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Journal articles on the topic 'Déplacés interne'

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Rosero-Labbé, Claudia Mosquera. "Souffrir du déplacement forcé pour connaître ses droits." Ethnologies 27, no. 1 (February 5, 2007): 77–102. http://dx.doi.org/10.7202/014023ar.

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Abstract:
Résumé En Colombie, il est possible de tisser des liens entre la période connue sous le nom de La Violencia et le déplacement forcé contemporain, car l’accaparement illégal des terres, l’assassinat de personnes et la migration forcée vers les moyennes et grandes villes sont des constantes de ces deux phénomènes. Nous avons observé à Bogotá l’impact du déplacement forcé sur un groupe de femmes afro-colombiennes d’origine rurale, en provenance du Chocó (région du Pacifique). Leur expérience vécue, qui permet d’entrevoir la dynamique du conflit armé interne colombien dans cette zone, est qu’à Bogotá elles ne peuvent plus exercer leurs pratiques culturelles traditionnelles. Elles déploient cependant des stratégies pour que leur culture devienne une sorte de carte de présentation lorsqu’elles cherchent à positionner leur altérité dévalorisée dans des contextes de quartier où dominent les pratiques culturelles associées aux Andes colombiennes ; elles deviennent ainsi des médiatrices interculturelles tout en rendant visibles les problèmes d’exclusion sociale de leurs voisins non déplacés.
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Hessou, Tohouindji Christian, and Kristin Bartenstein. "Le principe des responsabilités communes mais différenciées et les déplacés climatiques en Afrique : un partage du fardeau avec les États riches ?" Les Cahiers de droit 55, no. 1 (June 3, 2014): 289–314. http://dx.doi.org/10.7202/1025506ar.

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Abstract:
En raison de leur faible niveau de développement, les États africains figurent parmi les pays les plus vulnérables aux changements climatiques. La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, en articulant le principe des responsabilités communes mais différenciées, oblige les États nantis à soutenir financièrement, entre autres, les mesures d’adaptation prises par les pays en voie de développement. Les auteurs montrent dans le présent article qu’il est possible d’interpréter les mesures d’adaptation envisagées par ce régime comme s’étendant aux mesures destinées à la protection des réfugiés et des déplacés internes. Par conséquent, le financement de mesures d’adaptation offert dans le cadre du régime climatique pourrait être mobilisé pour la mise en oeuvre des instruments africains relatifs aux déplacés climatiques, en particulier la Convention de l’Union africaine sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique, signée en 2009, à Kampala. Ce financement est en effet l’expression d’un partage différencié des responsabilités communes induites par les changements climatiques.
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Rodier, Claire. "Les « déplacés internes » en Serbie." Plein droit 73, no. 2 (2007): 43. http://dx.doi.org/10.3917/pld.073.0043.

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Bilak, Alexandra. "L’Afrique face à ses déplacés internes." Politique étrangère Printmps, no. 1 (2016): 39. http://dx.doi.org/10.3917/pe.155.0039.

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5

Cournil, Christel. "L’ÉMERGENCE D’UN DROIT POUR LES PERSONNES DÉPLACÉES INTERNES." Revue québécoise de droit international 22, no. 1 (2009): 1. http://dx.doi.org/10.7202/1068704ar.

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Kouadio, Kouakou Jérôme, Jean-Bertin Beugre, Konan Djaha, and Kakou N’guessan Sonan. "Crise militaro-politique interne et santé psychophysique des personnes déplacées internes (PDIs) : le cas de la Côte d'Ivoire." Santé Publique 24, HS (2012): 77. http://dx.doi.org/10.3917/spub.120.0077.

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Plattner, Denise. "La protection des personnes déplacées lors d'un conflit armé non international." Revue Internationale de la Croix-Rouge 74, no. 798 (December 1992): 592–606. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100171916.

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Abstract:
Depuis quelques années, plusieurs organismes, en particulier les organisations non gouvernementales, ont porté leur attention sur la situation des personnes qui se déplacent à l'intérieur d'un pays1. L'intérêt pour la protection des droits de l'homme et la vocation caritative de ces organisations les ont conduites à se concentrer sur le phénomène des personnes qui quittent leur lieu de résidence habituel dans un contexte marqué par la violence politique. La communauté internationale a ainsi pris connaissance de deux éléments à la fois: d'une part, les pays confrontés à un conflit armé interne connaissent un nombre élevé de personnes déplacées, et, d'autre part, les affrontements armés engendrent bien souvent des mouvements importants de population. Le déplacement de communautés minoritaires peut même devenir une politique délibérée.
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Moser, Walter. "Migrations fictionnelles de l’observateur: le regard extérieur sur le Canada et ses médiations." Aletria: Revista de Estudos de Literatura 22, no. 3 (December 31, 2012): 57–68. http://dx.doi.org/10.17851/2317-2096.22.3.57-68.

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Abstract:
Pays d’immigration, le Canada est riche en textes littéraires – tant anglophones que francophones – écrits par des immigrants. Récemment, la critique littéraire intéressée à la représentation de l’altérité culturelle a développé le paradigme de la “littérature migrante”. Or, il existe un stratagème très ancien pour jeter un coup d’œil étrange et étranger sur ma propre culture; il consiste à inventer un observateur extérieur qui se déplace. Appliqué dans Les lettres persanes de Montesquieu de manière paradigmatique, ce stratagème connaît une modalité particulière quand le regard extérieur est narrativement construit par le déplacement d’un personnage qui, loin d’être étranger, vient de la culture propre – canadienne en l’occurrence – et se déplace pour jeter un regard extérieur sur sa propre culture. De ce fait, ce regard interne devenu externe acquiert un potentiel critique. On analyse ici ce stratagème, afin de faire ressortir sa valeur critique, dans deux romans – The englishman’s boy, de Vanderhaeghe, et The navigator of New York, de Johnston – et dans le film Nô, de Robert Lepage.
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McNutt, Kathleen. "Virtual Policy Networks: Where all Roads Lead to Rome." Canadian Journal of Political Science 43, no. 4 (December 2010): 915–35. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423910000752.

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Abstract:
Abstract. Public sector websites are heavily invested in influencing policy outcomes through information provisioning and dissemination. Traditionally e-government research has focused on the internal functions of e-government studying service delivery, horizontal information processing integration and levels of implementation maturity. This paper shifts the analytical focus to external-facing e-government to consider the macro presentation of state-sponsored sites on the Web. To evaluate the external face of Canadian e-government this project measures the web-based impact of public sector websites in virtual policy networks. Virtual policy networks are web-based issues networks containing content on a specific policy topic and connected through hyperlinks. It is argued that government's online nodality in these networks is an indicator of public sector websites' authority and influence on the Web.Résumé. Les sites Internet du secteur public sont fortement consacrés à influencer les résultats des politiques publiques en offrant et en disséminant de l'information. Par le passé, la recherche sur l'e-gouvernement s'est concentrée sur ses fonctions internes, en étudiant la distribution des services, l'intégration horizontale du traitement de l'information et les niveaux de maturité de la mise en œuvre. Cet article déplace la focale analytique vers les fonctions externes de l'e-gouvernement, en considérant une macroprésentation de sites étatiques sur la toile. Afin d'évaluer la dimension externe de l'e-gouvernement canadien, ce projet mesure l'impact Internet de sites du secteur public dans des réseaux virtuels de politiques publiques. Les réseaux virtuels de politiques publiques sont des réseaux Internet traitant de questions particulières; ils contiennent des renseignements sur des questions précises de politiques publiques et sont reliés entre eux par des hyperliens. L'auteure soutient que la nodalité en ligne du gouvernement dans ces réseaux est un indicateur de l'autorité des sites Internet du secteur public et de leur influence sur le reste de la toile.
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i Oller, Montserrat Ventura, Alexandre Surrallés, Maite Ojeda Mata, Josep Lluis Mateo Dieste, Mònica Martínez Mauri, Sabine Kradolfer, Pablo Domínguez, et al. "Métissages : étude comparative des systèmes de classification sociale et politique." Hors-thème 38, no. 2 (July 21, 2014): 229–46. http://dx.doi.org/10.7202/1026173ar.

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Abstract:
Dans cet article, nous montrons que si les populations humaines se sont toujours déplacées et mélangées, les transgressions des frontières socioculturelles n’ont pas nécessairement engendré de nouvelles catégories relevant du mélange. Nous expliquons comment l’apparition (ou non) de ces dernières est liée aux structures sociopolitiques, aux ontologies, aux conceptions de la parenté et de la procréation propres aux différents groupes humains, en partant du processus historico-politique qui a donné origine à la catégorie hispano-américaine du mestizo. Outre l’étude de la société hispano-américaine coloniale, nous examinons les cas de la République d’Argentine, de trois sociétés indiennes d’Amérique latine (Kuna, Tsachila et Candoshi), du nationalisme catalan vis-à-vis des migrants internes espagnols, de la société Chamorra des Îles Mariannes, des habitants des oasis du sud du Maroc et de la société de castes du Nord de l’Inde. Notre objectif est d’identifier dans quelles circonstances les catégories « mixtes » sont politiquement inacceptables ou logiquement inconcevables. Ce faisant, le texte révèle aussi que, si la catégorie de métis n’est pas naturelle, sa naturalisation n’est pas non plus universelle.
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Charmarkeh, Houssein. "Le rôle d’internet et de la télévision dans l’adaptation des réfugiés en France." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, no. 6 (May 30, 2013): 36–51. http://dx.doi.org/10.29173/af19642.

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Abstract:
Le nombre de réfugiés dans le monde ne cesse d’augmenter. Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés estime le nombre record de déplacés forcés en 2011 à 43,7 millions. En France, plus de 57 000 ont introduit une demande de protection à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Les Somaliens constituent en France l’un des groupes en constante augmentation en raison de la crise humanitaire, politique et sécuritaire qui secoue leur pays. De nombreuses études ont été menées dans le cadre de l’accueil des réfugiés en France et de la fragilisation du droit d’asile. Les recherches s’intéressant à analyser les usages des technologies de l’information et de la communication (TIC) tels que internet et la télévision par les réfugiés restent embryonnaires. Cette présente recherche tente de combler cet écart en contribuant à l’analyse des usages d’internet et de la télévision par les réfugiés Somaliens pendant leur installation en France. Abstract The number of refugees on a global scale is increasing. In fact, the United Nations High Commissioner for Refugees estimates that in 2011 there were 43.7 million forcibly displaced persons reaching a worldwide record. In France, more than 57 thousand persons applied for protection to the French Office for the Protection of Refugees and Stateless Persons. Somalis are among the refugee groups on the rise in France due to the humanitarian, political and security crises that shook their country. Numerous studies have been conducted in the context of the reception of refugees in France and the weakening of the right to asylum. This study aims to analyze the uses of Information Technology and Communication (ICT), in particular Internet and television, by refugees as such studies remains limited. This research study strives to fill this gap by contributing to the analysis of the usage of the Internet and television by Somali refugees during their settlement in France.
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Pache, Gilles. "Logistique urbaine mutualisée : quelle stratégie de différenciation pour le commerce alimentaire en ligne ?" Revue Française de Gestion Industrielle 29, no. 2 (June 1, 2010): 27–47. http://dx.doi.org/10.53102/2010.29.02.624.

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Abstract:
Nous sommes entrés dans l'ère de nouveaux modèles d'affaires où la vente par Internet constitue un élément central des politiques marketing des entreprises. Le secteur du commerce de détail alimentaire n'échappe pas à cette évolution, comme en témoigne la montée en puissance des supermarchés en ligne depuis quelques années. Ils offrent la possibilité aux internautes d'accéder à des produits de grande consommation sans se déplacer jusqu'aux magasins, en leur assurant une livraison à domicile. Face aux risque d'engorgement des villes, suite à une multiplication anarchique des véhicules en circulation, certaines collectivités territoriales commencent à mettre en place des plates-formes urbaines mutualisées et des tournées de livraison concertée auxquels les distributeurs alimentaires en ligne doivent obligatoirement se plier. L'article souligne que la performance logistique pourrait dès lors ne plus constituer un facteur de différenciation aux yeux des internautes, contrairement à ce qu'affirme souvent la littérature académique, compte-tenu de la mutualisation des ressources et des compétences, et de la standardisation du service rendu. L'argumentation s'appuie sur deux expériences de planification de logistique urbaine conduites en France.
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St-Arnaud, Pierre. "Pour une sociologie de la pratique médicale au Québec." Articles 9, no. 3 (April 12, 2005): 281–97. http://dx.doi.org/10.7202/055408ar.

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Abstract:
On discute beaucoup actuellement au Québec de la pratique médicale. Les nouvelles mesures de sécurité sociale ont remis en question ses modalités traditionnelles d'exercice. Mais là n'est peut-être pas le plus important: le statut du médecin a longtemps tenu à un contexte plus général d'occupations privilégiées qui se modifie radicalement. De plus des transformations profondes des attitudes viennent déplacer, sans qu'on le réalise encore très ouvertement, les attentes du malade par rapport au médecin. Il y a là, semble-t-il, un champ de recherche peu cultivé chez nous où se trouvent impliqués des problèmes décisifs pour une sociologie des occupations; mais est aussi en cause une sociologie de la connaissance soucieuse non pas seulement des origines idéologiques de la science, mais aussi de son insertion dans les pratiques sociales. Afin de poursuivre la recherche sur cette question, il faudrait pouvoir faire l'histoire de la pratique médicale dans notre pays. Pour l'instant, la documentation s'avère mince. Il nous a semblé qu'une large position du problème était d'abord nécessaire. N'est-il pas opportun de formuler au départ un ensemble cohérent d'interrogations ? C'est ce cadre d'analyse que nous exposerons ici : nos hypothèses pourront, dans des études subséquentes, faire l'objet de plus minutieuses investigations historiques et sociologiques. Présentons d'abord nos perspectives les plus générales. Talcott Parsons propose cinq éléments fondamentaux qui résument, à son avis, les traits caractéristiques du rôle professionnel du médecin dans la société moderne. Ce sont: 1. La compétence technique : le savoir du médecin dans la mesure où il se compose de connaissances scientifiques appliquées. 2. L'universalisme du rôle : le médecin traite tous ses patients d'une manière égale, en raison exclusivement de ce dont ils souffrent et non de ce qu'ils sont ou font dans la société. 3. Le rôle fonctionnel spécifique : tous les aspects du rôle du médecin, sa compétence, son autorité, ses privilèges, ses obligations ne sont limités qu'au domaine de la santé et de la maladie. 4. La neutralité affective : l'interdiction pour le médecin d'éprouver des sentiments personnels à l'égard de ses patients. 5. L'attitude désintéressée et altruiste : le médecin place le bien-être du malade au-dessus de ses intérêts personnels et exclut le mobile du profit. Nous croyons que ces cinq traits peuvent être logiquement reliés aux trois aspects suivants de la pratique médicale : 1. La définition interne de la médecine : la définition de la médecine par la dimension de la connaissance dans la mesure où celle-ci représente le noyau de son organisation interne. S'y joint la compétence technique du médecin. 2. Le cadre institutionnel de la pratique médicale : l'ensemble des facteurs sociaux, économiques, politiques qui déterminent concrètement la pratique de la médecine (l'Etat, les idéologies dominantes, le Collège des médecins, etc.). S'y joignent l'universalisme du rôle, la neutralité affective, le rôle fonctionnel spécifique. 3. Les valeurs médicales : essentiellement le désintéressement et l'altruisme. Elles demeurent constantes en tout lieu, à toute époque, et elles assurent la justification de la pratique médicale depuis Hippocrate. S'y joignent l'attitude désintéressée et altruiste, la neutralité affective. Marquons une seconde étape et lions nos éléments à ce qu'il est désormais convenu d'appeler les dimensions extrêmes de toute structure sociale: la culture, l'organisation socio-économique. Au pôle culturel, nous rattachons la définition interne de la médecine, les valeurs médicales ainsi que les traits de Parsons qui leur sont joints. Au pôle socio-économique, nous rattachons le cadre institutionnel de la pratique médicale et les traits de Parsons qui lui sont joints. Nous sommes ainsi devant une sorte de modèle. La systématisation qu'il suppose est essentielle pour bien apercevoir la liaison et les implications des facteurs sociaux en cause. Mais les sociétés, on le sait, ne fonctionnent jamais comme des mécanismes cohérents: aussi notre systématique devra nous permettre d'évaluer les décalages et même les contradictions qui marquent la structure de la pratique médicale. Pour nous donner une perspective historique, nous allons appliquer successivement notre modèle à la pratique traditionnelle de la médecine et à la pratique actuelle.
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Osorio Pérez, Flora Edilma. "De la campagne à la ville à la recherche de protection : Le cas colombien du déplacement forcé." Refuge: Canada's Journal on Refugees, January 1, 2007, 116–25. http://dx.doi.org/10.25071/1920-7336.21373.

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Abstract:
Le présent article traite de quelques dynamiques du déplacement forcé interne, présent de façon importante en Colombie pendant la dernière décennie à cause de la guerre interne que connaît ce pays. Suivant le flux ruralurbain, les paysans fuient leur domicile pour aller vers la ville. L’imaginaire de sécurité des villes, comme par exemple Bogotá où sont présents le gouvernement et toutes les institutions publiques, est en train de produire une urbanisation accélérée face à une déruralisation qui transforme l’ensemble du pays. La rencontre avec d’autres déplacés dans les mêmes circonstances que soi permet de tisser de nouvelles sociabilités improvisées, fragmentées et ambiguës et rend possible de trouver quelques réponses à leur situation. Malgré une précarité quotidienne, les desplazados (déplacés) soutiennent l’attente d’un futur meilleur, à défaut d’autres horizons et au sein d’une lassitude provoquée par l’instabilité et l’incertitude.
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Fogue, Yannick Tamo, Rosaline Tcheundjio, Gustave Adolphe Messanga, Valère Nkelzok Komtsindi, and Jacques Philippe Benoit Tsala Tsala. "Construction Et Première Validation D’un Mini-Questionnaire d’Inventaire Des Stratégies Identitaires Chez Des Adolescents Migrants Scolarisés En Situation Transculturelle." European Scientific Journal ESJ 17, no. 15 (May 31, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n15p217.

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Abstract:
En contexte africain, le développement de la personnalité est tributaire des niches socioculturels régissant la construction de l’identité individuelle, sociale et du concept de soi du sujet. Cependant, le changement socioculturel entraine une rupture entre l’identité de base engagée dans son milieu anthropomorphiste d’origine et celle assignée en milieu d’accueil. Pour résoudre ce conflit identitaire, l’on construit des mécanismes que la littérature range dans le concept de ‘‘stratégies identitaires’’. Mais jusqu’ici, elle ne propose pas d’outils permettant de mesurer clairement ce construit. C’est pourquoi dans cette recherche, l’on se propose de développer un instrument psychométrique standardisé, permettant d’évaluer quantitativement la construction des stratégies identitaires chez les adolescents migrants scolarisés en situation transculturelle. Il est organisé autour de quatre facettes/dimensions/sous-échelles relatives au Camouflage/Clandestinité/Redéfinition de soi, l’Arrangement/Affichage de soi, l’Evitement/Réparation de soi, et le Déni/Annulation de soi ou d’autrui. Après étalonnage/validation auprès de 368 adolescents migrants dont 184 réfugiés centrafricains et 184 déplacés internes Extrême-Nord/Nord camerounais, des deux sexes, âgés de 12 à 18 ans et scolarisés à l’Est-Cameroun, les analyses factorielles exploratoires et en composantes principales lui confèrent des qualités métrologiques fiables (αitems [.68, .93] ; αQISISTglobal = .78). Ainsi, la validité/fidélité et la cohérence interne du questionnaire sont satisfaisantes.
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"Le CICR et les personnes déplacées internes." Revue Internationale de la Croix-Rouge 77, no. 812 (April 1995): 203–14. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100092777.

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Abstract:
Au vu des quatre Conventions de Genève de 1949 et de leurs Protocoles additionnels de 1977, le mandat du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'exerce dans les situations de conflits armés internationaux et non internationaux. Les Etats parties aux Conventions de Genève ont aussi reconnu le droit du CICR de proposer des activités en faveur de personnes qui sont des victimes de situations de troubles intérieurs, en adoptant les Statuts du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (article 5, paragraphe 2, lettre d des Statuts).
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Pernet, J., H. de Bonnières, C. Breton, V. Hirsch, J. S. Molitor, D. Boutolleau, R. Piarroux, and P. Hausfater. "Retour d’expérience sur Covisan : un dispositif médicosocial pour casser les chaînes de transmission de la Covid-19." Annales françaises de médecine d’urgence, 2020. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2020-0266.

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Abstract:
Covisan a été mis en place à partir du 14 avril 2020 au niveau de quatre sites pilotes de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) pour casser les chaînes de transmission au SARS-CoV-2 selon un modèle original déjà éprouvé en Haïti pour éliminer le choléra dans les années 2010. Le dispositif consiste en un dépistage systématique des cas possibles de Covid-19, un accompagnement dans leur confinement et une prise en charge de leurs proches. Des équipes mobiles se sont déplacées au domicile des cas contacts afin d’évaluer les possibilités d’un isolement au domicile, de proposer des aides matérielles (courses, blanchisserie, hébergement externalisé) et de dépister leurs proches. Au 17 juin 2020, 6 376 patients ont été orientés vers Covisan, parmi lesquels 153 avaient une RT-PCR (reverse transciptase polymerase chain reaction) positive au SARSCoV-2. Covisan a permis un partenariat ville–hôpital innovant, en impliquant de multiples acteurs (personnels soignants, administratifs, logisticiens, métiers de service). Les autorités sanitaires se sont d’ailleurs inspirées de ce modèle pour lutter contre l’épidémie en mettant en place le contact tracing. Covisan, qui a appris en marchant, a également rencontré quelques difficultés, en particulier au niveau de la gestion des différents statuts des personnels ainsi qu’au niveau de la communication interne et externe.
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Diasio, Nicoletta. "Frontière." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.033.

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Abstract:
L'anthropologie en tant que discipline scientifique s'est institutionnalisée de manière concomitante à l'affirmation de l'État-nation, aux entreprises coloniales et au souci politique de comprendre et gérer ces diversités censées menacer la cohésion sociale et la légitimité des institutions centrales: 'paysans', 'criminels', 'sauvages', 'indigènes' deviennent à la fois des objets de connaissance et de régulation. La question de la frontière s'est donc posée à double titre : à l'intérieur, dans la démarcation entre cultures savantes et cultures populaires, entre « modernité » et « survivances folkloriques », entre majorité et minorités, et à l'extérieur, dans le rapport aux sujets coloniaux. Toutes les anthropologies ont ainsi face au rapport « centre-périphérie », avec le souci de donner voix à des populations inécoutées, même si parfois cette opération a contribué à les constituer comme « autres ». Mais l'anthropologie a également contribué à montrer le caractère dynamique des frontières, leur épaisseur dense de toutes les potentialités du désordre, de l'informel (Van Gennep 1922; Douglas 1966; Turner 1969) et de la créativité culturelle (→) : en définissant les limites d'un système ou d'un monde, la frontière peut devenir le centre d'un autre. Une buffer-zone peut se constituer en État; dans les friches urbaines des quartiers, des sociabilités, des rituels inédits prennent forme; dans les frontières se donne à voir le caractère non essentialiste, négocié et performatif des identifications ethniques (Barth 1969). Le transnationalisme, la déterritorialisation, les flux de personnes, technologies, finances, imaginaires, marchandises accentuent ce processus et engendrent des réalités segmentées (Appadurai 1996): fractures et frontières dessinent des zones de contact (Pratt 1992) où le jeu des interactions produit aussi bien des pratiques et des imaginaires spécifiques, que des conflits et des relations de pouvoir. Par les frontières, le pouvoir se rend visible que ce soit par des stratégies de définition du centre, que par leur corollaire, la mise en marge et la création de discontinuités : « Une anthropologie des frontières analyse comment nations, groupes ethniques, religions, États et d'autres forces et institutions se rencontrent et négocient les conditions réciproques, dans un territoire où toutes les parties en cause s'attendent à rencontrer l'autre, un autre de toute manière construit par nous » (Donnan et Wilson, 1998 : 11). Pour les populations jadis colonisées, migrantes ou diasporiques, vivre la frontière, la porter en soi, constitue le jalon de stratégies identitaires et donne accès à un espace tiers (→) où on compose entre les enracinements à une patrie déterritorialisée et de nouvelles appartenances (Bhabha 1994; Pian 2009). Ce sujet qui se construit dans une situation de frontière n’est toutefois pas la prérogative de populations déplacées. Comme nous le rappelle Agier (2013), il constitue le soubassement d’une condition cosmopolite, au cœur de laquelle, la frontière devient l’espace, le temps et le rituel d’une relation. La frontière est centrale car elle nous rappelle concrètement qu’il n’y a pas de monde commun sans altérité : « pour l’anthropologie de la condition cosmopolite, il s’agit de transformer l’étranger global, invisible et fantomatique, celui que les politiques identitaires laissent sans voix, en une altérité proche et relative » (Agier 2013 : 206). Dans cette anthropologie qui déjoue le piège identitaire (Brubaker et Cooper 2000) et le refus de l’autre, connaissance et reconnaissance (→) vont ensemble. Cette liminarité féconde est au cœur d'une anthropologie non-hégémonique. Mais loin d'en constituer uniquement un objet d'étude, elle désigne également une posture épistémologique. Elle nous invite à déplacer le regard du centre aux marges des lieux de production intellectuelle, à en interroger la créativité, à analyser comment les frontières entre savoirs sont reformulées et comment elles sont mises en œuvre dans les pratiques de recherche. Ce décentrement interroge différents niveaux: un déplacement géographique qui implique une connaissance et une valorisation de ce qui se fait en-dehors des foyers conventionnels de production et de rayonnement scientifique de la discipline. Ces productions sont parfois peu connues en raison d'une difficile compréhension linguistique, à cause d'une rareté d'échanges liée à des contextes de répression politique, ou encore par l'accès difficile au système de l'édition. Un déplacement du regard en direction de ce qui est produit en-dehors des frontières des institutions universitaires et académiques, la professionnalisation de la discipline impliquant un essaimage des anthropologues dans les associations, dans les ONG, dans les entreprises, dans les administrations publiques. Comment, compte tenu des exigences de rigueur théorique et méthodologique de la discipline, ces productions en marge des centres de recherche institués, participent au renouvellement et à la revitalisation de l'ethnologie? Une anthropologie non hégémonique s'interroge également sur les sujets frontières de la discipline: elle est là où les limites bougent, là où une frontière en cache une autre, où les conflits éclatent, auprès d'interlocuteurs à qui le savoir officiel a longtemps nié la légitimité de parole et de subjectivité. Elle questionne une autre opération de bornage interne à sa constitution : une discipline ne se reconnaît pas uniquement pour ce qu'elle accepte à l'intérieur de ses frontières, mais aussi par ce qu'elle rejette et reformule. Ces processus d'inclusion, de purification et de catégorisation donnent lieu à des configurations spécifiques et constituent un analyseur des spécificités intellectuelles locales. Leur analyse permet aussi de s'interroger sur ces situations de croisement entre savoirs favorisant l'innovation scientifique. La tension entre anthropologies centrales et périphériques rejoint enfin la question de l'hégémonie dans les rapports entre sciences, avec tout ce que cela implique en termes de légitimité et de reconnaissance: ainsi l'opposition entre sciences 'dures' et 'molles', les paradigmes qui inspirent les dispositifs d'évaluation disciplinaire, les hégémonies linguistiques.
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Godillon, Sylvanie, and Marie-Soleil Cloutier. "Sur le chemin de l’école : perceptions de parents et d’enfants du primaire face au risque routier lors de la mise en place d’un Trottibus au Québec." Explorer la ville, no. 30 (April 16, 2019). http://dx.doi.org/10.7202/1058685ar.

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Abstract:
Cadre de la recherche : Dans les pays occidentaux, la marche pour se rendre à l’école est en forte diminution depuis la fin des années 1990. Cette diminution des déplacements à pied modifie le rapport des enfants aux espaces publics. Pour enrayer la diminution de la marche vers l’école, les Pédibus sont un programme d’incitation à la marche vers l’école sous la forme de l’organisation d’un ramassage scolaire pédestre sous la supervision d’un adulte. Objectifs : Ces programmes ont fait l’objet d’évaluations, mais peu de recherches ont ciblé les différenciations des perceptions des parents et des enfants. L’objectif de cet article est d’analyser les différences de perceptions entre les parents et les enfants sur le risque routier lors de la mise en place d’un Pédibus afin d’interroger l’apprentissage de l’autonomie et le rapport aux espaces publics. Méthodologie : Pour répondre à ces questionnements, nous nous appuyons sur une recherche concernant la mise en place de projets Trottibus, programme de Pédibus au Québec financé par la Société Canadienne du Cancer (SCC-Québec). Une enquête a été autoadministrée par Internet auprès de 189 parents et d’un de leurs enfants âgés de 5 à 11 ans avant ou au tout début de leur participation à un Trottibus. Résultats : Les résultats montrent un plus grand sentiment de sécurité de la part des enfants lorsqu’ils marchent sur un espace sécurisé pour les piétons et une plus forte confiance dans les autres usagers quant au respect des piétons. Pour les parents, le Trottibus a des bienfaits éducatifs quant à l’apprentissage de la mobilité piétonne. Les enfants et les parents mettent en avant les dimensions de sociabilité de ce programme. Conclusions : Les résultats permettent de mieux comprendre la familiarisation du trajet scolaire par les enfants et leurs perceptions de la sécurité routière sous divers scénarios (marcher sur le trottoir, traverser, jouer dans la rue, etc.) ainsi que de documenter les différences entre les attentes des parents et des enfants. Contribution : L’accompagnement par les adultes interroge le rapport à la ville et l’acquisition de l’autonomie. Si les parents craignent de laisser leur enfant marcher seul pour un trajet connu entre le domicile et l’école à l’âge où s’expérimente la mobilité autonome, les enfants risquent d’acquérir plus tardivement les compétences pour se déplacer en sécurité et expérimenter les espaces publics des villes.
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Lins Ribeiro, Gustavo. "WCAA." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.133.

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Abstract:
Le World Council of Anthropological Associations, un dénominatif que l’on peut traduire en français par Conseil mondial des associations d’anthropologues, est un réseau d’organisations nationales, régionales et internationales dont le but est de promouvoir « les communications et la coopération en anthropologie à l’échelle mondiale. Ses objectifs premiers sont de promouvoir la discipline anthropologique dans un contexte international ; promouvoir la coopération et le partage d’information entre anthropologues à travers le monde ; promouvoir l’organisation conjointe d’évènements et de débats scientifiques et coopérer aux activités de recherche et à la diffusion du savoir anthropologique » (librement traduit, www.wcaanet.org, consulté le 14 février 2018). Entre le 9 et le 13 juin 2004, le colloque international « World Anthropologies: strengthening the international organization and effectiveness of the profession », titre qu’on peut traduire par « Les anthropologies du monde : renforcer l’organisation et l’efficacité internationales de la profession ») fut mis sur pied à l’initiative de Gustavo Lins Ribeiro, dans la ville de Recife, au Brésil, avec le support financier de la Fondation Wenner-Gren pour la recherche anthropologique. À cette époque, Gustavo Lins Ribeiro était président de l’Association brésilienne d’anthropologie (ABA), et ce colloque était un évènement préliminaire au congrès biannuel de l’ABA. Au début des années 2000, Arturo Escobar, Eduardo Restrepo, Marisol de la Cadena et Gustavo Lins Ribeiro ont fondé le World Anthropologies Network (http://www.ram-wan.net/) (ou réseau des anthropologies du monde), un réseau composé d’individus désireux de pluraliser les échanges autour du savoir anthropologique sur le plan mondial, cela devant la dominance anglo-américaine croissante de notre agenda disciplinaire. Le fait que les membres fondateurs de ce mouvement soient latino-américains doit être brièvement commenté. Par diverses manières, ils ont amené un style cosmopolite critique d’Amérique latine au mélange qui allait définir plus tard les anthropologies du monde en tant que cosmopolitiques radicales. L’Amérique latine apparaît dans ce contexte comme une sorte de « cosmopolitisme en tant que principal contrepoint de l’impérialisme américain » (Ribeiro 2014: 491, traduction libre). Par ailleurs, au sujet des cosmopolitiques anthropologiques impériales, libérales et radicales, on note que: Le projet des anthropologies mondiales n’était pas guidé par un agenda multiculturaliste ; plutôt, il a été influencé par les discussions radicales en Amérique latine sur l’interculturalité (voir Bartolomé 2006 et Rappaport 2005) (Ribeiro 2014: 489, traduction libre). Pour le World Anthropologies Network, la valorisation des « autres anthropologies et des anthropologies autrement » (Restrepo et Escobar 2005) avait besoin d’être faite conjointement avec « une critique des conditions engendrées par la modernité et la "colonialité du pouvoir" (Castro-Gómez et Grosfoguel 2007 ; Quijano 1993) qui ont oblitéré la production, la validité et la visibilité des autres savoirs » (Ribeiro 2014: 489, traduction libre). Bien que le congrès de Recife en 2004 n’ait pas été l’initiative du World Anthropologies Network, et bien que l’un d’entre nous y était engagé profondément (Ribeiro), il semblait clair que l’idée de ce colloque était fortement inspirée et influencée par l’agenda des anthropologies du monde. Ce colloque avait quatre objectifs principaux : Premièrement : Rassembler les anthropologues agissant comme leaders d’organisations nationales et internationales dans une visée de construction de nouveaux canaux d’intercommunication et de coopération. Deuxièmement : Initier un processus pour approfondir la coopération internationale en anthropologie dans une portée davantage tournée vers le cosmopolitisme, à travers la facilitation de dialogues et les processus de réseautage pouvant mener à des communications plus hétéroglosses et à une diffusion du savoir anthropologique. Troisièmement : Élaborer une proposition collective pour une coopération internationale qui pourrait servir en tant que « document de travail international » initial, qui pourrait être rapportée et discutée au sein des associations anthropologiques nationales et internationales présentes au colloque. Quatrièmement : Participer à un symposium au congrès de l’Association brésilienne d’anthropologie, où les faits saillants du colloque ainsi que les documents qui auront été produits seront présentés et discutés. Quatorze représentants d’organisations anthropologiques se sont déplacés à Recife pour cette occasion. Ils étaient les présidents d’associations issues d’Australie, du Brésil, du Canada, de la France, de l’Inde, de la Russie, de l’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et des États-Unis. Les présidents des associations internationales suivantes étaient également présents : l’Association Européenne des Anthropologues Sociaux, l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences, l’Asociación Latinoamericana de Antropología et la Pan African Anthropological Association. La Société japonaise a délégué son directeur des relations internationales. Le colloque se tint en deux temps. Le premier, et plus intense, consista en trois débats d’une journée, ayant précédé le 24e congrès biannuel de l’Association brésilienne d’anthropologie. Après avoir discuté de multiples mécanismes et initiatives possibles pour accroître la coopération internationale, les participants décidèrent de créer le World Council of Anthropological Associations. Le second temps consista en une session durant le congrès brésilien, qui se tint le 13 juin 2004, lorsque la fondation du WCAA fut annoncé publiquement. Gustavo Lins Ribeiro était élu comme premier facilitateur du Conseil. Le WCAA voulait devenir un réseau et non pas une nouvelle institution. Le rôle de facilitateur consistait à démarrer le réseau en diffusant la nouvelle de son existence, et plus important encore, à démarrant un site internet. L’arrivée du World Council a été largement acclamée partout. Depuis 2004, le WCAA connait une croissante rapide et poursuit sa lancée. Il est maintenant une présence reconnue sur la scène politique anthropologique mondiale, avec plus de 50 membres d’à travers le monde. Les anthropologies du monde sont discutées dans différents congrès organisés par les membres du World Council. D’autres présidents (on ne les apele plus facilitateur) ont pris les rennes au cours des années : Junji Koizumi (Japon), Thomas Reuter (Australie), Michal Buchowski (Pologne), Vesna Vucinic-Neskovic (Serbie), Chandana Mathur (Irelande), and Carmen Rial (Brésil, depuis juillet 2018). L’intérêt du leadership du WCAA pour les politiques académiques internationales a également été manifesté en 2009, lorsque plusieurs leaders du WCAA sont devenus membres du comité exécutif de l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences. Ils ont poursuivi sa réorganisation en promouvant une constitution plus démocratique ainsi qu’un congrès international en 2013, à Manchester, et au Brésil, en 2018, couronnés de succès. Cette nouvelle période apporta l’espoir que les anthropologues puissent améliorer leurs échanges à l’échelle mondiale, à l’intérieur d’un milieu institutionnel assuré et ouvert à la participation de collègues venus de tous les coins du globe. En effet, lors du congrès mondial à Manchester, la possibilité de créer un seul corps international propre à représenter l’anthropologie commença à être débattue entre les membres du comité organisateur du WCAA et du comité exécutif de l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences (IUAES). Des négociations furent tenues avec succès dans les années suivantes, et en 2017, une institution bicamérale fut créée : la World Anthropological Union (WAU). Les modalités prévues dans la constitution de cette nouvelle institution reconnaissent le maintien de l’existence du WCAA et du IUAES, chacun avec ses structures politiques et objectifs propres, son leadership, et en tant que deux chambres séparées, distinctes et autonomes de la nouvelle WAU. Le World Anthropologies Network et le WCAA ont également inspiré la création de la Commission des anthropologies du monde (CWA) Au sein de l'American Anthropological Association en 2008, alors que Setha Low était sa présidente. En 2010, lors du mandat présidentiel de Virginia Dominguez au sein du AAA, la commission devint un comité, une entité permanente au sein de l’association. Ses objectifs sont d’ « identifier les enjeux importants partagés par les anthropologues issus de diverses nations ; développer des objectifs clairs pour rassembler les anthropologues des États-Unis et de l’international pour le bénéfice de l’anthropologie mondiale ; faire appel à une diversité de voix et de perspectives internationales et impliquer à la fois le milieu universitaire et l’anthropologie appliquée dans cette démarche » (traduction libre). En 2014, en réponse aux suggestions du CWA, le journal de l'American Anthropological Association, l’American Anthropologist, ouvrit une section « anthropologies du monde » afin d’aborder « les origines et préoccupations constantes de l’anthropologie à travers le monde » (Weil 2014: 160, traduction libre). L’histoire du WCAA en est une d’un succès. Mais l’enjeu maintenant est de savoir quoi faire de ce succès. Bien que le WCAA ait créé de nombreuses opportunités pour laisser place à plus de conversations hétéroglosses sur le plan mondial ainsi que l’apparition d’un nouveau leadership mondial, nous devons nous poser des questions, dont celles-ci : - A-t-on vraiment amélioré la visibilité des autres anthropologies au sein de la production anthropologique du système mondial, ainsi qu’en appelle Kuwayama (2004) ? Que pourrait-on faire de plus relativement aux politiques mondiales de la visibilité ? - Comment le WCAA peut-il améliorer les communications mondiales actuelles entre les anthropologies ? Un facteur permet de demeurer optimiste. À la suite d’années de débats internes au sein du WCAA sur comment pluraliser les politiques éditoriales au sujet du style et de la langue, le WCAA a lancé son propre journal en ligne, Déjà Lu. Depuis 2012, il republie, dans toutes langues, des articles sélectionnés par des revues anthropologiques (www.wcaanet.org/dejalu). L’édition de 2017 de Déjà Lu compte plus de 40 articles d’à travers la planète. Ce type d’intervention dans le domaine de la publication anthropologique est un effort stratégique particulier puisqu’il permet de visibiliser l’hétérogénéité de l’anthropologie contemporaine.
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