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Journal articles on the topic 'Cour et courtisans – Renaissance'

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Llewellyn, Kathleen M. "A Fantastic Frenzy of Consumption in Early Modern France." Renaissance and Reformation 38, no. 3 (November 27, 2015): 119–40. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v38i3.26151.

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Abstract:
The enthusiastic (even excessive) consumerism of contemporary western society has its roots, according to some, in the expansion of the consumption of goods in Renaissance Europe. Early modern men and women were ardent, even “passionate” consumers. Such self-indulgence was regarded as decadent and socially perilous; religious and other moral authorities of the era sought to eradicate or at least control these sins of excess. My study examines criticism of “crimes of consumption” in both serious and satirical French literature of the early modern era, including such pamphlets as Frenaizie fantastique Françoise Sur la Nouvelle Mode des Nouveaux Courtisans bottez de ce temps and Pasquil de la Cour pour apprendre à discourir et s’habiller à la mode. Scrutiny of these texts suggest that women’s “crimes of consumption” tended to reveal who they “really were”—bad women, sinful women, dangerous women who led men into sin. Men’s crimes of passionate consumption sometimes also revealed their sinful selves—some were seen as gluttons, for example. But men’s consumption was also, at times, condemned as an attempt to appear to be what they were not; their display of acquired objects revealed an effort to claim membership in a social class to which they did not belong. Le consumérisme enthousiaste (et même démesuré) de la société occidentale contemporaine a ses racines, d’après certains, dans l’expansion de la consommation de biens en Europe pendant la Renaissance. Dès les débuts de la modernité, hommes et femmes furent des consommateurs ardents, voire « passionnés ». S’adonner au plaisir d’acquérir était sévèrement condamné par les théologiens et les moralistes. Cet article examine la critique de ces passions excessives dans la littérature morale et satirique de l’époque, incluant les pamphlets tels que Frenaizie fantastique Françoise Sur la Nouvelle Mode des Nouveaux Courtisans bottez de ce temps et Pasquil de la Cour pour apprendre à discourir et s’habiller à la mode. Une analyse approfondie de ces textes montre combien la question du gender influe sur l’interprétation de ces passions : la femme coupable de tels excès y est vue mauvaise, pécheresse, dangereuse pour l’homme ; l’homme, quant à lui, est condamné pour dissimuler et vouloir paraître autre que ce qu’il est, entendre d’une autre classe que celle à laquelle il appartient.
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Algazi, Gadi, and Rina Drory. "L'amour à la cour des Abbassides. Un code de competence sociale." Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, no. 6 (December 2000): 1255–82. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2000.279915.

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Abstract:
RésuméÀ la cour des Abbassides, « amour » devint le nom d'un jeu social. Cet article cherche à reconstruire les donnes particulières de ce modèle culturel, en termes de statut, de structures et de fonctions à l'intérieur de la société de cour. Il est vraisemblable que l'amour chez les Abbassides s'éloignait nettement des traditions héritées. C'était l'élément moteur pour acquérir l'adab, le raffinement culturel. Dans le « vocabulaire des motifs » abbasside, être amoureux donnait aux courtisans un motif acceptable pour acquérir l'adab. Cependant, une culture raffinée était aussi un ajout politique. En comparant cet amour avec les modèles du nord de l'Europe, présentes dans le Roman de la Rose au XIIIe siècle, l'article suggère que, dans les deux cas, l'émergence d'un code de l'amour courtois était liée à des structures de pouvoir spécifiques. Par le respect d'un code commun, l'adab donnait aux élites une cohésion sociale. Dans le cas des Abbassides, on a pu dire que l'affinité culturelle remplaçait la parenté, par sa capacité à lier entre eux les membres de l'élite. Par ailleurs, le jeu de l'amour exigeait de suspendre les hiérarchies de pouvoir entre les participants. Ce qui impliquait d'accorder aux femmes — dans le cas des Abbassides, des femmes esclaves — une possibilité d'action reconnue. En conclusion, l'article suggère que l'enjeu dépassait la codification d'une compétence culturelle. En participant au jeu de l'amour contrôlé et formalisé, les courtisans pouvaient acquérir d'autres éléments de la culture de cour, moins visibles mais non moins importants : les stratégies appropriées pour agir efficacement à la cour. L'amour servait ainsi à cultiver une compétence sociale spécifique.
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Lievois, Daniel, and Baudouin Van den Abeele. "Une menagerie princiere entre moyen age et renaissance." Reinardus / Yearbook of the International Reynard Society 24 (December 31, 2012): 77–107. http://dx.doi.org/10.1075/rein.24.05lie.

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Abstract:
La “Cour des Lions” du Prinsenhof de Gand, entretenue à grands frais par les ducs de Bourgogne au XVe siècle, puis par les souverains Habsbourg jusqu’au milieu du XVIIe siècle, est exceptionnellement bien documentée par les sources d’archives conservées à Lille, Gand et Bruxelles. Cet article livre une exploitation de ces documents, en procédant à un parcours en partie thématique, sur les lions et les autres fauves tenus en captivité, et en partie chronologique, selon la succession des souverains. Des aspects les plus matériels, comme la facture des cages ou le confort des spectateurs, jusqu’aux plus politiques, tels les échanges de fauves entre souverains, on peut y reconstituer le devenir d’une ménagerie qui a traversé les temps. On relèvera en particulier la réussite répétée de la reproduction en captivité des lions, le souci constant d’améliorer leurs installations, mais aussi les contraintes financières de cette institution. On note aussi la présence d’autres félins et d’ours, ces derniers étant exhibés parfois dans des combats publics. Comme en d’autres lieux, la ménagerie assumait une importance politique comme signe de pouvoir, doublée ici de la référence héraldique et dynastique aux blasons flamands et gantois arborant un lion.
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Pittion, Jean-Paul. "L’Adieu du monde, ou Le Mespris de ses vaines grandeurs et plaisirs périssables du Chartreux Dom Polycarpe de la Rivière (1619) : une rhétorique de l’offuscation ?" Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica, no. 15 (December 30, 2020): 91–106. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.15.07.

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Abstract:
L’Adieu du Monde ou Le Mespris de ses vaines grandeurs et plaisirs périssables de Dom Polycarpe de la Rivière est paru à Lyon en 1619. Son auteur qui fut chantre de la chapelle de Marguerite de Valois à Usson, et passa neuf ans à la Grande Chartreuse, met en écriture un vaste savoir joignant textes patristiques, érudition humaniste et poésies grecque, latine et française. Dom Polycarpe pratique la rhétorique de la citation, l’assortit de disquisitiones savantes et la met au service d’une dénonciation des attraits du Monde. Il convoque les autorités qu’il cite en juges et témoins. Le discours d’un mépris implacable envers les princes de l’Église, les courtisans et les femmes, n’arrive toutefois pas à masquer la parole d’un homme toujours hanté par la sensualité. Entre amour charnel et amour spirituel, l’ἔρως qui inspire le texte est plus proche de l’ésotérisme de Philon ou de Grégoire de Nysse que de l’ἁγάπη du maître de la spiritualité cartusienne, Saint Bernard. Le texte de L’Adieu du Monde est le témoin d’une forme de spiritualité partagée par certains cercles humanistes et un exemple d’écriture baroque, au crépuscule de la Renaissance française.
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Tian, Xiaofei. "Representing Kingship and Imagining Empire in Southern Dynasties Court Poetry." T’oung Pao 102, no. 1-3 (October 3, 2016): 18–73. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-10213p03.

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Abstract:
Before the fifth century, the imperial identity of a ruler seems to have disabled him as a writer rather than encouraged him to be more prolific. Literary production gradually became centered in the court by the mid-fifth century, and a distinct feature of Southern Dynasties literature is the phenomenon that emperors and princes joined with their courtiers in the act of writing poetry on social occasions. This paper focuses on a number of poems by Emperor Wen of the Song (r. 424-453), Yan Yanzhi (384-456), Xie Tiao (464-499), Shen Yue (441-513), and Liu Xiaochuo (481-539) that represent kingship and empire and thereby become a means of disseminating and implementing imperial power. In particular, it examines the physical and discursive construction of the capital Jiankang. We see thereby that Southern Dynasties court poetry was instrumental in the performance of sovereignty and the envisioning of the new, southern empire. Avant le Ve siècle, le fait d’accéder au titre d’empereur semble avoir réduit ceux à qui cela arrivait à l’incapacité en tant qu’auteurs, plutôt que de les encourager à une prolixité accrue. Vers le milieu du Ve siècle en revanche, la production littéraire tendit à se concentrer sur la cour, et l’un des traits particuliers de la littérature des dynasties du Sud est de voir empereurs et princes se joindre à leurs courtisans pour composer des poèmes lors de réunions amicales. Le présent article se concentre sur un certain nombre de poèmes de Song Wendi (r. 424-453), Yan Yanzhi (384-456), Xie Tiao (464-499), Shen Yue (441-513) et Liu Xiaochuo (481-539) qui sont autant de représentations de la royauté et de l’empire, et de ce fait ont servi à propager et réaliser le pouvoir impérial. Est en particulier examinée la construction physique et discursive de la capitale, Jiankang. Tout cela montre le rôle-clé joué par la poésie de cour sous les dynasties du Sud dans l’exercice de la souveraineté et la vision d’un nouvel empire méridional.
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JooKyoung Sohn. "La relation rciproque entre la culture de la cour et le pouvoir politique la Renaissance." Etudes de la Culture Francaise et de Arts en France 21, no. ll (August 2007): 275–98. http://dx.doi.org/10.21651/cfaf.2007.21..275.

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Lavocat, Françoise. "Espaces arcadiques." Études littéraires 34, no. 1-2 (February 23, 2004): 153–67. http://dx.doi.org/10.7202/007559ar.

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Abstract:
Résumé Cet article examine quelques réinterprétations du mythe d’Alphée et d’Aréthuse depuis l’Arcadia de Sannazar (1504) jusqu’aux opéras-ballets du début du XVIIIe siècle. Le motif des eaux, — plus particulièrement celui de la légende ovidienne de la course du fleuve amoureux sous la mer, depuis le cour du Péloponnèse jusqu’en Sicile —, a joué un grand rôle dans l’invention du mythe pastoral ; elle a permis de figurer le décentrement, l’idéalisation et l’universalisation de l’Arcadie géographique. L’Arcadia de Sannazar, où le trajet du narrateur, entre sa terre natale et l’Arcadie, suit la route sous-marine de l’Alphée, marque un infléchissement majeur du sens symbolique de la petite fable hydrographique. Lorsqu’elle est transposée sur la scène de théâtre, au début du XVIIe siècle, l’allégorie du lien invisible et de la profondeur se perd, tandis que l’Arcadie se résout de plus en plus à un pur décor. À travers les métamorphoses de la légende, il s’agit de montrer comment l’espace pastoral passe, à la fin de la Renaissance, d’un mode de représentation allégorique au régime de la fiction avant d’être recyclé dans l’univers de la féerie : ce qui se joue dans ce passage, c’est la disparition de l’Arcadie comme métaphore.
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Turk, Boštjan Marko. "La première traduction slave de Molière et la naissance du théâtre slovène." Acta Neophilologica 41, no. 1-2 (December 19, 2008): 81–86. http://dx.doi.org/10.4312/an.41.1-2.81-86.

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Abstract:
Trois ans après sa première représentation à Versailles, Georges Dandin de Molière a fait l 'objet d'une traduction partielle en slovène réalisée par Franjo Krsto Frankopan. Cette traduction des trois premières scènes peut être objectivement considérée comme l'un des défis les plus ardus de l'histoire littéraire contemporaine. La recherche slovène et internationale l'a tantôt ignoré, tantôt considéré comme lettre morte. La raison en est que, dans ce fragment, Frankopan aurait utilisé le slovène comme langue servant à ridiculiser, comme l'ayaient fait les dramaturges italiens de la Renaissance avec les dialectes slaves. Or, rien n'est plus éloigné de la vérité. Le texte est intégralement écrit en slovène, langue de la mère de Frankopan. Du reste, comme le montre ne serait-ce que l'analyse bergsonienne du comique, Georges Dandin n'est pas un texte comique. Il convient, par contre, de voir le lien entre la traduction du fragment de la pièce de Molière et l'action de Frankopan contre la monarchie habsbourgeoise. Par l'intermédiaire de la diplomatie viennoise, ce dernier cherchait en effet des appuis à la cour du .roi Louis XIV dont l'auteur dramatique comique en titre était précisément Molière. En conclusion, il convient de souligner que le fragment traduit par Frankopan, en tant que premier texte dramatique en langue slovène, invite à remettre en question la datation des débuts du théâtre slovène proposée par les historiens de la littérature.
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Sternberg, Véronique. "Espaces et comédie au XVIIe siècle." Études littéraires 34, no. 1-2 (February 23, 2004): 201–15. http://dx.doi.org/10.7202/007563ar.

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Abstract:
Résumé La renaissance du genre comique au XVIIe siècle est liée à la définition d’un espace. Ne possédant ni l’autorité d’une présence continue dans l’histoire, ni le prestige d’une dignité littéraire, la comédie doit définir son espace générique, se positionner par rapport aux esthétiques voisines ou concurrentes. Recherche d’un ton, d’un champ de représentation et d’un discours sur le monde : l’histoire de la comédie au XVIIe siècle est celle de la quête d’un tracé, susceptible d’asseoir l’identité du genre sans l’enfermer dans des limites étroites. Ce travail s’est fait par la conjugaison et l’alternance subtile de deux mouvements contradictoires : l’un expansif ; l’autre restrictif et réflexif, incitant les auteurs à définir la singularité du genre. Le mouvement d’expansion commence par une transgression des limites de l’espace comique hérité de la tradition antique : celui du « bas » — corporel, social, moral. La comédie se fonde ainsi moins sur la définition d’un espace que sur son traitement : elle cultivera la vérité de la peinture, qu’elle opposera à la stylisation des grands genres. Se comprenant comme un espace distinct de celui du salon ou de la cour, elle construit aussi progressivement son propre discours esthétique et moral sur la galanterie, la raison, l’honnêteté, les plaisirs et la vertu. Elle adopte désormais un point de vue singulier, et son ancrage dans l’espace se confondra désormais avec la singularité de ce regard. Et c’est à partir de cette relation critique singulière à l’espace du monde que la comédie peut à nouveau songer à la variété, à la fantaisie, à la transgression des bornes qu’elle s’est assignée. La comédie-ballet peut ainsi être interprétée comme un jeu virtuose sur les espaces : le lieu de la comédie est celui de la norme et de la critique du ridicule ; celui du ballet, l’espace de la fantaisie poétique du fou, de la variété esthétique et du monde renversé. Entre définition normée des espaces à l’aune de la raison et transgression jubilatoire de ces mêmes limites, la comédie entretient donc, avant tout, une relation ludique à l’espace.
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Odde, Laurent. "Luisa Capodieci. Medicæa Medæa: Art, astres et pouvoir à la Cour de Catherine de Médicis. Travaux d'Humanisme et Renaissance 484. Genève: Librairie Droz S.A., 2011. 728 pp. index. illus. bibl. $108.04. ISBN: 978–2–600–01404–5." Renaissance Quarterly 64, no. 4 (2011): 1225–26. http://dx.doi.org/10.1086/664105.

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Hammad, Manar. "L'Université de Vilnius: exploration sémiotique de l’architecture et des plans." Semiotika 10 (December 22, 2014): 9–115. http://dx.doi.org/10.15388/semiotika.2014.16756.

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Abstract:
Cette étude sémiotique de l’Université de Vilnius s’articule en deux composantes intimement liées: l’objet d’étude d’une part, la méthode mise en oeuvre d’autre part. L’image qui se dégage de l’objet dépend de la méthode descriptive, et la méthode descriptive a été adaptée pour la prise en compte de certains caractères spécifiques de l’objet donné. Par commodité, ces deux composantes seront abordées séparément dans ce résumé.L’objet d’étude est constitué par l’Université de Vilnius, considérée d’un point de vue spatial. Si l’état actuel des bâtiments est directement accessible à l’observation, plusieurs états antérieurs sont décrits par une collection de plans conservés dans les archives du département de l’héritage culturel du Ministère de la Culture Lituanien. La Bibliothèque Nationale de France conserve en outre une collection de projets dessinés pour l’Université de Vilnius au sein de la Compagnie de Jésus. L’analyse sémiotique de ce corpus syncrétique (bâtiments, plans techniques, projets) impose la prise en compte d’acteurs sociaux (enseignants, étudiants, techniciens) et d’acteurs environnementaux (froid, feu, intempéries, vieillissement) dont les interactions avec les lieux sont productrices de sens.Le caractère spécifique d’un tel corpus pourrait laisser croire que l’analyse n’aurait d’intérêt que pour des lecteurs lituaniens motivés par des liens affectifs locaux. Sans remettre en cause les qualités indéniables du corpus retenu, l’utilisation de la méthode sémiotique donne à l’analyse un intérêt méthodologique dont la généralité ne se restreint pas au cas considéré. Pour l’étude des plans de l’Université de Vilnius, l’approche sémiotique est amenée à effectuer un bond qualitatif par rapport aux études initiées en 1974 par le Groupe 107, et l’approche discursive Greimassienne remplace une approche linguistique trop attachée au modèle Hjelmslevien. La consécution diachronique des plans permet de reconnaître plusieurs transformations de l’espace universitaire, chacune d’entre elles distinguant un avant d’un après. L’aménagement des cours autour desquelles se déploient les salles, la concaténation des cours, leur orientation, leurs degrés d’ouverture, permettent de reconnaître des effets de sens successifs qui informent l’opération globale par laquelle l’Université tend à occuper la totalité de l’îlot urbain dans lequel elle est inscrite, et dont elle n’occupait initialement qu’une partie réduite. L’apparition des portiques au dix-septième siècle, leur mode d’implantation, leur organisation modifient profondément l’espace universitaire, tant dans son allure visuelle que dans son fonctionnement pragmatique. La substitution des voûtes aux plafonds change l’allure de l’intérieur des locaux, tout en assurant une meilleure résistance aux éventuels incendies, dont l’occurrence répétée est notée par les archives.L’analyse discursive de l’espace impose la prise en compte d’acteurs sociaux qui agissent sur l’espace ou dans son cadre. Une première distinction différencie les Enseignants des Enseignés. Lors de la fondation de l’Université en 1586, l’enseignement est confié à la Société de Jésus, dont la fondation en 1540 était relativement récente, et dont la vocation à l’enseignement s’affirmait avec force non seulement en Europe, mais aussi au Nouveau Monde récemment découvert. La dissolution de l’Ordre Jésuite en 1772 eut des répercussions directes sur l’Université de Vilnius, en particulier sur l’organisation interne des locaux et sur leur attribution fonctionnelle (on peut noter que la différenciation fonctionnelle des lieux est inscrite sur les plans qui remontent au début du dix-septième siècle). Les espaces dévolus aux étudiants permettent de distinguer un groupe résidant (les internes) et un groupe non résidant (les externes) parmi une population que l’on suppose locale et régionale, car la situation géographique de la Lituanie était relativement périphérique par rapports aux centres du savoir qu’étaient Rome et Paris à la fin du seizième siècle et au début du dix-septième siècle. L’élaboration parisienne des plans pour l’Université de Vilnius témoigne du fait que l’on pensait l’espace comme un moyen d’action (que la sémiotique identifie, selon les cas, comme acte d’énonciation spatiale, ou comme acte de manipulation, au sens technique du terme).Différentes expressions matérielles (alignement des bâtiments sur les directions cardinales, allure italianisante des cours à portiques) véhiculent les valeurs profondes universelles du programme de base de l’Université, qui est celui de la diffusion (transmission) de valeurs abstraites d’un centre vers une périphérie. L’enseignement réservait un large part à la religion catholique, universelle par définition (c’est le Père de l’Église Clément d’Alexandrie qui promeut l’usage du terme grec Katholikos -universel- pour qualifier le Christianisme). Dans l’Italie de la Renaissance, les théoriciens Alberti et Vasari opposent les valeurs universelles de l’Humanisme, tirées de l’Antiquité Classique, aux valeurs particulières caractérisant la production de l’Europe « gothique » du Moyen-Âge, ce dernier étant défini négativement comme ce qui a séparé l’Antiquité de la Renaissance.Considérée comme énoncé spatial, l’architecture apparaît comme un dispositif matériel chargé de modalités destinées à réguler l’action des acteurs qui y accomplissent leurs programmes d’usage. La circulation physique des personnes s’avère jouer un rôle central parmi les actions reconnaissables. Le circuit des visites guidées, opposé à la latitude donnée aux étudiants et aux enseignants, permet de définir un secteur public (moderne) de l’Université, centré sur la bibliothèque, et opposable à un secteur privé centré sur le rectorat. Les portiques, installés aux différents étages pour résoudre des questions de circulation humaine, remplissent simultanément des fonctions d’éclairage et d’isolation thermique. En reconnaissant de telles superpositions fonctionnelles, l’analyse impose la reconnaissance d’acteurs sémiotiques non matériels tels que la lumière et le froid. La poursuite de la même logique d’analyse mène à la reconnaissance du feu et du temps comme acteurs jouant un rôle dans la détermination des formes architecturales, et donc dans la formation de l’énoncé spatial qu’est l’Université.Opposable aux processus évoqués ci-dessus, l’action qui coordonne l’homogénéisation de l’allure de la Grande Cour et celle de la Cour de l’Observatoire ne relève pas de l’énoncé spatial interne, mais d’une énonciation externe: elle témoigne d’une pensée plastique, géométrique, qui poursuit une fin identitaire: son action donne à l’Université, à un moment de son existence, une allure cohérente qui participe à la définition de son identité. Une démarche énonciative comparable est repérable, à l’époque récente, dans la mise en espace de deux espaces garnis de fresques: le vestibule balte et le vestibule grec. Par de tels actes énonciatifs, la direction de l’Université s’adresse à la communauté universitaire, définie ainsi comme un destinataire interne, pour lui transmettre des messages dont les valeurs profondes sont reconnaissables comme l’identité, la cohérence, l’universel, le particulier. D’autres transformations architecturales, en particulier celles qui sont menées au début du dix-neuvième siècle sur la cour de la bibliothèque, développent vis à vis du public extérieur à l’Université, un discours relatif aux savoirs qu’elle développe et diffuse dans la société. Le caractère diachronique du corpus impose de reconnaître des transformations, mettant dès lors l’accent sur des actes énonciatifs spatiaux, puisque tout acte de construction est interprétable comme un acte énonciatif. Ce qui fait beaucoup de place, dans l’analyse, aux effets de sens énonciatifs, aux dépens des effets de sens énoncifs. D’un point de vue méthodologique, ceci apporte la preuve, par l’exemple, de la pertinence de l’utilisation du concept d’énonciation pour une expression spatiale et non verbale.
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Saslow, James M. "Dorothée Marciak. La place du prince: Perspective et pouvoir dans le théâtre de cour des Médicis, Florence (1539-1600). Études et Essais sur la Renaissance 50. Paris: Honoré Champion Éditeur, 2005. 382 pp. + 31 b/w pls. index. illus. bibl. €70. ISBN: 2-7453-0997-8." Renaissance Quarterly 59, no. 1 (2006): 147–49. http://dx.doi.org/10.1353/ren.2008.0215.

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Stankovic, Vlada. "Novelisim Konstantin, Mihailo V i rod Paflagonaca." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 40 (2003): 27–48. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0340027s.

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Abstract:
La lign?e des Paphlagoniens, leur conqu?te de la couronne imp?riale, mais aussi leur destruction rapide et totale, repr?sentaient un ph?nom?ne unique dans l'histoire de Byzance du Xle si?cle. Depuis leur premi?re apparition dans les sources byzantines, jusqu'au d?clin final de la famille en 1042, ce n'est qu'une dizaine d'ann?es plus tard, pendant lesquelles les membres de la branche des Paphlagoniens avaient r?ussi ? se soumettre toute une administration de l'Empire, et gr?ce ? la solidarit? familiale, ? parvenir ? une ?norme richesse. Ils ?taient aussi sp?cifiques par le fait qu'ils repr?sentaient un genos clos, une ?lite autosuffisante, les Paphlagoniens par leur politique ont indiqu? l'importance des relations familiales dans l'Empire qui apr?s la mort de Basile II et Constantin VIII ?tait rentr? dans une longue lutte pour la conqu?te de la couronne imp?riale, mais aussi pour la l?gitimit? souveraine qui avait ?t? requise dans la relation avec les membres f?minines de la dynastie mac?donienne, Zo? et Theodora. Le r?gne des Paphlagoniens a ?t? interrompu pendant les r?bellions ? Constantinople en avril 1042, lorsque Michel V a ?t? chass? du tr?ne et aveugl? avec son oncle - le fr?re de sa m?re - le nob?lissime Constantin. La relation de Michel V le Calfat avec le nob?lissime Constantin, leur coop?ration et discordes mutuelles avec l'autre partie de la famille des Paphlagoniens ? la t?te de laquelle se trouvait Jean Orphanotrophe, repr?sentaient le point de d?part du pr?sent ouvrage. Plus pr?cis?ment, la circonstance que Michel V se soit vivement confront? aux membres de la famille des Paphlagoniens, ? laquelle lui-m?me appartenait par la ligne f?minine, imposait une relecture et une nouvelle interpr?tation des sources, afin de tenter de d?passer leurs donn?es contradictoires. Parmi les sources qui d?crivent les ?v?nements depuis le r?gne de Romain III Argyros (1028-1034) lorsque les Paphlagoniens apparaissent pour la premi?re fois dans les sources et lorsque d?bute leur apog?e, jusqu'au d?clin de toute la famille en 1042, l'une des plus importantes est aussi celle de Jean Skylitz?s. Cependant, c'est aussi la plus probl?matique, c'est-?-dire sa d?claration et ses donn?es divergent au premier abord m?me assez visiblement - des donn?es de Michel Psellos Jean Zonaras ou Michel Attaliate. Une lecture plus d?taill?e de Skylitz?s apporte sa d?claration en harmonie, avant tout avec certains d?tails uniques que nous transmet Michel Psellos, mais aussi avec l'image compl?te de l'expansion, du r?gne et du d?clin de la famille de Paphlagoniens. En premier lieu, Skylitz?s souligne l'importance des eunuques influents de Constantin VIII, qui avaient eu un grand r?le ?galement dans la venue au pouvoir de Michel IV, en 1034, de Michel V, en d?cembre 1041, mais aussi dans sa destitution seulement quatre mois plus tard. Le cercle de personnes influents dans la cour de Constantin VIII, a ?t? partiellement repouss? d?j? par la politique familiale de Romain Argyros, ? moins qu'ils ne soient pass?s dans le clan de ce basileus aristocrate, comme cela a ?t? le cas avec l'eunuque Sym?on (pendant le r?gne de Romain, il ?tait le domestique des scholes d'Orient et le pr?tovestiaire qui avait aid? l'ancien ?parque de Constantinople ? acc?der au tr?ne imp?rial). Insatisfait par le r?gne de Romain Argyros, les courtisans influents de la cour de Constantin VIII avaient tent? de voir en la famille des Paphlagoniens une mani?re de reprendre leurs anciennes positions et de reconqu?rir leur ancienne influence. Dirig?s par ces id?es, et jouissant des faveurs et de la confiance de l'imp?ratrice Zo?, sur laquelle ils exer?aient une grande influence, avec son aide ? elle, avec l'Orphanotrophe, ils ont ramen? Michel IV au pouvoir. Jean Skylitz?s et encore plus explicitement Jean Zonaras soulignent leur retour dans le palais imp?rial apr?s la mort de Romain Argyros, c'est-?-dire leur complicit? dans la venueau tr?ne de Michel. D?s la conqu?te du pouvoir, les Paphlagoniens se sont charg? ? placer les membres de leur genos aux plus importantes positions, afin de repousser l'influence des assistants de Romain Argyros, mais aussi les puissants du cercle de Zo?. C'est ainsi que la suite de la cour de l'imp?ratrice Zo? a ?t? remplac?, suite que maintenant ? la place de ses fid?les servantes repr?sentaient les membres f?minines de la famille des Paphlagoniens, les cousines de Michel IV et de l'Orphanotrophe. Pour le duc d'Antioche ? la place de Th?ophylacte Dalass?ne a ?t? plac? le troisi?me fr?re par a?nesse Nik?tas, et lorsque ce dernier est mort, cette m?me ann?e 1034, il a ?t? remplac? par le fr?re suivant Constantin, alors que le plus jeune Georges ?tait devenu pr?tovestiaire ? la place de l'eunuque Sym?on. La commande militaire ? l'ouest avait ?t? confi?e par les Paphlagoniens ? leurs cousins par ligne f?minine: leur beau-fr?re le patrice Etienne Calfat, ?tait le commandant de la flotte, et en 1040, le commandant de Th?ssalonique ?tait le patrice Constantin - vraisemblablement le fils d'Etienne Calfat et le fr?re germain de Michel V. D'une fa?on similaire, les Paphlagoniens propageaient ?galement leur influence dans l'?glise. Comme Romain III Argyros, eux aussi faisaient venir sur les chaires de mitropolites leurs cousins (Antoine Pahys ? Nicom?die), s'attiraient les faveurs des anciens membres du clan de Romain Argyros dans la tentative de faire venir l'Orphanotrophe sur le tr?ne patriarcal (D?m?trios de Kyzikos), ou pla?aient des personnes proches ? eux le plus souvent originaires de Paphlagonie (L?on, l'archev?que de Bulgarie voir aussi l'eunuque Constantin Fagitz?s, Paphlagonien de naissance et membre de leur clan). D?s 1034, probablement pendant la premi?re ann?e de leur r?gne, les fr?res Paphlagoniens ont fait de leur mieux afin d'assurer l'h?ritage de la couronne dans le cadre de leur famille. Le fils d'Etienne Calfat et de leur soeur Maria, Michel, a ?t? proclam? c?sar, comme celui qui h?riterait Michel IV, puisque le seul fr?re qui n'avait pas ?t? eunuque Nik?tas, ?tait mort d?j? en cette ann?e 1034. Pourtant, ce qui manque chez Skylitz?s, Zonaras et Attaliate, est compl?t? par les donn?es de Michel Psellos - de la Chronographie, mais aussi d'un discours du d?but du r?gne de Constantin Monomaque o? Psellos avait donn? un court histoire de l'Empire et des empereurs depuis Basile II jusqu'? Monomaque. Dans les deux lieux Psellos mentionne que Jean l'Orphanotrophe, rapidement avoir s'?tre brouill? avec son neveu Michel Calfat, avait tent? dans le cadre de sa famille ? retrouver nouvel h?ritier de la couronne. Les donn?es des autres ?crivains confirment la querelle de Michel IV et de l'Orphanotrophe avec leur neveu mais aucun d'eux ne l'explique de plus pr?s et ce ne sont que les allusions de Psellos dans ce cas-l?, plut?t claires, qui contribuent ? une meilleure consid?ration des relations dans la famille des Paphlagoniens mais aussi dans le sommet-m?me de l'?tat. Ce n'est qu'apr?s comparaison de leurs donn?es que nous pouvons avoir une id?e plus claire sur les ?v?nements qui se sont d?roul?s de 1034 jusqu'? 1042: d?s la prise du pouvoir, Michel IV et l'Orphanotrophe proclament leur neveu Michel c?sar; un peu plus tard, ils renoncent ? ce dessein, en interdisant ? Michel Calfat m?me d'acc?der au palais; en cherchant un nouvel h?ritier appartenant ? leur lign?e, ils se retournent vers le fr?re de Michel Calfat, Constantin, commandant de Th?ssalonique en 1040, qui avec succ?s avait fait la guerre avec les Bulgares et a re?u le haut titre de magistros; Michel Calfat retrouve le soutien pour la lutte contre l'Orphanotrophe dans le cadre de sa lign?e - ? son c?t? se trouvent les deux plus jeunes fr?res des Paphlagoniens Constantin et Georges apr?s la mort de Michel IV, ils r?ussissent ? repousser l'Orphanotrophe et ? obtenir un accord avec l'imp?ratrice Zo? et son entourage -apr?s quoi Zo? adopte Michel et il devient basileus; Michel V r?gle tout d'abord les comptes avec les adversaires au sein de sa lign?e tandis qu'? son oncle il attribue le haut titre de nob?lissime. Apr?s cela ils se l?vent ouvertement contre l'imp?ratrice Zo?; apr?s avoir chass? Zo? une r?volte ?clate ? Constantinople, ? la t?te de cette r?volte se trouvent les puissants de l'?poque de Constantin VIII, repouss?s par les politiques familiales de Romain Argyros et des Paphlagoniens. Ils tirent de son couvent la princesse Theodora, la proclament imp?ratrice et, m?fiants envers Zo? ils cr?vent les yeux ? Michel V et au nob?lissime Constantin. Craignant de confier le pouvoir ? l'imp?ratrice Zo? - dont les accords politiques leur ont caus? la perte de leurs positions - ils r?ussissent ? r?aliser leur influence ? travers le r?gne commun des deux s?urs; apr?s avoir renvers? les Paphlagoniens, les organisateurs du soul?vement gagnent de nouveau les plus hauts rangs dans l'arm?e: Nicolas, l'eunuque le plus puissant de Constantin VIII devient de nouveau le domestique des scholes d'Orient, Constantin Kabasilas, substitu? au tout d?but du r?gne des Paphlagoniens, devient le domestique des scholes d'Occident. Le nob?lissime Constantin, que Michel Attaliate surnomme ? tort le patradelps?z de Michel V, a ?t? renvoy? ? Constantinople uniquement dans le but de d?couvrir l'abri du tr?sor pr?s de son oikos pr?s des Saints Ap?tres o? ont ?t? dissimul?s, selon Skylitz?s presque 1700 kilogrammes d'or.
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Holt, Mack P. "Evelyne Berriot-Salvadore, Philippe Chareyre and Claudie Martin-Ulrich, eds. Jeanne d’Albret et sa Cour: Actes du Colloque International de Pau, 17-19 mai 2001. Colloques, Congrès et Conférences sur la Renaissance 44. Paris : Honoré Champion Éditeur, 2004. 542 pp. index. illus. tbls. €52. ISBN: 2-7453-1019-4." Renaissance Quarterly 58, no. 3 (2005): 940–41. http://dx.doi.org/10.1353/ren.2008.0838.

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Ruggiero, Raffaele. "Castiglione à la cour de Charles Quint. La langue et les pratiques de la diplomatie italienne à la Renaissance." Cahiers d’études italiennes, no. 27 (September 27, 2018). http://dx.doi.org/10.4000/cei.5239.

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"Christelle Cazaux. La musique à la cour de François Ier. Foreword by Philippe Vendrix. (Mémoires et documents de l'École des Chartes, number 65; Centre d'Études Supérieures de la Renaissance, Collection “Épitome musical.”)." American Historical Review, April 2004. http://dx.doi.org/10.1086/ahr/109.2.625.

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