Academic literature on the topic 'Dégénérescences, Théorie des'

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Journal articles on the topic "Dégénérescences, Théorie des"

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Dargelos, Bertrand. "Genèse d’un problème social. Entre moralisation et médicalisation : la lutte antialcoolique en France (1850-1915)." II Le brouillage des frontières entre santé et social : évolutions des notions et impacts pour les professionnels, no. 55 (July 6, 2006): 67–75. http://dx.doi.org/10.7202/013225ar.

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Abstract:
L’article propose une généalogie de la formation d’un problème public de santé. Apparue au milieu du dix-neuvième siècle, d’abord à l’intérieur de l’espace de la médecine, la lutte contre l’alcoolisme va largement se diffuser à d’autres espaces sociaux, notamment celui de la politique, par l’intermédiaire de la théorie de la dégénérescence. Cette thématique de la dégénérescence de la « race » qui met en danger l’ordre social est, en effet, reprise par de nombreux réformateurs sociaux tout empreints de visions du monde directement issues de l’hygiénisme, qui est alors devenu le point de concours de toute une nouvelle morale sociale. Lutter contre l’alcoolisme, c’est aussi, dans l’esprit des élites dirigeantes de la Troisième République, moraliser les classes populaires et ainsi contrôler leurs modes de vie.
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Pinell, Patrice. "Genèse et réception de la théorie de la dégénérescence." Revue européenne des sciences sociales, no. 54-1 (May 15, 2016): 183–200. http://dx.doi.org/10.4000/ress.3507.

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Gordon, Rae Beth. "Les rythmes contagieux d’une danse noire : le cake-walk." rythmer, no. 16 (April 11, 2011): 57–81. http://dx.doi.org/10.7202/1001956ar.

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Abstract:
Cette étude propose une anthropologie du geste d’une danse noire américaine, le cake-walk. En retraçant la façon dont le cake-walk a été transformé par des artistes français, cette analyse souligne la spécificité française des perceptions de cette danse qui est vite devenue un phénomène de société. On remarque la convergence entre deux champs scientifiques, vulgarisés et largement répandus dans la presse : la psycho-pathologie et la théorie de l’évolution. Le discours autour du mouvement hystérico-épileptique et celui autour de la régression darwinienne sont superposés dans presque tous les commentaires sur les rythmes entraînants et les gestes du cake-walk, créant des inquiétudes sur la contagion et la dégénérescence.
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Coddens, Michel. "La théorie de l’hérédité-dégénérescence. Morel, Lombroso, Magnan et les autres." L'en-je lacanien 27, no. 2 (2016): 123. http://dx.doi.org/10.3917/enje.027.0123.

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Reich, M., C. Lemogne, and S. Dauchy. "Stress et cancer : mythes et réalités." Psycho-Oncologie 13, no. 3-4 (December 2019): 156–63. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2019-0102.

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Abstract:
Les théories profanes émises par les patients et certains ouvrages destinés au grand public alimentent l’idée que le stress psychologique peut influencer le risque de survenue de cancer. Les études consultées sur cette question semblent donner des résultats contradictoires. D’un côté, ces théories peuvent sembler étayées par les résultats d’études expérimentales portant sur les corrélats physiologiques du stress sur des voies neuro-immunoendocrinologiques (perturbations immunitaires, altération de l’axe hypothalamohypophyso- surrénalien), métaboliques et cellulaires (stress oxydatif, dégénérescence cellulaire) pouvant être impliquées dans la tumorigenèse. De l’autre, les études épidémiologiques prospectives fondées sur une méthodologie robuste ne trouvent généralement pas d’association entre exposition au stress et développement ultérieur d’un cancer. Par ailleurs, les méta-analyses suggèrent l’existence de biais de publication pouvant surestimer le poids des études « positives ». Quand bien même une association est retrouvée, le caractère observationnel des études épidémiologiques et donc la possibilité de facteurs de confusion empêchent d’établir un lien de causalité entre l’exposition au stress et un risque majoré de cancer. En ce qui concerne les mécanismes d’une éventuelle relation causale directe, il faut souligner la difficulté d’extrapoler à l’être humain des résultats obtenus chez d’autres animaux, et s’assurer de bien prendre en compte la présence de facteurs comportementaux confondants ou médiateurs comme une mauvaise hygiène de vie alimentaire, la consommation de tabac et d’alcool, les expositions professionnelles, etc. Selon les recommandations du National Cancer Institute (NCI, 2012), les connaissances actuellement disponibles ne permettent pas d’établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Si le professionnel de soin psychique ne doit donc pas cautionner ce lien hypothétique au risque de culpabiliser le patient, il gardera à l’esprit, d’une part, que le cancer peut en revanche générer un stress bien réel au quotidien chez les patients atteints par cette maladie et, d’autre part, que ces théories « profanes » peuvent parfois témoigner d’un mécanisme de défense contre ce stress.
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Morin, Richard. "Déclin, réaménagement et réanimation d’un quartier ancien de Montréal." Articles 17, no. 1 (August 7, 2013): 29–39. http://dx.doi.org/10.7202/1017699ar.

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Abstract:
Au cours des années cinquante et soixante, l’urbanisation des espaces périphériques est accompagnée du déclin des vieux quartiers populaires et industriels situés au cœur des villes centrales. Le Centre-sud à Montréal est un de ces quartiers qui, après avoir connu un essor important au XIXe et au début du XXe siècle, présente, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des signes de « dégénérescence ». Afin de réaménager ce secteur vétusté, on intervient d’abord par des opérations de rénovation urbaine, de démolition-reconstruction. Puis, durant les années soixante-dix et le début des années quatre-vingts, ce quartier suscite un nouvel intérêt. La réanimation urbaine est alors à l’ordre du jour. Il ne s’agit plus de raser cette « zone grise », mais plutôt de conserver et de revitaliser ce territoire désormais désigné comme « quartier ancien ». Le présent article traite donc du déclin, du réaménagement et de la réanimation des vieux quartiers centraux. Après un bref exposé théorique, le cas du quartier Centre-sud à Montréal est analysé. Les transformations de ce quartier sont abordées non comme la conséquence d’un processus naturel, mais comme l’effet du jeu de différents acteurs présents sur la scène locale.
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Sinzelle, J. "La naissance du paradigme de psychose." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S83—S84. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.369.

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Abstract:
Dans le cadre d’une recherche indépendante, à partir de sources oubliées de la littérature psychiatrique classique, nous étudierons comment la psychiatrie a construit son identité par une réflexion sur des entités cliniques nouvellement créées. Elles ont découlé de l’élaboration de nouvelles classifications, qui sont toujours des travaux enracinées dans leur époque et dans les modèles théoriques dominants. D’où vient le fait que le terme de psychose est devenu à lui seul un pan entier de la psychiatrie, dans la diversité de ses expressions symptomatiques et des pathologies variées qui s’y rattachent ? Nos ainés y ont-ils découvert un nouvel état de l’esprit humain ? Comment y ont-ils reconnu une parenté, un processus psychique qui nécessitait la création d’un nouveau mot où viendront se cristalliser les troubles psychotiques ? Nous verrons comment Ernst von Feuchtersleben (1806–1849), personnage haut en couleur, probablement en avance sur son temps, et cela avant la théorie de la Dégénérescence, a repris le terme préexistant de psychose (forgé en 1841 par Canstatt), et a construit une nouvelle espèce de maladie mentale distincte d’une part de l’idiotie, et du délire fixe de l’autre. Le romantisme s’y retrouve probablement par sa manière d’exprimer son intuition de clinicien, en tant que médecin, et d’exposer son programme clinique à l’époque où la psychiatrie, qui s’appelait plus volontiers aliénisme ou « médecine psychique », n’en était qu’à ses débuts. Son œuvre médicale, par la précision de son propos, nous confronte avec un regard qui peut paraître étonnamment moderne, comme un tronc commun des divers courants ultérieurs dépouillé des idéologies plus récentes. Elle nous apprend autant sur la rigueur éthique d’une profession balbutiante que sur la marque, indélébile mais aujourd’hui oubliée, qu’il imprima sur toute la psychiatrie.
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8

Stoczkowski, Wiktor. "Race." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.042.

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Abstract:
La notion de race est ancienne, et ses significations n’ont jamais cessé de se transformer. Dès le XVIe siècle, le mot race désignait les membres d’un lignage. Par conséquent, l’espèce humaine devenait une race puisque la Bible lui donnait pour ancêtres communs Adam et Ève. Un peuple se réclamant d’un ancêtre mythique pouvait également être qualifié de race : on disait par exemple que les Juifs étaient de la race d’Abraham. Le terme a parfois été synonyme de dynastie royale, elle aussi dotée d’un ancêtre commun. L’Encyclopédie utilise le terme principalement dans ces trois acceptions, parlant aussi bien de race humaine que de race d’Abraham ou de race des Capétiens (L’Encyclopédie 1777 et 1778). Parallèlement, le XVIIIe siècle voit se répandre l’usage zoologique de la notion de race, employée pour désigner les variétés infra-spécifiques d’animaux, surtout des animaux domestiques, tels les chiens, les chevaux ou les bovins (Buffon 1749a et 1755). En même temps, les naturalistes étendent son application aux variétés de l’espèce humaine. On considère alors que les différences biologiques entre groupes humains géographiquement séparés sont solidaires de leurs différences culturelles, les unes et les autres engendrées par l’influence conjointe du sol, du climat et de la nourriture (Buffon 1749b). En accord avec la théorie humorale alors en vogue, on pense que le sol, le climat et la nourriture influencent les quatre humeurs physiologiques (bile jaune, sang, bile noire, pituite), dont l’interaction détermine le degré d’un tempérament (mélancolique, flegmatique, bileux, sanguin), lequel décide à son tour à la fois de l’anatomie des hommes et de leur caractère, mentalité, mœurs et organisation sociale (Greenwood 1984). Aucun consensus n’existait en revanche quant au nombre de races d’hommes, tantôt porté à plusieurs dizaines, tantôt réduit à trois et dont chacune était assimilée à la descendance d’un des trois fils de Noé. Les races humaines étaient disposées sur les échelons supérieurs de la Grande Échelle des Êtres, qui menait des formes animales les plus simples jusqu’à l’homme le plus perfectionné, identifié invariablement au Blanc. Le Noir, et plus particulièrement le Hottentot, occupait la limite inférieure de l’humanité, où il côtoyait l’Orang-outang placé au sommet du monde animal (Dictionnaire des sciences médicales, 1819, Sebastani 2013). Si la plupart des Européens du XVIIIe siècle croyaient à la supériorité des Blancs, tous n’en déduisaient pas les mêmes conclusions. Certains estimaient que les autres races pouvaient éventuellement acquérir la civilisation et devenir, avec le temps, à la fois égales aux Blancs et blanches de peau, blanchies sous l’effet de la civilisation. D’autres restaient convaincus que la supériorité des Blancs était un immuable fait de nature, ce qui condamnait les autres races, surtout les Noirs, à une éternelle soumission, faisant d’eux ce que Aristote avait appelé les esclaves par nature. Les débats raciologiques du XIXe siècle consacrèrent l’opposition plus ancienne entre le monogénisme et le polygénisme (Blanckaert 1981). Les monogénistes clamaient qu’il n’y a qu’une seule espèce humaine, différenciée à partir d’un type originel ; les polygénistes soutenaient qu’il existe depuis toujours plusieurs espèces humaines invariables, pourvues de propriétés spécifiques, aussi bien biologiques que mentales. La théorie darwinienne (1859) n’a modifié que modestement les grandes lignes de ce débat : les degrés de l’Échelle des Êtres seront désormais considérés comme les étapes consécutives de l’évolution, tandis que les races inférieures se verront identifiées aux races moins évoluées. Les polygénistes darwiniens pouvaient renoncer à l’axiome de l’invariabilité des races dans la très longue durée préhistorique, mais ils s’accordaient avec les monogénistes darwiniens à établir une hiérarchie linéaire des races selon leurs formes anatomiques, auxquelles on croyait pouvoir associer une gradation de facultés morales, intellectuelles et civilisatrices, tenues pour héréditaires et difficilement modifiables dans la courte durée historique. Dès la fin du XVIIIe siècle, des mesures anthropométriques variées ont commencé à être proposées, dans l’espoir de quantifier le degré d’avancement moral et mental des races à partir d’indices anatomiques : ce fut l’un des fondements de l’anthropologie physique du XIXe siècle. La théorie darwinienne de la sélection naturelle a contribué à légitimer la vieille idée de la lutte des races pour la survie. On s’est mis à redouter que les races inférieures, réputées plus fertiles, n’en viennent à bout des races supérieures. Le XIXe siècle fut particulièrement marqué par la hantise du mélange racial, censé conduire à la contamination de la « substance germinative » des races supérieures et à leur dégénérescence consécutive. Dans la première moitié du XXe siècle, l’idéologie nazie offrit l’un des aboutissements extrêmes de cette conception. On y trouve une combinaison de nombreuses composantes des théories raciologiques antérieures : une classification raciale rigide, la hiérarchisation des races en supérieures et inférieures, la conviction que les différences anatomiques correspondent aux différences culturelles, l’idée d’une inégalité morale, intellectuelle et civilisatrice des races, la crainte d’une dégénérescence raciale par le métissage qui altère le « sang » de la race supérieure, la croyance qu’une menace pèse sur la race supérieure du fait de la fertilité plus grande des races inférieures, la doctrine de la lutte entre les races comme force motrice du progrès. L’idéologie nazie fut une sinistre synthèse d’au moins deux siècles de développement de la pensée raciale. Lorsque la Deuxième Guerre prit fin, l’Occident tenta de faire le procès à son héritage intellectuel. L’UNESCO exprima une conviction alors inédite en inscrivant dans sa constitution l’idée selon laquelle les atrocités de la récente guerre avaient été rendues possibles par la croyance à l’inégalité des races. Pour rendre impossibles de nouveaux Auschwitz, on décida alors de faire disparaître la notion de races humaines, source présumée de l’horreur suprême. Dans leur déclaration de 1950, les experts de l’UNESCO affirmèrent l’unité fondamentale de l’espèce humaine et reléguèrent la diversité biologique des hommes à un second plan, en tant qu’épiphénomène de divers mécanismes évolutifs de différentiation. La Déclaration de l’UNESCO portait les marques de la toute récente théorie synthétique de l’évolution, dont les principes ramenaient la « race » à un résultat éphémère de la circulation des gènes entre les populations, seules entités réellement observables (UNESCO 1950, Stoczkowski 2008). La conjonction du contexte politique et de l’émergence de la génétique des populations conduisit, à partir des années 1950, à l’abandon progressif de la notion de race, surtout en sciences sociales. Les humanités multiples des théories raciologiques se muèrent en l’Homme universel de l’UNESCO. Pourtant, la génétique des populations n’a pas tenu les promesses dont on l’avait initialement investie en espérant que la recherche allait démontrer l’inexistence des races humaines, ce qui devait invalider toute possibilité de rabattre les différences de culture sur les différences de nature, selon le subterfuge séculaire qui avait maintes fois servi à justifier les inégalités, les discriminations et les oppressions. N’étaient pas moindres les attentes suscitées ensuite par l’exploration du génome humain : elle devait porter le coup de grâce au concept de race et aux préjugés que ce concept implique. En juin 2000, lors des célébrations qui marquèrent la publication de la première esquisse de la carte du génome humain, J. Craig Venter, directeur de l’entreprise de recherche génétique Celera, répéta que « la notion de race n’a aucun fondement génétique ni scientifique » (Marantz Henig 2004). Aujourd’hui, les résultats de la recherche sur le génome humain semblent moins univoques (Stoczkowski 2006). Il est certes réconfortant de savoir qu’aucun doute ne subsiste sur l’unité génétique de l’espèce humaine. Pourtant, après une première période consacrée à la description des similitudes génétiques, les travaux actuels s’orientent de plus en plus vers l’exploration de la diversité de notre espèce. Plusieurs études publiées récemment tendent à démontrer que des données génétiques permettent bel et bien de faire la distinction entre les individus originaires d’Europe, d’Afrique et d’Extrême-Orient, c’est-à-dire entre les populations traditionnellement réparties par la pensée ordinaire entre les trois grandes « races » : blanche, noire et jaune (Bamshad et al. 2003, Rosenberg et al.,2002, Watkins et al. 2003). Ces travaux dérangent et inquiètent. Ils dérangent car on s’attendait à ce que la génétique rende définitivement illégitime toute classification biologique des humains. C’est le contraire qui semble advenir sous nos yeux. Au lieu de prouver que l’ordre du phénotype, privilégié par la pensée ordinaire, s’écarte de l’ordre du génotype étudié par la science, les travaux récents suggèrent que certaines classifications « raciales » – pour autant qu’elles soient fondées non sur la seule morphologie, mais plutôt sur l’origine géographique – peuvent refléter approximativement une partie de la diversité humaine établie par la génétique moderne (Bamshad et al. 2003; Rosenberg et al. 2002; Watkins et al. 2003). Ces travaux inquiètent aussi, car nul n’ignore que l’étude des différences entre les hommes peut fournir des arguments à ceux qui veulent diviser l’humanité, porter les distinctions à l’absolu, les juger scandaleuses et insupportables. Les généticiens ne manquent pas de souligner que les groupements formés à partir de leurs modèles diffèrent des anciennes catégories raciales, puisque les écarts entre les classes génétiques sont statistiques, relatifs, mouvants, soumis aux vicissitudes de l’histoire faite non seulement de séparations, mais aussi de migrations et de croisements. Il n’en demeure pas moins que le risque existe que les résultats de ces travaux nourrissent à nouveau le phantasme de divergences insurmontables inscrites dans le corps des humains. Les controverses sur la classification infra-spécifique des humains sont loin d’être closes. Quelles que soient les conclusions qui remporteront finalement le consensus de la communauté scientifique, il est probable que la pensée antiraciste soit confrontée dans un avenir proche à une nouvelle légitimité scientifique des classements des humains à partir de critères biologiques, cette fois dans un contexte social où l’aspiration à l’égalité ne passe plus par l’effacement des différences biologiques mais, au contraire, par leur revendication de la part des dominés. Après l’expérience du nazisme, dont l’intérêt exacerbé pour les différences biologiques déboucha sur l’abomination de la Shoah, on était enclin à considérer que toute théorie de la différence biologique devait nécessairement conduire au racisme. On en est moins sûr de nos jours, en observant que les minorités auparavant opprimées cherchent à adosser leur combat contre les inégalités à une théorie de la différence biologique (Oak Ridge National Laboratory). Hier, désireux d’expier le péché de racisme, l’homme blanc fit appel à la science pour rendre insignifiantes les différences biologiques entre les humains ; aujourd’hui, réclamant le droit à l’égalité, l’homme de couleur emploie la science pour donner aux différences biologiques une signification nouvelle. Cette résurgence de l’intérêt de la recherche pour la diversité de l’espèce humaine, en dépit du danger bien réel d’un détournement idéologique de ses résultats, encore très provisoires, peut devenir un antidote contre les spéculations naïves sur la race, qui ne manqueront pas de foisonner dans la culture populaire tant que les chercheurs seront incapables d’expliquer pourquoi les hommes, appartenant tous à la même espèce biologique, n’ont pas pour autant tous la même apparence.
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Dissertations / Theses on the topic "Dégénérescences, Théorie des"

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Calvora, Robert. "Les dégénérés : le rest, le double et l'éternel, retour du même : approche psychopathologique et torique." Paris 13, 2009. http://www.theses.fr/2009PA131019.

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Abstract:
Nous avons pris pour objet les dégénérés tels qu'ils ont été développés dans les théories de la dégénérescence. Nous sommes partis de la question "pourquoi les dégénérés ?" Nous les avons interrogés comme le lieu d'une mise en scène où ils sont exposés en tant que témoins d'un passé jamais venu à la conscience. Ils sont l'infigurable que seule la défiguration rend accessible. Issus d'une déviation dont on ne sait rien, ils sont la figure d'un reste précédant tout partage. Ils sont donc le précédent qu'on ne peut situer. Ils occupent l'espace du non lieu. Ainsi, les dégénérés sont une présence qui échappe à toute reconnaissance. Nous les avons suivis à travers la méconnaissance où s'engage la connaissance paranoïaque du sujet telle qu'elle parvient à être dégagée du stade du miroir où le sujet se reconnaît dans son image à travers un autre, ce qui implique son aliénation. Nous avons plus largement recherché les déterminations de la place des dégénérés en corrélation avec la formation de la vie psychique. Les théories de la dégénérescence s'efforcent de spécifier l'humain en précisant ce qui le distingue du vivant. A travers les dégénérés, elles ouvrent sur l'immémorial dans le temps. Elles ont alors affaire à ce qui est toujours déjà perdu. Le statut réservé apparaît aux dégénérés. Comme l'effet des tensions entre le refoulement et le retour du refoulé. Les théories de la dégénérescence sont l'exposé d'un impossible qui constitue le creux de toute société. Elles finissent par renvoyer au double que toute société doit identifier pour le rejeter. Nous avons terminé ce travail avec les pulsions de mort comme les forces agissantes dans la rencontre du reste et du double
It is our aim to study degenerates as they have been defined in theories on degeneracy. Our initial questions was "Why degenerates"? We studied them as though viewing them in a stage setting in which they are exposed as witnesses of o past which has never reached consciousness. They are the indescribable which can only be understood their disfigurement. Resulting from a deviation about which nothing is known, they are the remainder of what precedes any division. They are therefore the precedent that cannot be located. They occupy the space of spacelessness. And that is why degenerates are a presence that eludes all recognition. We followed them through their misunderstandings which result from the paranoiac nature of the knowledge of the subject. And from there it becomes separated from the mirror stage in which the subject recognizes him/. Herself in his/her reflection through another, a process which implies his/her alienation. We have further sought to define the place occupied by degenerates in correlation to the formation of psychic life. Theories on degeneration aim to define what constitute humans by specifying what distinguishes these from the living. Through degenerates, these theories enter time immemorial. Thus they deal with what is always already lost. Their reserved status appears to be like the effect of the tension between repression and the return of the repressed. Theories on degeneration are an account of an impossible that constitutes the emptiness of any society. They end up reflecting the double that every society must identify in order to reject it. We concluded our study with the death impulses that are like active forces in the encounter between the rest and the double
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Coffin, Jean-Christophe. "Le corps social en accusation : le thème de la dégénérescence en France et en Italie, 1850-1900." Paris 7, 1993. http://www.theses.fr/1993PA070085.

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Abstract:
L'objectif de cette these fut d'etudier l'histoire d'une notion, celle de degenerescence, au sein de la discipline psychiatrique de deux pays proches mais differents. Pour cela, j'ai cherche a mener de front une recherche qui lie l'histoire des idees et l'histoire des sciences : une histoire attentive aux lieux, aux institutions, aux hommes et a leurs textes et une histoire soucieuse des changements et des evolutions de sens du terme de "degenerescence". En somme, accomplir un travail historique dans lequel le savoir psychiatrique ne soit pas coupe de son contexte social et intellectuel. Dans une premiere partie, j'ai porte mon attention sur b. A. Morel, auteur d'un traite des degenerescences. Apres l'etude et la presentation de ses idees, les chapitres de la deuxieme partie s'attachent a mesurer la diffusion et la reception de cette notion de degenerescence. Cette etude est menee, a nouveau, a travers un autre ouvrage de morel, le traite des maladies mentales puis a travers les ecrits de psychiatres italiens, enfin, en etudiant l'oeuvre de v. Magnan. Ces differentes mises en perspective d'auteurs sont l'occasion de saisir, d'une part, les reformulations dont sont l'objet les idees de morel, d'autre part les specificites de certains membres de la psychiatrie italienne, en particulier ceux marques par le savoir anthropologique, et enfin de souligner combien ce concept de degenerescence apparait, pour la periode etudiee, un concept operant aux yeux de ces medecins-psychiatres francais et italiens
The scope of this research was to study the history of the idea of degeneration among psychiatrists from to close but different countries. Thus, i tried to conduct my investigation linking the history of ideas and the history of science : the first one devoted to places, the institutions, men and their works ; the second one active in catching the evolutions and the changes of the concept of degeneration. In brief, the chosen method aims to establish an historical work which takes into account the social and intellectual context of the making of the psychiatric knowledge. In the first section, i focused on b. A. Morel, author of the traite des degenerescences. The first chapters are thus devoted to the presentation of his ideas. The second section deals with the diffusion and the reception of the notion of degeneration. Then, the study is based on the analysis of works by morel, again and italian psychiatrists. The comparison of the different approaches allows the understand ing, on the one hand the reformulations of the theory of degeneration, on the other hand the emphasis on the specificities of several members of the italian psychiatrists, especially those influenced by the anthropologists ; and in fine, it points out how the concept of degeneration is seen as a relevant cocnept for the leading figures of the both psychiatries during the decades under examination
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Kiriow, Ivan. "Théories scientifiques et représentations littéraires de l'hérédité en France (1847-1902) : la science dans l'espace public, entre acculturation et appropriation." Paris, EHESS, 2010. http://www.theses.fr/2010EHES0126.

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Abstract:
Cette thèse étudie la diffusion des théories de l'hérédité dans la littérature française de la seconde moitié du XIXe siècle. Dans la perspective d'une histoire dialogique des « deux cultures» (scientifique et littéraire), ce travail retrace les échanges entre les textes scientifiques et des œuvres littéraires appréhendées comme des témoignages à part entière du processus de popularisation des savoirs. Organisé en trois sections portant chacune sur une théorie scientifique particulière (la télégonie ou imprégnation, la dégénérescence et le nervosisme, l'atavisme criminel) et ses incarnations romanesques, il suit la diffusion des doctrines, mais aussi leurs distorsions et leurs appropriations, éléments déterminants de leur pénétration dans la culture et la société d'une époque
This dissertation studies the diffusion of the theories of heredity in the French literature of the second half of the nineteenth-century. In the perspective of a dialogical history of the « two cultures» (scientific and literary), it traces back the exchanges between scientific texts and literary works taken as relevant testi¬monies of the process of popularization of knowledge. Build in three sections, each one about a particular scientific theory (telegony, degeneration and « nervosime », atavism in criminals) and their novelistic incarnations, it follows the diffusion of doctrines, as well as their distortions and appropriations, determining elements of their penetration into the culture and society of an era
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Laillier, Remi. "Cognition sociale et neuroimagerie dans le vieillissement normal et les dégénérescences lobaires frontotemporales Neurocognitive determinants of theory of mind across the adult lifespan Effects of grey and white matter damages on behavioural disorders, theory of mind and general aspects of cognition in frontotemporal dementias Les substrats cérébraux de la théorie de l’esprit." Thesis, Normandie, 2019. http://www.theses.fr/2019NORMC047.

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Abstract:
La cognition sociale réfère à l’ensemble des processus qui nous permettent d’interagir et d’adapter nos comportements dans le monde social. Il a été suggéré que les modifications de ces aptitudes, en particulier de la Théorie de l’esprit (TdE), pouvaient être à l’origine des changements comportementaux observés dans le vieillissement normal et pathologique. L’étude de la cognition sociale dans le cadre des dégénérescences lobaires fronto-temporales (DLFT), maladies neurodégénératives associées à des troubles comportementaux importants, prend tout son sens. Toutefois, les interactions entre la TdE et les autres fonctions cognitives demeurent encore incomprises tant sur le plan cognitif que cérébral. L’objectif de cette thèse était de contribuer à une meilleure compréhension du fonctionnement conjoint de ces aptitudes en s’appuyant sur l’imagerie cérébrale. En adoptant une perspective écologique, nos résultats soulignent les liens entre les processus qui contribuent aux déficits de TdE et les bases neurales qui les sous-tendent. Ils mettent par ailleurs en évidence des déficits subtils et précoces de la TdE chez des sujets porteurs d’une mutation génétique, responsable du développement d’une forme particulière de DLFT, à la phase présymptomatique de la maladie
Social cognition refers to the set of processes that allow us to interact and to adjust our behaviours in the social world. It has been suggested that behavioural modifications observed in normal and pathological aging can be due to changes in social cognition abilities, in particular in Theory of mind (ToM). The study of social cognition within the framework of frontotemporal lobar degenerations (DLFT), pathologies associated with important behavioural disturbances, takes its full meaning. However, relationships between ToM and other cognitive functions are still poorly understood, both on cognitive and cerebral levels. The main aim of these thesis was to contribute to broader understanding of joint working of those processes with the support of brain imaging. By adopting an ecological approach, our results have underlined links between the processes that contribute to ToM deficits and the neural basis on which they rely. They further highlighted subtle and early ToM dysfunctioning in subjects carrying a genetic mutation responsible of the development of a particular FTLD disease, in a presymptomatic stage
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Slim, Syrine. "Secret pathogène, secret de famille, crypte et fantôme : de Moriz (Moritz) Benedikt à Nicolas Abraham et Maria Torok : nouvelles considérations historiques et épistémologiques." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2018. http://www.theses.fr/2018USPCC249.

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Abstract:
Comment le secret est-il devenu pathogène ? Quelle est la genèse du secret transgénérationnel, de la crypte et du fantôme ? Dans un premier temps, nous analysons un article d’H. Ellenberger attribuant la paternité du secret pathogène à un médecin autrichien, Moritz Benedikt. Partant des sources d’Ellenberger et des textes de Benedikt, nous contestons la présentation habituelle de Benedikt comme obscur médecin et dégageons une lecture moins hostile au secret. Nous soulignons la conviction de Jung de la nécessité de débarrasser le patient de son secret. Nous proposons de lire l’article d’Ellenberger comme une autobiographie secrète permettant de construire une continuité entre les Seelsorgers et son métier de psychiatre.Dans un second temps, nous montrons qu’après avoir été constitué pathogène au niveau individuel, le secret l’est devenu au niveau familial. Nous établissons un rapprochement voire une continuité entre les théories de l’hérédité-dégénérescence et celles du secret de famille pathogène, favorisée par certains apports de la psychanalyse et la psychisation de la faute.A partir de documents d’archives, nous établissons une nouvelle biographie de Nicolas Abraham et Maria Torok, mettons au jour des influences méconnues (Gabel, Minkowski, Merleau-Ponty), et proposons d’entendre leur théorisation comme une écriture autobiographique en secret. Notre travail ouvre ainsi plusieurs questions : l’intrication entre vie et élaborations théoriques, l’articulation entre épistémologie et biographie en psychanalyse, les archives en histoire de la psychanalyse. Il propose de considérer la recherche épistémologique comme partie prenante et agissante de la pratique psychanalytique
How could secrecy be identified as pathogenic? What is the genesis of the transgenerational secret, the crypt and the phantom?First, we analyze a paper by H. Ellenberger attributing the paternity of the pathogenic secret to an Austrian physician, Moritz Benedikt. As we revisit Ellenberger’s sources and Benedikt’s texts, we dispute the idea Benedikt was but an obscure physician, which leads us to an interpretation less hostile to secrecy. We emphasize Jung's conviction of the need to rid the patient of his secret. We propose to read Ellenberger’s paper to be a secret autobiography allowing to establish a continuity between the Seelsorgers and his work as a psychiatrist.Second, we show that having been construed as pathogenic at the individual level, the secret has become so at the family-level as well. We draw a comparison between the theories of heredity-degeneration and those of the pathogenic family secret, on the basis from basis of some contributions from psychoanalysis and the fault now considered in a psychical way.Looking through archives, we draw up a new biography of N. Abraham and M. Torok, bringing out influences ignored up to now (Gabel, Minkowski, Merleau-Ponty), thus showing their theorization can be read as a secretive autobiography. Our work opens up several questions: the entanglement between life and theoretical writings, the articulation between epistemology and biography in psychoanalysis, the role of the archives in the history of psychoanalysis. We thus propose to consider epistemological research a stakeholder and an active part of psychoanalytic practice
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Dodane, Olivier. "Théorèmes de Petri pour les courbes stables et dégénérescence du système d'équations du plongement canonique." Strasbourg, 2009. https://publication-theses.unistra.fr/public/theses_doctorat/2009/DODANE_Olivier_2009.pdf.

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Abstract:
Le théorème de Petri affirme que l'image canonique d'une courbe lisse non hyperelliptique de genre g>=4 définie sur un corps algébriquement clos est une intersection d'hypersurfaces quadriques et cubiques. De plus, on peut exhiber un système d'équations pour cette image; il s'agit ici de résultats de Petri (1923) transcrits dans le langage moderne par Saint-Donat (1973). On sait par ailleurs que l'espace des modules des courbes lisses n'est pas propre, son bord étant constitué des courbes stables. C'est pourquoi il est naturel de chercher des énoncés similaires valables pour les courbes stables et d'examiner la dégénérescence du système d'équations d'une courbe lisse vers une courbe stable. Dans cette thèse, on envisage d'une part le cas d'une courbe stable ayant un seul point double ordinaire et dont la normalisée est hyperelliptique, et d'autre part le cas d'une courbe stable dont le graphe est planaire. De plus, on entreprend l'étude du plongement canonique d'une courbe stable définie sur un anneau de valuation discrète. Quel que soit le contexte, la méthode employée pour aboutir à des théorèmes de Petri est la suivante: -- description du faisceau canonique et construction d'une base bien adaptée de l'espace de ses sections globales; -- construction de quadriques et cubiques dans l'idéal canonique; -- démonstration que ces éléments engendrent l'idéal canonique. Ce mémoire contient également de nouveaux éléments biographiques concernant le mathématicien allemand Karl Petri. [http://tel. Archives-ouvertes. Fr]
Petri's theorem states that the canonical image of a nonhyperelliptic smooth curve of genus g>=4 defined over an algebraically closed field is an intersection of quadrics and cubics. Moreover, one can exhibit a system of equations for this image. These results are due to Petri (1923) and were generalized and transcribed in modern language by Saint-Donat (1973). The moduli space of smooth curves is not proper and can be completed by adding stable curves. It is therefore natural to search for generalizations of Petri's theorem for stable curves and to examine questions of degeneracy. In this thesis, we consider on the one hand the case of a stable curve with one singular point and whose normalization is hyperelliptic, and on the other hand the case of a stable curve whose graph is planar. Moreover, we undertake the canonical embedding of a stable curve defined over a discrete valuation ring. The general method consists in: -- describing the canonical sheaf and constructing a well adapted basis for the space of its global sections; -- constructing quadrics and cubics in the canonical ideal; -- proving that these equations generate the canonical ideal. The text also contains new biographical indications concerning the german mathematician Karl Petri. [http://tel. Archives-ouvertes. Fr]
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Doron, Claude-Olivier. "Races et dégénérescence : l'émergence des savoirs sur l'homme anormal." Phd thesis, Université Paris-Diderot - Paris VII, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00876157.

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Abstract:
Cette thèse fait l'histoire conjointe des notions de " race " et de " dégénération/ dégénérescence " entre le XVIIe et le XIXe siècle. Elle envisage cette histoire tant du point de vue d'une épistémologie historique - " comment race et dégénérescence sont devenues les concepts de savoirs divers " (histoire naturelle, anthropologie, psychiatrie) - et d'une histoire des pratiques de gouvernement - " comment race et dégénérescence sont devenues des problèmes de gouvernement ". En prenant au sérieux la liaison entre ces deux notions, on vise à rendre compte de la formation, au XIXe siècle, d'un champ de savoirs qui se donnent pour objet ce que nous appelons " l'homme anormal ", c'est-à-dire cette figure bien particulière en laquelle la folie, la criminalité et les races " inférieures " viennent communiquer comme autant de déviations de la norme humaine, à la lisière du normal et du pathologique. Notre thèse décrit les catégories fondamentales qui organisent ce champ de savoirs. Plus profondément, il s'agit ainsi de montrer comment, loin d'être exclusif d'un discours universaliste et humaniste, loin d'être systématiquement corrélé à un dispositif d'exclusion, le discours de la race et de la dégénérescence est intimement lié à un humanisme théorique et pratique, ainsi qu'à des pratiques d'inclusion qui se focalisent non sur la race, la folie et le crime comme altérités radicales, mais comme des altérations qu'il convient de régénérer, de corriger et de perfectionner par des dispositifs de pouvoir particuliers. Ce sont les ambiguïtés et les apories qui logent au cœur de cette volonté d'inclusion et dans cette analyse de réalités hétérogènes en termes d'altérations d'une norme que nous étudions à travers ce parcours historique. Nous démontrons en particulier le lien profond qui existe entre l'entrée de la notion de " race " dans le champ naturaliste et une position monogéniste ; et d'autre part, qu'on ne saurait comprendre l'entrée de la même notion dans le champ politique et - plus généralement - le développement de tout un ensemble de savoirs sur l'homme anormal, sans les resituer dans la logique du libéralisme politique du début du XIXe siècle.
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Doron, Claude-Olivier. "Races et dégénérescence : l'émergence des savoirs sur l'homme anormal." Phd thesis, Paris 7, 2011. https://theses.hal.science/tel-00876157.

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Abstract:
Cette thèse fait l'histoire conjointe des notions de « race » et de « dégénération/ dégénérescence » entre le XVIIe et le XIXe siècle. Elle envisage cette histoire tant du point de vue d'une épistémologie historique -« comment race et dégénérescence sont devenues les concepts de savoirs divers » (histoire naturelle, anthropologie, psychiatrie) - et d'une histoire des pratiques de gouvernement - « comment race et dégénérescence sont devenues des problèmes de gouvernement ». En prenant au sérieux la liaison entre ces deux notions, on vise à rendre compte de la formation, au XIXe siècle, d'un champ de savoirs qui se donner pour objet ce que nous appelons « l'homme anormal », c'est-à-dire cette figure bien particulière en laquelle folie, la criminalité et les races « inférieures » viennent communiquer comme autant de déviations de la non humaine, à la lisière du normal et du pathologique. Notre thèse décrit les catégories fondamentales qui organisent ce champ de savoirs. Plus profondément, il s'agit ainsi de montrer comment, loin d'être exclusif d'un discours universaliste et humaniste, loin d'être systématiquement corrélé à un dispositif d'exclusion, le discours de la race et de la dégénérescence est intimement lié à un humanisme théorique et pratique, ainsi qu’à des pratiques d'inclusion qui se focalisent non sur la race, la folie et le crime comme altérités radicales, mai comme des altérations qu'il convient de régénérer, de corriger et de perfectionner par des dispositifs de pouvoir particuliers. Ce sont les ambiguïtés et les apories qui logent au cœur de cette volonté d'inclusion et dans cette analyse de réalités hétérogènes en termes d'altérations d'une norme que nous étudions à travers c parcours historique. Nous démontrons en particulier le lien profond qui existe entre l'entrée de la notion de « race » dans le champ naturaliste et une position monogéniste ; et d'autre part, qu'on ne saurait comprendre l'entrée de la même notion dans le champ politique et - plus généralement - le développement de tout un ensemble de savoirs sur l'homme anormal, sans les resituer dans la logique du libéralisme politique du début du XIXe siècle
This Ph-D thesis develops the twofold history of the notions of "race" and "degeneration" between the XVIIth and the XIXth century. This history is studied from two points of view: historical epistemology that is "how race and degeneration became the concepts of various knowledges (natural history, anthropology, psychiatry)"; and history of government practices, that is "how race and degeneration became problems government". Focusing on the historical link between these notions gives us the possibility to analyze the emergence, in the XIXth century, of a field of knowledge that dealt with what we call the "abnormal mar that is this very specific entity which agglomerates madness, criminality and "inferior" races as deviations human normality, in an ambiguous space between the normal and the pathological. Our thesis describes the various categories that organise this field of knowledge. More deeply, we want to argue that the notions race and degeneration, far from being external to humanism and universalism, far from being systematical correlated to practices of exclusion, are intimately connected to a practical and theoretical humanism and practices of inclusion, that deal with race, madness and crime as alterations of a norm one has to regenerate correct and improve through specific apparatus of power. Through this historical lens, we want to study ; the ambiguities and aporias that lurk in the very heart of this will of inclusion and this analysis heterogeneous realities as alterations of a norm. We show in particular how we can establish a very stronglink between the insertion of the concept of "race" into natural history and monogenism; and, on the other side, how it is important to study the insertion of "race" into the political field and, more broadly, the emergence of the knowledge of the abnormal, to take into consideration its logical links with political liberalism in the beginning of XIXth century
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Duarte, Mikaël. "Des corps en enfer. Une histoire des corps dans la région stéphanoise de la fin du XVIIIe à 1949." Thesis, Lyon, 2017. http://www.theses.fr/2017LYSES014/document.

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Abstract:
A la fin du XVIIIe siècle, la population de la région stéphanoise est caractérisée par sa maîtrise des processus industriels, une culture spécifique du corps, influencée par les rituels carnavalesques, le mouvement convulsionnaire janséniste, puis le magnétisme animal. L'industrie dépend alors des corps des ouvriers, des Sublimes. Les critiques des élites face à un système industriel passent des discours à une lente immixtion dans la chair des ouvriers qu'il faut enfermer, contrôler et rationaliser. La disqualification des corps ouvriers commence par un déclassement esthétique, qui débouche sur une racialisation, confortée par les théories de la dégénérescence. La rationalisation, la morale hygiéniste et l'éducation physique participent de cette prise de contrôle de la chair. Les nombreuses résistances des ouvriers face à une industrialisation rationalisée et mécanisée aliénante se caractérisent par une contre-culture ouvrière tenace, le maintien de la petite industrie qui maintient des espaces de liberté, et des violences, qui passe par l'anarchisme violent la grève, fracassée par une répression d'Etat
At the end of the eighteenth century, the population of the Stephan region was characterized by its mastery of industrial processes, a specific culture of the body, influenced by carnival rituals, the Jansenist convulsion movement, and then animal magnetism. lndustry then depends on the bodies of the workers, the Sublimes. The criticisms of the elites in the face of an industrial system pass !rom speeches to a slow interference in the workers' flesh, which must be locked up, controlled and rationalized. The disqualification of the workers' bodies begins with an aesthetic downgrading, which leads to racialization, reinforced by theories of degeneration. Rationalization, hygienic morality and physical education are part of this takeover of the flesh. The many resistance of the workers to an alienating mechanized and rationalized industrialization are characterized by a tenacious working-class counter-culture, the maintenance of small industry which maintains areas of freedom and violence, which passes through anarchism violate the strike, Shattered by a state repression
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Dubuc, Camus Sylvie. "Etude des propriétés de dégénérescence et de normalité des fonctions booléennes et construction de fonctions q-aires parfaitement non linéaires." Caen, 2001. http://www.theses.fr/2001CAEN2011.

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Abstract:
Cette thèse s'inscrit dans le cadre général de létude des propriétés des fonctions q-aires dans les systèmes de chiffrement à clé secrète et leurs liens avec la théorie des codes correcteurs d'erreurs. Nous nous intéressons, en particulier, à trois classes de fonctions : les fonctions booléennes et vectorielles dégénérées, les fonctions booléennes normales et les fonctions parfaitement non linéaires définies sur Zq. Dans une première partie, nous donnons une caractérisation des fonctions vectorielles dégénérées en terme de transformée de Fourier-Hadamard qui se traduit plus facilement dans le cas des fonctions booléennes. Puis, après avoir donné une condition suffisante pour qu'une fonction donnée soit normale, nous montrons que toutes les fonctions booléennes à n variables, le nombre n étant inférieur ou égal à 7, sont normales. Nous terminons cette partie par un exemple de fonction non normale à 8 variables (jusqu'à présent, aucune de ce genre n'était connue). Dans une seconde partie, nous nous intéressons aux fonctions q-aires parfaitement non linéaires définies sur l'anneau Zq. Nous montrons que, parmi toutes les constructions connues de fonctions courbes généralisées, aucune ne peut produire des fonctions parfaitement non linéaires ayant un nombre impair de variables. Nous introduisons donc une construction de fonctions parfaitement non linéaires définies pour un nombre quelconque de variables. Nous terminons cette étude par un exemple qui permet de vérifier que cette construction est réalisable.
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More sources

Books on the topic "Dégénérescences, Théorie des"

1

Pick, Daniel. Faces of degeneration: A European disorder, c.1848-c.1918. Cambridge: Cambridge University Press, 1989.

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2

Pick, Daniel. Faces of degeneration: A European disorder, c.1848-1918. New York: Cambridge University Press, 1993.

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3

Faces of Degeneration: A European Disorder, c. 18481918 (Ideas in Context). Cambridge University Press, 1993.

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4

Pick, Daniel. Faces of Degeneration: A European Disorder, C. 1848-1918. Cambridge University Press, 2012.

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5

Pick, Daniel. Faces of Degeneration: A European Disorder, C. 1848-1918. Cambridge University Press, 2011.

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6

Féré, Ch. La famille névropathique: Théorie tératologique de l\'hérédité et de la prédisposition morbides et de la dégénérescence. Adamant Media Corporation, 2000.

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7

Féré, Ch. La famille névropathique: Théorie tératologique de l\'hérédité et de la prédisposition morbides et de la dégénérescence. Adamant Media Corporation, 2000.

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8

Féré, Ch. La famille névropathique: Théorie tératologique de l\'hérédité et de la prédisposition morbides et de la dégénérescence. Adamant Media Corporation, 2000.

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Book chapters on the topic "Dégénérescences, Théorie des"

1

Hochmann, Jacques. "La dégénérescence, origine et conséquences d’une théorie dommageable." In La Folle histoire des idées folles en psychiatrie, 151–72. Odile Jacob, 2016. http://dx.doi.org/10.3917/oj.cyrul.2016.01.0151.

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