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BÉGOUT-ANRAS, M. L., and J. P. LAGARDÈRE. "Domestication et comportement chez les poissons téléostéens." INRAE Productions Animales 17, no. 3 (July 29, 2004): 211–15. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.3.3594.

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Abstract:
Un des principaux objectifs de la domestication est de sélectionner des lignées à haut potentiel de croissance et à faible agressivité. L’étude des caractéristiques des animaux domestiqués montre souvent de nombreux changements comportementaux dus aux conditions d’élevage, mais très peu de données sont disponibles chez les poissons. Cet article décrit d’abord comment la mise en élevage affecte certains comportements, notamment alimentaires et natatoires, puis présente les modifications, au cours du développement, des organes sensoriels et des aptitudes comportementales. Concernant le comportement alimentaire, les modifications sont principalement dues au fait que la distribution d’aliment ne correspond pas nécessairement au rythme biologique des poissons et que la quantité d’aliment disponible est souvent bien supérieure en élevage comparé au milieu naturel. Le mode de distribution peut également influencer l’agressivité. Les conditions d’élevage (courant, densité animale …) peuvent avoir des conséquences sur l’agressivité des poissons, en modifiant leur répartition spatiale, avec en particulier une réduction de la distance interindividuelle. Le développement des poissons en milieu d’élevage semble affecter certaines aptitudes comportementales en relation avec des modifications de leurs organes sensoriels (yeux, ligne latérale et odorat). Ces modifications sont généralement associées à une diminution de la vigilance avec notamment des conséquences sur la capacité à échapper aux prédateurs potentiels. Chez les poissons plats, le maintien en élevage modifie également l’adaptation chromatique. En conclusion, l’analyse des modifications comportementales induites par la domestication est un outil nécessaire pour identifier les facteurs à prendre en compte afin d’identifier la mise en place du processus de domestication, de garantir le bien-être des poissons et ainsi la durabilité du système d’élevage
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2

DUMONT, B., and A. BOISSY. "Relations sociales et comportement alimentaire au pâturage." INRAE Productions Animales 12, no. 1 (February 23, 1999): 3–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1999.12.1.3850.

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Abstract:
Chez les herbivores domestiques, l’organisation sociale interfère largement avec le comportement alimentaire au pâturage. Ce texte présente comment les relations sociales au sein du groupe influencent les stratégies individuelles pour le choix des aliments, l’exploitation des sites alimentaires et la distribution spatiale au pâturage. La vie en groupe offre au jeune individu des modèles sociaux, d’abord sa mère puis ses pairs, qui facilitent l’acquisition de préférences et d’évitements alimentaires plus efficacement que l’apprentissage individuel par essai-erreur. Le groupe facilite également la découverte de nouveaux sites alimentaires puisque l’animal bénéficie de ceux trouvés par ses congénères. En revanche, les animaux qui s’alimentent en groupe doivent faire face à une plus forte compétition du fait de la diminution plus rapide de la ressource. Les conséquences de cette compétition varient selon le rang hiérarchique de l’individu, les animaux subordonnés étant les plus pénalisés. La vie en groupe induirait également pour l’individu un coût au moment de l’abandon du site alimentaire.
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3

HAUSBERGER, M., and A. RICARD. "Génétique et comportement chez le cheval." INRAE Productions Animales 15, no. 5 (December 17, 2002): 383–89. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.5.3718.

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Abstract:
La génétique du comportement chez le cheval en est à ses prémices. Un intérêt pour la prise en compte du comportement dans la sélection n’est apparu que récemment. De surcroît, il s’agit d’une question difficile à aborder chez cette espèce pour laquelle les animaux sont dispersés dans des conditions de vie extrêmement variées. Nous ne disposons pas de données sur le déterminisme génétique mais seulement d’indications indirectes basées sur des comparaisons de races ou de lignées. De plus grandes similarités comportementales entre animaux de même père et / ou de même race sont observées chez des poulains comme chez des adultes dans des comportements librement exprimés (jeu, distance de la mère) comme dans les réactions à des situations expérimentales. Les comportements stéréotypiques semblent liés, outre aux conditions environnementales, à la famille et à la race. Le poids relatif des facteurs environnementaux et génétiques sur le déterminisme des caractéristiques comportementales semble différer selon la caractéristique considérée. Les différences observées entre familles ou races peuvent aussi être liées à des facteurs épigénétiques (effet maternel par exemple). Une prise en compte du comportement dans la sélection des chevaux paraît souhaitable et possible, à condition de bien cerner le caractère concerné, comment le mesurer, et d’évaluer l’impact des facteurs épigénétiques.
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4

FAURE, J. M., and A. D. MILLS. "Bien-être et comportement chez les oiseaux domestiques." INRAE Productions Animales 8, no. 1 (February 21, 1995): 57–67. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.1.4106.

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Abstract:
La notion de bien-être recouvre deux aspects : la perception par le public (consommateurs) des conditions dans lesquelles sont élevés les animaux domestiques et la perception par l’animal des conditions dans lesquelles il est élevé. Seul ce deuxième aspect relève de l’approche éthologique. Deux voies sont utilisables pour améliorer le bien-être des animaux : l’adaptation de l’environnement à l’animal et l’adaptation de l’animal à l’environnement. Dans le premier cas le préalable indispensable est la connaissance des besoins de l’animal, ce qui, même chez la poule, est loin d’être acquis. Quelques exemples sont donnés à partir de quatre méthodes d’approche différentes : comparaison des comportements dans différents milieux, conditionnement opérant, test de choix et conflit de motivation. L’adaptation de l’animal à l’environnement peut se faire par voie ontogénétique ou génétique et deux exemples sont donnés. Les deux voies d’approche doivent être utilisées en parallèle.
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5

Chicoteau, P., A. Bassinga, Issa Sidibé, T. Pobel, X. Richard, and P. Clausen. "Influence de l'exposition à un risque trypanosomien élevé sur la reproduction de vaches Baoulé au Burkina Faso." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 4 (April 1, 1990): 473–77. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8763.

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Abstract:
La trypanosomose animale a une influence sur la fonction de reproduction, y compris celle des bovins trypanotolérants. Ainsi l'exposition à un fort risque trypanosomien entraîne des avortements et des anoestrus chez la femelle Baoulé, bovin trypanotolérant à courtes cornes. Ces perturbations, observées systématiquement chez les animaux sensibles à la maladie et chez quelques animaux résistants, semblent liées à la dégradation de l'état général, à l'anémie et à l'hyperthermie. On constate enfin une importante variation individuelle du comportement des animaux vis à vis de la maladie.
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6

BAUMONT, R. "Palatabilité et comportement alimentaire chez les ruminants." INRAE Productions Animales 9, no. 5 (October 20, 1996): 349–58. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.5.4074.

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Abstract:
La palatabilité (ou l’ appétibilité) désigne les caractéristiques de l’aliment qui provoquent la réaction des sens de l’animal. Elle est le corollaire de l’appétit de l’animal pour l’aliment. Lorsqu’un seul aliment est disponible, la palatabilité peut être évaluée par la vitesse d’ingestion au début du repas et non par la quantité ingérée qui intègre en partie les effets post-ingestifs. Toutefois certaines techniques expérimentales permettent de séparer les deux phénomènes. Lorsque plusieurs aliments sont proposés, leur palatabilité est généralement évaluée par des tests de préférence. L’étude du comportement permet d’évaluer la motivation pour l’aliment plutôt que son résultat qui est la quantité ingérée. Les procédures de conditionnement opérant montrent comment l’animal maintient son choix pour un aliment préféré lorsqu’il devient de plus en plus difficile à obtenir. Les caractéristiques physiques de l’aliment (taille des particules, résistance à la cassure, teneur en matière sèche, hauteur et densité du couvert végétal...) participent à la réponse des sens. Elles influencent la facilité de préhension et de mastication et les animaux préfèrent généralement les aliments dont la forme physique permet une ingestion rapide. Le goût et l’odeur sont considérés comme des déterminants importants de la palatabilité, mais leurs effets sont difficiles à mesurer car ils dépendent de la technique expérimentale utilisée. La plupart des études sur la palatabilité sont réalisées à court terme (quelques minutes ou quelques heures). A plus long terme (plusieurs jours ou semaines) les préférences alimentaires semblent généralement être associées à des modifications digestives. Les animaux associent par apprentissage les effets post-ingestifs de l’aliment avec ses caractéristiques sensorielles. Les ruminants développent généralement des préférences pour les aliments qui leur permettent d’atteindre rapidement un état de satiété élevé. Ainsi la palatabilité mesurée par la réponse des sens à l’aliment intègre sa valeur nutritive. Cependant, pour une valeur nutritive donnée, les propriétés sensorielles intrinsèques de l’aliment peuvent stimuler plus ou moins un comportement alimentaire de nature hédonique, surtout dans les situations de choix et pour les animaux à faibles niveaux de productions. En première approche, la valeur hédonique de l’aliment peut être assimilée à la différence entre la quantité ingérée observée et celle prévue à partir de sa valeur nutritive.
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SIGNORET, J. P. "Le comportement de l’animal domestique et les techniques modernes d’élevage." INRAE Productions Animales 4, no. 1 (February 2, 1991): 13–20. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1991.4.1.4312.

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Abstract:
La connaissance du comportement peut contribuer à la mise au point de techniques nouvelles ou améliorées prenant en compte l’adaptation et le bien-être des animaux domestiques. Les études développées, notamment à l’INRA, ont permis de connaître les mécanismes d’organisation des relations entre les animaux. Le comportement maternel repose essentiellement sur une reconnaissance olfactive. L’établissement du lien maternel implique la sécrétion des oestrogènes, mais aussi les stimulations sensorielles chez la mère. L’organisation sociale implique des relations de dominance-subordination qui résolvent les conflits. Cependant, des liens sélectifs maintiennent la cohésion du groupe et accroissent la tolérance mutuelle. La sélection sur des critères de production fait évoluer les caractéristiques comportementales vers une adaptation plus facile aux contraintes de l’élevage. Ces résultats, ainsi que la connaissance des mécanismes du comportement sexuel peuvent être utilisés pour améliorer l’adaptation et le bien-être des animaux dans les conditions de l’élevage moderne.
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DORÉ, François. "L’éthologie : une analyse biologique du comportement." Sociologie et sociétés 10, no. 1 (September 30, 2002): 25–42. http://dx.doi.org/10.7202/001198ar.

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Abstract:
Résumé L'éthologie est issue de la biologie post-darwinienne mais la méthodologie et les concepts théoriques qu'elle a élaborés intéressent maintenant plusieurs disciplines des sciences humaines. D'abord confrontée à une forte résistance de la part de la psychologie expérimentale, l'approche éthologique s'est graduellement affirmée et a permis de jeter un regard nouveau sur l'origine et la fonction des comportements. Elle s'est avérée particulièrement fructueuse dans l'analyse des interactions et structures sociales chez les animaux. La contribution de l'éthologie à l'étude de l'homme a été marquante mais la possibilité d'une éthologie proprement humaine demeure encore problématique.
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9

CANARIO, L., S. MIGNON-GRASTEAU, M. DUPONT-NIVET, and F. PHOCAS. "Génétique de l’adaptation comportementale des animaux aux conditions d’élevage : le cas des productions bovines, porcines, avicoles et aquacoles." INRAE Productions Animales 26, no. 1 (April 10, 2013): 35–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.1.3134.

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Abstract:
L’amélioration génétique des caractères de production peut engendrer des modifications du comportement des animaux. La capacité d’adaptation des animaux aux changements qui s’opèrent dans leur environnement peut contribuer au maintien de hauts niveaux de production dans une large gamme de conditions d’élevage. Il pourrait donc être opportun d’intégrer des critères de comportement dans les programmes d’amélioration génétique. Cette synthèse fait le point sur les connaissances génétiques (héritabilités et gènes ou QTL) du comportement des bovins, porcins, volailles et des poissons, ainsi que sur les corrélations génétiques connues avec les caractères de production. Les stratégies d’amélioration génétique diffèrent entre ces quatre productions. Il est nécessaire d’enregistrer l’activité alimentaire dans toutes les productions, d’améliorer la capacité de locomotion des poulets de chair et des bovins laitiers, d’améliorer la docilité des bovins allaitants et éventuellement de réduire l’agressivité des porcins, tout en favorisant le comportement maternel des animaux. Chez les poules pondeuses, l’amélioration doit concerner en priorité la sensibilité face à des modifications soudaines de l’environnement physique car des comportementaux sociaux mal adaptés peuvent en résulter. Les difficultés associées à la mise en oeuvre de telles stratégies relèvent du fait que de la variabilité entre populations ou entre lignées existe et que la relation entre réactivité en conditions expérimentales et en conditions d’élevage commercial est généralement inconnue. Des interactions génotype – milieu influencent l’expression du comportement, mais elles sont très rarement évaluées. Ces points doivent être étudiés avant la prise en compte de caractères comportementaux dans les programmes d’amélioration génétique.
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GUÉMENÉ, D., N. KANSAKU, and D. ZADWORNY. "L’expression du comportement d’incubation chez la dinde et sa maîtrise en élevage." INRAE Productions Animales 14, no. 3 (June 16, 2001): 147–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.3.3735.

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Abstract:
L’expression du comportement de la couvaison est encore très fréquente chez plusieurs espèces d’oiseaux domestiques dont la dinde, alors qu’elle n’a plus d’intérêt pratique depuis que la totalité des œufs est incubée artificiellement dans l’industrie. En outre, ce comportement est à l’origine de pertes économiques car son expression induit des arrêts de ponte. L’origine génétique des animaux joue un rôle prépondérant quant à leur capacité à exprimer ce comportement, mais différents facteurs exogènes et endogènes sont également connus pour en favoriser l’expression. En tenant compte de ces facteurs, outre la mise en œuvre de programmes de sélection adaptés, diverses stratégies peuvent être envisagées pour que sa maîtrise soit effective en élevage. Elle repose actuellement sur l’usage de techniques d’élevage et de manipulations manuelles complémentaires très contraignantes en terme de main-d’œuvre. L’intérêt potentiel de procédés pharmacologiques prophylactiques ou curatifs est donc indéniable. Des travaux récents ont montré que des approches immunologiques pouvaient être efficaces pour prévenir la couvaison chez la dinde. Pour diverses raisons, aucun des procédés testés n’a toutefois encore fait l’objet de développement pour une utilisation à l’échelle industrielle. A ce jour, la sélection génétique par des méthodes classiques n’a pas permis d’éradiquer l’expression de ce comportement. Des résultats préliminaires suggèrent l’existence de marqueurs moléculaires spécifiques chez la poule et la dinde. Si celle-ci se confirme, la mise en œuvre de programmes de sélection appropriés contre le comportement de couvaison sera alors envisageable chez ces espèces.
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Martin, P., MH Thiébot, and AJ Puech. "Modèles animaux sensibles aux antidépresseurs: implication des systèmes sérotoninergiques et noradrénergiques centraux." Psychiatry and Psychobiology 5, no. 3 (1990): 209–17. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00003515.

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Abstract:
RésuméTenter de vouloir modéliser chez l’animal une pathologie psychiatrique peut sembler tout à fait illusoire. Il est en revanche plus aisé d’analyser «les grandes fonctions» qui modulent le comportement, ainsi que les systèmes neurobiologiques impliqués dans leur régulation. À travers deux tests comportementaux sensibles aux antidépresseurs: le modèle de «Learned Helplessness» ou «renoncement appris» et le test du labyrinthe en T, mesurant une capacité à attendre; nous avons voulu montrer que les effets de substances antidépressives pouvaient agir sur deux dimensions différentes et de quelle(s) manière(s) pouvaient être impliqués les systèmes sérotoninergiques.
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Koehl, M. "Ocytocine et comportement maternel : de l’adaptation à la pathologie." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 15. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.036.

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Abstract:
L’ocytocine est connue pour son implication dans le développement des relations d’attachement entre individus en général, et dans le cas qui nous intéressera plus particulièrement ici, entre une mère et sa progéniture. Ces relations s’expriment à travers la mise en place d’un comportement maternel dont la qualité va conditionner le devenir phénotypique de l’enfant, chez l’Homme comme chez l’animal. Comprendre donc, à travers les modèles animaux, les mécanismes qui gouvernent la mise en place et le maintien de ce comportement apparaît fondamental. Dans ce contexte, nous ferons le point des connaissances acquises chez le rongeur sur les liens entre ocytocine et soin maternel, en conditions physiologiques et pathologiques. En particulier, nous dresserons un bilan de la littérature associant le niveau d’activité du système ocytocinergique central au niveau de soin maternel prodigué par les mères et détaillerons les structures mises en jeu. Nous évaluerons également le rôle de l’ocytocine dans la transmission du profil comportemental maternel d’une génération à la suivante. Enfin, nous nous intéresserons aux modèles de gestations pathologiques qui peuvent entraîner des troubles du post-partum se traduisant par un déficit d’attachement. Nous testerons sur ces modèles l’hypothèse selon laquelle une altération du système ocytocinergique pourrait être impliquée dans l’apparition des troubles de l’attachement, suggérant que ce système pourrait constituer une cible thérapeutique importante dans de telles pathologies.
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ROUSSEL, S., E. MERLOT, A. BOISSY, and C. DUVAUX-PONTER. "Le stress prénatal : état des connaissances et conséquences potentielles en élevage." INRAE Productions Animales 20, no. 1 (March 7, 2007): 81–86. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.1.3439.

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Abstract:
Des stress vécus par une femelle pendant la gestation peuvent entraîner une modification du comportement de la progéniture comme une plus grande réactivité émotionnelle, des capacités d’apprentissage perturbées, une coordination motrice moins développée dans le jeune âge ainsi qu’un comportement sexuel féminisé pour les mâles. Ces modifications comportementales sont souvent accompagnées d’une modification du fonctionnement de l’axe corticotrope, avec en particulier un taux de base de glucocorticoïdes plus élevé ou des sécrétions plus importantes après un événement stressant. D’autres conséquences non négligeables sont mises en évidence comme une modification de la réponse immunitaire humorale et cellulaire de la portée, ainsi qu’une diminution du poids à la naissance. Cependant, une forte variabilité des effets est observée qui serait en partie liée à la nature de l’agent stressant, à son intensité, ainsi qu’à sa période d’application et au sexe de la progéniture, les femelles semblant plus sensibles que les mâles. Le stress prénatal serait expliqué par les hormones surrénaliennes sécrétées par la mère et traversant la barrière placentaire qui influenceraient le développement neuroendocrinien de la progéniture. La modification du comportement maternel induite par les stress répétés pourrait être un autre mécanisme expliquant les effets ob-servés chez le jeune. Même si l’essentiel des études a été réalisé chez les rongeurs et les primates, les rares expérimentations chez les animaux d’élevage montrent que les effets seraient loin d’être négligeables.
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MERCAT, M. J., and P. MORMEDE. "Influences génétiques sur les processus d’adaptation et le comportement alimentaire chez le porc." INRAE Productions Animales 15, no. 5 (December 15, 2002): 349–56. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.5.3714.

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Abstract:
Pour répondre aux stimulations provoquées par son environnement, l’animal sollicite en permanence ses capacités adaptatives, dans ses composantes comportementales et biologiques. On peut distinguer des aspects spécifiques (comportements alimentaires, sexuels, sociaux par exemple) et des aspects plus généraux regroupés sous le terme de réponses émotionnelles ou stress. Tous ces mécanismes sont influencés par des facteurs génétiques, le plus souvent de nature polygénique, à l’exception notable du syndrome de stress aigu du porc qui résulte d’une mutation autosomale récessive. De nombreuses études mettent en évidence des différences entre races : elles concernent la réactivité comportementale, les interactions sociales, la réponse de l’axe corticotrope au stress, ou encore le comportement alimentaire. Ces études intègrent parfois l’estimation des paramètres génétiques et notamment l’héritabilité de ces caractères. Enfin, les méthodes de génétique moléculaire permettent l’exploration fine des mécanismes de ces influences génétiques. Ainsi, le gène du récepteur à la ryanodine a -t-il été identifié pour son implication dans le syndrome de stress aigu du porc. L’utilisation de marqueurs moléculaires pour la sélection des animaux présente également des perspectives prometteuses, comme le montrent les recherches de locus à effets quantitatifs (QTL) pour les caractères en rapport avec les processus d’adaptation.
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BOISSY, A., R. NOWAK, P. ORGEUR, and I. VEISSIER. "Les liens sociaux chez les ruminants d’élevage : limites et moyens d’action pour favoriser l’intégration de l’animal dans son milieu." INRAE Productions Animales 14, no. 2 (April 16, 2001): 79–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.2.3727.

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Abstract:
Les ruminants d’élevage appartiennent à des espèces grégaires. Leur organisation sociale est basée sur des relations stables de dominance - subordination qui assurent en élevage la résolution de nombreux conflits inhérents à la promiscuité entre les animaux. L’organisation sociale repose également sur des relations d’affinité qui assurent la cohésion du groupe et accroissent la tolérance entre les animaux dans les situations de conflit. En outre, les relations d’affinité participent étroitement à l’adaptation de l’animal à son milieu d’élevage puisque les partenaires influencent la réponse de l’animal aux éléments qui l’entourent. Tout au long de sa vie, l’animal établit des liens privilégiés avec certains de ses partenaires. Dès sa naissance, si la possibilité lui en est donnée, le jeune herbivore développe rapidement avec sa mère une relation préférentielle quasi-exclusive. Par la suite, même si le lien maternel demeure très fort, le jeune se lie également à d’autres membres du groupe, en particulier à sa fratrie ou à ses compagnons de même âge. Plus tard, la séparation maternelle qu’impose le sevrage réalisé par l’homme, exacerbe transitoirement la motivation sociale du jeune à l’égard de ses partenaires, voire à l’égard d’individus d’autres espèces tel l’homme. Une telle plasticité dans les comportements sociaux existe également chez l’animal adulte : en particulier, l’attraction sociale diminue chez la femelle pré-parturiente qui tend à s’isoler du troupeau dans la période de la mise bas. Une meilleure connaissance du comportement social des ruminants d’élevage doit permettre de proposer des aménagements pour mieux adapter la conduite d’élevage aux besoins sociaux des animaux. En outre, la construction dynamique des liens d’affinité laisse entrevoir certaines périodes clefs au cours de l’élevage comme autant de leviers d’action dont une meilleure exploitation en élevage pourrait faciliter l’intégration de l’animal à ses conditions de vie ultérieures. Ainsi, que ce soit par l’aménagement de conduites plus respectueuses des besoins sociaux des animaux ou par l’action sur les périodes de transition sociale, l’adaptation et le bien-être des animaux en élevage s’en trouveront considérablement accrus.
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SIGNORET, J. P., F. LEVY, R. NOWAK, P. ORGEUR, and B. SCHAAL. "Le rôle de l’odorat dans les relations interindividuelles des animaux d’élevage." INRAE Productions Animales 10, no. 5 (December 9, 1997): 339–48. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.5.4009.

Full text
Abstract:
L’odorat joue un rôle essentiel dans les communications entre les mammifères. La reconnaissance individuelle peut se faire sur la seule base de signaux olfactifs provenant de diverses sécrétions ou excrétions, même isolées. L’odeur d’un individu peut également informer sur son état émotionnel. L’organisation des différentes étapes du comportement sexuel met en oeuvre des odeurs venant du mâle comme de la femelle. Des signaux chimiques permettent d’identifier l’état d’oestrus de la femelle, mais celle-ci est alors très fortement attirée par l’odeur du mâle. Ces signaux interviennent dans le déclenchement des postures d’acceptation et de monte. Les odeurs sexuelles interviennent également dans la régulation physiologique : l’odeur du bélier induit l’ovulation de la brebis en repos sexuel, celle de la femelle en oestrus produit une sécrétion d’hormone gonadotrope et de testostérone chez le mâle. Les différentes phases de la relation de la mère et du jeune font appel aux communications olfactives. Chez la brebis, l’attraction pour le liquide amniotique produit le premier contact et le léchage du nouveau-né. L’odeur individuelle de l’agneau est à la base de la sélectivité de la relation maternelle, et c’est l’odorat qui guide l’agneau dans la première recherche de la mamelle. Cependant, dans tous les cas étudiés, l’odorat agit en interaction avec les autres canaux sensoriels, dans une action cumulative et souvent redondante.
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MANDONNET, N., E. TILLARD, B. FAYE, A. COLLIN, J. L. GOURDINE, M. NAVES, D. BASTIANELLI, M. TIXIER-BOICHARD, and D. RENAUDEAU. "Adaptation des animaux d’élevage aux multiples contraintes des régions chaudes." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 4, 2011): 41–64. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3236.

Full text
Abstract:
En zones difficiles, la pérennité des systèmes d’élevage repose sur la capacité des animaux à survivre, se reproduire et maintenir un niveau de production en situation de fortes contraintes. Les principales contraintes auxquelles les animaux doivent faire face en régions chaudes, sont le climat (température et humidité), la sous-nutrition et les pathologies. Chez les monogastriques comme chez les ruminants, les caractéristiques anatomiques et le comportement alimentaire constituent les principaux facteurs de régulation des échanges thermiques. L’élément clé de l’adaptation comportementale des ruminants à la sous-alimentation est leur capacité à choisir leur alimentation. L’adaptation physiologique porte sur la réduction du métabolisme basal, l’efficience digestive, la valorisation de fourrages grossiers, la mobilisation des réserves corporelles, le recyclage des nutriments et la valorisation efficiente de l’eau. Les travaux les plus significatifs sur la résistance génétique aux maladies portent sur la trypanotolérance, la résistance aux maladies transmises par les tiques et les strongyloses gastro-intestinales. Dans l’élevage moderne, la gestion de ces contraintes environnementales doit se concevoir de façon intégrée. Différentes techniques d’alimentation, de prophylaxie, de gestion d’ambiance des bâtiments d’élevage doivent être combinées pour garantir durablement la pérennité des systèmes d’élevage. Cependant, l’efficacité de cette approche intégrée repose également sur le potentiel adaptatif des animaux pour répondre aux pratiques mises en œuvre. Le développement des productions animales en régions chaudes ne pourra être garanti sans l’utilisation de l’adaptation naturelle des populations animales ou pour le moins, sans inclure les caractères d’adaptation dans les objectifs de sélection des races locales ou spécialisées.
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RICHARD, S., C. ARNOULD, D. GUÉMENÉ, C. LETERRIER, S. MIGNON-GRASTEAU, and J. M. FAURE. "Etude de la réactivité émotionnelle chez la caille : une approche intégrée du bien-être animal." INRAE Productions Animales 21, no. 1 (April 22, 2008): 71–78. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.1.3377.

Full text
Abstract:
Certaines réactions émotionnelles, telles que les réactions de peur, peuvent être inadaptées en élevage, sources d’atteintes au bien-être des animaux. Chez la caille, l’obtention de lignées génétiques divergentes sélectionnées d’une part sur un comportement de peur, d’autre part sur la motivation sociale, a démontré la faisabilité de sélections sur des composantes de la réactivité émotionnelle. Les cailles sélectionnées sur un comportement de peur diffèrent non seulement par leur propension générale à exprimer des comportements de peur, mais aussi en termes de qualité de la viande, de réactivité de l’axe corticotrope, d’activité du système nerveux autonome et au niveau neurobiologique. Une région du génome a été identifiée comme potentiellement impliquée dans les différences observées entre les lignées. Par ailleurs, les cailles sélectionnées pour leur faible motivation sociale se sont montrées plus indifférentes à leur environnement social que les cailles sélectionnées pour leur forte motivation sociale. Ces lignées de cailles se sont révélées comme de puissants modèles d’étude des mécanismes sous-tendant la réactivité émotionnelle chez les oiseaux. Les travaux pluridisciplinaires engagés sur ces cailles ont pour buts d’évaluer les conséquences de ces sélections, non seulement pour le bien-être animal mais aussi en termes de production, et d’identifier des indicateurs de bien-être qui pourront servir à comparer différents systèmes d’élevage des volailles.
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Doko, A., A. Verhulst, V. S. Pandey, and P. Van Der Stuyft. "Trypanosomose expérimentale à Trypanosoma brucei brucei chez les taurins Holstein et les zébus Bororo blancs." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 50, no. 1 (January 1, 1997): 23–28. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9597.

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Abstract:
Des taurins Holstein et zébus Bororo blancs ont été infectés avec AnTat 1.1, un variant antigénique de T. b. brucei. Les paramètres cliniques, ainsi que l'hématocrite, la parasitémie, la réponse immunehumorale et l'activité hémolytique du complément ont été examinés en vue de préciser l'allure clinique de la trypanosomose à T. b. brucei chez ces deux races bovines, ainsi que leur degré de sensibilité. Les animaux des deux races se sont montrés très sensibles à l'infection. Les Holstein ont contracté une maladie aiguë, mortelle en quelques semaines, les zébus Bororo blancs une maladie chronique avec inanition progressive et mortaprès quelques mois. Tous sont restés parasitémiques jusqu'à la phase terminale de la maladie. Des anticorps trypanolytiques AnTat 1.1-spécifiques ont été produits en grande quantité. L'infection a induit une hypocomplémentémie persistante chez les deux races. Le comportement des zébus Bororo blancs et Holstein est très différent de celui observé antérieurement chez les bovins Lagunaire et Borgou soumis à un protocole expérimental similaire. Les variations individuelles sont importantes chez toutes les races étudiées.
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VIEUILLE-THOMAS, C., and J. P. SIGNORET. "Comportement de truies en groupe lors de la réalisation d’un apprentissage : utilisation d’un système alimentaire informatisé." INRAE Productions Animales 4, no. 5 (December 2, 1991): 383–87. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1991.4.5.4352.

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Abstract:
Chez les truies gestantes, la conduite d’élevage, qui implique une alimentation individualisée, n’est plus limitée aux systèmes de contention depuis que les distributeurs informatisés se sont développés. Les femelles sont en liberté et alimentées à l’aide d’un appareil complexe délivrant des rations individuelles programmées. Ce type de système d’élevage répond ainsi aux exigences de la réglementation européenne récemment mise en place en matière de bien-être animal. Cependant, les animaux s’adaptent parfois difficilement à cette technique : les résultats obtenus sur 13 groupes de dix truies montrent que 55,4 % des femelles seulement apprennent spontanément l’utilisation de l’appareil en 24 heures. 16,2 % le font après avoir été séparées des premières, alors que 18,5 % ne réussissent à réaliser cet apprentissage qu’avec l’aide de l’éleveur qui les y attire par la distribution d’aliments. Enfin les 10 % restant demandent un apprentissage plus prolongé. Les différences observées dépendent de caractéristiques individuelles : les truies utilisant facilement l’appareil ont un profil comportemental opposé à celles qui posent des problèmes d’apprentissage. Ces dernières apparaissent comme des individus initiateurs de déplacements provoqués, peu explorateurs et non dominants en situation de compétition alimentaire. Les conditions d’apprentissage sont donc liées à des paramètres individuels difficilement modifiables par des techniques d’élevage. Un moyen de faciliter la tâche des éleveurs serait de familiariser les animaux au stade "cochette" à des dispositifs alimentaires proches de ce type de distributeur. Cette solution permettrait de réduire les réactions de crainte vis-à-vis de l’appareil et des bruits qui résultent de son utilisation.
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KNUDSEN, Christelle, Cécile BONNEFONT, Laurence FORTUN-LAMOTHE, Karine RICAUD, and Xavier FERNANDEZ. "L'engraissement spontané du foie ches les palmipèdes : état des lieux et perspectives de recherche." INRA Productions Animales 31, no. 2 (October 25, 2018): 117–30. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.2.2318.

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Abstract:
La production de foie gras, telle que pratiquée aujourd’hui, est remise en question par les associations de protection animale, mais aussi par le Conseil de l’Europe. Le Comité Permanent de la Convention Européenne pour la protection des animaux dans les élevages a ainsi recommandé que des études portant sur des méthodes alternatives à la prise forcée d’aliment chez les palmipèdes soient mises en place dans les pays européens producteurs de foie gras. Cette synthèse a pour objectif de présenter l’état d’avancement des recherches sur ces méthodes alternatives. Les voies de synthèse et de stockage de lipides chez les oiseaux seront abordées ainsi que le comportement alimentaire et le métabolisme hépatique des oiseaux migrateurs, ayant permis de définir les bases biologiques des recherches menées sur la stéatose spontanée chez les palmipèdes domestiques. Les résultats des recherches conduites sur l’engraissement hépatique spontané des palmipèdes, les effecteurs de celui-ci et l’impact en terme de durabilité du système seront discutés. Enfin, plusieurs perspectives de recherche sur des leviers possibles tels que l’alimentation, la conduite d’élevage, la sélection génétique et l’étude du microbiote intestinal, seront proposées.
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EDOUARD, N., G. FLEURANCE, P. DUNCAN, R. BAUMONT, and B. DUMONT. "Déterminants de l’utilisation de la ressource pâturée par le cheval." INRAE Productions Animales 22, no. 5 (December 9, 2009): 363–74. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.5.3360.

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Abstract:
Dans un contexte agricole favorable au développement de systèmes herbagers durables, les équidés ont un rôle majeur à jouer dans l’entretien de l’espace et la préservation de la biodiversité prairiale. Les effectifs de chevaux augmentent fortement en France comme dans le reste de l’Europe. Pourtant la filière équine est confrontée à un manque de références et d’appuis techniques vis-à-vis de l’alimentation des chevaux à partir des ressources pâturées, dans un contexte où on sait que «l’herbe» permet de couvrir les besoins nutritionnels des animaux et que sa gestion a des conséquences sur la dynamique des couverts. L’objectif de cette synthèse est de faire le point sur les connaissances relatives aux déterminants de l’ingestion et des choix alimentaires des chevaux au pâturage, la confrontation de ces résultats avec ceux acquis chez les ruminants contribuant à mettre en avant les spécificités des stratégies d’alimentation adoptées par les équidés. Les chevaux sont capables de réguler leur comportement alimentaire (temps de pâturage, vitesse d’ingestion, choix de sites d’alimentation) en réponse à des variations de disponibilité et de qualité du couvert végétal. Ils entretiennent des zones d’herbe rase au sein du couvert qu’ils retournent pâturer préférentiellement. Ce comportement accroît l’hétérogénéité structurale de la végétation qui est susceptible de favoriser la coexistence de plusieurs espèces au sein des communautés végétales et animales prairiales. Les travaux futurs devront préciser les effets de caractéristiques des animaux et de différents modes de conduite, afin de permettre aux éleveurs de piloter le pâturage équin au mieux de leurs attentes.
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CHEMINEAU, P., B. MALPAUX, J. P. BRILLARD, and A. FOSTIER. "Saisonnalité de la reproduction et de la production chez les poissons, oiseaux et mammifères d’élevage." INRAE Productions Animales 22, no. 2 (February 15, 2009): 77–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.2.3336.

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Abstract:
Les diverses productions issues d’animaux d’élevage sont fréquemment saisonnières, et par là même leur disponibilité en produits frais sur les marchés (viandes, lait et fromages, oeufs). Ceci relève, en partie, de la décision de l’éleveur qui vise à commercialiser ses produits à la période la plus favorable. Cette saisonnalité peut être aussi imposée par l’accès à des ressources alimentaires saisonnières, comme chez les herbivores, ou par des contraintes biologiques spécifiques, comme celle de la température de l’eau pour les poissons. Les variations saisonnières de la disponibilité en produits animaux sont aussi la conséquence de contraintes résultant d’une saison de reproduction plus ou moins marquée des animaux d’élevage qu’il s’agisse de poissons, d’oiseaux ou de mammifères. Sous des latitudes moyennes et hautes, la plupart des animaux d’élevage, comme leurs «cousins» sauvages, donnent en effet naissance à leurs petits en fin d’hiver et/ou au début du printemps, période souvent la plus favorable pour la survie des jeunes et la mise en place d’une nouvelle génération. En conséquence, la plupart des espèces manifestent des variations saisonnières de la fréquence d’ovulation (présence ou absence d’ovulations chez les mammifères et les poissons ; variations ou suppression des taux de ponte chez les oiseaux), de la qualité des gamètes (variations des taux de fécondation et de survie embryonnaire), mais aussi du comportement sexuel. Parmi les espèces d’intérêt en production animale, les oiseaux et les poissons sont généralement considérés comme plus directement sensibles aux facteurs externes (majoritairement température, mais aussi photopériode, pour les poissons et photopériode pour les oiseaux). Cependant, chez de nombreuses espèces incluant des mammifères, il est intéressant de constater que des traitements photopériodiques artificiels consistant en un éclairement supplémentaire pendant les jours courts naturels (chez le poulet, la dinde, la pintade, le mouton et la chèvre) ou de la mélatonine pendant les jours longs (chez le mouton et la chèvre), sont utilisés largement pour ajuster la période de reproduction aux souhaits de l’éleveur et/ou pour abolir complètement les variations saisonnières de la production spermatique dans les centres producteurs de semence destinée à l’insémination artificielle (mammifères), et dans les élevages (volaille, poissons). Par ailleurs, des traitements photopériodiques « purs » (sans mélatonine), en particulier lorsqu’ils sont appliqués en bâtiments ouverts, sont non invasifs et donc respectent pleinement le bien-être animal.
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BOUISSOU, M. F., and A. BOISSY. "Le comportement social des bovins et ses conséquences en élevage." INRAE Productions Animales 18, no. 2 (May 15, 2005): 87–99. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.2.3512.

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Abstract:
Les bovins appartiennent à des espèces sociales et vivent en groupes permanents au sein desquels ils développent des relations stables. Ce haut niveau de socialisation, qui a probablement facilité leur domestication, permet à l’éleveur de gérer les animaux en groupe, leur reproduction et l’élevage des jeunes. Les relations de dominance et celles d’affinité constituent la base des relations sociales chez les bovins domestiques. Elles se traduisent par des actes et des postures particulières. Les relations de dominance organisent les interactions agonistiques alors que les relations d’affinité s’expriment au travers d’interactions positives comme le toilettage mutuel. En conditions normales de groupe permanent les relations de dominance sont particulièrement stables et participent à la résolution à moindre coût des conflits. Cependant, leur expression peut être exacerbée par certaines conduites d’élevage entraînant alors des conséquences néfastes pour les dominés. Les relations d’affinité, qui se développent préférentiellement dans le jeune âge, assurent la cohésion ultérieure des groupes et permettent d’atténuer les éventuelles tensions. Les importantes contraintes sociales imposées par les conditions modernes d’élevage peuvent être génératrices d’inconfort, voire de stress, qui altère les performances et le bien-être des bovins. Une meilleure connaissance des relations sociales et de leurs mécanismes constitue un outil précieux, pour améliorer l’intégration de l’animal à son groupe d’élevage, en assurant la stabilité des relations de dominance et en privilégiant les relations d’affinité. Par ailleurs, une meilleure gestion des relations au sein du groupe devrait permettre d’accroître l’adaptation des bovins aux conditions d’élevage grâce en particulier aux phénomènes d’entraînement (imitation, leadership) et d’apaisement social.
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MORAND-FEHR, P., and M. DOREAU. "Ingestion et digestion chez les ruminants soumis à un stress de chaleur." INRAE Productions Animales 14, no. 1 (February 16, 2001): 15–27. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.1.3722.

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Abstract:
Le stress de chaleur conduit généralement à des diminutions de la consommation alimentaire liées à la thermorégulation : l’animal cherche à réduire sa production de chaleur, due surtout aux fermentations dans le rumen. Les diminutions de consommation peuvent également s’expliquer par une disponibilité réduite de la végétation sur prairie ou sur parcours et par la dégradation de sa valeur nutritive, ainsi que, parfois, par une moindre disponibilité en eau de boisson. Lorsque le niveau d’ingestion est très faible, la digestibilité peut diminuer. En conditions contrôlées, l’effet isolé de l’augmentation de la température ambiante tend à améliorer la digestibilité de la ration de 0,2 point par degré Celsius à même niveau d’ingestion. Pour lutter contre les effets néfastes du stress de chaleur sur le niveau d’ingestion, le ruminant peut modifier son comportement alimentaire en pâturant aux heures les plus fraîches (la nuit), en multipliant les prises alimentaires et en réduisant leur durée. Il peut aussi modifier ses choix alimentaires, donc la composition de ce qu’il ingère réellement. Dans des conditions d’élevage plus intensif, il peut être intéressant de mettre des abris à la disposition des animaux, de les arroser, d’augmenter la concentration énergétique du régime, d’apporter une source d’azote fermentescible lorsque celle-ci est le facteur limitant de la digestion des fourrages, et d’augmenter le bilan cation-anion de la ration.
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MEGRET, S., F. RUDEAUX, J. M. FAURE, and M. PICARD. "Rôles du bec chez les volailles. Conséquences du débecquage." INRAE Productions Animales 9, no. 2 (April 17, 1996): 113–19. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.2.4040.

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Abstract:
Le débecquage est l’ablation d’une partie du bec. Ses conséquences varient en fonction de la quantité de tissu enlevé et de l’âge auquel il a été réalisé. Le bec des volailles est un outil indispensable à la prise des particules alimentaires, à l’exploration de l’environnement, au toilettage corporel et à la défense sociale. Le bec est un outil efficace. L’épiderme du bec de poulet contient des papilles dermiques qui jouent un rôle important dans les discriminations tactiles fines. Le débecquage conduit à des pertes d’informations sensorielles en provenance du bec et à la formation de névromes (hyperplasies douloureuses des cylindraxes des nerfs amputés). Si le débecquage est effectué avant l’âge de 10 jours, la formation de névromes est limitée et la douleur reste faible. Le débecquage peut induire de la douleur, mais aussi une diminution de la perception sensorielle. Le débecquage a pour effet zootechnique principal une diminution de la consommation alimentaire et de l’efficacité mécanique de la prise de nourriture. Ceci s’accompagne d’une réduction du gain de poids chez les animaux débecqués. L’effet du débecquage sur les performances de ponte reste très controversé. A long terme, le principal effet du débecquage sur le comportement des poules est l’inactivité. Le débecquage est nécessaire en pratique pour certaines volailles élevées au sol (dindons, poules..), car il permet une réduction du cannibalisme et du picage des plumes. Le choix d’une technique d’élevage excluant les cages risque de limiter les possibilités réelles de supprimer la mutilation du bec des volailles, leur principal contact avec le monde extérieur.
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MELCION, J. P. "Emploi des liants pour le pressage des aliments des animaux : aspects technologiques et nutritionnels." INRAE Productions Animales 8, no. 2 (April 22, 1995): 83–96. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.2.4115.

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Abstract:
Les liants (ou adjuvants de pressage) sont des additifs généralement dépourvus de valeur alimentaire qui sont incorporées à faible taux (0,5 à 2,5 %) dans les aliments composés dans le seul but d’augmenter le rendement des presses et la cohésion des granulés. Ces substances peuvent être d’origine organique ou minérale. Parmi les substances organiques, les lignosulfites sont des sous-produits de l’industrie papetière. Les substances minérales appartiennent essentiellement à la famille des argiles. D’autres additifs tels que les polysaccharides peuvent être utilisés dans l’élaboration des aliments pour les animaux aquatiques. Il existe des tests de laboratoire susceptibles d’évaluer l’aptitude liante ou lubrifiante de ces adjuvants de pressage, en fonction principalement de l’humidité et du type de matière première. Les essais à échelle pilote montrent généralement une influence positive de l’addition des lignosulfites sur les propriétés mécaniques des agglomérés et une tendance à une réduction de l’énergie consommée par la presse dans le cas de mélanges riches en céréales (et en amidon). L’effet des substances minérales est assez variable en regard des conditions de pressage. A échelle industrielle, les petites différences observées peuvent être masquées par les variations aléatoires liées aux essais en usine. Les adjuvants de pressage n’ont pas de valeur nutritionnelle en soi. Les lignosulfites et autres composés organiques peuvent faire exception en raison de leur teneur - bien que limitée - en sucres simples. Les liants minéraux sont considérés usuellement comme des diluants de la ration. Les effets indirects constatés sur l’indice de consommation peuvent être dûs à une augmentation de dureté des granulés. Un effet de tannage des protéines de l’aliment est possible avec les lignosulfites. Cependant, la structure et le comportement physique des argiles (bentonite, sépiolite) peuvent expliquer certains effets sur la digestibilité de l’énergie chez le monogastrique, par une modification de la rétention d’eau et de la durée de transit dans l’intestin de l’animal, et sur l’utilisation de l’azote chez le ruminant.
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INGRAND, S. "La digestion chez les camélidés ; comparaison avec les ruminants." INRAE Productions Animales 13, no. 3 (June 18, 2000): 165–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.3.3778.

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Abstract:
Les études sur la digestion et le métabolisme des camélidés ont bénéficié au cours des quinze dernières années des progrès techniques et méthodologiques issus des travaux conduits chez les ruminants. On dispose aujourd’hui d’éléments scientifiques fiables qui permettent de comparer les aptitudes digestives et métaboliques respectives de ces deux types d’animaux. L’anatomie des pré-estomacs ainsi que le comportement alimentaire des animaux sont très différents entre camélidés et ruminants. De telles différences ont des conséquences sur la transformation des aliments dans le tube digestif. Bien que la population microbienne soit qualitativement la même, l’activité cellulolytique des bactéries est plus importante dans les pré-estomacs des camélidés et le temps de séjour moyen des particules solides y est plus long. L’évolution de ces deux paramètres est à l’origine d’une meilleure digestion de la matière organique et de la fraction cellulosique des rations. Grâce à un meilleur pouvoir tampon des digesta, l’ajout important d’amidon à une ration à base de fourrage n’a pas les effets négatifs observés sur la cellulolyse chez les ruminants. Par ailleurs, les camélidés excrètent moins d’azote dans l’urine et recyclent efficacement l’urée via la muqueuse des pré-estomacs. Cette épargne de l’azote leur permet de maintenir une production minimum de protéines microbiennes dans le cas de régimes carencés en azote. En revanche, les camélidés sont beaucoup plus sensibles que les ruminants à des risques d’intoxication dus à des excès d’azote soluble dans les rations. Des besoins d’entretien en énergie réduits et un meilleur rendement de transformation de l’énergie métabolisable en énergie nette, vont dans le sens d’une meilleure utilisation de l’énergie ingérée par les camélidés. Une plus grande stabilité des conditions physico-chimiques (pH, NH3) du milieu fermentaire dans le compartiment C1 des camélidés après le repas, ainsi qu’une vitesse de vidange plus élevée de la phase liquide, sont des éléments favorables au développement et à l’activité des microorganismes.
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CHEMINEAU, P., B. MALPAUX, J. PELLETIER, B. LEBOEUF, J. A. DELGADILLO, F. DELETANG, T. POBEL, and G. BRICE. "Emploi des implants de mélatonine et des traitements photopériodiques pour maîtriser la reproduction saisonnière chez les ovins et les caprins." INRAE Productions Animales 9, no. 1 (February 17, 1996): 45–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.1.4034.

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Abstract:
La mélatonine est une substance naturellement sécrétée par la glande pinéale pendant la période obscure du nycthémère, qui transmet l’information photopériodique chez les mammifères. L’administration continue par un implant sous-cutané, comme dans les expérimentations décrites ici, permet de mimer les jours courts alors que les yeux des animaux perçoivent les jours longs naturels du printemps et de l’été. Il est nécessaire de faire subir une alternance de jours longs et de jours courts pour pouvoir maîtriser la période d’activité sexuelle. Chez la brebis conduite en lutte naturelle, un implant sous-cutané de mélatonine (Mélovine®) est inséré de 30 à 40 jours avant l’introduction des béliers. Les différents essais réalisés depuis plusieurs années chez 5 races françaises, et qui mettaient en comparaison, dans les mêmes élevages, des femelles traitées et des femelles témoins, montrent que la fécondité des brebis traitées est très supérieure à celle des brebis témoins (16 agneaux nés en plus pour 100 brebis mises en lutte). Les dates moyennes de mise bas sont plus précoces et moins étalées chez les traitées que chez les témoins. Chez la brebis également, cette fois-ci en association avec un traitement hormonal de synchronisation de l’oestrus et une insémination artificielle, la fécondité des brebis traitées, pour l’ensemble oestrus induit plus retours, est aussi très significativement supérieure à celle des brebis témoins (30 agneaux nés en plus pour 100 brebis mises à la reproduction). Chez la chèvre, du fait de la forte demande existante pour une lutte en pleine contre-saison (avril à juillet), il est recommandé de faire subir un traitement lumineux (éclairement supplémentaire avec aube fixe et "flash" nocturne) pendant une période d’au moins 2 mois avant la pose de l’implant de mélatonine. Les boucs recoivent le même traitement ; les femelles sont séparées de tout contact avec les mâles à partir de la pose de l’implant. La lutte naturelle se fait en introduisant les boucs traités parmi les femelles, de 35 à 70 jours après la pose de l’implant, de façon à bénéficier de "l’effet bouc". Dans ces conditions, la fertilité est voisine de celle observée en lutte naturelle pendant la saison sexuelle (supérieure à 80 %) et les fécondations ont lieu environ 10 jours après l’introduction des mâles. La prolificité est équivalente à celle observée en saison sexuelle. L’association de ce traitement avec un traitement progestatif classique de synchronisation hormonale des oestrus et avec l’insémination artificielle est en cours d’essai. Chez le bélier, l’insertion d’implants permet une avance de la croissance testiculaire et une amélioration de la production spermatique. Si l’on souhaite obtenir une activité spermatogénétique intense en pleine contre-saison, comme chez les mâles des centres d’IA, il est nécessaire de faire précéder la pose de l’implant d’une période de jours longs réels ou mimés par une heure d’éclairement nocturne. Un tel traitement stimule la croissance testiculaire, améliore le comportement sexuel, la production spermatique et augmente la fertilité après IA, par rapport aux béliers non traités. Il est également possible de faire subir aux béliers reproducteurs une alternance d’un mois de jours longs et d’un mois de jours courts, ce qui induit le maintien d’une activité spermatogénétique élevée et constante pendant plusieurs années. En bâtiment ouvert, sur des mâles laissés en photopériode naturelle, l’alternance d’un mois d’éclairement nocturne avec un mois d’implant de mélatonine permet d’aboutir aux mêmes résultats, la dépose de l’implant en fin de traitement devenant toutefois délicate. Chez le bouc, le même type d’alternance rapide entre jours longs et jours courts permet de maintenir une production spermatique élevée de bonne qualité pendant au moins trois années consécutives. Dans ces conditions, le nombre de doses de semence congelée produites est très supérieur chez les animaux traités par rapport aux animaux témoins (+41 à +69 %). La fertilité des chèvres inséminées artificiellement avec de telles doses n’est pas différente de celle des chèvres inséminées avec la semence des boucs témoins. Les implants de mélatonine Mélovine®, ont obtenu en 1995 l’autorisation de mise sur le marché.
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Remaud, Sylvie, and Barbara Demeneix. "Les hormones thyroïdiennes régulent le destin des cellules souches neurales." Biologie Aujourd'hui 213, no. 1-2 (2019): 7–16. http://dx.doi.org/10.1051/jbio/2019007.

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Abstract:
Les hormones thyroïdiennes (HT) sont essentielles pour le bon fonctionnement du cerveau tout au long de la vie des vertébrés, dès les stades précoces du neuro-développement. Des études épidémiologiques ont montré l’importance des HT de la mère pendant les premiers mois du développement fœtal : une déficience précoce en HT maternelles entraîne à long terme des altérations du développement cognitif et du comportement social de l’enfant. L’apport des modèles animaux, non seulement les modèles mammifères mais également les modèles alternatifs (poisson zèbre, xénope, poulet), a permis de décrypter les mécanismes cellulaires et moléculaires gouvernés par les HT lors du développement cérébral. En particulier le modèle rongeur a contribué à montrer que les HT ont également un rôle crucial chez l’adulte, principalement au sein de deux niches neurogéniques majeures, la zone sous-ventriculaire et la zone sous-granulaire de l’hippocampe où elles régulent finement le destin des cellules souches neurales (CSN). Une question essentielle en biologie des cellules souches est de comprendre, comment les HT gouvernent le devenir des CSN vers un destin neural ou glial et ce, afin de contribuer au développement du cerveau et de maintenir ses fonctions tout au long de la vie adulte dans des conditions physiologiques et lors d’un dommage cérébral (maladies neurodégénératives, maladies démyélinisantes ou accident vasculaire cérébral). Notre revue fait le point sur les connaissances actuelles sur le rôle d’un signal endocrinien clé, les HT, lors du développement du cerveau et de la neurogenèse adulte, et principalement chez les mammifères, notamment l’Homme.
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NOBLET, J., X. S. SHI, and S. DUBOIS. "Composantes de la dépense énergétique au cours du nycthémère chez la truie adulte à l’entretien : rôle de l’activité physique." INRAE Productions Animales 7, no. 2 (April 24, 1994): 135–42. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1994.7.2.4164.

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Abstract:
La production de chaleur (HP, par calorimétrie indirecte) et l’activité physique (station debout vs station couchée) de six truies Large White castrées (poids vif moyen : 208 kg), maintenues individuellement en chambres respiratoires, à une température de 24°C, et alimentées une fois par jour à 100, 60 ou 0% de leur besoin énergétique d’entretien ont été mesurées en continu après le repas. Chaque truie a fait l’objet de 8 à 10 séries de mesures sur des régimes différents au cours des 9 mois de l’expérience. L’analyse des données permet de quantifier les différentes composantes de la production de chaleur totale chez des animaux à l’entretien. En moyenne, pour les 6 truies de l’étude, le coût énergétique de la station debout (240 minutes par jour) est de 14,9 kJ par minute de station debout, ce qui représente 15% de la production de chaleur totale (400 kJ/kg P0,75). L’activité physique est enregistrée exclusivement pendant la période diurne. La production de chaleur pour un niveau d’activité physique nul (340 kJ/kg P0,75) se répartit entre la production de chaleur à jeun (260 kJ/kg P0,75) et l’extra-chaleur associée à l’utilisation métabolique de l’énergie métabolisable. Cette dernière fraction est variable avec la composition de l’aliment. Le coût énergétique de la prise d’aliment est évalué à 2% de la quantité d’énergie métabolisable ingérée. Les résultats mettent également en évidence que cette répartition de la production de chaleur varie au cours du nycthémère. Combinées aux données de la bibliographie, notre étude met en évidence que le besoin en énergie et le niveau des performances de la truie gravide sont directement dépendants des conditions de logement et de son comportement.
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Joseph, Alun E., and Bonnie C. Hallman. "Caught in the Triangle: The Influence of Home, Work and Elder Location on Work-Family Balance." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 15, no. 3 (1996): 393–412. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800005845.

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Abstract:
RÉSUMÉCet article étudie le contexte géographique dans lequel évoluent les soignants ayant un emploi et s'occupant d'un membre âgé de leur famille. Plus particulièrement, on y examine l'effet de la disposition spatiale du domicile du soignant, de son lieu de travail et du domicile du soigné (d'où «le triangle géographique» auquel le titre fait allusion) sur l'équilibre travail-famille. Une analyse de données tirées d'une recherche nationale sur le travail et la famille effectuée par le Réseau canadien de recherche sur le vieillissement (CARNET) indique que les paramètres du triangle géographique ont un impact certain sur le niveau de stress et d'entrave ressentis ainsi que sur le travail et le comportement d'adaptation. L'effet de déplacements plus longs au travail et de distances accrues depuis le domicile du parent âgé sur les niveaux de stress et d'entrave s'avère relié à la nature des responsabilités familiales. On a relevé des comportements d'adaptation géographique (envisagés ou mis en place dans les six mois de l'etude) chez 18 pour cent de l'échantillonnage de 595 soignants possédant un emploi; ils sont essentiellement centrés sur le point du triangle du parent aîné. Nos résultats nous amènent à prôner une attention spéciale au contexte spatial de l'équilibre famille-travail.
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Rakotomavo, Andriamparamy, and François Fromard. "Stratégies d'utilisation des ressources végétales chez les Vezo et les Masikoro du delta de Mangoky (Madagascar)." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 300, no. 300 (June 1, 2009): 45. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.300.a20414.

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Abstract:
Vezo et Masikoro font partie des 18 ethnies existant officiellement à Madagascar. Habitant le delta de Mangoky (Sud-Ouest malgache), les deux populations occupent respectivement le littoral et l¿intérieur des terres. Si la pêche est la principale source de revenus des Vezo, l¿agriculture et l¿élevage de bovins et de petits ruminants constituent les principales activités des Masikoro. Sur le plan spatial, les premiers vivent dans un milieu fortement tributaire de la mer et de la mangrove tandis que les seconds dépendent, a priori, de la terre ferme où les formations sèches dominent le paysage végétal. Compte tenu de cette dualité socio-économique et spatiale entre les pratiques vezo et masikoro, il apparaît que les stratégies de gestion du bois et de la forêt appliquées à l¿intérieur du delta diffèrent d¿une ethnie à une autre. Le présent article consiste à comparer le comportement des Vezo et des Masikoro du delta vis-à-vis de la gestion de la mangrove et des formations continentales locales. Il met en parallèle les spécificités de ces deux populations dans la pratique d¿utilisation du bois et des différents types de forêt. Les impacts de leurs stratégies sur la végétation du delta sont aussi analysés. Chez les Vezo, la mangrove constitue un pourvoyeur principal de bois. Chez les Masikoro, cet écosystème sert à combler le manque de bois ressenti depuis le début des années 1980 dans leur espace d¿habitation. L¿analyse comparative des stratégies vezo et masikoro montre que la végétation sèche est fortement influencée par l¿agriculture sur brûlis et l¿élevage extensif. Là où vivent les Vezo, le milieu reste relativement intact et peu exploité. Par contre, dans la zone de contact entre la terre ferme et la limite interne de la mangrove, les palétuviers font l¿objet d¿un important «écrémage». Diminution de la superficie des palétuviers, développement du processus de tannification, disparition des formations forestières sèches et savanisation accrues en pays masikoro, tels sont les impacts des pratiques locales sur la végétation du delta de Mangoky. (Résumé d'auteur)
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BLANC, F., F. BOCQUIER, N. DEBUS, J. AGABRIEL, P. D’HOUR, and Y. CHILLIARD. "La pérennité et la durabilité des élevages de ruminants dépendent des capacités adaptatives des femelles." INRAE Productions Animales 17, no. 4 (October 5, 2004): 287–302. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.4.3604.

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Abstract:
Dans une représentation systémique du système d’élevage, l’éleveur incarne la composante décisionnelle du système, tandis que l’animal constitue, avec la ressource, sa composante biotechnique. L’animal lui-même peut être considéré comme un système biologique soumis à un environnement contraignant, dont les aptitudes à survivre, croître, se reproduire et s’adapter jouent un rôle fondamental dans la pérennité du système d’élevage. Les femelles reproductrices tiennent une place particulière dans cette représentation car non seulement elles déterminent une large part de la productivité du système par leur propre niveau de production (production laitière, productivité numérique), mais elles en assurent également sa reproductibilité au cours du temps (investissement reproductif). A l’échelle de l’individu et de sa durée de vie, les modalités d’adaptation reposent sur des processus de régulations comportementales et physiologiques. De tels processus ont été particulièrement mis en avant par les études portant sur l’aptitude des femelles de ruminants à s’adapter à la contrainte nutritionnelle (comportement alimentaire au pâturage et aptitude à constituer et mobiliser les réserves adipeuses). L’adaptation à la sous-nutrition revêt un intérêt particulier pour la pérennité des systèmes d’élevage en milieux difficiles dans la mesure où les processus de régulation du métabolisme énergétique interviennent sur la fonction de reproduction et sont par ailleurs susceptibles d’informer la femelle, à des moments-clés de son cycle de production, du risque associé à l’enclenchement d’une nouvelle gestation. Si les mécanismes digestifs, métaboliques et hormonaux impliqués dans l’adaptation à la sous-nutrition sont identiques chez les ruminants, les seuils de réponse varient selon le génotype (espèce, race), révélant ainsi des différences de potentiel adaptatif. Par ailleurs, si certains échecs biotechniques peuvent être imputés à une moindre efficacité de la réponse adaptative, d’autres peuvent en revanche se révéler cohérents du point de vue du fonctionnement biologique de l’organisme et de la gestion de priorités telles que la survie de l’individu ou l’investissement maternel. Ainsi, lorsqu’il s’agit d’évaluer l’aptitude des systèmes d’élevage des zones difficiles à être pérennes, par leur capacité à assurer un certain niveau de production, et/ou durables, par leur aptitude à répondre à des enjeux d’entretien du milieu et de conservation de la ressource, il convient en particulier d’avoir une bonne connaissance des potentiels adaptatifs des animaux.
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FAVERDIN, P. "Dossier : Palatabilité et choix alimentaires - Avant-propos." INRAE Productions Animales 9, no. 5 (October 20, 1996): 337–38. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.5.4072.

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Abstract:
Les trois articles qui suivent retracent le contenu de trois exposés présentés dans le cadre du groupe de réflexion sur le thème ingestion au sein du département Elevage et Nutrition des Animaux de l’INRA. Ce groupe "Ingestion", qui existe depuis environ une dizaine d’année maintenant, se réunit une ou deux fois par an autour d’un thème particulier dont les différents aspects sont traités par des membres du groupe ou invités par le groupe. Il nous est apparu que ce travail pouvait intéresser un public francophone plus large que les seuls participants à ces réunions. A l’avenir, des dossiers seront donc ainsi proposés à la revue Productions Animales en fonction des activités du groupe. Le premier dossier a pour thème "Palatabilité et choix alimentaires". Avant même d’essayer d’en définir les termes, le titre posait problème : fallait- il parler de palatabilité ou d’appétibilité ? Si palatabilité nous apparaît aujourd’hui comme un néologisme, Gallouin et Le Magnen (1987) nous ont rassurés en nous apprenant que les Anglais l’ont importé de France il y a plusieurs siècles. Quant au mot appétibilité, il n’a été proposé qu’il y a un peu moins d’un demi-siècle pour traduire "palatability" de l’anglais. Malheureusement, résoudre ce différend linguistique ne permet pas de définir facilement et précisément ce terme. L’estimation de la palatabilité est généralement décrite par la notion de préférence alimentaire, donc de choix, sans que les deux soient équivalents. Enfin, ce critère de palatabilité est très couramment associé aux qualités organoleptiques des aliments. Différences de définitions, de méthodes de caractérisation, de mécanismes impliqués pour expliquer ces phénomènes, il est apparu important de clarifier la situation et de faire le point sur ce sujet. Les finalités des travaux sur la prise alimentaire chez les monogastriques et les ruminants sont généralement différentes. La nature de la ration (des aliments concentrés jusqu’aux prairies naturelles), mais également le type de production qui recouvre des échelles de temps très variées (de quelques semaines à 10 ans) posent des problèmes de prise alimentaire très différents. Les travaux sur les monogastriques (porcs et volailles) et les ruminants sont donc traités dans des articles séparés. Ces textes permettent de mieux percevoir la spécificité d’approche pour chaque espèce, mais soulignent les points communs quant aux mécanismes associés au concept de palatabilité. Pour les espèces à cycle court, les problèmes d’apprentissage et les choix alimentaires peuvent affecter rapidement la productivité des systèmes. Le refus par des jeunes d’un nouvel aliment pendant quelques jours va affecter leur croissance, même si, a priori, dans l’aliment rien de perceptible par l’homme ne permet de comprendre ce comportement. La synthèse de Marie- Christine Meunier-Salaün et Michel Picard essaye donc de préciser les relations entre ces problèmes de choix alimentaires, de préférence ou d’aversion, et la notion de palatabilité chez le porc et les volailles et discute les moyens d’étudier ces problèmes. Les ruminants disposent souvent de fourrages à volonté. Les fourrages étant généralement, en France, d’un coût plus faible que les autres aliments, l’éleveur souhaite en maximiser l’utilisation. Ceci suppose que le fourrage soit bien ingéré par l’animal. La palatabilité d’un aliment interfère-t-elle avec le niveau d’ingestion de cet aliment ? Comment apprécier objectivement cette notion de palatabilité ? Quel est le rôle des sens dans les préférences alimentaires des ruminants ? La revue de René Baumont essaye de répondre à ces questions à l’aide de nombreux exemples. Les ruminants d’élevage disposent généralement pendant plus de la moitié de l’année d’un accès au pâturage. Dans ces conditions d’alimentation très particulières l’animal va être amené à gérer lui-même ses prises alimentaires avec des situations de choix parfois très complexes. Cette complexité au pâturage est accrue par la dispersion de l’offre alimentaire. Les choix comportementaux ne sont donc pas que le reflet des préférences alimentaires strictes pour telle ou telle espèce ou partie de végétal, mais le résultat d’une stratégie de pâturage complexe qui pourrait chercher à maximiser le bénéfice énergétique. Ces relations entre les préférences alimentaires des ruminants et les choix alimentaires effectués au pâturage sont étudiées par Bertrand Dumont qui en présente une synthèse dans le dernier article de ce dossier. Bien que recouvrant des approches et des points de vue très divers, ces trois articles partagent certaines conclusions sur la notion de palatabilité. En particulier, on peut difficilement la dissocier d’une notion d’apprentissage si l’on veut en comprendre les rouages. Essayer de s’en défaire ne fait que renforcer le poids des apprentissages précédents (souvent inconnus) au détriment de la propre expérience de l’animal sur tel aliment. Les choix d’un animal peuvent donc évoluer pour prendre en compte des signaux post-ingestifs. L’utilisation de tests en tout genre pour apprécier la palatabilité doit donc se faire avec discernement. Néanmoins, une meilleure connaissance des mécanismes d’apprentissage et d’identification de l’aliment permettrait de limiter les problèmes lors des transitions alimentaires et de mieux comprendre comment l’animal équilibre sa ration. Un travail de réflexion important reste donc à réaliser pour mettre en place des méthodologies adaptées afin de mieux expliquer les choix alimentaires des animaux domestiques. Gallouin F., Le Magnen J., 1987. Evolution historique des concepts de faim, satiété et appétit. Reprod. Nutr. Dévelop., 27, 109-128.
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AGABRIEL, J. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 20, no. 2 (June 7, 2007): 107–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.2.3442.

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Abstract:
L’alimentation des ruminants : un problème d’actualitéDans la conduite et la réussite d’un système de production de Ruminants, l’alimentation du troupeau reste un domaine très important qui continue de poser de nombreuses questions à la fois pratiques et théoriques. Pour l’éleveur, les postes récolte des fourrages et des céréales, achats d’aliments et entretien des surfaces fourragères représentent plus de 50 % des charges opérationnelles de son exploitation. Nourrir quotidiennement son troupeau lui impose de faire des choix de types de rations et en amont des choix stratégiques de long terme, sur la conduite de son système fourrager en considérant ses contraintes de milieu naturel, de bâtiments ou de stockage. La gestion de l’alimentation est directement liée à tous les autres choix stratégiques de l’activité d’élevage, le niveau de croissance des jeunes animaux, la reproduction, l’allotement la quantité et la qualité de la production. Pour le chercheur en nutrition animale, les enjeux sont devenus multiples et son positionnement a évolué : la recherche de la production maximale soutenue par l’alimentation a fait place à la volonté d’atteindre un optimum à la fois biologique, technique et économique selon les milieux dans lequel l’élevage est conduit. Il doit faire en sorte que la ration calculée par ses modèles satisfasse les besoins de l’animal selon les objectifs de production de l’éleveur, mais qu’elle participe également au bon état sanitaire et de bien-être du troupeau, qu’elle garantisse la qualité des produits et minimise l’impact défavorable des rejets sur l’environnement. La recherche en nutrition et alimentation des ruminants porte à la fois sur les fourrages, la physiologie digestive et métabolique de l’animal et son comportement alimentaire. En tenant compte de la complexité des mécanismes biologiques, les modèles nutritionnels doivent pouvoir simuler avec le maximum de précisions les flux de matières à travers le tube digestif et les organes sur des pas de temps variables, à la fois de court et de long terme. Cela reste un sujet perpétuellement en évolution qui exige aussi de synthétiser les connaissances sous forme d’outils d’aide à la décision et qui soit capable de présenter la qualité de ces outils et leurs limites d’usage. Une recherche qui se développe avec l’INRALes recherches pour aider à déterminer les choix d’alimentation des animaux en condition de production se sont concrétisées au cours du 20ème siècle. Les systèmes d’alimentation en énergie, azote et minéraux ont été développés en France après 1945. A l’INRA, le département Elevage des Ruminants sous l’impulsion de R. Jarrige avait initié une révision majeure des principes et des unités pratiques de terrain en 1978 en proposant un système énergétique construit sur la base de deux unités fourragères, lait et viande (UFL, UFV), un système des Protéines Digestibles dans l’Intestin (PDI) et des Tables complètes à la fois des besoins des animaux et de la valeur alimentaire des aliments. C’est notamment dans le domaine de la valeur nutritionnelle des fourrages que ces travaux étaient particulièrement riches. Ces «systèmes INRA» avaient alors été complétés par la première ébauche d’un modèle complètement nouveau de prévision de l’ingestion (système des Unités d’Encombrements UE) qui sera fortement remanié et amélioré dix ans plus tard lors de la révision de 1988. Ce nouvel ensemble, prévision de l’ingestion, estimation des besoins nutritionnels, a également permis d’accroître l’offre d’outils pratiques de terrain. En complèment des Tables imprimées, un outil informatique d’accompagnement et de rationnement «INRAtion» a été proposé dès 1992. Celui-ci s’est ensuite enrichi de l’outil de calcul de la prévision de la valeur des aliments «Prevalim;» et tous deux sont devenus des réceptacles appliqués des nouveautés scientifiques concernant les systèmes INRA. Mais, près de vingt ans après le dernier «Livre Rouge de l’Alimentation des bovins, ovins et caprins», une mise à niveau des ouvrages écrits s’imposait également et il est apparu nécessaire de proposer une actualisation des connaissances des principes du rationnement des ruminants. Les travaux des équipes de recherches ont permis de progresser aussi bien sur la caractérisation de la valeur des fourrages et des matières premières, que sur l’estimation des besoins des animaux et des apports nutritionnels recommandés dans des situations très diverses. Au delà des recommandations statiques, focalisées sur l’objectif de satisfaire les besoins, les lois de réponses dynamiques des pratiques alimentaires sont mieux connues et quantifiées. Elles permettent de mieux simuler les conséquences de la diversité des situations. L’objectif de l’ouvrage «Alimentation des bovins, ovins et caprins - Tables INRA 2007», sorti en février aux éditions Quæ, est ainsi de remettre sous la forme connue et largement adoptée par tous les acteurs des filières de l’élevage ruminant ces nouveaux résultats. Des documents complémentairesCependant le niveau scientifique choisi de l’ouvrage récemment paru et sa taille volontairement réduite pour en faire un ouvrage facilement accessible ont contraint les auteurs à aller à l’essentiel, les frustrant sans aucun doute d’une description et d’une discussion de fond de leurs résultats.En reprenant l’exemple de 1987 où le «livre rouge» publié par INRA Editions était complété par un numéro détaillé du Bulletin CRZVde Theix, nous avons donc décidé de publier un dossier dans la Revue INRA Productions Animales qui complète l’ouvrage de février. Ce dossier regroupe majoritairement des présentations et les explications des choix qui ont prévalu au développement des nouveaux modèles sous-tendus dans les recommandations. Il comporte 5 articles qui éclairent des points clés des innovations introduites en 2007, et qui correspondent soit à des nouveaux modèles mécanistes des fonctions de l’animal, soit à des méthodes de prévision de la valeur des fourrages, soit à des remises en cause plus profondes de l’ensemble apports, besoins comme c’est le cas pour la nutrition minérale.Toutefois, ce dossier n’est pas exhaustif des «nouveautés» du livre 2007. Certaines avaient été déjà publiées, soit dans des revues scientifiques, soit dans des sessions des «Rencontres Recherches Ruminants». Sans aucun doute d’autres viendront encore les compléter par la suite.Ainsi sont étudiés successivement des apports scientifiques sur la valeur des aliments et sur les besoins des animaux :1 - La dégradabilité des protéines dans le rumen (DT) et la digestibilité réelle des protéines alimentaires dans l’intestin grêle (dr). La valeur azotée des fourrages repose sur la bonne estimation de ces deux paramètres, qui sont la clé du calcul du système des protéines digestibles dans l’intestin PDI (article de M.-O. Nozières et al).2 - Les nouvelles valeurs minérales et vitaminiques des aliments. La possibilité de raisonner en éléments phosphore et calcium absorbables apporte de nouvelles précisions et modifie considérablement les quantités recommandées. L’article précise et actualise les Apports Journaliers Recommandés (AJR) d’éléments minéraux majeurs. Les autres minéraux, oligo-éléments et vitamines sont également revus de façon systématique et approfondie (article de F. Meschy et al).3 - De nouvelles équations statistiques de prévision de la digestibilité de la Matière Organique (dMO) des fourrages par la méthode pepsine-cellulase établies sur une banque de données couvrant une gamme plus importante de fourrages et de modes de conservation. La valeur énergétique des fourrages dépend en effet étroitement de la digestibilité de leur matière organique. Son estimation sur le terrain peut se faire à partir de méthodes de laboratoire comme la digestibilité pepsine-cellulase, utilisée en France depuis plus de vingt ans. Cette méthode est proposée pour sa bonne précision (article de J. Aufrère et al).4 - La composition du gain de poids chez des femelles adultes en période de finition qui permet de calculer ensuite directement le besoin en énergie et en protéines de l’animal. Ce modèle est suffisamment souple pour proposer un besoin face à un objectif de croissance donné, mais il propose aussi un niveau de croissance pour une ration d’un niveau énergétique donné. Ce nouveau modèle a été spécifiquement développé pour tenir compte de la très grande variabilité des situations pratiques rencontrées : la race, l’âge, le format, l’état d’engraissement initial et la vitesse du gain attendu (article de F. Garcia et J. Agabriel).5 - La capacité d’ingestion d’aliments par les vaches laitières au cours de leur lactation complète. Ce tout nouveau modèle s’adapte à tous types de vaches primipares, multipares et propose le nouveau concept de «lait potentiel» pour mieux décrire cette capacité d’ingestion. Ce concept est nécessaire pour répondre aux diverses stratégies des éleveurs dans la conduite de leurs animaux et qui ne souhaitent pas nécessairement les mener à leur maximum de production. Le modèle tient en effet compte de l’état initial de la vache au vêlage et des modifications d’état corporel qui accompagnent obligatoirement la conduite de la lactation (article de P. Faverdin et al).La Rédaction de la Revue a estimé judicieux de publier dans ce même numéro d’INRA Productions Animales, un travail très récent sur la teneur en matière grasse du lait de vache et sa prévision, qui pourra dans les années à venir se traduire concrètement dans les outils d’accompagnement de nos recommandations (article de Rulquin et al).A l’occasion de la publication de ce dossier, nous voulons plus particulièrement remercier tous les participants des Unités et Installations Expérimentales de l’INRA sans qui ces résultats ne seraient pas, ainsi que tout le personnel des Unités de Recherches qui ont participé dans les laboratoires ou derrière leurs écrans : l’Unité de Recherches sur les Herbivores (URH) de Clermont-Ferrand-Theix, l’Unité Mixte de Recherches sur la Production Laitière (UMR PL) de Rennes, l’Unité Mixte de Recherches Physiologie et Nutrition Animale (UMR PNA) de Paris, l’Unité Mixte de Recherches sur les Ruminants en Région Chaude (UMR ERRC) de Montpellier.
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VEISSIER, Isabelle, Florence KLING-EVEILLARD, Marie-Madeleine MIALON, Mathieu SILBERBERG, Alice DE BOYER DES ROCHES, Claudia TERLOUW, Dorothée LEDOUX, Bruno MEUNIER, and Nathalie HOSTIOU. "Élevage de précision et bien-être en élevage : la révolution numérique de l’agriculture permettra-t-elle de prendre en compte les besoins des animaux et des éleveurs ?" INRA Productions Animales, April 24, 2019, 281–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.2.2478.

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Abstract:
Les techniques d'élevage de précision ont été développées essentiellement pour augmenter la rentabilité et réduire la charge de travail en appliquant des processus automatiques de surveillance des animaux et de leur environnement. Par exemple la détection de l'œstrus permet une insémination rapide, tandis que la détection des boiteries à un stade précoce ou d’un déséquilibre nutritionnel ou même des paramètres d'ambiance anormaux dans l'étable peuvent aider à prendre des mesures correctives rapidement. Les données générées par les capteurs pourraient également contribuer au bien-être des animaux. Un système détectant les problèmes de santé (par exemple, mammite ou cétose chez les vaches laitières) peut faire partie de la gestion du bien-être. En plus et surtout, certains dispositifs de l’élevage de précision sont basés sur la détection du comportement animal directement ou indirectement par la position des animaux : temps passé à se nourrir, ruminer, se reposer, marcher, etc. Des changements subtils de comportement peuvent indiquer l'état mental d'un animal : hyper-réactivité vs apathie, isolement social, modification du rythme quotidien d'activité, réduction du comportement de jeu ou du toilettage, hyper-agressivité. Ces changements peuvent être autant de signes de malaise dus à la maladie, au stress, à l'instabilité sociale, etc. Ainsi les techniques de l’élevage de précision offrent un large éventail de possibilités d'utiliser des signes de comportement animal pour aborder le bien-être dans des élevages modernes, qu’il s’agisse du bien-être lié à l'état de santé, aux relations sociales, aux relations homme-animal ou à un environnement quelconque stressant. À l'heure actuelle, ces possibilités sont peu explorées. Par ailleurs, l’élevage de précision modifie le travail des agriculteurs et potentiellement leurs interactions avec les animaux. Il est nécessaire que les animaux restent au centre de l'attention si l'on veut respecter leur bien-être et ce en harmonie avec celui de l’éleveur.
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SAUVANT, Daniel. "Modélisation de l'efficience et de la robustesse chez les ruminants, le point de vue nutritionnel." INRAE Productions Animales 33, no. 1 (March 13, 2020). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2020.33.1.3128.

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Abstract:
Cette synthèse fait le point sur la modélisation des aspects nutritionnels associés aux questions d'efficience et de robustesse chez les ruminants. Elle se focalise notamment sur la place des systèmes d'unités d'alimentation dans ces débats. Le comportement alimentaire et l'ingestion représentent des premiers critères importants à considérer compte tenu de leurs relations avec les performances des animaux. L'efficience digestive a été mesurée et modélisée depuis longtemps compte tenu qu'il s'agit d'une composante importante et largement contrôlable par l'éleveur de l'efficience alimentaire globale. L'efficience métabolique dépend largement du niveau de performance compte tenu du rôle joué par les besoins d'entretien et non productifs des animaux. En outre elle dépend assez largement du constituent organique élaboré (lipides, protéines et glucides) ainsi que de l'implication des réserves et des fonctions d'excrétion. La robustesse est une propriété émergente de système complexe, elle met en jeu les nombreuses facettes de l'homéostase des êtres vivants et ne peut pas, de ce fait, être facilement évaluée et mesurée. En pratique elle est souvent abordée à travers des challenges nutritionnels de court terme ainsi qu'à travers des lois de réponse aux apports d'aliments et de nutriments. Dans tous les domaines évoqués dans ce texte les variations individuelles restent encore mal connues ainsi que la part génétique de ces variations, ceci incite à y consacrer plus de travaux.
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MONTAGNE, L., and J. Y. DOURMAD. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 1 (February 14, 2009). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.1.3322.

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Abstract:
L’alimentation et la nutrition, fonction physiologique sur laquelle elle repose, sont des composantes clés de l’élevage et des filières porcines. Le coût alimentaire représente en moyenne 62% du coût de production (moyenne naisseurs-engraisseurs GTE-TB-IFIP 2007). En outre, l’alimentation influence de nombreuses dimensions de l’élevage comme la qualité des produits, l’environnement, le bien-être des animaux... L’alimentation est ainsi l’un des principaux leviers d’action qui permet d’adapter l’élevage aux nouveaux contextes de la production porcine. Le contexte technique et économique de l’élevage a connu des évolutions récentes importantes. Concernant l’animal, les dernières décennies ont été marquées par la sélection de truies hyperprolifiques et de porcs charcutiers à vitesse de croissance élevée. Ainsi, entre 1977 et 2007, la prolificité des truies a augmenté de 3,3 porcelets nés totaux/portée et le gain moyen quotidien des porcs charcutiers de 160 g (données G3T et GTE, IFIP). Concernant l’aliment, les années 90 ont été marquées par une hausse des taux d’incorporation des céréales dans les aliments suite à la réforme de la Politique Agricole Commune en 1993. Ainsi, la part de céréales et de leurs coproduits dans les aliments composés pour porc est passé de moins de 15% à près de 70% aujourd’hui (données SNIA). Ces dernières années ont été de plus marquées par une forte augmentation du coût de l’aliment en raison de l’inflation des cours de la plupart des matières premières. La production porcine doit de plus s’adapter aux demandes multiples et parfois contradictoires du consommateur (coût, qualité et sécurité sanitaire des produits) et du citoyen (limitation des rejets dans l’environnement, arrêt de l’utilisation d’antibiotiques comme facteurs de croissance, respect du bien-être des animaux…). Les enjeux actuels des filières porcines françaises et européennes sont de répondre simultanément à toutes les dimensions de la durabilité (économique, environnementale, sociale et sociétale) et d’anticiper les nouveaux défis à venir. L’enjeu économique principal est de maintenir sur les territoires européens, des filières compétitives au niveau mondial. Ceci passe par une maîtrise des coûts d’alimentation qui est essentielle quels que soient les choix d’alimentation faits par l’éleveur, notamment celui d’acheter des aliments complets ou de fabriquer son aliment à la ferme à partir de céréales pouvant être produites sur l’exploitation. La maîtrise des coûts d’alimentation implique d’ajuster aux mieux les apports alimentaires aux besoins des animaux. Ceci passe par une bonne connaissance des besoins des animaux en macro et micronutriments. Dans ce dossier spécial, l’article de Matte et al illustre le manque de connaissances sur l’influence des vitamines sur la physiologie de la truie. La maîtrise des coûts d’alimentation implique aussi de bien connaitre la valeur nutritive des matières premières et, en particulier, des coproduits issus de l’agroalimentaire ou des filières de production d’agrocarburants. L’intérêt nutritionnel, chez le porc, des drêches de blé fait l’objet de l’article de Cozannet et al. Ceci passe aussi par le developpement d’outils permettant de prédire les valeurs des aliments (EvaPig®, www.evapig.com) et de simuler les performances des animaux (InraPorc®, www.rennes.inra.fr/inraporc/). Les enjeux environnementaux liés à l’alimentation sont de poursuivre les efforts réalisés sur la réduction des rejets de l’élevage, azote et phosphore, ainsi que de les élargir aux oligo-éléments tels que le cuivre et le zinc, et aux résidus médicamenteux… Les articles de Dourmad et al et Pomar et al présentent les données récentes sur l’effet de la nutrition et de l’alimentation sur les rejets polluants de l’élevage de porc. Les enjeux sociaux, en partie liés aux enjeux économiques, sont le maintien des emplois liés à la filière porcine dans les bassins de production, ainsi que la pérennisation de l’existence de gammes variées de produits frais et transformés permettant de répondre aux attentes diverses des consommateurs parmi lesquelles des attentes en terme de qualité de la viande. Cette dernière peut être modulée par l’alimentation, comme présenté dans l’article de Mourot et Lebret. Les enjeux sociétaux sont d’éviter la compétition au niveau de l’utilisation des ressources végétales entre alimentation porcine et alimentation humaine. Ceci passe par une meilleure utilisation de matières premières peu utilisables par l’homme telles que les matières premières riches en fibres. Dans ce contexte, l’article de Le Gall et al présente les conséquences de l’utilisation d’aliments riches en fibres sur la nutrition, la santé et le comportement. Un autre enjeu sociétal est de limiter l’utilisation de substances médicamenteuses en élevage, en favorisant une bonne santé de l’animal par des voies alimentaires mais aussi non alimentaires (conduite d’élevage). Ainsi l’article de Montagne et al rapporte les connaissances récentes sur les interactions entre la nutrition, la physiologie digestive et la santé du porcelet autour du sevrage, période particulièrement critique pour l’animal. La recherche scientifique produit des connaissances sur la biologie et l’élevage du porc. En partenariat avec les organismes de transfert, de développement et d’enseignement, ces connaissances permettent d’élaborer des outils et des pistes de réflexion permettant de répondre aux enjeux actuels et futurs. Ce dossier spécial sur l’alimentation et la nutrition du porc a l’ambition d’y contribuer.
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Bishop, P. J., A. Falisse, F. De Groote, and J. R. Hutchinson. "Predictive Simulations of Musculoskeletal Function and Jumping Performance in a Generalized Bird." Integrative Organismal Biology 3, no. 1 (January 1, 2021). http://dx.doi.org/10.1093/iob/obab006.

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Abstract:
Synopsis Jumping is a common, but demanding, behavior that many animals employ during everyday activity. In contrast to jump-specialists such as anurans and some primates, jumping biomechanics and the factors that influence performance remains little studied for generalized species that lack marked adaptations for jumping. Computational biomechanical modeling approaches offer a way of addressing this in a rigorous, mechanistic fashion. Here, optimal control theory and musculoskeletal modeling are integrated to generate predictive simulations of maximal height jumping in a small ground-dwelling bird, a tinamou. A three-dimensional musculoskeletal model with 36 actuators per leg is used, and direct collocation is employed to formulate a rapidly solvable optimal control problem involving both liftoff and landing phases. The resulting simulation raises the whole-body center of mass to over double its standing height, and key aspects of the simulated behavior qualitatively replicate empirical observations for other jumping birds. However, quantitative performance is lower, with reduced ground forces, jump heights, and muscle–tendon power. A pronounced countermovement maneuver is used during launch. The use of a countermovement is demonstrated to be critical to the achievement of greater jump heights, and this phenomenon may only need to exploit physical principles alone to be successful; amplification of muscle performance may not necessarily be a proximate reason for the use of this maneuver. Increasing muscle strength or contractile velocity above nominal values greatly improves jump performance, and interestingly has the greatest effect on more distal limb extensor muscles (i.e., those of the ankle), suggesting that the distal limb may be a critical link for jumping behavior. These results warrant a re-evaluation of previous inferences of jumping ability in some extinct species with foreshortened distal limb segments, such as dromaeosaurid dinosaurs. Simulations prédictives de la fonction musculo-squelettique et des performances de saut chez un oiseau généralisé Sauter est un comportement commun, mais exigeant, que de nombreux animaux utilisent au cours de leurs activités quotidiennes. Contrairement aux spécialistes du saut tels que les anoures et certains primates, la biomécanique du saut et les facteurs qui influencent la performance restent peu étudiés pour les espèces généralisées qui n’ont pas d’adaptations marquées pour le saut. Les approches de modélisation biomécanique computationnelle offrent un moyen d’aborder cette question de manière rigoureuse et mécaniste. Ici, la théorie du contrôle optimal et la modélisation musculo-squelettique sont intégrées pour générer des simulations prédictives du saut en hauteur maximal chez un petit oiseau terrestre, le tinamou. Un modèle musculo-squelettique tridimensionnel avec 36 actionneurs par patte est utilisé, et une méthode numérique nommée “direct collocation” est employée pour formuler un problème de contrôle optimal rapidement résoluble impliquant les phases de décollage et d’atterrissage. La simulation qui en résulte élève le centre de masse du corps entier à plus du double de sa hauteur debout, et les aspects clés du comportement simulé reproduisent qualitativement les observations empiriques d’autres oiseaux sauteurs. Cependant, les performances quantitatives sont moindres, avec une réduction des forces au sol, des hauteurs de saut et de la puissance musculo-tendineuse. Une manœuvre de contre-mouvement prononcée est utilisée pendant le lancement. Il a été démontré que l’utilisation d’un contre-mouvement est essentielle à l’obtention de hauteurs de saut plus importantes, et il se peut que ce phénomène doive exploiter uniquement des principes physiques pour réussir; l’amplification de la performance musculaire n’est pas nécessairement une raison immédiate de l’utilisation de cette manœuvre. L’augmentation de la force musculaire ou de la vitesse de contraction au-dessus des valeurs nominales améliore grandement la performance de saut et, fait intéressant, a le plus grand effet sur les muscles extenseurs des membres plus distaux (c'est-à-dire ceux de la cheville), ce qui suggère que le membre distal peut être un lien critique pour le comportement de saut. Ces résultats justifient une réévaluation des déductions précédentes de la capacité de sauter chez certaines espèces éteintes avec des segments de membres distaux raccourcis, comme les dinosaures droméosauridés. Voorspellende simulaties van musculoskeletale functie en springprestaties bij een gegeneraliseerde vogel Springen is een veel voorkomend, maar veeleisend, gedrag dat veel dieren toepassen tijdens hun dagelijkse bezigheden. In tegenstelling tot de springspecialisten zoals de anura en sommige primaten, is de biomechanica van het springen en de factoren die de prestaties beïnvloeden nog weinig bestudeerd voor algemene soorten die geen uitgesproken adaptaties voor het springen hebben. Computationele biomechanische modelbenaderingen bieden een manier om dit op een rigoureuze, mechanistische manier aan te pakken. Hier worden optimale controle theorie en musculoskeletale modellering geïntegreerd om voorspellende simulaties te genereren van maximale hoogtesprong bij een kleine grondbewonende vogel, een tinamou. Een driedimensionaal musculoskeletaal model met 36 actuatoren per poot wordt gebruikt, en directe collocatie wordt toegepast om een snel oplosbaar optimaal controleprobleem te formuleren dat zowel de opstijg-als de landingsfase omvat. De resulterende simulatie verhoogt het lichaamszwaartepunt tot meer dan het dubbele van de stahoogte, en belangrijke aspecten van het gesimuleerde gedrag komen kwalitatief overeen met empirische waarnemingen voor andere springende vogels. De kwantitatieve prestaties zijn echter minder, met verminderde grondkrachten, spronghoogtes en spierpeeskracht. Tijdens de lancering wordt een uitgesproken tegenbewegingsmanoeuvre gebruikt. Aangetoond is dat het gebruik van een tegenbeweging van cruciaal belang is voor het bereiken van grotere spronghoogten, en dit fenomeen hoeft alleen op fysische principes te berusten om succesvol te zijn; versterking van de spierprestaties hoeft niet noodzakelijk een proximate reden te zijn voor het gebruik van deze manoeuvre. Het verhogen van de spierkracht of van de contractiesnelheid boven de nominale waarden verbetert de sprongprestatie aanzienlijk, en heeft interessant genoeg het grootste effect op de meer distale extensoren van de ledematen (d.w.z. die van de enkel), wat suggereert dat de distale ledematen een kritieke schakel kunnen zijn voor het springgedrag. Deze resultaten rechtvaardigen een herevaluatie van eerdere conclusies over springvermogen bij sommige uitgestorven soorten met voorgekorte distale ledematen, zoals dromaeosauride dinosauriërs. Prädiktive Simulationen der muskuloskelettalen Funktion und Sprungleistung bei einem generalisierten Vogel Springen ist ein übliches jedoch anstrengendes Verhalten, das viele Tiere bei ihren täglichen Aktivitäten einsetzen. Im Gegensatz zu Springspezialisten, wie Fröschen und einigen Primaten, sind bei allgemeinen Arten, welche keine ausgeprägten Anpassung für Sprungverhalten aufweisen, die Biomechanik beim Springen und die Faktoren, welche die Leistungsfähigkeit beeinflussen, noch wenig untersucht. Computergestützte biomechanische Modellierungsverfahren bieten hier eine Möglichkeit, dies in einer gründlichen, mechanistischen Weise anzugehen. In dieser Arbeit werden die optimale Steuerungstheorie und Muskel-Skelett-Modellierung zusammen eingesetzt, um die maximale Sprunghöhe eines kleinen bodenlebenden Vogels, eines Perlsteisshuhns, zu simulieren und zu prognostizieren. Es wird ein dreidimensionales Muskel-Skelett-Modell mit 36 Aktuatoren pro Bein verwendet, und durch direkte Kollokation wird ein schnell lösbares optimales Steuerungsproblem formuliert, das sowohl die Abstoss- als auch die Landephase umfasst. Die daraus folgende Simulation bringt den Ganzkörperschwerpunkt auf mehr als das Doppelte seiner Standhöhe und entscheidende Aspekte des simulierten Verhaltens entsprechen qualitativ empirischen Beobachtungen für andere springende Vögel. Allerdings ist die quantitative Leistungsfähigkeit geringer, mit reduzierten Bodenkräften, Sprunghöhen und Muskel-Sehnen-Kräften. Beim Abstossen wird ein ausgeprägtes Gegenbewegungsmanöver durchgeführt. Die Durchführung einer Gegenbewegung ist nachweislich entscheidend für das Erreichen grösserer Sprunghöhen, wobei dieses Phänomen möglicherweise nur physikalische Prinzipien auszuschöpfen braucht, um erfolgreich zu sein. Die Verstärkung der Muskelleistung ist daher möglicherweise nicht zwingend ein unmittelbarer Grund für die Verwendung dieses Manövers. Eine Erhöhung der Muskelkraft oder der Kontraktionsgeschwindigkeit über die Nominalwerte hinaus führt zu einer erheblichen Zunahme der Sprungleistung und hat interessanterweise den grössten Effekt bei den weiter distal gelegenen Streckmuskeln der Beine (d.h. bei denjenigen des Sprunggelenks), was darauf hindeutet, dass die distale Gliedmasse ein entscheidendes Element für das Sprungverhalten sein könnte. Diese Ergebnisse geben Anlass zur Überprüfung früherer Schlussfolgerungen hinsichtlich der Sprungfähigkeit einiger ausgestorbener Arten mit verkürzten distalen Gliedmassen, wie beispielsweise bei dromaeosauriden Dinosauriern.
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Candau, Joel. "Altricialité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.087.

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Abstract:
Deux faits signent la nature profonde de l’être humain : (i) un cerveau d’une grande plasticité et (ii) la puissance impérieuse de la culture qui se manifeste non seulement par la diversité et l’intensité de son expression, mais aussi par la forte influence qu’elle exerce rétroactivement sur le développement de notre architecture cérébrale – qui l’a rendue possible. Cette plasticité développementale, résumée dans l’idée que « nous héritons notre cerveau ; nous acquérons notre esprit » (we inherit our brains ; we acquire our minds)(Goldschmidt 2000), relève d’un processus plus général appelé « altricialité » par les éthologues. Le terme est dérivé de l’anglais altricial, mot qui vient lui-même du latin altrix : « celle qui nourrit », « nourrice » (Gaffiot 1934). Dans son acception première, l’altricialité signifie qu’une espèce n’est pas immédiatement compétente à la naissance, contrairement aux espèces dites précoces. C’est le cas, par exemple, de la plupart des passereaux qui naissent les yeux fermés et dont la survie dépend entièrement de l’aide apportée par leur entourage. Il en va de même pour notre espèce. Dans le cas des nouveau-nés humains, toutefois, s’ajoute à l’altricialité primaire une altricialité secondaire. On désigne ainsi le fait que notre cerveau n’est pleinement compétent (sur les plans cognitif, émotionnel, sensoriel et moteur) que tardivement. La force et la durée de la croissance cérébrale post-natale caractérisent cette altricialité secondaire. Du point de vue de la force, le chimpanzé Pan troglodytes, espèce animale qui nous est phylogénétiquement la plus proche, a un coefficient de croissance cérébrale de 2,5 entre la naissance et l’âge adulte, contre 3,3 chez les humains (DeSilva et Lesnik 2008). Du point de vue de la durée, on a longtemps cru que la maturité du cerveau humain coïncidait avec la puberté, mais on sait aujourd’hui que la période de surproduction et d’élimination des épines dendritiques sur les neurones pyramidaux du cortex préfrontal court jusqu’à la trentaine (Petanjeket al. 2011). Outre des contraintes obstétriques, cette maturation prolongée est probablement due aux coûts métaboliques élevés du développement cérébral (Goyal et al. 2014), un processus de co-évolution ayant favorisé l’étalement dans le temps de la dépense énergétique (Kuzawa et al. 2014). Cette forte altricialité cérébrale est propre aux êtres humains, le contrôle génétique qui s’exerce sur l’organisation somatopique de notre cortex, sur la connectique cérébrale et sur les aires d’association étant plus faible que chez le chimpanzé commun. Par exemple, deux frères chimpanzés auront des sillons cérébraux davantage similaires que deux frères humains, parce que le cerveau des premiers est moins réceptif aux influences environnementales que celui des membres de notre espèce (Gómez-Robles et al. 2015). Cette spécificité du cerveau humain est tout aussi importante que son quotient d’encéphalisation (6,9 fois plus élevé que celui d’un autre mammifère du même poids, et 2,6 fois supérieur à celui d’un chimpanzé), le nombre élevé de ses neurones (86 milliards contre 28 milliards chez le chimpanzé), la complexité de sa connectique (environ 1014 synapses), les changements néoténiques lors de l’expression des gènes (Somel et al. 2009) et son architecture complexe. Chez le nouveau-né humain, la neurogenèse est achevée, excepté dans la zone sous-ventriculaire – connectée aux bulbes olfactifs – et la zone sous-granulaire, qui part du gyrus denté de l’hippocampe (Eriksson et al. 1998). Toutefois, si tous les neurones sont déjà présents, le cerveau néonatal représente moins de 30% de sa taille adulte. Immédiatement après la naissance, sa croissance se poursuit au même taux qu’au stade fœtal pour atteindre 50% de la taille adulte vers 1 an et 95% vers 10 ans. Cette croissance concerne essentiellement les connexions des neurones entre eux (synaptogenèse, mais aussi élagage de cette interconnectivité ou synaptose) et la myélinisation néocorticale. À chaque minute de la vie du bébé, rappelle Jean-Pierre Changeux (2002), « plus de deux millions de synapses se mettent en place ! » Au total, 50% de ces connexions se font après la naissance (Changeux 2003). Cette spécificité d’Homo sapiens a une portée anthropologique capitale. Elle expose si fortement les êtres humains aux influences de leur environnement qu’ils deviennent naturellement des êtres hyper-sociaux et hyper-culturels, ce qu’avait pressenti Malinowski (1922 : 79-80) quand il soutenait que nos « états mentaux sont façonnés d’une certaine manière » par les « institutions au sein desquelles ils se développent ». Le développement du cerveau dans la longue durée permet une « imprégnation » progressive du tissu cérébral par l’environnement physique et social (Changeux 1983), en particulier lors des phases de socialisation primaire et secondaire. L’être humain a ainsi des «dispositions épigénétiques à l’empreinte culturelle » (Changeux 2002). Les effets sociaux et les incidences évolutionnaires (Kuzawa et Bragg 2012) d’une telle aptitude sont immenses. L’entourage doit non seulement aider les nouveau-nés, mais aussi accompagner les enfants jusqu’à leur développement complet, l’immaturité du cerveau des adolescents étant à l’origine de leur caractère souvent impulsif. Cet accompagnement de l’enfant se traduit par des changements dans la structure sociale, au sein de la famille et de la société tout entière, notamment sous la forme d’institutions d’apprentissage social et culturel. Les êtres humains sont ainsi contraints de coopérer, d’abord à l’intérieur de leur groupe familial et d’appartenance, puis sous des formes plus ouvertes (voir Coopération). Née de processus évolutifs anciens d’au moins 200 000 ans (Neubaueret al. 2018), l’altricialité secondaire nous donne un avantage adaptatif : contrairement à d’autres espèces, nos comportements ne sont pas « mis sur des rails » à la naissance, ce qui les rend flexibles face à des environnements changeants, favorisant ainsi la diversité phénotypique et culturelle. Cette plasticité cérébrale peut produire le meilleur. Par exemple, 15 mois seulement d’éducation musicale avant l’âge de 7 ans peuvent renforcer les connexions entre les deux hémisphères cérébraux (Schlaug et al. 1995) et induire d’autres changements structuraux dans les régions assurant des fonctions motrices, auditives et visuo-spatiales (Hyde et al. 2009). Une formation musicale précoce prévient aussi la perte d’audition (White-Schwoch et al. 2013) et améliore la perception de la parole (Du et Zatorre 2017). Cependant, comme cela est souvent le cas en évolution, il y a un prix à payer pour cet avantage considérable qu’est l’altricialité secondaire. Il a pour contrepartie un appétit vorace en énergie de notre cerveau (Pontzer et al. 2016). Il nous rend plus vulnérables, non seulement jusqu’à l’adolescence mais tout au long de la vie où, suppose-t-on, des anomalies des reconfigurations neuronales contribuent au développement de certaines pathologies neurologiques (Greenhill et al. 2015). Enfin, un risque associé au « recyclage culturel des cartes corticales » (Dehaene et Cohen 2007) est rarement noté : si ce recyclage peut produire le meilleur, il peut aussi produire le pire, selon la nature de la matrice culturelle dans laquelle les individus sont pris (Candau 2017). Par exemple, le choix social et culturel consistant à développer des industries polluantes peut provoquer des maladies neurodégénératives et divers désordres mentaux (Underwood 2017), notamment chez les enfants (Bennett et al. 2016), phénomène qui est accentué quand il est associé à l’adversité sociale précoce (Stein et al. 2016). Toujours dans le registre économique, la mise en œuvre de politiques qui appauvrissent des populations peut affecter le développement intellectuel des enfants (Luby et al. 2013), un message clé du World Development Report 2015 étant que la pauvreté est une « taxe cognitive ». Un dernier exemple : Voigtländer et Voth (2015) ont montré que les Allemands nés dans les années 1920 et 1930 manifestent un degré d’antisémitisme deux à trois fois plus élevé que leurs compatriotes nés avant ou après cette période. Bien plus souvent que d’autres Allemands, ils se représentent les Juifs comme « une population qui a trop d’influence dans le monde » ou « qui est responsable de sa propre persécution ». Ceci est la conséquence de l’endoctrinement nazi qu’ils ont subi durant toute leur enfance, notamment à l’école, en pleine période d’altricialité secondaire. En résumé, l’altricialité secondaire est au fondement (i) de l’aptitude naturelle de notre cerveau à devenir une représentation du monde et (ii) d’une focalisation culturelle de cette représentation, sous l’influence de la diversité des matrices culturelles, cela pour le meilleur comme pour le pire. Cette hyperplasticité du cerveau pendant la période altricielle laisse la place à une plasticité plus modérée à l’âge adulte puis décroît à l’approche du grand âge, mais elle ne disparaît jamais complètement. Par conséquent, loin de voir dans les données neurobiologiques des contraintes qui auraient pour seule caractéristique de déterminer les limites de la variabilité culturelle – limitation qui est incontestable – il faut les considérer également comme la possibilité de cette variabilité.
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