismes de la stéatose hépatique), du produit (articles de Théron et al sur le déterminisme de la fonte lipidique du foie gras à la cuisson et de Baéza et al sur la qualité de la viande et des carcasses), ainsi que les pistes de travail pour concevoir des systèmes d’élevage innovants plus durables (article de Arroyo et al). L’actualité et les enjeux pour demain La filière est soumise à de nombreux enjeux sociétaux qui demandent de poursuivre les efforts de recherche. En effet, pour conserver son leadership mondial elle doit rester compétitive et donc maîtriser ses coûts de production tout en répondant à des attentes sociétales et environnementales spécifiques telles que la préservation de la qualité des produits, le respect du bien-être animal ou la gestion économe des ressources. Ainsi, la production de foie gras est parfois décriée eu égard à une possible atteinte au bien-être des palmipèdes pendant l’acte de gavage. De nombreux travaux ont permis de relativiser l’impact du gavage sur des oiseaux qui présentent des prédispositions à ce type de production : la totale réversibilité de l’hypertrophie des cellules hépatiques (Babilé et al 1998) ; l’anatomie et la physiologie des animaux de même que l’absence de mise en évidence d’une élévation du taux de corticostérone (considéré comme marqueur d’un stress aigu) après l’acte de gavage (Guéméné et al 2007) et plus récemment la mise en évidence de l’aptitude à un engraissement spontané du foie (Guy et al 2013). Le conseil de l’Europe a toutefois émis des recommandations concernant le logement des animaux qui préconisent, la disparition des cages individuelles de contention des canards pendant le gavage au profit des cages collectives. Par ailleurs, il recommande la poursuite de nouvelles recherches pour développer des méthodes alternatives au gavage. Parallèlement, à l’instar des autres filières de productions animales, la filière foie gras doit aussi maîtriser ses impacts environnementaux (voir aussi l’article d’Arroyo et al). Les pistes de recherches concernent prioritairement la maîtrise de l’alimentation, la gestion des effluents et des parcours d’élevage. Il reste donc de grands défis à relever pour la filière foie gras afin de continuer à proposer un produitqui conjugue plaisir et durabilité.Bonne lecture à tous !
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BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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Fekih Salem, Radhouane, Tewfik Sari, and Nahla Abdellatif. "Sur un modèle de compétition et de coexistence dans le chémostat." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 14 - 2011 - Special... (November 23, 2011). http://dx.doi.org/10.46298/arima.1953.

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Abstract:
International audience In this paper, we consider the mathematical model of two microbial species competition on a single resource in a chemostat. We take into account the interspecific interactions between the two populations of micro-organisms and intraspecific interactions between individuals themselves. The growth functions are monotonic and the dilution ratios are distinct. We determine the equilibrium points, and their local stability. Dans ce travail, nous considérons le modèle mathématique de deux espèces microbiennes en compétition sur une seule ressource dans un chémostat, où on prend en considération les interactions interspécifiques entre les deux populations de micro-organismes et les interactions intraspécifiques entre les individus eux-mêmes. Les fonctions de croissance sont strictement monotones et les taux de dilution sont distincts. Nous déterminons les points d'équilibre, ainsi que leur stabilité locale.
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LEDUC, Isabelle, Laurent BOURDEAU, and Pascale MARCOTTE. "Valeurs attribuées au label du patrimoine mondial de l’UNESCO dans la promotion touristique. Le cas du quartier historique de Québec." Concilier tourisme et développement durable 36, no. 1 (May 12, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1042477ar.

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Abstract:
Les sites candidats au titre de patrimoine mondial de l’UNESCO sont de plus en plus nombreux. Dans ce contexte de croissance et de compétition pour ce titre, cet article propose dans un premier temps une synthèse des valeurs associées au label et ensuite analyse la valence, positive, négative ou neutre, accordée aux valeurs par les parties prenantes associées à la promotion touristique d’une destination labellisée. Le cas de Québec permet de constater que les valeurs positives attribuées au label sont liées à la réputation du patrimoine mondial de l’UNESCO, à l’histoire et à la beauté de la ville.
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Rapaport, Alain, Denis Dochain, and Jérôme Harmand. "Practical coexistence in the chemostat with arbitrarily close growth functions." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 9, 2007 Conference in... (September 13, 2008). http://dx.doi.org/10.46298/arima.1900.

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Abstract:
International audience We show that the coexistence of different species in competition for a common resource may be substantially long when their growth functions are arbitrarily closed. The transient behavior is analyzed in terms of slow-fast dynamics. We prove that non-dominant species can first increase before decreasing, depending on their initial proportions. Nous montrons que la coexistence entre différentes espèces en compétition sur une même ressource peut durer sensiblement, lorsque leurs courbes de croissance sont arbitrairement proches. Le comportement transitoire est analysé en termes de dynamiques lente-rapide. Nous prouvons que des espèces non dominantes peuvent d’abord croître avant de décrroître, en fonction de leurs proportions initiales.
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Gougbedji, Armel, Pamphile Agbohessou, Philippe Adédjobi Lalèyè, Fréderic Francis, and Rudy Caparros Megido. "Inventaire des coproduits agricoles potentiellement utilisables pour la production de pupes de mouche Hermetia illucens (L. 1758) pour l’alimentation piscicole au Bénin." Tropicultura, no. 3-4 (2020). http://dx.doi.org/10.25518/2295-8010.1587.

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Abstract:
Cette recherche vise l’inventaire et la sélection de coproduits agricoles d’intérêt pour l’élevage d’Hermetia illucens (L. 1758) au Bénin. Les données relatives à la nature, la disponibilité et la valeur marchande des coproduits agricoles ont été collectées à travers une enquête dans 8 départements du Bénin. Deux régimes expérimentaux isoprotéiques et isolipidiques ont été formulés à partir de trois coproduits principaux (tourteau de coton, son de maïs et abats de poisson) et testés sur la croissance larvaire et la qualité nutritionnelle des prépupes d’H. illucens. 28 coproduits agricoles ont été recensés et répartis en 3 groupes : les tourteaux, les résidus et les sons. Le substrat à base de son de maïs et d’abats de poisson favorise une croissance optimale des larves. Les teneurs en protéines (47,89 ± 0,11 %) et en lipides (26,75 ± 0,29 %) des prépupes issues de ce régime permettent de répondre aux besoins nutritionnels du tilapia du Nil. Le régime à base de tourteau de coton a induit une forte mortalité (67,33 ± 3,96 %) chez les larves d’H. illucens. Sur la base des facteurs de disponibilité, de compétition et des résultats de l’expérimentation, 22 coproduits agricoles sont retenus pour de futurs essais.
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