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Journal articles on the topic 'Cycle monétaire'

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Dupont, Frédéric, and Estiva Reus. "Le profit macroéconomique monétaire." Économie appliquée 42, no. 2 (1989): 87–114. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1989.2129.

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Abstract:
Dans une «économie d’entrepreneur», chaque firme cherche à accomplir le cycle A-M-A'. La réussite des stratégies individuelles doit se traduire par l’apparition d’un profit macroéconomique monétaire. Or le circuit permet difficilement de concevoir la formation d’un surplus global. Partant de ce constat, cet article propose une représentation alternative de l’économie, dans laquelle le problème du profit trouve une solution.
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SAMBOU, Al Housseyny, and Samba DIOP. "L'intégration monétaire en Afrique : existe-t-il une synchronisation des cycles économiques entre et au sein des communautés économiques régionales ?" Revue d’Economie Théorique et Appliquée 13, no. 1 (June 30, 2023): 135–50. http://dx.doi.org/10.62519/reta.v13n1a8.

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Abstract:
Résumé : Ce papier étudie la synchronisation des cycles économiques entre les communautés économiques régionales en Afrique au cours de la période 1980-2016. Nous considérons une analyse de regroupement de séries temporelles pour évaluer si les communautés économiques régionales (CER) présentent des similarités dans les covariations du cycle économique. L'analyse de regroupement révèle cinq groupes de pays relativement stables dans le temps. En effet, la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) est identifiée comme un sous-groupe au sein de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), ce qui indique que ces deux CER pourraient être fusionnées pour former une union monétaire appropriée dans un avenir proche. Le dendrogramme montre des divergences plus importantes dans les clusters par rapport aux CER existantes. Enfin, les chevauchements dans l'adhésion à l'intégration monétaire peuvent avoir un impact négatif sur le processus d'intégration en Afrique. Ces résultats suggèrent que l'Afrique n'est pas encore prête pour une union monétaire. Mots clés : Cycles économiques, synchronisation, convergence, Afrique. Monetary Integration in Africa: Is there a Business Cycles Synchronisation between and within Regional Economic Communities? Abstract: This paper investigates the synchronization of business cycles across regional economic communities in Africa over the period 1980-2016. We consider a time series clustering analysis to assess whether regional economic communities (RECs) exhibit similarities in business cycle covariations. The cluster analysis reveals five groups of countries that are relatively stable over time. Indeed, the East African Community (EAC) is identified as a sub-group within the Southern African Development Community (SADC), indicating that these two RECs may be merged to form an appropriate monetary union in the near future. The dendrogram shows greater divergence in the clusters compared to the existing RECs. Finally, overlaps in membership of monetary integration may have a negative impact on the integration process in Africa. These results suggest that Africa is not yet ready for monetary union. Keywords: Business cycles, synchronization, convergence, Africa. JEL Calssification: E32 – E37 – F15 – E17 – O55.
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Phaneuf, Louis. "Rigidités de prix contractuelles, anticipations rationnelles et cycle économique." L'Actualité économique 61, no. 2 (March 23, 2009): 252–73. http://dx.doi.org/10.7202/601331ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cet article présente de façon synthétique les principaux types de modèles où la présence de rigidités de prix contractuelles est responsable de la non-neutralité de la politique monétaire systématique dans une économie où les agents formulent des anticipations rationnelles. Ces modèles se distinguent par leur structure et le choix particulier des règles de détermination de prix et de salaires. Les implications théoriques et dynamiques de ces modèles de même que certains éléments récents de preuve empirique sont examinés.
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Rey, Hélène. "La stabilité financière comme bien public mondial." Revue d'économie financière N° 151, no. 3 (November 8, 2023): 305–16. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.151.0305.

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Abstract:
Le système financier international reste centré sur le dollar qui est, de loin, la principale monnaie de réserve ; la politique monétaire de la Federal Reserve américaine a une influence importante sur le Cycle financier mondial. Les États-Unis, en tant qu'hégémon, jouent le rôle de banquier mondial et assurent l'économie globalisée en période de crise, devenant prêteur en dernier ressort par l'intermédiaire de lignes de swap . Ils contribuent ainsi à la provision du bien public mondial qu'est la stabilité financière. Leur rôle doit bien sûr être complété par des régulations prudentielles robustes, une utilisation active des politiques macroprudentielles, voire de contrôle des capitaux, et par les actions des institutions de Bretton Woods, celles du Fonds monétaire international en particulier. La taille relative des États-Unis diminuant dans l'économie mondiale, le système monétaire international est potentiellement confronté à un nouveau dilemme de Triffin : la demande pour les liquidités en dollars croît avec l'économie mondiale, tandis que la capacité budgétaire des États-Unis, qui garantit la valeur de la monnaie américaine, décroît en termes relatifs. De plus, l'architecture financière mondiale existante semble jusqu'à présent incapable de canaliser le capital là où il aurait une valeur sociale marginale élevée, pour aider à produire ces autres biens publics mondiaux que sont la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité. Classification JEL : F30, F33, F42.
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Adair, Philippe. "Cycle du crédit et politique monétaire : le monétarisme de John Rogers Commons." Cahiers d Économie Politique 64, no. 1 (2013): 45. http://dx.doi.org/10.3917/cep.064.0045.

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Phaneuf, Louis. "Approche d’équilibre général stochastique du cycle économique : problèmes et réalisations." L'Actualité économique 62, no. 1 (January 27, 2009): 110–46. http://dx.doi.org/10.7202/601362ar.

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Abstract:
Résumé Ce texte présente et évalue les principaux développements théoriques et empiriques associés à l’approche d’équilibre général stochastique du cycle économique. On discute des fondements de l’approche partant de l’hypothèse du taux naturel de Friedman-Phelps, de la substitution intertemporelle et de la dispersion spatiale des marchés. Les questions de la formation des anticipations et du rôle de la politique monétaire sont également abordées. Un aspect intéressant de l’exposé repose sur la spécification d’un modèle de référence comprenant la plupart des éléments essentiels pour l’obtention d’un modèle d’équilibre du cycle qui soit plausible. Des modèles connus sont ensuite dérivés en imposant des restrictions sur certains paramètres du modèle de référence. L’analyse de ces modèles permet l’identification de propositions qui ont été l’objet d’intensifs efforts d’évaluation. Les difficultés empiriques de l’approche sont analysées.
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Chabot-Parnaudeau, Miia Karine, and Romuald Dupuy. "Mesure et critique du cycle dans les années 30 : du problème épistémologique à la critique du cycle monétaire." Économie appliquée 65, no. 1 (2012): 69–92. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2012.3593.

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Abstract:
The first studies concerning the business cycle were essentially framed against the classical and dominant thinking in the 19th century. Consequently, the business cycle firstly ensued from inductive approaches and then seemed to be confined to a measurement frame- work. The concept of business cycle has however raised a real epistemological problem. In its first expressions, the business cycle will bring into conflict inductive, abductive and deductive approaches. The critics against the monetary cycle that followed, stunned in Keynesian theory, will again highlight the measurement matter. But the econometric method will still be prevailing in the after war period.
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Hairault, Jean-Olivier, and Franck Portier. "Monnaie et inflation dans un modèle de cycles réels." Recherches économiques de Louvain 59, no. 4 (1993): 427–61. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800006606.

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Abstract:
Résumé Nous présentons dans cet article un modèle d'equilibre général intertemporel qui rend compte de l'influence de l'inflation dans le cycle en France et aux Etats-Unis. L'adoption d'une fonction d'utilité assez générate permet de degager l'importance des élasticités de substitution instantanée et intertemporelle dans la dynamique d'ajustement de l'économie et l'éventuelle présence d'un effet Tobin. La simulation stochastique du modèle et sa comparaison avec les données françaises et américaines montre qu'il permet une reproduction de la dimension réelle du cycle similaire à celle des modèles RBC traditionnels. La reproduction de la dimension nominale du cycle s'avère plus décevante, un étalonnage réaliste du modèle (en particulier de la valeur des élasticités intertemporelles de substitution) ne permet pas de reproduire conjointement les faits stylisés nominaux principaux et les profils de réponses des variables réelles à un choc monétaire.
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Rubin, Jonathan, and Niels Thygesen. "Monetary Union and the Outsiders : A Cointegration – Codependence Analysis of Business Cycles in Europe." Économie appliquée 49, no. 3 (1996): 123–71. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1996.1611.

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Abstract:
On propose dans cet article une analyse en termes de coïntégration-codépendance des indices de prix et des niveaux de production parmi les pays membres de l'Union européenne au cours de la période 1983-1994. Il apparaît que les réponses aux innovations cycliques deviennent coordonnées après trois mois, et que chaque pays étudié enregistre un cycle des affaires correspondant à l'une ou l’autre des trois phases possibles du cycle. Cela suggère que neuf pays étudiés présentent un degré suffisant de convergence des principaux indicateurs macroéconomiques, rendant possible leur participation à l'Union monétaire. Ce résultat a des implications quant à la faisabilité d'un scénario dans lequel un «noyau dur» de pays respectent les critères du traité de Maastricht tandis que d'autres n’y satisfont pas. Notre analyse suggère qu’il existe peu de différences parmi les «insiders» présumés et trois pays, considérés comme des «outsiders», du point de vue de la coordination de leur cycle des affaires.
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Micolet, Paul-Emmanuel. "Positionnement conjoncturel du Royaume-Uni et UEM." Revue de l'OFCE 66, no. 3 (September 1, 1998): 127–69. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.66n1.0127.

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Abstract:
Résumé Avec une croissance du PIB réel estimée à 3,5% en 1997 et malgré une pause en 1995, la phase d'expansion de l'économie du Royaume-Uni est entrée dans sa sixième année. Cette situation contraste avec celle des principaux autres pays européens, notamment de Allemagne, dont les économies semblent seulement aujourd'hui s'engager dans une réelle reprise. L'un des symptômes de ces situations conjoncturelles contrastées est le différentiel des taux intérêt courts entre le Royaume-Uni et le reste de l'Europe. Ce différentiel interdit une convergence immédiate des taux du Royaume-Uni sur un taux européen qui devrait être relativement plus bas, et par là même, justifie le choix fait par le gouvernement Blair de ne pas faire entrer la livre dans l'euro. L'objet de cette étude est de déterminer dans quelle mesure le Royaume-Uni peut être structurellement une source de chocs asymétriques temporaires potentiellement coûteux à la fois pour ce pays et pour l'ensemble de la zone euro. En fait, depuis les années soixante-dix le cycle du produit du Royaume-Uni apparaît être fortement lié au cycle des États- Unis et de moins en moins lié au cycle du noyau dur européen par rapport auquel il est en avance. L'étude des fac teurs explicatifs de ces oppositions de zones nous conduit à deux conclusions principales. La première concerne l'influence des choix de politiques macroéconomiques et notamment de politique monétaire sur le profil cyclique du Royaume-Uni. La seconde concerne la persistance d'une hétérogénéité structurelle liée principalement aux caractéristiques internationales de l'd'insertion commerciale et de la spécialisation du Royaume-Uni et aux mécanismes ajustement aux impulsions monétaires propres à ce pays. Alors que l'UEM devrait limiter les perturbations issues des choix nationaux de politiques macroéconomiques, les différences structurelles devront être prises en compte lors de l'intégration du Royaume-Uni. Mais globalement,l'entrée du Royaume-Uni dans la troisième phase de l'UEM paraît inévitable La conjoncture actuelle et des motivations de politique intérieure sont les deux principaux facteurs qui justifient réellement le choix du gouvernement Blair.
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Fressoz, Jean-Baptiste, and Julien Vincent. "« La Terre est un animal ». Religion naturelle, cycle de l’eau et circulation monétaire pendant la Révolution." Romantisme 189, no. 3 (2020): 19. http://dx.doi.org/10.3917/rom.189.0019.

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Bertrand, BAHANI MASOMO. "EFFICACITE INTERNE DES ECOLES PRIMAIRES NON CONVENTIONEDELASOUS DIVISION URBAINE DE GOMA." IJRDO - Journal of Social Science and Humanities Research 9, no. 1 (January 3, 2023): 8–17. http://dx.doi.org/10.53555/sshr.v9i1.5494.

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Abstract:
L’efficacité des écoles est devenue une préoccupation mondiale. C’est dans ce contexte que nous avons mené cette étude en vue de vérifier le niveau d’efficacité interne des écoles primaires de la sous division urbaine de Goma. Apres analyses nous avons trouvés que ces écoles sont inefficaces car le coefficient d’efficacité calculé est de .56 et le rapport Input Output est de 1,78 et un excèdent du cout en terme non monétaire de 0,78. Cette situation démontre que le système est faible. Un enfant qui commence dans ces écoles où chaque élèves inscrit n’a que 56 % de chance d’être certifiés sans redoublement et 44% de chance de redouble ou d’abandonner. Avec des années placées investies de 10,66 ans au lieu de 6ans pour finir le cycle primaire.
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Allegret, Jean-Pierre, and Alain Sand-Zantman. "Processus d’intégration et coordination des politiques macroéconomiques dans le Mercosur : une approche en termes de cycles." Articles 86, no. 2 (April 12, 2011): 163–204. http://dx.doi.org/10.7202/1001949ar.

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Abstract:
Le processus d’intégration monétaire dans le Mercosur s’effectue dans un contexte de forte volatilité macroéconomique. Cet article analyse la faisabilité d’une union monétaire au sein de cette zone. Au lieu de prendre en compte l’ensemble des critères des zones monétaires optimales, cette étude se focalise sur les cycles macroéconomiques de l’Argentine, du Brésil et de l’Uruguay. Dans un premier temps, un modèle VAR semi-structurel est construit pour chaque pays afin de déterminer les sources des chocs. Dans un second temps, une modélisation espace-état permet d’estimer dans quelle mesure les chocs – et en particulier les chocs de politique économique – ont une composante commune pouvant montrer l’esquisse d’une coordination.
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Facchini, François. "La théorie autrichienne des cycles : une théorie de la récurrence des erreurs collectives d’anticipation." Articles 80, no. 1 (March 5, 2005): 67–94. http://dx.doi.org/10.7202/010754ar.

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Abstract:
RésuméCet article présente les développements récents de la théorie autrichienne des cycles. Il se concentre sur les apports théoriques et soutient que désormais la théorie autrichienne des cycles est une théorie plurielle de la récurrence des erreurs collectives d’anticipation. Les économistes autrichiens s’accordent pour penser que la nationalisation de la monnaie est à l’origine de l’excès d’offre de monnaie. Cet excès crée une distorsion de la structure des taux d’intérêt des prêts et induit la phase de récession du cycle. Ils s’entendent aussi sur les raisons de la récurrence des erreurs d’anticipation et sur leur uniformité. La théorie des droits de propriété explique la récurrence des erreurs d’anticipation par la socialisation des risques. La théorie des anticipations explique les erreurs collectives par la centralisation des anticipations autour des décisions de la banque centrale. Elle rend ainsi compte de l’instabilité des systèmes économiques. Les économistes autrichiens sont divisés, en revanche, sur les raisons de cet excès d’offre de monnaie. Il y a ceux qui soutiennent que cet excès d’offre se mesure par rapport à l’épargne monétaire et s’explique par la pratique des réserves fractionnaires (école de la libre circulation). Il y a ceux, au contraire, qui estiment que cet excès doit être mesuré par rapport à la demande de monnaie et expliqué par l’absence de concurrence entre les monnaies (école de la banque libre).
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Semedo, Gervasio, Laurent Gautier, and Kamel Malik Bensafta. "Pôles de convergence, gains dynamiques de l’intégration économique et monétaire en Afrique de l’Ouest : une approche en termes de clusters." Articles 88, no. 1 (February 11, 2013): 37–85. http://dx.doi.org/10.7202/1014026ar.

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Abstract:
L’expérience européenne avec la création du marché unique et jusqu’à l’avènement du traité de Maastricht a montré que le pragmatisme politique et l’adoption de règles transparentes, constituent des moyens de réduire les fractures structurelles entre pays. Toutefois, l’élargissement à de nouveaux pays membres, le relâchement de la discipline budgétaire, l’asymétrie des pays aux chocs, la pression des marchés, les politiques budgétaires différenciées des pays membres en Europe, ont montré avec la crise de la dette du Portugal, de l’Irlande, de la Grèce et de l’Espagne, que sans direction claire dans la coordination des politiques économiques, l’adoption d’une monnaie unique peut aboutir à des limites de tout processus d’intégration économique et monétaire. Les zones monétaires connaissent ainsi des cycles de réussite, de contrainte et d’exposition à des risques d’éclatement, si des mesures politiques adaptées ne sont pas prises pour anticiper les conséquences des politiques dites de cavalier seul; le fédéralisme est une issue souhaitable pour éviter cette mauvaise issue. Sur la base des règles proches du traité de Maastricht et de la théorie des zones monétaires optimales combinées dans une approche en termes de clusters, nous construisons une grille de lecture pour analyser l’hétérogénéité structurelle des pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest. En utilisant la méthode de la classification ascendante hiérarchique (CAH), nous identifions des sous-groupes homogènes entre pays ou clusters désirant former une union monétaire ou des pôles de convergences. Dans la perspective de l’intégration monétaire, ces pôles peuvent tout d’abord s’entendre sur des accords de paiement et de compensation puis étendre l’expérience à une monnaie commune jusqu’à l’unification monétaire. Ce travail examine tout d’abord le bien-fondé du regroupement économique et monétaire et identifie deux groupes : l’un relativement homogène – Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Cap-Vert, Ghana – et l’autre en voie de consolidation à plus long terme. Dans l’optique d’établir une monnaie unique, des recommandations de politiques économiques pour chacun des clusters identifiés sont proposées.
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Semedo, Gervasio. "L’évolution des dépenses publiques en France : loi de Wagner, cycle électoral et contrainte européenne de subsidiarité*." Articles 83, no. 2 (February 4, 2008): 123–62. http://dx.doi.org/10.7202/017515ar.

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Abstract:
Résumé La loi de Wagner avance l’idée de gouvernements dépensiers s’adaptant à la demande sociale ; les dépenses publiques suivent l’évolution du PIB et ne rencontrent pas de freins en période de récession. La vérification empirique du lien positif entre dépenses et PIB dans le cas de la France n’est pas validée. Les gouvernements successifs ont reconduit depuis plus d’un quart de siècle des dépenses passées, indépendamment de l’idéologie partisane avancée, et n’ont donc pas eu des logiques de redistribution mais plutôt d’allocation optimale des ressources au sens de la réduction globale des coûts de production avec comme objectif la compétitivité internationale. Les logiques de regroupement d’actionnariat éclaté et les privatisations ont concouru à cette option supply side et les cycles électoraux d’alternance politique n’ont pas marqué des différences significatives de comportements entre gouvernements de gauche et gouvernements de droite. De même, l’adhésion à l’Union européenne n’a pas de manière nette à court terme empêché des fluctuations de la dépense, non observées dans un raisonnement de long terme, mais la révolution dans l’émission de la dette, la constitution de noyaux durs, le refus du financement monétaire des déficits… constituent la lecture adéquate du lien peu robuste des dépenses publiques par rapport au PIB en France et laissent à penser, avec la loi de Wagner, que les gouvernements de la France n’ont pas eu comme préoccupation la défense d’un revenu moyen.
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Péléraux, Hervé. "Cycles anciens - cycles modernes : l'exemple américain." Revue de l'OFCE 45, no. 3 (June 1, 1993): 411–42. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0411.

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Abstract:
Résumé La décennie quatre-vingt a été le théâtre aux Etats-Unis d'une phase de croissance particulièrement longue. Ce phénomène inhabituel a relancé un débat récurrent sur le processus de stabilisation de l'économie américaine, dont la fin de la deuxième guerre mondiale avait marqué le premier jalon. L 'absence de récession durant les années quatre-vingt signifie-t- elle qu'une nouvelle étape de ce processus a été franchie ? Il semble au vu des fluctuations persistantes de l'économie américaine, qui n'apparaissent pas immédiatement à la lecture du découpage en cycles tel que l'établit le National Bureau of Economie Research, que la réponse à cette question doive être négative. Durant les années quatre-vingt, le cycle n'a pas disparu. Il a été masqué par des chocs de nature exogène qui ont perturbé son déroulement et ont prolongé la phase d'expansion au delà de toute attente. Si l'on peut d'ores et déjà avancer que le cycle perdure, les changements institutionnels intervenus dans le mode de fonctionnement de l'économie laissent plutôt attendre son amplification dans l'avenir. La déréglementation joue à cet égard un rôle déterminant en affectant profondément les canaux de transmission de la politique monétaire qui se voit court-circuitée par une plus grande autonomie de la sphère financière. Les nouveaux modes de fonctionnement du marché du travail, impliquant une « décollectivisation » des décisions en matière salariale et une précarisation des emplois; déstabilisent les revenus salariaux dont la dépendance vis-à-vis de l'activité se trouve renforcée. Quand on aura constaté enfin que la politique budgétaire ne peut plus guère être que restrictive, que les réformes fiscales ont altéré la progressivité de l'impôt et qu'il ne faut pas attendre des changements structurels un effet modérateur systématique sur les fluctuations, on concluera alors que l'économie américaine est devenue moins stable et que tout concourt à en renforcer le caractère cyclique dans l'avenir.
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CHEN, Lijuan. "LE DILEMME DES RÉFORMES NÉOLIBÉRALES EN AFRIQUE POST-COVID-19." JOURNAL OF SINO-AFRICAN STUDIES 1, no. 1 (October 31, 2022): 244–64. http://dx.doi.org/10.56377/jsas.v1n1.4464.

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Abstract:
Les pays africains ont commencé à accepter les réformes néolibérales depuis les années 1980 et 1990. Façonnés par le néolibéralisme et marqués par certaines faiblesses, les systèmes de santé publics en Afrique montrent certaines limites dans la réponse à la pandémie de COVID-19. De ce fait, le retour d’un rôle important de l’État s’impose. Cette recherche repose sur les méthodes d’analyse de documents et du traçage de processus pour découvrir les causes des réformes néolibérales. Il ressort que suite à une récession économique, beaucoup de pays africains, sous pression financière, ont entrepris un nouveau cycle de réformes néolibérales en acceptant les conditionnalités du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM). Les pays africains post-COVID-19 sont confrontés au dilemme dû à la contradiction entre le besoin du retour de l’État avec un rôle important et la nécessité du maintien du néolibéralisme. Néanmoins, ils continuent de poursuivre les réformes néolibérales qui ont été longtemps critiquées. La coopération sino-africaine apporte une alternative aux anciens systèmes économiques et de santé pour les pays africains.
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Fayolle, Jacky, and Françoise Milewski. "L'investissement fuit le risque." Revue de l'OFCE 53, no. 2 (June 1, 1995): 5–106. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.53n1.0005.

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Abstract:
Résumé Le commerce mondial a bénéficié, en 1994, du cumul d'un ensemble de facteurs expansifs, qui lui ont permis d'enregistrer une croissance de l'ordre de 10 %. Tous ces facteurs ne se reprodui- ront pas avec la même intensité en 1995 et 1996 : — sous l'impulsion d'un durcissement déjà largement acquis de la politique monétaire, l'économie américaine enregistrera un ralen- tissement maîtrisé mais net, qui l'amènera en-deçà d'une crois- sance de 2 % l'an en 1996 ; — les économies émergentes qui connaissent des déséquilibres courants menaçants chercheront à mieux contrôler la croissance de leurs importations; — la faiblesse du dollar, sur l'ensemble de l'horizon de prévi- sion, exercera une pression concurrentielle prononcée envers les autres régions du monde. Même s'il se relève en 1996 par rapport à ses très bas niveaux actuels, le dollar ne le fera que modérément. Face à ces évolutions, les perspectives sont différenciées selon les régions du monde. Le Japon manifeste de grandes difficultés à réussir une sortie endogène de la récession des dernières années. Il n'y parvient que dans la mesure où l'impulsion publique ne se relâche pas. Les reconstructions nécessitées par le séisme de Kobé contribueront positivement à la croissance japonaise en 1995. C'est seulement en 1996 que celle-ci connaîtra une performance supé- rieure à 3 % l'an, lorsque la demande privée prendra le relais de l'impulsion publique. En 1995 la croissance allemande bénéficiera du cycle d'investis- sements engagé chez ses partenaires européens, tandis que ceux- ci seront entraînés par la consolidation de l'expansion germanique. La reprise allemande, qui s'est engagée en 1994 sous l'impulsion de la reconstitution des stocks et des exportations, deviendra en 1995 une expansion prenant plus fermement appui sur la consom- mation des ménages. Ce sera le principal effet de l'issue des négociations salariales que de donner un coup de fouet à celle-ci. La croissance allemande atteindrait 3,7 % en 1995 (3,2 % pour la partie occidentale). L'Allemagne franchira au cours de 1995 le niveau jugé normal d'utilisation de ses capacités productives. Les autorités monétaires allemandes en tiendront compte pour resserrer progressivement, à l'horizon de 1996, les conditions monétaires. La croissance alle- mande reviendra alors à hauteur de sa croissance potentielle et enregistrera en moyenne annuelle un chiffre de 3,5 % (3 % pour les lànder occidentaux). Les autres pays européens deviendront plus contraints par le resserrement monétaire allemand. En France, la reprise s'est confirmée : les carnets de com- mandes et la production restent à haut niveau. Le redémarrage de l'investissement est effectif, l'ajustement des stocks s'est réalisé, la demande étrangère reste soutenue. Si la consommation a souffert du repli de l'automobile en fin d'année, les anticipations des pro- ducteurs de biens de consommation courante restent bien orien- tées. Le logement semble être le seul secteur où un retournement s'opère. A la date de cette chronique, les perspectives que l'on peut tracer pour l'économie française sont nécessairement tendan- cielles ; quelle qu'en soit l'issue, les élections présidentielles déboucheront sur une inflexion de la politique économique à la mi- 1995. Les incertitudes majeures de cette prévision concernent trois domaines : — la politique budgétaire suivie ne permettrait pas de vérifier le critère de Maastricht concernant le déficit public (qui doit être inférieur à 3 % du PIB) avant 1997 au plus tôt ; — la politique monétaire resterait dictée par la politique du change. L'inversion des taux, en mars 1995 serait éphémère grâce à la réduction de la prime de risque par rapport à l'Allemagne ; — l'évolution des salaires est également incertaine. Notre antici- pation de croissance des salaires (taux de salaire horaire, heures supplémentaires, primes) pourrait être sous-estimée si continuent de se développer les mouvements revendicatifs du printemps. Cette prévision tendancielle conduit à une croissance du PIB de 3,5 % en 1995 et 3 % en 1996. La reprise de la demande intérieure finale concernerait tout particulièrement l'investissement des entre- prises. Les achats des ménages pourraient s'intensifier sous l'effet d'un regain modéré du revenu et de la poursuite de la baisse du taux d'épargne ; les dépenses de consommation bénéficieraient de l'atonie de l'investissement logement. Le restockage, amorcé à la mi-1994, soutiendrait encore fortement la croissance de 1995, mais beaucoup plus faiblement en 1996. La forte reprise des exporta- tions serait compensée par celle, encore plus soutenue, des impor- tations. A la fin de 1996 le niveau d'équilibre du PIB à son potentiel ne serait pas encore atteint. L'utilisation des capacités de production resterait en-deçà des seuils de saturation conduisant à accélérer les hausses de prix et/ou élever le taux de pénétration des importa- tions sur le marché intérieur. Le chômage reculerait peu, la pro- gression des effectifs, même en incluant le développement du temps partiel, absorbant juste le surcroît de population active. En l'absence de tensions sur les capacités, l'inflation resterait très modérée, les prix des services évoluant de plus en plus près de ceux de l'industrie. Et les soldes extérieurs (commercial et courant) conserveraient des excédents proches de ceux de 1994.
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Fayolle, Jacky, and Françoise Milewski. "L'offre devance la demande." Revue de l'OFCE 55, no. 4 (November 1, 1995): 5–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0005.

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Abstract:
Résumé Après l'accélération prononcée de l'activité et du commerce mondiaux en 1994, le ralentissement intervenu depuis le début 1995 est largement généralisé au sein des pays de l'OCDE. Le manque de dynamisme de la consommation et le déficit de confiance des ménages en est un facteur général, même si cette caractéristique commune participe de phases différentes du cycle conjoncturel, selon les pays. Les pays anglo-saxons, spécialement les États-Unis, sont en voie de connaître une fin de cycle sans drame, prolongée par le recours au crédit à la consommation. Au Japon, la faiblesse de la consommation est la contrepartie d'une préférence exacerbée pour la liquidité et alimente le risque de spirale déflationniste qui menace ce pays. À partir de points de départ évidemment différents, la zone anglo-saxonne et le Japon ne devraient pas enregistrer des taux de croissance supérieurs à 2% en 1996 et ne seront pas des locomotives de la croissance mondiale. En Europe, le retour de comportements de précaution parmi les consommateurs peut handicaper la réalisation des projets d'investissement aujourd'hui formulés par les entreprises et s'opposer ainsi à la confirmation d'une expansion régularisée. Les déséquilibres dans le partage des revenus et le sentiment d'insécurité économique expliquent cet attentisme. Les disparités européennes, entre pays aux monnaies surévaluées et pays aux monnaies sous-évaluées ou en voie de l'être, contribuent aussi à geler la capacité d'expansion européenne. Dans les premiers pays, l'activité est entravée par le handicap de compétitivité ; dans les seconds, les résurgences inflationnistes et les réactions de la politique monétaire qu'elles suscitent pénalisent la demande interne. La normalisation de la situation monétaire, sur le front des taux de change, est ainsi nécessaire au retour de l'expansion européenne. Elle corrigerait les distorsions actuelles de compétitivité. Cette chronique de conjoncture fait l'hypothèse d'une telle normalisation, en particulier par une certain redressement du dollar sur l'horizon de prévision. La conjoncture allemande devrait contribuer à un dénouement positif du blocage européen en 1996. En Allemagne, le surcroît de revenus, après la généralisation des hausses salariales, paraît suffisant pour vaincre les réticences à consommer. Les exportateurs allemands bénéficieraient des achats de biens d'équipement par les industriels européens et de la poursuite de la reconstitution de leurs parts de marché. La politique monétaire allemande accompagnerait ce mouvement. La croissance allemande, après 2,5% en 1995, pourrait se rapprocher ainsi de 3% en 1996, sans pour autant atteindre ce chiffre. En France, la reprise a marqué une pause au premier semestre 1995, après l'emballement de 1994. Un environnement européen moins porteur et un contexte monétaire français nettement plus restrictif qu'anticipé en début d'année, ont sensiblement pesé sur l'activité. Le palier actuel débouche-t-il sur un retournement à la baisse ou bien un redémarrage ? Le pessimisme des entreprises n'a pas, pour le moment, conduit à une inflexion sensible des comportements de dépense, dans un sens restrictif : les embauches se développent, fussent-elles parfois à temps partiel et souvent à durée déterminée. Les salaires individuels s'accélèrent. Les investissements prévus n'ont pas été mis en cause. Les stocks, en revanche, ont pâti du retournement des anticipations. La logique de la prévision dépend crucialement de la consommation future des ménages. Davantage de revenus salariaux et de prestations soutiendraient la hausse du revenu global, malgré les prélèvements supplémentaires. Une reprise de la demande extérieure, dès le début de 1996, conforterait les exportations. La croissance de l'investissement des entreprises pourrait alors s'amplifier, aucun obstacle financier ne venant obérer les dépenses. En revanche, le contexte serait restrictif pour l'investissement et la consommation publics ; l'investissement en logements reculerait. Malgré une reprise de la formation des stocks, interrompue en 1995, la croissance du PIB serait de 2,5% seulement l'an prochain après 2,9% cette année. La reprise envisagée dépend des hypothèses de politique économique. La normalisation financière anticipée peut buter sur des tensions intra-européennes et accroître l'incertitude des entreprises. Un comportement plus prudent en matière d'embauchés et de politique salariale briserait le cheminement de la reprise. Enfin, les particuliers eux-mêmes finissent par être sensibles à la dévalorisation de leurs actifs, qu'ils soient immobiliers ou financiers. La croissance du PIB, bien que faible, permettrait une nette baisse du chômage : un contenu plus intense en emplois, un accent mis sur le traitement social et une moindre croissance de la population active y concourraient. Peu supérieure à la croissance du potentiel productif, la croissance du PIB ne comblerait pas le creux acquis durant les années précédentes : le niveau du potentiel ne serait pas atteint à l'horizon de la prévision. L'économie française resterait donc en sous-utilisation des capacités de production, avec toutes les pressions désinflationnistes que cela implique.
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Passet, Olivier. "Le rôle des déficits publics dans la formation des taux d'intérêt." Revue de l'OFCE 62, no. 3 (September 1, 1997): 29–74. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.62n1.0029.

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Abstract:
Résumé Les déficits publics ont-ils une forte influence sur les taux d'intérêt réels ? Ce point de vue a largement imprégné le discours politique et est étayé par un certain nombre de démonstrations empiriques. Il s'appuie sur des représentations théoriques selon lesquelles le niveau des taux d'intérêt réel est représentatif des déséquilibres entre épargne et investissement (ou de manière équivalente des déséquilibres sur le marché des biens). Mais cette interprétation suppose en outre que l'état, par son action discrétionnaire, modifie fortement l'équilibre du marché des capitaux et donc le taux d'intérêt. L'article qui suit n'a pas V ambition d'offrir une contradiction d'ordre théorique à cette thèse. Il cherche plutôt à inventorier un certain nombre d'anomalies factuelles qui contredisent la version selon laquelle la hausse puis la persistance d'un niveau élevé des taux d'intérêt seraient surtout imputables aux modifications exogènes des comportements d'épargne, en particulier publics. Trois types ď arguments sont avancés qui peuvent faire l'objet d'une lecture séparée : La première partie, souligne d'abord les limites de certaines démonstrations empiriques du lien entre déficit public et taux d'intérêt. Le simple examen des enchaînements financiers depuis 1960 permet de constater que les principales variations de taux d'intérêt {en premier lieu celle de 1979) précèdent en général de plusieurs années les inflexions les plus notables des comportements d'épargne. Cette chronologie ne facilite donc pas les interprétations qui partent de l'épargne, en tant que variable exogène, pour expliquer les taux. La seconde partie rappelle ensuite qu 'à court terme, dans le cas américain, la volatilité des taux longs réels au cours du cycle est relativement faible et peu corrélée avec les tensions sur le marché des biens ou l'évolution du déficit public. Enfin, dans le cas américain, une représentation alternative, certes aussi partielle que la précédente, peut être validée empiriquement : selon cette dernière, la formation des taux, relève (directement pour les taux courts, indirectement pour les taux longs) de la fonction de réaction de la Banque centrale. Les taux ne sont plus alors la résultante d'un mécanisme ď ajustement de marché, mais le fruit de la mise en œuvre d'une règle monétaire, qui à partir de la fin de 1979 incorpore notamment une cible d'inflation. Sous cette hypothèse, les déséquilibres entre épargne et investissement que certains interprètent comme exogènes au taux d'intérêt apparaissent avant tout liés au changement de priorité que se sont fixées les autorités monétaires en matière d'inflation.
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Binassoua, Aymar. "La contribution de la juridiction financière à la restauration de l’orthodoxie financière publique au Bénin." Revue française de finances publiques N° 161, no. 1 (January 1, 2023): 177–90. https://doi.org/10.3917/rffp.161.0177.

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Abstract:
Le cycle des quatre temps alternés s’achève par le contrôle parlementaire de l’exécution de la loi de finances de l’année. La Cour des comptes joue, dans cette dernière séquence, un rôle non négligeable. Elle élabore, en effet, le Rapport sur l’Exécution de la Loi de Finances (RELF) qui sert pour l’éclairage de l’Assemblée nationale lors du vote de la Loi de règlement. L’élaboration et la publication du RELF s’inscrivent dans « laEt tendance contemporaine marquée par une publicité croissante des travaux 2 » de la juridiction financière. Pour le compte de l’année 2019, la juridiction financière du Bénin a relevé des pratiques non conformes à la législation, notamment la clôture de compte d’avance (CA) et l’inadaptation du classement en budget annexe du Fonds National des Retraites du Bénin (FNRB). La juridiction financière a, par ailleurs, soulevé la question de la soutenabilité, à terme, du mécanisme de financement des pensions des agents de l’État admis à jouir de leur droit à la retraite et de la résorption du déficit du FNRB. Ces constats mettent à jour la difficulté des États de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en général et du Bénin en particulier à dépasser les aspects purement normatifs des réformes pour leur traduction technique et concrète dans le respect des jalons institués pour transformer le système financier public de façon qualitative.
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Trotignon, Jérôme. "Une union monétaire de l’Argentine et du Brésil est-elle réalisable ?" Économie appliquée 57, no. 4 (2004): 97–136. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2004.3739.

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Abstract:
Cet article examine les conditions de réalisation d’une union monétaire de l’Argentine et du Brésil. La zone qu’ ils forment s’avère sous-optimale au regard des critères traditionnels de la théorie des ZMO. La symétrie de leurs structures d’exportation (branche et destination) et leur exposition aux chocs commerciaux sont satisfaisantes, mais la corrélation de leurs cycles reste insuffisante. Malgré une hausse de leurs échanges intrabranches bilatéraux, la thèse de l ’endogénéité de l’optimalité des unions monétaires perd de sa pertinence compte tenu de la faiblesse de leurs liens commerciaux. Le programme de Florianopolis, désorganisé par la crise argentine, n’est que l’ébauche d’un processus de convergence nominale. Une monnaie unique ne pourrait voir le jour sans relance préalable de l’intégration commerciale et sans établir des règles de gouvernance macroéconomique assurant sa crédibilité.
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Fayolle, Jacky, and Alexandre Mathis. "Structure des taux d'intérêt et mouvements cycliques des économies américaine et française." Revue de l'OFCE 49, no. 2 (June 1, 1994): 125–48. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0125.

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Abstract:
Résumé Les indicateurs cycliques participent à la description des faits stylisés conjoncturels et permettent une mise en ordre des mouvements et des retournements des différentes variables économiques au sein de séquences typiques d'enchaînements conjoncturels. Ils concourent ainsi à la qualité du raisonnement conjoncturel et à la pertinence des prévisions associées. Leur usage prévisionnel reste cependant difficile et passe par leur intégration dans un raisonnement macroéconomique qui, mettant chaque indicateur à sa juste place, évite tout excès de confiance dans tel ou tel d'entre eux. Cette pratique saine ne devrait cependant pas empêcher de rechercher des règles permettant d'extraire plus rigoureusement et précisément l'information prévisionnelle contenue dans les indicateurs avancés. Ces règles de quantification peuvent bénéficier de l'apport de techniques économétriques d'analyse des séries temporelles qui s'avèrent adaptées à l'étude des phénomènes cycliques. L'introduction de variables exogènes dans les modèles structurels d'analyse cyclique offre ainsi un cadre intéressant pour tester la pertinence d'indicateurs avancés du PIB. Pour les Etats-Unis et la France, l'écart entre taux d'intérêt long et court fournit un tel indicateur avancé dont le caractère précurseur paraît semblable au sein de ces deux économies, bien que le caractère cyclique de la régulation monétaire conjoncturelle soit affirmé plus nettement et depuis plus longtemps aux Etats-Unis. Dans les deux pays, la prise en compte de l'indicateur avancé dans la modélisation du PIB révèle la présence d'une composante cyclique de période égale ou supérieure à la décennie, plus longue que celle du cycle conjoncturel stricto sensu anticipé par l'écart de taux. Cette composante supra-décennale paraît assimilable à un cycle d'accumulation. L'usage prévisionnel des modèles ainsi estimés est soumis à précautions. Ce ne peut être un cadre autosuffisant pour l'activité prévisionnelle du conjoncturiste mais c'est un outil, parmi d'autres, de cette activité, qui est susceptible de fournir des indications utiles sur la proximité des retournements à venir et les facteurs qui y concourent.
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Fouda, Séraphin Magloire. "Cycles politico-monétaires et indépendance de la Banque centrale dans une union monétaire : une vérification empirique." Revue d'économie du développement 4, no. 4 (1996): 121–43. http://dx.doi.org/10.3406/recod.1996.954.

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des, Département, Jacky Fayolle, and Françoise Milewski. "Le crépuscule des monnaies fortes." Revue de l'OFCE 57, no. 2 (July 1, 1996): 5–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1996.57n1.0005.

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Abstract:
Résumé En 1996, le commerce mondial évoluera, dans la foulée du ralentissement de 1995, à un rythme bien plus proche de sa tendance de longue période (5 % l'an) que de la performance moyenne des années 1994-1995 (plus de 10 % l'an). L'infléchissement est net début 1996, surtout pour le commerce intra-européen. Ensuite, le commerce mondial et la demande adressée aux pays européens reviendraient, jusqu'à la fin 1997, sur un rythme de 6 à 7% l'an. La révision des comptes nationaux américains amène à une vision renouvelée de l'expansion enregistrée par les Etats-Unis ces dernières années. C'est dès l'année 1995 désormais que l'atterrissage en douceur paraît s'être inscrit dans les chiffres de croissance (+2,1 % pour le PIB après 3,5 % en 1994). Ce ralentissement doit être compris non pas comme le terme définitif de la phase d'expansion engagée en 1991- 1992, mais comme une pause, qui diffère les tensions, avant un rebond ultérieur. Comme l'action de la Réserve fédérale devrait être assez pragmatique pour éviter aussi bien le risque inflationniste que celui d'une déstabilisation de l'activité, la croissance du PIB, encore en ralentissement en 1996 (+ 1,6 %), reprendrait de la vigueur en 1997 (+ 2 %). Depuis la fin 1995, l'embellie de l'économie japonaise est confortée par la multiplication de signes précurseurs favorables. L'économie japonaise n'en est cependant qu'au stade de la récupération du terrain perdu lors de la rechute du printemps 1995. Le redressement de la demande privée reste partiel. Au-delà d'un horizon de quelques trimestres, la croissance envisageable pour le Japon reste modérée. Le gain sera net en 1996 (+ 2,3 % pour le PIB contre + 0,7 % en 1995) mais 1997 n'enregistrerait pas d'accélération (+ 2,2 %). L'affaissement de la croissance européenne au cours de 1995 n'est pas une simple pause technique, qui manifesterait l'adaptation normale _du_çomportement de stockage aprèsja reprise rapide de 1994. Il repose sur une sérieuse défaillance de la demande finale externe eTinferne, qui interrompt à contretemps le cycle européen, avant que des tensions substantielles sur l'offre aient pu être enregistrées. L'Allemagne rencontre aujourd'hui des difficultés spécifiques sur les marchés internationaux. Elle n'a pas engagé, comme cela était attendu, la reconstitution de ses parts de marché à l'exportation, qui avaient fortement chuté en 1992- 1993. La déception causée par la rechute allemande de 1995 ne signifie pas pour autant une détérioration cumulative de l'activité Outre-Rhin. Les signes de faiblesse sont maximaux en début d'année. Mais les facteurs existent pour une récupération progressive de l'activité, à partir du second semestre 1996. La politique monétaire est supposée rester accommodante. Les exonérations fiscales entrées en vigueur vont redonner du tonus au revenu des ménages. La normalisation des taux de change aidera à la stabilisation des parts de marché à l'exportation. Lestée par les mauvaises performances de la fin 1995 et du début 1996, la progression du PIB resterait faible en 1996 (+ 0,9 %), mais serait plus honorable en 1997 (+ 2,3 %). En France, après le repli du quatrième trimestre 1995, quelques bonnes nouvelles sont apparues au début de 1996, en particulier du côté de la consommation des ménages. Mais les anticipations des entreprises restent dégradées, les carnets de commande sont encore dégarnis, et surtout, les stocks sont jugés excessifs ; l'ajustement des stocks à la demande est donc encore à venir. La demande intérieure finale resterait modérée. Les composantes publiques de la demande (consommation et investissement des administrations) sont orientées à la baisse. La consommation des ménages pâtirait cette année de la faiblesse du revenu ; elle se redresserait à la charnière de 1996 et 1997 grâce à un regain de la masse salariale. C'est la condition pour que la reprise de l'investissement s'amplifie. Les entreprises ont déjà, en 1995, reporté nombre de leurs projets ; leur réalisation suppose un retour d'anticipations favorables sur la demande finale. La reprise des exportations serait progressive, mais supérieure à celle des importations en 1996. Dans le cycle actuel, la France, qui avait dépassé la moyenne européenne dans la reprise de 1994, a décliné plus fortement dans le repli de 1995 et 1996. Les incertitudes sont de deux ordres : en premier lieu, elles concernent la nature de l'ajustement du marché du travail. Depuis l'automne 1995, les effectifs ont stagné ; si les embauches redémarrent progressivement avec le rebond d'activité, alors le regain de la masse salariale fondera celui du revenu disponible et de la consommation. Mais cela signifie que la productivité reste faible. En second lieu, les incertitudes de politique économique demeurent. En matière monétaire, on a supposé que les taux d'intérêt courts continueraient de baisser jusqu'à la fin 1996 et se stabiliseraient ensuite. La baisse des taux longs serait faible. Cette détente est favorable à la croissance, mais elle intervient tardivement dans le cycle. Sur le plan budgétaire, on a retenu qu'il n'y aurait pas de restriction supplémentaire du point de vue des prélèvements, mais une surveillance accentuée des dépenses. Ces deux incertitudes conditionnent la consolidation de la reprise en 1997, après qu'elle aura été portée, à la fin de 1996, par l'arrêt du déstockage. Il faut ainsi prévoir que la détente monétaire se poursuive, que la restriction budgétaire ne s'accentue que modérément, que la reprise de l'emploi survienne, qu'enfin le contexte mondial permette une accélération de la demande extérieure, pour envisager une croissance économique de 1 % cette année et 2,5 % l'an prochain. C'est une croissance sous conditions. Laissant l'économie très en retrait de son potentiel, elle emporterait une très faible hausse des prix, une consolidation de l'excédent extérieur et une légère baisse du chômage en 1997, après sa remontée en 1996.
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Boone, Laurence, and Mathilde Maurel. "L'ancrage de l'Europe centrale et orientale à l'Union européenne." Revue économique 50, no. 6 (November 1, 1999): 1123–37. http://dx.doi.org/10.3917/reco.p1999.50n6.1123.

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Abstract:
Résumé La question de l'ancrage des monnaies des PECO à l'euro peut être envisagée sous l'angle de leur participation à une phase ultérieure de l'Union économique et monétaire (UEM). L'avantage de cette approche est de tenir compte de manière explicite du processus d'élargissement qui s'est traduit, lors du sommet de Copen­hague, en juin 1993, par la désignation des pays susceptibles d'entrer dans l'UE. La discipline, imposée dans certains cas par la référence implicite à l'UEM, a ac­compagné favorablement le processus de transition. Mais c'est seulement lorsque la croissance redevient positive, et que l'inflation ne résulte plus essentiellement de l'ajustement des prix relatifs, que l'on peut se demander si l'ancrage des monnaies peut contribuer à la stabiliser encore davantage. L'analyse de la corrélation des cycles, qui s'inspire de la théorie des zones monétaires optimales (ZMO), fournit le cadre théorique pour répondre à cette question. Mesurée à partir de taux de chô­mage ou d'indices de production industrielle, elle souligne une proximité des PECO avec l'Allemagne, plus importante qu'avec l'Union européenne, et conclut que l'an­crage des monnaies est une option souhaitable pour les pays d'Europe centrale.
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Fouet, Monique, and Françoise Milewski. "L'Europe se crée des besoins." Revue de l'OFCE 31, no. 2 (March 1, 1990): 5–65. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1990.31n1.0005.

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Abstract:
Résumé L'Europe, quoique traversant effectivement une phase de ralentissement conjoncturel, pourrait être au cours des deux prochaines années le pôle de dynamisme de l'économie mondiale. Elle se trouve en effet face à des États-Unis arrivés en fin de cycle et embourbés dans leurs déficits et face à un Japon pénalisé par des dérèglements financiers. Elle est par ailleurs potentiellement dynamisée par ouverture à l'Est. La RFA jouera un rôle de locomotive en Europe. Sa demande intérieure sera soutenue par la réforme fiscale et par la réuni fication. Elle exportera moins et importera plus. Toutefois sa politique monétaire restrictive influencera celle des autres pays européens. Pour ceux-ci, dans un contexte de capacités productives encore saturées, les exportations y évinceront les demandes intérieures. Il y aura donc en 1990 un ralentissement de l'activité en même temps qu'une amélioration des soldes courants. Le moindre dynamisme des pays asiatiques, lié notamment au ralentissement nord-américain, sera en partie compensé par le redressement de la demande de l'OPEP. Le commerce mondial décélérera, mais selon une structure géographique moins désavantageuse à l'Europe en général et à la France en particulier. La France continuera à se fixer des objectifs de quasi-équilibre de sa balance courante et de réduction de son déficit budgétaire. Avec une politique modérément restrictive, cela implique une décé- lération de la demande des ménages. Face à un ralentissement des débouchés globaux et à l'apparition de difficultés de financement, l'investissement productif enregistrera lui aussi un ralentissement de son taux de progression. La croissance de la production fléchira en 1990 et se redressera légèrement en 1991. Le délai d'ajustement des effectifs à la production étant court en raison de la précarisation du marché du travail, cela permettra à la productivité de se redresser mais le taux de chômage élèvera.
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Fayolle, Jacky, and Françoise Milewski. "L'Europe crée et exporte sa monnaie." Revue de l'OFCE 59, no. 4 (November 1, 1996): 5–100. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1996.59n1.0005.

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Abstract:
Résumé Au tournant des années 1995-1996, le repli conjoncturel s'est diffusé, via les interdépendances commerciales, à l'ensemble des pays européens. Les révisions à la baisse de la croissance prévue affectent notamment les pays du Nord et du Sud européens qui avaient impulsé la reprise continentale de 1994 en profitant des dépréciations de leurs monnaies. Ce repli européen a-t-il atteint, au cours de 1996, son point bas ? Des signes de redémarrage, encore ténus, apparaissent dans certains pays, surtout en Allemagne et dans les pays adjacents. Après un mauvais début d'année 1996, les signaux de reprise se multiplient en Allemagne depuis le printemps. La consommation a bénéficié des exonérations fiscales et les commandes à l'exportation se sont redressées. Mais le retournement positif de certains postes de demande n'a pas encore pleinement convaincu les producteurs de sa durabilité. L'intensité de la reprise restera limitée par les contraintes durables affectant l'économie allemande, même si elle est soutenue par une attitude accommodante des autorités monétaires. La croissance allemande retrouverait une performance moyenne en 1997 (2,2 % après 1,3% en 1996). La reprise se diffusera en Europe dans les mois à venir si, dans les pays auparavant contraints par la restriction monétaire, le relâchement est assez incitatif pour libérer un comportement de stockage plus offensif et contrer l'impact des ajustements budgétaires en cours. La dépression européenne a laissé libre, pour s'investir à l'extérieur du continent, un excédent d'épargne nourri par le désendettement des agents privés. De pair avec une politique japonaise active de placement à l'étranger, cet apport a amorti les tensions que pouvait engendrer la croissance rapide d'autres régions du monde. La reprise qui se dessine en Europe ne serait pas d'une intensité telle qu'elle modifie radicalement cette situation. Elle reste compatible avec une détente progressive des taux d'intérêt à long terme, même si celle-ci est freinée, courant 1997, par la vigilance des marchés face aux risques inflationnistes américains. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, la croissance est de nouveau au rendez-vous, après le ralentissement de 1995. Dans les deux cas, la demande intérieure y contribue fortement. Les limites à la croissance paraissent cependant plus rapprochées dans le cas américain que dans le cas britannique. La croissance de l'économie américaine, encore élevée en moyenne annuelle (2,6 % en 1997 après 2,4 % en 1996), reviendrait à hauteur de 2% l'an sur la seconde partie de 1997. Le Royaume-Uni devrait réaliser en 1997 l'une des meilleures performances européennes de croissance (2,7 % après 1,8 % en 1996). Au Japon, les hésitations de la consommation des ménages et le reflux de la demande publique font douter de la solidité de la reprise. Elevée en 1996 (3 %), la croissance resterait médiocre en 1997 (+ 1,6 %), même si son rythme tendanciel est plutôt de l'ordre de 2% l'an. Les corrections intervenues dans nombre de pays émergents consolident les perspectives de croissance dans ces pays, qui se traduiront cependant par des rythmes plus soutenables de progression de leurs importations. Au total, le commerce mondial, qui aura considérablement ralenti de la mi- 1995 à la mi- 1996, retrouverait un rythme honorable à partir du second semestre 1996, approchant les 7 % l'an. La progression modérée du dollar attendue sur cette même période favorisera aussi une meilleure répartition de la croissance mondiale. En France, les informations conjoncturelles restent contradictoires. Les carnets de commandes dans l'industrie sont toujours très dégradés, notamment dans les biens intermédiaires, mais un redressement s'est opéré à partir de l'été. Les stocks sont encore jugés excessifs, mais davantage au stade de la production qu'à celui de la distribution. Les perspectives personnelles de production, habituellement en avance sur le cycle, sont désormais plutôt orientées à la hausse. Toutefois, l'attentisme des entreprises traduit une défiance vis-à-vis de la reprise, en contrepartie de l'optimisme excessif formulé à la charnière de 1994 et de 1995. La conséquence de ces désillusions demeure un comportement de dépense restrictif : réduction des effectifs dans l'industrie, faibles hausses des salaires individuels, révision en baisse des investissements. Les enchaînements prévisionnels reposent d'abord sur l'arrêt du déstockage, qui a été important au premier semestre pour les produits manufacturés. Mais le prolongement de cette reprise technique en une phase ascendante du cycle, dépendra crucialement de la demande finale hors stocks. La consommation des ménages aura connu une forte croissance en 1996, sans rapport avec la progression du revenu. Elle croîtrait moins vite que ce dernier en 1997, et le taux d'épargne augmenterait par rapport à son bas niveau de 1996. La reprise de l'investissement en 1994 s'est rapidement interrompue. Depuis lors, l'effort de renouvellement des matériels issus de la vague d'accumulation initiée il y a dix ans, a été stoppé. Mais les besoins de remplacement subsistent et leur satisfaction devrait fonder la reprise des achats ; elle serait favorisée, dans un premier temps, par les dispositions relatives à l'amortissement des biens nouvellement acquis et par la poursuite de la détente monétaire. L'investissement total, quant à lui, pâtirait du recul des dépenses des administrations. La demande intérieure finale (hors stocks) freinerait légèrement, passant de 1,8% en 1996à 1,5 % en 1997. Grâce à une contribution modérée du commerce extérieur et à une forte impulsion des stocks, la croissance du Pib serait de 2,1 % l'an prochain, après 1,2 % cette année, si la rigueur budgétaire ne s'intensifie pas outre mesure. L'inflation ralentira à nouveau et l'excédent extérieur progressera encore. Mais le chômage poursuivra sa hausse.
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Fouet, Monique, and Françoise Milewski. "Vents contraires." Revue de l'OFCE 38, no. 4 (November 1, 1991): 5–64. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1991.38n1.0005.

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Abstract:
Résumé En dépit de causes similaires, les retournements à la baisse de l'activité dans les pays industrialisés n'ont pas été simultanés. Ces pays suivent des cheminements cycliques et la plupart d'entre eux s'étaient engagés dans la phase descendante bien avant l'invasion du Koweït. Le petit choc d'offre constitué par la guerre du Golfe a un peu amplifié la baisse de l'activité par les comportements attentistes qu'il a engendrés, mais à l'inverse le choc de demande issu de la réunification allemande a amoindri ou retardé cette baisse dans bon nombre de pays européens. Aux Etats-Unis, la récession aura été brève et de faible ampleur. Les déséquilibres qui l'avaient suscitée n'ont pas été pleinement apurés. Une rechute comparable à celle de 1981 est peu vraisemblable car la politique monétaire peut demeurer accommodante. Mais la reprise sera lente parce que la restauration de la situation financière des agents économiques privés sera longue et que les finances publiques sont dans l'incapacité de soutenir davantage l'activité. Les importations recommenceront à augmenter et le déficit courant à se creuser. Au Japon aussi la croissance sera lente jusqu'à l'été 1992, mais parce que ce pays sera engagé dans la phase descendante du cycle. L'infléchissement conjoncturel, voulu par les autorités monétaires pour dégonfler les bulles spéculatives et désamorcer les tensions inflationnistes, risque d'être d'autant plus prononcé que les investissements récents vont prochainement s'avérer excessifs. L'excédent courant augmentera. Comme les marchés des pays en voie de développement et d'Europe de l'Est manqueront de dynamisme, les débouchés extra-européens ne vont au total s'accélérer que modestement. Cela sera par ailleurs compensé par le freinage brutal des importations de l'Allemagne. Au cours des prochains mois, comme depuis la mi-1991, la croissance de l'Allemagne va fortement décélérer alors même que les taux d'intérêt demeureront élevés. Il est à craindre que cette situation perdure jusqu'au printemps 1992. Il faudra sans doute attendre cette échéance pour que la Bundesbank, au vu de l'élévation du chômage en Allemagne et surtout de la modération des tensions inflationnistes (ce second point étant à ses yeux plus important que le premier) commence à abaisser les taux courts. Pour les autres pays européens, les chances de reprise se concrétiseront d'autant mieux à partir du 2e trimestre 1992 que le verrou constitué par les taux d'intérêt allemands aura partiellement sauté. Ces chances se joueront sur la rapidité de l'assainissement interne, sur la reconstitution de liquidités disponibles pour accroître à nouveau les dépenses. Il semble qu'une certaine croissance puisse être retrouvée dès l'hiver au Royaume-Uni, mais qu'elle ne se produira guère avant le printemps dans les pays très dépendants de l'Allemagne (Pays-Bas, Belgique) ainsi qu'en Italie et en Espagne. Cela signifie pour la France, jusqu'au milieu de l'année prochaine, une augmentation de ses débouchés extérieurs aussi lente qu'au premier semestre 1991 dans un contexte de taux d'intérêt allemands aussi élevés qu'à l'été 1991. En France la rentrée 1991 est pour le moins morose. Le nombre de chômeurs s'est fortement accru ; le climat des affaires est plutôt pessimiste : les carnets de commandes ne se sont pas redressés ; tout au plus ont-ils cessé de se dégrader. Les perspectives de production se sont améliorées dans l'industrie, mais trop peu pour inverser les anticipations de réductions d'effectifs. Le pessimisme actuel des prévisions reflète l'attentisme présent des entreprises (la reprise tant annoncée aux lendemains de la guerre du Golfe n'est guère venue) et la faible crédibilité d'une accélération de la croissance européenne en raison du ralentissement Outre-Rhin. La croissance tirée uniquement par l'extérieur n'est effectivement pas la plus probable; des ressorts internes sont nécessaires afin que survienne la reprise. Pour que les dépenses d'investissement augmentent à nouveau, il faudra d'abord que les entreprises perçoivent clairement un rebond de la demande finale et que s'améliorent les conditions de financement. Le redémarrage de l'économie française ne devrait ainsi se produire que vers le milieu de l'année 1992. Pour redresser leurs profits, les entreprises peuvent difficilement élever leurs prix de vente ; reste la restriction des salaires individuels — mais les marges de manœuvre sont réduites en ce domaine — et le repli des effectifs. Celui que nous avons anticipé joue un rôle-clé dans la présente prévision. Il assure le redressement des comptes des entreprises, préalable à la reprise des dépenses d'équipement, alors que les taux d'intérêt français restent contraints par une politique monétaire allemande restrictive jusqu'au milieu de 1992. En contrepartie, le repli des effectifs implique la poursuite de la montée du chômage et limite la croissance de la masse salariale, donc celle du revenu disponible des ménages. La reprise de l'activité sera fondée sur celle des exportations grâce au regain de la demande extérieure, de la consommation des ménages grâce à la baisse du taux d'épargne, de l'investissement des entreprises grâce à la phase d'accumulation préalable d'actifs financiers. Mais la consommation des administrations sera nettement ralentie, l'investissement public et l'investissement en logements des ménages régresseront. Même si la formation de stocks s'intensifie dans la phase de reprise, la progression de la demande intérieure restera modérée. Exportations et importations s'élevant de pair, la croissance du produit intérieur brut serait de 2,4 % seulement, après 1,3 % en 1991.
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Ben Abdesslem, Amel. "L’union monétaire des pays du Conseil de coopération du golfe : viabilité et perspectives d’avenir." Articles 89, no. 3 (June 3, 2014): 191–206. http://dx.doi.org/10.7202/1025397ar.

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Abstract:
Cet article a pour objectif d’évaluer la viabilité du projet d’unification des pays du Conseil de coopération du golfe Persique (CCG). L’objectif commun de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, des Émirats arabes unis, du Koweït, d’Oman et du Qatar était d’établir une intégration économique complète par le biais de la création d’une monnaie unique à l’horizon 2010. Suite à la suspension du processus d’unification monétaire en mai 2010 et au regain de l’euroscepticisme, cet article étudie les perspectives d’avenir du projet des pays du golfe Persique qui s’apprêtaient à former la deuxième union monétaire mondiale par la taille, en étudiant les structures économiques des monarchies du CCG, la synchronisation de leurs cycles économiques et l’optimalité de la zone monétaire. La viabilité de la future union monétaire est également évaluée à travers la parité du pouvoir d’achat (PPA) généralisée, afin d’étudier le comportement de long terme des taux de change réels.
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internationale de l'OFCE, Division économie, and Département analyse. "Dans la tourmente financière." Revue de l'OFCE 67, no. 4 (November 1, 1998): 9–99. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.67n1.0009.

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Abstract:
Résumé Fin septembre 1998, le ralentissement s'amorce aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ; le Japon s'enfonce dans la récession ; l'Europe continentale est en phase de nette reprise. L'extension de la crise financière se traduit par la baisse des Bourses et des taux obligataires dans les pays développés et par la contagion de la crise asiatique à d'autres pays émergents, frappés aussi par la baisse du prix des matières premières. La finance mondiale connaît depuis vingt ans un développement exubérant entrecoupé de crises récurrentes. La croissance mondiale pourrait être durablement affectée par le refus des capitaux d'investir de nouveau dans les pays émergents, par l'instabilité résultant de la globalisation financière et par la surabondance de capitaux demandant des taux de rentabilité trop élevés. Le ralentissement provoquerait une nette détente des taux courts américains. Le yen resterait à un bas niveau. Un certain attentisme monétaire paraît probable en Europe. Le dollar diminuerait jusqu 'à 1,55 DM à la fin de 1999. Une baisse supplémentaire de 5 % réduirait de 0,5 % l'activité en Europe en 1999. La chute des importations des pays émergents pèserait fortement sur la croissance du commerce mondial en 1998-1999. Selon une variante du modèle MIMOSA, la crise asiatique coûterait au total 2,4 % d'activité au Japon en 1999, 1,1 % aux Etats-Unis et 1,4 % en Europe. L'Asie en développement connaîtrait une stagnation de son activité en 1998 suivie d'une croissance de 3 % en 1999. En attendant les effets des plans structurels, la situation conjoncturelle ne cesse de se dégrader et la situation sociale reste extrêmement tendue. L'Amérique latine est fortement secouée par l'amplification de la crise. Les taux d'intérêt ont dû être fortement augmentés et les perspectives de croissance ont été encore revues à la baisse. En Russie, la chute du prix du pétrole a réduit à néant l'excédent commercial et a augmenté encore le déficit public. La chute du rouble provoque le retour d'une inflation galopante. Le PIB devrait se contracter de 5 % en 1998. La plupart des PECO connaissent une croissance vigoureuse, dont les déséquilibres semblent encore soutenables. La récession japonaise s'est encore aggravée depuis le début de l'année, malgré la mobilisation intensive des instruments traditionnels de politique économique. Les autorités n'ont pas su traiter efficacement les problèmes financiers hérités du précédent cycle de croissance. Aux Etats-Unis, la croissance était soutenue par la hausse de la Bourse, la baisse du taux d'épargne et le dynamisme de l'investissement ; ces facteurs se retournant en raison de la baisse du profit des entreprises et de la crise financière. Les exportations continuerait à se contracter. Le retournement resterait néanmoins limité grâce à une politique monétaire plus accommo­dante. Le taux de croissance du PIB serait ramené de 4 % en 1997 à 3,2 % en 1998 et 0,5 % en 1999. L'Europe peut-elle bâtir sa croissance sur son seul dynamisme interne ? Au premier semestre 1998 la contribution externe à sa croissance s'est affaibli mais la demande intérieure a gagné en vigueur. Les assainissements budgétaires sont achevés ; l'inflation ne constitue plus une menace ; les prix de l'énergie et des matières premières et les taux d'intérêt de long terme sont bas. Mais l'Europe souffrirait de la rechute du dollar. Dans la zone euro, la croissance serait de 2,8 % en 1998 et en 1999, ce qui est peu en période de reprise. Avec une reprise de la demande intérieure encore mal affermie, les performances allemandes resterait en retrait. L'Italie souffre de l'importance des ajustements budgétaires récents et d'une contribution particulièrement négative du commerce extérieur. L'économie britannique est soumise à des niveaux élevés de taux d'intérêt et de taux de change. La croissance ralentirait nettement en 1998 et 1999. Le refus du Royaume-Uni d'entrer dans la zone euro avant 2002 trouverait une justification a posteriori dans la persistance de son décalage conjoncturel.
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Wolff, François-Charles. "Transferts monétaires "inter vivos" et cycle de vie." Revue économique 51, no. 6 (2000): 1419–52. http://dx.doi.org/10.3406/reco.2000.410592.

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Wolff, François-Charles, and Francois-Charles Wolff. "Transferts monétaires inter vivos et cycle de vie." Revue économique 51, no. 6 (November 2000): 1419. http://dx.doi.org/10.2307/3503028.

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Patat, Jean-Pierre, and Jacques Bozzi. "Les politiques monétaires au cours du cycle économique." Revue d'économie financière 26, no. 3 (1993): 51–64. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.1993.2005.

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Wolff, François-Charles. "Transferts monétaires "inter vivos" et cycle de vie." Revue économique 51, no. 6 (November 1, 2000): 1419–52. http://dx.doi.org/10.3917/reco.p2000.51n6.1419.

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Abstract:
Résumé Deux comportements principaux sont avancés en économie pour expliquer les transferts inter vivos versés aux enfants, l'altruisme et l'échange. Si le modèle altruiste est valide, on s'attend à ce qu'un accroissement du revenu du bénéficiaire de l'aide diminue franc pour franc le montant du transfert financier reçu de ses ascendants. Cette propriété de neutralité est testée à partir d'une enquête sur les solidarités familiales entre trois générations adultes. L'analyse distingue les aides reçues par les jeunes de leurs parents de celles reçues par ces derniers de leurs propres parents. Les résultats économétriques, qui mettent en évidence un effet anticompensatoire des montants transmis et une différence des dérivées par rapport aux revenus négative, ne sont pas favorables à l'hypothèse altruiste.
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Aglietta, Michel, and Étienne Espagne. "Le système monétaire international face aux cycles biogéochimiques." Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 92, no. 4 (2018): 64. http://dx.doi.org/10.3917/re1.092.0064.

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Dal-Pont Legrand, Muriel, and Harald Hagemann. "Théories réelles versus monétaires des cycles d'équilibre." Revue française d'économie XXIV, no. 4 (2009): 189. http://dx.doi.org/10.3917/rfe.094.0189.

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Dal-Pont Legrand, Muriel, and Harald Hagemann. "Théories réelles versus monétaires des cycles d’équilibre." Revue française d'économie 24, no. 4 (2010): 189–229. http://dx.doi.org/10.3406/rfeco.2010.1766.

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TCHIEUZING, Romuald Fernand Awoutcha. "Interactions entre cycles économiques, financiers et budgétaires dans les économies africaines." Revue d’Economie Théorique et Appliquée 7, no. 2 (December 30, 2017): 207–26. https://doi.org/10.62519/reta.v7n2a6.

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Abstract:
Résumé: Cet article examine la relation entre les cycles de croissance, les cycles budgétaires et les cycles financiers dans une dizaine de pays Africains représentant 70% de la puissance économique du continent. En utilisant la combinaison des modèles de Bry et Boschan (1971), et de Hodrick et Prescott (1997), les durées des phases des cycles financiers sont plus courtes que les cycles d’activité, lesquels sont aussi plus courtes que les cycles budgétaires. L’utilisation de l’indice de concordance permet ensuite de constater que les effets du financement monétaire des déficits budgétaires restent aussi contrastés en Afrique pour relancer l’expansion économique. A aucun moment, le raisonnement néoclassique ou keynésien l’emporte sur toute la période l’étude quel que soit le pays. Mots clés : Cycles économiques, cycles budgétaires, cycles financiers, financement monétaire, économies africaines. Classification J.E.L : E32 - E63 - F44. Interactions between economic, financial and fiscal cycles in African economies. Abstract: This article examines the relationship between growth, fiscal and financial cycles in ten African countries representing 70% of the continent's economic power. Using the combination of the models of Bry and Boschan (1971) and, of Hodrick and Prescott (1997), financial cycles are shorter than business cycles which are also shorter than fiscal cycles. The use of the concordance index then shows that the effects of monetary financing of fiscal deficits also remain mixed in Africa in order to revive economic expansion. Neoclassical or Keynesian reasoning at any time prevails over the whole period of study, whatever the country. Keywords: Economic cycles, fiscal cycles, financial cycles, monetary financing, African economies. J.E.L Classification: E32 - E63 - F44.
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Baudchon, Hélène. "Le modèle américain : « une reconversion réussie mais inachevée»." Revue de l'OFCE 63, no. 4 (November 1, 1997): 93–142. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.63n1.0093.

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Abstract:
Résumé Alors que l'année 1997 est déjà bien engagée, la vigueur de la croissance américaine ne cesse de se confirmer. Après un démarrage un peu lent, le cycle actuel semble vouloir s'éterniser, profitant du dynamisme soutenu de la demande interne, entretenu par les fortes créations d'emplois et la faiblesse de l'inflation. Si ces performances sont paradoxales eu égard à la logique cyclique, elles ont néanmoins une explication. Elles résultent de la reconversion réussie de l'économie américaine, engagée depuis maintenant dix ans, qui l'a fait passée d'une situation sclérosée par l'appréciation du dollar à une situation où le jeu du marché n'est contraint par rien. Cette reconversion n'est pas le fruit d'une révolution structurelle de la société américaine. Certes, la redéfinition de l'insertion économique internationale des Etats-Unis ne s'est pas faite sans une nouvelle conception de la politique commerciale ; et la maîtrise du déficit public sans une nouvelle conception de la politique budgétaire ; mais, fondamentalement, les comportements n'ont pas changé. Le modèle américain reste libéral et le citoyen américain optimiste. L'économie américaine est dans une situation transitoire : la reconversion n'est pas encore achevée, mais elle est déjà bien avancée. Ceci explique la difficulté à en capter tous les signes dans les statistiques de la Comptabilité nationale. La politique monétaire est à la fois acteur et spectateur de cette évolution, ayant contribué à créer un environnement nominal stable dont elle profite aujourd'hui. La capacité de l'économie américaine à créer toutes sortes d'emplois, qui génèrent des revenus et soutiennent l'endettement, est la clé de voûte du dynamisme actuel. Bien sûr des interrogations subsistent quant à la qualité de ces emplois et la solvabilité des ménages. Mais elles sont compensées par le haut niveau de confiance des ménages. La persistance du déficit extérieur est le seul échec au tableau des performances. Bien que la structure géographique du commerce soit plus équilibrée et que les Etats-Unis bénéficient d'une zone d'échange de prédilection, VALENA, la spécialisation sectorielle, qui est conforme aux dotations factorielles des Etats-Unis, se traduit par une forte pénétration des importations que la vigueur des exportations ne parvient pas à compenser. L'accord conclu entre l'Administration Clinton et le Congrès sur la manière d'atteindre l'équilibre budgétaire à l'horizon 2002 apparaît comme la « cerise sur le gâteau ». Il est l'aboutissement de l'amélioration structurelle du déficit, engagée depuis 1993, mais sa conclusion profite aussi de la vigueur de la croissance. La crédibilité de ce projet est néanmoins affectée par deux critiques : les réformes fondamentales permettant de consolider l'assainissement des finances publiques sont repoussées à plus tard et les effets attendus (baisse des taux d'intérêt et hausse de l'épargne privée) ne sont pas garantis.
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Hagemann, Harald. "Origine monétaire des cycles d'affaires et changement technologique : Hicks versus Hayek." Cahiers d'économie Politique / Papers in Political Economy 39, no. 1 (2001): 215. http://dx.doi.org/10.3917/cep.039.0215.

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Heyer, Éric, and Xavier Timbeau. "Le prix de l’inflation." Revue de l'OFCE N° 180, no. 1 (March 6, 2024): 139–76. http://dx.doi.org/10.3917/reof.180.0139.

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Abstract:
La reprise de l’activité post-Covid a été violemment freinée par de multiples événements, en premier lieu les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La crise énergétique, le retour du spectre de l’inflation, les tensions internationales et les difficultés d’approvisionnement, la remontée brutale des taux… l’ensemble de ces chocs amputeraient la croissance du PIB de 3 points sur trois ans malgré les mesures budgétaires déployées. Si le reflux des prix de l’énergie depuis le pic de l’été 2022 devrait permettre d’éviter officiellement une récession, l’économie française ne devrait cependant croître que de 0,8 % en 2023, marquée encore par la diffusion du choc monétaire et énergétique. En 2024, sous l’hypothèse d’une relative stabilité des prix de l’énergie et sans crise financière majeure, la croissance du PIB serait de 1,2 %. La croissance de l’activité serait principalement amputée par la diffusion de la hausse des taux et une politique budgétaire plus restrictive. Tirée par les prix de l’alimentaire, l’inflation resterait élevée jusqu’à la fin de l’année 2023 oscillant entre 5,5 % et 6,5 %. Elle commencerait à se dégonfler seulement à partir de 2024 pour converger vers les 3 % à la fin de l’année prochaine. Au total, l’inflation mesurée par l’IPC, augmenterait en moyenne de 5,8 % en 2023 et de 3,8 % en 2024. Le pouvoir d’achat par unité de consommation baisserait de 1,2 % sur la période 2022-2024. Il reviendrait en 2024 à un niveau proche de 2019 malgré les mesures fiscales déployées. Le taux d’épargne des ménages, encore près de 3 points au-dessus de son niveau de 2019 à la fin 2022, convergerait vers son niveau d’avant-crise à l’horizon de la prévision, soutenant ainsi la consommation. La « surépargne » accumulée depuis le début de la crise Covid représenterait 12,6 % de leur revenu annuel, hors taxe inflationniste sur le patrimoine, à la fin de l’année 2024. Le climat des affaires des entreprises contraste avec les déficits extérieurs historiques. Cependant, le moindre restockage et la stabilité attendue du taux d’investissement, couplés à un rattrapage partiel des parts de marché avec notamment l’amélioration de la situation dans l’aéronautique, permettrait au commerce extérieur de contribuer positivement à la croissance au cours des trimestres à venir. L’année 2023 devrait être l’année du retournement du marché du travail, le taux de chômage augmentant à partir du second semestre, avec la baisse de l’apprentissage et la hausse de la durée du travail. Nous attendons 101 000 pertes d’emplois entre la fin de l’année 2022 et celle de 2024 et un taux de chômage à 7,9 % à la fin de l’année prochaine (contre 7,2 % actuellement). Cependant la productivité du travail ne retrouverait pas sa tendance d’avant-crise d’ici la fin 2024, révélant un cycle de productivité encore largement creusé. Le déficit public à 4,7 % du PIB en 2022, plus bas que prévu dans le PLF 2023, diminuerait légèrement, sous l’effet de l’extinction progressive des mesures sanitaires et énergétiques pour atteindre 4 % du PIB en 2024. Le ratio entre dette publique et PIB baisserait, passant de 111,6 % en 2022 à 107,8 % en 2024, ce dernier bénéficiant d’une croissance du PIB nominal vigoureuse avec la hausse marquée des prix du PIB. L’inflation élevée relève compta-blement le niveau de déficit qui stabilise la dette en points de PIB, allégeant ainsi le poids de la dette.
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Fayolle, Jacky, and Paul-Emmanuel Micolet. "Réalité et déboires de l'espace conjoncturel européen : une régulation sans croissance ?" Revue de l'OFCE 62, no. 3 (September 1, 1997): 5–28. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.62n1.0005.

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Abstract:
Résumé L'histoire du capitalisme industriel met en évidence la formation et la dissolution d'espaces conjoncturels rassemblant un ensemble de pays aux cycles fortement corrélés. A cet égard, le renforcement, depuis une quinzaine d'années, d'un espace conjoncturel européen est relevé par une série d'études récentes. L'étude précise de la corrélation des cycles français et allemand et de ses modalités, sur les trois dernières décennies, montre cependant qu'il ne s'agit pas d'un phénomène entièrement neuf. Les cycles de la France et de l'Allemagne sont fortement synchronisés, depuis déjà assez longtemps, parce qu'ils répondent à des impulsions communes de demande interne et externe. C'est cependant la corrélation des demandes internes privées, et non celle des demandes publiques, qui a contribué, jusqu'au début des années quatre-vingt-dix, à cette synchronisation. En ce sens, la convergence budgétaire européenne en cours constitue un changement sensible, si elle doit engendrer une mise en phase durable des impulsions publiques. La relation entre le cycle européen et le cycle américain est de nature duale. Elle fait jouer les effets d'entraînement exercés par l'économie américaine mais aussi des effets d'éviction. Ceux-ci passent par la compétition entre les exportations américaines et européennes et par l'impact des asymétries financières sur les demandes privées de chacune des deux zones. Ces effets d'éviction sont à la source des déphasages cycliques fréquents entre les Etats-Unis et l'Europe. Cette caractérisation comparée des cycles américain et européen sur longue période amène à relever l'ambivalence de la désynchronisation persistante et croissante des mouvements conjoncturels de ces deux zones depuis une quinzaine d'années. L'espace européen gagne en consistance et, en son sein, les facteurs d'homogénéisation des conjonctures, qu'il s'agisse de la densité des interdépendances commerciales ou de la convergence des politiques économiques, l'emporte rapidement sur les forces de différenciation, qui sont notamment passées par les mouvements de change durant ces dernières années. En même temps, cette régionalisation de la conjoncture européenne ne signifie pas une indépendance accrue vis-à- vis des influences monétaires et financières en provenance des Etats-Unis. L'Europe subit l'impact persistant et négatif des modalités, notamment des mouvements de change et d'intérêt, grâce auxquelles les Etats-Unis assurent la régulation conjoncturelle de leur croissance. Ce double aspect incite à s'interroger sur les conditions ď émergence d'une véritable régulation conjoncturelle à l'échelle européenne, qui facilite l'accès collectif des pays européens à leur sentier de croissance potentielle.
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Chagny, Odile, Jacky Fayolle, Olivier Passet, Christine Rifflart, Françoise Milewski, Bruno Coquet, and Hervé Péléraux. "Un horizon conjoncturel dégagé." Revue de l'OFCE 51, no. 4 (November 1, 1994): 5–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.51n1.0005.

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Abstract:
Résumé Les économies occidentales connaissent pour la plupart des rythmes de croissance soutenus, mais les écarts de conjoncture sont très accusés. L'optimisme réel s'accompagne d'une grande confusion financière : les changes sont perturbés par les déséquilibres commerciaux ; les taux d'intérêt à long terme ont partout monté fortement, d'abord par crainte de l'inflation aux Etats-Unis, puis par révision des perspectives de croissance en Europe. Le niveau actuel des taux longs reflète la difficulté des appareils de production existants à financer des projets d'investissement mondialement plus nombreux. Cependant les taux réels s'avèrent moins élevés que lors de la reprise précédente, et les capacités financières actuelles des firmes européennes les rendent peu sensibles au coût du capital à l'horizon de la fin 1995. Les interrogations portent donc sur la maîtrise des endettements publics, et sur la capacité des sociétés européennes à supporter les ponctions exercées sur les revenus du travail du fait des taux d'intérêt élevés. Aux Etats-Unis, l'activité est à présent renforcée par la demande étrangère, ce qui implique un nouveau durcissement de la politique monétaire en vue d'interrompre la dérive inflationniste. Un ralentissement est attendu au cours de 1995, initié par la consommation. Le Japon est en reprise, tiré à présent par la consommation. Il tend à renforcer la croissance mondiale. Au Royaume-Uni, investissement et exportations ont accéléré la production et réduit le chômage ; la consommation a surtout bénéficié d'une moindre propension à épargner. Les risques inflationnistes vont continuer à durcir la politique économique, et la croissance se modérera l'an prochain. L'Allemagne se redresse à l'Ouest, grâce aux exportations et au restockage. Le logement et la consommation résistent en dépit des prélèvements fiscaux. Les capacités de production manufacturières retrouveront un niveau normal d'utilisation dès la fin 1994, ce qui stimule l'investissement et fait craindre l'inflation. Cependant le chômage reste élevé et les prix au détail devraient rester calmes. A l'Est, la croissance s'annonce vigoureuse. Les capitaux ont délaissé l'Europe pour privilégier le Japon puis les pays émergents. Les investisseurs japonais reviennent sporadiquement et seraient plus présents en 1995, cependant que les besoins de financement américains se modéreront. Le commerce mondial est entré dans une phase de forte croissance qui se poursuivra l'an prochain. Les pays d'Europe continentale regagneront des parts de marché au détriment du Japon. En France, la reprise de l'activité a été significative au premier semestre 1994. L'optimisme se confirme dans les enquêtes de conjoncture. La reprise est d'autant plus nette qu'elle découle de l'interruption de comportements privés très dépressifs. La croissance du PIB serait de 2,2 % en 1994, le ralentissement puis l'arrêt du déstockage y contribuant pour près d'un point. La reprise de la demande intérieure finale, qui s'opère depuis le deuxième trimestre, s'amplifierait. La consommation des ménages continuerait de progresser. Mais la hausse de l'investissement des entreprises serait encore faible en moyenne annuelle, car surtout marquée au second semestre. La croissance des importations dépasserait celle des exportations, à cause d'un début d'année nettement divergent. En 1995 la croissance atteindrait 3,5 % ; cette consolidation de la reprise est usuelle, mais avec une ampleur plus faible que lors du cycle précédent: les objectifs de désendettement n'ont pas disparu, d'autant que les taux d'intérêt à court terme ont cessé de baisser et que les taux d'intérêt à long terme s'élèvent. Ces mouvements ne sont pas de nature à interrompre la reprise en cours, mais vont en limiter l'accélération. L'investissement des entreprises croîtrait aussi fortement qu'il avait reculé en 1993 ; ce ne sera qu'un rattrapage partiel après trois années de recul. Du fait de l'amélioration rapide de leur situation patrimoniale, les entreprises peuvent à présent satisfaire des besoins d'investissement longtemps différés ; la remontée récente des taux d'utilisation des capacités de production constitue une forte incitation à investir. La consommation des ménages s'amplifierait, portée par davantage de revenus et par une baisse du taux d'épargne. Un restockage interviendrait progressivement, supportant la croissance. Importations et exportations iraient de pair, signe d'une évolution plus synchrone des demandes intérieure et extérieure. En 1994 et 1995, les soldes extérieurs se tasseraient un peu à cause des mouvements de prix, mais l'excédent resterait confortable. Le chômage serait un peu réduit et l'inflation ne s'accélérerait guère. Le déficit public pourra être contenu sans coupe importante dans les dépenses grâce aux recettes de privatisation, mais les déficits sociaux ne pourront l'être sans prélèvements supplémentaires.
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Sigogne, Philippe, and Véronique Riches. "Genèse des indicateurs cycliques, et maturation aux États-Unis." Revue de l'OFCE 45, no. 3 (June 1, 1993): 199–244. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0199.

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Abstract:
Résumé Les fluctuations économiques sont nées avec l'économie. Reconnues depuis des millénaires, elles ont été considérées comme des fatalités pendant toute l'ère préindustrielle, en raison de la prédominance de l'agriculture. Les prix, certains salaires, et les taux d'intérêt restèrent longtemps les seuls éléments chiffrés a vec quelque régularité. Les matériaux nécessaires à la mesure des fluctuations réelles n'apparurent qu'avec le développement des manufactures et de l'emploi salarié. Le cours des théories économiques a aussi reflété révolution des structures économiques. Bien souvent les économistes ont manqué de recul dans leurs tentatives d'explication, faute d'instruments statistiques établis sur la longue durée. Au milieu du XIXème siècle l'accent est mis sur les crises endogènes du capitalisme ; à la fin du siècle il porte sur les oscillations autour de l'équilibre. Ces réflexions, progressivement alimentées par le développement des statistiques monétaires et industrielles, donnent naissance au concept des cycles économiques. Les fluctuations sont alors classées selon leur durée et analysées en termes d'écart et de retour à une position d'équilibre de court et de long terme. La Grande dépression des années trente met un terme à une première génération d'indicateurs cycliques, coupables d'avoir mal anticipé la crise. Par réaction les nouvelles recherches refusent tout a priori théorique. Le NBER américain développe alors une analyse systématique des statistiques existantes sur la base d'une définition des cycles fondamentalement empirique. La notion de cycle des affaires est à présent inchangée depuis plus d'un demi-siècle. Elle a permis une datation historique peu contestable des cycles de référence puis une sélection d'indicateurs conformes au mouvement général des affaires dont la première liste remonte à 1937. Simultanément s'est développée une mesure du degré de diffusion du phénomène cyclique, sorte de précurseur des enquêtes de conjoncture. La publication des indicateurs cycliques commence avec les années soixante. Elle popularise les termes d'indicateurs avancés, coïncidents et retardés, puis en 1968 celui d'indice composite. Ce dernier connaît un succès médiatique qui nuit souvent à sa réputation, nombre d'utilisateurs voyant là un moyen commode de prévision sans réflexion. En réalité les indicateurs cycliques doivent être abordés en tant que système où cohabitent indices composites, indices de diffusion, et données exogènes au monde des affaires. Le système d'indicateurs a entériné par ses révisions successives les progrès des statistiques. Il constitue non seulement un tableau de bord conjoncturel complet mais aussi une synthèse des principaux enchaînements des actes économiques privés. Il semble par ailleurs bien résister aux mutations structurelles provoquées par la montée du tertiaire.
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Belgacem, Aymen, and Salem Boubakri. "L’impact des signaux de politique monétaire sur la rentabilité, la volatilité et la prime de risque : le cas du marché boursier français." Économie appliquée 63, no. 3 (2010): 179–203. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2010.1955.

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Abstract:
The aim of this paper is to investigate the response of the French stock market to US and European central banks’ monetary policy announcements, by distinguishing between different financial cycles. To this end, we rely on both the event-study methodology and the International Capital Asset Pricing theory, and decompose the monetary policy announcements into anticipated and unanticipated components. We show that the response of the French stock market is asymmetric. The impact of ECB decisions - which generally aim at limiting the inflation risk - is stronger during high financial states, whereas, the effect of US announcements-centred on the management of the global risk-is stronger in slump periods.
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internationale de l'OFCE, Division économie, Valérie Chauvin, Gaël Dupont, Éric Heyer, Hervé Péléraux, Xavier Timbeau, Françoise Charpin, and Département analyse. "Hoquet industriel. Perspectives 1999-2000 pour l'économie française." Revue de l'OFCE 69, no. 2 (June 1, 1999): 107–44. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.69n1.0107.

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Abstract:
Résumé La prévision de croissance de l'OFCE est de 2,6% pour l'année 1999 et de 3,2% pour l'année 2000. L'industrie française subit en fin d'année 1998 et en début d'année 1999 un net ralentissement causé par la crise asiatique et les conséquences indirectes de celle-ci sur l'Allemagne et l'Italie. Cependant, la consommation des ménages reste très dynamique, portée par une croissance forte du revenu et soutenue par la décrue du chômage et un emploi en forte progression. La deuxième partie de l'année 1999 est marquée par le rebond de l'industrie, qui réagit à une demande étrangère moins déprimée et qui rattrape son retard en terme de stocks et d'investissement, d'autant que la reprise des prix des matières premières ne justifie plus d'attentisme. Ainsi, sur la lancée de la reprise à la fin 1999, la croissance pour l'année 2000 est supérieure à la croissance potentielle, sans que des tensions particulières soient à craindre. La croissance se réalise sans mouvement de l'inflation, hors ceux apportés par la remontée du prix du pétrole. Les politiques budgétaires et monétaires ont un impact pratiquement neutre et n'obèrent pas ce schéma de reprise. Par ailleurs, la politique de l'emploi du gouvernement apporte opportunément une détente supplémentaire sur le marché du travail. Les emplois jeunes et l'application progressive des 35 heures contribuent à la création de plus de 200 000 emplois. Le chô mage se réduit et atteint 10,5% de la population active à la fin de l'année 2000. Les perspectives de l'économie française sont meilleures que celles de l'économie allemande, à la fois parce que l'avance du cycle conjoncturel français a été accentuée par une moindre exposition aux crises asiatiques et des pays de Est, et parce que la croissance potentielle en France est légèrement supérieure à celle de l'Allemagne.
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Baudchon, Hélène, and Valérie Chauvin. "Les cigales épargnent-elles ? Une comparaison des taux d'épargne français et américain." Revue de l'OFCE 68, no. 1 (January 1, 1999): 127–64. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.68n1.0127.

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Résumé L'évolution et le niveau du taux d'épargne des ménages aux Etats-Unis et en France préoccupent les économistes pour des raisons opposées. Depuis le début des années quatre-vingt-dix, le taux américain a nettement chuté, passant un niveau proche de 6% à presque 0% au troisième trimestre 1998. Au contraire, le taux français n'a cessé de progresser tout au long de la deuxième moitié des années quatre-vingt, avant de se stabiliser partir de 1992. Ces évolutions se justifient en partie par les cycles d'activité de chaque pays, mais l'ampleur et la durabilité restent à expliquer. En préalable la question de la soutenabilité de ces mouvements se pose la question de la significativité des chiffres. Pour y répondre, une comparaison des deux taux d'épargne est nécessaire, comparaison qui nécessite bien des ajustements des définitions du revenu, de la consommation et de l'épargne. Le premier de ces ajustements conduit à considérer une mesure brute de l'épargne conforme à la comptabilité nationale française. Toute une série de modifications sont ensuite effectuées visant à montrer dans quelle mesure la mauvaise prise en compte de certaines spécificités institutionnelles par les normes comptables influent sur le taux d'épargne. Les résultats de ces modifications ne permettent pas de gommer toute la différence de niveau entre le taux d'épargne français et le taux américain : ce dernier reste inférieur au taux français. Face à ce constat, une toute autre approche de l'épargne peut être retenue, motivée également par la révision des comptes nationaux américains de l'été 1998 : celle de la variation du patrimoine réel. Elle inclut les flux de placements (investissement logement et capacité de financement) présents dans la comptabilité nationale, mais aussi les plus-values et l'impact de l'érosion monétaire sur les actifs financiers. Le taux d'épargne américain apparaît ainsi sous un tout autre jour : en forte progression depuis quatre ans, il atteint 52% en 1997 contre 30% en France).
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Andrieu, Nadine, Eduardo Chia, and Eric Vall. "Recherche et innovations dans les exploitations de polyculture-élevage d’Afrique de l’Ouest Quelles méthodes pour évaluer les produits de la recherche ? Conclusion générale." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 93. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10121.

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Abstract:
Les articles présentés ici ont mis en lumière une diversité de méthodes et d’outils d’analyse qui permettent d’évaluer les propositions de la recherche visant à améliorer la durabilité des systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest. Ces méthodes se réfèrent à l’identification des facteurs d’adoption des produits de la recherche, mais aussi à l’analyse des impacts constatés ou espérés des changements proposés. Elles s’appuient sur la constitution de bases de données robustes issues d’enquêtes de terrain. Les modèles économétriques (tels que les modèles probit et tobit) permettent d’identifier les facteurs socio-économiques d’adoption de propositions en comparant deux types de producteurs : adoptant et non-adoptant. Ils permettent aussi d’identifier les facteurs qui influencent l’intensité de la mise en oeuvre de l’innovation chez ceux qui l’ont adoptée (Ngondjeb et coll.). Les analyses multivariées de données d’enquêtes socio-économiques permettent, elles, d’analyser les corrélations entre des variables traduisant l’utilisation effective de la technologie et des variables sociotechniques sur lesquelles sont fondées les typologies des systèmes d’élevage. Ces typologies dépassent la dichotomie adoptant versus non-adoptant. Elles permettent de mettre en évidence différentes modalités d’usage de la technologie suivant les types de producteurs (Bouyer et coll.). Des enquêtes sur les stratégies d’adaptation des ménages à des changements de leur environnement socio-économique permettent de situer les propositions de la recherche au sein de la gamme des leviers d’action mobilisés. Ces enquêtes montrent ainsi la nécessité de retracer sur des pas de temps longs la trajectoire des ménages et du cycle de vie des exploitations pour analyser les stratégies et les dynamiques d’adoption (Pedelahore et coll.). Les modèles d’optimisation des fonctions de production tels que celui utilisé par Dabire et coll. permettent de comparer à un scénario témoin différentes modalités d’une proposition technique et leurs effets respectifs sur les choix d’assolement ainsi que sur le revenu optimal de l’exploitation. La proposition analysée ici est l’accès pour le producteur à une nouvelle source d’information : la prévision saisonnière de la pluviosité. Ce type de modèle offre la possibilité de prendre en compte un risque, par exemple celui d’avoir une bonne ou une mauvaise saison climatique ou de se tromper dans les prévisions. Le modèle de simulation présenté par Sempore et coll. permet au producteur d’analyser avec le chercheur l’impact de la proposition (atelier d’embouche) sur les performances techniques (bilan fourrager et minéral) et économiques (bilan céréalier et revenu) de son exploitation. Il peut ainsi comparer les résultats attendus de ce changement et les modalités de sa mise en oeuvre à la situation initiale de son exploitation. Avec la méthode active de recherche participative (MARP), l’analyse prospective est conduite avec des focus groups (groupes socioprofessionnels d’acteurs) associant chercheurs et producteurs. Cette approche permet de prendre en compte dans l’analyse les préférences et contraintes des producteurs mais elle suppose aussi que ces producteurs aient la capacité d’estimer les effets possibles des propositions de la recherche sur leurs exploitations. Le calcul du budget partiel, utilisé par exemple par Blanchard et coll., permet d’évaluer en termes monétaires les impacts des différents changements techniques observés ou estimés à l’échelle de l’exploitation, suite à l’adoption de la proposition. L’analyse du cycle de vie mise en oeuvre par Vayssières et coll. permet d’évaluer les performances environnementales d’un changement de pratiques. Les auteurs prévoient ainsi l’impact des changements techniques dans les exploitations d’élevage sur leurs consommations énergétiques. Enfin, en analysant les relations de pouvoirs entre acteurs au sein de la filière laitière, Fokou et coll. montrent que les innovations techniques et organisationnelles peuvent être source d’exclusion pour certaines catégories d’acteurs. Ces enquêtes sur les relations de pouvoir entre acteurs apportent un regard complémentaire sur la durabilité sociale des propositions de la recherche.
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