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Journal articles on the topic 'Culture coloniale et culture impériale'

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Havard, Gilles. "« Les forcer a devenir Cytoyens »: État, Sauvages et citoyenneté en Nouvelle-France (XVIIe-XVIIIe siècle)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 64, no. 5 (October 2009): 983–1018. http://dx.doi.org/10.1017/s039526490002429x.

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Abstract:
RésuméL’État royal français, en Nouvelle-France, est conduit à bricoler des formes nouvelles de souveraineté afin de définir officiellement le statut des Amérindiens. Tout en revendiquant avant tout sur ces derniers une allégeance de type féodal qui puise dans le langage international de la « protection », la monarchie est portée au XVIIesiècle par un optimisme assimilateur qui postule la rapide transformation des . Sauvages . : sur le plan culturel (« francisation ») comme juridique (naturalisation), cette imbrication constituant une innovation propre au système impérial français. Or il se pourrait que ce projet colonial ait subverti certains principes traditionnels de la monarchie d’Ancien Régime et participé à l’avènement d’un État plus unitaire et centralisé. Dans le laboratoire nord-américain, en effet, la royauté et ses représentants locaux n’ont pas seulement improvisé une réflexion originale sur la francité ; au cours du XVIIIesiècle, quand fut consacrée l’irréductibilité de la « sauvagerie » amerindienne, ils ont encore repensé le concept de citoyenneté, désormais plus solidaire de la culture.
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Zúñiga, Jean-Paul. "« Muchos negros, mulatos y otros colores »." Annales. Histoire, Sciences Sociales 68, no. 1 (March 2013): 43–76. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900015523.

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Abstract:
RésuméLes sociétés coloniales hispano-américaines sont traditionnellement décrites comme des ensembles hiérarchisés selon une logique raciale, le terme casta étant pour ce faire traduit par la notion de race. Cette synonymie entraîne cependant le télescopage des catégories coloniales et des concepts contemporains, simplifiant de la sorte des processus complexes et longs à cristalliser. Cet article insiste sur les spécificités coloniales qui voient la transformation d’une notion issue du langage nobiliaire en une science des phénotypes. L’étude de cette culture visuelle et de ce vocabulaire, d’abord intimement liés au milieu mésoaméricain, permet de dévoiler les dialogues régionaux et inter-impériaux qui aboutissent à la création d’un espace euro-américain de création conceptuelle commune.
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Garnier, Xavier. "Edward W. Said et Raymond Williams : débat sur la culture impériale." Sociétés & Représentations 37, no. 1 (2014): 41. http://dx.doi.org/10.3917/sr.037.0041.

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4

Roueff, Olivier. "Politiques d’une « culture nègre »." Anthropologie et Sociétés 30, no. 2 (February 28, 2007): 65–85. http://dx.doi.org/10.7202/014114ar.

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Abstract:
Résumé La Revue Nègre est un spectacle de music-hall qui suscita de vives polémiques en 1925. Il est reçu comme une révélation du génie esthétique de la race noire et de son influence, délétère ou revigorante, sur la culture française. L’évidence de cette logique raciale s’appuie toutefois sur des ressorts esthétiques particuliers. Si l’imagerie coloniale constitue le registre d’appréciation quasi exclusif, c’est parce que le spectacle s’inscrit dans une double lignée, dont l’article documente les ressorts et les croisements : la revue à grand spectacle, au music-hall, et le ballet moderne, parmi les avant-gardes. Le primitivisme de La Revue Nègre apparaît ainsi comme une rhétorique politique spécifiquement lettrée, qui vient saisir les cultures « anthropologiques » à partir des productions esthétiques, mais aussi comme un moment de l’imposition du langage de la culture comme langage politique qui dominera les années 1930.
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Larochelle, Catherine, and Ollivier Hubert. "Culture coloniale euroquébécoise et missions catholiques dans l’Ouest canadien au XIX siècle." Études d'histoire religieuse 85, no. 1-2 (2019): 5. http://dx.doi.org/10.7202/1064562ar.

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Navarrete, Ignacio. "Juan de Valdés, Diego Hurtado de Mendoza, and the Imperial Style in Spanish Poetry." Renaissance and Reformation 40, no. 3 (January 1, 2004): 3–25. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v40i3.9027.

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Abstract:
Lorsque Valdés et son Diálogo de la lengua sont correctement considérés, la théorie poétique qu'ils impliquent apparaît comme une poétique destinée à l'empire de Charles V, appropriée au courtisan impérial, et ayant la capacité de contribuer à l'unification de la culture impériale. L'exemple le plus éclairant de cette poétique est les divers sonnets pétrarquistes d'un autre acteur de la cour impérial, Mendoza. Bien que ses affirmations directes et prosaïques au sujet de la préoccupation amoureuse manquent souvent d'intérêt pour le lecteur d'aujourd'hui, la poétique impériale de Valdés offre une herméneutique bien plus adaptée à leur appréciation.
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7

Deledalle-Rhodes, Janice. "L’iconographie du timbre-poste tunisien pendant et après la période « coloniale »." Protée 30, no. 2 (July 9, 2003): 61–72. http://dx.doi.org/10.7202/006732ar.

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Abstract:
Résumé La première partie de cet article, consacrée à des considérations générales sur l’icône et l’iconicité, pose le principe de la triadicité de la sémiose peircienne : le representamen purement iconique ne renvoie pas à un objet s’il n’est pas accompagné d’interprétants. Les interprétants dans le cas présent sont l’histoire et la culture de la Tunisie, exceptionnellement riches, dont nous donnons un bref aperçu afin de permettre au lecteur de nous suivre dans l’interprétation du timbre, qui évolue sensiblement d’une période à l’autre. La deuxième partie est consacrée à l’analyse chronologique du timbre tunisien, de la période coloniale à l’indépendance, période pendant laquelle ce seront les peintres de l’École de Tunis qui créeront ces images destinées à rappeler à tous, non seulement l’histoire et la culture du pays, mais aussi ses traditions picturales très vivaces et riches en symbolisme. C’est la période « postcoloniale » qui révèle une prise de conscience définitive de l’identité nationale.
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Verboven, Koenraad. "Cité et réciprocité." Annales. Histoire, Sciences Sociales 67, no. 4 (December 2012): 911–42. http://dx.doi.org/10.1017/s039526490000946x.

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Abstract:
RésuméLa nouvelle économie institutionnelle est devenue populaire dans la recherche de l’économie antique depuis une dizaine d’années. Pourtant la notion de « croyances culturelles », qui joue un rôle central dans l’oeuvre de Douglass North et dans les analyses du changement institutionnel par Avner Greif, a été largement ignorée. J’affirme qu’une approche néoinstitutionnelle qui utilise cette notion de « croyances culturelles » offre une meilleure voie pour comprendre l’influence des idéologies et des valeurs morales sur l’économie antique que le modèle de Moses Finley. Des croyances culturelles ne sont pas des contraintes déterministes sur le comportement humain, mais elles aident à orienter les prises de décision et permettent d’anticiper les (ré)actions des autres.J’étudie deux ensembles de normes et de valeurs qui, dans la culture romaine, ont profondément marqué le cadre institutionnel de l’économie. L’un était centré sur la réciprocité. Ses normes et valeurs ont permis de construire et de maintenir des réseaux sociaux au-delà du groupe de lafamiliaétendue avec ses affranchis. Elles étaient à la base du développement de la loi des obligations et de la représentation. L’autre se fondait sur la cité. Il a formé la culture politique en créant des droits et des obligations personnelles et en imposant des demandes légitimes aux élites politiques de défendre ceux-ci et de garantir et de stimuler des intérêts privés et communs. Le droit romain et la justice étaient ses résultats les plus importants. Idéologiquement, l’Empire romain se présentait comme une méta-cité qui incorporait les communautés locales qui, à leur tour, étaient graduellement transformées sur le modèle de la cité.Ces deux ensembles de croyances culturelles ont baissé les coûts de transactions, mais ils n’ont jamais menacé la prééminence de l’aristocratie locale et impériale. Vers la fin du IIe siècle de notre ère, les cités locales se sont affaiblies tandis que l’administration impériale se renforçait. Les aristocraties locales et régionales se sont tournées vers la bureaucratie et l’armée impériales pour maintenir leur rang social, leur influence et leur pouvoir. L’idéologie de la cité comme principe dominant de la culture politique devenait soumise à celle de l’empereur sacral, garant de la justice et de l’ordre divins.
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Nacéra, Benseddik. "Histoire coloniale. Les tribulations des collections archéologiques de l'Algérie." Libyan Studies 50 (April 23, 2019): 165–77. http://dx.doi.org/10.1017/lis.2019.7.

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Abstract:
AbstractFrom the Musée Algérien established at the Louvre in Paris by Captain Delamare, to the Bibliothèque-musée created by A. Berbrugger in 1838 in the former Janissaries barracks in Algiers, to the short-lived Musée Africain, the archaeological collections of Algeria did not have a real museum space until 19 April 1897, when the Musée des Antiquités Algériennes et d'Art Musulman was inaugurated in the Parc de Galland (today the Parc de la Liberté). Independent Algeria placed the museum under the Ministère de l’éducation nationale until 1970, and then it was moved to the Ministère de l'information et de la culture, and the Musée Stéphane Gsell became the Musée National des Antiquités, financially autonomous in 1985 under the Ministère de la culture. Have the true missions of a museum been fulfilled? And what is the situation at the Louvre where only a few ancient Algerian works are now on display?
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Buchsenschutz, Olivier. "Les Celtes et la formation de l’Empire romain." Annales. Histoire, Sciences Sociales 59, no. 2 (April 2004): 337–61. http://dx.doi.org/10.1017/s039526490000384x.

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Abstract:
RésuméLa romanisation du monde celtique est un phénomène progressif, étalé dans le temps et dans l’espace. L’archéologie permet de définir aujourd’hui un fonds commun aux cultures continentales et méditerranéennes, puis des emprunts qui sont traduits et intégrés dans l’évolution des cultures nord-alpines, enfin la transformation radicale de ces dernières à partir du IIe siècle avant J.-C., qui ouvre la voie à une culture urbaine. La fusion est réalisable à partir du moment où le système républicain romain des alliances, bousculé par l’ambition des généraux, est remplacé par la politique impériale. Les territoires celtiques septentrionaux sont invités à entrer dans le système, pour peu que les cités acceptent le mode de vie romain et, bientôt, le culte impérial. Les transformations radicales des agglomérations, après une ultime floraison d’oppida, manifestent concrètement cette adhésion. A` travers quelques exemples, on voit que les transformations internes du monde celtique au IIe siècle avant J.-C. ouvraient la voie à une fusion, et que l’idéologie impériale, en Gaule comme dans d’autres provinces plus proches culturellement de l’Italie, la rendaient politiquement possible.
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Masseti-Rouault, Maria Grazia. "Le monde syro-mésopotamien à l’âge du Fer I-II : cultures locales et culture impériale, entre Assyriens et Araméens." Semitica et Classica 8 (January 2015): 111–16. http://dx.doi.org/10.1484/j.sem.5.109184.

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Xiaonan, Deng, and Christian Lamouroux. "Les « règles familiales des ancêtres »Autorité impériale et gouvernementdans la Chine médiévale." Annales. Histoire, Sciences Sociales 59, no. 3 (June 2004): 491–518. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900017698.

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Abstract:
RésuméBasé sur un important corpus de textes des Song, cet article définit la notion de « règles familiales des ancêtres » apparue durant cette période comme le patrimoine idéologique de la dynastie. Fait de précédents historiques, cet héritage fixait des normes de conduite et des principes de gouvernement qui devaient permettre à chaque empereur de faire face à deux types de contraintes : le respect des usages antérieurs ; la nécessité d’adapter son gouvernement aux évolutions de la situation. Les « règles » permirent d’intégrer le principe dynastique à la nouvelle organisation de la parenté et de fonder l’autorité impériale sur une gestion centralisée et standardisée des affaires publiques. Elles devinrent une des composantes essentielles de la nouvelle culture politique. La centralisation des Song est ainsi analysée d’un point de vue interne, celui de la constitution d’un savoir partagé entre le souverain et les lettrés fonctionnaires.
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Porta, Giuseppe. "La Symbolique des animaux dans les chroniques italiennes du XIVe siècle." Reinardus / Yearbook of the International Reynard Society 9 (December 31, 1996): 135–43. http://dx.doi.org/10.1075/rein.9.11por.

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Abstract:
Résumé La richesse et la variété de la symbolique des animaux dans les chroniques italiennes au XIVe siècle, prouvent l'influence conjointe de la culture classique et de la lecture des textes bibliques. Mais ce monde animal trahit aussi la persistance de l'idéologie impériale et des mythes chevaleresques. Chez certains chroniqueurs, c'est la littérature visionnaire répandue, à cette époque, notamment sur la venue de l'Antéchrist, qui influence la représentation du monde animal. C'est la doctrine de Joachim de Flore qui inspire la figuration des animaux, d'une importance exceptionnelle en raison de son sens prophétique, dans la Cronica de l'Anonyme romain. La polémique anticléricale trouve son motif d'élection dans la rapacité des loups, symbole venu en droite ligne des Evangiles. Ainsi la culture, l'histoire et la politique ont leur part jusque dans le monde des créatures non douées de raison.
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Yon, Jean-Baptiste. "La romanisation de Palmyre et des villes de l’Euphrate." Annales. Histoire, Sciences Sociales 59, no. 2 (April 2004): 313–36. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900003838.

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Abstract:
RésuméOn trouvera ici une étude sur la manière dont l’Empire romain a laissé sa marque en Orient, dans des zones souvent considérées en marge, Palmyre, Édesse et les villes de l’Euphrate. Il s’agissait peut-être plus d’hellénisation que de romanisation, et, surtout, les traditions locales jouaient un grand rôle, ce qui est particulièrement frappant à Palmyre. Doura- Eur opos, Zeugma ou Édesse sont profondément imprégnées de civilisations hellénique (Zeugma) et surtout sémitique (Édesse), malgré le poids de l’armée romaine et de la « civilisation impériale ». La présence d’élites cultivées ne doit pas dissimuler que la majeure partie de la population restait étrangère même à la culture hellénique, si ce n’est dans ses relations sans doute épisodiques avec l’administration romaine.
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Van Meijl, Toon. "Fractures culturelles et identités fragmentées. La confrontation avec la culture traditionnelle dans la société maori post-coloniale." Journal de la Société des océanistes 109, no. 2 (1999): 53–70. http://dx.doi.org/10.3406/jso.1999.2105.

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Thomas, Dominic. "Culture post-coloniale 1961–2006: Traces et mémoires coloniales en France, ed. Pascal Blanchard and Nicolas Bancel." Research in African Literatures 38, no. 4 (December 2007): 234–36. http://dx.doi.org/10.2979/ral.2007.38.4.234.

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Richard, Jean-Olivier. "Bougainville à la lumière de ses lectures : les références classiques dans les Écrits sur le Canada." Revue d’histoire de l’Amérique française 64, no. 2 (August 12, 2013): 5–31. http://dx.doi.org/10.7202/1017837ar.

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Abstract:
La valeur historique du témoignage de Bougainville sur le Canada durant la guerre de Sept Ans est reconnue, mais historiens et biographes ont peu cherché à mettre en lumière la façon dont différents genres littéraires en colorent le contenu. Cette étude démontre l’importance d’expliciter la rhétorique et la culture classique de Bougainville dans les Écrits sur le Canada, plus particulièrement en ce qui concerne les observations « ethnographiques » de l’officier, sa représentation de lui-même et de l’armée française, de même que sa critique de l’administration coloniale.
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Semujanga, Josias. "Des ruses du roman au sens de l’histoire dans l’oeuvre de Kourouma." Études françaises 42, no. 3 (May 10, 2007): 11–30. http://dx.doi.org/10.7202/015788ar.

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Abstract:
L’article analyse les méandres de l’histoire et de la fiction dans les romans de Kourouma. Il vise à montrer la corrélation entre leurs aspects narratifs et thématiques. D’une part, l’unité de cette oeuvre iconoclaste se construit à partir des événements de l’histoire contemporaine de l’Afrique depuis l’époque coloniale jusqu’à maintenant. Et, d’autre part, contrairement aux discours dogmatiques — discours colonial, négritude, indépendance — ou à ceux de l’historien dont l’objet est la vérité, la fiction romanesque s’énonce sur la base d’une parodisation généralisée des idées établies sur l’histoire et la culture africaines.
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Fernández Varas, Diego. "Faire appel à une mémoire mhuysqa ?" Emulations - Revue de sciences sociales, no. 11 (November 5, 2013): 83–96. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.011.005.

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Abstract:
Cet article examine les pratiques de mémoire dans les communautés mhuysqa contemporaines, et en particulier celles mises en place par la communauté indigène de Cota, dans le département de Cundinamarca en Colombie. Cette communauté tente de rompre avec l’image coloniale du peuple Muisca qui le considère comme une culture préhispanique. Dans la recherche d’une reconnaissance officielle en tant que minorité ethnique, elle crée de nouvelles formes d’organisation lui permettant de se rendre visible dans une société obsédée par l’« authenticité » indigène.
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Ineese-Nash, Nicole. "Le handicap comme concept colonial : le discours manquant de la culture dans les conceptualisations des enfants autochtones handicapé·es." Canadian Journal of Disability Studies 10, no. 1 (March 4, 2021): 238–66. http://dx.doi.org/10.15353/cjds.v10i1.737.

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Abstract:
Cet article explore le concept de handicap à travers la lentille des études critiques du handicap dans le but de comprendre le positionnement des ontologies autochtones dans le discours dominant des personnes handicapées au Canada. Il s’appuie sur les connaissances inhérentes des communautés autochtones (principalement anishinaabek) grâce à une intégration des connaissances émanant des récits et des relations avec les ainés autochtones, les gardiens du savoir et les membres de la communauté. Jumelées à la littérature universitaire, les perspectives autochtones illustrent les points de vue dichotomiques qui positionnent les autochtones, le plus souvent des enfants, comme étant des « personnes handicapées » au sein des établissements non autochtones, sans égard à leur désignation individuelle. Une telle catégorisation suggère que l’étiquette du handicap est une construction coloniale qui entre en conflit avec les perspectives autochtones d’appartenance à la communauté et perpétue les pratiques d’assimilation qui, à leur tour, entretiennent les préjudices coloniaux.
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Eldem, Edhem. "Culture et signature : quelques remarques sur les signatures de clients de la Banque Impériale Ottomane au début du XXe siècle." Revue du monde musulman et de la Méditerranée 75, no. 1 (1995): 181–95. http://dx.doi.org/10.3406/remmm.1995.2622.

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Nunn, Robert. "Marginality and English-Canadian Theatre." Theatre Research International 17, no. 3 (1992): 217–25. http://dx.doi.org/10.1017/s0307883300016564.

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Abstract:
Le théâtre canadien anglais a toujours été et est encore un art marginal. Bien que certaines transformations culturelles et économiques–nous pensons, par exemple, à la poussée exponentielle de la culture de masse–aient contribué à marginaliser le théâtre, au Canada aussi bien que dans le reste du monde, nous considérons que cette marginalisation constitue un élément positif de la culture post-coloniale et postmoderne. Le théâtre Canadian anglais, plus que tout autre, est un produit presque exclusif des théâtres «à cote», ou alternatifs. Trois pièces récentes, deux écrites en anglais (Love and Anger de George F. Walker et Dry Lips Oughta Move to Kapuskasing de Tomson Highway) et une en français (Á toi, pour toujouis, ta Marie-Lou, de Michel Tremblay dans la traduction de John Van Burek et Bill Glassco), présentent en raccourci l'esthétique actuelle du nouveau théâtre canadien, qui est ici analysé dans les rapports complexes entretenus entre les divers courants d'activité théatrale, tant au point de vue de la représentation de ces pièces que par rapport à leurs structures textuelles.
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Kateb, Kamel. "Polygamie et répudiation dans le marché matrimonial algérien pendant la période coloniale." Articles 29, no. 1 (March 25, 2004): 1–32. http://dx.doi.org/10.7202/010274ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ En Algérie, colonie de peuplement, vivaient deux populations dotées de références fort différentes au plan de la culture, de la religion et de la civilisation, et situées aux antipodes l'une de l'autre pour ce qui est des traditions administrativo-étatiques. En ce qui concerne le mariage, aux institutions des uns — liens sacrés légitimés dans la société par une cérémonie civile et par l'enregistrement a l'état civil — s'opposait chez les autres une conception communautaire du mariage dont la légitimité ne devait rien à l'État. Les deux populations avaient, par conséquent, des pratiques matrimoniales différentes. Il y avait monogamie d'un côté, avec un faible taux de divorce, et polygamie de l'autre, avec un taux de divortialité très élevé; de plus le divorce revêtait chez les Algériens une forme particulière, la répudiation. La nuptialité est étudiée ici sous l'angle du marché matrimonial : la demande est exprimée par les hommes et l'offre est constituée par les femmes; l'existence de la dot et sa monétarisation totale ou partielle établissent un prix relatif qui permet l'accès au marché; tous les hommes qui ne peuvent payer la dot sont momentanément exclus du marché. L'objectif de cette recherche est de construire une explication du fonctionnement du marché matrimonial dans la société algérienne traditionnelle et de mettre en relief les mécanismes démographiques qui sous-tendent ce fonctionnement.
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Susin, Luiz Carlos, and Raymond Roy. "Amérique latine, terre aux couleurs multiples." Thème 22, no. 1 (September 21, 2015): 73–85. http://dx.doi.org/10.7202/1033095ar.

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Abstract:
L’article rappelle d’abord les racines écologiques des cultures latino-américaines, toujours très vigoureuses. Il évoque quelques éléments communs aux cultures ancestrales pour ensuite se pencher sur la façon dont elles ont composé avec l’hégémonie de la culture coloniale baroque latino-américaine afin d’accoucher d’un syncrétisme à saveur chamanique et magique. Avec l’irruption de la modernité, cette matrice culturelle, dont l’expérience religieuse constitue l’âme, est de nos jours le lieu d’un épanouissement renouvelé. L’article s’achève en s’interrogeant sur la façon d’aborder cette richesse multicolore des cultures latino-américaines dans un esprit pastoral.
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Nkashama, Pius Ngandu. "Les « enfants-soldats » et les guerres coloniales." Études littéraires 35, no. 1 (September 20, 2004): 29–40. http://dx.doi.org/10.7202/008631ar.

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Abstract:
Résumé La thématique des « enfants-soldats » semble devenue depuis quelques années une découverte sensationnelle dans la thématique littéraire. Depuis Allah n’est pas obligé, on disserte avec beaucoup d’affectation sur une « trouvaille » qui met en scène des horreurs dégradantes dans lesquelles sont impliquées des enfants. Des rébellions inattendues, des cohues passionnées, des corps expéditionnaires. En prime, les cohortes des « small soldiers », que personne n’attendait. Pourtant, une observation attentive indique clairement que, en dépit de la médiatisation assourdissante, les textes publiés depuis la « culture coloniale », et qui sont considérés comme les plus représentatifs des « mythologies africaines », sont justement ceux qui exaltent à la caricature les souffrances des « enfants-soldats ». Les causes pour lesquelles ils sont suppliciés sont peut-être différées par rapport aux principes de leurs actes. Cette itérativité indique finalement que la thématique constitue désormais une postulation de sens, et que « l’irruption » récente n’est que la suite d’un processus de néantisation dans laquelle les adultes (en)traînent toujours les enfants.
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Lavéant, Katell. "Une scène incontrôlable ? L’encadrement juridique des pratiques théâtrales à Lille et dans sa région à l’époque de la Réforme." Tangence, no. 104 (August 21, 2014): 11–26. http://dx.doi.org/10.7202/1026238ar.

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Abstract:
En parallèle à la législation impériale qui se met en place au cours du xvie siècle dans les Pays-Bas pour contrôler le théâtre comme possible instrument de propagation des idées de la Réforme, il existe une longue tradition locale dans les villes francophones de la région qui régule l’activité dramatique depuis le xive siècle au moins. En analysant ces différentes sources, et en prenant l’exemple spécifique des registres des délibérations du Magistrat de Lille, on peut étudier le rôle que le théâtre — et plus généralement l’ensemble de la culture récréative et des spectacles — a pu jouer comme lieu d’expression pour les protestants dans cette région. Il apparaît alors que c’est bien le statut hybride du théâtre, entre écrit et oral, qui a pu constituer un outil efficace pour les sympathisants de la Réforme, acteurs comme spectateurs, pour déjouer le contrôle des autorités.
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Barthélémy, Pascale. "« Je suis une Africaine… j'ai vingt ans »: Écrits féminins et modernité en Afrique occidentale française (c. 1940-c. 1950)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 64, no. 4 (August 2009): 825–52. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900022484.

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Abstract:
RésuméÀ travers l’analyse des premiers textes produits par des Africaines en Afrique occidentale française dans les années 1940 et 1950, cet article explore les conditions et les usages de l’écriture par les femmes en situation coloniale ainsi que les rapports entre écrit et modernité. L’étude de manuscrits scolaires, de correspondances, d’articles de presse signés par une minorité de femmes diplômées de la section sages-femmes de l’École de médecine et de l’École normale de jeunes filles de Rufisque, permet de montrer l’émergence d’une culture de l’écrit partagée, fondée sur des réseaux tissés pendant les années d’études. Bien qu’elle soit le plus souvent suscitée par les autorités coloniales, la prise d’écriture féminine n’en comporte pas moins une dimension autonome et participe d’une subjectivité en construction.
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Sapoznik-Evans, Karlee A. "Des lacunes en historiographie : La Vérendrye dans une perspective de relations homme-femme, de relations raciales et d’esclavage au début du Canada français, 1731-1749." Le dossier 29, no. 2 (November 30, 2017): 457–87. http://dx.doi.org/10.7202/1042269ar.

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Abstract:
De nos jours, le nom de La Vérendrye figure sur de nombreux monuments commémoratifs, rues, parcs, écoles et bourses d’études prestigieuses tant canadiens qu’américains. Cependant, comme l’indique cet article, la documentation qui porte sur ses voyages et ses interactions turbulentes avec les peuples autochtones est incomplète, puisqu’elle est caractérisée par l’absence d’une analyse des échanges raciaux et de ceux entre hommes et femmes, et par une tradition de déni des faits et de création de mythes par rapport au commerce des esclaves chez les Canadiens français. L’examen soigneux de la participation de La Vérendrye au commerce des esclaves, et des façons que ses relations homme-femme et celles avec les peuples autochtones ont caractérisé sa vie entre 1731 et 1749, la période traitée par la présente étude, met en lumière le fonctionnement de la société coloniale française au Canada pendant la période allant du début du dix-huitième jusqu’au milieu de ce siècle. Comme souligné par cet article, les composantes non catholiques et non blanches faisaient partie intégrante de la société et de la culture coloniale du Canada français et exerçaient une influence sur elle. Les expériences de La Vérendrye démontrent que le Canada à cette époque laissait de la place à toutes sortes de complexités, de variantes et de contradictions dans les relations véritables entre hommes et femmes, et la Nouvelle-France était loin d’être une société égalitaire. L’esclavage y existait sous une forme institutionnelle tout comme l’esclavage existait au sud.
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Beaud, Béatrice. "Le Savoir et le Monarque: Le Traité Sur les Nations de L'Empereur Byzantin Constantin VII Porphyrogénète." Annales. Histoire, Sciences Sociales 45, no. 3 (June 1990): 551–64. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1990.278857.

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Abstract:
La permanence de l'école dans ses structures laïques, la continuité d'une culture écrite indépendante, dans ses formes et institutions, du clergé séculier et des monastères, sont une spécificité de l'Empire byzantin par rapport à la chrétienté latine. Le pouvoir impérial s'est à Byzance associé au plus haut niveau une élite publique de fonctionnaires de la capitale et des provinces, formée, pour le Xe siècle qui nous intéresse, dans l'école supérieure de la Magnaure organisée depuis un siècle au palais. A cette même date, le palais impérial est encore le lieu où un atelier copie et confectionne un nombre important de recueils, attribués à l'initiative de l'empereur Macédonien, Constantin VII Porphyrogénète. On trace souvent de ce dernier, en raison de cette responsabilité culturelle et intellectuelle qui fut la sienne dans le déroulement de l'entreprise littéraire, un portrait de pur lettré incapable en revanche d'assumer sa responsabilité politique de souverain. Inversant le raisonnement, il faut au contraire tenter de penser cette compétence érudite comme compétence impériale.
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Ogès, Audrey. "Violences coloniales et écriture de la transgression chez deux auteures ultra-marines : Déwé Görödé et Chantal Spitz." Voix Plurielles 12, no. 2 (December 12, 2015): 310–21. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v12i2.1290.

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Abstract:
Cet article instruit un parallèle entre deux auteures du Pacifique : Déwé Görödé et Chantal Spitz, l'une kanak, l'autre polynésienne. Il montre comment ces deux femmes expriment leurs souffrances, dans une position anti-coloniale. Ceci se traduit dans l'écriture, où le refus des normes et des formes liées à la culture française est omniprésent : transgressions des genres, déconstruction des codes grammaticaux, recours à des formes linguistiques jugées « familières » ou « populaires », expression de la révolte et de la violence.... Elles assument cette nouvelle parole, et ce nouveau style d'écriture, qui est le leur, accédant ainsi à une liberté nouvelle. Colonial violences and subversive writing in Déwé Görödé and Chantal Spitz books. Abstract: Déwé Görödé and Chantal Spitz are two postcolonial writers from the Pacific, the first one is Kanak and the second one is Polynesian. These two women free and rebellious don't respect the norms in their books : they want to show the violence of the colonialism in their countries. Their style is dashing and broken : these writers don't respect the grammatical norms, as they put it, and the art of writing reflects their free state of mind. This singular writing is the affirmation of their freedom.
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Meune, Manuel. "Quand Lucky Luke et les (Amér)Indiens parlent francoprovençal bressan. Traduction et transposition, entre inaudibilité linguistique et visibilité culturelle." TranscUlturAl: A Journal of Translation and Cultural Studies 10, no. 1 (September 20, 2018): 45–62. http://dx.doi.org/10.21992/tc29376.

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Abstract:
Le francoprovençal (FP), parlé pendant des siècles dans quelques régions de France, de Suisse et d’Italie, ne compte plus que quelques dizaines de milliers de locuteurs, souvent âgés, qui appellent leur langue "patois". Sans statut officiel ni orthographe consensuelle, le FP peine à être reconnu par les autorités scolaires. Dans ce contexte, la traduction de bandes dessinées peut avoir une fonction éducative et favoriser la redécouverte d’une langue devenue inaudible. Elle peut même prendre la forme d’une traduction culturelle dépassant l’enjeu linguistique, comme nous le montrons en analysant le texte et le paratexte d’un album de Lucky Luke traduit vers le FP de Bresse (France), dans lequel le héros emblématique de la "BD western parodique" offre l’occasion de présenter des éléments de la culture bressane. En raison de la présence de personnages amérindiens, l’album traduit illustre les rapports que les cultures dominantes tant américaine que française entretiennent avec l’autochtonie (amérindienne ou "régionale"). Mais la démarche pose aussi la question de la légitimité de certaines transpositions; car le FP, certes ultra-minoritaire, reste associé à l’Occident colonisateur, et l’autochtonisation (bressanisation) du récit par des clins d’œil (noms de personnages et de lieux, proverbes, allusions aux chants, danses ou rituels de mariage bressans) n’inverse pas la perspective eurocentriste. Il reste que, bien qu'on puisse difficilement comparer une situation coloniale aux conséquences génocidaires en Amérique du Nord et une oppression sous forme d’assimilation lente en France, cette traduction peut nourrir la réflexion sur la condition autochtone de part et d’autre de l’Atlantique.
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Basalamah, Salah. "Du droit à l’éthique du traducteur1." TTR : traduction, terminologie, rédaction 17, no. 2 (July 20, 2006): 67–88. http://dx.doi.org/10.7202/013272ar.

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Abstract:
Résumé Avant de prétendre à un code de déontologie, le traducteur est tenu de se conformer à un droit. De fait, on constate que les deux documents qui visent à améliorer la condition du traducteur et lui préciser ses droits et devoirs sont la Recommandation de Nairobi (1976) et la Charte du traducteur (1963-1994). Or, ces documents ne sont pas contraignants et n’ont pas de valeur juridique autonome dans la mesure où ils sont soumis à la législation qui administre le droit du traducteur qui est, en l’occurrence, le droit de l’auteur. Alors que sur le plan philosophico-juridique le droit du traducteur est sous-tendu par les déterminants d’un droit de la traduction et du métadiscours littéraire sur l’auctorialité, cet article tente de mettre au jour une éthique du traducteur, dans le contexte du déséquilibre dans la production du savoir et de la culture entre pays industrialisés et pays en développement, qui réponde aux besoins de la construction d’un nouvel ethos traductif, d’une nouvelle identité pour le traducteur. Dans le prolongement des pensées philosophiques derridiennes et de la traductologie post-coloniale, il s’agira d’énoncer les principes qui devraient contribuer à penser l’élaboration d’une éthique traductive « citoyenne et altermondialiste ».
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Carty, John, and Karen Dorion-Coupal. "Yiwarra Kuju, ou comment l’espace a été transformé en lieu au National Museum of Australia." Anthropologie et Sociétés 38, no. 3 (March 11, 2015): 207–30. http://dx.doi.org/10.7202/1029025ar.

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Abstract:
Yiwarra Kuju: The Canning Stock Route est l’exposition qui a remporté le plus de succès dans toute l’histoire du National Museum of Australia (NMA). Structurée autour de peintures du désert réalisées par des Aborigènes contemporains, l’exposition représente la tentative la plus importante du NMA d’honorer les concepts, les valeurs et les voix aborigènes au moyen d’une exposition. En racontant l’histoire coloniale avec une perspective aborigène et en proposant aux visiteurs une expérience culturelle complexe dans le cadre d’une exposition d’art, Yiwarra Kuju… explorait des terrains inconnus de la muséologie. En effet, l’idée même d’« exposition » a été remise en question et transformée par un processus de conservation collaboratif et transculturel. Toutefois, l’acte collaboratif le plus important, préalable à Yiwarra Kuju…, a été de prendre au sérieux les artistes aborigènes ainsi que le défi conceptuel que représentait leur travail, tout en donnant à l’art aborigène l’espace institutionnel nécessaire pour remettre en question les conventions et les présupposés qui sous-tendent les approches muséales envers la culture matérielle et le patrimoine immatériel indigènes. Yiwarra Kuju… a testé différentes frontières dans l’approche muséale de l’art aborigène et de l’histoire australienne. Dans cet article, j’explore les défis conceptuels, politiques et méthodologiques uniques qui ont défini le processus de conservation.
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Korolkov, Maxim. "“Greeting Tablets” in Early China." T’oung Pao 98, no. 4-5 (2012): 295–348. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-984500a4.

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Abstract:
Since the 1930s, Chinese archaeologists have discovered a number of inscribed wooden tablets from the early Han to the Western Jin, which were identified as “greeting tablets” of two types, ci 刺 and ye 謁. As attested in transmitted accounts, these tablets played an important role in the communicative etiquette of early imperial and early medieval officialdom; during a meeting ceremony, they were presented by the guest to the host. The present article offers a systematic survey of the available corpus of excavated greeting tablets and explores their wider socio-cultural implications. As a component of the communicative etiquette of the bureaucracy, greeting tablets were instrumental in the adaptation of elements of aristocratic culture to the needs of mass officialdom—a new social stratum that in terms of cultural background differed fundamentally from the hereditary aristocracy of the pre-imperial era but occupied a comparable position as a social and political elite. Depuis les années 1930 les archéologues chinois ont découvert de nombreuses tablettes de bois inscrites datant du début des Han jusqu’aux Jin occidentaux, qui ont été identifiées comme étant des « tablettes de salutation ». Il en existe deux types, les ci 刺 et les ye 謁. Comme l’attestent les textes transmis, ces tablettes jouaient un rôle important dans l’étiquette régissant les communications entre fonctionnaires dans la période impériale ancienne et au début de l’époque médiévale: l’hôte les présentait à l’invité au cours du cérémonial marquant leur rencontre. Cet article propose un inventaire systématique du corpus des tablettes de salutation découvertes dans les fouilles et s’intéresse plus généralement à leurs implications socio-culturelles. Partie intégrante de l’étiquette des communications, ces tablettes ont joué leur rôle dans l’adaptation de certains éléments de la culture aristocratique aux besoins de la masse des fonctionnaires, autrement dit d’un groupe social nouveau dont le fonds culturel différait fondamentalement de celui de l’aristocratie héréditaire mais dont la position en tant qu’élite sociale et politique était comparable.
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Foé, Nkolo. "Afrique en dialogue, Afrique en auto-questionnement: universalisme ou provincialisme? "Compromis d'Atlanta" ou initiative historique?" Educar em Revista, no. 47 (March 2013): 175–228. http://dx.doi.org/10.1590/s0104-40602013000100011.

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Abstract:
L'article analyse la relation entre l'Europe et l'Afrique, en discutant comment la condition (post) coloniale maintient une tension entre deux différentes interprétations de cette relation. Dans un premier temps il indique comment des affirmations contemporaines dans lesquelles l'Afrique n'a pas d'histoire, a des racines profondes dans l'interprétation de savants européens que se posent des questions à propos du degré d'humanité du Noir (Kant, Hume, Voltaire, Montesquieu, Condorcet), au sujet des Africains et de l'Afrique. Dans ça démarche le texte fait une analyse critique des théories d'existence de l'âme noire. L'analyse nous amène à la discussion de comment la "question nationale" comme remplaçante de la "question sociale" a contribué à l'organisation d'une culture du servilisme qui maintient le colonisateur éloigné des conditions objectives de la citoyenneté moderne. La conclusion de l'article est que "une ancienne question n'as pas été réglée, celle de l'unité négative ou de la polarisation du monde. Les philosophes de la libération concevaient nettement la suppression de cette contradiction comme le Centre capitaliste. Cette approche implique-t-elle le retourne de l'initiative historique à la Périphérie, selon la perspective d'Aime Césaire, Kwame Nkrumah, Marcien Towa, Samir Amin. L'idée de scission, de séparation du corps de l'Empire, visait un objectif transcendant qui est l'intégration des individus et des nations de l'Afrique et du Sud dans un grand projet universel commun, dans l'indépendance, dans l'égalité et dans la réciprocité".
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Reinwald, Brigitte. "Laurent Fourchard. De la ville coloniale à la cour africaine. Espaces, pouvoirs et sociétés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso (Haute-Volta) fin XIXe siècle-1960 Paris, L’Harmattan, « Villes, histoire, culture, société », 2001, 427 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 58, no. 5 (October 2003): 1192–93. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900018485.

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Boursiquot, Fabienne. "Musées et anthropologie : De L’Estoile B., 2007, Le goût des Autres. De l’exposition coloniale aux arts premiers. Paris, Éditions Flammarion.Mazé C., F. Poulard et C. Ventura (dir.), 2013, Les musées d’ethnologie. Culture, politique et changement institutionnel. Paris, Éditions du CTHS." Essai bibliographique 38, no. 3 (March 11, 2015): 309–23. http://dx.doi.org/10.7202/1029030ar.

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Abstract:
C’est pour une bonne part dans les musées qu’émerge la discipline anthropologique au XIXe siècle. L’anthropologie se donne alors pour tâche d’étudier l’ensemble des manifestations matérielles de l’humanité. Deux ouvrages – Le goût des Autres, de Benoît de L’Estoile (2007), et Les Musées d’ethnologie, de Camille Mazé, Frédéric Poulard et Christelle Ventura (2013) – nous permettent de revenir sur les moments forts de la relation entre musées et anthropologie, et surtout de comprendre leur séparation au cours du XXe siècle.
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Bovo, Martine. "Igiaba Scego’s Roma negata: The ethical nomadism of a second generation migrant writer." Letras de Hoje 54, no. 4 (December 31, 2019): 512. http://dx.doi.org/10.15448/1984-7726.2019.4.33259.

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Abstract:
Igiaba Scego (Rome 1974-) appartient à la seconde génération d’auteures italo-somaliennes. L’article se concentre sur son essai Roma negata, Percorsi postcoloniali nella città publié en 2014, et montre que l’itinérance dans la ville de Rome proposée par l’auteure n’a rien d’une simple visite touristique mais relève d’une démarche éthique visant à informer les Italiens de la persistance, encore de nos jours, d’un héritage du colonialisme dans leur sensibilité, et leur vécu quotien. La déambulation de Scego dans Rome s’apparente au nomadisme qui rappelle la culture maternelle, et focalise l’attention sur les corps humains et les monuments de Rome, en mettant en relation les temps passés de l’époque coloniale au temps présent de l’histoire italienne. Ce faisant, Scego déconstruit la perception habituelle de Rome et reconstruit, par une opération de décentrement du regard, une cartographie de la capitale, émotive et engagée, postcoloniale.Mots-clés : Igiaba Scego. Rome. Nomadisme. Écriture éthique. Vision postcoloniale. Roma negata.***Roma negata de Igiaba Scego: o nomadismo ético de uma escritora migrante de segunda geração***Igiaba Scego (Roma, 1974) pertence à segunda geração de autores ítalo somalis. O artigo concentra-se em seu ensaio Roma negata, Percorsi postcoloniali nella città, publicado em 2014, mostrando que a itinerância pela cidade de Roma proposta pela autora não tem nada de uma simples visita turística, mas está ligada a uma atitude ética que visa a revelar a persistência do colonialismo na maneira de agir e nas vivências cotidianas dos italianos. A deambulação de Scego em Roma aparenta-se ao nomadismo próprio à sua cultura materna. Ao focalizar-se nos corpos humanos e nos monumentos de Roma, a autora estabelece ligações entre o presente e o passado colonial. Desse modo, Scego desconstrói a percepção habitual de Roma e reconstrói, por uma operação de descentramento do olhar, uma cartografia emotiva e engajada da capital pós-colonial.
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Abdmolaei, Shirin, Homa Hoodfar, and Anne-Hélène Kerbiriou. "Porter son identité à l’ère de la mondialisation." Anthropologie et Sociétés 42, no. 1 (May 1, 2018): 81–111. http://dx.doi.org/10.7202/1045125ar.

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Abstract:
En dépit de nombreuses recherches et d’un nombre considérable de publications qui traitent de la complexité de la question du voile musulman et de sa versatilité, en Occident, le discours public et les interventions étatiques qui ont visé à l’interdire continuent pour une large part d’associer le port du voile aux représentations remontant à l’époque coloniale qui en faisaient un outil d’oppression et d’asservissement. Le sous-texte qui accompagne ce phénomène est que la visibilité corporelle des femmes dans les modes occidentales « modernes » constitue une étape nécessaire de l’émancipation des femmes des liens du patriarcat, afin qu’elles puissent affirmer leur agentivité. D’une manière quelque peu similaire, les islamistes politiques, qu’ils occupent des fonctions officielles ou qu’ils soient des acteurs non étatiques, tiennent à l’idée que le voile est un instrument essentiel de la préservation de la culture et de l’identité musulmanes, et que sa seule présence représente une contestation de l’impérialisme culturel. Considérant que les interventions étatiques, tant en contextes musulmans qu’occidentaux, ont rouvert les débats entourant l’habillement des femmes musulmanes, cet article, en passant en revue un certain nombre de discours et de publications, cherche à approfondir deux questions essentielles : 1) la perception du public occidental, qui associe le port du voile à l’oppression et qui méconnaît, et par conséquent nie, l’agentivité des musulmanes ; et 2) le rôle que joue le vêtement, en tant qu’institution politique en contextes nationalistes musulmans et non musulmans, dans l’inclusion ou l’exclusion des membres du corps civique. En examinant certaines modes alternatives qui se développent en Iran, en Turquie, en Europe et en Amérique du Nord, cet article souligne les diverses façons par lesquelles les femmes ont utilisé et remodelé le voile et les styles vestimentaires musulmans pour gagner du terrain et étendre leur sphère de pouvoir tout en résistant aux institutions patriarcales au sein des espaces musulmans ou laïcs, voire en les subvertissant. De fait, au moyen de la mode et du vêtement, les femmes élargissent leur rôle public tout en élaborant de nouvelles formes de féminité. Ce faisant, elles affirment leur agentivité, tout ayant accès à de nouvelles opportunités. Cet article suggère que le souci de réglementer l’habillement des femmes et les codes vestimentaires, à la fois en contextes musulmans et laïcs, provient du désir de présenter une démocratie unifiée plutôt que pluraliste, et une identité nationale qui se traduit souvent par des pratiques d’exclusion.
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Garnier, Xavier. "DIAGNE (Ibrahima), LÜSEBRINK (Hans-Jürgen), dir., Cultures médiatiques et intermédialité dans les littératures sénégalaises : enjeux culturels et écritures littéraires, de l’époque coloniale à la postmodernité. Paris : L’Harmattan, coll. Culture africaine. Série Études littéraires, 2020, 336 p. – ISBN 978-2-34319-596-4." Études littéraires africaines, no. 50 (2020): 245. http://dx.doi.org/10.7202/1076055ar.

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Lefebvre, Karine. "Acámbaro, en los confines del reino tarasco: una aculturación discreta (1440-1521 d. C.)." Revista Trace, no. 59 (July 5, 2018): 74. http://dx.doi.org/10.22134/trace.59.2011.321.

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Abstract:
Hacia 1450, la región de Acámbaro (Guanajuato) cayó en manos de los tarascos y se convirtió en una zona fronteriza de este reino, frente al imperio mexica y a los territorios chichimecas. A través del cruce de las fuentes escritas coloniales y de los datos arqueológicos, examinamos las consecuencias de la ocupación tarasca en esta zona fronteriza. En un primer momento, buscamos reconstruir el patrón de asentamiento y la organización defensiva en esta zona fronteriza. Posteriormente estudiamos la importancia de la impronta tarasca en la cultura material y arquitectónica de la región de Acámbaro, con el fin de apreciar la naturaleza de las relaciones que mantenían el centro y los márgenes de este reino. En un contexto multiétnico muy específico, intentamos comprender el efecto de la dominación tarasca sobre la organización política. Se trata por lo tanto de evidenciar la estrategia expansionista tarasca a partir de un ejemplo concreto: la región de Acámbaro.Abstract: Around A.D. 1450, Acámbaro’s area (Guanajuato, Mexico) felt under Tarascan domination and became the new frontier facing the Mexica Empire and Chichimecas’ territories. This article addresses the questions of the impact of Tarascan occupation on the territorial organization in this buffer zone, by combining a study of the colonial written sources and an archaeological data recollection. Firstly, we attempt to reconstruct the border area settlement pattern and its defensive organization,and secondly, we measure the presence, in the Acámbaro’s region, of Tarascan identical markers in archaeological remains (artefacts and architecture). This enables us to question the kind of relationships existing between the core and the margins within the kingdom, in this regional multi-ethnic specific context. Thus, this article aims at highlighting Tarascan expansionist strategy, starting from the concrete example of Acámbaro area.Résumé : Vers 1450, la région d’Acámbaro (Guanajuato, Mexique) tombe sous domination tarasque et devient une zone de frontière faisant face à l’empire mexica et aux territoires chichimèques. Par un croisement des sources écrites de l’époque coloniale et des données archéologiques, nous examinons les conséquences de l’occupation tarasque sur cette zone de marche du royaume. Tout d’abord, nous tentons de restituer le schéma d’implantation et l’organisation défensive dans cette zone frontière. Dans un deuxième temps, nous étudions l’importance de l’empreinte tarasque dans la culture matérielle et architecturale de la région d’Acámbaro. Ceci nous permet d’apprécier la nature des relations qu’entretenaient le coeur et les marges de ce royaume. Dans un contexte multiethnique très spécifique, nous tentons de comprendre l’effet de la domination tarasque sur l’organisation politique. Il s’agit ainsi de mettre en évidence la stratégie expansionniste tarasque à partir d’un exemple concret, la région d’Acámbaro.
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Halen, Pierre. "Quaghebeur (Marc), Tshibola Kalengayi (Bibiane), dir., avec la collaboration de Jean-Claude Kangomba et d’Amélie Schmitz. Aspects de la culture à l’époque coloniale en Afrique centrale. Littérature. Théâtre. Préface de Marc Quaghebeur. Paris : L’Harmattan ; Bruxelles : Archives et Musée de la Littérature (AML), coll. Congo-Meuse, n°7, 2008, 296 p. – ISBN 978-2-296-05069-3." Études littéraires africaines, no. 31 (2011): 114. http://dx.doi.org/10.7202/1018769ar.

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REPUSSARD, CATHERINE. "MITO E COLá”NIAS NA REPUBLICA DE WEIMAR Tabu, uma história dos mares do Sul de Friedrich Wilhelm Murnau (1931)." Outros Tempos: Pesquisa em Foco - História 13, no. 22 (December 28, 2016): 114–25. http://dx.doi.org/10.18817/ot.v13i22.550.

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Abstract:
A desconstrução do pensamento colonial não é apanágio das vozes pós-coloniais contemporá¢neas que concentram suas análises sobre a questão da percepção da alteridade a partir de uma mirada saá­da das ”periferias” e dirigida ao ”centro”. No seu último filme Tabu, uma história dos mares do Sul (1931), Friedrich W. Murnau denuncia a destruição das culturas extra-européias, notadamente da cultura polinesiana, sob a influência de um intervencionismo polá­tico, económico e cultural europeu. Mas ele insiste, igualmente, sobre a propensão das ”culturas naturais” (Donna Haraway) engendrarem sua própria destruição. Toda a tentativa de emancipação, ilustrada pelo amor proibido que um jovem pescador de pérolas nutre por uma esplêndida jovem, transgride o interdito e leva a morte. Assim, o filme de Murnau, situado entre o documentário e a ficção expressionista, coloca em cena perfeitamente o rejeito da modernidade ocidental, questionando, ao mesmo tempo, a ideia de retorno á s origens. Este questionamento confere a Tabu uma força particular, especialmente no contexto polá­tico da Alemanha dos anos 30.Palavras-chave: Murnau. Cinema. Polinésia. Modernidade. Tradição.Myth and Colonies in the Weimar Republic Friedrich Wilhelm Murnau”™s Tabu: A Story of the South Seas (1931)Abstract: Contemporary postcolonial scholars, whose approaches focus on the perception of the Other using a counter-gaze from the ”˜peripheries”™ towards the ”˜centre”™, are not alone in having endeavoured to deconstruct colonial thought. In his last film Tabu, eine Geschichte aus der Sá¼dsee (1931), Friedrich Wilhelm Murnau denounced the destruction of non-European cultures (Polynesian in that case) under the influence of the political, economic and cultural European interventionism. He also highlighted the inclination of ”˜culturenatures”™ (Donna Haraway) to generate their own destruction. All attempts at emancipation, including the young pearl diver Matahi”™s forbidden love for the beautiful girl, come up against the immutable taboo dictated by the priest Hitu, who represents Tradition (and murders Matahi), and are doomed to end in death. Halfway between documentary and expressionistic fiction, Tabu is a brilliant depiction of the rejection of Western modernity and meditation on the idea of a return to the origins ”“ a particularly resonant work, especially given the political context of Germany in the 1930s.Keywords: Murnau. Cinema. Polynesia. Modernity. Tradition. Mythe et colonies dans l”™Allemagne de Weimar Tabou, une histoire des mers du Sud de Friedrich Wilhelm Murnau (1931)Résumée : La déconstruction de la pensée coloniale n”™est pas l”™apanage des voix postcoloniales contemporaines qui concentrent leurs approches sur la question de la perception de l”™altérité á partir d”™un contre-regard issu des ”˜périphéries”™ et dirigées vers ”˜un centre”™. Dans son dernier film Tabu, eine Geschichte aus der Sá¼dsee (1931), Friedrich Wilhelm Murnau dénonce la destruction des cultures extra-européennes, en l”™occurrence de la culture polynésienne, sous l”™influence d”™un interventionnisme politique, économique et culturel européen. Mais il insiste également sur la propension des « culturenatures » (Donna Haraway) á générer leur propre destruction. Toute tentative d”™émancipation, illustrée par l”™amour interdit qu”™un jeune pêcheur de perles Matahi porte á une splendide jeune fille, Réri, brise en effet l”™immuable tabou dicté par le prêtre Hitu, représentant de la Tradition (et assassin de Matahi) et ne peut que mener á la mort. Ainsi, le film de Murnau, se situant entre documentaire et fiction expressionniste, met-il parfaitement en scá¨ne le rejet de la modernité occidentale tout en interrogeant l”™idée de retour aux origines. Ce questionnement confá¨re á Tabu une force particuliá¨re, notamment dans le contexte politique de l”™Allemagne des années 30.Mots clés: Murnau. Cinéma. Polynésie. Modernité. Tradition.
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KITLV, Redactie. "Book Reviews." New West Indian Guide / Nieuwe West-Indische Gids 72, no. 1-2 (January 1, 1998): 125–99. http://dx.doi.org/10.1163/13822373-90002604.

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Abstract:
-Valerie I.J. Flint, Margarita Zamora, Reading Columbus. Berkeley: University of California Press, 1993. xvi + 247 pp.-Riva Berleant-Schiller, Historie Naturelle des Indes: The Drake manuscript in the Pierpont Morgan Library. New York: Norton, 1996. xxii + 272 pp.-Neil L. Whitehead, Charles Nicholl, The creature in the map: A journey to Eldorado. London: Jonathan Cape, 1995. 398 pp.-William F. Keegan, Ramón Dacal Moure ,Art and archaeology of pre-Columbian Cuba. Pittsburgh: University of Pittsburgh Press, 1996. xxiv + 134 pp., Manuel Rivero de la Calle (eds)-Michael Mullin, Stephan Palmié, Slave cultures and the cultures of slavery. Knoxville: University of Tennessee Press, 1995. xlvii + 283 pp.-Bill Maurer, Karen Fog Olwig, Small islands, large questions: Society, culture and resistance in the post-emancipation Caribbean. London: Frank Cass, 1995. viii + 200 pp.-David M. Stark, Laird W. Bergad ,The Cuban slave market, 1790-1880. 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RESUMENEl objetivo de este artículo es reflexionar sobre los mecanismos de financiación y de control de las instituciones religiosas por los laicos en las primeras décadas de la conquista y colonización de Hispanoamérica. Investigar sobre la inversión laica en lo sagrado supone en un primer lugar aclarar la historiografía sobre laicos, religión y dinero en las sociedades de Antiguo Régimen y su trasposición en América, planteando una mirada desde el punto de vista de las motivaciones múltiples de los actores seglares. A través del ejemplo de restituciones, donaciones y legados en losAndes, se explora el papel de los laicos españoles, y también de las poblaciones indígenas, en el establecimiento de la densa red de instituciones católicas que se construye entonces. La propuesta postula el protagonismo de actores laicos en la construcción de un espacio cristiano en los Andes peruanos en el siglo XVI y principios del XVII, donde la inversión económica permite contribuir a la transición de una sociedad de guerra y conquista a una sociedad corporativa pacificada.PALABRAS CLAVE: Hispanoamérica-Andes, religión, economía, encomienda, siglos XVI y XVII.ABSTRACTThis article aims to reflect on the mechanisms of financing and control of religious institutions by the laity in the first decades of the conquest and colonization of Spanish America. Investigating lay investment in the sacred sphere means first of all to clarifying historiography on laity, religion and money within Ancien Régime societies and their transposition to America, taking into account the multiple motivations of secular actors. The example of restitutions, donations and legacies inthe Andes enables us to explore the role of the Spanish laity and indigenous populations in the establishment of the dense network of Catholic institutions that was established during this period. The proposal postulates the role of lay actors in the construction of a Christian space in the Peruvian Andes in the sixteenth and early seventeenth centuries, when economic investment contributed to the transition from a society of war and conquest to a pacified, corporate society.KEY WORDS: Hispanic America-Andes, religion, economics, encomienda, 16th and 17th centuries. BIBLIOGRAFIAAbercrombie, T., “Tributes to Bad Conscience: Charity, Restitution, and Inheritance in Cacique and Encomendero Testaments of 16th-Century Charcas”, en Kellogg, S. y Restall, M. 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On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Kukuryk, Agnieszka. "Du disciple au maître : Victor Segalen et Paul Gauguin." Quêtes littéraires, no. 9 (December 30, 2019). http://dx.doi.org/10.31743/ql.5014.

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Abstract:
L’idée de cet article vise à présenter une relation particulière entre le peintre et le poète, et à examiner les influences de la vision de Gauguin, que Segalen nomme Maître-du-Jouir, sur la création littéraire de l’écrivain. Les deux Français avaient beaucoup en commun: un sens du mystère, une fascination pour le primitif et l’exotique et un don pour l’ambiguïté. À partir de 1903 jusqu’à sa mort en 1919, la poésie et la prose de Segalen tenteront, à l’instar de l’art de Gauguin, de découvrir l’exotisme à sa manière tout en confrontant de plus en plus les limites du pouvoir d’appréhension de l’artiste occidental. Dans Les Immémoriaux, Segalen adopte un point de vue maori pour commenter la culture occidentale. Le plus grand exploit de l’auteur était de rompre avec l’exotisme colonial d’écrivains voyageurs du XIXe siècle, à titre d’exemple Pierre Loti. Là où ces auteurs ne prétendaient pas renoncer aux valeurs occidentales, voire impériales, tout en décrivant des cultures étrangères, Segalen, imitant son Maître Gauguin, était extrêmement conscient de ses représentations de l’autre de manière particulièrement moderne. Segalen réalise dans son roman ethnographique une sorte de translation d’un art à l’autre qui est, pour lui, une démarche créatrice par elle-même.
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d’Andurain, Julie. "Le « parti colonial » à travers ses revues. Une culture de propagande ?" Revues et empires coloniaux, no. 12 (April 15, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.927.

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Abstract:
L’étude de la presse coloniale permet de comprendre comment le « parti colonial » a structuré son réseau et mis en œuvre la politique coloniale de la France. Il s’est formé au tournant des années 1890 autour de quelques publicistes passionnés par la découverte du continent africain. Regroupant des hommes politiques, des financiers, des militaires au sein de comités coloniaux, ils ont rapidement gagné en puissance et en efficacité. Ainsi, ces auxiliaires de la colonisation ont-ils permis la formation d’un vaste lobby capable d’agir au plus haut niveau de l’État, jusque dans les années 1920.
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Jablonka, Frank. "Écriture et interlecte littéraire chez Senghor : étude de sociolinguistique poétique (post)coloniale." Zeitschrift für romanische Philologie 133, no. 2 (January 24, 2017). http://dx.doi.org/10.1515/zrp-2017-0020.

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Abstract:
AbstractThe present article is an attempt to conceptualize Senghor’s poetic writing from a point of view of contact and variational linguistics. According to Senghor’s own formation in linguistics and anthropology, we take into account a perspective of anthropological linguistics of language contact between French and African languages in Senegal. By virtue of the colonial and postcolonial contact situation emerges an interlectal variety of French which impacts the literary writing. At the same time, Senghor’s poetic writing in an interlectal variety, which integrates also elements from Arabic and classical and modern European languages, enriches the repertoire of Francophony, one of his main political projects. The emerging French literary interlect represents a form of appropriation of African culture as a strategic aspect of Senghor’s civilizational project of
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Banerjee, Swapna M., and Anna T. Dow. "À travers les âges de la vie : Rabindranath Tagore – fils, père et éducateur (1861-1941)." Enfances, Familles, Générations, no. 27 (August 31, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1045075ar.

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Abstract:
Cadre de la recherche :Cet essai présente Rabindranath Tagore (1861-1941), « l’homme d’esprits innombrables » de l’Inde coloniale, à travers ses « âges de vie » – l’âge du fils, celui du père, celui de l’éducateur – et sa conception d’une éducation et d’une masculinité alternatives. La critique de Tagore de l’éducation coloniale, ses expériences auprès d’institutions, et son curriculum où les arts et l’esthétique morale primaient sur le nationalisme musclé défiaient la culture masculine dominante. Son paternalisme saisissait une « virilité » qui plaçait la subsistance morale et spirituelle au-dessus de toute considération économique ou politique.Objectifs : En étudiant Rabindranath Tagore, figure iconique de la modernité indienne, l’essai montre la relation entremêlée de sa réalité domestique avec son engagement public dans la justice sociale et l’éducation.Méthodologie : L’article déploie la méthode de l’analyse textuelle contextualisée et examine une variété de sources littéraires – narrations personnelles, correspondance, conférences, essais.Résultats : En mettant au premier plan l’importance pour Tagore de la famille, de par ses capacités habilitantes et restrictives, l’essai considère les liens entre la vie familiale du philosophe et la compréhension bengali de l’âge, du genre et de la classe à la fin de l’ère coloniale.Conclusions : L’essai affirme que la position de Tagore en tant que père biologique et le transfert de son souci affectif sur un groupe plus large d’enfants, auquel il a inculqué un nouveau sens de la liberté, étaient modulés par un sens alternatif de la masculinité.Contribution : L’essai contribue à notre compréhension du fait que dans un contexte socioculturel et politicoéconomique précis, le rôle des « pères », biologiques et métaphoriques, a atteint une signification accrue en Inde coloniale. Tagore a articulé une masculinité à travers une éducation réformée et laïque. L’observation de la vie de penseurs influents comme Tagore remet en cause la séparation entre privé et public, et fait ressortir la centralité de la sphère domestique dans la politique nationaliste indienne.
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