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Journal articles on the topic 'Coûts d'ajustement du capital'

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1

Artus and Migus. "Dynamique de l'investissement et de l'emploi avec coûts d'ajustement sur le capital et le travail." Annales d'Économie et de Statistique, no. 2 (1986): 75. http://dx.doi.org/10.2307/20075605.

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2

Fairise. "Demande optimale de facteurs et coûts d'ajustement croisés." Annales d'Économie et de Statistique, no. 31 (1993): 51. http://dx.doi.org/10.2307/20075916.

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3

Loué, Jean-François, and Éric Jondeau. "La gestion optimale des finances publiques en présence de coûts d'ajustement." Économie & prévision 104, no. 3 (1992): 19–38. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.1992.5292.

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4

Sultan-Taïeb, Hélène, Philippe Tessier, and Sophie Béjean. "Capital humain et coûts de friction." Revue économique 60, no. 2 (2009): 293. http://dx.doi.org/10.3917/reco.602.0293.

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5

Mathieu, Claude, and Yann Nicolas. "Coûts d'ajustement de la demande de travail : une comparaison entre la France et la République tchèque." Économie & prévision 173, no. 2 (2006): 135. http://dx.doi.org/10.3917/ecop.173.0135.

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6

Nicolas, Yann, and Claude Mathieu. "Coûts d'ajustement de la demande de travail : une comparaison entre la France et la République tchèque." Économie & prévision 173, no. 2 (2006): 135–52. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.2006.7943.

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7

Dufour, Lucas, and Delphine Lacaze. "L'intégration dans l'entreprise des jeunes à faible capital scolaire : un processus d'ajustement mutuel." Revue de gestion des ressources humaines 75, no. 1 (2010): 16. http://dx.doi.org/10.3917/grhu.075.0016.

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8

Awounou-N’Dri, Honorine, and Emmanuelle Dubocage. "L’underpricingdes entreprises financées par le capital-investissement." Revue Française de Gestion 45, no. 278 (January 2019): 77–103. http://dx.doi.org/10.3166/rfg.2019.00305.

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Abstract:
Cet article analyse l’impact de l’investissement graduel et de la syndication sur le niveau de sous-évaluation des entreprises financées par le capital-investissement lors de leur entrée en Bourse. L’analyse empirique exploite des données relatives à 260 entreprises introduites en Bourse sur Euronext-Paris et Alternext entre 1997 et 2013. La pratique de la syndication constitue un mécanisme de gouvernance efficace d’amélioration de la performance de l’introduction en Bourse en réduisant les coûts d’agence et l’asymétrie d’information entre les parties prenantes de cette opération.
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9

Gaudet, Gérard, and Pierre Lasserre. "Dynamiques comparées des effets de la taxation minière." Articles 66, no. 4 (January 28, 2009): 467–97. http://dx.doi.org/10.7202/601550ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Ce texte étudie l’effet de la taxation sur le sentier d’extraction d’une ressource naturelle non renouvelable en situation de concurrence parfaite. Il s’agit d’une synthèse de travaux récents sur le sujet. Quoique le cadre d’analyse soit défini de façon générale, on y traite de façon plus particulière d’une taxe forfaitaire, d’une redevance spécifique, d’une redevance ad valorem, d’une taxe sur les profits et d’ une taxe sur la valeur de la propriété. L’analyse est faite dans un premier temps sous l’hypothèse simplificatrice qu’il n’y a pas d’effet de stock sur les coûts d’extraction, puis reprise pour le cas plus complexe où les coûts d’extraction dépendent de l’extraction cumulée. Un traitement séparé est fait de l’impôt sur le revenu des sociétés, qui nécessite l’introduction explicite du capital dans le modèle.
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10

De Hoe, Roxane, and Frank Janssen. "Le capital psychologique permet-il d’apprendre et de rebondir face à un échec entrepreneurial ?" Management international 20, no. 2 (May 25, 2018): 18–28. http://dx.doi.org/10.7202/1046559ar.

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Abstract:
Bien que l’échec entrepreneurial soit perçu négativement dans la société, plusieurs chercheurs estiment qu’il offre une réelle opportunité d’apprentissage. Cependant, il est parfois difficile d’apprendre à partir d’un échec compte tenu des différents coûts financiers, psychologiques et sociaux qu’il occasionne. Au travers d’un modèle conceptuel, nous proposons un angle d’approche plus positif de l’échec entrepreneurial. Nous suggérons qu’un niveau de capital psychologique élevé joue un rôle modérateur dans la relation entre les conséquences négatives de l’échec et l’apprentissage à partir de l’échec. Cet apprentissage et ce capital psychologique élevé aideraient l’entrepreneur ayant échoué à poursuivre sa carrière entrepreneuriale.
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Sentis, Patrick. "Sous-investissement et suppression d’effectifs : vers une réduction des coûts d’agence." Articles 77, no. 1 (February 5, 2009): 5–26. http://dx.doi.org/10.7202/602342ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cet article montre que la possibilité pour une firme endettée de réduire ses effectifs permet de supprimer les situations de sous-investissement et les coûts d’agence qui leurs sont liés. L’influence de la possibilité de réduire les effectifs sur la richesse des parties prenantes de l’entreprise est étudiée. Seuls les créanciers et les travailleurs profitent de la politique de réduction d’effectifs. La valeur des actions demeure inchangée. Enfin, dans le modèle, une structure du capital optimale existe et la valeur de l’entreprise endettée apparaît supérieure à celle de l’entreprise sans dette.
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Michel, Philippe. "Croissance et équilibre intertemporel : une présentation simple d’un modèle de base." L'Actualité économique 68, no. 1-2 (March 10, 2009): 99–126. http://dx.doi.org/10.7202/602061ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans le Chapitre 2 de Lectures on Macroeconomics (MIT Press, 1989), Blanchard et Fischer présentent un modèle fondamental de l’accumulation du capital, formulé en temps continu, dans lequel l’équilibre intertemporel coïncide avec la solution optimale du problème centralisé. Nous reprenons ici le même modèle reformulé en temps discret et nous suivons le même plan de présentation : modèle centralisé et croissance optimale, modèle décentralisé, influence de la dette et des dépenses publiques, croissance dans une économie ouverte et coûts d’ajustement du capital. L’étude technique de la dynamique qui utilise la fonction valeur du capital et l’équation de Bellman est faite en annexe. On a mis l’accent sur deux questions importantes : la distinction entre croissance optimale (sans actualisation) et croissance centralisée (avec actualisation), et l’analyse détaillée de la contrainte de solvabilité d’un pays.
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Benjamin, Catherine, and Euan Phimister. "Imperfection du marché du capital et investissement des exploitations agricoles." Articles 77, no. 3 (February 5, 2009): 357–83. http://dx.doi.org/10.7202/602356ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Le but de notre article est de rechercher les déterminants des décisions d’investissement des exploitants agricoles français en présence d’imperfections du marché du capital. Les contraintes d’accès au marché du crédit qui semblent jouer un rôle croissant en France sont prises en compte en intégrant des coûts de transaction associés aux emprunts et en définissant un plafond d’endettement. L’introduction de ces imperfections conduit à la simultanéité entre les décisions financières et les décisions d’investissement de l’exploitation. Un des résultats du modèle est de montrer que, pour comprendre les variations du taux d’investissement, il est nécessaire de différencier les exploitations ayant contracté des emprunts sur deux années successives. Le modèle est estimé sur données de panel en utilisant la méthode des moments généralisés. Le modèle n’est pas rejeté par les données pour le sous-échantillon des exploitations où le chef d’exploitation a une formation générale, le sous-échantillon des grandes exploitations.
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Harchaoui, Tarek M. "Le capital public au Canada : évolution historique et externalités." L’économétrie de la politique économique 73, no. 1-2-3 (February 9, 2009): 395–421. http://dx.doi.org/10.7202/602234ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Malgré l’importance du capital public dans le développement historique du Canada, l’examen de ses externalités sur la performance économique du secteur privé n’a curieusement pas suscité l’intérêt qu’il mérite de la part de la littérature économique. Un des propos de ce travail est de combler cette lacune dans une perspective de synthèse : l’approche est i) duale, ii) par industrie et iii) permet de déterminer les contributions respectives du capital associé au gouvernement central (fédéral) et tout autre palier de gouvernement (non fédéral) sur différents indicateurs de performance économique, telle la productivité, mais aussi sur la demande des facteurs de production privés. Les résultats suggèrent que les deux types de capital public génèrent des effets productifs substantiels mais variables d’une industrie à l’autre. En particulier, les capitaux publics permettent des économies de coûts privés importants dans chaque industrie et affectent significativement la demande des facteurs de production privés, indiquant ainsi la présence d’un biais technologique. La décomposition de la croissance de la productivité entre les effets-prix des facteurs de production, la demande de marché, le progrès technique et les services des capitaux publics révèle que même si ces derniers ne représentent pas la principale source de croissance, ils en sont une composante essentielle.
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Loranger, Jean-Guy, and Joseph Halévi. "La théorie du « markup » comme explication de l’inflation : une critique kaleckienne de certains post-keynésiens." Articles 62, no. 3 (January 27, 2009): 385–408. http://dx.doi.org/10.7202/601379ar.

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Abstract:
Résumé Cet article se divise en trois sections : la première contient une critique de certains post-keynésiens, notamment américains, concernant leur hypothèse de la rigidité du markup dans la relation prix-salaires. Contrairement à Kalecki qui admettait volontiers la flexibilité du markup face à la rigidité des prix et à la flexibilité des salaires, on démontre que la position de cette école de pensée est isomorphe à l’approche monétariste. La deuxième section contient une généralisation de l’hypothèse de la variabilité du markup causée par toutes les forces productives, notamment la variabilité provenant des mouvements du capital réel et financier. Dans la dernière section, on présente un premier résultat économétrique : les coûts salariaux au Canada ne seraient responsables que de 16 % de l’inflation au cours de la dernière décennie alors que le capital, tant dans sa forme réelle que financière, serait responsable du reste.
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Dzaka-Kikouta, Théophile, and Luyindula G. Davy Makany. "Capital social et gestion du risque dans les réseaux de l’entrepreneuriat immigré en Afrique centrale : le cas des Maliens au Congo-Brazzaville." Revue Organisations & territoires 27, no. 2 (December 1, 2018): 75–89. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v27n2.872.

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Abstract:
Partant de la littérature sur l’entrepreneuriat ethnique et d’une enquête effectuée en 2010, à Brazzaville,auprès de 220 répondants parmi les entrepreneurs immigrants maliens, cet article cherche à savoir dansquelle mesure les performances entrepreneuriales d’immigrants maliens exerçant au Congo-Brazzaville, dansdes PME familiales, procèdent-elles du capital social? Celui-ci signifie un fort degré de réseautage des ressourcesethniques selon Menzies, Brenner et Filion (2003). Nous émettons l’hypothèse que ces entrepreneurs,implantés au Congo depuis les années 1960, forment une « minorité intermédiaire durable » (Bonacich, 1973).L’étude identifie les facteurs de succès de cet entrepreneuriat en lien avec la gestion du risque par le recoursau capital social induisant une réduction des coûts de transaction. L’impact de ces entrepreneurs sur le développementlocal du pays d’origine et du pays d’accueil est évalué; sont dégagées aussi leurs stratégies d’adaptationau risque d’éviction du marché, à cause de la concurrence récente des réseaux marchands d’immigrantschinois.
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Wamba, Henri, and Edson Niyonsaba Sebigunda. "Le rôle du capital social en matière d’octroi de crédits bancaires aux PME." Revue internationale P.M.E. 27, no. 2 (July 31, 2014): 39–62. http://dx.doi.org/10.7202/1026067ar.

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Abstract:
Perçu comme une des contraintes majeures au développement et à la croissance, l’accès au crédit bancaire demeure une question d’actualité dans la formulation des politiques de promotion et d’encadrement de la PME. En effet, non seulement la PME est souvent caractérisée par une certaine nébulosité dans sa gestion, mais elle est aussi parfois incapable de présenter des éléments de garantie exigés par les banques. Le capital social est de plus en plus évoqué comme un instrument à même de réduire les coûts de transaction des banques dans la surveillance de leurs clients et, par conséquent, devrait amoindrir les désavantages de l’asymétrie d’information. Ainsi, en se situant dans un environnement caractérisé par de fortes asymétries d’information à l’instar de l’Afrique, cette étude examine l’aptitude du capital social à faciliter l’accès au crédit bancaire de la PME camerounaise. Les tests empiriques effectués à partir du modèle Logit multinomial sur la base d’un échantillon de 413 PME, font ressortir un effet positif et significatif de l’indice du capital social sur l’octroi du crédit bancaire, quel que soit le terme. Globalement, l’aptitude du capital social à faciliter l’accès au crédit bancaire passe par la réduction du degré d’opacité de la PME aux yeux du banquier.
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Dupuch, Sébastien, and Christelle Milan. "Les déterminants des investissements directs européens dans les pays d’Europe Centrale et Orientale." Articles 81, no. 3 (June 5, 2006): 521–34. http://dx.doi.org/10.7202/013040ar.

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Abstract:
Résumé Cet article s’intéresse aux déterminants des investissements directs étrangers européens dans les pays d’Europe centrale et orientale. L’estimation est effectuée en données de panel et porte sur la période 1993-1998. Nous montrons que les écarts de coûts salariaux entre les PECO ne constituent pas un facteur déterminant des investissements étrangers contrairement au différentiel de salaire entre les pays de l’Union européenne (UE) et les pays candidats. L’effet du capital humain apparaît sensible à la construction de la variable d’éducation et au choix de l’échantillon tandis que l’importance de la taille des marchés, de la proximité géographique et du choix de méthode de privatisation contribuent à expliquer les flux d’investissements directs européens à destination des PECO.
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Bourdieu, Jérôme, and Béatrice Colin-Sédillot. "Structure du capital et coûts d'information : le cas des entreprises françaises à la fin des années quatre-vingt." Economie et statistique 268, no. 1 (1993): 87–100. http://dx.doi.org/10.3406/estat.1993.5812.

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Suret, Jean Marc, and Laurence Arnoux. "Origines, formes et importance du capital de risque direct: un survol international." Revue internationale P.M.E. 8, no. 3-4 (February 16, 2012): 233–58. http://dx.doi.org/10.7202/1008366ar.

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Abstract:
Cet article récapitule les résultats des divers travaux qui, dans le monde anglosaxon, ont étudié le financement direct (ou informel) de la PME. Le financement direct se compose de capitaux fournis par des particuliers, sans garanties, en dehors de tout processus formel d’intermédiation et en l’absence de liens familiaux. Ces particuliers sont connus sous le terme d’anges. Contrairement aux études antérieures, celle-ci aborde le financement direct du point de vue de l’entreprise à la recherche de fonds et tente d’apporter des éléments de réponse à trois questions. 1) Qui sont les anges et quel type d’investissement réalisent-ils ? 2) De quelle manière et sur quels critères ces investisseurs prennent-ils leurs décisions? 3) Quels sont les coûts et conditions de ce mode de financement et quelle est l'offre globale de capital direct? Le survol des études montre que le financement direct est un phénomène important sur le plan économique, bien que son caractère même en rende l’évaluation précise impossible. Les travaux antérieurs permettent de tracer un portrait des investisseurs directs et de caractériser les réseaux non structurés qui les lient. Finalement, l’analyse des modes de fonctionnement des anges permet de dégager certains avantages et problèmes propres au financement direct et de préciser la manière dont les PME devraient aborder ce type de financement.
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Crifo, Patricia. "La modélisation du changement organisationnel : déterminants et conséquences sur le marché du travail." Articles 79, no. 3 (January 25, 2005): 349–65. http://dx.doi.org/10.7202/009904ar.

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Abstract:
RésuméCet article présente les analyses théoriques des changements organisationnels observés dans l’entreprise depuis ces deux dernières décennies dans la plupart des pays industrialisés. Une première famille de modèles considère le moteur du changement organisationnel comme l’augmentation de la complexité de la production ou les progrès dans le capital affectant les rendements du travail. Une seconde famille de modèles considère que le changement organisationnel dépend de variables dans l’environnement des firmes influençant les coûts du travail : l’augmentation de l’offre relative de travail qualifié, les préférences des travailleurs pour la polyvalence ou le cycle de vie des produits. Ces deux types de modèles mettent en évidence que le changement organisationnel contribue à augmenter les inégalités de salaires, à rendre la structure des qualifications intrafirme plus homogène et à augmenter la ségrégation des travailleurs par qualification.
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Bonin, Bernard. "Une « boîte noire » à manipuler soigneusement : L’analyse des coûts et des bénéfices sociaux de l’entreprise multinationale." Études internationales 16, no. 2 (April 12, 2005): 261–79. http://dx.doi.org/10.7202/701835ar.

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Abstract:
This paper assumes that the analysis of the social costs and benefits of the MNE is not only possible but also necessary. This kind of analysis is not easy because there are different rival theoretical models, because of the oligopoliste market structures that characterize multinational industries, and because the often clashing interest of home and host countries. However the author is able to identify the main costs and benefits for each group of countries. The home countries are often able to export products and factors, and to import steady flows of cheap raw materials and intermediate goods thanks to MNE. However they risk the loss of taxes, jobs and capital; besides they can suffer from MNE speculation against their own currency and balance of payments imbalances. Host countries show positive gains in terms of economic development, and eventual access to foreign markets. However they can loose taxes, suffer the extra-territorial implementation of home countries' laws and policies as well as transfer-pricing and balance-of-payments desequilibra.
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Reyes, Grégory. "Le groupement officinal, quels intérêts pour le pharmacien ?" Revue internationale P.M.E. 23, no. 3-4 (September 28, 2012): 244–69. http://dx.doi.org/10.7202/1012500ar.

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Abstract:
Dans un secteur d’activité en pleine mutation, le pharmacien est confronté à des choix difficiles pour assurer son avenir. Il exprime alors des besoins en outils et en conseils sur le management de l’officine. Dès lors, dans le canal de distribution du médicament, le groupement officinal se positionne en tant qu’intermédiaire en essayant de créer un véritable réseau d’entreprises offrant de nombreux services d’aide à l’exercice officinal. Ce travail propose de confronter le point de vue du pharmacien et du groupement grâce à une étude exploratoire afin de déterminer l’intérêt pour le pharmacien d’adhérer à un tel réseau d’entreprises. Le cadre conceptuel de l’étude s’appuie sur trois approches pour appréhender le réseau d’entreprises et son intérêt : la logique de coûts, la logique de ressources et la logique du capital relationnel. En étudiant les groupements officinaux, cet article propose de confronter ces trois approches au domaine de la PME.
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Holman, H. T. "“Altogether Unproductive of Profit”: A History of the First Prince Edward Island Steam Navigation Company." Northern Mariner / Le marin du nord 30, no. 1 (June 10, 2021): 23–44. http://dx.doi.org/10.25071/2561-5467.83.

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Abstract:
La Prince Edward Island Steam Navigation Company a été créée afin d’assurer des communications fiables et en temps opportun entre les colonies du détroit de Northumberland, dans le sud du golfe du Saint-Laurent. Fondée en 1842, la société bénéficiait d’un vaste soutien communautaire de la part des constructeurs de navires et des marchands et, plus important encore, de la participation du gouvernement de la colonie en tant que propriétaire. Bien que la participation directe du gouvernement colonial ait fourni le capital nécessaire à l’entreprise, les attentes en matière de service aux ports non rentables ont entravé la capacité de la société de gérer ses opérations et ont contribué à son échec après cinq ans. Malgré son quasi-monopole sur le service de navigationà vapeur dans la région, la société était vouée à l’échec en raison de la capacité excédentaire et des coûts d’exploitation élevés.
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Coeurderoy, Régis, and Albert Lwango. "Capital social de l'entreprise familiale et efficience organisationnelle : Propositions théoriques pour un modèle de transmission par le canal des coûts bureaucratiques." M@n@gement 15, no. 4 (2012): 416. http://dx.doi.org/10.3917/mana.154.0416.

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Havet, Nathalie. "Écarts salariaux et disparités professionnelles entre sexes : développements théoriques et validité empirique." Articles 80, no. 1 (March 5, 2005): 5–39. http://dx.doi.org/10.7202/010752ar.

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Abstract:
Résumé Cet article recense l’apport de la théorie économique dans la compréhension des causes des disparités professionnelles entre sexes. Parmi les premières théories développées, deux courants s’opposent : des modèles justifiant ces différences par des écarts de productivité et les théories de la discrimination qui les expliquent, soit par les préjugés des employeurs à l’encontre des femmes, il s’agit dans ce cas de discrimination par goût, soit par des imperfections d’informations, on parle alors de discrimination statistique. Or, ces théories dans leur version les plus simples se sont révélées peu convaincantes dans leur validité empirique. C’est pourquoi des modèles de discrimination de seconde génération ont été développés : ils dépassent l’opposition stricte entre différences de productivité et discrimination. Les modèles de discrimination par goût font désormais intervenir la dynamique des coûts reliés à la recherche d’emplois. Les modèles de discrimination statistique obtiennent quant à eux des conclusions plus convaincantes en se plaçant dans un contexte informationnel plus complexe et en y intégrant les concepts de la théorie du capital humain.
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Silva, Brenno Birckholz da. "Lʼanalyse économétrique appliquée à la fiscalité internationale." Revista da Faculdade de Direito, Universidade de São Paulo 113 (April 8, 2019): 447–70. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2318-8235.v113i0p447-470.

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Abstract:
Des études récentes contredisent lʼhypothèse axiomatique selon laquelle les règles CFC («controlled foreign corporation rules») conduisent toujours à une augmentation effective des coûts du capital. Bien que indémontrable lʼexistence dʼeffets corrélatifs entre la législation anti-évasion CFC rules et la modulation artificielle du comportement de prise de décision des investisseurs, lʼorientation de ce comportement a démontré des paramètres spécifiques (et complexes) dans lʼanalyse économétrique, à la mesure où des variables, harmonisées aux standards de différentes règles CFC, dans ses différents paramètres, furent considérées: a) dʼun point de vue béhavioriste, cela ratifie la conclusion, dans le sens que cette législation est efficacement combative au détournement artificiel de profits à lʼétranger; b) il en démontre encore la potentielle réadaptation de lʼingénierie financière des multinationales aux nouveaux paramètres dʼimposition-limite, dans des juridictions à faible imposition («seuil de déclenchement fiscal»); et enfin c) il révèle que des règles CFC distinctes peuvent générer des résultats aussi distincts, influençant le comportement économico-rationnel des agents selon des modulations et des perspectives variées. Dans un plexus de 56 pays, avec un biais important de légitimation à lʼexistence de normes anti-détournement type CFC, il a été conclu que ces règles inhibent les structures de déviation de revenus passifs, sans avoir en contrepartie une influence négative significative dans les investissements productifs. La validation de ces corrélations causales sʼest produite en modifiant les paramètres temporel et des variables spécifiques.
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Meyssonnier, François. "Les dispositifs de pilotage de la performance en environnement innovant et incertain : étude comparative de huit startups." Revue internationale P.M.E. 28, no. 3-4 (February 24, 2016): 171–93. http://dx.doi.org/10.7202/1035414ar.

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Abstract:
Une étude comparative des dispositifs de pilotage de la performance dans huit startups appartenant au même écosystème montre que ces entreprises recourent d’abord au suivi de trésorerie et au compte de résultat de la comptabilité générale puis aux tableaux de bord de production ou commerciaux et seulement ensuite aux outils classiques du contrôle de gestion que sont les calculs de coûts, le système budgétaire et le tableau de bord de pilotage global. En environnement innovant et incertain, l’introduction du contrôle de gestion n’est pas toujours nécessaire quand l’entreprise est très petite, quand elle est plus proche de sa base scientifique que des marchés (par exemple dans le cas des biotechs) et en raison du système français d’aides publiques qui rend moins urgent l’intervention du capital risque. Quand l’appropriation du contrôle de gestion est en cours, elle est souvent ralentie par la focalisation compréhensible des dirigeants sur les objectifs techniques et commerciaux et par leur culture principalement scientifique. Enfin les dispositifs de pilotage mis en oeuvre restent réduits à un usage psycho-cognitif pour l’aide à la décision du dirigeant en phase d’exploration ou sont plus développés en phase d’exploitation, mais alors généralement avec un responsable du contrôle de gestion cantonné à un rôle de garde-fou et un fonctionnement interactif. Dix propositions résument les enseignements de cette recherche.
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Hamelin, Louis-Edmond. "Le faciès des affaires dans les Territoires-du-Nord-Ouest au Canada." Cahiers de géographie du Québec 17, no. 40 (April 12, 2005): 51–68. http://dx.doi.org/10.7202/021105ar.

Full text
Abstract:
Généralement, les Territoires-du-Nord-Ouest (40 000 habitants) ne sont guère considérés dans les tableaux traitant de l'économie du Canada. Pourtant, per capita, le volume total des affaires manutentionnées à l'intérieur des TNO est l'un des plus élevés de tout le pays. Nous n'étudierons que trois thèmes ; ceux-ci sont très rarement abordés même par ceux qui écrivent sur l'économie du Nord. L'examen de la masse générale des affaires (valeur de production et capitaux) montre un état élevé de dépendance à l'endroit de l'extérieur (qui fournit 65%), une participation gouvernementale à 50% et l'effacement de l'économie des Amérindiens (3%). La grande économie privée est surtout engagée dans l'exploitation rémunératrice de minerais. Moins par intention que de fait, le Nord est un satellite ou une colonie. Le budget du gouvernement territorial dépasse 100 000 000 de dollars par an. La répartition des types de dépenses indique une forte priorité accordée au bien-être des populations, caractéristique liée au fait que les TNO n'ont guère de juridiction sur les ressources naturelles. L'on ne pourrait comparer facilement les dépenses des TNO à celles des Provinces. Du côté du financement des dépenses gouvernementales, les TNO ne prélèvent que 10% de l'actif, le gouvernement fédéral demeurant le grand pourvoyeur. Au chapitre des finances publiques, le Nord est un gouffre. Le bilan d'affaires de la petite communauté esquimaude de Pelly Bay (215 habitants) montre un état élevé de dépendance à l'endroit de l'extérieur (qui fournit 65%), une de $250 000 et des valeurs annuelles de production de $225 000. Dominent les activités primaires et tertiaires. Le capital local est insuffisant au financement des coûts. Les Sudistes qui oeuvrent dans le Nord se donnent des objectifs à court terme. Il n'existe malheureusement pas de planning d'inspiration nordique qui serait à la fois polyrégional, polysectoriel et pluriannuel.
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Harvey, Frank P. "The Homeland Security Dilemma: Imagination, Failure and the Escalating Costs of Perfecting Security." Canadian Journal of Political Science 40, no. 2 (June 2007): 283–316. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423907070163.

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Abstract:
Abstract. Besieged by insurgencies in Afghanistan and Iraq and gripped by mounting pressure to enhance security and public safety at home, officials in Washington and Ottawa are now confronted with a serious homeland security dilemma: the greater the financial costs, public sacrifice and political capital invested in security, the higher the public's expectations and corresponding standards for measuring performance, the more significant the public's sense of insecurity after each failure, and, paradoxically, the higher the pressure on governments and citizens to sacrifice even more to achieve perfect security. The paradox of security dilemmas at the international level (Jervis, 1976, 1978) explains why perfectly rational decisions to enhance power actually diminish security by promoting unstable spirals in competitive defence spending—a common account of escalating military budgets throughout much of the Cold War. The homeland security dilemma represents the post-9/11 equivalent for domestic politics in the war on terrorism. The paper's central argument can be summed up by the following counterintuitive thesis: the more security you have, the more security you will need, not because enhancing security makes terrorism more likely (although the incentive for terrorists to attack may increase as extremists feel duty bound to demonstrate their ongoing relevance), but because enormous investments in security inevitably raise public expectations and amplify public outrage after subsequent failures.Résumé. Assaillies par des insurrections en Afghanistan et en Irak et bousculées par la pression de plus en plus grande d'améliorer le système de sécurité publique à l'intérieur du pays, les autorités de Washington et d'Ottawa se trouvent confrontées à un sérieux dilemme en ce qui concerne la sécurité intérieure : plus les coûts financiers, les sacrifices publics et le capital politique investis dans la sécurité sont importants, plus les attentes du public et les standards de mesure du rendement correspondants sont élevés, plus le sentiment général d'insécurité augmente après chaque échec, et, paradoxalement, plus la pression sur les gouvernements et les citoyens de faire des sacrifices encore plus lourds pour parvenir à une parfaite sécurité s'intensifie. Le paradoxe du dilemme sécuritaire au niveau international (Jervis, 1976, 1978) explique pourquoi des décisions parfaitement rationnelles prises pour renforcer le pouvoir réduisent en fait la sécurité en encourageant des spirales instables de dépenses militaires concurrentielles—voir l'escalade des budgets militaires pendant la guerre froide. Le dilemme de la sécurité intérieure en est l'équivalent en politique nationale, depuis le 11 septembre, dans le contexte de la guerre contre le terrorisme. L'argument principal de cet article peut se résumer par la thèse contre-intuitive qui suit : plus on a de sécurité, plus il en faut. Pas parce que le renforcement de la sécurité rend le terrorisme plus probable (bien que la motivation des terroristes risque de s'exaspérer quand les extrémistes se sentent obligés de démontrer que leur pertinence perdure), mais parce que des investissements massifs dans la sécurité augmentent inévitablement les attentes et que l'opinion se scandalise encore davantage de tout échec subséquent.
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COULON, JB, P. LECOMTE, M. BOVAL, and J. M. PEREZ. "Introduction générale." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 3, 2011): 5–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3232.

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Abstract:
L’agriculture, et plus particulièrement les productions animales, sont depuis quelques années au cœur des préoccupations mondiales, si l’on en juge par les nombreux rapports que les institutions internationales, ainsi que l’INRA et le CIRAD, leur ont récemment consacré (Millenium Ecosystem Assessment 2005, IPCC 2006, Steinfeld et al 2006, World Bank 2008, FAO 2009, Steinfeld et al 2010, Dorin et al 2011). Deux points forts ressortent de ces exercices de prospective : 1/ Le poids économique et social de l'élevage dans l'agriculture mondiale est considérable :- La planète compte, toutes catégories confondues, 19 milliards d’animaux d'élevage dont 70% sont détenus par des éleveurs hors pays industrialisés ; - On comptait en 2000 : 1 porcin pour 7 habitants, 1 bovin pour 4 habitants, 1 petit ruminant pour 3 habitants, et plus de 2 volailles par habitant ; - Environ 250 millions d'animaux de trait apportent la force de travail pour près de la moitié des cultures vivrières dans les agricultures familiales des pays en développement ;- L’élevage mobilise environ 4 milliards d’ha de surfaces en herbe (soit près de 30% des terres émergées non gelées), fournit le tiers des protéines pour l’alimentation humaine et représente 40% de la valeur de la production agricole brute mondiale ;- On prévoit d’ici à 2050 le doublement des productions animales, essentiellement par une forte expansion des activités d’élevage dans les pays du Sud ;- Quant à l’approvisionnement futur en produits aquatiques, il repose sur l’essor de l’aquaculture (50% déjà du marché mondial), qui est le secteur de l’élevage lato sensu ayant la plus forte croissance surtout dans la zone AsiePacifique ;- L’élevage contribue aux moyens de vie d’un milliard de pauvres dans les pays du Sud et emploie au total 1,3 milliard de personnes dans le monde. 2/ Les productions animales doivent faire face, plus que les productions végétales, à de nombreuses interrogationset remises en cause qui interpellent la recherche et le développement. On peut les résumer de la façon suivante :comment répondre à l’augmentation considérable de la demande en produits animaux, notamment dans les pays du Sud, dans un contexte de compétition forte sur les ressources pour l’alimentation humaine et de la nécessite d’une prise en compte des impacts environnementaux de l’élevage, qu’ils soient positifs (services environnementaux rendus par les systèmes de productions animales) ou négatifs (contribution au changement climatique liées aux émissions de GES, dégradation de la biodiversité, consommation importante d’eau et d'énergie, détérioration de la qualité des eaux par les effluents d’élevage). Ces interrogations ne se déclinent pas de la même façon dans les pays du Nord et du Sud, parce que la place de l’élevage dans la société et les enjeux de son développement y sont différents. Les productions animales au Sud se trouvent ainsi dans une situation paradoxale : elles doivent faire face à une évolution importante de la demande à moyen terme, dans un contexte nouveau, marqué notamment par les tensions sur les disponibilités et les coûts des intrants et par la prise en compte impérative tant des contributions que des effets liés au changement climatique. C’est dans ce contexte particulier, et en prolongement de la réflexion menée par l’INRA et le CIRAD dans le cadre du chantier PARC rappelé dans la préface, que la Rédaction de la revue INRA Productions animales a décidé de consacrer un numéro complet au thème de l’Elevage en régions chaudes (Coulon et al 2011). Les contributions rassemblées dans ce numéro spécial ont pour ambition de faire une synthèse approfondie de l’état connaissances et des expériences acquises en termes d’élevage en régions chaudes. Les productions animales sont analysées à différents niveaux d’organisation, tenant compte de leur spécificité et des interrelations entre les diverses échelles, permettant une visualisation à la fois circonstanciée et large de la situation de l’élevage dans le monde. Les auteurs fournissent ainsi un panel de résultats, d’illustrations, de solutions et d’alternatives innovantes, ainsi que de nouvelles pistes et priorités de recherche. Celles-ci peuvent réellement contribuer à mieux appréhender la multifonctionnalité de l’élevage, la durabilité de son développement et ses évolutions à venir. Après une présentation des éléments d’évolution des productions animales au niveau mondial (Gerber et al), le deuxième article synthétise les nombreuses connaissances acquises concernant les ressources alimentaires tropicales (diversité, disponibilité et valeur nutritive), utilisables en hors-sol ou au pâturage (Archimède et al). Pour les animaux, ruminants et monogastriques, les caractères majeurs d’adaptation aux effets directs du climat, à la sous-nutrition ou aux maladies parasitaires sont développés, et des options d’optimisation de la productivité et de la résilience sont proposées (Mandonnet et al). Dans le domaine de la santé, les maladies infectieuses animales constituent des contraintes économiques fortes ainsi que des risques pour la santé humaine ; des stratégies pour faire face à cette situation sont formulées, concernant à la fois la conduite des systèmes d’élevage et l’organisation de réseaux de surveillance à l’échelle régionale (Lancelot et al). L’article suivant insiste sur la nécessaire prise en compte de la qualité des produits par les producteurs et les transformateurs et l’importance des règles de caractérisation et de gestion de cette qualité, dans un contexte spécifique aux pays du Sud en termes de conditions climatiques, économiques et sociologiques (Faye et al). Les interactions entre l’environnement et les systèmes d’élevage diversifiés sont décrites et illustrées tant en termes d’impacts que de services agro-écologiques, et diverses pistes sont suggérées pour une gestion plus durable de ces systèmes en régions chaudes (Blanfort et al). En sus de la composante environnementale, et au vu de la diversité des systèmes d’élevage et de leur multifonctionnalité, une démarche essentielle de conception-évaluation de systèmes durables est explicitée, illustrée d’exemples géographiques contrastés (Dedieu et al). A une échelle plus large, les auteurs examinent les interactions entre les territoires ou espaces de production et les filières et proposent un modèle d’analyse appliqué à quatre territoires représentatifs du Sud (Poccard et al). Enfin l’élevage, marqueur socioculturel de nombreuses sociétés du Sud, est analysé comme contributeur culturel et capital social, pour son rôle économique majeur à l’échelle des familles, mais également en faveur de la sécurité alimentaire et le développement local (Alary et al). Souhaitons que ces articles de synthèse et les pistes de recherche évoquées dans ce numéro thématique incitent les chercheurs de l’INRA et du CIRAD à renforcer leur collaboration et à proposer de nouvelles approches de la conception et de l’évaluation des systèmes d’élevage en régions chaudes.
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Van der Linden, Bruno. "Numéro 25 - novembre 2004." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16023.

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Abstract:
En France, en Allemagne et en Belgique, la durée annuelle moyenne de travail par personne en emploi est passée de près de 3000 heures en 1870 à environ 2300 heures en 1938 en Allemagne et en Belgique (1850 heures en France). Après la seconde guerre mondiale, la tendance à la diminution s’est poursuivie. Depuis une vingtaine d’années, la durée de travail hebdomadaire à temps plein, telle que fixée par les conventions collectives, ne baisse que très lentement en Belgique. D’autres phénomènes, dont le développement du temps partiel, expliquent toutefois que la durée annuelle moyenne de travail continue à baisser. En 2003, elle s’élèverait selon l’OCDE à environ 1450 heures/an. Or, voici que depuis quelques mois, les médias font grand cas d’entreprises où la durée hebdomadaire de travail s’allonge sans compensation salariale. Cette inversion de la tendance historique est clairement une rupture, au contenu économique mais aussi symbolique chargé. Que penser de ce retournement, actuellement limité à un petit nombre d’entreprises ? En comparaison internationale, la durée hebdomadaire moyenne de travail à temps partiel est plus longue en Belgique. Concernant les travailleurs à temps plein, la durée hebdomadaire moyenne habituelle est en Belgique proche de la moyenne dans la zone EURO. Au niveau sectoriel, si l’on excepte le secteur des hôtels et des restaurants, notre durée hebdomadaire habituelle se situe également à un niveau proche de la moyenne dans la zone EURO. Notre pays ne paraît donc pas se démarquer sensiblement des voisins. La dispersion des durées hebdomadaires habituelles augmente en revanche entre les individus à un rythme qui n’a guère d’égal dans l’OCDE. Au plan régional, entre 1992 et 2002, un écart d’une heure par semaine s’est créé entre les travailleurs flamands et wallons à temps plein, ces derniers ayant une durée habituelle de travail relativement stable. Aucune "loi économique" ne nous dit quel serait le temps de travail idéal. En revanche, des divergences sensibles de coût de production ne peuvent persister pour des produits similaires soumis à la concurrence. Les coûts de production ne s’expliquent évidemment pas que par les coûts et la productivité du travail. Dans les limites de cette étude, nous n’avons toutefois pas abordé d’autres dimensions. Nous avons aussi mené notre réflexion dans les limites du cadre actuel marqué notamment par une concurrence accrue sur les marchés, une forte mobilité du capital et une monnaie unique. La loi de juillet 1996 relative "à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité" se préoccupe de l’évolution de nos coûts salariaux horaires nominaux dans le secteur privé en comparaison avec celle de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la France. Après quelques années d’alignement quasi parfait de notre croissance salariale sur l’évolution moyenne de nos trois voisins, la Belgique a récemment accumulé un écart relatif de 2 points de pourcentage. Si l’on tient compte des écarts existants avant la loi de 1996 et que l’on remonte plus haut dans le temps jusqu’en 1987, le FEB aboutit à un surcroît de coût salarial horaire de 8 points de pourcentage par rapport à la moyenne pondérée de nos trois voisins. Dans l’industrie manufacturière, selon le Bureau of Labor Statistics, nos coûts salariaux horaires sont 6 % plus bas qu’en Allemagne mais 5 % plus élevés qu’aux Pays-Bas et 32 % plus élevés qu’en France. Des coûts salariaux élevés engendrent une série d’ajustements dans les entreprises : disparition d’entreprises privées manquant de rentabilité, recherche de gains de productivité par élimination de main d’œuvre et surtout de main d’œuvre moins qualifiée, etc. La productivité du travailleur belge est, de fait, fort élevée. Il ne nous paraît cependant pas souhaitable d’avoir des performances exceptionnelles en matière de hausses de productivité du travail si cela se réalise au prix de disparitions supplémentaires d’emplois moyennement ou peu qualifiés. La capacité des personnes concernées à saisir les opportunités d’emploi dans d’autres segments de l’économie apparaissent en effet trop limitées. Dans un contexte où les nations européennes et leurs partenaires sociaux sont responsables de l’évolution des coûts salariaux, il est possible d’intervenir sur trois variables : les salaires horaires bruts, les cotisations patronales et la durée du travail. Le niveau élevé des cotisations patronales mais aussi l’importance des allégements de cotisation mis en place sont notoires en Belgique. Le meilleur usage des allégements structurels (c’est-à-dire durables et attribués par travailleur occupé, nouvellement ou non) se situe au niveau des travailleurs à bas salaires. Nous avons déjà argumenté en ce sens. De même, nous avons déjà rappelé la nécessité de la modération des salaires horaires en Belgique et nous avons évoqué les avantages et les limites de la "norme salariale" belge. Dans le cadre de celle-ci, la résorption de notre écart de coût salarial horaire ne pourra être que lente, fort probablement trop lente. De là, l’intérêt d’une réflexion sur le temps de travail. A court terme, considérant le niveau de production comme fixe, une durée de travail plus longue entraînera une diminution du volume d’effectifs souhaité par l’entreprise. Moins les heures ajoutées seront productives (effet de fatigue du travailleur), plus les effets de court terme seront faibles. Au-delà de ces réactions de court terme, l’entreprise peut se réorganiser de telle sorte que la durée d’utilisation du capital suive – là où c’est possible - l’allongement de la durée du travail. La variation du coût salarial sera l’autre déterminant essentiel de l’ajustement à moyen terme des quantités produites et de l’emploi. Notre analyse micro-économique indique que l’allongement de la durée hebdomadaire de travail mais aussi la poursuite de la réduction de celle-ci peuvent être des réponses microéconomiques alternatives face à des phénomènes tels que l’accroissement de la concurrence de pays à bas salaires. Mais dans un cas comme dans l’autre, ce ne sera vrai que si on accompagne ces modifications de durée du travail d’ajustements de nature et d’ampleur appropriés. En cas de hausse de la durée hebdomadaire, le coût salarial hebdomadaire ne peut croître proportionnellement. En cas de baisse de la durée, il ne peut demeurer à son niveau initial. Il faut aussi souligner l’importance de l’ajustement de la durée d’utilisation du capital. Celle-ci ne peut diminuer proportionnellement à la durée du travail. Elle doit croître lorsque cette durée s’allonge. Il faut dès lors vérifier la faisabilité des réorganisations du processus de production qui en découlent. Au-delà, il faut s’interroger sur leur désirabilité du point de vue des travailleurs. La conciliation des vies professionnelle et privée est au cœur du questionnement.
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Van der Linden, Bruno. "Numéro 25 - novembre 2004." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2004.11.01.

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Abstract:
En France, en Allemagne et en Belgique, la durée annuelle moyenne de travail par personne en emploi est passée de près de 3000 heures en 1870 à environ 2300 heures en 1938 en Allemagne et en Belgique (1850 heures en France). Après la seconde guerre mondiale, la tendance à la diminution s’est poursuivie. Depuis une vingtaine d’années, la durée de travail hebdomadaire à temps plein, telle que fixée par les conventions collectives, ne baisse que très lentement en Belgique. D’autres phénomènes, dont le développement du temps partiel, expliquent toutefois que la durée annuelle moyenne de travail continue à baisser. En 2003, elle s’élèverait selon l’OCDE à environ 1450 heures/an. Or, voici que depuis quelques mois, les médias font grand cas d’entreprises où la durée hebdomadaire de travail s’allonge sans compensation salariale. Cette inversion de la tendance historique est clairement une rupture, au contenu économique mais aussi symbolique chargé. Que penser de ce retournement, actuellement limité à un petit nombre d’entreprises ? En comparaison internationale, la durée hebdomadaire moyenne de travail à temps partiel est plus longue en Belgique. Concernant les travailleurs à temps plein, la durée hebdomadaire moyenne habituelle est en Belgique proche de la moyenne dans la zone EURO. Au niveau sectoriel, si l’on excepte le secteur des hôtels et des restaurants, notre durée hebdomadaire habituelle se situe également à un niveau proche de la moyenne dans la zone EURO. Notre pays ne paraît donc pas se démarquer sensiblement des voisins. La dispersion des durées hebdomadaires habituelles augmente en revanche entre les individus à un rythme qui n’a guère d’égal dans l’OCDE. Au plan régional, entre 1992 et 2002, un écart d’une heure par semaine s’est créé entre les travailleurs flamands et wallons à temps plein, ces derniers ayant une durée habituelle de travail relativement stable. Aucune "loi économique" ne nous dit quel serait le temps de travail idéal. En revanche, des divergences sensibles de coût de production ne peuvent persister pour des produits similaires soumis à la concurrence. Les coûts de production ne s’expliquent évidemment pas que par les coûts et la productivité du travail. Dans les limites de cette étude, nous n’avons toutefois pas abordé d’autres dimensions. Nous avons aussi mené notre réflexion dans les limites du cadre actuel marqué notamment par une concurrence accrue sur les marchés, une forte mobilité du capital et une monnaie unique. La loi de juillet 1996 relative "à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité" se préoccupe de l’évolution de nos coûts salariaux horaires nominaux dans le secteur privé en comparaison avec celle de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la France. Après quelques années d’alignement quasi parfait de notre croissance salariale sur l’évolution moyenne de nos trois voisins, la Belgique a récemment accumulé un écart relatif de 2 points de pourcentage. Si l’on tient compte des écarts existants avant la loi de 1996 et que l’on remonte plus haut dans le temps jusqu’en 1987, le FEB aboutit à un surcroît de coût salarial horaire de 8 points de pourcentage par rapport à la moyenne pondérée de nos trois voisins. Dans l’industrie manufacturière, selon le Bureau of Labor Statistics, nos coûts salariaux horaires sont 6 % plus bas qu’en Allemagne mais 5 % plus élevés qu’aux Pays-Bas et 32 % plus élevés qu’en France. Des coûts salariaux élevés engendrent une série d’ajustements dans les entreprises : disparition d’entreprises privées manquant de rentabilité, recherche de gains de productivité par élimination de main d’œuvre et surtout de main d’œuvre moins qualifiée, etc. La productivité du travailleur belge est, de fait, fort élevée. Il ne nous paraît cependant pas souhaitable d’avoir des performances exceptionnelles en matière de hausses de productivité du travail si cela se réalise au prix de disparitions supplémentaires d’emplois moyennement ou peu qualifiés. La capacité des personnes concernées à saisir les opportunités d’emploi dans d’autres segments de l’économie apparaissent en effet trop limitées. Dans un contexte où les nations européennes et leurs partenaires sociaux sont responsables de l’évolution des coûts salariaux, il est possible d’intervenir sur trois variables : les salaires horaires bruts, les cotisations patronales et la durée du travail. Le niveau élevé des cotisations patronales mais aussi l’importance des allégements de cotisation mis en place sont notoires en Belgique. Le meilleur usage des allégements structurels (c’est-à-dire durables et attribués par travailleur occupé, nouvellement ou non) se situe au niveau des travailleurs à bas salaires. Nous avons déjà argumenté en ce sens. De même, nous avons déjà rappelé la nécessité de la modération des salaires horaires en Belgique et nous avons évoqué les avantages et les limites de la "norme salariale" belge. Dans le cadre de celle-ci, la résorption de notre écart de coût salarial horaire ne pourra être que lente, fort probablement trop lente. De là, l’intérêt d’une réflexion sur le temps de travail. A court terme, considérant le niveau de production comme fixe, une durée de travail plus longue entraînera une diminution du volume d’effectifs souhaité par l’entreprise. Moins les heures ajoutées seront productives (effet de fatigue du travailleur), plus les effets de court terme seront faibles. Au-delà de ces réactions de court terme, l’entreprise peut se réorganiser de telle sorte que la durée d’utilisation du capital suive – là où c’est possible - l’allongement de la durée du travail. La variation du coût salarial sera l’autre déterminant essentiel de l’ajustement à moyen terme des quantités produites et de l’emploi. Notre analyse micro-économique indique que l’allongement de la durée hebdomadaire de travail mais aussi la poursuite de la réduction de celle-ci peuvent être des réponses microéconomiques alternatives face à des phénomènes tels que l’accroissement de la concurrence de pays à bas salaires. Mais dans un cas comme dans l’autre, ce ne sera vrai que si on accompagne ces modifications de durée du travail d’ajustements de nature et d’ampleur appropriés. En cas de hausse de la durée hebdomadaire, le coût salarial hebdomadaire ne peut croître proportionnellement. En cas de baisse de la durée, il ne peut demeurer à son niveau initial. Il faut aussi souligner l’importance de l’ajustement de la durée d’utilisation du capital. Celle-ci ne peut diminuer proportionnellement à la durée du travail. Elle doit croître lorsque cette durée s’allonge. Il faut dès lors vérifier la faisabilité des réorganisations du processus de production qui en découlent. Au-delà, il faut s’interroger sur leur désirabilité du point de vue des travailleurs. La conciliation des vies professionnelle et privée est au cœur du questionnement.
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Felder, Ruth, and Viviani Patroni. "Austerity and its Aftermath: Neoliberalism and Labour in Argentina." Socialist Studies/Études Socialistes 7, no. 1 / 2 (July 23, 2011). http://dx.doi.org/10.18740/s4q30d.

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Abstract:
The crisis Argentina faced in the late 1980s legitimized a diagnosis that linked the country’s poor economic performance to an inward-looking economy, excessive fiscal spending, unwarranted state regulations, a misguided set of incentives that failed to boost competitiveness and the “economic populism” that privileged political goals over economic efficiency. Alternatively, the solution was sought in policies that privileged deregulation, the free flow of commodities and capital, privatization and a selective intervention of the state in the economy. In this article we will account for the shape of neoliberal restructuring in Argentina by drawing attention to the heavy costs stabilization imposed on the country as the decade progressed. We will emphasize the costs the workers were called on to bear and the responses that emerged from them to challenge neoliberalism. La crise qui a frappé l’Argentine à la fin des années 1980 a justifié un diagnostic qui liait la faible performance économique à plusieurs facteurs : le caractère endogène de son économie, les dépenses excessives de l’État, les réglementations mal avisées, les stimulants mal ciblés qui ne sont pas parvenus à soutenir la compétitivité et le « populisme économique » qui privilégiait les finalités politiques plutôt que l’efficacité économique. En réponse à ce diagnostic, les solutions privilégiées visaient la déréglementation, la libre circulation des marchandises et du capital, les privatisations et l’intervention ciblée de l’État dans l’économie. Cet article présente la configuration des réformes néolibérales en Argentine en insistant sur les coûts élevés que la stabilisation a entraînés au cours de la décennie. Nous soulignons l’importance du fardeau imposé aux travailleurs et travailleuses ainsi que leurs réactions pour contrer le néolibéralisme.
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Docquier, Frédéric, and Joël Machado. "Numéro 119 - octobre 2015." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14453.

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Abstract:
Ces dernières semaines, des milliers de migrants syriens et irakiens ont rejoint l'Europe pour tenter d'y obtenir le statut de réfugié politique. Selon toute vraisemblance, la Belgique pourrait en accueillir entre 25.000 et 30.000 en 2015. Bien que notre politique d'asile n'ait pas pour vocation de renforcer notre compétitivité ou d'améliorer le bien-être des natifs, les discussions autour de cette crise de l'asile sont de nature utilitariste : elles portent sur notre capacité d'absorption et sur les implications économiques pour l'économie belge et ses citoyens. Avec toute la prudence qui s'impose, ce numéro de Regards économiques discute les enjeux de cette crise pour l'économie belge. Premièrement, les demandeurs d’asile sont parfois considérés comme des migrants visant principalement à bénéficier de notre protection sociale. Les faits indiquent qu'il est simpliste et erroné d'assimiler l'exode massif des syriens et irakiens à une migration économique. L'exode actuel est sans commune mesure avec les flux réguliers et avec les données d’intentions migratoires récoltées en régime de croisière; il constitue la seule réponse possible à l'un des conflits internes les plus meurtriers de ces dernières décennies. Deuxièmement, les enquêtes d’opinion révèlent qu’une partie importante de la population perçoit des effets négatifs de l’immigration sur le marché du travail et les finances publiques, mais aussi sur la sécurité nationale ou la cohésion sociale. Ces perceptions ne sont pas confirmées par les études académiques qui montrent qu’à son niveau actuel, l'immigration engendre des effets faibles et souvent positifs. Ceci ne signifie aucunement qu'une augmentation illimitée de l'immigration est économiquement souhaitable ou qu’elle ne génère pas des poches locales de chômage ou des tensions sociales. Troisièmement, l'impact économique de la politique d'asile peut différer de celui de l'immigration traditionnelle à deux égards, le timing et la composition des flux. Sur la question du timing, il est clair que l'évolution du nombre de demandeurs d'asile est caractérisée par des pics temporaires importants. Ces pics peuvent, en théorie, engendrer des coûts d'ajustement important à court terme. Toutefois, les observations du passé (crises de l’asile de 1994 ou de 2000), révèlent plutôt une relation inverse entre la demande d'asile et le taux de chômage. Sur la question de la composition des flux, les données suggèrent que les jeunes adultes syriens et irakiens qui composent les flux de demandeurs d’asile sont susceptibles d’être relativement bien diplômés, ce qui les rend plus facilement assimilables à moyen terme. En bref, des incertitudes pèsent sur l'ampleur des effets de la crise de l'asile sur l'économie belge, mais il y a de fortes raisons de penser que cette crise peut être transformée en opportunité à moyen terme. Tout doit être mis en œuvre pour faciliter l'intégration économique et sociale des demandeurs d'asile et réfugiés. Il en va de notre intérêt commun.
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Docquier, Frédéric, and Joël Machado. "Numéro 119 - octobre 2015." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2015.10.02.

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Abstract:
Ces dernières semaines, des milliers de migrants syriens et irakiens ont rejoint l'Europe pour tenter d'y obtenir le statut de réfugié politique. Selon toute vraisemblance, la Belgique pourrait en accueillir entre 25.000 et 30.000 en 2015. Bien que notre politique d'asile n'ait pas pour vocation de renforcer notre compétitivité ou d'améliorer le bien-être des natifs, les discussions autour de cette crise de l'asile sont de nature utilitariste : elles portent sur notre capacité d'absorption et sur les implications économiques pour l'économie belge et ses citoyens. Avec toute la prudence qui s'impose, ce numéro de Regards économiques discute les enjeux de cette crise pour l'économie belge. Premièrement, les demandeurs d’asile sont parfois considérés comme des migrants visant principalement à bénéficier de notre protection sociale. Les faits indiquent qu'il est simpliste et erroné d'assimiler l'exode massif des syriens et irakiens à une migration économique. L'exode actuel est sans commune mesure avec les flux réguliers et avec les données d’intentions migratoires récoltées en régime de croisière; il constitue la seule réponse possible à l'un des conflits internes les plus meurtriers de ces dernières décennies. Deuxièmement, les enquêtes d’opinion révèlent qu’une partie importante de la population perçoit des effets négatifs de l’immigration sur le marché du travail et les finances publiques, mais aussi sur la sécurité nationale ou la cohésion sociale. Ces perceptions ne sont pas confirmées par les études académiques qui montrent qu’à son niveau actuel, l'immigration engendre des effets faibles et souvent positifs. Ceci ne signifie aucunement qu'une augmentation illimitée de l'immigration est économiquement souhaitable ou qu’elle ne génère pas des poches locales de chômage ou des tensions sociales. Troisièmement, l'impact économique de la politique d'asile peut différer de celui de l'immigration traditionnelle à deux égards, le timing et la composition des flux. Sur la question du timing, il est clair que l'évolution du nombre de demandeurs d'asile est caractérisée par des pics temporaires importants. Ces pics peuvent, en théorie, engendrer des coûts d'ajustement important à court terme. Toutefois, les observations du passé (crises de l’asile de 1994 ou de 2000), révèlent plutôt une relation inverse entre la demande d'asile et le taux de chômage. Sur la question de la composition des flux, les données suggèrent que les jeunes adultes syriens et irakiens qui composent les flux de demandeurs d’asile sont susceptibles d’être relativement bien diplômés, ce qui les rend plus facilement assimilables à moyen terme. En bref, des incertitudes pèsent sur l'ampleur des effets de la crise de l'asile sur l'économie belge, mais il y a de fortes raisons de penser que cette crise peut être transformée en opportunité à moyen terme. Tout doit être mis en œuvre pour faciliter l'intégration économique et sociale des demandeurs d'asile et réfugiés. Il en va de notre intérêt commun.
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Johnstone, D. Bruce. "Making Student Loans Work in Africa." International Journal of African Higher Education 2 (March 19, 2016). http://dx.doi.org/10.6017/ijahe.v2i1.9256.

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Abstract:
Cost-Sharing—meaning the shift of a portion of the costs of higher education (including the costs of student living) that may once have been borne predominantly or even exclusively by governments, or taxpayers, to parents and students—has been deeply contested, but found to be financially necessary (and according to many analysts more equitable) in more and more countries, including in Sub-Saharan Africa. Student loans have been part of this process, allowing students the opportunity to invest in their own further educations, placing needed revenue in the hands of students supposedly at less cost to taxpayers than outright grants (presuming loan recovery), and providing colleges and universities (again presuming loan recovery) with revenue that would not be forthcoming from governments. However, African student loan programs have been largely unsuccessful at providing significant net revenue supplementation: that is, after covering the cost of capital as well as the costs of originating, servicing, and collecting plus covering the substantial costs of defaults. This essay analyzes some of these problems and suggests some principles for making student loans work better in Africa. Le partage des coûts – c’est-à-dire le transfert aux parents et étudiants d’une partie du coût de l’enseignement supérieur (y compris le coût de la vie), qui était auparavant pris en charge majoritairement ou même exclusivement par le gouvernement, ou plutôt les contribuables– a été fortement contesté mais est devenu nécessaire (et selon de nombreux analystes est plus équitable) dans un nombre croissant de pays, notamment en Afrique sub-saharienne. Les prêts étudiants font partie intégrante de ce processus, donnant aux étudiants l’opportunité d’investir dans leur propre éducation, en mettant les revenus nécessaires entre les mains des étudiants, en principe à moindre coût pour le contribuable que les bourses (en présumant le remboursement du prêt), et fournissant aux établissements d’enseignement supérieur (toujours en présumant le remboursement du prêt) des revenus qui ne proviennent pas des gouvernements. Cependant, les programmes de prêts étudiants en Afrique ont largement échoué à fournir d’importants revenus complémentaires, une fois couverts le coût du capital ainsi que les frais de dossier, de service, de collection, et le coût considérable des défauts de paiement. Cet essai analyse certains de ces problèmes et propose quelques principes pour que les prêts étudiants fonctionnent mieux en Afrique.
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Belleflamme, Paul, and Laurent Slits. "Numéro 83 - décembre 2010." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15313.

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Abstract:
Au début du mois d’octobre 2010, l’entreprise Apple a été condamnée par la justice américaine à payer pas moins de 625,5 millions de dollars à la petite société Mirror Worlds, LLC pour avoir enfreint trois de ses brevets. Le géant informatique a d’ores et déjà contesté la décision. Ce récent litige ramène sur le devant de la scène les patent trolls, aussi appelés chasseurs de brevets, dont l’activité principale consiste à acquérir et/ou détenir des brevets qu’ils n’ont pas l’intention d’exploiter industriellement mais qu’ils cherchent à monnayer par le biais – de menaces – d’actions en contrefaçon. Mirror Worldsserait-il un troll ? Qu’en est-il exactement ? Qui sont ces patent trolls ? En quoi leur activité est-elle néfaste ou bénéfique ? C’est à ces quelques questions que ce numéro de Regards Economiques se propose de répondre. Ces questions sont liées au développement de ce qu’il est convenu d’appeler l’économie de la connaissance. Celle-ci se caractérise essentiellement par la part croissante occupée par les actifs immatériels, constitués principalement d’idées, d’inventions, de savoirs et de connaissances. Dans de telles économies où l’innovation est devenue le moteur du changement et de la croissance, il est évident qu’assurer la production et la circulation de la connaissance est d’une importance capitale. Cependant, l’organisation de ces deux activités est particulièrement difficile à mettre en œuvre et les mécanismes qui existent aujourd’hui, dont le brevet est un exemple, ne vont pas sans poser leurs propres problèmes. Malgré ses vertus évidentes, le brevet solutionne le problème d’appropriabilité inhérent au caractère non excluable de la connaissance de manière imparfaite et génère également son lot d’effets pervers : hold-up etpatent trolling en sont deux exemples. Aujourd’hui, de nombreuses innovations, surtout dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, sont dites cumulatives : elles sont basées sur – ou directement liées à – d’autres innovations. Le risque est ainsi accru pour les innovateurs de contrefaire un brevet sans s’en apercevoir. Ensuite, la nécessité de passer par une première innovation pour en créer une seconde place le premier innovateur dans une position de négociation très forte; celui-ci est en effet en mesure d’exiger le paiement de royalties très élevées au contrefacteur qui se trouve prisonnier des investissements technologiques qu’il a faits. C’est ce qu’on appelle, en termes économiques, un problème de hold-up. Le hold-up est l’activité de base des patent trolls : ces entités acquièrent et/ou détiennent des brevets qu’elles n’ont pas l’intention d’exploiter industriellement mais qu’elles cherchent à monnayer par le biais – de menaces – d’actions en contrefaçon. Leur activité, parfaitement légale, pose question car elle entrave la circulation de la connaissance protégée par le brevet. L’environnement, politique, juridique et économique joue un rôle capital dans l’existence et le développement des trolls et explique pourquoi ceux-ci sont plus actifs outre-Atlantique : l’élargissement du champ de brevetabilité, un Office des brevets laxiste et des frais de justice élevés sont autant de facteurs qui favorisent la pratique du patent trolling. Pour les victimes des trolls, de nombreuses solutions existent déjà aujourd’hui et l’on peut s’en réjouir : tant des initiatives privées, pour repérer et combattre les trolls, que des mouvements jurisprudentiels tentent de contenir et prévenir l’invasion. Il reste qu’une vision à long terme est nécessaire et ce numéro de Regards économiques évoque un certain nombre de solutions normatives. Nous plaidons principalement pour le développement d’un marché des brevets plus efficaces. Si les trolls peuvent agir aujourd’hui, c’est en effet parce que le marché des brevets est imparfait. En créant les conditions d’un marché efficace sur lequel les prix reflètent au mieux la valeur intrinsèque d’un brevet, l’on parviendrait à rendre la pratique du trollingmoins profitable et, partant, à modérer son impact. Les inventeurs auraient, face à eux, une série d’acheteurs potentiels et feraient face à des coûts de transaction réduits. De plus, s’il était plus facile et moins coûteux pour les entreprises productrices de rechercher et d’identifier les brevets potentiellement litigieux – de supporter des coûts de recherche réduits –, les trolls perdraient un autre de leurs atouts : il deviendrait plus difficile pour eux de se cacher et d’attendre patiemment avant d’intenter une action contre le contrefacteur. Liquidité et transparence accrues sont donc les armes les plus puissantes pour mener le combat contre les trolls.
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Belleflamme, Paul, and Laurent Slits. "Numéro 83 - décembre 2010." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2010.12.01.

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Abstract:
Au début du mois d’octobre 2010, l’entreprise Apple a été condamnée par la justice américaine à payer pas moins de 625,5 millions de dollars à la petite société Mirror Worlds, LLC pour avoir enfreint trois de ses brevets. Le géant informatique a d’ores et déjà contesté la décision. Ce récent litige ramène sur le devant de la scène les patent trolls, aussi appelés chasseurs de brevets, dont l’activité principale consiste à acquérir et/ou détenir des brevets qu’ils n’ont pas l’intention d’exploiter industriellement mais qu’ils cherchent à monnayer par le biais – de menaces – d’actions en contrefaçon. Mirror Worldsserait-il un troll ? Qu’en est-il exactement ? Qui sont ces patent trolls ? En quoi leur activité est-elle néfaste ou bénéfique ? C’est à ces quelques questions que ce numéro de Regards Economiques se propose de répondre. Ces questions sont liées au développement de ce qu’il est convenu d’appeler l’économie de la connaissance. Celle-ci se caractérise essentiellement par la part croissante occupée par les actifs immatériels, constitués principalement d’idées, d’inventions, de savoirs et de connaissances. Dans de telles économies où l’innovation est devenue le moteur du changement et de la croissance, il est évident qu’assurer la production et la circulation de la connaissance est d’une importance capitale. Cependant, l’organisation de ces deux activités est particulièrement difficile à mettre en œuvre et les mécanismes qui existent aujourd’hui, dont le brevet est un exemple, ne vont pas sans poser leurs propres problèmes. Malgré ses vertus évidentes, le brevet solutionne le problème d’appropriabilité inhérent au caractère non excluable de la connaissance de manière imparfaite et génère également son lot d’effets pervers : hold-up etpatent trolling en sont deux exemples. Aujourd’hui, de nombreuses innovations, surtout dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, sont dites cumulatives : elles sont basées sur – ou directement liées à – d’autres innovations. Le risque est ainsi accru pour les innovateurs de contrefaire un brevet sans s’en apercevoir. Ensuite, la nécessité de passer par une première innovation pour en créer une seconde place le premier innovateur dans une position de négociation très forte; celui-ci est en effet en mesure d’exiger le paiement de royalties très élevées au contrefacteur qui se trouve prisonnier des investissements technologiques qu’il a faits. C’est ce qu’on appelle, en termes économiques, un problème de hold-up. Le hold-up est l’activité de base des patent trolls : ces entités acquièrent et/ou détiennent des brevets qu’elles n’ont pas l’intention d’exploiter industriellement mais qu’elles cherchent à monnayer par le biais – de menaces – d’actions en contrefaçon. Leur activité, parfaitement légale, pose question car elle entrave la circulation de la connaissance protégée par le brevet. L’environnement, politique, juridique et économique joue un rôle capital dans l’existence et le développement des trolls et explique pourquoi ceux-ci sont plus actifs outre-Atlantique : l’élargissement du champ de brevetabilité, un Office des brevets laxiste et des frais de justice élevés sont autant de facteurs qui favorisent la pratique du patent trolling. Pour les victimes des trolls, de nombreuses solutions existent déjà aujourd’hui et l’on peut s’en réjouir : tant des initiatives privées, pour repérer et combattre les trolls, que des mouvements jurisprudentiels tentent de contenir et prévenir l’invasion. Il reste qu’une vision à long terme est nécessaire et ce numéro de Regards économiques évoque un certain nombre de solutions normatives. Nous plaidons principalement pour le développement d’un marché des brevets plus efficaces. Si les trolls peuvent agir aujourd’hui, c’est en effet parce que le marché des brevets est imparfait. En créant les conditions d’un marché efficace sur lequel les prix reflètent au mieux la valeur intrinsèque d’un brevet, l’on parviendrait à rendre la pratique du trollingmoins profitable et, partant, à modérer son impact. Les inventeurs auraient, face à eux, une série d’acheteurs potentiels et feraient face à des coûts de transaction réduits. De plus, s’il était plus facile et moins coûteux pour les entreprises productrices de rechercher et d’identifier les brevets potentiellement litigieux – de supporter des coûts de recherche réduits –, les trolls perdraient un autre de leurs atouts : il deviendrait plus difficile pour eux de se cacher et d’attendre patiemment avant d’intenter une action contre le contrefacteur. Liquidité et transparence accrues sont donc les armes les plus puissantes pour mener le combat contre les trolls.
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Bodart, Vincent, and Sébastien Fontenay. "Numéro 133 - juin 2017." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14363.

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Abstract:
Alors que, depuis 1996, la compétitivité de la Belgique fait l’objet d’une attention toute particulière, nous montrons dans ce numéro de Regards économiques que son impact sur la dynamique des exportations de la Belgique est effectivement déterminant, tout en étant cependant limité. La compétitivité de la Belgique est un sujet souvent au-devant de l’actualité, en raison des discussions (parfois âpres) qui ont lieu à son sujet entre les partenaires sociaux. La Belgique étant une petite économie ouverte, son commerce extérieur a effectivement un impact considérable sur ses performances économiques et l’évolution de sa situation conjoncturelle. La compétitivité et les performances à l’exportation de la Belgique constituent ainsi l’objet de l’étude qui est présentée dans ce numéro de Regards économiques. Notre étude vise notamment à examiner si, comment cela est souvent présupposé, la compétitivité est un facteur déterminant de l’évolution des exportations belges. Notre étude confirme que la compétitivité joue effectivement un rôle déterminant dans l’évolution des exportations belges de biens et services. Notre étude conclut également que les effets de compétitivité se marquent davantage à travers le prix relatif des exportations belges par rapport à celui de ses concurrents étrangers plutôt qu’à travers le niveau relatif du coût salarial. Comme déjà suggéré par d’autres études, cela indique que la sauvegarde de la compétitivité implique de veiller à contrôler l’évolution de tous les facteurs qui interviennent dans la formation des prix à l’exportation (coût unitaire du travail, prix des intrants intermédiaires, marge de profit) et de ne pas se concentrer uniquement sur le contrôle des coûts salariaux. Bien que le facteur «compétitivité» soit déterminant, il apparaît toutefois qu’il n’a qu’un rôle limité dans l’évolution des exportations de la Belgique. La plus grande partie de l’évolution des exportations est en effet déterminée par l’évolution des marchés potentiels à l’exportation de la Belgique, c’est-à-dire par la demande étrangère qui résulte de la croissance économique des pays vers lesquels les entreprises belges exportent. Nous en concluons que, dans un contexte de faible conjoncture, promouvoir la modération salariale pourrait ne pas avoir les bienfaits attendus sur la croissance économique s’il s’avère que l’impact positif de la modération salariale sur les exportations n’est pas suffisamment important pour compenser son impact négatif sur la consommation des ménages. Alors que les discussions politiques sur les faiblesses de la Belgique en matière d’exportation tournent essentiellement autour de la compétitivité, notre analyse tend à suggérer que le principal problème est avant tout un manque de dynamisme des exportations. En effet, alors que la demande étrangère est le principal déterminant de la croissance des exportations, il apparaît que, pour des raisons autres que celles liées à la compétitivité, tout accroissement de la demande mondiale ne se répercute qu’à environ 70 % dans la croissance des exportations. Comme certaines études l’ont suggéré, la réponse à ce problème se situe en partie dans un meilleur positionnement des exportations en matière de produits et de destination géographique. Plus généralement, cela implique, comme le soulignait la Banque Nationale de Belgique dans son Rapport annuel 2012, de renforcer «l’attractivité de l’économie et son potentiel d’innovation et d’adaptation, à travers la quantité et la qualité du capital humain, la qualité, le design et la différenciation de produits offerts, le marketing de ces produits et l’organisation des processus de production».
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Bodart, Vincent, and Sébastien Fontenay. "Numéro 133 - juin 2017." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2017.06.01.

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Abstract:
Alors que, depuis 1996, la compétitivité de la Belgique fait l’objet d’une attention toute particulière, nous montrons dans ce numéro de Regards économiques que son impact sur la dynamique des exportations de la Belgique est effectivement déterminant, tout en étant cependant limité. La compétitivité de la Belgique est un sujet souvent au-devant de l’actualité, en raison des discussions (parfois âpres) qui ont lieu à son sujet entre les partenaires sociaux. La Belgique étant une petite économie ouverte, son commerce extérieur a effectivement un impact considérable sur ses performances économiques et l’évolution de sa situation conjoncturelle. La compétitivité et les performances à l’exportation de la Belgique constituent ainsi l’objet de l’étude qui est présentée dans ce numéro de Regards économiques. Notre étude vise notamment à examiner si, comment cela est souvent présupposé, la compétitivité est un facteur déterminant de l’évolution des exportations belges. Notre étude confirme que la compétitivité joue effectivement un rôle déterminant dans l’évolution des exportations belges de biens et services. Notre étude conclut également que les effets de compétitivité se marquent davantage à travers le prix relatif des exportations belges par rapport à celui de ses concurrents étrangers plutôt qu’à travers le niveau relatif du coût salarial. Comme déjà suggéré par d’autres études, cela indique que la sauvegarde de la compétitivité implique de veiller à contrôler l’évolution de tous les facteurs qui interviennent dans la formation des prix à l’exportation (coût unitaire du travail, prix des intrants intermédiaires, marge de profit) et de ne pas se concentrer uniquement sur le contrôle des coûts salariaux. Bien que le facteur «compétitivité» soit déterminant, il apparaît toutefois qu’il n’a qu’un rôle limité dans l’évolution des exportations de la Belgique. La plus grande partie de l’évolution des exportations est en effet déterminée par l’évolution des marchés potentiels à l’exportation de la Belgique, c’est-à-dire par la demande étrangère qui résulte de la croissance économique des pays vers lesquels les entreprises belges exportent. Nous en concluons que, dans un contexte de faible conjoncture, promouvoir la modération salariale pourrait ne pas avoir les bienfaits attendus sur la croissance économique s’il s’avère que l’impact positif de la modération salariale sur les exportations n’est pas suffisamment important pour compenser son impact négatif sur la consommation des ménages. Alors que les discussions politiques sur les faiblesses de la Belgique en matière d’exportation tournent essentiellement autour de la compétitivité, notre analyse tend à suggérer que le principal problème est avant tout un manque de dynamisme des exportations. En effet, alors que la demande étrangère est le principal déterminant de la croissance des exportations, il apparaît que, pour des raisons autres que celles liées à la compétitivité, tout accroissement de la demande mondiale ne se répercute qu’à environ 70 % dans la croissance des exportations. Comme certaines études l’ont suggéré, la réponse à ce problème se situe en partie dans un meilleur positionnement des exportations en matière de produits et de destination géographique. Plus généralement, cela implique, comme le soulignait la Banque Nationale de Belgique dans son Rapport annuel 2012, de renforcer «l’attractivité de l’économie et son potentiel d’innovation et d’adaptation, à travers la quantité et la qualité du capital humain, la qualité, le design et la différenciation de produits offerts, le marketing de ces produits et l’organisation des processus de production».
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Martig, Alexis. "Esclavage contemporain." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.085.

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Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d’esclavage moderne par tout un ensemble d’acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l’Organisation internationale du Travail, il s’agit d’un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d’esclavage moderne ou d’esclavage contemporain, certains ont été jusqu’à évoquer l’émergence d’un nouveau champ d’études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l’anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu’alors produit peu de réflexions sur le sujet ? Le premier élément de réponse a trait à la nature même de l’analyse anthropologique, qui la distingue des autres disciplines des sciences humaines et sociales, et qui considère avant tout les notions émiques mobilisées par les sujets. Dans le cas de l’esclavage moderne, on est face à une notion éminemment politisée et utilisée avant tout par des acteurs associatifs, institutionnels ou médiatiques pour décrire les conditions de travail ou d’exploitation d’autres sujets souvent associés au passage au registre des « victimes ». Ce n’est que depuis très récemment qu’on assiste à l’usage de la notion par les sujets eux-mêmes pour dénoncer leurs conditions de travail, sans doute sous l’effet de sa banalisation dans les discours des acteurs de la lutte contre l’esclavage moderne. L’apparition et la dissémination de cette notion chez les acteurs sociaux et politiques ne sont cependant pas sans intérêt pour l’anthropologie. Elles sont notamment révélatrices de ce que Didier Fassin a qualifié d’« économie morale de notre temps » et de « nouvel ordre moral » mondial (2005) : il s’agit de cette économie morale globale constituée autour de nouveaux intolérables moraux inhérents aux droits de l’homme et à l’invention de la catégorie anthropologie d’humanité dans le contexte postérieur à la Seconde Guerre mondiale. La condamnation morale globale de l’esclavage moderne en est un exemple parfait. Les discours qui la constituent expriment et visent à générer une indignation, tout en ayant fréquemment recours aux registres des « victimes », de la « vulnérabilité » et de « la traite » avec pour effet de nier l’agencéité des sujets en faisant disparaître leurs trajectoires de vie et leurs motivations spécifiques. Comme l’a montré l’anthropologue américaine Alicia Peters (2015), si politisée que soit cette notion, rien n’empêche l’anthropologie de s’en saisir comme objet en étudiant notamment les jeux d’acteurs au cœur des plans de lutte qui en découlent. Peters a ainsi montré comment, aux États-Unis, la moralisation du travail du sexe et de la prostitution forcée a eu pour effet de rendre invisibles ou illégitimes la majorité des cas de traite humaine qui touchent d’autres secteurs : agriculture, usines, restaurants, sphère domestique… Cette moralisation et surreprésentation du travail du sexe et de la prostitution forcée dans la lutte contre l’esclavage moderne, assimilée à la traite d’êtres humains (human trafficking), est caractéristique des pays développés. Le deuxième élément de réponse touche au caractère fourre-tout d’une notion générique qui renvoie à tout un ensemble de situations hétérogènes situées dans des contextes sociaux, historiques et culturels extrêmement différents et dont la complexité, les spécificités et les nuances sont reléguées au second plan dans les discours politiques. En fonction des acteurs, l’esclavage moderne désigne des cas de : mariage forcé, travail forcé, travail infantile, enfants soldats, camps de travail, exploitation sexuelle… et ce, sur toute la planète… Mais pour saisir les spécificités et la complexité des cas étudiés, il faut aussi considérer les formes socioculturelles légitimatrices de la servitude ou de l’esclavage, de son acceptation ou de sa tolérance et les formes de régulation de la domination inhérentes : formes de parrainage, dettes, processus d’altérisation infériorisants… Si les situations dénoncées ont émergé ou ont évolué à partir de formes passées dans un contexte global de précarisation des conditions de travail, et en ce sens sont bien des phénomènes contemporains, il est pour autant impossible de les penser en faisant abstraction de la mémoire des régimes d’esclavages précédents et notamment de l’esclavage transatlantique. Il faut à ce titre distinguer les réflexions sur l’esclavage moderne, du grand nombre d’études anthropologiques sur les descendants d’esclaves, la mémoire de l’esclavage ou les problématiques de réparation. Comme l’a fait remarquer Roger Botte (2005), l’esclavage a toujours été pluriel. Il faut cependant reconnaître que l’une des caractéristiques de l’époque contemporaine est bien celle de la disparition progressive, depuis les abolitions de l’esclavage en tant que statut officiel. C’est en ce sens qu’Alain Morice, au sujet de travailleurs temporaires marocains en France, a utilisé l’expression d’« esclavage métaphorique » (2005), en opposition à l’esclavage historique. Derrière cette distinction s’en cache une autre qu’il est capital de saisir pour comprendre les enjeux des situations qualifiées d’esclavage moderne et leur analyse anthropologique : celle des conditions d’esclavageet dustatut d’esclave. Dans une analyse très intéressante entre un cas d’esclavage domestique en France en 2013 avec un cas d’esclavage datant du début du XIXe siècle, l’historienne Rebecca Scott (2013) attire l’attention sur le fait que, statut officiel ou non, les conditions des situations dénoncées sous l’expression d’esclavage moderne peuvent être identiques à celles de régimes d’esclavage passés. L’attention portée à la nature des conditions est intéressante car elle vient souligner que, s’il est important de conserver une distance face à un discours institutionnel et politisé, il n’en demeure pas moins que dans certains cas l’esclavage n’est pas que métaphorique… Une autre caractéristique liée à la disparition du statut est le fait que les situations observées sont très souvent temporaires, pour des raisons de coûts économiques et dans le but d’éviter de possibles contrôles. Plusieurs auteurs ont, de manière distincte, mis en avant que l’esclavage moderne n’est pas fondé de manière absolue sur des critères raciaux, mais sur des critères inscrits dans des rapports de production (Botte 2005 ; Bales 1999). Comme le fait justement remarquer Julia O’Connell Davidson (2015), si cela est pertinent, il ne faut pas pour autant perdre de vue que la majorité des populations concernées se trouvent dans d’anciennes colonies ou émigrent de celles-ci vers les pays développés. Si la race n’est donc pas l’élément premier à l’origine des formes d’exploitation, celles-ci s’inscrivent pour autant dans une division internationale du travail racialisée et genrée telle que décrite par la sociologie décoloniale, et Ramon Grosfoguel (2014) notamment. À ce sujet, il est intéressant de souligner certaines dynamiques de cette division internationale du travail qui distinguent les formes d’esclavage moderne dans les pays développés et les pays en développement. Dans les premiers, les cas concernent principalement des migrants légaux ou illégaux confrontés à des politiques migratoires qui les vulnérabilisent structurellement. Dans les pays en développement, il s’agit majoritairement et massivement de citoyens nationaux, protégés normalement par ailleurs par les droits associés à leur citoyenneté. La question de l’esclavage moderne se pose alors en termes d’anthropologie des droits associés à la citoyenneté, et de leur performativité, en s’intéressant aux manières dont les critères symboliques à la base de la construction de ces citoyens en tant qu’alter inégaux ont tendance à normaliser la négation de leurs droits comme dans le cas des travailleurs ruraux au Brésil, ou encore des intouchables en Inde, etc. S’ajoutent à cela les exclus des nations issues de la colonisation – là où d’anciens empires ont laissé la place à des nations aux frontières dessinées par les colons –qui constituent une main-d’œuvre potentielle, comme dans la zone située entre la Thaïlande et la Birmanie (Ivanoff, Chantavanich et Boutry 2017). L’un des enjeux spécifiques de la réflexion anthropologiques touche à la méthode d’investigation de la discipline : l’enquête de terrain. Pour la plupart des cas, ou du moins les plus extrêmes, il est quasiment impossible d’accéder aux terrains en question pour y pratiquer une forme d’observation participante. Les difficultés d’accès s’apparentent à celles des terrains de guerre, de combats, de prostitution, de camps de travail forcé, etc. Les recherches de terrain consistent donc le plus souvent à rencontrer et accompagner les sujets postérieurement aux situations pour réaliser avec eux des entretiens. Quand cela est possible, car comme le souligne l’anthropologue Denise Brennan, auteurede Life Interrupted: Trafficking into Forced Labour in the United States, s’entretenir au sujet d’une expérience souvent traumatisante n’est pas non plus sans difficultés ou sans poser de questions quant au rôle de l’anthropologue et de la nature de sa relation avec les sujets du terrain (Brennan 2014). L’un des autres enjeux des analyses anthropologiques, dans des contextes prononcés de vulnérabilité structurelle et face aux processus de subalternisation des sujets par le biais des discours institutionnels, est de faire ressortir l’agencéité des sujets. L’anthropologie, dans sa tendance à replacer les situations étudiées dans les trajectoires de vie des sujets et à donner la parole à ces derniers, possède un avantage certain sur d’autres disciplines pour donner à voir leur agencéité sans perdre de vue pour autant les contraintes structurelles auxquelles ceux-ci font face. L’engagement volontaire de sujets dans la prostitution, de manière temporaire (ou non), pour améliorer leur quotidien matériel, d’enfants au travail malgré leur âge mineur, la migration illégale volontaire par l’intermédiaire de passeurs, la fuite, l’usage des compétences linguistiques ou une volonté de travailler plus dur que les autres, etc., sont autant d’exemples d’agencéité des sujets. Plutôt que de négliger de prendre en considération l’esclavage moderne à cause de son caractère institutionnalisé et sa nature protéiforme, il me semble que l’anthropologie et son regard critique ont un rôle à jouer pour mettre en lumière la complexité des différentes dimensions de ce phénomène et leur enchevêtrement : une économie morale globale, une économie néolibérale précarisant les conditions de travail et une division internationale du travail racialisée, genrée et hiérarchisée entre les pays développés et en développement. Pour ce faire, et apporter une plus-value heuristique, les analyses anthropologiques sur l’esclavage moderne devront s’ancrer dans le contemporain et repenser des catégories analytiques dichotomiques héritées du début des sciences sociales qui ne parviennent plus à rendre compte des situations étudiées : esclavage, liberté, travail libre et travail non libre, etc. Ces catégories ne permettent pas de penser le continuum de situations (allant de libres à non libres) de travail dans lequel les sujets évoluent dans le temps et l’espace, et dont les conditions peuvent, à une extrémité du continuum, être similaires à des régimes passés d’esclavage. C’est dans cet esprit qu’une des voies pour saisir la complexité du social et les dynamiques de ce phénomène si actuel est celle des « situations contemporaines de servitude et d’esclavage » (Martig et Saillant 2017). La notion de « situations » permet en effet de garder à l’esprit que l’objet étudié relève localement des spécificités sociohistoriques et culturelles considérées tout en se « situant » aussi dans le contexte économique, moral, politique et historique plus global : c’est l’articulation de ces différentes dimensions qui permettent de saisir la complexité du social. Enfin, penser en termes de situation a pour avantage de replacer l’expérience liée à l’esclavage moderne dans la trajectoire de vie plus large des sujets, et de saisir ainsi plus facilement leur agencéité. Il s’agit d’une proposition. D’autres voies verront sûrement le jour pour analyser un phénomène complexe qui, loin de disparaître, donne à voir les limites des mythes du travail libre et de la performativité des droits des sociétés démocratiques libérales contemporaines, et en appelle du coup à une anthropologie du contemporain.
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