Academic literature on the topic 'Conditions économiques – Togo – 1960-1990'

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Journal articles on the topic "Conditions économiques – Togo – 1960-1990"

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Roy, Bernard. "Santé." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.079.

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Abstract:
De nombreux anthropologues appréhendent la santé comme une « construction sociale » qui varie considérablement d’une société à une autre, d’une époque à une autre. Dans toutes les sociétés, les anthropologues constatent que le concept santé s’exprime en des termes et des mots variés généralement associés à la notion de « bien-être ». Chez les Tzeltal et Tzotzil Maya des hautes terres du Chiapas, le concept de santé s’exprime par les mots « vital warmth » (chaleur vitale) (Groark 2005). Chez les vieux Innus (Montagnais), la santé réfère à la qualité de vie tandis que chez les Inuits, la santé serait conçue comme un ordre harmonieux dans lequel la personne est intégrée dans un environnement social, temporel, spirituel et non empirique (Therrien et Laugrand 2001). Et si cette notion de qualité de vie/santé varie d’un peuple à l’autre, elle fluctue également d’une classe ou d’un groupe social à un autre. Les anthropologues du début du XXe siècle ne parlaient pas d’ethnomédecine et encore moins d’anthropologie médicale, d’anthropologie de la santé ou d’anthropologie de la maladie, mais plutôt, de médecine primitive, archaïque ou traditionnelle. Presque toutes les monographies ethnologiques anciennes proposent des sections portant sur la maladie, les médecines indigènes ou les pratiques et croyances médicales. Dès le XVIIIe siècle, le missionnaire jésuite, Joseph-François Lafitau, qualifié par William N. Fenton et Elizabeth L. Moore de « premier éclat de lumière sur la route de l'anthropologie scientifique » (Fenton et Moore 1969) documenta, dans son œuvre Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps (Lafitau 1983), les pratiques médicales, les maladies ainsi que la santé des Iroquois. Au début du XXe siècle, les anthropologues décrivirent et analysèrent les us et coutumes de peuples vivants à l’écart de la modernité (Massé 1995). Les nombreuses monographies publiées à la suite de longs terrains contribuèrent aux développements de connaissances concernant les représentations sociales de la santé et de la maladie chez les praticiens et les peuples éloignés et isolés d’une modernité qui s’imposait tout autour de la planète. Constatant l’accroissement du nombre d’anthropologues travaillant au sein des structures médicales et sur des questions de santé et de maladie, Normand Scotch crée, au début des années 1960, le terme Medical anthropology (Scotch 1963 cité par Walter 1981). Peu à peu, cette nouvelle discipline se distingue à la fois aux niveaux théoriques et de l’application. Cherchant à comprendre les phénomènes de la santé/maladie dans différents contextes culturels, l’anthropologie médicale prend comme objet d’analyse les façons dont les acteurs sociaux reconnaissent et définissent leur santé, nomment les maladies, traitent leurs malades (Massé 1995). Les premiers travaux des anthropologues médicaux répondent surtout aux demandes d’une médecine qui cherche à comprendre comment la culture intervient dans l’avènement des maladies et comment contrer les résistances des populations aux entreprises déployées pour améliorer la santé depuis une perspective biomédicale. « Quand on fait appel à l’anthropologue dans une étude épidémiologique, c’est souvent afin qu’il trouve les bonnes formulations pour cerner les “facteurs culturels” qui influencent les pratiques sanitaires... » (Fassin 2001 :183). Rapidement, ce nouveau champ de l’anthropologie fait l’objet de critiques. Qualifiée de discipline bioculturelle, l’anthropologie médicale est critiquée en raison de ses thèmes de recherche dictés par la santé publique et de la domination des professionnels de la santé dans le dialogue avec les anthropologues impliqués dans les milieux de la santé. Byron Good (1994) estimait pour sa part que les travaux des anthropologues médicaux, dans les années 1950-1960, contribuèrent au développement d’une critique de la naïveté culturelle soutenant le regard porté par les instances de santé publique internationales sur le complexe santé/maladie. Toutefois, quelques chercheurs s’intéressent spécifiquement à la notion de santé en dehors de l’axe santé/maladie et proposent celui de santé/vie. Au début des années 1970, Alexander Alland formule une théorie anthropologique médico-écologique qui se base sur le principe de l’adaptation culturelle à l’environnement. Cette théorie postule que la santé résulte de l’adaptation biologique et culturelle d’un groupe d’individus dans un environnement donné. Un peu moins de dix années plus tard, McElroy et Towsend (1979) élaborent un cadre écologique qui affine cette première proposition. Pour McElroy et Towsend, la santé des individus et des collectivités résulte de l’équilibre établi entre les éléments biotiques, abiotiques et culturels d’un écosystème. Cette conception de la santé proposée par le courant écologique fera l’objet de nombreuses critiques du fait, entre autres, du nivèlement de la culture sur la nature qu’elle soutenait. Parallèlement aux courants écologique et bioculturaliste se développe une tendance phénoménologique (Laplante 2004). Délaissant les catégories objectives de la médecine, Kleinman (1980) et Good (1994) proposent d’appréhender la santé et la maladie sur les bases de l’expérience humaine. Tandis que Kleinman s’intéresse à la manière dont les gens expriment leur notion de la maladie à partir de leur expérience (Illness) qu’il articule autour de modèles explicatifs indissociables des systèmes culturels, Good s’intéresse aux réseaux sémantiques qui permettent à la personne de réorganiser en permanence son expérience en fonction du contexte et des circonstances. La maladie, et par extension la santé, ne correspondent plus à une chose en soi ou à sa représentation. L’une et l’autre résulteraient, plutôt, d’interactions qui permettent de synthétiser des significations multiples. D’autres anthropologues estimeront que la santé et la maladie sont des résultantes de l’histoire propre aux communautés humaines. Ces anthropologues proposent un recadrage radical de toute démarche visant à identifier les problèmes de santé et leurs dynamiques d’émergence dans une communauté humaine. Cette anthropologie considère d’emblée la communauté comme unité centrale d’analyse et s’intéresse « à la manière dont un contexte social et culturel informe les perceptions, valeurs et comportements des personnes » dans les dynamiques productrices de santé et de maladies. (Corin, Bibeau, Martin,et Laplante 1990 : 43). Dans ces contextes il reviendra aux anthropologues de participer à l’élaboration de politiques de santé adaptées aux diversités culturelles. Dès les années 1960, des anthropologues développent une critique de la médecine et de la santé internationale. Ils proposent de porter davantage attention aux conditions macrosociétales de production de la santé et de la maladie. En 1983, lors de la réunion annuelle de l’American Anthroplogical Association des anthropologues soulèvent l’importance pour l’anthropologie médicale de porter son attention sur les conditions sociales, économiques et politiques de production de la santé et de la maladie (Baer, Singer et Johnsen 1986). Pour ces anthropologues, la santé constitue un produit social et politique qui révèle l’incorporation de l’ordre social et des inégalités dans les corps (Fainzang 2005). Leurs recherches s’orienteront, du coup, autour de l’idée selon laquelle les inégalités sociales, les rouages du pouvoir et de l’exploitation, constituent les tout premiers facteurs de détermination de la santé et, par conséquent, de la maladie. La santé n’est plus ici considérée comme une réalité dérivée de définitions biologiques, médicales. Elle apparait comme une notion et un espace définis par les rapports entre le corps physique et le corps social. La santé ne correspond plus à la reconnaissance d’une norme physiologique, moyenne ou idéale. Elle est une construction culturelle qui ne peut être appréhendée que de manière relationnelle, comme un produit du monde social (Fassin 1996). Si les travaux des anthropologues ont davantage porté sur les phénomènes entourant la maladie et non sur ceux concernant la santé, ils ont toutefois largement contribué à la distinction analytique de la maladie dans ses dimensions médicales (disease), personnelles/expérientielles (illness), sociale(sickness) et, plus tard, en évoquant le concept de la souffrance sociale. Mais un constat s’impose. Les réflexions et recherches menées à l’endroit du concept de la santé par les sciences de la santé et les sciences sociales sont généralement moins développées que celles portant sur la notion de maladie. La perspective anthropologique impose d’appréhender le concept de santé comme un objet socialement et culturellement construit dans un espace-temps indissociable du global. Loin de se référer à une simple absence de pathologie, la santé se développe, se révèle dans le rapport entretenu par le sujet à lui-même et aux autres. Pour l’anthropologie, il y a d’abord l’intérêt à situer la santé dans l’expérience vécue d’un sujet en lien avec les autres. Acteur et créateur, il est également assujetti aux forces du contexte socioéconomique, politique et historique (Fainzang 2005). La santé se révèle ainsi comme une notion polysémique et un objet complexe qui se situe dans une trame d’interactions collectivement partagée du vivant avec son milieu s’incarnant dans les expériences singulières de l’être-au-monde (Massé 2010). Toutefois les propos de l’anthropologue Gilles Bibeau demeurent pertinents. « La santé continue d’être sous-conceptualisée et appréhendée de manière encore trop souvent inadéquate. […] Se pourrait-il que le surplus d’interventions de santé nous expédie hors du champ de la santé? » (Bibeau 2006 : 82, 84).
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Meudec, Marie. "Résistance." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.063.

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Abstract:
La notion de résistance est utilisée dans des domaines comme la physique ou la mécanique, mais l’emploi qui nous intéresse ici est la résistance comme pratique sociale et comme concept, utilisé en sciences sociales pour décrire des mouvements sociaux et des pratiques individuelles de rébellion. D’abord souvent restreinte au monde politique (entendons par là les partis et les institutions politiques), la compréhension de la notion de résistance s’est élargie à toutes les sphères de la société. Résister, c’est ainsi mettre en pratique une forme d’opposition au pouvoir en place, au pouvoir dominant ou hégémonique. C’est ainsi par exemple que la sociologie politique (Neumann 2012) ou la philosophie politique (Rancière 1995) peuvent concevoir les révoltes, les rébellions ou les mouvements d’opposition au pouvoir d’État. Pensons aussi aux travaux de Wa Thiong’o (1987 : 2) qui étudie « les réalités africaines en tant qu’elles sont affectées par la grande lutte entre les deux forces mutuellement opposées en Afrique aujourd'hui: une tradition impérialiste d'une part et une tradition de résistance de l'autre ». Parler de résistance passe donc nécessairement par une analyse des formes d’oppression et d’impérialisme existantes, là où la résistance est conçue une forme de ‘réaction à’ une forme de contre-pouvoir. Comment les personnes qui ne sont pas du côté du pouvoir en place résistent-elles aux puissants ? L’analyse des pratiques de résistance vise dès lors à rendre compte de la participation sociale ou des actions des personnes dominées par le système politique et économique. Toutefois, la binarité domination / résistance doit être questionnée et réfléchie, entre autres pour mieux saisir les manifestations de pouvoir et de domination à l’œuvre (Ortner 1995 ; Foucault 1978). Dans sa célèbre ethnographie menée en Malaisie, le politologue James C. Scott (1985) étudie les relations de pouvoir au sein de mouvements de résistance paysanne. Scott montre notamment que les mouvements de résistance sont le fruit d’une réflexion éthique qui se base entre autres sur des notions d’injustice, et non – comme les intellectuels avaient plutôt tendance à penser les formes de résistance populaire – comme le résultat d’un attrait inné pour la violence ou d’une forme spontanée de rébellion. Cette perspective admet ainsi la possibilité généralisée d’actions contestatrices auparavant cantonnées aux sphères politiques formelles. Il évoque notamment les ‘formes quotidiennes de résistance’ pour rendre compte de ces pratiques de résistance qui paraissent moins organisées. Le concept de ‘résistance infrapolitique’ (Scott 1990) permet de penser le caractère privé de pratiques de résistance, autrement recherchées uniquement sur la scène publique. Le changement social et la lutte politique sont pensés comme des phénomènes ‘discrets’ et non plus seulement visibles dans la sphère publique. Il s’agit donc de comprendre les dimensions ordinaires ou quotidiennes de la résistance, et d’élargir les perspectives qui conçoivent la résistance comme des moments de crises, des pratiques transgressives au caractère exceptionnel, des émeutes et des soulèvements (Bertho 2010, 2013) ou des normes qui s’érodent (Neumann, 2012). Ainsi, concevoir les formes de résistance du point de vue de la vie quotidienne ou de la sphère culturelle constitue en partie une traduction ou une conséquence des perspectives critiques, féministes et postcoloniales en sciences sociales. En effet, alors que la résistance n’était conçue comme un phénomène possible qu'essentiellement du point de vue des institutions et du pouvoir officiel, valorisant ou rendant visibles certaines formes de résistance au détriment d’autres, ce sont les formes invisibilisées de la résistance qui sont aussi à ce jour étudiées. Prenons pour exemple le développement d’une historiographie féministe dans le champ des études caribéennes. Mimi Sheller (2012) y a par exemple montré comment, auparavant, les recherches sur la révolution haïtienne avaient essentiellement mis de l’avant des guerriers héroïques comme Dessalines ou Louverture alors que cette révolution a aussi été rendue possible par les efforts quotidiens des femmes, notamment pour éduquer, nourrir, soigner et ainsi contribuer à faire en sorte que ces guerriers puissent combattre, en plus d’avoir été totalement impliquées dans des combats armés et des mouvements publics de protestation. Cette historiographie de l’émancipation a aussi le mérite d’aller au-delà d’une simple dialectique oppression / résistance, subordination / résistance ou esclavage / liberté pour concevoir les continuités possibles entre ces deux pôles (Sheller 2012). La résistance devient un phénomène à la mode pour les études en sciences sociales et il faut se garder de voir de la résistance partout, en même temps qu’il faut continuer à remettre en question les façons de la penser, notamment en cherchant des formes de résistance dans des comportements apparemment passifs, des silences ou des inactions. Retenons ainsi que la façon dont les chercheur.e.s conçoivent la résistance a des conséquences sur leurs capacités à reconnaître (ou non) certaines pratiques et à les associer (ou non) à de la résistance. À l’instar de Patricia Hill Collins (citée par Wane, 2013), il faut aussi se demander si on serait capable de reconnaitre la résistance en la voyant. En effet, en quoi notre façon de définir la résistance ne réduit-elle pas nos capacités à l’observer, à la concevoir et à en rendre compte ? On pourrait par exemple penser à des formes de projection qui consistent à (vouloir) voir de la résistance là où les personnes concernées n’en voient pas. Dans le cas des études féministes intéressées aux formes de résistance, évoquons les riches travaux de Mahmood (2001) sur la capacité d’agir des femmes. Comment les femmes contribuent à leur propre domination et comment elles y résistent ou elles la subvertissent ? Elle y définit l’agencéité comme ‘une capacité pour l’action que des relations spécifiques et historiquement constituées de subordination permettent et créent’ (Mahmood 2001 : 203). Dans cette perspective, la résistance et le pouvoir sont intimement liés aux conditions de leur possibilité, ce qui signifie que dans différents systèmes de pouvoir, il y aura différentes possibilités de ‘résister’ ou de vivre dans ce système (Mahmood 2005). Cela signifie également que l’agencéité ne doit pas être réduite à de la résistance, dans le sens où elle ne constitue qu’une des formes que l’agencéité peut prendre (Bilge 2010). Les approches orientées vers la résistance sont biaisées par du romantisme et leurs analyses des modes de fonctionnement du pouvoir en sont de ce fait appauvries (Abu-Lughod 1990). Ces approches témoignent de critiques du féminisme mainstream / occidental / blanc, et notamment d’une forme d’exoticisation des femmes du Tiers-Monde en définissant leurs cultures et leurs modes de vie en termes de ‘résistance’, révélant du même coup leurs propres façons de concevoir ce qu’est la résistance et la tendance « chic et en vogue de formuler les actions des gens comme des formes de résistance puissantes » (Villenas 2000 : 80). Dans une analyse des formes de résistance – comme plus largement des pratiques sociales – la décolonisation du féminisme passe par une remise en question du fait de parler ‘au nom de’ (Mohanty 2003 ; Martin Alcoff 1991-1992). Les études postcoloniales et décoloniales se sont construites en parallèle aux mouvements de décolonisation politique des années 1950-1960. Résistance politique et résistance intellectuelle allant donc de pair, des auteurs comme Fanon, Césaire ou Sédar Senghor ont fourni des outils intellectuels pour penser les ‘cultures de résistance’ (Fanon 1952), pour réfléchir aux soulèvements et aux prises de parole des damnés de la terre (Fanon 1961) ou des subalternes (Spivak 1988). Dans son célèbre Discours sur le colonialisme, Césaire (1973) explique comment le concept de Négritude est apparu comme forme de résistance aux politiques françaises d’assimilation. Le champ des études décoloniales et autochtones (en anglais indigenous) se développe grandement ces dernières années, induisant un changement de perspective pour penser les relations de pouvoir et les mouvements de contre-pouvoir. Comme l’écrivent si justement Tuck et Wayne Yang (2012 : 23) à propos du mouvement Occupy de 2011, « pour de nombreuses personnes économiquement marginalisées (le mouvement Occupy) a été une expression bienvenue de la résistance aux disparités massives dans la répartition des richesses; pour de nombreux peuples autochtones, Occupy est une autre réinstallation de colons sur des terres volées ». Le champ des études décoloniales a aussi initié des concepts très importants autour de la décolonisation des savoirs (Smith 1999-2002 ; Harrison 1991, Luste Boulbina 2012 ; Todd 2016 ; Uddin 2011) et de l’esprit (Wa Thiong'o 1987). Il s’agit alors de questionner l’eurocentrisme des sciences sociales et de les retravailler pour une profonde transformation de ses théories et méthodologies (Meudec 2017). La résistance épistémique met alors de l’avant les savoirs indigènes comme forme de résistance au sein de l’université occidentale (Wane 2013) ou est plus largement constituée par toutes les formes de « résistance intellectuelle à la domination épistémique Occidentale », leurs buts étant de « donner de l’agencéité aux Africains à qui une histoire a été déniée en fournissant une historiographie alternative pour combattre l’hégémonie et l’impérialisme Occidentaux » (Ogot 2013 : 18). Mignolo (2013) suggère quant à lui une désobéissance épistémique comme « déprise » par rapport aux modèles politiques et économiques dominants. Encore là, la résistance à des formes d’impérialisme de la pensée, lesquelles ont longtemps mis sous silence les revendications – et tout simplement les voix – des personnes colonisées ou dominées, se fait par la prise de parole et la re-connection des personnes avec leurs propres histoires, paysages, langages et organisations sociales (Smith 1999/2002). Au sein des milieux académiques, plusieurs autres mouvements de résistance sont initiés depuis quelques années, en faveur du slow scholarship notamment (Shahjahan 2014 ; Hartman and Darab 2012 ; Mountz 2015) ou des autoethnographies pour réfléchir et survivre à la précarisation et à la privatisation du travail au sein des universités néolibérales (Reyes Cruz 2012).</description>
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Dissertations / Theses on the topic "Conditions économiques – Togo – 1960-1990"

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Koudema, Biko-Aly. "Évaluation des actions de développement dans la région économique de la Kara au Togo depuis 1960 : (Bilan et analyse critique)." Bordeaux 3, 1986. http://www.theses.fr/1986BOR30013.

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Abstract:
D'une economie traditionnalle, la region de la kara au togo seotentrional semble en pleine evolution aujourd'hui. Les diverses actions (rurales et industrielles) de developpement inscrites dans cette region ont pour objectifs primordiaux, l'autosuffisance alimentaire et l'elevation du niveau de vie des populations. Les enquetes menees pendant sept mois sur le terrain sont basees sur des questionnaires indirects et directs (documentation et entretiens avec les paysans). La premiere partie est consacree a l'etude de l'economie traditionnelle pratiquee pendant la triple periode coloniale allemande anglaise et francaise : le trait le plus marquant de l'heritage colonial est l'implantation d'une partie de la population de la kara au sud du pays ou elle a colonise des terres neuves. Le bilan economique et social est quasi negatif pour la region au cours de cette periode. La deuxieme partie decrit les actions de developpement : l'importance de ces actions de justifie par le vide de realisations qui a prevalu pendant la periode coloniale. Les actions de divisent en 3 temps : les actions de developpement rural (projet fed, projet nord-togo "tranche-kara", projet la reussite des actions rurales. Quant a la jeune industrie, les responsables de decision et d'execution doivent faire preuve d'une vigilence beaucoup plus accrue. Somme toute les actions de developpement ont quelque peu bouleverse l'equilibre traditionnel socio-economique de cette region en pleine mutation. Concurrencent ont permis neanmoins d'atteindre une autosuffisance alimentaire. Mais, celle-ci reste precaire car elle est soumise aux aleasclimatiques que connait bien souvent la region. Les actions d'elevation de niveau de vie : la culture du coton en est la principale. Celle-ci exige une somme de travail considerable. Grande consomma trice d'engrais, elle n'apporte guere de revenus satisfaisants aux planteurs. Son seul avantage est l'arriere - effet benefique des angrais sur les autres cultures. Sa construction s'est faite dans la precipitation par les investisseurs etrangers. Elle n'a guere fonctionne a cause de la vetuste des machines. Par contre la brasserie-kara qui est a ses debuts permet des grands espoirs. En realite ces industries sont encore tres fragiles. La troisieme partie degage le bilan de ces actions. Les resultats sont mitiges. Il y a eu beaucoup d'echecs et peu de reussite. En definitive, la comprehension entre les paysans, vrais acteurs des operations de developpement et les agents tech-<br>Ques d'encadrement, l'elevation des prix d'achat aux paysans sont indispensables pour evolution. The various developmental projects (rural and industrial) carried out in this region have as primary objectives self-sufficiency in food and the improvement of the living standars of the population. A seven-month fiels-work in the asea was carried out through direct questionnaires (documentation and discussions with the peasants). The fint past is devoted to the study of the tradional economy pratised the triple colonial period (english and french) : the most strikind of the colonial heritage is the setthing of a past of the population of kara in the south of the country where they have acquired new land. The economic and social results for the region clusing this period is almost negative. The second part descrites the development actions. The importance of these actions is justified by the inestia whick prevaite during the colonial period. These actions are divides ints three : rural development projets (fed project nord-togo project franche kara, project kara food crops project). They see charnessing as a nen technique, the massive use of cheminal fertilizers and selected seeds as indispensable in the attainment of food self-sufficiency. The technical advice given by the officials in the project zones become in many cases "decrees". These competing actions have however enabled the areas to achieve self-sufficiency in food supply. But the situation precatious due to the adverse climatic conditions affecting the region. Actions aimed at raising standard of living : the cultof work. Though a large consummer of chemical fertilizers it does not yield enough revenu for the fesmers. Its only advantage is the after-effect of the fertilizers on the other crops. This is a long term investment. Industrial projects : two principal industries have been established in the region. One textile factory, togotex. Its-establishment was as a result of the precipitation of foreogn investors. Is has never been operational due to the poor condition of the machines. On the contrary brasseriekara which has just beenopened allows for much hope. As a matter of jact these industries are still weak. The thind part assesses the results of these actions, results which reveal more failures than successes. In all, the understanding between the pea
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Kessougbo, Koffi. "Aspects récents de la restructuration du secteur public de production au Togo." Toulouse 1, 1995. http://www.theses.fr/1995TOU10011.

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Abstract:
L'objet de cette étude est d'analyser les réformes des entreprises publiques togolaises devenues obligatoires sous l'effet de la crise financière et des mauvaises performances après avoir distingué la simple réorganisation de la privatisation, nous avons consacré la première partie de notre travail à l'examen des réformes statutaires et aux tentatives de décentralisation engagées par les pouvoirs publics. La deuxième partie s'est, en revanche focalisée sur l'étude des programmes, des procédures et modalités de la privatisation. A l'issue de ce double examen nous arrivons à la conclusion que la décentralisation des structures de gestion est théoriquement très avancée. Mais, en réalité, l'étatisation caractérise encore profondément la gestion des entreprises publiques. Comparativement aux faiblesses des reformes statutaires, le bilan des programmes de privatisation est également peu attrayant<br>The purpose of this study was to analyze the reforms of the Togolese firms which became obligatory under the influence of the financial crisis and bad performances. After having distinguished the simple reorganization from privatization, the first part of our work is dedicated to the statutory reforms and to the attempts of decentralization committed by the public authorities. On the other hand, the second part was focused on the study of the privatization programmes, procedures and modes. At the end of this double examination, we noticed that the decentralization of the management structures was theorically very advanced. However, in fact, state still deeply characterizes the management of the public firms. Compared to the weakness of the statutory reforms, the results of the privatization programmes are not very conclusive
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Adawonu, Komlan Pchikytely Mawuse. "La coopération non-gouvernementale au défi de la réduction de la pauvreté au Togo : une analyse sociologique, anthropologique et politique des relations Bailleurs de fonds - ONG religieuses." Thesis, Strasbourg, 2014. http://www.theses.fr/2014STRAK003/document.

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Abstract:
Cette thèse est le résultat de l'observation des politiques de développement des pays africains depuis les indépendances dans les années 1960. Il ressort que le continent reste encore dépendant de l'extérieur. De là, les bailleurs de fonds et les institutions de développement internationales ont changé de stratégies en s'orientant vers « la coopération non-Gouvernementale », dont les associations et les O.N.G constituent les canaux d'acheminement de l'aide et des projets pour les institutions et les populations. Malgré ce changement de stratégies, la pauvreté persiste. Ce qui nous conduit à reprendre l'analyse du phénomène du développement en cherchant à expliquer le contraste entre la prolifération des O.N.G dans la lutte pour la réduction de la pauvreté et sa persistance<br>The results of this study are based on observations made of the development policies of African countries, since the independence of these African countries in 1960. lt appears that the continent is still structurally dependent from outside entities. So, donors and international development institutions have decided to change their strategies and moved towards a new form of cooperation called « Non-Governmental cooperation » by using associations and NGOs as delivery channels to birth projects and aid for institutions as well as populations. With these changes in strategy, the poverty still persists. The subject matter of our research is what explains the contrast betvveen the proliferation of NGOs and non-Poverty reduction solutions and the Iack of actual results
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Mine, Ahmed. "La politique de décentralisation en Mauritanie : impacts et limites juridiques, politiques et socio-économiques." Dijon, 2009. http://www.theses.fr/2009DIJOD004.

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Abstract:
Le développement constitue la préoccupation principale de tout pays. Chaque pays en ce qui le concerne, cherche à promouvoir l’État de droit et le développement. Depuis le début des années 90, l’État en Afrique s’est retrouvé sous l’influence de deux actions convergentes, l’une endogène (décentralisation) et l’autre externe (mondialisation). Ces facteurs constituent de profondes ruptures avec les systèmes établis. La montée en puissance de la société civile exige une plus grande participation dans le développement d’entités (collectivités territoriales) autres que l’État. Cette ascension résulte de l’éclatement, de l’élargissement ou de l’approfondissement des fractures sociales qui sont les corollaires de la réduction stratégique des fonctions de l’État. La décentralisation territoriale en Mauritanie est perçue comme une réponse à la défaillance étatique. Ainsi, des entités infra-étatiques vont s’emparer aux côtés de l’État de la mission de développement. Cette stratégie nouvelle de développement en Mauritanie est encouragée par les bailleurs de fonds (FMI, BM) mais selon leur propre vision. La Mauritanie, dans un souci socio-économique et juridico-administratif, va adopter un arsenal juridique relatif à la décentralisation à partir de 1986. La décentralisation territoriale en Mauritanie n’est pas nouvelle, les premières lois ont vu le jour dès l’Indépendance en 1960. La décentralisation constitue un véritable défi pour la Mauritanie. Elle est au centre de toutes de toutes les grandes orientations de l’État en raison des ressources et des moyens qu’elle nécessite pour que ces entités décentralisées puissent jouer leur rôle. Un dispositif juridique les reconnaît comme des partenaires et des acteurs dans le développement national<br>Development is the main concern of all countries. Every country seeks to promote development and law-abiding state. As early as the 1990s, the State in Africa was under the influence of two converging actions: the endogen action (decentralisation) and the external one (globalisation). These factors are a deep break from the established systems. The growing power of the civil society requires a greater involvement in the development of entities (territorial communities) that differ from the State. These claims are the result of the breaking, enlarging, or deepening social breaks that are corollaries of strategic decrease of the State functions. The territorial decentralisation in Mauritania is conceived as a reply to the State challenge. Just like the infra-state entities, they are to acquire a development mission besides the State. This new development strategy in Mauritania is encouraged by the money loaners (IMF, WB) according to their own vision. Caught in a socio-economic and legal-administrative concern, Mauritania will adopt a legal arsenal relating to decentralisation after 1986. The territorial decentralisation in Mauritania is not new, as the first laws were issued since its independence in 1960. Decentralisation is a real challenge for Mauritania. It is central to all great orientations of the State due to the resources and means it needs, so that these decentralised entities may play their role. They would need a legal means to acknowledge them as partners and actors in national development. The references will help stressing the subtleties of decentralisation concerning development, in order to set up the conditions for an increased involvement of the population in national development
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Awesso, Atiyihwe. "Fait coopératif, réactions paysannes et changement social au Togo : étude de cas dans la région de la Kara et analyse comparative." Paris, EHESS, 1998. http://www.theses.fr/1998EHESA003.

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Abstract:
A partir d'une etude de terrain, menee dans quatre villages de la region de la kara, au togo, ce travail essaie d'y interpreter la dynamique cooperative et son impact social et de les comparer avec ceux observes par d'autres etudes dans des regions du togo et de l'afrique de l'ouest ; et ceci, dans une perspective historique. Au togo (comme dans la plupart des etats africains), le contexte des reformes economiques et politiques des annees 1980 et 1990, a ete l'occasion pour les anciennes puissances colonisatrices d'inventer la participation comme mode d'association de toutes les composantes sociales (<< societe civile >>) a ces reformes, et sur une longue duree. Dans le milieu rural, il est question d'une participation au developpement local et elle passe par la reinvention et l'intensification du mouvement cooperatif ; moyen efficace d'ameliorer les conditions de vie des paysans. Dans cette perpective, le projet "promotion cooperative" a ete implante dans toutes les regions du togo au debut des annees 1980. D'une part, il mobilise des avantages pour les paysans mais leur impose aussi des contraintes. Son ancrage dans les structures sociales provoque des reactions diverses dans les differents groupes paysans (cooperateurs et non-cooperateurs) autour de ces avantages et contraintes ; tels que la legitimation et la critique du modele cooperatif et de ses promoteurs, les confrontations avec les intervenants, les strategies d'interets, les relations de pouvoir, une diversite et des rythmes d'apprentissage cooperatif. D'autre part, les reactions paysannes et leur apprentissage dumodele cooperatif reproduisent les cultures agricoles locales, les cultures associatives locales, les arenes politiques et sociales locales, les hierarchies et inegalites sociales, les mecanismes de regulation sociale. La capacite des paysans de transformer en permanence la politique et la technologie cooperative, les arenes locales, sont des indicateurs d'un changement social. Dans la mesure ou le fait cooperatif est historique et generalise aux pays africains, une analyse comparative de notre cas d'etude avec d'autres au togo et en afrique s'avere interessante parce qu'elle offre une interpretation anthropologique plus large de ce fait. Par exemple, le mouvement cooperatif est plus dynamique la ou la << societe civile >> (senegal, burkina faso) et les cultures de rente sont le plus develop
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Chouvelon, Thierry. "Comportement bancaire, déséquilibre du marché du crédit et approfondissement financier." Clermont-Ferrand 1, 1991. http://www.theses.fr/1991CLF10001.

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Hounga, Antoine. "Le tourisme dans un pays en voie de développement : l'exemple du Bénin en Afrique de l'Ouest." Clermont-Ferrand 2, 2003. http://www.theses.fr/2003CLF20017.

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Abstract:
Pays en voie de développement, le Bénin accède à l'indépendance le 1er août 1960 et crée son premier ministère du tourisme le 15 janvier 1961. Mais, certains facteurs socio-économiques et politiques perturbent l'évolution du secteur de 1961 à 1971 (post-coloniale) et de 1972 à 1989 (marxiste-léniniste). C'est notamment avec l'avènement du renouveau démocratique en 1990 qu'il connaît une évolution. Mais, il est plus basé sur les arrivées sous-régionales qu'internationales à cause de la situation géopolitique du Bénin. En corollaire, la politique se tourne vers la gestion des infrastructures hôtelières avec une faible participation des nationaux aux activités touristiques et pour cause. Le Bénin est un pays pauvre qui, malgré l'abondance de ses ressources, souffre d'un manque global de politique de développement (promotion, formation, infrastructures, prestations) : c'est un problème lié au sous-développement qu'il faut gérer en impliquant la population du secteur<br>Benin, a developing country, becomes independent on August 1st, 1960 and creates its first Ministry of tourism on January 15th, 1961. But, socioeconomic and political factors disturb the development of the sector from 1961 to 1971 (post-colonial) and again from 1972 to 1989 (Marxist-Leninist). The development achieved in 1990, particularly with the advent of democratic revival, is based more on sub-regional rather than international arrivals, due to Benin's geopolitical situation. Consequently, the policy turns to hotel facilities management with an obviously low participation of nationals in tourist activities. Despite a wealth of resources, Benin is a poor country suffering from a total lack of development policy (promotion, training, infrastructure, services) : a problem linked to underdevelopment that must be solved by getting the population involved in the development of the sector
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Djelhi-Yahot, Adamoh. "La crise de liquidité dans l'économie ivoirienne des années 1980-1990." Versailles-St Quentin en Yvelines, 2001. http://www.theses.fr/2000VERS007S.

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Abstract:
Cette thèse démontre les effets néfastes de la crise de liquidité sur l'économie ivoirienne des années 1980-1990 et propose, comme instrument de politique économique, la règle de Taylor. Divisée en deux parties, elle aborde successivement le phénomène de crise de liquidité, ses causes et conséquences négatives et l'impact de la répression monétaire sur la croissance économique pour recommander la règle de Taylor comme instrument de politique économique dans le cas de l'économie ivoirienne. La première partie détermine, à partir de la théorie quantitative de la monnaie, le concept de taux de liquidité dont l'hétérogénéité des composantes amènera à introduire une nouvelle formulation de ce concept ; l'analyse de la nouvelle formule aboutit à une crise de liquidité dont les causes et les conséquences sur l'économie ivoirienne seront examinées par la suite. La seconde partie, à la suite d'une revue des différentes théories économiques taitant de la relation entre la répression financière et la croissance économique, depuis Keynes jusqu'au modèle McKinon-Shaw et ses théoriciens, démontre l'impact négatif de la répression monétaire ur l'éconmie ivoirienne sur la période considérée (1987-1993) à travers la pratique d'un taux d'intérêt débiteur prohibitif ; par la suite, il relève les faiblesses des politiques monétaires discrétionnaire et automatique, celles de l'approche monétariste de la balance des paiements et de la théorie de la gouvernance et propose la règle de Taylor comme instrument de politique économique<br>This thesis demonstrates the harmful effect of the liquidity crisis on the ivorian economy in the years 1980-1990 and proposes, as an instrument of economic policy, Taylor's rule. Divided into two parts, it deals in turn with the liquidity crisis as a phenomenon, its causes and negative consequences and the impact of monetary repression on economic growth, and finally recommends Taylor's rule as an instrument of economic policy in the case of the ivorian economy. The first part, using the quantity theory of money, defines the concept of rate of liquidity ; the heterogeneity of its components will lead to the introduction of a new formulation of this concept. The analysis of the new formula ends up in a liquidity crisis ; then its causes and its consequences on the ivorian economy will be examined. The second part, following a review of the different economic theories dealing with the relationship between financial repression and economic growth, from Keynes to the McKinnon-Shaw model and its theoreticians, demonstrates the negative impact of monetary repression on the ivorian economy over the period under consideration (1987-1993), through the application of a prohibitive interest rate on loans, undermines the weaknesses of the discretionary and automatic policies and that of the theories of the monetary approach of the balance of payments and governance, and then proposes Taylor's rule as an instrument of economic policy
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Alfa, Cisse Fatoumata. "Croissance économique et politiques de lutte contre la pauvreté : Le cas du Niger." Paris 2, 2008. http://www.theses.fr/2008PA020084.

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Abstract:
L'objet de cette thèse est de dresser un constat des résultats des principales politiques économiques et sociales mises en oeuvre au Niger depuis les années 90, et de s'appuyer sur leurs insuffisances pour proposer des mesures plus adaptées pour lutter durablement contre la pauvreté au Niger. L'une des principales lacunes se trouve dans le fait que l'aspect genre n'a pas été pris en compte dans les politiques de développement, alors qu'au Niger les femmes représentent plus de 50% de la population. Une première piste de réflexion est de proposer des solutions facilitant l'accès au crédit pour les femmes qui peuvent jouer un rôle imporatnt dans le développement du Niger par l'accès à la microfinance et aux microcrédits. Jusqu'alors cela a été rendu impossible par les difficultés d'accès des femmes au financement et au crédit, de même que l'importance de la fiscalité (patentes et taxes), qui sont des obstacles auxquels sont confrontées les femmes du secteur informel pour subvenir aux besoins de leur ménage et de leur propre personne. Pourtant, elles ont une capacité de remboursement plus élevée que celle des hommes. Une autre piste de réflexion explorée dans cette thèse concerne le rôle que peuvent jouer différentes variables économique et sociale sur la croissance économique à travers une augmentation du PIB réel. En effet: plus le taux brut de scolarisation est élevé, plus le niveau du PIB réel est élevé; plus le montant de la dette totale(multilatérale et bilatérale) est faible, plus le niveau du PIB réel est élevé; un taux d'urbanisation élevé agit négativement sur le niveau du PIB réel.
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Roupsard, Marcel. "Nord-Cameroun : ouverture et développement d'une région enclavée." Paris 10, 1987. http://www.theses.fr/1987PA100138.

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Abstract:
Le Nord-Cameroun s’intègre dans la bande soudano-sahélienne d’Afrique occidentale et centrale. Il est divisé administrativement en trois provinces correspondant à des ensembles géographiques naturels : hauts plateaux de l’Adamaoua, bassin de la Bénoué, plaines et montagnes de l’Extrême-Nord. Les difficultés de communication avec la côte atlantique et le faible intérêt longtemps manifesté par le pouvoir colonial expliquent le retard économique par rapport aux états voisins et surtout par rapport aux régions méridionales du pays. La population atteint près de trois millions d’habitants, mais pour des raisons historiques elle se concentre dans l’Extrême-Nord malgré des conditions naturelles peu favorables. Les migrations vers l’extérieur et vers les villes régionales restent limitées, mais d’importants mouvements de rééquilibrage sont engagés depuis 1960 de l’Extrême-Nord vers le bassin de la Bénoué. Le désenclavement entrepris pendant la période coloniale se concrétise pendant les années soixante-dix par l’achèvement d’un axe nord-sud qui permet le développement des échanges avec l’extérieur par le port de Douala. En même temps, les relations anciennes dans le sens transversal est-ouest s’accroissent grâce à l’enrichissement pétrolier du Nigéria. La bourgeoisie marchande musulmane est la principale bénéficiaire de l’accélération des échanges. Depuis 1974, le développement régional bénéficie d’une forte montée des prix des produits de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture vivrière grâce à la demande du marché nigérian. L’action officielle favorise surtout les productions commerciales. Dans les plaines du Logone, la culture du riz est intensifiée sous la direction de la « SEMRY » pour alimenter le marché camerounais. La culture cotonnière encadrée par la « SODECOTON » devient le support principal du développement rural. Les progrès réalisés de 1974 à 1984 accentuent les inégalités régionales et sociales et profitent surtout aux structures urbaines du commerce. Le renversement récent des tendances menace gravement l’économie de l’ensemble du Nord-Cameroun<br>North-Cameroon forms part of the Soudano-Sahel belt of West and Central Africa. The administration is divided into three provinces corresponding to natural units: the highlands od Adamawa, the Benue basin and the plains and the mountains of the Extreme-North. The difficulties of communication with the Atlantic coast and the scant interest show over a long period by the colonial power account for the economic backwardness in comparaison with neighbouring states and especially in comparaison with the Southern regions of the country. There is a population of more than three million inhabitants, but, for historic reasons, it is concentrated mainly in the Extreme-North despite the unfavourable natural environment. Migration outside the region and to towns in the region remains limited, but large movements to reestablish a balance of population from the Extreme-North to the Benue basin have occurred since 1960. The opening up and development of the region initiated during the colonial period resulted during the seventies in the creation of a North-South axis, which allowed the development of exchange with the exterior through the port of Douala. Simultaneously, the old transversal East-West links grew due to the riches of the Nigerian industry. The Muslim middle-class merchants profits most from the accelerated exchange. Since 1974, regional development benefitted from a steep rise in the price of products of animal husbandry, fishing and food crop farming due to the demand of the Nigerian market. Official action favours cash crop production in particular. In the Logone plains, rice growing was intensified under the direction of the “SEMRY” for the home market. Cotton growing supervised by “SODECOTON” became the principal support of rural development. The progress made from 1974 to 1984 accentuated the regional and social inequalities and is of benefit above all to the urban commercial structures. The recent inversion of trends seriously threatens the economy of the whole North-Cameroon
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