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Journal articles on the topic 'Critique – Québec (Province)'

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Rouillard, Jacques. "Qu'en est-il de la singularité québécoise en matière de syndicalisation ?" Articles 51, no. 1 (April 12, 2005): 158–76. http://dx.doi.org/10.7202/051079ar.

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Abstract:
Les médias font régulièrement référence au taux très élevé de syndicalisation au Québec qui ferait de la province un château fort du syndicalisme en Amérique du Nord. Cette opinion est fondée sur les estimations de la densité syndicale fournie par le ministère du Travail du Québec dans sa publication annuelle Les relations du travail. Une analyse critique des sources et de la méthodologie utilisée par cet organisme montre que ses évaluations depuis le début des années 1980 ont tendance à surestimer fortement la syndicalisation. Les estimés fournis par Statistique Canada (CALURA et enquêtes) permettent une meilleure approximation du taux de syndicalisation qui se situerait à environ 41 % en 1992. Parmi les provinces canadiennes, le Québec est dans le peloton de tête avec la Colombie-Britannique, mais derrière Terre-Neuve. Ce taux relativement élevé le place au dixième rang parmi les pays industrialisés en 1989.
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Vincelette, Denis. "LA FIN D’UNE INTERMINABLE CONTROVERSE ? EXALTATION SANS RÉSERVE DE LA RÉSERVE DES TROIS CHAÎNES." Revue générale de droit 14, no. 2 (May 2, 2019): 449–68. http://dx.doi.org/10.7202/1059344ar.

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Abstract:
Le problème juridique de la nature de la réserve des trois chaînes, concernant les concessions riveraines survenues entre 1884 et 1919, approche de son dénouement. Nous nous permettons à ce sujet une analyse critique de l’affaire du Procureur général de la Province de Québec c. Healy, tant en Cour supérieure ([1979] C.S. 286) qu’en Cour d’appel (arrêt à paraître).
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3

Destrempes, Hélène. "Mise en discours et médiatisation des figures de Jacques Cartier et de Samuel de Champlain au Canada français dans la seconde moitié du xixe siècle." Tangence, no. 90 (September 2, 2010): 89–106. http://dx.doi.org/10.7202/044342ar.

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Abstract:
À la suite de l’Acte d’Union (1840), les élites de la province de Québec entreprennent de produire un discours compensateur, destiné à défendre les droits et la culture des Canadiens français en Amérique. Au coeur de ce projet collectif se développe un mythe des origines fondé sur l’idéalisation de la Nouvelle-France, des colons et des personnalités historiques qui s’y sont illustrés. Tant dans la fiction que dans l’historiographie, un panthéon de figures héroïques se dessine ainsi sur un fond de geste nationale, les personnages de Jacques Cartier et de Samuel de Champlain s’y distinguant par le prestige du mythe qui les auréole. Le « découvreur du Canada » et le « fondateur de Québec » partagent, en effet, dans l’ensemble du discours historiographique de cette époque un même destin glorieux, une certaine sacralité propre aux figures que l’on vénère ou que la critique ne peut atteindre. Cet article se veut une réflexion sur le contexte et l’élaboration du mythe entourant ces deux personnages historiques, depuis l’Acte d’Union (1840) jusqu’au trois-centième anniversaire de la ville de Québec en 1908.
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Grenier, Benoît. "Gabrielle Roy et le régime seigneurial au Québec (1941)." Articles 28, no. 2 (August 1, 2016): 217–51. http://dx.doi.org/10.7202/1037175ar.

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Abstract:
Février 1941: Gabrielle Roy n’a pas encore amorcé sa carrière de romancière. Alors reporter, elle publie dansLe Bulletin des agriculteursun article intitulé «Mort d’extrême vieillesse». La future auteure propose une lecture journalistique d’un fait alors contemporain. Au début de la décennie 1940, la propriété seigneuriale n’est pas affaire du passé dans la province de Québec. Le reportage de Roy se veut à la fois historique et didactique et s’appuie sur certains témoignages de «vieux habitants». L’auteure y est très critique à l’égard de cette «vénérable» institution que les historiens de son temps encensent. Elle nous rappelle que, près d’un siècle après l’abolition du régime seigneurial (1854), «nous éprouvons encore les derniers effets du régime colonial qu’il [Richelieu] nous imposa il y a plus de trois cents ans». Il faudra attendre les années 1970, alors que la question seigneuriale ne sera toujours pas réglée, pour que des historiens adoptent une telle position. Le présent article s’emploiera à montrer que ce texte de Gabrielle Roy n’a rien d’anodin et qu’elle s’y révèle une observatrice perspicace d’un événement passé sous le radar mais pourtant crucial dans l’histoire du Québec moderne: l’ultime extinction des rapports «seigneurs/censitaires».
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Rivard, Étienne, Caroline Desbiens, Suzy Basile, and Laurie Guimond. "Les « régions carrefours » du moyen nord comme laboratoires interculturels de nordicité." Recherche 58, no. 2 (November 28, 2017): 337–61. http://dx.doi.org/10.7202/1042166ar.

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Abstract:
Contrairement à ce que peut laisser supposer la définition du Plan Nord, la limite entre l’espace nordique et le Québec laurentien ou méridional n’a rien d’une ligne continue et invariable. Fruit d’un ensemble de critères physiques et humains connexes, cette limite tient davantage de la zone de transition dynamique que de la ligne frontière. Plusieurs régions du Québec, qu’on connaît généralement sous les vocables de « régions périphériques » ou « régions ressources », se trouvent, du moins en partie, à l’intérieur de cette zone. À notre avis, elles sont des « régions carrefours » pouvant assurer un lien concret entre le Nord et l’axe laurentien et qui permettent de mieux comprendre la place du Nord dans l’ensemble québécois et ainsi, de redéfinir la nordicité (ou le caractère nordique) de la province. L’objectif principal de cet article est de vérifier la pertinence de cette hypothèse. En prenant appui sur des entretiens semi dirigés auprès d’acteurs régionaux allochtones – enquêtes qui visaient à mesurer la place des populations autochtones dans les stratégies de développement et de partenariat au Saguenay-Lac-Saint-Jean et en Abitibi-Témiscamingue –, nous proposons d’établir une esquisse critique des relations interethniques dans ces deux régions.
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Morency, Jean. "L’Évangéline de Longfellow traduit par Pamphile Le May, un classique acadien?" Études, no. 20-21 (July 10, 2012): 99–109. http://dx.doi.org/10.7202/1010326ar.

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Abstract:
Publié à Boston en 1847, Evangeline – A Tale of Acadie, de Henry Wadsworth Longfellow, qui a été traduit en français en 1865 par Pamphile Le May, soulève des questions inusitées dans le cadre de la constitution du patrimoine littéraire en Acadie et du projet d’édition critique des classiques acadiens. Quelle place en effet convient-il de réserver à un texte rédigé en anglais par un auteur américain qui n’est jamais venu en Acadie, et qui a été traduit de surcroît par un Canadien français originaire de la province de Québec? Un livre comme celui-ci mérite-il d’être considéré comme un classique acadien ou à tout le moins comme une oeuvre emblématique de l’Acadie? Cet article aborde quelques éléments relatifs au processus de la genèse, de la traduction et de la réception d’Evangeline, éléments qui alimentent la réflexion sur la place qu’il convient de réserver à cette oeuvre dans le patrimoine littéraire acadien, ainsi que sur la notion de classique dans le contexte des petites littératures.
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Théry, Chantal, and Claudia Raby. "Jeanne Lapointe : un art et une éthique du dialogue." Articles 21, no. 1 (June 26, 2008): 59–78. http://dx.doi.org/10.7202/018309ar.

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Abstract:
Cet article veut mieux faire connaître Jeanne Lapointe (1915-2006), première professeure de littérature à l’Université Laval (1940-1987), intellectuelle, artisane de la Révolution tranquille et féministe québécoise de premier plan. Jeanne Lapointe est surtout connue pour son exceptionnelle participation à deux commissions royales d’enquête décisives : la commission Parent (1961-1966) sur l’enseignement dans la province de Québec et la commission Bird (1967-1970) sur la situation de la femme au Canada. Le premier prix Elsie-Gregory-MacGill a d’ailleurs été décerné à Jeanne Lapointe, en 1986, pour son engagement et ses activités féministes et multidisciplinaires. Les auteures insistent surtout, dans leur article, sur des aspects méconnus de la carrière de Jeanne Lapointe, révélés, après son décès, grâce à la création du fonds Jeanne-Lapointe (aux archives de l’Université Laval) et aux recherches effectuées par Claudia Raby pour son mémoire de maîtrise (2007). La collaboration de Jeanne Lapointe à la revue Cité libre, à la critique et à la vie littéraires québécoises, l’audace et la clairvoyance, à l’égard de l’institution universitaire, de son mémoire « Humanisme et humanités » présenté en mai 1958, permettent de mieux mesurer son apport à la société québécoise et canadienne, à la modernité littéraire et à la pensée postmoderne. Sa passion pour la littérature et le monde de l’éducation, son constant souci du dialogue, son fervent féminisme et son sens de l’éthique s’en trouvent enrichis.
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Raymond, Émilie, and Amanda Grenier. "Participation in Policy Discourse: New Form of Exclusion for Seniors with Disabilities?" Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 32, no. 2 (May 29, 2013): 117–29. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980813000135.

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Abstract:
RÉSUMÉLes récents discours sur le vieillissement donnent beaucoup d’importance au thème de la participation sociale des aînés. Cependant, la manière dont la participation est définie dans les politiques et les pratiques sociales ne correspond pas nécessairement aux réalités de tous les aînés. Cet article présente les conclusions d’une analyse critique de discours qui a examiné des politiques sur le vieillissement développées par la province de Québec, au Canada, entre 2005 et 2011. Les résultats montrent que les interprétations émergentes de la participation peuvent être problématiques lorsqu’elles sont associées à des recommandations, des standards et des attentes. Premièrement, les documents analysés montrent que la participation est de plus en plus définie en termes de productivité et que la notion de bien-être des aînés a été remplacée par celle d’utilité. Deuxièmement, le contexte de la participation est passé d’une responsabilité collective à une question de choix personnel et d’ajustement des [aux] communautés locales. Troisièmement, les documents reflètent une polarisation de l’activité et de la perte d’autonomie qui a pour conséquence d’associer participation et bonne santé. Ces résultats suggèrent que bien qu’innovante dans le cadre canadien, l’articulation de la participation telle que proposée dans les politiques québécoises sur le vieillissement est dépourvue des éléments politiques nécessaires à l’inclusion et à la discussion de la différence, de l’altérité et de l’accès aux espaces participatifs. Le cas des personnes vieillissant avec une incapacité physique illustre les défis inhérents à ce nouvel agenda participatif.
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Jones, Richard. "Soulever la polémique, ou faire avancer la connaissance? Critique d'Esther Delisle, Le traître et le juif: Lionel Groulx, «le devoir» et le délire du nationalisme d'extrême droite dans la province de Québec, 1929-1939, Montréal, L'Étincelle éditeur, 1992, 284 p." Bulletin d'histoire politique 2, no. 3 (1994): 33. http://dx.doi.org/10.7202/1063398ar.

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Caldwell, Gary, and P. Obermeir. "Émigration de la jeunesse anglophone." Articles 7, no. 2 (October 28, 2008): 3–24. http://dx.doi.org/10.7202/600763ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Il s’agit dans ce texte de décrire brièvement le contexte dans lequel est née l’enquête A.Q.E.M. sur la migration des jeunes anglophones hors du Québec, de présenter un sommaire du rapport dont le texte intégral est disponible à l’Université Bishop's, et enfin de discuter et de critiquer l’enquête du point de vue méthodologique. Nous commençons l’étude par une brève présentation de la méthodologie, une approche « longitudinale », par la délimitation géographique de la population visée et par la méthode d’échantillonnage. Les techniques de cueillette grâce auxquelles nous avons obtenu un taux de réponse de 87 % sont également mises en évidence. Nous enchaînons avec un survol des données en commençant par certaines caractéristiques de l’échantillon, notamment la composition par langue maternelle et la connaissance du français. Ensuite nous présentons les résultats, c’est-à-dire l’ampleur de l’émigration de la jeunesse anglophone hors du Québec. La proportion des jeunes qui quittent le Québec pour la période de l’enquête (cinq ans et demi) est évaluée globalement à 31 %. Nous examinons ensuite les données sur l’émigration selon la langue maternelle et la connaissance du français. Parmi d’autres constatations, nous remarquons que le taux d’« émigration » des sujets de langue maternelle « autre » (que l’anglais ou le français) est de beaucoup inférieur (19 %) a celui des personnes de langue anglaise (33 %). Puis il est question de la destination des émigrés et de l’année de leur départ. Après ce survol des résultats obtenus de l’enquête nous tentons de comparer ceux-ci avec les données de Statistique Canada, mais pour le lustre précédent. De plus nous comparons l’émigration interprovinciale des anglophones du Québec avec celle des populations des autres provinces. A la lumière des résultats de ces comparaisons on constate que la minorité de langue maternelle anglaise au Québec est et demeure extrêmement mobile. Finalement, pour ce qui est des données, un examen plus poussé des relations langue maternelle - connaissance du français - émigration, révèle que c’est la langue maternelle, plus que la connaissance du français qui influe sur la propension à quitter le Québec. Dans la toute dernière section, nous commentons certains aspects méthodologiques de l’enquête, et ceci à la lumière des données partielles du recensement de 1976. Dans cette critique, les auteurs font le procès d’une enquête sur la migration par voie d’échantillonnage.
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Fortin, Denis. "De l’aide sociale à la sécurité du revenu au Québec." Service social 39, no. 2 (April 12, 2005): 159–74. http://dx.doi.org/10.7202/706483ar.

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Abstract:
Procédant à une analyse critique de la récente réforme de l'aide sociale au Québec, l'auteur est amené à faire un lien entre problèmes sociaux et politiques sociales. Après avoir rappelé le contexte socio-économique (crise économique au début des années 1980, crise de l'État-Providence, etc.), il estime que cette réforme s'inscrit dans un « virage social », marqué au coin d'un « néo-conservatisme », ou d'un « Reaganisme social », d'où son caractère punitif vis-à-vis les assistés sociaux définis comme « une bande de paresseux et de fraudeurs ». Mais après avoir décrit et commenté les principaux éléments de cette réforme, l'auteur estime que cette réforme risque de produire, par la fameuse alchimie des effets pervers, des résultats contraires à ceux escomptés, soit « l'amplification de l'appauvrissement des bénéficiaires et de l'oppression sociale dont ils sont déjà victimes ». Finalement, D. Fortin montre comment cette réforme s'inscrit au coeur d'un nouveau projet de société.
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Béland, Daniel. "C.T. Gillin, D. MacGregor, and T.R. Klassen (Eds.). Time's Up! Mandatory Retirement in Canada. Toronto: James Lorimer, 2005." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 25, no. 3 (2006): 331–32. http://dx.doi.org/10.1353/cja.2007.0000.

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Abstract:
RÉSUMÉCet ouvrage collectif propose une analyse du débat canadien sur l'abolition de la retraite obligatoire. À l'exception d'un chapitre, le livre propose une critique en règle de cette pratique, avec un accent sur le monde universitaire. Facile à lire et souvent intéressant, ce livre souffre de deux lacunes majeures. Premièrement, les discussions historiques et comparatives sont éparpillées dans plusieurs chapitres différents, ce qui complique la compréhension des grands enjeux du débat sur la retraite obligatoire. Deuxièmement, ce livre n'explique pas vraiment pourquoi deux des dix provinces canadiennes (le Québec et le Manitoba) ont aboli la retraite obligatoire alors que les huit autres n'ont fait qu'en restreindre l'application. Malgré ces deux lacunes, cet ouvrage collectif représente une contribution inégale mais significative au débat contemporain sur l'avenir de la retraite obligatoire au Canada.
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Campbell, Angela, Mairi Springate, and Nico Trocmé. "Legislation’s Influence on Judiciarization: Examining the Effects of Statutory Structure and Language on Rates of Court Use in Child Welfare Contexts." Windsor Yearbook of Access to Justice 26, no. 2 (October 1, 2008): 354. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v26i2.4550.

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Abstract:
This paper investigates the extent to which legislation influences decisions of child welfare workers regarding the referral of cases to court. It studies three Canadian jurisdictions: Quebec, Ontario, and Alberta, each of which takes a different legislative approach to the issue of court involvement in child protection. A critical examination of child welfare statutes in these provinces led to the prediction that rates of court use – or ‘judiciarization’ – would be highest in Quebec, followed by Ontario, and then Alberta. These predictions were then compared with data reflecting actual judiciarization rates in these three provinces for the year 2006. This data contradicted our initial predictions, in that Ontario’s rate of court use for child welfare cases was the highest of the three provinces, followed by Alberta, and then Quebec. Our research results thus suggest that legislation alone does not drive judiciarization in the child welfare context. As such, this paper illuminates the need for further study of the way in which child protection workers understand legislation as influencing their professional responsibilities and choices. Moreover, it indicates that further consideration is needed into how the use of judicial versus extra-judicial institutions might affect child welfare outcomes.Cet article examine la mesure dans laquelle la législation influence les décisions des travailleurs et travailleuses du bien-être de l’enfance quant à soumettre des cas aux tribunaux. On étudie trois territoires canadiens : le Québec, l’Ontario et l’Alberta, dont chacun prend une approche législative différente à la question de la participation des tribunaux dans la protection de l’enfance. Un examen critique des lois sur la protection de l’enfance dans ces provinces a amené à prédire que le taux d’utilisation des tribunaux – ou la «judiciarisation» - serait le plus élevé au Québec, suivi de l’Ontario puis de l’Alberta. Puis on a comparé ces prédictions aux données indiquant le taux réel de judiciarisation dans ces trois provinces pour l’année 2006. Ces données ont contredit nos prédictions initiales, le taux d’utilisation des tribunaux pour les cas de protection de l’enfance ayant été le plus élevé des trois provinces en Ontario, suivi de l’Alberta puis du Québec. Les résultats de notre recherche suggèrent donc que la législation à elle seule ne pousse pas à la judiciarisation dans le contexte de la protection de l’enfance. Ainsi, cet article fait voir le besoin d’étude additionnelle sur comment les travailleurs et travailleuses de la protection de l’enfance voient la façon dont la législation influence leurs responsabilités et leurs choix professionnels. De plus, il indique qu’il faut examiner davantage comment l’utilisation d’institutions judiciaires versus les institutions extrajudiciaires peuvent influencer les résultats de cas de bien-être de l’enfance.
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Beauchemin, Sylvie, and Jacques Beauchemin. "La réforme québécoise de la sécurité du revenu. La citoyenneté au service d'une solidarité gestionnaire." Lien social et Politiques, no. 39 (October 2, 2002): 139–47. http://dx.doi.org/10.7202/005054ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ La crise des finances publiques et, plus généralement, celle du modèle de régulation qu'avait institué l'État providence suscitent d'importantes transformations des politiques sociales. Les nouvelles politiques gestionnaires s'adressent désormais à un « citoyen responsable » dont on attend qu'il participe à sa propre insertion sociale. Par ailleurs, c'est autour de ce même idéal de participation que s'articule toute une critique de la gestion technocratique de la société et du sort réservé aux démunis. La convergence de ces appels en faveur d'une nouvelle citoyenneté engendre ainsi la paradoxale superposition du discours d'austérité et du discours d'autonomie. Nous analysons ici le projet de réforme de la sécurité du revenu du Québec, qui constitue une illustration des usages multiples et ambigus de la notion de citoyenneté.
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Rivard, Étienne. "Les sentiers battus de l’ethnogenèse métisse au Québec." Francophonies d'Amérique, no. 40-41 (March 8, 2018): 185–211. http://dx.doi.org/10.7202/1043703ar.

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Abstract:
Avec la reconnaissance en 2003 des droits autochtones de la communauté métisse de Sault-Sainte-Marie, en Ontario, partie intégrante de l’espace francophone historique ontarien, la Cour suprême du Canada a créé une onde de choc ressentie tous azimuts à l’échelle du pays. Non seulement cette décision a-t-elle encouragé la mobilisation métisse et engendré une pléiade de causes juridiques nouvelles, elle a aussi profondément bouleversé l’image du Métis aux yeux des Canadiens – laquelle image collait jusque-là essentiellement aux provinces de la Prairie – et jette ainsi un éclairage nouveau sur les phénomènes culturels et migratoires qui peuplent l’histoire de la francophonie canadienne. Pourtant, cette décision n’est rien d’autre que la reconnaissance juridique de plusieurs décennies de recherche fondamentale en ethnogenèse, un champ d’études justement né du besoin de traiter cette « myopie de la rivière Rouge » qui affectait les études métisses depuis longtemps. À la suite de ce jugement, on assiste toutefois à un changement de situation qui n’est pas sans soulever quelques inquiétudes. Dans les cours de justice, la recherche fondamentale est largement remplacée par une démarche scientifique qui vise avant tout à répondre à ce qu’on appelle maintenant le « test Powley ». La communauté de Sault-Sainte-Marie est en quelque sorte devenue le modèle métis par excellence, faussant ainsi largement la vision de la diversité du fait métis et, avec lui, de la francophonie. C’est sur ces prémisses que s’appuie le regard critique que nous posons ici sur l’intégration récente des études métisses dans l’univers juridique. Nos arguments reposent en bonne partie sur notre expérience en tant que témoin expert pour les intimés dans la cause Corneau au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
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Tremblay, Guy. "La version française des lois constitutionnelles du Canada." Les Cahiers de droit 41, no. 1 (April 12, 2005): 33–60. http://dx.doi.org/10.7202/043592ar.

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Abstract:
L'article 55 de la Loi constitutionnelle de 1982 charge le ministre fédéral de la Justice de rédiger une version française des textes constitutionnels canadiens et d'en proposer l'adoption par voie de modification constitutionnelle. Depuis plus de dix ans, la version française préparée par le comité de rédaction mandaté par le ministre est prête. Mais son adoption officielle nécessite l'accord des dix provinces, rendu improbable tant que le Québec n'a pas adhéré à la Constitution. Selon l'auteur, il aurait été préférable d'adopter une version française existante, quitte à y faire des corrections, plutôt que de produire une traduction modernisée qui risque de causer des surprises. D'une manière générale, le travail de rédaction française s'avère tout de même de haute qualité et d'une cohérence exemplaire. En particulier, les fameux articles 91 et 92 de la Loi constitutionnelle de 1867 sont bien traduits, mais on y perd une terminologie traditionnelle. L'auteur critique la disparition du pouvoir de « réserve » du gouverneur général et des lieutenants-gouverneurs, l'altération de la fameuse expression « pour la paix, l'ordre et le bon gouvernement du Canada » et la version proposée du paragraphe 92 (15).
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Langevin, Louise. "Liberté de choix et protection juridique des conjoints de fait en cas de rupture : difficile exercice de jonglerie." McGill Law Journal 54, no. 4 (May 4, 2010): 697–716. http://dx.doi.org/10.7202/039649ar.

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Abstract:
Résumé Le Québec compte la plus haute proportion de couples vivant en union de fait au monde. Pourtant, contrairement aux autres provinces canadiennes, les conjoints de fait défavorisés ne bénéficient d’aucune protection législative en matière alimentaire et patrimoniale en cas de rupture. L’auteure critique la récente décision de la Cour supérieure Droit de la famille — 091768, qui maintient cet état du droit. La Cour a jugé que le traitement législatif différencié entre les couples mariés et ceux en union de fait, qui exclut ces derniers des protections prévues au Code civil en cas de rupture, n’est pas discriminatoire pour les conjoints de fait au sens de l’article 15(1) de la Charte canadienne des droits et libertés. La chronique de l’auteure s’inscrit dans un cadre théorique féministe qui dénonce les rapports sociaux de sexe et la position d’inégalité des femmes dans la société. Ainsi, elle rejette le postulat de l’arrêt Walsh voulant que la Cour doive respecter la liberté de choix des couples mariés et non mariés. L’auteure croit que la juge Hallée aurait dû prendre connaissance d’office des travaux de recherche sur la pauvreté des familles monoparentales dirigées par des femmes, qui démontrent les effets néfastes du traitement législatif différencié envers les couples non mariés. La distinction qu’établit la juge Hallée entre les fonctions judiciaires et législatives pour éviter d’intervenir, au nom du respect de la diversité et de la liberté de choix, ne fait qu’alimenter une fausse distinction entre la sphère privée et la sphère publique. L’auteure rappelle que l’État impose le partage du patrimoine familial aux couples mariés et qu’il intervient aussi dans la vie des ex-conjointes de fait qui ont besoin d’aide sociale à la suite de leur rupture conjugale. L’auteure espère que la Cour d’appel sera moins frileuse dans son interprétation du Code civil, afin que le droit reflète véritablement la réalité sociale d’une proportion importante de la population adulte du Québec.
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Hautecoeur, Jean-Paul. "Variations et invariance de l'Acadie dans le néo-nationalisme acadien." Articles 12, no. 3 (April 12, 2005): 259–70. http://dx.doi.org/10.7202/055537ar.

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Abstract:
On se représente trop souvent l'Acadie comme une société «monolithique», «unidimensionnelle», «non pluraliste», un peu comme la survivance d'un antique modèle de société hiérarchique où la transmission des traditions est rigoureusement contrôlée par des grands-prêtres ou des dignitaires initiés par la « patente », et méthodiquement rythmée par les rites et cérémonies du calendrier occulte. Une telle image constituée par analogie ressemble trop au type-idéal pour rendre compte de cette formation historique originale qu'est la société acadienne. Elle est aussi trop conforme, par certains côtés, aux canons d'une idéologie unitariste pour ne pas être soumise à la critique. Cette première représentation à laquelle se rattachent de nombreuses variations est très optimiste dans le sens où elle constitue un objet fini, non contradictoire, non problématique : la société existe en soi, tel est son modèle. Une deuxième représentation, moins « savante » que l'autre, consiste à définir l'Acadie comme un souvenir et à ne voir en l'Acadie actuelle qu'un terrain vague parsemé des débris d'une histoire malheureuse. Il resterait quelques ilôts acadiens au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Ecosse où on parle encore un français archaïque et où l'on continue à filer et à chanter, comme dans la chanson. Ce sont eux qui justifiaient que la province du Nouveau-Brunswick se déclare bilingue alors qu'elle était renommée pour son loyalisme à la couronne britannique... Cette image, trop pessimiste, à laquelle se rattachent aussi de nombreuses variations, a des relents de l'idéologie anglo-canadienne intégratrice qui nie à l'autre toute existence autonome pour, au mieux, en faire une originalité « culturelle » à préserver. Acadie traditionnelle, Acadie folklorique : deux stéréotypes — on pourrait en trouver d'autres — dont on découvre vite l'étroite filiation avec des formations idéologiques connues et qui ont tous deux pour conséquence de surdéterminer au départ le terrain sémantique ou de brouiller momentanément le champ d'investigation au « regard prolongé » (celui du sociologue, journaliste, homme politique, etc.). La société acadienne est en soi une certaine configuration de rapports sociaux dont il ne sera pas question dans cet article. Elle existe aussi pour soi dans les diverses théories qu'en ont les acteurs et groupements d'acteurs sociaux. Contrairement à la théorie ou idéologie dominante, j'emploie théories au pluriel et c'est précisément de l'aventure de l'idéologie contestataire de l'idéologie officielle qu'il sera question. L'existence même du discours discordant d'intellectuels et leaders étudiants détruit la théorie simplificatrice selon laquelle la société serait un consensus et ses leaders nationaux les « chefs naturels » incontestés. Il existe deux discours visant à définir les finalités et objectifs de la société globale qui ont en commun une grande cohérence et la même prétention à faire l'unanimité des consciences. La différence est que l'un vise à protéger et perpétuer une certaine lecture de la tradition et une certaine pratique de la culture, et comme tel il a la légitimité, alors que l'autre vise à changer lecture et pratique de la culture pour donner à la société un nouveau destin. Celui-ci n'a pas comme dans d'autres formations sociales la légitimité que pourrait lui conférer l'affiliation à un club, un parti, un syndicat ou tout autre groupement organisé et reconnu : il est tenu pour sauvage, quand il n'est pas tout simplement nié comme tel. Mon propos est le suivant : observer et comprendre le rapport des jeunes idéologues au signe Acadie ou Acadien, en suivre l'itinéraire pour retracer la genèse du projet collectif tout neuf de l'annexion de « L'Acadie » au futur Québec indépendant. Le contenu proprement dit de ce projet m'importe peu ; m'intéresse sa genèse en rapport avec le signe d'identité collective. Mon hypothèse était la suivante : il fallait que les étudiants conservent le signe, qu'ils lui donnent un sens explicite et positif pour faire entrer leur discours dans l'histoire ou pour lui donner des chances objectives de devenir collectif. Mieux : afin que le discours gagne la cohérence nécessaire pour entrer en concurrence avec le discours traditionnel, il devait faire du signe Acadie son centre. Le symbole primordial devait assurer la liaison entre l'ancien et le nouveau : il devait continuer d'être le lieu de l'échange entre le caché et le manifeste, entre la langue et la parole, entre la culture et les traditions. J'ai distingué, dans l'évolution du rapport des nouveaux idéologues au signe Acadie, trois moments qui reproduisent à peu de choses près trois étapes successives de la praxis collective des étudiants de l'Université de Moncton : le Ralliement de 1966, les «événements» de '67-'69, la «répression» de '70-'71. Je n'ai retenu pour ce travail que les exemples les plus significatifs, sélectionnés à partir d'un fichier systématique de la production idéologique acadienne de ces dernières années. Beaucoup de documents annexes ou connexes ne seront pas reproduits ici.
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Rocher, Guy. "La sociologie de l'éducation dans l'œuvre de Léon Gérin." Articles 4, no. 3 (April 12, 2005): 291–312. http://dx.doi.org/10.7202/055198ar.

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Abstract:
« Le sentiment de malaise qui, depuis quelque temps déjà, s'est manifesté en divers quartiers et sous diverses formes, s'est affirmé de nouveau dernièrement sur la question de l'instruction publique. On n'est pas satisfait de la position qu'occupent les Franco-canadiens dans le monde agricole, industriel et commercial, et l'on s'en prend de cet état de choses à nos écoles et au clergé qui les contrôle. » Ces paroles, nous aurions pu les lire récemment dans un de nos journaux du Québec. Elles sont pourtant de Léon Gérin et servaient d'introduction à une série d'articles sur l'éducation dans le quotidien montréalais La Minerve du 31 octobre 1892. Mais elles peuvent encore être placées en exergue au début de cette communication. Elles nous montrent en effet qu'à la fin du xix" siècle, le Canada français connaissait comme aujourd'hui une mise en question de sa position dans la Confédération. On s'inquiétait de la situation inférieure qu'occupaient les Canadiens français dans la vie économique canadienne. On cherchait à en analyser les causes et à en mesurer les conséquences. Comme aujourd'hui, le système d'enseignement était à cette occasion l'objet de critiques sévères : il apparaissait comme l'une des causes de la situation présente ; mais on y voyait aussi un espoir à la condition qu'il subisse une profonde réforme de structure. On ne s'étonnera donc pas de voir Léon Gérin consacrer une partie de son œuvre aux problèmes de l'éducation. S'inspirant du cadre d'analyse de l'École de la Science sociale, particulièrement de de Tourville et Demolins, il a bien compris que l'éducation de la jeunesse posait des problèmes qui se situaient dans la ligne des monographies de familles qu'il avait entreprises. C'est ainsi qu'il fut conduit, d'une part à publier des études sociologiques et historiques sur l'enseignement dans la revue La Science sociale et dans le Bulletin des recherches historiques, d'autre part à exposer ses vues personnelles de façon plus simple et plus accessible dans les journaux du temps. On m'a demandé, pour faire suite à l'exposé d'ensemble de monsieur Falardeau, de présenter les recherches et la pensée de Léon Gérin sur cette question plus particulière de l'éducation. Moins connue que ses monographies, l'étude de Léon Gérin sur l'éducation n'en constitue pas moins, à mon sens, une des parties les plus importantes de son œuvre. C'est d'ailleurs sur cette question que Léon Gérin a proposé avec le plus de fermeté les réformes qu'il jugeait nécessaires. Car, en cette matière, il s'est affirmé réformateur tout autant que sociologue. Aussi, pour rendre compte de la pensée de Léon Gérin telle qu'elle nous est apparue, nous analyserons, dans une première partie, l'interprétation sociologique qu'il a voulu donner de la situation de l'enseignement dans la province de Québec ; nous résumerons, dans une seconde partie, les réformes qu'il a proposées à la suite de ces études.
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Voisine, Nive. "La production des vingt dernières années en histoire de l'Église du Québec." Articles 15, no. 1 (April 12, 2005): 97–112. http://dx.doi.org/10.7202/055648ar.

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Abstract:
L'Église catholique a toujours eu au Québec une telle importance qu'on a été naturellement porté à confondre histoire du Canada français et histoire de l'Église catholique canadienne. Nos orateurs « patriotiques » l'ont souvent rappelé en faisant de la Providence l'explication ultime de l'histoire canadienne : à ce propos, vous me permettrez de citer Mgr Laflèche qui disait en 1865 : « Si les quelques familles sorties de la vieille France il y a quelque deux cents ans, et qui sont venues s'asseoir sur les bords du Saint-Laurent, sont devenues aujourd'hui une nation d'un million d'âmes, ce n'est point l'effet d'un hasard capricieux, ni d'une force aveugle; mais c'est bien l'œuvre d'une Providence toute miséricordieuse. Elle a voulu se servir de nos pères pour apporter la lumière de l'Évangile et les principes de la régénération chrétienne aux infortunées peuplades qui étaient depuis tant de siècles plongées dans les ténèbres de l'infidélité et assises à l'ombre de la mort dans cette belle et fertile vallée. » Nos premiers historiens n'ont pas voulu être en reste et ont cru, avec Parkman et en le répétant à satiété : « Un grand fait se détache en plein relief dans l'histoire du Canada, c'est l'Église de Rome. Plus encore que la puissance royale, elle a modelé le caractère et le destin de cette colonie. Elle a été sa nourrice, et, pour tout dire, sa mère. » Enfin, même les sociologues l'ont reconnu et M. Jean-Charles Falardeau écrivait en 1952: « La société canadienne-française a été, depuis les débuts même de son établissement, à tel point circonscrite, contenue et dominée tout entière par le clergé et les chefs ecclésiastiques, que son histoire se confond en tout point avec celle de l'Église canadienne. [...] L'histoire du Canada français, c'est l'histoire de l'Église au Canada, et réciproquement.» Il ne faut pas se surprendre que la production historique québécoise donne une place privilégiée aux hommes et aux œuvres d'Église. Ne remontons pas au déluge ni au régime français; regardons plutôt le XIXe siècle. Les premiers historiens, même laïcs, font une large part à l'action des missionnaires et du clergé; ils le font ordinairement avec sympathie car, s'ils se permettent la moindre critique du passé clérical, ils s'attirent, comme F.-X. Garneau et Benjamin Suite, les foudres vengeresses des historiens ecclésiastiques. Ceux-ci en effet — Les Ferland, les Casgrain, j'ose dire les Chapais (il ne lui manque que l'habit !) — n'ont pas assez de mots et d'images dithyrambiques pour chanter l'œuvre providentielle en terre d'Amérique. Il y a une exception, l'abbé Brasseur de Bourbourg, qui publie en 1852 son Histoire du Canada, de son Église et de ses missions... où il fait preuve d'un non-conformisme scandaleux: le clergé et surtout les évêques de Québec y passent un mauvais quart d'heure. L'abbé soutient que le choix des évêques par les autorités britanniques eut « pour objet les membres de ce clergé les moins capables de soutenir le poids de l'épiscopat » ; il s'apitoie sur Mgr Hubert tout en racontant méchamment que « dans les derniers temps de son épiscopat, son caractère habituellement faible et indécis, ébranlé encore par les oppositions de toute espèce qu'il avait rencontrées autour de lui, se trouvait réduit à une espèce d'enfance morale, accrue surtout par l'habitude abrutissante des boissons spiritueuses, que le malheureux évêque avait contractée insensiblement pour échapper à la conscience de ses fautes et de son chagrin ». Ces aménités (et d'autres de même farine) avaient fait bondir les « bons bourgeois » de Québec et les Messieurs du Séminaire; et l'abbé Ferland avait répliqué vertement dans ses Observations sur un ouvrage intitulé Histoire du Canada. Avec lui, l'histoire apologétique reprenait le dessus pour longtemps. Plus nuancée peut-être devait être l'œuvre de l'abbé Auguste Gosselin qui esquissa, sans la terminer, une des premières synthèses d'histoire de l'Église catholique au Canada ; elle annonçait les études plus scientifiques du XXe siècle. Pendant toute la première partie du XXe siècle, l'abbé Lionel Groulx domine l'historiographie canadienne-française. Il aborde tous les sujets, de Nos luttes constitutionnelles au Canada français missionnaire, une autre grande aventure ; mais il revient assidûment à l'étude du rôle de l'Église, car pour lui l'enseignement de l'histoire est une forme d'apostolat. Il le dira dans son testament: «... je n'avais choisi, ni ma carrière, ni mon devoir. J'ai accepté le choix qu'en ont fait pour moi mes supérieurs ecclésiastiques. Une autre de mes consolations, ce fut la conscience de travailler pour la survivance du Canada français : petit pays et petit peuple qui parce que catholiques, m'ont toujours paru la grande entité spirituelle en Amérique du Nord.» '' L'abbé Groulx n'est évidemment pas seul, mais il n'est pas question de rappeler, même brièvement, ce qui a pu s'écrire d'intéressant jusqu'en 1950. Je me permets cependant de noter deux événements qui préparent les changements futurs. En 1933 est fondée la Société canadienne d'histoire de l'Église catholique qui chaque année invite ses membres à une session d'étude et publie en un rapport les communications des conférenciers (section française et section anglaise). En quarante ans ont été ainsi publiées des études d'inégale valeur qui forment cependant un ensemble respectable et utile. Si au début la Société sert de tribune à des historiens reconnus, à majorité ecclésiastiques — l'abbé Groulx, Mgr Olivier Maurault, le père Charland, les abbés Maheux et Honorius Provost —, de plus en plus, pendant les dix dernières années, elle attire la collaboration de laïcs et déjeunes historiens. Le deuxième événement que je veux signaler est la fondation, en 1947, de l'Institut d'histoire de l'Amérique française et de la Revue d'histoire de l'Amérique française. Celle-ci veut fournir aux chercheurs « un centre, un foyer où exposer, échanger le fruit de leurs travaux et de leurs recherches ». L'histoire religieuse, comme les autres domaines, en profite beaucoup. Pendant les vingt-cinq premières années, 16.5% des articles sont consacrés à l'histoire religieuse, mais ce pourcentage monte à 22.9% de 1955 à 1963. Il ne faut donc pas se surprendre de trouver dans cette revue un bon nombre des meilleures études sur l'histoire de l'Église canadienne. Elles reflètent aussi l'élan nouveau donné à l'histoire par la fondation des Instituts de Montréal et de Québec. C'est en songeant à ces événements que j'ai choisi de faire un bilan de l'histoire de l'Église à partir de 1950. C'est une tâche immense que rend difficile la multiplication des études et des publications, et aussi l'extrême diversité des thèmes abordés par les historiens. Pour simplifier la présentation, j'aborderai les œuvres en les groupant selon la période qu'elles concernent : le régime français, le XIXe siècle, le XXe siècle.
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Selby, Jennifer A. "Forging New Futures for the Study of Religion in Canada: A Review of Hughes’s From Seminary to University." Studies in Religion/Sciences Religieuses, September 27, 2021, 000842982110416. http://dx.doi.org/10.1177/00084298211041688.

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Abstract:
Aaron W. Hughes’s monograph, From Seminary to University: An Institutional History of the Study of Religion in Canada, argues that, unlike other disciplines in the humanities and social sciences, the study of religion in Canada is imbricated with nation-state politics. The creation of Canada’s initial seminaries post-Confederation served to establish Christianity as normative. By the 1960s, these seminaries were largely replaced with departments that aimed to promote national values of multiculturalism and diversity. In her critique, Selby commends the book’s convincing argument and impressive historical archival work, and critiques the book’s limited engagement with the politics of settler colonialism and scholarly contributions in the province of Québec.
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Abstract:
Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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Childhood Studies, Journal of. "Appel de soumissions - L’apprentissage professionnel innovant en éducation à la petite enfance : inspirer l’espoir et l’action." Journal of Childhood Studies 41, no. 3 (December 22, 2016). http://dx.doi.org/10.18357/jcs.v41i3.16400.

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Abstract:
<p><strong>Rédacteurs invités: Joanne Lehrer (Université du Québec en Outaouais), Christine Massing (Université de Regina), Scott Hughes (Université Mount Royal), Alaina Roach O’Keefe (Université de l’Île-du-Prince-Édouard)</strong></p><p><strong></strong>Non seulement l’apprentissage professionnel est-il considéré comme essentiel à l’amélioration de la qualité éducative et comme soutien à l’apprentissage et au développement des enfants (par exemple, Lazarri <em>et al.</em>, 2013, Vandenbroeck <em>et al</em>., 2016), mais certains éléments de la formation initiale et continue ont été identifiés comme critiques pour transformer les identités professionnelles et la pratique des éducatrices (en SGÉ) et des enseignantes (au préscolaire). Par exemple, la réflexion critique et soutenue (Thomas et Packer, 2013), les expériences d’apprentissage ciblant des équipes entières (Vangrieken <em>et al</em>, 2016), les pratiques collaboratives qui visent le pouvoir d’agir des praticiennes (Helterbran et Fennimore, 2004) et la direction (Dolmer <em>et al., </em>2008) sont toutes considérées comme des moyens efficaces afin de soutenir l’apprentissage professionnel.</p><p>Bien qu’il semble y avoir consensus dans les écrits sur <em>ce qui doit être fait</em>, et même sur <em>la façon dont cela devrait être fait</em>, de nombreuses contraintes empêchent la mise en œuvre et le maintien d’un système d’apprentissage professionnel durable et transformationnel en éducation à la petite enfance. Vandenbroeck et ses collaborateurs (2016) vont au-delà de l’accent mis sur les individus et les équipes en identifiant deux autres niveaux nécessaires pour des systèmes compétents d’apprentissage professionnel : des partenariats entre les programmes locaux de l’éducation à la petite enfance et les institutions sociales, culturelles et éducatives (collèges et universités); et la gouvernance en matière de vision, de finances et de suivi. Dans le contexte canadien, la <em>Fédération canadienne des services de garde à l’enfance</em> a également souligné l’importance d’une stratégie cohérente visant à renforcer la main-d’œuvre en services de garde éducatifs (CCCF, 2016). Toutefois, l’éducation à la petite enfance au Canada relève des gouvernements provinciaux et territoriaux. Par conséquent, les conditions, les règlements, les exigences de certification, les programmes et les systèmes d’éducation varient considérablement d’une province ou d’un territoire à l’autre. Les exigences en matière d’éducation pour la qualification, par exemple, peuvent comprendre une formation non formelle (dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut), une formation de courte durée, un certificat d’un an ou un diplôme de deux ans. Cela complique les efforts pour définir qui est le professionnel de la petite enfance et quelles sont les possibilités constitutives de l’apprentissage professionnel (Prochner <em>et al</em>., 2016). Bien que ces disparités puissent entraver l’élaboration d’une stratégie cohérente, Campbell et ses collaborateurs (2016) ont récemment affirmé que l’on pourrait approfondir les apprentissages, en partageant et en appréciant la riche diversité des approches en matière d’apprentissage professionnel, à la fois au sein des provinces et des territoires et intra provinces et territoires. De plus, des exemples provenant d’autres pays permettraient d’élargir la discussion et d’élargir notre compréhension des possibilités (Vandenboreock <em>et al</em>., 2016).</p><p>Ce numéro spécial est donc consacré aux partages d’histoires d’espoir et d’actions concertées, reliant la théorie à la pratique. Nous attendons des propositions canadiennes et internationales liées aux pratiques d’apprentissage professionnel qui s’étendent au-delà des programmes individuels, mettant en vedette des partenariats et des efforts de mobilisation communautaire à l’intérieur et à travers différents contextes éducatifs liés à la petite enfance (Centres de la Petite Enfance, maternelle, halte-garderie, etc.) et en lien avec diverses thématiques : philosophiques, pratiques, critiques, transformatrices, personnelles et d’espoir. Chaque soumission répondra à une ou à plusieurs des questions clés, y compris, mais sans s’y limiter à :</p><ul><li>Comment conceptualiser l’apprentissage professionnel en éducation à la petite enfance?</li><li>Comment établir et maintenir des partenariats efficaces pour favoriser l’apprentissage professionnel?</li><li>Quelles stratégies de mobilisation communautaire transformatrice pourraient être partagées?</li><li>Comment les stratégies novatrices peuvent-elles être appliquées à une plus grande échelle?</li><li>Comment les pratiques d’évaluation et d’apprentissage professionnelles peuvent-elles être perturbées?</li><li>Quelle histoire de l’apprentissage professionnel avez-vous besoin de (ou voulez-vous) raconter?</li><li>Comment votre communauté a-t-elle été transformée par une activité, une pratique ou un évènement ou particuliers?</li><li>Comment la vie et l’avenir des enfants peuvent-ils être façonnés positivement par l’engagement dans les partenariats et la mobilisation?</li><li>Où pourrions-nous être dans 5, 10 ou 15 ans?</li></ul><p>Nous accepterons des soumissions dans des formats multiples, y compris des articles de recherche, des articles théoriques, des pièces multimédias, des œuvres d’art, des recensions de livres, etc. Ils peuvent être présentés en anglais, en français ou dans toute langue autochtone canadienne reconnue.</p><p>La date limite pour les soumissions est fixée au 1<sup>er</sup> aout 2017.</p><p> </p><p>References</p><p>Campbell, C., Osmond-Johnson, P., Faubert, B., Zeichner, K., Hobbs-Johnson, A. with S. Brown, P. DaCosta, A. Hales, L. Kuehn, J. Sohn, &amp; K. Steffensen (2016). <em>The state of educators’ professional learning in Canada</em>. Oxford, OH: Learning Forward.</p><p>Canadian Child Care Foundation [CCCF], (2016). <em>An Early Learning and Child Care Framework for Canada’s Children</em>. Retrieved from: http://www.cccf-fcsge.ca/wp-content/uploads/CCCF_Framework-ENG.pdf</p><p>Colmer, K., Waniganayake, M. &amp; Field, L. (2014). Leading professional learning in early childhood centres: who are the educational leaders<em>?, Australasian Journal of Early Childhood</em>, 39(4), 103-113.</p><p>Helterbran, V.R. &amp; Fennimore, B.S. (2004). Early childhood professional development: Building from a base of teacher investigation. <em>Early Childhood Education Journal, 31</em>(4), 267-271.</p><p>Lazarri, A., Picchio, M., &amp; Musatti, T. (2013). Sustaining ECEC quality through continuing professional development: systemic approaches to practitioners’ professionalization in the Italian context. <em>Early Years: An International Research Journal, 33</em>(2), 133-145.</p><p>Munton, T., Mooney, A., Moss, P., Petrie, P., Calrk, A., Woolner, J. et al., (2002). <em>Research on ratios, group size, and staff qualifications and training in early years and childcare settings</em>. London: University of London.</p><p>Penn, H. (2009). <em>Early childhood education and care: Key lessons from research for policy makers</em>. Brussels: Nesse.</p><p>Prochner, L., Cleghorn, A., Kirova, A., &amp; Massing, C. (2016). <em>Teacher education in diverse settings: Making space for intersecting worldviews</em>. Rotterdam, The Netherlands: Sense Publishers.</p><p>Thomas, S., &amp; Packer, D. S. (2013). A Reflective Teaching Road Map for Pre-service and Novice Early Childhood Educators. <em>International Journal of Early Childhood Special Education</em>, <em>5</em>(1), 1-14.</p><p>Vandenbroeck, M., Peeters, J., Urban, M. &amp; Lazzari, A. (2016). Introduction. In M. Vandenbroeck, M. Urban &amp; J. Peeters (Eds.) <em>Pathways to Professionalism in Early Childhood Education and Care</em>, (pp. 1-14). London: Routledge.</p><p>Vangrieken, K., Dochy, F., &amp; Raes, E. (2016). Team learning in teacher teams: team entitativity as a bridge between teams-in-theory and teams-in-practice. <em>European Journal Of Psychology Of Education - EJPE (Springer Science &amp; Business Media B.V.)</em>, <em>31</em>(3), 275-298. doi:10.1007/s10212-015-0279-0</p>
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