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Journal articles on the topic 'Création collective (Théâtre)'

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1

Baldwin, Jane. "Klondyke : une tentative de créer une dramaturgie nationale." L’Annuaire théâtral, no. 40 (May 7, 2010): 135–42. http://dx.doi.org/10.7202/041658ar.

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Abstract:
Cet article examine de plusieurs points de vue la production expérimentale de 1964 du Théâtre du Nouveau Monde (presque oubliée aujourd’hui) de Klondyke. Premièrement, il traite de cette production comme une expérience de « création collective », bien que ni le terme ni le concept ne soit encore passé dans la pratique théâtrale au Québec. Deuxièmement, il envisage la création de ce spectacle comme la réalisation du désir de Jean Gascon, le metteur en scène, de créer une oeuvre canadienne-française originale et authentique. Et finalement, il analyse la contribution de la pièce au théâtre musical.
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Lochert, Véronique. "L'anonymat de l'auteur au théâtre : création collective et stratégies éditoriales." Littératures classiques N° 80, no. 1 (2013): 105. http://dx.doi.org/10.3917/licla.080.0105.

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3

Gołębiewska, Agata. "Le traducteur dans un théâtre à mille temps." Meta 62, no. 3 (March 19, 2018): 614–23. http://dx.doi.org/10.7202/1043952ar.

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Abstract:
Le rôle du traducteur dans le domaine du théâtre est la conséquence directe de la position qu’y occupe le texte. Le théâtre contemporain occidental ayant de moins en moins pour mission de donner une représentation fidèle d’un texte source, et cherchant plutôt à créer une expérience collective, la traduction s’y inscrit, comme processus de création, dans la totalité de la démarche théâtrale. Cette évolution brouille encore davantage la frontière entre traduction et écriture, ce qui soulève de nombreuses questions, mais ouvre, en même temps, des espaces inattendus à la créativité. Dans le théâtre contemporain expérimental, il est coutumier de prendre des libertés avec une oeuvre de littérature dramatique (la seule limite étant celle de la loi, donc de l’accord nécessaire des auteurs ou des ayants droit s’ils existent). Le traducteur qui participe à un projet de spectacle travaille étroitement avec le metteur en scène et le dramaturge. Il doit, au-delà de ses compétences linguistiques, bien connaître les spécificités d’un travail sur scène et comprendre notamment qu’il y est problématique de parler d’un résultat non évolutif. Une expérience de théâtre et des affinités avec les collaborateurs impliqués sont indispensables dans ce processus, dont l’issue est une forme vivante, une expérience créatrice collective.
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4

Savona, Jeannelle. "Problématique d’un théâtre féministe : le cas d’À ma mère, à ma mère, à ma mère, à ma voisine." Études 17, no. 3 (August 30, 2006): 470–84. http://dx.doi.org/10.7202/200980ar.

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Abstract:
Résumé En s'oppuyant sur certaines théories féministes américaines du théâtre, cette étude s'attache à montrer les dangers de la mimesis réaliste traditionnelle pour la création d'un théâtre féministe. Les stratégies esthétiques de la pièce collective K ma mère, à ma mère, à ma mère, à ma voisine - telles que Vaho- _ lition du metteur en scène, le travail sur la construction des corps féminins, les ruptures narratives par la simultanéité des scènes et les procédés brechtiens d'autoréflexwité- sont ensuite analysées et comparées à celles d'autres pièces féministes québécoises des années soixante-dix. Cette analyse, qui fait d'K ma mère une sorte de modèle théorique, débouche sur la problématique d'un théâtre de femmes qui serait libéré des contraintes du patriarcat.
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5

Hébert, Chantal. "Le lieu de l’activité poïétique de l’auteur scénique." Dossier 34, no. 3 (July 14, 2009): 21–40. http://dx.doi.org/10.7202/037662ar.

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Abstract:
Résumé Le travail de Robert Lepage est particulièrement exemplaire du déplacement de la figure de l’auteur, de la redéfinition du rôle de ce dernier et de la transformation de l’acte d’écriture théâtrale. Partant de l’observation du processus de création du Projet Andersen de Robert Lepage, cet article montre que l’objet de la dramaturgie lepagienne est celui d’une pratique scénique collective qui témoigne de la réinvention des cadres poïétiques actuels où dramaticité et théâtralité s’écrivent de pair pour constituer une dramaturgie globale, c’est-à-dire un théâtre de la complexité. Si l’on admet que la part du texte (linguistique ou verbale), qui était traditionnellement le support privilégié pour la transmission du message, n’est plus aussi déterminante, mais bien un élément parmi d’autres (comme la lumière, le son, la vidéo par exemple), que penser du choix de l’objet livre qu’a fait la compagnie Ex Machina en publiant certains des textes de ses spectacles ? Les sensibilités des auteurs scéniques seraient-elles encore imbues de l’héritage de l’imprimerie, et ce, en dépit du projet de rénovation dramatique qu’ils poursuivent ?
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6

MacDougall, Jill. "Tafisula ou la Mami Wata." L’Annuaire théâtral, no. 31 (May 5, 2010): 93–115. http://dx.doi.org/10.7202/041490ar.

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Abstract:
Tafisula [ça ne suffit pas] ou la Mami Wata est une création collective du Mwondo Théâtre de Lubumbashi, Zaïre (République démocratique du Congo) tirée de trois sources : la sirène blanche qui apporte la richesse et la mort (une icône de la peinture populaire et des légendes urbaines); un conte moral bemba d’un orphelin qui acquiert et ensuite perd un empire à cause de son avarice; et les problèmes socio-écologiques qui sévissent dans la région minière du cuivre où le spectacle a lieu. Après avoir décrit le contexte zaïrois des années 1970 et le processus de travail de la companie, ce texte retrace le déroulement de la performance et pose la question toujours pertinente : à qui sert réellement le développement capitaliste?
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Rubango, Nyunda ya. "Maux et mots de la guerre dans la littérature congolaise contemporaine (1999-2010)." Note de réflexion 42, no. 1-2 (January 15, 2014): 195–219. http://dx.doi.org/10.7202/1021304ar.

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Abstract:
Le déclin de Mobutu et l’avènement de Kabila (1997) ont été relayés par une série de nouvelles rébellions croisées (RCD, MLC, CNDP, M23, etc.). Ces phénomènes effervescents ont marqué, surtout à l’Est, une ère d’apocalypse peinte dans maints genres de la littérature congolaise contemporaine - du triptyque classique prose-poésie-théâtre aux genres « mineurs » (bande dessinée, caricature et musique populaire). Cet article examine comment de 1999 à 2010 ce drame régional et national est vécu sur le double plan de la conscience collective nationale et nationaliste et de la création artistique. L’étude essentiellement littéraire enrichie par une approche d’analyse du discours et des considérations historiques s’appuie sur un corpus de 22 volumes dus à 16 auteurs représentatifs congolais. Il s’avère qu’à l’expression d’angoisses et diverses violences subies du fait des guerres interminables s’ajoute le procès des régimes mobutiste et kabiliste. Cette littérature « apagogique », critique ou hagiographique épouse à la fois diverses formes; elle décrit les affres de la guerre, des souffrances, des misères et s’affirme comme un discours de résistance interne et externe, de patriotisme, d’humanisme, de paix, d’espérance et de joie de vivre relative.
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8

Bergeron, Yves. "Naissance de l’ethnologie et émergence de la muséologie au Québec (1936-1945). De l’« autre » au « soi »." Articles 3 (April 6, 2010): 7–30. http://dx.doi.org/10.7202/201707ar.

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Abstract:
Si les Archives de folklore apparaissent officiellement en 1944, on sait cependant que la naissance d’un programme d’ethnologie du Québec s’amorce en 1937 dans le cadre du Deuxième Congrès de la langue française. À Paris, se tient le premier Congrès national de muséographie qui se déroule au même moment que l’exposition internationale de 1937 et le premier Congrès international de folklore au cours duquel Georges Henri Rivière annonce la création du Musée des arts et traditions populaires. La décennie des années 1930 est ponctuée de changements majeurs au Québec. Le contexte politique permet l’émergence d’un mouvement nationaliste dont le thème est « L’esprit français au Canada, dans notre langue, dans nos lois, dans nos moeurs ». C’est dans ce contexte que l’Université Laval devient le théâtre où se dessinent les nouveaux enjeux de la mémoire collective. Tout est une question de point de vue. Les ethnologues et muséologues européens croient que les objets, même les plus singuliers, témoignent de la mémoire collective. Les premiers folkloristes et ethnologues québécois, avec Luc Lacourcière en tête, sont persuadés que la mémoire de la culture française en Amérique se trouve plutôt dans les contes, les légendes, les chansons traditionnelles et les traditions populaires héritées de la France d’Ancien régime. C’est pourquoi, ils emprunteront la voie du patrimoine immatériel. Pour eux, il devient urgent de collecter ce patrimoine de tradition orale qui disparaît. Alors que l’ethnologie est en voie de devenir une véritable discipline scientifique, l’Université se désintéresse de ses collections ethnologiques et abandonne ses musées pour se lancer dans la collecte des arts et traditions populaires des francophones en Amérique du Nord. On verra donc comment, entre 1937 et 1945, les nouvelles perspectives du folklore et de l’ethnologie transforment la muséologie québécoise. On verra par ailleurs comment ces transformations se répercutent comme l’écho du baby-boom cinquante ans plus tard. Cette quête identitaire qui anime les folkloristes de même que les muséologues québécois et européens prend des orientations différentes. Objets matériels et immatériels participent alors à la construction d’une nouvelle mémoire collective. L’histoire des collections permet notamment de mettre en lumière cette quête de la mémoire collective des communautés francophones en Amérique du Nord. Je tenterai de démontrer les liens étroits qui existent entre le nationalisme et le folklore.
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Rousseau, Cécile, Marie-France Gauthier, Maryse Benoît, Louise Lacroix, Alejandro Moran, Musuk Viger Rojas, and Dominique Bourassa. "Du jeu des identités à la transformation de réalités partagées : un programme d’ateliers d’expression théâtrale pour adolescents immigrants et réfugiés." Santé mentale au Québec 31, no. 2 (March 21, 2007): 135–52. http://dx.doi.org/10.7202/014808ar.

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Abstract:
La migration à l’adolescence est particulièrement délicate à cause du fardeau conjugué que représente à ce stade de la vie l’intégration des multiples pertes associées à la migration et l’adaptation au statut de jeune adulte. Le programme d’ateliers d’expression théâtrale vise à faciliter l’adaptation des adolescents immigrants et réfugiés à leur nouvel environnement à partir d’un travail créatif autour des enjeux identitaires liés à la migration et à un statut de minorité. Ces ateliers conjuguent une approche inspirée du théâtre playback qui permet une mise en scène du vécu personnel et le théâtre forum de Boal qui met l’accent sur la transformation collective de l’expérience. Les résultats d’une évaluation qualitative des ateliers d’expression théâtrale suggèrent que ceux-ci constituent un lieu d’expression ou les participants se sentent en sécurité et soutenus par l’équipe ainsi que par le caractère rituel du jeu théâtral. Les ateliers permettent de représenter la multiplicité des valeurs et des références internes et externes de l’adolescent et de les renégocier sans dichotomiser le « eux » et le « nous », en s’adressant aux questions de justice sociale qui se posent à la collectivité. Ils favorisent aussi l’élaboration des transitions de l’adolescence en permettant l’évocation des pertes de la migration et le passage vers une identité hybride.
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Forsyth, Louise H. "La nef des sorcières (1976) : l’écriture d’un théâtre expérimental au féminin." L'Annuaire théâtral, no. 46 (January 19, 2011): 33–56. http://dx.doi.org/10.7202/045371ar.

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Abstract:
La création au Théâtre du Nouveau Monde de La nef des sorcières, pièce composée de sept textes d’auteures différentes, est reconnue comme un moment capital dans l’émergence du théâtre féministe militant au cours des années 1970 et 1980. En ce qui concerne la réception de ce spectacle et du texte publié, l’attention du public et de la critique se dirigeait surtout vers la thématique féministe véhiculée par la pièce et le commentaire qui s’y faisait sur le fonctionnement du patriarcat dans la vie privée des femmes. Cependant, l’objectif des auteures et des comédiennes dépassait largement le simple commentaire social. Ce n’était pas leur intention de réduire la scène théâtrale à une simple tribune politique. Luce Guilbeault, qui initia le projet et s’y engagea comme metteure en scène, auteure et comédienne, voulait avec les autres, en plus de susciter des discussions, ébranler les fondements sexistes du théâtre, élargir l’espace de l’imaginaire collectif, transformer la symbolique masculiniste de la culture québécoise, et élargir l’horizon d’attente de l’auditoire. Quand son Actrice en folie subit un trou de mémoire et enlève son costume dès son entrée en scène, c’est une ouverture remarquable au spectacle expérimental et à l’invention d’une nouvelle théâtralité au féminin qui se fait jour. C’est alors que commence la remise en cause radicale des pratiques, des codes, des règles et des conventions du jeu, des langages et de la forme canoniques du théâtre qui permettent depuis des millénaires l’esthétisation par le théâtre des idéologies et des fantasmes dominants sexistes.
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Reyad-Mamdoh, Samir. "LABORATOIRE DU VÉCU: L’EXPÉRIENCE THÉÂTRALE EN GROUPE, ATELIER FAN AL-HAYAT [L’ART DE LA VIE]." Cena, no. 33 (April 20, 2021): 118–23. http://dx.doi.org/10.22456/2236-3254.111585.

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Abstract:
Cette recherche propose d’étudier une expérience théâtrale menée en groupe pour explorer les potentialités du travail théâtral. Un protocole de travail a été mis en place : trainings visant à travailler sur les positions dynamiques, le contact et la plasticité du corps, et préparation au jeu théâtral, mené dans le but d’établir une distance entre les comédiens et les événements qui les ont traumatisés afin de les dépasser. L’action théâtrale a été source de découverte, de travail sur soi, un moyen efficace pour les aider à se libérer, à partager leurs sentiments, à maîtriser leur fragilité en retrouvant une capacité à agir jusqu'à présent ignorée. Ils se sont reconstruits, en retrouvant confiance en eux et en se réappropriant d’autres aptitudes et d’autres attitudes. C’est une voie qui peut mener à la résilience. Notre étude empirique allie deux dimensions intrinsèques : la théorie, permettant de penser notre démarche et de l'inscrire dans un processus réflexif ; et la pratique qui nous offre la possibilité de réaliser sur scène l'expérience d'un travail sur soi, sur l’exploration des obstacles et des inhibitions personnelles. Mots ClésRésilience. Reviviscence. Potentialités Théâtrales. Création Collective. Expérience Scénique.
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Siaud, Florent. "Dialectique de l’intérieur et de l’extérieur dans trois événements in situ présentés dans l’édition 2010 du FTA." Pratiques & travaux, no. 48 (February 20, 2012): 99–112. http://dx.doi.org/10.7202/1007843ar.

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Abstract:
Né d’une volonté d’extraire l’oeuvre d’art de ses habituels lieux de présentation pour les inscrire dans des contextes insolites, le théâtre in situ délaisse les espaces sanctuarisés de la création. Comme l’ont montré trois spectacles présentés dans l’édition 2010 du Festival TransAmérique de Montréal, il permet au spectateur de vivre une expérience artistique au coeur de la ville. Enquête anthropologique sur ce qui fonde nos rites, notre inconscient collectif et nos sentiments d’appartenance, le théâtre in situ n’est pourtant pas exclusivement une manifestation à ciel ouvert : bouleversement de l’espace urbain, il occasionne parallèlement une plongée en soi qui conduit le sujet à s’interroger sur son rapport à sa propre mémoire ou à son activité sensorielle de citadin.
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Choko, Maude. "L’ambivalence de la solidarité des artistes interprètes face à l’Union des artistes." Canadian Journal of Law and Society / Revue Canadienne Droit et Société 35, no. 3 (December 2020): 521–39. http://dx.doi.org/10.1017/cls.2020.28.

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Abstract:
RésuméL’Union des artistes a conclu des dizaines d’ententes collectives avec des producteurs dans le cadre de la Loi S-32.1. En vertu des Règlements généraux de l’Union, il est interdit aux membres d’accepter un contrat de travail en marge de ces ententes sous peine de sanction disciplinaire. Pour l’artiste rarement sollicité, soit la grande majorité des membres, ces offres de travail posent un dilemme : privilégier son intérêt individuel à court terme ou respecter la collectivité. Dans ce contexte, le discours des artistes est marqué par une certaine ambivalence dans leur sentiment de solidarité. Le présent article tente de dépeindre cette ambivalence par le biais d’un monologue théâtral qui étaye ce vécu. Après avoir exposé le contexte juridique et la méthodologie retenue, inspirée de la création, l’article présente un monologue afin de faire vivre au lecteur ce que les artistes ont exprimé et leurs émotions telles que la chercheure les a interprétées.
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Wirz, Maud. "Électre 90, création collective du Théâtre universitaire de Franche-Comté." Coulisses, no. 2 (November 1, 1990). http://dx.doi.org/10.4000/coulisses.1609.

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Guay, Hervé. "Vers un dialogisme hétéromorphe." No. 88 (April 21, 2009): 63–76. http://dx.doi.org/10.7202/029753ar.

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Abstract:
Résumé Cet article examine les transformations qui ont modifié en profondeur la création théâtrale depuis une trentaine d’années. En prenant appui sur la notion de dialogisme élaborée par Mikhaïl Bakhtine, l’étude cherche à montrer que le théâtre est passé d’un modèle dialogique dominé par la figure de l’auteur, puis du metteur en scène, à un dialogisme hétéromorphe qui fait place à une pluralité de voix et de langages. Dans cette perspective, beaucoup de créateurs contemporains préfèrent se centrer davantage sur les interactions qui se nouent entre les diverses composantes de l’événement théâtral et sur la relation spécifique à instaurer avec le public plutôt que sur les échanges des personnages. Le caractère interhumain propre à l’événement théâtral apparaît donc transformé, puisque le processus collectif de la fabrication du spectacle est mis en évidence dans la représentation elle-même.
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Salzbrunn, Monika. "Artivisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.091.

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Abstract:
Artivisme est un néologisme composé des mots art et activisme. Il concerne l’engagement social et politique d’artistes militants (Lemoine et Ouardi 2010) mais aussi l’art utilisé par des citoyen.ne.s comme moyen d’expression politique (Salzbrunn 2014, 2015 ; Malzacher 2014 : 14 ; Mouffe 2014). La distinction qui porte sur la formation initiale est davantage analytique qu’empirique dans la mesure où la définition d’artistes ou d’œuvres d’art en lien avec une formation institutionnelle (hautes écoles d’art) est aujourd’hui mise en question : Le succès planétaire d’artistes autodidactes engagés comme le photographe français JR montrent qu’on peut acquérir une reconnaissance en tant qu’artiste sans avoir été formé dans une école d’art. De plus, la différence entre l’engagement politique des artistes et leurs œuvres au sens propre est de plus en plus difficile à saisir (Roussel 2006 ; Dufournet et al. 2007). Sur le plan conceptuel, les recherches sur l’artivisme remettent en question la distinction entre l’art considéré comme travail et l’art pour l’art, discutée entre autres par Jacques Rancière dans « Le partage du sensible. Esthétique et politique » : « Produire unit à l’acte de fabriquer celui de mettre au jour, de définir un rapport nouveau entre le faire et le voir. L’art anticipe le travail parce qu’il en réalise le principe : la transformation de la matière sensible en présentation à soi de la communauté » (Rancière 2000 : 71). Les expressions artistiques couvrent un très large panel, allant de l’art plastique et mural, en passant par le graffiti, la bande dessinée, la musique, le flash mobs, le théâtre, à l’invention de nouvelles formes d’expression (Concept Store #3, 2010). L’artivisme actuel, notamment les performances, trouvent leurs racines dans d’autres courants artistiques expérimentaux développés dans les années 1960, notamment le théâtre de l’opprimé d’Agosto Boal, le situationnisme (Debord 1967), le fluxus (http://georgemaciunas.com/). Certains remontent encore plus loin vers le surréalisme et le dadaïsme auxquels l’Internationale situationniste (1958-1969) se réfère afin de pousser la création libre encore plus loin. Tout comme le mouvement situationniste cherchait à créer des situations (1967) pour changer la situation et déstabiliser le public (Lemoine et Ouardiri 2010), et que le théâtre de l’opprimé (Boal 1996) pratiquait le théâtre comme thérapie, l’artivisme contemporain vise à éveiller les consciences afin que les spectateurs sortent de leur « inertie supposée » et prennent position (Lemoine et Ouardi 2010 ; pour les transformations dans et de l’espace urbain voir aussi Schmitz 2015 ; Salzbrunn 2011). Ainsi, les mouvements politiques récents comme Occupy Wallstreet (Graeber 2012) ou La nuit debout (Les Temps Modernes, 2016/05, no. 691 ; Vacarme 2016/03, no. 76) ont occupé l’espace publique de façon créative, se servant de la mascarade et du détournement (de situations, notamment de l’état d’urgence et de l’interdiction de rassemblement), afin d’inciter les passants à s’exprimer et à participer (Bishop 2012). D’autres courants comme les Femen, mouvement féministe translocal, ont eu recours à des performances spectaculaires dans l’espace public ou faisant irruption au cours de rituels religieux ou politiques (Femen 2015). Si ces moyens d’action performatifs au sein du politique étaient largement employés par les courants politiques de gauche (Butler et Athanasiou 2013), l’extrême-droite les emploie également, comme le mouvement identitaire qui a protesté par des actions coup de poing contre les réfugiés dans les Alpes françaises en hiver 2018 (https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/04/30/militants-identitaires-dans-les-alpes-les-autorites-denoncent-une-operation-de-communication_5292856_1653578.html). Les thèmes politiques abordés se situent néanmoins majoritairement à gauche de l’échiquier politique : mouvement zapatiste, LGBTqueer, lutte anti-capitaliste, antifasciste et pro-refugiés, (afro-/latino-) féminismes (de Lima Costa 2012), mouvement contre l’exclusion des personnes à mobilité réduite, protestation contre la gentrification et la dépossession de l’espace urbain qui s’opère en faveur des touristes et spéculateurs immobiliers et qui va à l’encontre des habitants (Youkhana 2014 ; Pisanello 2017), mouvement d’occupation d’espace, de squat et de centres sociaux auto-gérés, lutte créative en faveur de nouvelles formes de vie commune comme dans la ZAD (Zone à défendre) contre l’aéroport de Nantes etc. (Rancière 2017 : 65-73). Si ces luttes s’inscrivent dans une réflexion critique générale sur les conséquences de la glocalisation, elles se concentrent parfois sur l’amélioration de l’espace local, voire micro-local (Lindgaard 2005), par exemple en créant une convivialité (Caillé et al. 2013) ou des espaces de « guerilla gardening » (mouvement de jardinage urbain comme acte politique) au sein d’une ville. Les « commonistes » qui s’occupent de biens communs et développent les créations par soi-même (DIY – Do it yourself) à travers des FabLabs (laboratoires de fabrication) s’inscrivent également dans cette philosophie en mettant en question de façon créative le rapport entre production et consommation (Baier et al. 2013). Enfin, les mouvements actuels ont largement recours aux dernières technologies d’information et de diffusion, pendant le processus de création et pendant la circulation des œuvres, des images et des témoignages (Salzbrunn et al. 2015). Plus radicalement encore, les hacktivistes interviennent sur des sites web en les détournant et en les transformant. Dans certains endroits, l’humour occupe une place centrale au sein de ces activités artistiques, que ce soit dans le recours aux moyens de style carnavalesques (Cohen 1993), en réinventant le carnaval (Salzbrunn 2014) ou encore en cherchant à créer une ambiance politico-festive réenchantente, assurant un moment de joie et de partage heureux pour les participants. Betz (2016) a traité ce dernier aspect en analysant notamment des « Schnippeldiskos », discos organisés par le mouvement slow food jeunesse qui prennent la forme d’une séance joyeuse de coupage de légumes destinées à une soupe partagée, un moment de « protestation joyeuse », une « forme hybride de désobéissance collective ». Ces nouvelles formes d’interaction entre art, activisme et politique appellent au développement de méthodes de recherches anthropologiques inédites. Ainsi, l’ethnographie est devenue multi-sensorielle (Pink 2009), attentive au toucher, aux parfums, au goût, aux sensations des chercheur.e.s et des personnes impliquées dans l’action artivistique. L’observation participante devient plus radicale sous forme d’apprentissage (Downey et al. 2015). Enfin, les anthropologues qui travaillent sur l’artivisme ont non seulement recours à de nouvelles méthodes, mais aussi à de formes inédites de restitution de leurs recherches, visant notamment à dépasser le centrage sur le texte (Schneider et Wright 2006) en tournant des films documentaires, créant des bandes dessinées (www.erccomics.com), discutant avec les artivistes à travers blogs (www.erc-artivism.ch), ou interagissant à travers des performances comme « Rawson’s Boat », conduite par le Nigérian Jelili Akiku en mai 2018 au Musée d’Acquitaine de Bordeaux.
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Muller, Bernard. "Scène." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.057.

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Abstract:
La notion de scène s’avère être un outil descriptif très utile pour l’anthropologie sociale ou culturelle, et cela malgré - ou grâce- au flou conceptuel qui l’entoure. La puissance heuristique de la « scène » (avec ou sans parenthèses), véritable levier méthodologique, va bien au-delà des questions inhérentes au spectacle auquel il serait regrettable de la restreindre. Le cheminement de la notion de scène dans le champ de l’anthropologie relate à ce titre le changement de cap méthodologique pris par les sciences sociales et humaines dans la première moitié du XXe siècle et plus systématiquement dans les années 1970 (Clifford 1985), suite aux secousses épistémologiques post-modernes dont les répliques se font toujours sentir aujourd’hui (Lyotard 1979 ;Latour et Woolgar 1979). Anthropologue avant l’heure, William Shakespeare (1623) fut le premier à donner le ton avec son plus que fameux « All the world’s a stage, And all the men and women merely players » (« Le monde entier est une scène, hommes et femmes, tous, n’y sont que des acteurs»), sensible déjà aux ressemblances entre le jeu (de scène) et le fait social, tous deux également traversés - mais depuis des angles différents – par la nature des sentiments et l’agilité symbolique de l’homme en société. D’emblée, ce propos nous invite aussi à une réflexion sur les rapports humains, les normes et les codes sociaux. La mission du dramaturge ou de l’écrivain serait alors précisément, à l’instar de l’anthropologue, de mettre au jour «une dimension sociale et humaine que la prose anthropologique escamote trop souvent sous les conventions narratives et conceptuelles. Salubre retour au terrain en ces temps de tout textuel » (Bensa et Pouillon 2003). Plus récemment, c’est le sociologue et linguiste Erving Goffman qui fut l’un des premiers à méthodiquement envisager la vie sociale par le prisme de la scène. Il contribua ainsi à sa diffusion initiale dans les sciences humaines et sociales, en ethnologie en particulier. Son ouvrage majeur à cet égard, La Présentation de soi publié en 1959 (paru en français seulement en 1973) (Goffman 1959), essaie de rendre compte des façons dont les individus tissent au quotidien des liens interpersonnels au travers de gestes, expressions, stratégies envisagées comme des agissements dramaturgiques, se déroulant sur une scène. Cet usage heuristique de la scène est indissociable de la métaphore théâtrale, et part de l’idée que la vie en société peut être décrite comme un spectacle. Dans ce monde social envisagé comme un théâtre, où l’action se déroule sur plusieurs scènes, les individus composent des rôles en fonction de l’effet qu’ils espèrent obtenir au cours de ces situations de communication toujours dynamiques, incertaines et travaillées par des enjeux complexes qui ne se laissent pas réduire à la détermination culturelle. Ainsi, pour décrire ces « nouvelles » situations, il convient de convoquer tout un vocabulaire issu du théâtre, le terme de « scène » appelant celui de « coulisse », de « décor », de « rôle », d’ « acteurs » ou de « personnage », de « composition », d’ « intention », de « simulation », de « drame », de « quiproquo », etc.. En leur temps, ces approches furent radicalement nouvelles. Elles impliquent des prises de position théoriques en rupture alors avec la vision jusque-là dominante dans les sciences humaines et sociales, ouvrant ainsi la voie au renouvellement des modes d’exploration des univers sociaux. En effet, en s’intéressant aux interactions plutôt qu’aux expressions culturelles, la focale analytique met désormais en lumière la situation sociale sous l’angle de sa spécificité historique et non plus en tant qu’expression d’un système de représentation abstrait et surplombant dans lequel les individus agiraient selon des programmes culturels. Ce faisant, se définissent les prémisses d’une nouvelle anthropologie. Soucieuse de se dégager des rapports de force qui régimentaient le paradigme positiviste conçu au XIXe siècle dans des sociétés verticales et très autoritaires, elle propose une méthode alternative permettant de se dégager de la dissymétrie (Spivak 1988 ; Saillant et al. 2013) des modes de productions dominants, notamment en contexte post-colonial. De fait, simultanément, dans des sillons parallèles et parfois croisés, émergent d’autres approches du social. Dans l’environnement immédiat des interactionnistes, il faut mentionner les tenants de l’ethnométhodologie qui, à l’initiative d’Harold Garfinkel, continuent à modifier les paramètres habituels de l’observation scientifique en admettant que le chercheur puisse produire un objet dont il est lui-même l’agent provocateur, rompant ainsi radicalement avec le principe d’observation non-interventionniste héritée des sciences naturelles. Il s’agit au contraire pour cet autre sociologue américain de produire de la connaissance en intervenant dans le monde social, faisant par le moyen des « actions disruptives » / « breaching experiments » (Garfinkel 1963) du terrain une mise en abîme anthropologique, et de la scène le théâtre des opérations (Müller 2013). Dès lors, la scène ne relève plus d’une simple métaphore mais elle devient le lieu même de la recherche anthropologique, un terrain conçu comme espace de communication dans lequel le chercheur va jusqu’à envisager son rôle comme celui d’un « ethnodramaturge ». Johannes Fabian (1999) écrit : « Ce qu’il nous est possible de savoir ou d’apprendre à propos d’une culture n’apparaît pas sous forme de réponses à nos questions, mais comme performance dans laquelle l’ethnologue agit, comme Victor Turner (1982) l’a formulé un jour, à la manière d’un ethnodramaturge, c’est à dire comme quelqu’un qui cherche à créer des occasions au cours desquelles se produisent des échanges significatifs ». Cette redéfinition du rôle du chercheur qui se trouve entrainé sur les « planches » fait écho aux idées de Victor Turner qui déclara : « J’ai longtemps pensé qu’enseigner l’anthropologie pourrait être plus amusant. Pour cela peut-être faudrait-il que nous ne nous contentions pas de lire ou de commenter des écrits ethnographiques mais de les mettre en scène (to perform)». L’efficacité descriptive du terme scène proviendrait in fine de la centralité de l’action entendue comme développement symbolique dans les comportements humains en général, voyant dans la mise en scène une caractéristique exclusive et universelle de l’espèce humaine. En ce sens tout comportement social et donc humain relèverait d’un jeu scénique, d’une mise en abîme, et impliquerait que l’anthropologie soit essentiellement une scénologie. On reconnait à cet endroit le projet des performance studies fondées par Richard Schechner (1997) en dialogue avec Victor Turner et il n’est pas innocent que cette proposition forte résulte justement d’une fréquentation assidue entre études théâtrales et anthropologie. Le projet d’une « scénologie générale » portée par les tenants de l’ethnoscénologie (Pradier : 2001) s’engage aussi dans cette brèche épistémologique. Dans cette même dynamique, et toujours en raison de cette efficacité descriptive qui résulte de l’engagement du chercheur dans les situations qu’il étudie, cette approche crée les conditions épistémologique de la recherche-action. Elle ouvre ensuite la voie à des approches plus assumées comme artistiques qui s’inspirent de ces travaux des sciences humaines pour construire puis pour interpréter leurs propres actions spectaculaires. Il en va ainsi de plusieurs artistes-chercheurs, à l’instar d’Augusto Boal (1997), de Richard Schechner (1997) ou de Mette Bovin (1988) dont les travaux ouvrent le champ à la recherche- action puis à la recherche-création (Gosselin et Le Coquiec 2006) ou à l’art relationnel (Bourriaud 1998 ; Manning 2016). C’est à ce point de déboitement disciplinaire que l’anthropologie en vient à s’ouvrir aux arts, et notamment aux arts de la scène, rendant possible d’envisager – dès lors du point de vue des études théâtrales - le « théâtre comme pensée » (Saccomano 2016). La notion de scène implique un retournement méthodologique faisant du terrain un moment de construction collective et négociée d’une forme de connaissance du social, une démarche relevant du dialogue et de la conversation plutôt que de l’observation à proprement parler. Bien qu’encore rejetée par elle, cette posture s’inscrit pourtant dans une filiation anthropologique, à partir des constats aporétiques du terrain et du désir d’en sortir. Pour conclure, il convient toutefois de poser une certaine limite. Si le concept de scène permet d’interroger sous divers angles la dimension spectaculaire des agissements humains, il convient toutefois de se demander dans quelle mesure le social se laisse réduire à cette dimension. Autrement dit, les divers spectacles que les hommes se font d’eux-mêmes, et donc les scènes sur lesquelles les personnes agissent comme des acteurs, ne sont-ils pas le seul angle depuis lequel la vie sociale est observable, puisque rendue explicitement visible, i.e. mis en scène ? Le jeu social ne se laisse-t-il appréhender que par ses manifestations spectaculaires ou alors la scène n’est-elle que le reflet de dynamiques culturelles ? Bref, qu’y a-t-il derrière la scène ?
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