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Journal articles on the topic 'Création d'emploi'

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LAVILLE, Jean-Louis. "Jeunesse, travail et identité sociale." Sociologie et sociétés 28, no. 1 (September 30, 2002): 63–71. http://dx.doi.org/10.7202/001420ar.

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Abstract:
Résumé La synergie entre l'État et le marché caractéristique de la période d'expansion dite des " trente glorieuses " a consacré l'emploi salarié comme un facteur essentiel d'intégration sociale. Pour cette raison, la déstabilisation de la condition salariale qui se manifeste par les problèmes devenus structurels (chômage, exclusion, précarité...) et qui touche particulièrement les jeunes pose des problèmes inédits de cohésion sociale. Le caractère inadapté des remèdes expérimentés massivement jusqu'ici devient patent. En effet, la plupart des mesures prises depuis deux décennies en matière de formation et d'insertion ont eu pour objet d'améliorer " l'employabilité ", alors même que le volume d'emplois disponibles sur le marché du travail demeure insuffisant. Devant la gravité de la situation ainsi engendrée, il devient nécessaire d'envisager d'autres modalités d'action collective, et en particulier d'autres articulations entre politiques publiques et société civile. Plutôt que d'enfermer les jeunes dans des itinéraires subis en se focalisant sur les emplois offerts par les entreprises et administrations, pourquoi ne pas s'intéresser à la légitimation de pratiques micro-collectives qui permettent de combiner inscription dans l'espace public, création d'emploi et engagement bénévole ?
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Alvestegui, Gonzalo, and Jean-Michel Charbonnel. "Mise en oeuvre du RMI et reformulation de la question sociale." Lien social et Politiques, no. 42 (October 2, 2002): 85–95. http://dx.doi.org/10.7202/005030ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dès sa création en 1988, par sa vocation universelle (en rupture avec la majorité des dispositifs de garantie de ressources), le RMI s'est imposé comme l'instrument majeur de lutte contre la pauvreté et d'adaptation du système aux nouvelles formes d'emploi et à la non-linéarité des cycles de vie. Différents travaux de recherche consacrés au RMI ont montré que cette loi a modifié les représentations résiduelles de la pauvreté et les logiques des acteurs dans leurs parcours d'insertion et d'employabilité, et qu'elle a entraîné une recomposition des logiques institutionnelles de prise en charge, contribuant de cette manière à un renouvellement des approches de la question sociale.
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3

Derive, Jean, and Marie-Jo Derive. "Processus de création et valeur d'emploi des insultes en français populaire de Côte-d'lvoire." Langue française 144, no. 1 (2004): 13–34. http://dx.doi.org/10.3406/lfr.2004.6805.

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4

Derive, Jean, and Marie-Jo Derive. "Processus de création et valeur d'emploi des insultes en français populaire de Côte-d'Ivoire." Langue française 144, no. 4 (2004): 13. http://dx.doi.org/10.3917/lf.144.0013.

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5

Juárez Sánchez-Rubio, Cipriano. "La depuración del agua en la Mancomunidad de l'Alacantí. Mejora del medio ambiental, repercusión económica y ordenación territorial." Estudios Geográficos 54, no. 213 (December 30, 1993): 633–54. http://dx.doi.org/10.3989/egeogr.1993.i213.633.

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Abstract:
La depuración de las aguas residuales urbanas e industriales en un ecosistema tan frágil como el del espacio litoral/turístico/residencial de Alicante y posterior reutilización, cubre tres objetivos: Mantener y mejorar las condiciones medioambientales, incrementar la disponibilidad hídrica en un área de escasez del recurso y obtener un beneficio económico/social materializado en el aumento de la riqueza y generación de empleo. [fr] La dépuration des eaux résiduellea urbaines et induatrielles dans un ecosysteme auasi fragile que l'espace littoral/touristique/et reaidentiel d'Alicante et la réutiliaation postérieure, couvrent troia objetifs: maintenir et améliorer les conditions environnantea, augmenter la disponibilité hydrique dana un endroit manquant de reaeourcea et obtemr un bénéfice économique/social matérialisé dans l'augmentation de la richesae et la création d'emploi.
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Jacques, AMANI BATENDE. "ENTREPRENEURIAT DANS LA VILLE DE KISANGANI. CAS DU SECTEUR DE LA BUREAUTIQUE." IJRDO - Journal of Business Management 9, no. 1 (January 3, 2023): 1–8. http://dx.doi.org/10.53555/bm.v9i1.5508.

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Abstract:
Le présent travail porte sur l'entrepreneuriat dans la ville de Kisangani : cas du secteur de la bureautique. Un objectif est poursuivi à traver cette étude: identifier la perception sensible de la contribution de secteur de la bureautique à la réduction de taux de chômage dans la ville de Kisangani. Pour atteindre cet objectif,nous avons recouru à un questionnaire d'enquête comme instrument de récolte des données. Les données sont dépouillées à l'aide du comptage de fréquence, de l'analyse de contenu, et le calcul des scores. Le progiciel Excel nous a servi dans le traitement de nos données. Nous avons retenu un échantillon occasionnel des 100 sujets, dont les résultats nous indiquent que, l'entrepreneuriat dans la ville de Kisangani est très développé dans le secteur de la bureautique et permet la création d'emploi et la diminution du chômage.
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7

Renard, André. "Réseau Entreprendre Bourgogne : accompagnement par des chefs d'entreprise de créateurs à fort potentiel de création d'emploi et de valeur." Pour 204, no. 1 (2010): 147. http://dx.doi.org/10.3917/pour.204.0147.

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8

Vialle, Gérard. "Le concept et les critères de l'économie solidaire au service de la création d'activités et d'emploi en milieu rural." Pour 204, no. 1 (2010): 177. http://dx.doi.org/10.3917/pour.204.0177.

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9

Dina, O. A., and R. O. A. Arowolo. "Quelques considérations sur l’emploi et la fourniture des médicaments vétérinaires au Nigeria." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, no. 1 (January 1, 1991): 29–31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9210.

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Abstract:
Les mauvaises conditions d'emploi des produits vétérinaires au Nigéria sont générales, que les médicaments soient administrés sous contrôle ou hors prescription, avec des doses insuffisantes ou pour des traitements incomplets. Les résistances thérapeutiques et les intoxications sont les conséquences habituelles de cet état de choses. Les ruptures de stocks, les répartitions inégales, la prédominance des médicaments falsifiés ou périmés sont les problèmes les plus fréquemment rencontrés dans la fourniture des médicaments vétérinaires. Ceci résulte d'une mauvaise coordination au sein des services et à l'absence de politique nationale en la matière. Les solutions vont de la restructuration et de la réhabilitation des services concernés à la dotation de fonds adéquats pour faire face aux achats, en passant par la création de fonds de roulements autogérés, la privatisation partielle, la fabrication et une législation appropriée pour la pharmacopée vétérinaire. Ces propositions devraient conduire à la suppression des goulets d'étranglement dans l'approvisionnement comme dans les conditions de répartition, la distribution, la prescription et l'emploi des médicaments. Des projections et une planification doivent également être réalisées en vue de la fabrication locale des médicaments réservés aux maladies animales
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Letablier, Martie-Thérèse. "L’activité professionnelle des femmes en France sur fond de pénuries d'emplois." II. Les femmes entre l’État, le travail et la famille, no. 36 (October 2, 2002): 93–102. http://dx.doi.org/10.7202/005145ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Au cours des quinze dernières années, un modèle d'activité professionnelle des femmes s'est consolidé. Il s'est développé sur l'effondrement de la valeur sociale du travail domestique et lui a substitué celle du travail salarié comme mode privilégié d'intégration sociale. La norme d'activité professionnelle continue s'est imposée à la majorité des femmes en France. Mais la progression de ce modèle se heurte à la pénurie d'emplois et se produit à un moment où le travail est en crise. Paradoxalement, alors que les femmes ont bénéficié depuis les années 1980 des rares créations d'emploi, leur situation ne s'est pas sensiblement améliorée; au contraire, de nouveaux clivages se sont substitués aux anciens. Elles sont particulièrement affectées par le chômage, par la précarisation des statuts d'emploi et par celle de leurs conditions de travail. Le travail à temps partiel est l'un des instruments de cette précarisation, à l'intersection des politiques de flexibilité des entreprises et de l'action publique contre le chômage et l'exclusion. La politique de partage du travail, en dépit de ses intentions louables, contribue à accentuer les clivages non seulement entre hommes et femmes mais aussi entre femmes.
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Duval, Guillaume. "Les créations d'emplois ralentissent nettement." Alternatives Économiques N° 382, no. 9 (October 1, 2018): 30. http://dx.doi.org/10.3917/ae.382.0030.

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Artus, Patrick, and Bernard Brunhes. "Faut-il favoriser la création d'emplois tertiaires ?" Revue économique 44, no. 1 (1993): 193–213. http://dx.doi.org/10.3406/reco.1993.409432.

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Artus, Patrick, and Bernard Brunhes. "Faut-il favoriser la création d'emplois tertiaires?" Revue économique 44 (1993): 193. http://dx.doi.org/10.2307/3502397.

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Déchery, Jean-Luc. "Industries de l'art de vivre et création d'emplois." Annales des Mines - Réalités industrielles Novembre 2013, no. 4 (2013): 82. http://dx.doi.org/10.3917/rindu.134.0082.

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Gosselin, Louis. "Entreprises d'intérêt collectif et création d'emplois. Initiatives locales de création d'emplois. OCDE, Paris, 1984, 77 pp., ISBN 92-64-22569-2." Relations industrielles 41, no. 1 (1986): 189. http://dx.doi.org/10.7202/050189ar.

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Laville, Jean-Louis. "Économie solidaire et crise de l'État en Europe." Lien social et Politiques, no. 32 (October 2, 2002): 17–26. http://dx.doi.org/10.7202/005138ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Les services de proximité sont considérés depuis une dizaine d'années en Europe comme un important gisement potentiel d'emplois. Mais la situation se révèle paradoxale parce qu'aucune des politiques destinées à concrétiser ce potentiel n'a pu réussir. La question ne peut être réduite à la création d'emplois ; elle renvoie à la recherche d'une sortie de la crise de l'État providence qui, pour éviter la régression sociale, devrait offrir des opportunités de socialisation de cet État. Pour expliciter une telle affirmation, cette contribution caractérise d'abord les initiatives d'économie solidaire et s'efforce ensuite de résumer les principaux enjeux de l'articulation entre cette économie et les politiques publiques.
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Robinet, Jean-François. "Territoires français : Les services, sources de la création d'emplois." Population & Avenir 692, no. 2 (2009): 4. http://dx.doi.org/10.3917/popav.692.0004.

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Mulkay, Benoît, and Marc A. Van Audenrode. "Création, destruction d'emplois et chômage : le cas de la Belgique." Économie & prévision 108, no. 2 (1993): 19–29. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.1993.5605.

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Belloc, Brigitte, and Thierry Lacroix. "Création d'emplois stables et nouveau recul du chômage en 1989." Economie et statistique 231, no. 1 (1990): 105–14. http://dx.doi.org/10.3406/estat.1990.5444.

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PÉROTIN, Virginie. "Secteur associatif, création d'emplois et politique sociale: promesses ou illusions?" Revue internationale du Travail 140, no. 3 (September 2001): 381–421. http://dx.doi.org/10.1111/j.1564-913x.2001.tb00444.x.

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Krzeslo, Estelle. "Création d'emplois ou déréqulation? La vocation ambiquë de l'économie sociale." Canadian journal of law and society 16, no. 2 (August 2001): 83–100. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100006803.

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Abstract:
AbstractSince the beginning of the crisis and the rise of unemployment, the “social economy” has been given a strategic role in the defence of those abandoned by the capitalist economy. The social economy is regarded as an economy that produces social services and is also a tool for the integration of the unemployed. This role is all the more important because the social economy is historically carrier of democratic and social values and forms part of a social tradition dear to the workers' movement: a citizens' initiative, an alternative to the market economy with its injustice and social violence. It seems to us, from our experience in Belgium, that the social economy sector has also served as a Trojan horse for the deregulation of employment, constrained by the mode of subsidy and with the approval of its protagonists. We wonder if the call for the social economy development does not favor the weakening of the public service and the State's gradual withdrawal from public service? Is it an ambition or an adverse effect of the instrumentalisation to which this sector is subject?
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Weiermair, K. "A Note on Manpower Forecasting." Commentaires 30, no. 2 (April 12, 2005): 228–40. http://dx.doi.org/10.7202/028608ar.

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Abstract:
L'auteur de cet article étudie les différentes formules mises au point en vue de prévoir les besoins de main-d'oeuvre pour des catégories de travailleurs hautement spécialisés. Au fond, il s'agît de savoir s'il faut davantage accorder foi aux comparaisons touchant les gains, les taux de salaire escomptés et les ajustements du travail ou s'il est préférable de mettre l'accent sur la valeur comparative des métiers et des professions. Quelle que soit la formule utilisée, il est certain qu'elle comporte des lacunes qui la rende illusoire en autant que l'aspect pratique de la prévision des besoins de main-d'oeuvre est concerné. On peut, à ce sujet, soulever les problèmes suivants : 1. Du côté de la demande, la question principale qui se soulève a trait aux processus de substitution du capital au travail ou entre les différents types de travail ; 2. En ce qui regarde l'offre, il faut noter la difficulté de prédire le choix des métiers et la mobilité professionnelle ; 3. Pour ce qui est des marchés du travail et de la formation, la prévision n'est pas facile à cause des imperfections et des contraintes de la demande et de l'offre. Même si dans le passé plusieurs économistes ont fait enquête sur les principaux facteurs qui déterminent les changements dans la productivité, il n'a pas été possible d'introduire ces changements en tant que variables dans l'analyse d'un système économique. Celui qui veut y aller des prévisions en matière de main-d’oeuvre doit être en mesure de prévoir les changements technologiques en corrélation avec la modification des facteurs strictement économiques de façon à préconiser les ajustements de main-d'oeuvre en conséquence. C'est là le premier critère dont il faut tenir compte. Le deuxième élément nécessaire pour répondre à la demande, c'est la connaissance des procédés d'embauchage au niveau de l'entreprise. Ceux-ci, variant d'un employeur à l'autre, il est sûr que la prévision ne peut être que complexe. L'entreprise peut-elle substituer un technicien à un ingénieur, un manoeuvre à un ouvrier semi-qualifié, etc. ? Autant de faits qui dépendent de nombreux facteurs qu'on ne peut pas facilement cerner. Le degré de scolarité et de qualification exigé pour l'accession à un poste déterminé varie d'une entreprise à l'autre. On ne peut ignorer non plus le fait de la formation en atelier et de l'avancement par promotion. Dans certaines entreprises, on recourt à la main-d'oeuvre spécialisée au fur et à mesure des besoins. D'autres, au contraire, pratiquent une politique de main-d'oeuvre qui favorise les plans de carrière. Pour tous ces motifs, et bien d'autres encore, il s'avère donc qu'il soit fort difficile de faire des prévisions exactes à partir de la demande. En ce qui concerne l'offre, selon l'auteur, on a accordé pas mal d'attention au niveau du chômage, aux taux de participation à la main-d'oeuvre et à la mobilité géographique des travailleurs, mais on est loin d'avoir fait des efforts comparables en ce qui a trait aux choix des métiers et des professions ainsi qu'à la mobilité professionnelle. Ce qui existe se ramène à des hypothèses peu justifiées ou est exprimé en termes tellement généraux qu'on ne peut guère l'utiliser dans la prévision des besoins. Il est naturel que les personnes chargées de la prévision puissent disposer au moins de certains renseignements sur les choix professionnels qui ne le soient pas uniquement en fonction des taux de naissance, de mortalité et de participation. Il peut y avoir une centaine de variables qui influent sur le choix d'un métier ou d'une profession. En réalité, la situation en ce qui touche l'offre oblige à connaître les raisons qui, cette fois à un niveau individuel, déterminent les processus décisionnels. Les théories mises de l'avant en matière de capital humain laissent à désirer en tant qu'instrument général de prévision de l'offre en ce qu'elles ne font pas voir le lien entre les caractéristiques observables et les avantages d'emploi et l'idée que s'en font les individus et ce qu'ils espèrent en retirer dans la réalisation de leur carrière. On a sans doute fait des recherches sur les variables techniques, économiques, institutionnelles et personnelles qui influencent l'offre de travail, mais il s'agit presque toujours de considérations hypothétiques. Il faudrait disposer d'une théorie plus solide de l'offre qui permettrait de considérer les choix travail-loisir, les revenus espérés en rapport avec la décision de se spécialiser ou de changer d'emploi, le rôle des orienteurs, les renseignements diffusés sur la nature des emplois, les politiques de recrutement et d'embauchage, la formation en atelier. Outre les variables strictement démographiques, il faudrait avoir des renseignements sur la persistance des individus dans tel ou tel emploi, alors que les travaux préliminaires entrepris concernant l'usure des effectifs semblent indiquer que ce n'est pas là une tâche très facile. En troisième lieu, l'auteur signale que la connaissance des rapports fondamentaux entre la demande et l'offre de travail ne suffirait pas à mettre au point une méthode assurée de prévision. Il faut en outre pouvoir maîtriser les forces et les mécanismes agissant à l'intérieur des marchés du travail. Cela force à se poser un certain nombre de questions relativement au déphasage et aux imperfections des marchés qui peuvent influencer la prévision. On pourrait aussi s'interroger sur les effets des modifications de programmes d'éducation sur la composition de la main-d'oeuvre. Il y aurait également lieu d'établir certaines hypothèses relativement aux changements qui se produisent dans l'utilisation du travail : modification de la semaine de travail, des cadences de travail, des périodes de vacances. On pourrait encore ajouter à cette longue énumération. Il faudrait, enfin, penser à la création d'organismes composés d'ingénieurs industriels, de directeurs du personnel et d'experts qui faciliteraient le travail de prévision. Non seulement l'établissement de tels organismes permettrait-il de mettre en commun les données, mais il pourrait servir de moyens de communication auprès du public. On pourrait aussi procéder à des études sur les plans de carrière et sur certains groupes d'emplois en particulier, études qui seraient très utiles et pourraient conduire à la mise au point de techniques plus valables que les instruments dont disposent actuellement les spécialistes en matière de prévision des besoins en main-d'oeuvre.
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Schutz-Stephan, Nelly, and Joseph Gauter. "Entrepreneuriat et créations d'emplois : des innovations pour créer son entreprise ?" Pour 204, no. 1 (2010): 29. http://dx.doi.org/10.3917/pour.204.0028.

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Ben-Amos, Ilana Krausman. "Women apprentices in the trades and crafts of early modern Bristol." Continuity and Change 6, no. 2 (August 1991): 227–52. http://dx.doi.org/10.1017/s026841600000134x.

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Abstract:
Cet article étudie l'importance et les différentes sortes d'apprentissage, tant officiel qu'officieux des jeunes femmes de Bristol au début de l'époque moderne. On y démontre que si, en ville, l'apprentissage officiel de femmes avait tendance à diminuer sous la pression d'une population croissante au cours du 16è siècle, l'apprentissage et le travail officieux, se poursuivaient durant la même époque. L'acquisition de techniques de façon officieuse n'est pas seulement liée à la domination inintérrompue des industries dans la ville même, mais aussi à la création d'emplois à vie, ce qui influençait le sort de plusieurs jeunes femmes de l'époque.
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McGuire, Meredith B. "Ritual, Symbolism and Healing." Social Compass 34, no. 4 (November 1987): 365–79. http://dx.doi.org/10.1177/003776868703400404.

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Abstract:
L'Auteur de cet article examine divers cas d'emploi de symboles verbaux et non verbaux dans des groupes de guérison alternatifs au sein de la société moderne. Des « mots-rituels » se caractérisent par le fait que leurs usagers les dotent d'un pouvoir et d'une efficacité de guérison qui va au-delà de leur sens littéral. Dans plusieurs des groupes étudiés, on insiste sur l'auto-guérison obtenue de la sorte et, dans ce sens, le rituel de guérison a ten- dance à être relativement individualisé, créatif et fluide.
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Lagarde, Sylvie, Eric Maurin, and Constance Torelli. "Créations et suppressions d'emploi en France [Une étude de la période 1984-1992]." Économie & prévision 113, no. 2 (1994): 67–88. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.1994.5668.

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Dumartin, Sylvie, and Olivier Marchand. "1988-1990 : 700 000 créations d'emplois, 300 000 chômeurs en moins." Economie et statistique 249, no. 1 (1991): 25–37. http://dx.doi.org/10.3406/estat.1991.5613.

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Devenish, David C. "Londres se souvient de Sigmund Freud: création d'un musée, d'emplois, de rapports humains." Museum International (Edition Francaise) 41, no. 2 (April 24, 2009): 91–95. http://dx.doi.org/10.1111/j.1755-5825.1989.tb01198.x.

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Guillaume, Régis. "Redéploiement et recomposition des emplois industriels en Midi-Pyrénées entre 1990 et 1999." Sud-Ouest européen 15, no. 1 (2003): 57–65. http://dx.doi.org/10.3406/rgpso.2003.2825.

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Abstract:
La région Midi-Pyrénées a bénéficié depuis 1990 d'une conjoncture économique particulièrement favorable en matière de création d'emplois. Cet essor essentiellement lié au développement des services s'exprime dans un contexte de résistance de l'emploi industriel. Mais celle-ci est sélective et privilégie les activités productives à haut contenu technologique, dont la répartition spatiale est loin d'être homogène. La question d'une éventuelle diversification et d'un renforcement du tissu industriel régional, ou d'une dynamique toujours centrée sur l'agglomération toulousaine masquant le caractère sous-industrialisé de la région fait l'objet cet article. Il mobilise les données du dernier recensement envisagées à un niveau géographique relativement fin (le canton) et regroupées en agrégats qui, tout en étant synthétiques, paraissent adaptés aux caractéristiques du tissu productif régional.
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Kamel, Nawal, and Paul-Martel Roy. "Temps supplémentaire et création d'emplois: le cas du Canada, du Québec et de l'Ontario." Articles 43, no. 2 (April 12, 2005): 412–30. http://dx.doi.org/10.7202/050415ar.

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Abstract:
Après avoir résumé la problématique et la réglementation du temps supplémentaire au Québec, au Canada et dans d'autres pays, les auteurs présentent le phénomène du temps supplémentaire dans l'ensemble des branches d'activité au Canada, au Québec et en Ontario pour la période allant de 1975 à 1984.
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Epagneul, Marie-France, and Nicole Mathieu. "Explorer le rôle des associations dans l'insertion et la création d'emplois en milieu rural." Économie rurale 259, no. 1 (2000): 16–32. http://dx.doi.org/10.3406/ecoru.2000.5204.

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Verbeck, Cédric, Marie-Anne Lenain, and Hélène Blasquiet-Revol. "Vers un nouveau modèle systémique dans l'analyse de la création d'activités et d'emplois en espace rural." Revue d'Économie Régionale & Urbaine avril, no. 2 (2011): 369. http://dx.doi.org/10.3917/reru.112.0369.

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BOUGROUM, Mohammed, and Aomar IBOURK. "Les effets des dispositifs d'aide à la création d'emplois dans un pays en développement, le Maroc." Revue internationale du Travail 142, no. 3 (September 2003): 371–403. http://dx.doi.org/10.1111/j.1564-913x.2003.tb00125.x.

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Beaucage, André. "Sarfati, Hedva, Flexibilité et créations d'emplois : un défi pour le dialogue social en Europe." Relations industrielles 54, no. 4 (1999): 834. http://dx.doi.org/10.7202/051282ar.

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Sabau, Clovis, Hélène Blasquiet-Revol, and Marie-Anne Lenain. "Les personnes âgées dans les territoires ruraux : une double opportunité pour la création d'activités et d'emplois de service." Gérontologie et société 33 / n° 135, no. 4 (2010): 239. http://dx.doi.org/10.3917/gs.135.0239.

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El Basri, Amin, Said El Hamine, and Richard Duhautois. "Croissance de la productivité et réallocations d'emplois au Maroc : la contribution des créations et disparitions d'entreprises." Économie & prévision 180, no. 4 (2007): 175–87. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.2007.7678.

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Duhautois, Richard, Said El Hamine, and Amin El Basri. "Croissance de la productivité et réallocations d'emplois au Maroc : la contribution des créations et disparitions d'entreprises." Économie & prévision 180-181, no. 4 (2007): 175. http://dx.doi.org/10.3917/ecop.180.0175.

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Bonerandi-Richard, Emmanuelle. "Les pôles d'excellence rurale Services et accueil : réponse à des besoins, structuration de services ou création d'emplois en milieu rural ?" Pour 208, no. 1 (2011): 157. http://dx.doi.org/10.3917/pour.208.0156.

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Bouchard, Camil. "La réforme de l’aide sociale. Enjeux et propositions concernant la lutte à la pauvreté." Service social 44, no. 3 (April 12, 2005): 115–44. http://dx.doi.org/10.7202/706709ar.

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Abstract:
Le débat autour de l'aide sociale, s'il prend parfois l'allure d'un débat sur les finances publiques, est d'abord un "" débat autour d'une lente construction de la démocratie et de la citoyenneté "" (Noël, 1996). Certes, la prévention et la diminution de la pauvreté passent par une meilleure redistribution des revenus et par la création d'emplois, notamment pour les jeunes et au niveau local. Mais elles passent aussi par un enrichissement du rôle de citoyen et par une participation plus grande à l'exercice individuel et collectif de la démocratie. Les possibilités de se développer dépendent non pas exclusivement de la motivation des individus mais aussi, et surtout, du fait d'une reconnaissance collective et sociale du problème de la pauvreté et de ses effets. Ces principes représentent globalement les fondements sur lesquels s'appuie le rapport Chacun sa part soumis à l'attention du gouvernement du Québec (en mars 1996) par un groupe majoritaire de membres du Comité externe de la réforme de la sécurité du revenu. Pour les signataires du rapport majoritaire (Chacun sa part), on ne peut demander aux personnes les plus pauvres de faire seules les frais d'une réforme et encore moins d'un redressement des finances publiques. Il y a là des enjeux de solidarité, d'équité, et ultimement de démocratie.
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Lepoutre, Stéphane. "Les jeunes syndicalistes face aux problèmes d’emploi des jeunes." Action collective, action syndicale, no. 8 (January 26, 2016): 115–25. http://dx.doi.org/10.7202/1034803ar.

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Abstract:
Dès le début de la crise, les jeunes ont été fortement touchés par l’augmentation du chômage. Les jeunes syndicalistes de la Confédération des syndicats chrétiens de Belgique, confrontés à cette situation nouvelle, ont très tôt réagi en lançant des revendications concernant la création d'emplois suivant différentes modalités, et particulièrement par le partage du travail. Encore faut-il, pour faire avancer ces revendications, qu'elles soient appuyées par un maximum de jeunes, étudiants, travailleurs et sans-emploi, et donc qu’elles répondent aux attentes des jeunes. Les jeunes syndicalistes de la CSC ont à de nombreuses reprises consulté de nombreux jeunes pour définir, tester et réaménager leurs revendications et programmes d’action. Ils ont suscité le développement de groupes d’action à la base dans les entreprises et parmi les sans-emploi. Cette sensibilisation de plus en plus large à la nécessité de redistribuer le travail disponible, revendication porteuse de solidarité, amène les jeunes à repenser le syndicalisme. Ils veulent dépasser le corporatisme et recherchent les voies vers un syndicalisme interprofessionnel, plus solidaire, qui ne tienne plus seulement compte des problèmes liés au travail, mais considère le travailleur, avec ou sans-emploi, ainsi que les étudiants, comme des personnes humaines qui aspirent à une société plus juste et plus démocratique.
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Darroch, A. Gordon, and Michael Ornstein. "Ethnicity and Class, Transitions Over a Decade: Ontario, 1861‑1871." Historical Papers 19, no. 1 (April 26, 2006): 111–37. http://dx.doi.org/10.7202/030920ar.

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Abstract:
Résumé Suite aux travaux pionniers de Pentland, un grand nombre d'historiens canadiens du 19e siècle ont postulé l'existence d'un marché du travail partagé pendant la période cruciale s'étendant de 1850 à 1870. D'après cette hypothèse, on assiste à cette époque à la création d'un prolétariat sans terres, élément essentiel à la transformation du pays, d'une économie agricole et commerciale à une économie industrielle et capitaliste. Ce groupe naissant était partagé suivant l'ethnie, les travailleurs Anglais et Ecossais occupant les emplois spécialisés, les Irlandais étant relégués aux emplois non spé- cialisés. On soutient que ce partage interne, s ajoutant aux salaires élevés versés aux travailleurs les plus prévilégiés, permit au Canada d'éviter en grande partie le radi- calisme ouvrier, alors que la réserve de personnel compétent épargna aux industries canadiennes les coûts élevés de la formation. Cependant une étude des recensements de 1861 et 1871 dans le centre-sud de l'Ontario indique que, en majorité, les immigrants irlandais catholiques et protestants travaillaient non pas à des emplois industriels peu rémunérés, mais bien à Vagriculture. Une enquête informatisée sur 10,000 hommes cou verts par les deux recensements et dont l'emploi est connu, fournit des renseignements sur un certain nombre de questions. L'analyse des données révèle les différences suivantes dans la composition de la population active masculine entre 1861 et 1871: a) la proportion de personnes nées en Ontario passer de 27 à 40 pour cent, alors que le nombre de personnes nées en Irlande baisse de 24 à 15 pour cent; la proportion de personnes nées en Ecosse et en Angleterre demeure essentiellement inchangée: b) pour ce qui est des emplois, il y aun mouvement du travail d'ouvriers vers iagriculture et, dans une moindre mesure, vers les occupa- tions artisanales et non-manuelles; la grande majorité des fermiers (84 pour cent en 1871) est propriétaire et non locataire; c) ni l'ethnicité ni la religion ne déterminaient l'occupation; à l'exception d'une concentration d'Irlandais d'origine dans les milieux ouvriers, la population active ne semble pas avoir été départagée suivant l'ethnicité ou Vappartenance religieuse. Une proportion relativement élevée de travailleurs nés en Ontario (30 pour cent en 1861 et 25 pour cent en 1871) était constituée de fermiers et de leurs fits; d) pendant cette période les différences entre nationalités au sein des groupes occupationnels s'aténuent, quoique les Irlandais catholiques continuent d'être sur- représentés chez les ouvriers, tout comme les Anglais d'origine dans les occupations bourgeoises et artisanales. S'il y a une certaine spécialisation occupationnelle par groupe ethnique, la concertration n'est pas assez prononcée pour appuyer l hypothèse selon laquelle la population était profondément partagée suivant l'ethnicité; e) une analyse des emplois par groupes d'âge laisse croire qu'il n'y a pas de mouvement d'abandon de l'agriculture et, conséquemment, pas de prolétarisation de la population au cours des années 1860. Au contraire, il y eu un accroissement de la proportion de fermiers et une diminution de la proportion d'ouvriers. Chaque groupe occupationnei suit un modèle de croissance particulier, avec des variations dans le temps; f) i établisse- ment de liens entre les données des deux recensements permet certaines conclusions sur la question de la permanence dans l'emploi. Près de 90 pour cent de ceux qui étaient fermiers en 1861 se réclamaient du même groupe occupationnei une décennie plus tard, alors que seulement un tiers des ouvriers faisaient de même. Dans l'ordre, les artisants, les professionnels et les marchands/fabricants se situent au centre de l'échelle pour ce qui est de la permanence. Un nombre relativement peu élevé de fils de fermiers (7 pour cent) sont devenus ouvriers ou artisans. Le groupe occupationnei le moins stable est celui des travailleurs non-manuels, où seulement 30 pour cent ont gardé le même genre d'emploi. Les données indiquent une mobilité occupationnelle assez élevée dans le temps, et l'absence de dépeuplement rural ou d'une crise de l'agriculture; g) sauf pour les travailleurs non-spécialisés, la mobilité semble dépendre plus de l'occupation que de l'âge. Le taux de mobilité est le plus élevé pour les travailleurs âgés de moins de 25 ans, particulièrement chez les ouvriers, alors qu'il est moins prononcé entre 25 et 54 ans. Au delà de cet âge, seuls les artisans ont une certaine mobilité. En tenant compte de l'ethnicité dans les calculs, un seul phénomène important peut être identifié: les ouvriers Irlandais catholiques avaient plus fortement tendance à demeurer dans cette catégorie pendant assez longtemps. A une époque où Vindustrialisation urbaine prenait de l'ampleur, la production indé- pendante de produits de base pas des familles d'agriculteurs devint également plus courante. La mobilité occupationnelle était généralisée, ce manifestant particulière- ment du groupe des ouvriers, vers celui des agriculteurs.
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MARX, Ive. "Aides à la création d'emplois et allégement des cotisations sociales à la charge des employeurs: bilan de divers travaux d‘évaluation empirique." Revue internationale du Travail 140, no. 1 (March 2001): 77–93. http://dx.doi.org/10.1111/j.1564-913x.2001.tb00105.x.

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El Wazani, Youssef, and Malika Souaf. "La création d'emplois par les investissements directs étrangers au Maroc : un apport limité à la réduction du chômage et des flux migratoires." Autrepart 37, no. 1 (2006): 19. http://dx.doi.org/10.3917/autr.037.0019.

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Dufour, Jean-Luc. "Le statut juridique des bénéficiaires participant aux mesures provinciales de développement de l'employabilité et d'aide à l'emploi : la situation actuelle et la situation à venir." Les Cahiers de droit 37, no. 1 (April 12, 2005): 175–262. http://dx.doi.org/10.7202/043382ar.

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Abstract:
Dans le but de stimuler, en période de récession, la création d'emplois et aussi d'améliorer la qualification des bénéficiaires de la sécurité du revenu, le gouvernement provincial a instauré, il y a quelques années, des mesures permettant le développement de l'employabilité et de l'aide à l'emploi. De nos jours, les diverses mesures gouvernementales tirent leur origine de la Loi sur la sécurité du revenu et de la Loi sur le ministère de la Sécurité du revenu. À cela s'ajoutent des décisions du Conseil du trésor qui établissent les paramètres de fonctionnement des mesures en question. De façon générale, les mesures ont pour but de permettre aux bénéficiaires de prestations de dernier recours d'obtenir de nouvelles compétences professionnelles, d'acquérir une expérience de travail dans le cadre d'un stage « travail-formation » ou encore d'être totalement intégrés, pour une période déterminée, au marché du travail, et ce, par l'entremise d'une subvention accordée par l'État à l'employeur qui engage le prestataire. L'application des mesures gouvernementales dans l'entreprise a donc pour effet de créer une nouvelle forme de rapport de travail. Se posent donc les questions suivantes : Quel est le statut juridique des bénéficiaires participant à ces mesures au regard des différentes lois du travail ? Sommes-nous en présence d'un nouveau type de relation employeur-salarié ? La notion de « salarié », telle que nous l’entendons habituellement dans le droit du travail, est-elle applicable à ces bénéficiaires qui accomplissent du travail dans une entreprise ? L'examen de ces mesures et des différentes lois applicables dans le domaine du travail donne, dans certains cas, des réponses étonnantes. Le présent article constitue donc, dans un premier temps, une analyse de la situation législative actuelle quant au statut juridique des bénéficiaires participant aux mesures de développement de l'employabilité et d'aide à l'emploi et, dans un second temps, une étude comparative entre la situation actuelle et celle à venir au regard des nouvelles dispositions instaurées par la Loi modifiant la Loi sur la sécurité du revenu et d'autres dispositions législatives, notamment l'article 8 qui modifiera en totalité, au moment de son entrée en vigueur, le statut juridique des bénéficiaires utilisant lesdites mesures.
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Dejemeppe, Muriel, and Bruno Van der Linden. "Focus 11 - juillet 2013." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2013.07.13.01.

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Abstract:
Le marché du travail wallon a présenté quelques signes encourageants au cours des années 2000, tant sur le plan de la création d'emplois (souvent soutenus par des aides publiques) que du chômage. La Wallonie connaît néanmoins depuis plus de trois décennies un chômage très élevé, souvent de longue durée, en particulier pour certains groupes (les jeunes peu scolarisés par exemple) et certaines sous-régions. Une telle expérience marque profondément. Des politiques fédérales de soutien financier à l'emploi vont prochainement être transférées à la Région wallonne. Qu'en faire ? Le marché du travail wallon connaît simultanément un problème de rareté d'offres d'emploi (même si cette insuffisance est souvent exagérée1) et des difficultés de rencontres entre offre et demande d'emploi. Confrontés à un manque important d'évaluations rigoureuses des politiques menées, nous préconisons les orientations suivantes en ce qui concerne les politiques d'emploi
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Dejemeppe, Muriel, and Bruno Van der Linden. "Numéro 40 - avril 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15873.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci : Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
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Dejemeppe, Muriel, and Bruno Van der Linden. "Numéro 40 - avril 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.04.01.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci : Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
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Ndabarushimana, Alexis, and Mutimanwa Dieudonné Mwenyemali. "https://eujournal.org/index.php/esj/article/view/14429." European Scientific Journal ESJ 17, no. 20 (June 30, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n20p199.

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Abstract:
La pêche au filet maillant joue un rôle considérable dans l’amélioration des conditions de vie des communautés riveraines du lac Kivu. L’introduction de cette technique de pêche au filet maillant est un mécanisme d'emploi et de survie pour au moins dix mille (10.000) personnes dont les pêcheurs, les femmes marchandes et leurs dépendants. Le présent article a pour objectif d'analyser l’impact de l'introduction du filet maillant sur les conditions de vie des communautés riveraines du lac Kivu. La technique documentaire a permis de consulter les études antérieures réalisées sur l’impact de l’introduction du filet maillant sur le lac Kivu au sein des communautés locales. Ainsi, le caractère empirique de l’étude a exigé l’usage de la technique de l’entretien pour collecter les informations d’ordre qualitatif. Le questionnaire administré à 89 enquêtés par la technique indirecte a permis de collecter les informations d’ordre quantitatif que nous avons analysées à l’aide du logiciel statistique pour les sciences sociales (SPSS). Les données qualitatives ont été codées pour la quantification du sens que les enquêtés donnent à l’importance du filet maillant. Ce sont les approches qualitative et quantitative qui ont été utilisées pour analyser l’impact socio-économique de l’introduction du filet maillant sur les conditions de vie des communautés riveraines du lac Kivu. En effet, les résultats obtenus montrent que la première retombée de l’introduction du filet maillant est la création d'emplois, l'augmentation de la production, l’amélioration de la sécurité alimentaire telle qu’affirmé respectivement par 91,01%, 82,2% et 74,15%. L'amélioration des conditions de vie et le renforcement de la cohésion sociale ont été affirmés, respectivement par 93,25% et 77,52% d’enquêtés. Ces affirmations ont été appuyées par le rapport final du projet pêche qui a également aidé les pêcheurs à se constituer en comités de pêcheurs. Du côté des femmes, les marchandes s'organisent en tontine où elles échangent entre elles et cherchent des solutions à leurs différends. Et en dernier lieu, c'est la création de plusieurs marchés de Limnothrissa Miodon qui a été évoquée par 79,77% et qui s'explique par la multiplication des unités de pêche qui sont à la recherche de lieux proches des populations afin d'écouler leurs produits. Toutefois, l’étude a révélé que l’insécurité affirmée par 60,67% d’enquêtés et le travail des enfants affirmé par 92,13% d’enquêtés sont les conséquences néfastes de l’introduction du filet maillant dans le lac Kivu.
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"Fonctionnaire - Personnel communal - Création d'emplois." Revue Judiciaire de l'Ouest 11, no. 1 (1987): 96–98. http://dx.doi.org/10.3406/juro.1987.1463.

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Dejemeppe, Muriel, and Bruno Van der Linden. "Numéro 103 - mars 2013." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14933.

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Abstract:
A une époque où les restructurations et les licenciements collectifs sont omniprésents, les perspectives en cas de perte d'emploi apparaissent extrêmement sombres. Pour objectiver cette perception, ce numéro de Regards économiques quantifie le nombre global de demandeurs d'emploi wallons par offre d'emploi en 2012. On entend souvent dire qu'il y aurait globalement une opportunité d'emploi pour environ 40 demandeurs d'emploi sur le territoire wallon. Nous expliquons en quoi le mode de calcul sur lequel repose cet ordre de grandeur est critiquable et nous proposons une mesure améliorée du ratio moyen entre demandeurs d'emploi et emplois vacants en Wallonie. Selon notre calcul, il y avait, en 2012, de l'ordre de 5 demandeurs d'emploi wallons par opportunité d'emploi diffusée par le Forem. Ce nombre baisse davantage si l'on tient compte des offres d'emploi non publiées au Forem, des postes vacants intérimaires ou des offres transmises par les autres Régions ou d'autres partenaires du Forem. Nous concluons qu'il y a bien un manque relatif d'offres d'emploi par rapport au nombre de chômeurs en Wallonie, mais on est loin de l'ampleur habituellement rapportée. Soulignons toutefois que diviser un nombre total de demandeurs d'emploi par une mesure globale des emplois vacants n'apporte aucun éclairage sur les facteurs qui freinent la rencontre entre les demandeurs d'emploi et ces offres. "Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi", entend-on dire souvent. Pour étayer cette affirmation, d'aucuns s'appuient sur des statistiques renseignant le nombre de demandeurs d'emploi par offre d'emploi vacante. A titre d'exemple, le SPF Travail, Emploi et Concertation Sociale rapporte (voir http://www.emploi.belgique.be/moduledefault.aspx?id=21166#AutoAncher7, tableau IDH03) qu'en 2012, il y avait plus de 40 demandeurs d'emploi par opportunité d'emploi en Wallonie. Pour établir ce ratio, le SPF met en rapport, d'une part, le nombre de demandeurs d'emploi inoccupés wallons recensés par le Forem au 30 juin 2012 et, d'autre part, le nombre d'emplois vacants que ce même organisme recense (hors emplois intérimaires) et qui sont en suspens (c'est-à-dire non satisfaits) au 30 juin 2012. Ce mode de calcul est critiquable à plus d'un titre : Que nous apprend ce rapport qui divise un stock de chômeurs au 30 juin et un stock d'offres d'emploi en attente d'être satisfaites au même moment ? L'inverse de ce rapport, à savoir 1 divisé par 40, soit 2,5 %, nous renseigne la probabilité instantanée moyenne qu'un chômeur wallon trouve un emploi s'il n'y avait aucun frein à l'appariement. Les demandeurs d'emploi présents dans le stock le 30 juin 2012 avaient donc au mieux 2,5 % de chances de s'apparier le lundi 2 juillet 2012 avec un emploi vacant disponible dans le stock. Ce pourcentage est faible, mais il est normal que les chances de trouver une opportunité d'emploi soient d'autant plus petites que la durée pendant laquelle on est susceptible de trouver un emploi est courte (l'instant qui suit). Si on prend un horizon de temps plus long (comme celui d'une année), de nouvelles offres d'embauche apparaissent, celles qui étaient disponibles à la fin de mois de juin sont progressivement pourvues. Par ailleurs, des personnes entrent en chômage, renforçant la concurrence pour les emplois disponibles, tandis que d'autres quittent le chômage, atténuant cette même concurrence. En tenant compte de ces flux et en utilisant les mêmes concepts de chômage et d'emploi vacant que ceux du SPF, nous obtenons un ratio de 5 demandeurs d'emploi wallons par opportunité d'emploi en 2012, soit 8 fois moins que celui rapporté par le SPF. Le nombre de postes vacants pertinents pour les demandeurs d'emploi wallons se distingue du nombre d'offres d'emploi recensées par le Forem. Cette affirmation renvoie notamment au fait que le taux d'utilisation du Forem comme canal de recrutement par les employeurs wallons serait de l'ordre de 50 %. Si on inclut une correction des opportunités d'embauche en Wallonie pour celles non diffusées par le Forem, il y avait, en 2012, de l'ordre de 3 demandeurs d'emploi wallons par opportunité d'emploi sur le territoire wallon. Ce nombre augmente si on restreint les offres aux seuls contrats à durée indéterminée. Ce nombre baisse si l'on tient compte des offres d'emploi intérimaires ou encore des offres transmises par les autres Régions dans le cadre de l'accord sur l'échange systématique des offres d'emploi entre les organismes publics régionaux de l'emploi et d'autres partenaires. Ce regard sur la situation globale du marché du travail wallon en 2012 n'a naturellement pas valeur de prédiction pour 2013, qui devrait être, selon plusieurs sources, plus défavorable sur le plan des créations d'emploi et du chômage. Selon le Forem (Marché de l'Emploi, Février 2013, p. 5), en janvier 2013, «le nombre d'opportunités d'emploi diffusé par le Forem est en recul sur base annuelle : - 19,1 % par rapport à janvier 2012. Cette baisse ne concerne pas celles bénéficiant d'aides publiques (+ 2,8 %)». En janvier 2013, le nombre de demandeurs d'emploi inoccupés wallons était quant à lui supérieur de 1 % par rapport à janvier 2012.
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