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Journal articles on the topic 'Dépression – Chez l'adolescent – Diagnostic'

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Halfon, O., E. Albert, MC Mouren-Siméoni, and M. Dugas. "Troubles thymiques délirants versus troubles schizophréniques délirants. A propos de l'étude d'une cohorte d'adolescents délirants. I. Antécédents et sémiologie." Psychiatry and Psychobiology 5, no. 1 (1990): 13–22. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00003321.

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Abstract:
RésuméLa présence d'idées délirantes au cours d'un épisode dépressif ou maniaque majeur signe-t-elle une affection différente qui aurait ses caractéristiques cliniques évolutives et thérapeutiques propres, se traduisant en particulier par un handicap fonctionnel plus marqué au fil des années? Qu'en serait-il alors de ses rapports avec la maladie maniaco-dépressive et la schizophrénie? La réponse à ces questions apparaît complexe comme le montre l'étude de la littérature qui n'a cessé d'osciller entre une classification dichotomique et unitaire. Jusque vers les années 80, les adolescents présentant des troubles de l'humeur délirants étaient considérés, la plupart du temps, comme des schizophrènes car les troubles délirants l'emportaient sur les troubles thymiques. A partir de cette date, avec l'introduction du DSM III (1980), ces troubles appartiennent plutôt à la catégorie de la maladie maniaco-dépressive. La catégorie des troubles schizo-affectifs devient résiduelle. La schizophrénie et la maladie maniaco-dépressive font-elles partie d'un même continuum ou sont-elles des entités distinctes? La catégorie schizo-affective est-elle une catégorie d'attente, une catégorie résiduelle? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons constitué une cohorte d'adolescents délirants présentant ou non des troubles de l'humeur, dont l'évolution sera suivie de manière prospective sur 5 années. Le présent article est une description des antécédents familiaux, personnels et de la sémiologie délirante de l'épisode index de notre cohorte. L'évolution et la thérapeutique de ces sujets constitueront un autre travail. Cette étude a permis de constater qu'actuellement les troubles de l'humeur délirants sont mieux repérés chez l'adolescent. L'âge du début des troubles, contrairement à ce qui est couramment énoncé, est à peu près équivalent, quelle que soit la catégorie diagnostique: schizophrénie ou maladie maniaco-dépressive. Dans les antécédents familiaux, une nette prédominance des troubles de l'humeur est retrouvée quelle que soit la catégorie diagnostique. L'analyse de la sémiologie psychotique permet de noter l'importance de la non-congruence et des troubles du cours de la pensée chez les patients bipolaires et schizo-affectifs, alors que jusqu'à présent ces signes étaient considérés comme « pathognomoniques» de la schizophrénie. Au total, il apparaît très difficile de distinguer lors d'un premier épisode délirant un trouble de l'humeur délirant, en particulier maniaque, d'une schizophrénie débutante chez l'adolescent. Il n'y a pas d'éléments réellement prédictifs. La catégorie schizo-affective est peu spécifique avec soit des éléments qui la rapprochent des troubles de l'humeur (antécédents personnels), soit des symptômes qui la rapprochent de la schizophrénie (trouble du cours de la pensée). Le diagnostic différentiel entre trouble de l'humeur délirant et trouble schizophrénique délirant sera précisé en fonction de l'évolution et ceci constituera la deuxième partie de notre travail.
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Stef, Catherine. "Dépression masquée et masques de la dépression chez l'adolescent." L'information psychiatrique 83, no. 2 (2007): 137. http://dx.doi.org/10.3917/inpsy.8302.0137.

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Bailly, D., JY Alexandre, C. Collinet, R. Beuscart, and Ph J. Parquet. "La dépression chez l'adolescent. À propos d'une enquête réalisée auprès d'une population d'adolescents scolarisés." Psychiatry and Psychobiology 5, no. 6 (1990): 363–73. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x0000362x.

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Abstract:
RésuméAfin d'évaluer la fréquence et les manifestations de la dépression à l'adolescence, une enquête a été réalisée auprès de 744 lycéens (439 garçons et 305 filles), âgés de 14 à 23 ans, et appartenant à 15 établissements d'enseignement du second degré du département du Nord. La première partie de l'enquête a consisté en la passation de deux autoquestionnaires: la version française de l'échelle CES-D (Center for Epidemiologic Studies-Depression Scale); et un questionnaire destiné à recueillir un certain nombre de renseignements concernant la situation sociodémographique du sujet, son état de santé et celui de ses parents, son mode de vie, ses relations familiales, son degré d'insertion scolaire et sociale. La deuxième partie a consisté en un examen clinique semi-standardisé visant à repérer les adolescents présentant un épisode dépressif majeur selon les critères diagnostiques du DSMIII-R. Sur les 728 lycéens examinés, 32 (18 garçons et 14 filles) présentaient un épisode dépressif majeur (soit une prévalence de 4,4%). Les critères diagnostiques du DSMIII-R les plus discriminants pour l'identification des adolescents déprimés ont été, par ordre d'importance décroissante: l'humeur dépressive, la diminution de l'intérêt ou du plaisir, l'agitation ou le ralentissement psychomoteur, la diminution de la capacité à réfléchir ou à se concentrer, et les idées récurrentes de mort. Le score moyen obtenu à la CES-D chez les adolescents déprimés apparaît très significativement supérieur à celui obtenu chez les adolescents non déprimés (28,9 ±8 vs 13,5 ± 8,2). Enfin, parmi les variables étudiées, certaines apparaissent significativement associées à la dépression; difficultés scolaires, problèmes de santé multiples et variés, attitudes particulières vis-à-vis du poids et de l'alimentation, problèmes de sommeil, conduites antisociales. Des problèmes de santé, en particulier d'ordre psychiatrique, sont aussi plus fréquemment retrouvés chez les parents des adolescents déprimés. En conclusion, cette étude montre que la dépression, dans sa forme typique, n'est pas rare à l'adolescence mais qu'elle est aussi souvent méconnue. C'est dire la nécessité de là rechercher devant tout problème psychopathologique survenant à l'adolescence. C'est dire aussi l'intérêt des études épidémiologiques visant à préciser la phénoménologie de la dépression à cet âge de la vie.
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Braconnier, A., M. P. Bouvard, and R. Jouvent. "L'humeur et le ralentissement chez l'adolescent déprimé: Étude comparative avec une population de déprimés adultes." Psychiatry and Psychobiology 1, no. 3 (1986): 214–19. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00000067.

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Abstract:
RésuméLes travaux sur la dépression de l’adolescent restent encore peu nombreux, malgré la fréquence et la gravité de ce trouble à cette période d’âge. Aux études classiques qui évaluaient, chez l’adulte, la dépression dans son ensemble se sont récemment substitués des travaux qui analysent la symptomatologie dépressive sur un mode dimensionnel.Nous avons tenté dans ce travail de comparer le ralentissement dépressif et les différentes dimensions de l’humeur dépressive, entre une population d’adultes et une population d’adolescents déprimes.Nous avons pour cela utilisé l’échelle de ralentissement dépressif et une échelle expérimentale de mesure de l’humeur dépressive (Jouvent et coll.) chez 24 adultes et 15 adolescents présentant les critères DSM III d’épisode dépressif majeur.Les résultats montrent que les scores évalués globalement par ces deux échelles sont identiques dans les deux populations. Mais l’analyse dimensionnelle met en évidence des différences nettes (figures 1, 2 et 3) entre adultes et adolescents, avec une dimension de déficit émotionnel plus marquée chez les adultes, et une dimension de tristesse plus importante chez les adolescents.Ces résultats nous amènent à penser que c’est peut-être par l’expression quantitativement différente de dimensions cliniques identiques que 1’adolescent trouve sa spécificité par rapport à l’adulte. D’autres études doivent être menées pour étayer cette hypothèse, et pour tenter de valider chez les adolescents des instruments d’évaluation clinique plus précis.
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Ben Brahim, M., S. Daada, M. Kechida, I. Chaaben, S. Hammemi, R. Klii, and I. Kochtali. "Diagnostic de la dépression chez les sujets âgés diabétiques." Annales d'Endocrinologie 82, no. 5 (October 2021): 526–27. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2021.08.806.

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Jalenques, I., C. Lemogne, A. Consoli, and E. Haffen. "SMP – Diagnostic et traitement personnalisés des dépressions : enjeux et perspectives d’avenir." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S81. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.362.

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Abstract:
La dépression unipolaire chez l’adulte est une maladie hétérogène, en raison de la multiplicité des causes et des mécanismes physiopathologiques vraisemblablement impliqués. La résistance thérapeutique est sans doute liée au défaut de mise en évidence de sous-groupes distincts qui nécessiteraient une prise en charge spécifique. Un diagnostic et un programme thérapeutique optimisés pour chaque patient constituent donc un enjeu majeur. La dépression entretient des relations réciproques avec les pathologies somatiques qui peuvent induire des états dépressifs par des mécanismes directs en raison d’une physiopathologie partagée (par exemple inflammatoire) ou indirects, en raison de leur retentissement fonctionnel ou des représentations qui leur sont attachées. Outre les difficultés diagnostiques liées à la comorbidité, une meilleure connaissance de ces mécanismes permet de personnaliser au mieux la prise en charge de la dépression. D’autre part, les états dépressifs sont des marqueurs de risque et de mauvais pronostic de nombreuses affections somatiques, notamment cardiovasculaires : l’élucidation progressive de ces mécanismes est la condition d’une prise en charge efficiente visant à réduire l’impact de la dépression sur le risque ou le pronostic de l’affection somatique. Ces relations réciproques seront illustrées au travers des exemples du cancer et de la maladie coronarienne [1],[2]. La dépression chez l’adolescent peut se présenter différemment de celle de l’adulte, d’autant plus que le sujet est jeune. Les risques évolutifs concernent essentiellement le risque suicidaire, l’abus de substance, une forte morbidité en termes d’adaptation psychosociale et un risque de récurrence. Il est donc primordial de savoir dépister un épisode dépressif caractérisé chez l’adolescent pour bien le prendre en charge, sachant faire la distinction avec des mouvements dépressifs inhérents au processus d’adolescence. Les traitements psychothérapeutiques restent le traitement de première intention chez ces adolescents, même si certains ISRS semblent avoir une action psychotrope efficace [3], [4].
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Stephanatos, G., T. Lemperiere, F. Rouillon, and S. Lancrenon. "Anhédonie et dépression chez les schizophrènes." Psychiatry and Psychobiology 1, no. 2 (1986): 123–30. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00003205.

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Abstract:
RésuméL’anhédonie, incapacité à éprouver du plaisir, a été considérée comme un trouble essentiel et même comme un des fondements possible du processus schizophrénique, mais aucune des nombreuses études cliniques et expérimentales réalisées n’ont pu confirmer une telle hypothèse.Cette étude a évalué les rapports entre l’anhédonie et la sémiologie dépressive ou psychotique. Elle a porté sur 65 schizophrènes, âgés de 29.5 ans en moyenne, récemment hospitalisés. Le diagnostic répondait aux critères de Feighner. L’évaluation, à l’inclusion et après six semaines de traitement neuroleptique exclusif (chlorpromazine ou halopéridol), a été réalisée en aveugle, par un expérimentateur utilisant les échelles suivantes : BPRS, IMPS, MADRS, HDRS, et avec des échelles visuelles analogiques explorant les items : «moral», «plaisir seul» ou «avec autrui», «idées claires» et «forme physique».Les résultats objectivent une amélioration significative de la symptomatologie anhédonique et dépressive, auto ou hétéro-évaluée, et des symptômes positifs de la schizophrénie. Les troubles affectifs des schizophrènes sont plus proches de l’anhédonie que de la dépression lors de l’inclusion et les scores de l’anhédonie semblent plus susceptibles de s’améliorer. A J0 seuls les items «moral», «idées claires» et «forme physique» sont corrélés. S’en distinguent les items explorant l’anhédonie (plaisir seul, plaisir partagé). Entre J0 et J42 seuls les items explorant l’anhédonie s’améliorent aussi bien aux échelles d’hétéro-évaluation qu’aux échelles visuelles analogiques au contraire des items explorant la dépression. Ces résultats semblent confirmer qu’anhédonie et dépression sont des dimensions distinctes de la symptomatologie schizophrénique.
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Grandazzi, M. H., M. Caflisch, M. Duche, and P. Alvin. "Maladie de crohn ou anorexie mentale chez l'adolescent ? un piege diagnostic." Archives de Pédiatrie 4 (January 1997): 239s. http://dx.doi.org/10.1016/s0929-693x(97)86606-7.

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Grandazzi, M. H., M. Caflisch, M. Duche, and P. Alvin. "Maladie de crohn ou anorexie mentale chez l'adolescent ? un piege diagnostic." Archives de Pédiatrie 4 (January 1997): 251s. http://dx.doi.org/10.1016/s0929-693x(97)86657-2.

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Massin, M. "Diagnostic et traitement de la syncope vasovagale chez l'enfant et l'adolescent." Archives de Pédiatrie 5, no. 8 (August 1998): 923–26. http://dx.doi.org/10.1016/s0929-693x(98)80139-5.

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Renaud, André. "La dépression chez la personnalité limite." Santé mentale au Québec 32, no. 1 (October 12, 2007): 93–113. http://dx.doi.org/10.7202/016511ar.

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Abstract:
Résumé L’auteur examine l’impact de la dépression chez la personnalité limite et tente d’en expliquer les raisons profondes d’un point de vue psychanalytique. L’organisation psychique de la personnalité limite prédispose aux affects dépressifs intenses. Ne parvenant pas à une intégration psychique harmonieuse suffisante de ses expériences vécues et des sentiments éprouvés, la personne conserve une organisation clivée et rigide de son monde interne. Le Moi s’en trouve appauvri et vulnérable, confus et défensif. Ce qui constitue un terrain propice aux affects dépressifs. Le diagnostic exige une attention minutieuse, parce que la personne limite a tendance à projeter sur les gens de son entourage ses affects pénibles. C’est souvent le psychothérapeute qui éprouve en premier la dépression. Le recours de la personnalité limite aux défenses primitives la rend encore plus vulnérable et fragile dans ses relations interpersonnelles et les échecs se multiplient dans son adaptation au monde réel, scolarité, travail, relation amoureuse, etc. L’auteur explique comment la personnalité limite a un mode particulier d’entrer en relation avec les gens de son entourage, avec les situations. La personnalité limite a une identité diffuse et différencie mal les frontières entre elle et l’autre. Aussi, elle perçoit l’autre davantage comme un outil pour satisfaire ses propres désirs et besoins. L’autre ne lui apparaît pas comme une personne semblable et égale à elle-même. Son mode relationnel demeure foncièrement narcissique et ses choix d’objets d’amour autant que ses identifications restent de nature narcissique. Ce qui crée une confusion entre une partie plus ou moins importante de son Moi et l’autre. L’instabilité relationnelle de la personnalité limite entraîne des ruptures, des pertes qui deviennent facilement des sources de dépression. La personne se sent perdue, vidée, déprimée, comme si elle perdait effectivement une partie importante d’elle-même.
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Corruble, E. "Deuil et dépression." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 41. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.104.

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Abstract:
Au-delà des dogmes anciens posant que le deuil devait être « respecté » et des données cliniques classiques permettant de discriminer deuil et épisode dépressif, la question est aujourd’hui posée de savoir quel curseur choisir pour porter le diagnostic d’épisode dépressif chez les endeuillés ? En effet, bien que les deuils soient des événements de vie inhérents à la vie de tout sujet, et le plus souvent sans interaction avec les épisodes dépressifs, les deuils sont toutefois parmi les évènements de vie le plus souvent associés à des épisodes dépressifs. Cette question du choix du curseur pour porter le diagnostic d’épisode dépressif chez les endeuillés est importante, puisqu’elle va déterminer la nature de la prise en charge à proposer ou non aux endeuillés. Cette question est par ailleurs d’actualité avec la nouvelle critériologie américaine DSM-5. En effet, la définition de l’épisode dépressif majeur du DSM-IV comportait un critère d’exclusion lié au deuil, critère hérité de la culture psychanalytique. Ce critère d’exclusion avait pour objectif de discriminer des sujets présentant une symptomatologie dépressive modérée liée au deuil, de façon à ne pas les prendre en charge prématurément comme des patients déprimés. Dans trois études françaises différentes, nous avons étudié la validité discriminante de ce critère d’exclusion lié au deuil. Nos résultats ont montré une validité discriminante médiocre de ce critère d’exclusion en pratique quotidienne. Et, après de nombreux débats, il a été décidé de supprimer ce critère d’exclusion lié au deuil pour la définition de l’épisode dépressif majeur dans le DSM-5. Le développement par le NIMH d’importants programmes de recherche consacrés au deuil dans toutes ses composantes devrait permettre d’une part de mieux comprendre la physiopathologie du deuil et ses liens avec la dépression et d’autre part de mieux soigner les sujets endeuillés souffrant d’épisodes dépressifs.
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Hirdes, John P., Naoki Ikegami, Pálmi V. Jónsson, Eva Topinková, Colleen J. Maxwell, and Keita Yamauchi. "Cross-National Comparisons of Antidepressant Use Among Institutionalized Older Persons Based on the Minimum Data Set (MDS)." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 19, S2 (2000): 18–37. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800013878.

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Abstract:
RÉSUMÉOn a examiné l'usage des antidépresseurs dans des échantillons provenant d'établissements de soins de longue durée de Toronto (Canada), Sapporo et Naie (Japon), Reykjavik (Islande) et Prague (République tchéque). C'est seulement en Islande que la majorité des résidents souffrant de dépression recevaient des antidépresseurs. Le taux de dépression et l'usage des antidépresseurs sont généralement faibles au Japon. On a constaté un écart important entre le diagnostic de dépression et le comportement dépressif en République tchèque. Dans tous les pays examinés, environ la moitié des utilisateurs d'antidépresseurs ne présentent pas de symptômes évidents de dépression. Dans certains pays, l'usage des antidépresseurs était moins élevé chez les résidentes, chez les aîné(e)s plus âgés ou plus handicapés. La dépression est clairement sous-diagnostiqué en République tchèque mais les faibles taux de dépression au Japon sont plus difficiles à interpréter. Étant donné l'opinion largement répandue voulant que la dépressione passe souvent inaperçue et soit done mal soignée, les résultats de l'étude laissent entendre que l'on pourrait améliorer les mesures prises dans les cas de dépression grâce à des outils comme le MDS.
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Carcenac, J. "Une dépression grave du nourrisson." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 610–11. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.226.

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Abstract:
La dépression du bébé représente un tableau clinique non spécifique, posant le problème de ses diagnostics différentiels. Nous revisiterons la clinique complexe du tableau de retrait relationnel chez un nourrisson. Dans la vignette qui sera présentée, nous montrerons que l’urgence n’est pas tant le diagnostic mais bien la réanimation psychique nécessaire à une reprise développementale et à un réinvestissement de la sphère relationnelle. Le diagnostic n’est parfois posé qu’a posteriori et reste discutable.Nous évoquerons les différentes modalités d’intervention, les soins au bébé ne pouvant s’envisager sans une prise en charge globale de la famille, souvent multidisciplinaire avec un travail en réseau. Nous discuterons les choix thérapeutiques qui ont été faits lors de cette prise en charge singulière, et nous présenterons l’évolution de ce bébé et les questions qu’elle a soulevées.
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Ilonen, Tuula, Carl-Erik Mattlar, and Raimo K. R. Salokangas. "Rorschach Findings and Neuropsychological Comparison of First-Episode Psychotic Depression with First-Episode Nonpsychotic Depression and Schizophrenia: A Preliminary Report." Rorschachiana 22, no. 1 (January 1997): 198–210. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.22.1.198.

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Abstract:
Dans cette étude nous avons tenté de clarifier les traits neuropsychologiques et l’organisation psychologique qui différencient la dépression psychotique. Nous avons comparé 17 psychotiques unipolaires déprimés dans leur premier épisode avec 14 patients non psychotiques déprimés dans leur premier épisode et 20 patients schizophrènes, en utilisant une batterie de tests neuropsychologiques et le Rorschach en Système Intégré. Tous les sujets répondaient aux critères diagnostics de la DSM-IV et de l’ICD-10, obtenus par consensus entre quatre psychiatres expérimentés. Les patients à dépression psychotique ne différaient pas significativement des patients déprimés non psychotiques ni des patients schizophrènes sur les mesures neuropsychologiques. On a trouvé des différences entre les déprimés non psychotiques et le groupe schizophrène, ce dernier obtenant de moins bons résultats sur la plupart des mesures. Toutefois, la dépression était aussi associée avec un certain nombre de déficits cognitifs, particulièrement dans les secteurs de la mémoire, de l’attention, de la vitesse psychomotrice et de la fonction exécutive. Les trois groupes ne différaient pas de manière significative sur le DEPI. On trouvait des traits dépressifs chez les schizophrènes comme chez les patients déprimés, et seulement 35% des patients à dépression psychotique avaient un DEPI > 5. Bien que le diagnostic de dépression psychotique exige la présence de délire et/ou d’hallucinations, seuls les schizophrènes présentaient des problèmes caractéristiques de troubles de la pensée et de perception inadéquate qui reflétaient un système délirant et/ou hallucinatoire. Les patients à dépression psychotique tout comme les schizophrènes présentaient une caractéristique stylistique de sur-simplification des stimuli et un stress situationnel. Nos résultats ne permettent pas d’affirmer avec certitude que la dépression psychotique est une catégorie diagnostique séparée de la dépression non psychotique bien que l’on trouve effectivement certaines tendances qui pourraient le permettre. Identifier la dépression psychotique est difficile parce ce trouble semble présenter des caractéristiques mixtes et hétérogènes non seulement en termes de signes et de symptômes, mais aussi au regard des fonctions cognitives. Enfin, nos résultats suggèrent que les critères du délire et/hallucinations sont peut-être surévalués pour le diagnostic d’une dépression psychotique.
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Arbisio, Christine. "Le diagnostic clinique de la dépression chez l'enfant en période de latence." Psychologie clinique et projective 9, no. 1 (2003): 29. http://dx.doi.org/10.3917/pcp.009.0029.

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Schuster, J. P. "Dépression et maladie de Parkinson." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 577–78. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.274.

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Abstract:
La maladie de Parkinson a longtemps été considérée comme un trouble neurodégénératif d’expression motrice pure. Il est à ce jour établi que la triade symptomatique « hypertonie extrapyramidale-tremblement- akinésie » ne peut résumer la complexité du trouble. Parmi les troubles psychiatriques comorbides à la maladie de Parkinson, la dépression est probablement la plus importante en termes de fréquence et d’impact. La prévalence de la dépression est particulièrement élevée, estimée à environ 40 %. Les symptômes dépressifs peuvent être évidents et même précéder les troubles moteurs de la maladie, cependant, le diagnostic d’épisode dépressif est le plus souvent complexe, en raison d’un chevauchement symptomatique des deux troubles. Pouvant inaugurer la maladie de Parkinson ou survenir plus tardivement, la dépression a un retentissement majeur sur l’autonomie fonctionnelle et la qualité de vie des patients. Il existe par ailleurs un lien entre dépression et troubles cognitifs chez les sujets atteints de maladie de Parkinson. La prise en charge de l’épisode dépressif majeur chez un patient présentant une maladie de Parkinson ne fait pas l’objet de recommandation. Les essais cliniques randomisés réalisés sont, à ce jour, trop peu nombreux et les résultats très hétérogènes. La dépression comorbide à la maladie de Parkinson de part sa fréquence et son impact, nécessite un repérage et une prise en charge spécifique et précoce.
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Bech, P. "Dimensions de la dépression : modèles statistiques pour l’évaluation des troubles affectifs." Psychiatry and Psychobiology 3, S1 (1988): 37s—44s. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00002637.

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Abstract:
RésuméDans cette étude, les dimensions de la dépression ont été analysées par rapport aux états dépressifs non bipolaires. Les états d’anxiété dans ce domaine ont été considérés comme des formes peu sévères de dépression au niveau phénoménologique. La dimension de l’anhédonie a été considérée comme liée aux troubles schizoaffectifs.Le concept clinique de la mélancolie a été utilisé pour inclure ces états unipolaires de la dépression. Ce concept comprend et la dimension de sévérité et les types diagnostiques de la dépression. Le principe d’organisation des désordres mentaux utilisé dans le manuel du DSM III implique que la «phénoménologie partagée» précède l’étiologie psychologique dans le cadre des désordres affectifs.Certains auteurs soutiennent que le moyen le plus efficace de tester la «phénoménologie partagée» est de démontrer l’existence d’une relation additive entre indices et symptômes. Le modèle de Rasch consiste en une théorie générale de la relation statistique entre les dimensions cliniques et les échelles d’évaluation de la dépression.Moyennant l’usage des analyses de Rasch, on a démontré que notre échelle de la mélancolie mesure une dimension de la sévérité de la dépression. De plus, notre échelle diagnostique de la mélancolie, qui a été élaborée à partir des 2 échelles de Newcastle (pour la dépression endogène versus la dépression réactionnelle (névrotique), mesure ces deux dimensions diagnostiques. Des résultats préliminaires obtenus avec l’échelle de diagnostic de la mélancolie ont démontré que chez des patients classifiés comme ayant une dépression endogène «pure» la courbe d’amélioration dans le temps est plus importante que chez des patients classifiés comme ayant une dépression réactive «pure» ou une association de dépression endogène et de dépression réactionnelle.
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Bertschy, G., S. Vandel, and R. Volmat. "Epidémiologie de la dépression : données récentes I. Epidémiologie descriptive." Psychiatry and Psychobiology 3, no. 3 (1988): 149–58. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00001711.

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Abstract:
RésuméLes auteurs font la revue des études récentes concernant l’épidémiologie de la dépression. Les études épidémiologiques de la dépression dans la population générale sont difficiles à interpréter, du fait de différences dans l'identification des cas et de variations dans les procédures de diagnostic entre les études. Mais il y a eu un progrés considérable avec le récent développement des méthodes d’identifications de cas, fiables et valides, comme les RDC et le DSM-III. D’autres problémes méthodologiques concernent le choix de la population et le choix des différentes mesures du risque.Des données examinées, on peut tirer les estimations suivantes : la prévalence sur six mois de la dépression majeure est de 1% à 3% chez l’homme, et 3% à 5% chez la femme; la prévalence sur la vie entiere (proportion des sujets qui ont déjà présenté le trouble) est de 3% à 6% chez l’homme et 5% à 10% chez la femme. L’estimation du risque morbide (ou risque sur la vie entiére) est plus difficile. Le principal probléme provient de l’effet de cohorte de naissance: il semble que les taux de troubles affectifs majeurs sont en train d’augmenter dans les cohortes nées apres la Seconde Guerre mondiale.Aussi, les auteurs proposent une estimation des risques sur la vie entiére qui ne peut être que prudente: 6 à 10% chez l’homme, 12 à 20% chez la femme. Ils envisagent aussi l’épidemiologie de la dépression sous l’angle de la mortalité: les troubles affectifs sont associés non seulement à un haut risque de suicide mais aussi à une mortalité générale augmentée.
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Lemperière, T. "La dépression dans les populations médicales." Psychiatry and Psychobiology 3, S1 (1988): 71s—83s. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00002674.

Full text
Abstract:
RésuméLa prévalence élevée des états dépressifs dans la clientèle du généraliste (environ 10% des consultants) et chez les patients de médecine interne (15 à 25% des hospitalisés) est maintenant bien établie. Ce fait a été longtemps négligé par les praticiens et les psychiatres; même actuellement son importance reste sous-estimée.La proportion d’états dépressifs non-identifiés par les praticiens varie de 1/3 à 2/3 selon les études. Les dépressions méconnues sont source de surconsommation médicale (consultations répétées, examens paracliniques, hospitalisations pour bilans) et ont une évolution moins favorable, plus chronique, que les dépressions identifiées et correctement traitées. Des cas sévères de dépression échappent souvent au dépistage, ce qui n’est pas sans conséquences graves: on sait en effet que la majorité des gens qui se suicident ont consulté un médecin dans le mois qui a précédé leur décès.Parmi les facteurs qui rendent compte de la méconnaissance des états dépressifs par les médecins non-spécialistes, les uns tiennent aux patients qui, dans leur dialogue avec le généraliste, utilisent davantage le langage de la somatisation qu’ils ne verbalisent explicitement un vécu dépressif. D’autres tiennent aux praticiens, à leur intérêt prévalent et parlois exclusif pour les problèmes somatiques, à leur souci légitime de ne pas passer à côté du diagnostic d’une affection médicale, à l’idée qu’ils se font de la dépression et des déprimés, à leur propension à considérer toutes les manifestations dysphoriques comme conséquences légitimes de la maladie physique. Il faut aussi compter avec les conditions d’exercice du généraliste, le temps très court de sa consultation où il n’est pas facile de différencier une réelle pathologie dépressive, généralement liée à des troubles anxieux et moins nette que dans les consultations Psychiatriques, de troubles émotionnels mineurs, situationnels et transitoires.Les instruments habituellement utilisés pour le dépistage et le diagnostic de la dépression (échelles d’autoévaluation, critères de diagnostic type RDC ou critères du DSM III) n’ont pas été validés pour les populations de patients somatiques. Récemment deux nouveaux instruments viennent d’être mis au point pour la détection de la symptomatologie dépressive chez les patients somatiques: I'échelle HAD (Hospital Anxiety and Depression Scale) de Zigmond et Snaith (1983) et le Questionnaire Abrégé d’Auto-Évaluation de la Symptomatologie Dépressive (QD2A) de Pichot et al. (1984). Ces échelles, de passation rapide et bien acceptées par les patients, peuvent servir d’aide au diagnostic pour le praticien dans la perspective d’un meilleur dépistage de la dépression et d’une prise en charge plus efficace des déprimés.
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Fekih-Romdhane, F., S. Bouali, M. Balti, R. Labbane, and M. Cheour. "Évaluation des symptômes de stress post-traumatique chez les femmes atteintes d’un cancer du sein nouvellement diagnostiqué." Psycho-Oncologie 13, no. 2 (June 2019): 112–21. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2019-0094.

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Abstract:
Introduction : Le diagnostic du cancer du sein est un événement potentiellement mortel associé à une détresse importante. La présente étude visait à évaluer la prévalence et la sévérité des symptômes de stress post-traumatique ; et à analyser l’association entre les symptômes de stress posttraumatique et la dépression, les données relatives à la maladie cancéreuse et les données sociodémographiques chez ces femmes. Méthodes : Soixante et une femmes atteintes d’un cancer du sein nouvellement diagnostiqué ont rempli deux questionnaires : l’Impact of Event Scale révisé (IES-R) et la souséchelle DASS–Dépression des échelles de dépression, de stress et d’anxiété (DASS-21). Les femmes ont été interrogées quatre semaines après l’annonce du diagnostic. Les patientes étaient âgées de 18 à 65 ans et avaient un cancer du sein histologiquement confirmé et sans antécédents d’autres cancers. Résultats : L’âge moyen des patientes incluses dans cette étude était de 46,5 ans. La majorité d’entre elles vivaient en milieux urbains (82 %) et avaient un niveau socioéconomique moyen (83,6 %). Trente-six pour cent des patientes atteintes d’un cancer du sein ont été diagnostiquées à un stade avancé (III et IV) et ont reçu un traitement chirurgical dans 73,8 % des cas. 57,4 % des patientes atteintes d’un cancer du sein nouvellement diagnostiqué présentaient des symptômes de stress post-traumatique supérieurs au seuil (score IER-S > 33) et 18,0 %des symptômes dépressifs (score DASS-dépression > 9). L’absence de revenu (notamment être sans profession ou étudiante) et la dépression étaient les meilleurs prédicteurs des symptômes du trouble de stress post-traumatique dans notre population. Conclusion : L’observation de la complexité du vécu des patientes atteintes de cancer du sein renforce l’idée de la nécessité d’un accompagnement spécifique. Une évaluation précoce des besoins psychoémotionnels des patientes atteintes de cancer du sein et une intervention précoce pourraient être particulièrement utiles.
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Greenman, Paul S., Anaïs Morin-Turmel, and Jean Grenier. "L’intégration d’un traitement psychologique en réadaptation cardiaque à l’Hôpital Montfort : une diminution des risques associés aux maladies cardiaques." Francophonies d'Amérique, no. 28 (November 29, 2010): 91–113. http://dx.doi.org/10.7202/044984ar.

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Abstract:
Les buts de cette étude étaient l’intégration et la mise à l’épreuve d’un traitement psychologique au sein du Service de réadaptation cardiaque à l’Hôpital Montfort. Des patients (hommes et femmes), âgés entre 35 et 85 ans, avec une maladie cardiaque et qui se plaignaient de symptômes d’anxiété et de dépression ont participé à cette étude. Les résultats suggèrent que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut réduire de façon significative les symptômes de dépression et d’anxiété chez les patients cardiaques. Dans notre échantillon (N = 11), les patients ayant suivi au moins dix séances de traitement ont présenté une diminution importante de leurs symptômes, et personne ne répondait aux critères d’un diagnostic de dépression ou d’anxiété après l’intervention.
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Anguenot, A., P. Y. Loll, J. P. Neau, P. Ingrand, and R. Gil. "Depression et Maladie de Parkinson: étude d’une série de 135 parkinsoniens." Canadian Journal of Neurological Sciences / Journal Canadien des Sciences Neurologiques 29, no. 2 (May 2002): 139–46. http://dx.doi.org/10.1017/s0317167100120906.

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Abstract:
Résumé:Objective:La fréquence de la dépression au cours de la maladie de Parkinson (MP) conduit à s’interroger sur les difficultés du diagnostic et sur les liens entre la dépression et l’histoire naturelle de la maladie.Méthodes:Une série consécutive de 135 sujets atteints d’une MPidiopathique a été examinée sur le plan psychiatrique (DSM-III-R, échelle de dépression de Goldberg), neurologique (en distinguant les signes “axiaux” des autres signes parkinsoniens), neuropsychologique ( et en particulier tests frontaux).Résultats:Plus de la moitié des sujets ont une dépression qui apparaît plus fréquente dans les formes akinétiques et les formes fluctuantes de la maladie. Les sujets déprimés n’ont pas de déficit cognitif plus marqué mais leurs scores aux tests frontaux sont plus élevés. En outre les signes axiaux de la maladie (instabilité posturale, rigidité axiale) sont plus marqués chez les parkinsoniens déprimés, suggérant un lien entre la dépression et les lésions non dopaminergiques de la maladie. Alors que le ralentissement, les troubles de l’appétit et du sommeil, la fatigue peuvent être observés même chez des parkinsoniens non dépressifs, la séparation de la population parkinsonienne en plusieurs groupes montre que certains symptômes ne sont jamais rencontrés chez les parkinsoniens non dépressifs: il en est ainsi apparu que “l’impression que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue”, “la perte d’espoir pour l’avenir”, “l’impression de ne pas être à la hauteur, de ne rien faire de bien”, “la baisse d’énergie”, “la tristesse matinale” caractérisent la dépression parkinsonienne. La dépression parkinsonienne revêt deux grandes formes cliniques. La première est la plus riche en manifestations somatiques: troubles du sommeil, fatigue matinale; elle correspond aux dépressions les plus sévères avec une absence d’espoir pour l’avenir , une perte de confiance en soi. La seconde est pauvre en manifestations somatiques alors que l’apathie y est très fréquente ainsi que le ralentissement.Conclusions:Cette étude permet ainsi de préciser les symptômes de la dépression parkinsonienne qui doit être mieux reconnue pour être plus souvent traitée. Les liens entre la dépression et les signes axiaux de la maladie expliquent sans doute pourquoi la L-dopa et les agonistes dopaminergiques améliorent les signes moteurs de la dépression sans agir le plus souvent sur les manifestations dépressives.
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Vrakas, Georgia. "Le rapport à la maladie et le suicide chez les patients atteints de schizophrénie." Recherche 21, no. 1 (September 1, 2009): 64–71. http://dx.doi.org/10.7202/037875ar.

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Abstract:
Résumé L’objectif de cette étude était d’examiner l’influence du rapport à la maladie sur le suicide chez les personnes atteintes de schizophrénie tel qu’il est reflété par la conscience, l’acceptation de la maladie et du traitement, l’acceptation et l’implication de la famille et les événements de vie associés à la maladie. La méthode de l’autopsie psychologique a été utilisée afin de comparer un groupe de 29 patients décédés par suicide et un groupe de 33 patients non suicidaires ayant un diagnostic de schizophrénie ou de trouble schizo-affectif. Les résultats indiquent que le risque de suicide augmente chez ceux ayant un rapport négatif à leur maladie, reflété par leur refus d’accepter la maladie, les événements de vie « générés » par la maladie et la dépression. Les stratégies de prévention devraient mettre l’accent sur l’amélioration de l’acceptation de la maladie des patients et sur le dépistage et le traitement adéquats de la dépression.
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Pariente, P., and JD Guelfi. "Inventaires d’auto-évaluation de la psychopathologie chez l’adulte. 2e partie: inventaires de dépression." Psychiatry and Psychobiology 5, no. 2 (1990): 87–102. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x0000393x.

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Abstract:
RésuméLa grande majorité des inventaires d’auto-évaluation spécifiques concerne la symptomatologie dépressive ou anxieuse. Les principaux questionnaires de dépression, évalués et utilisés par diverses équipes internationales, sont passés en revue dans cet article, l’accent étant mis sur leur profil et leurs emplois. Parmi ceux-ci, certains cherchent à évaluer globalement la sévérité de la symptomatologie dépressive; d’autres tentent d’effectuer un diagnostic; d’autres enfin se destinent à apprécier des aspects particuliers, tels que l’humeur, l’anhédonie, ou les cognitions associées à la dépression : ces derniers ont fait l’objet de développements récents parallèles à la recherche dans le domaine des thérapies cognitives ou comportementales. Selon leur construction et leurs qualités métrologiques, parfois en cours d’évaluation, ces inventaires peuvent être employés en recherche clinique, notamment comme critère de jugement d’essais thérapeutiques, ou en épidémiologie, pour des estimations de prévalence dans des populations non cliniques ou pour une première étape du dépistage de cas. Devant l’abondance actuelle de ces instruments, des indications générales sont finalement proposées selon les objectifs des recherches.
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Haffen, E. "Vers un réseau national de soins spécifiques de la dépression résistante." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 42. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.107.

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Abstract:
Le diagnostic et la prise en charge de la dépression sont confrontés à de nombreux enjeux :– les maladies dépressives sont fréquentes et dans un grand nombre de cas diagnostiquées, mais leur prise en charge mérite d’être optimisée selon la forme clinique, la sévérité, le stade évolutif et les co-morbidités. On estime actuellement que 60 à 70 % des patients souffrant de dépression ne présentent pas de rémission complète (absence de restitution ad integrum) (Sackeim 2001) ;– en second lieu, la fragmentation des soins et la moins bonne prise en compte des pathologies somatiques chez les patients atteints de dépression en particulier résistante expliquent le manque d’une approche globale systématique de la maladie ;– en troisième lieu, ainsi que l’indiquait un rapport d’information remis au Sénat en 2006, la difficulté d’application des recommandations internationales de bonnes pratiques pour les prescriptions de traitements pharmacologiques est avérée.Le risque évolutif d’un épisode dépressif vers la chronicisation ou la résistance est important, et représente plus de 30 % des coûts globaux de la dépression (Greenberg et al., 1993). Ces formes cliniques, particulièrement invalidantes, ont un impact majeur sur le fonctionnement du sujet et son environnement, avec une morbimortalité et un impact sociétal élevés. Aussi, pour répondre à ces enjeux, la Fondation FondaMental propose un dispositif innovant et précurseur d’une politique de soins et de prévention : les Centres Experts. Hébergés au sein de services hospitaliers ou de cliniques, les Centres Experts sont spécialisés dans l’évaluation, le diagnostic et l’aide à la prise en charge d’une pathologie psychiatrique spécifique. Ils sont conçus comme des structures de niveau 3, c’est-à-dire au service des psychiatres libéraux ou hospitaliers et des médecins généralistes pour les aider à améliorer le dépistage, faciliter le diagnostic et optimiser la prise en charge de leurs patients. À ce jour, il existe 11 Centres Experts dépression résistante en France.
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Abadie, Pascale. "Conduites suicidaires chez les adolescents et les jeunes adultes avec un trouble envahissant du développement." Dossier : Le suicide 37, no. 2 (March 18, 2013): 175–91. http://dx.doi.org/10.7202/1014950ar.

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Abstract:
Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) sont caractérisés par des manifestations atypiques dans la socialisation et la communication, par des intérêts restreints et des stéréotypies, et par des difficultés affectives et adaptatives. Les conduites suicidaires sont fréquemment évoquées chez les adolescents et adultes avec un TSA, sans déficience intellectuelle (SDI). Mais la recherche clinique dans ce domaine est très limitée et le diagnostic n’est pas envisagé dans les services d’urgence. Parmi les facteurs de risque individuels de suicide chez les patients TSA, on retrouve la dépression, les troubles anxieux et les antécédents familiaux de troubles affectifs. L’intimidation et les difficultés d’intégration socio-professionnelle sont également des facteurs environnementaux rapportés. Des études en lien avec les caractéristiques cognitives permettraient d’explorer plus rigoureusement la phénoménologie du suicide chez les patients TSA.
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Massé, Raymond, and Et Michel Tousignant. "Les Marqueurs De La Dépression Selon Le Dsm Et Le Diagnostic Populaire: Une Analyse De Concordance Chez Les Québécois." Canadian Journal of Psychiatry 40, no. 9 (November 1995): 551–61. http://dx.doi.org/10.1177/070674379504000908.

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Abstract:
Objective To query the universality of affective disorder markers, particularly the level of consistency between DSM diagnostic criteria and the criteria implicit in popular diagnoses. Method Utilization of data from the Santé Québec (1987) survey to compare depression markers reported by respondents who identified themselves or were identified by a member of their household as “suffering from depression” and markers underlying DSM-III diagnostic criteria. Results A popular diagnosis of depression is implicitly different from a psychiatric diagnosis considering an inter-diagnosis similarity of 9.5%. Conclusion It is therefore important to become more knowledgeable about the markers underlying diagnosis of affective disorders.
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Routhier, Danielle, Nicole Leduc, Alain Lesage, and Mike Benigeri. "Portrait du recours aux services de santé mentale avant et après une tentative de suicide qui requiert une hospitalisation." Dossier : Le suicide 37, no. 2 (March 18, 2013): 223–37. http://dx.doi.org/10.7202/1014953ar.

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Abstract:
Les services de santé ont un rôle important à jouer en matière de prévention du suicide. À partir de données médico-administratives, nous avons analysé les patrons de recours aux services de santé mentale avant et après une hospitalisation pour tentative de suicide, chez les Montréalais qui ont reçu un diagnostic de schizophrénie ou de dépression. Les résultats laissent poindre des avancés en matière de prévention, notamment chez les hommes avec un trouble concomitant d’abus de substances, reconnus comme particulièrement vulnérables. Par contre, d’autres constats inquiètent. L’urgence comme porte d’entrée aux services de santé mentale ne semble pas garante du recours aux services suivant une hospitalisation pour tentative de suicide. Des interventions sont requises en vue de faciliter l’accès et d’améliorer la coordination entre les différents services de santé.
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Lecrubier, Y., S. Lancrenon, and A. Ghozlan. "Description selon le DSM III et diagnostic «intuitif» de 1298 déprimés suivis en ambulatoire par des psychiatres français." Psychiatry and Psychobiology 1, no. 1 (1986): 75–84. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00000365.

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Abstract:
Résumé1298 malades déprimés ambulatoires ont été étudiés par 209 psychiatres. Les malades décrits par un psychiatre se présentaient consécutivement à son cabinet. Le cahier d'observation permettait une classification intuitive française, un classement selon le DSM III et une évaluation par l'échelle de dépression de Montgomery et Asberg (MADRS), l'échelle de ralentissement dépressif (ERD) et l'échelle de Covi d'anxiété. Pour le critère «avec mélancolie » du DSM III, l'item «distinct quality of mood» n'a pas été retenu. Le diagnostic DSM III avec caractéristiques psychotiques n'a pas été présenté du fait d'interférences mal définies avec le diagnostic français : «mélancolie délirante».La population comporte 2/3 de femmes ; des antécédents dépressifs sont présents chez 66 % des sujets. Les antécédents familiaux de dépression sont habituels : mère 19 %, père 18 %, fratrie 14 %. 95 % des sujets présentent les critères symptomatiques exigés pour le diagnostic d'épisode dépressif majeur (EDM) ; une évolution continue depuis deux semaines réduit ce chiffre à 86 % (tableau 1). Les EDM «avec mélancolie» (DSM III) représented 1/3 de l'échantillon ; cela reste vrai dans les différentes catégories diagnostiques (tableau 2). Ce résultat est en faveur du caractère quantitatif plus que qualitatif du critère «avec mélancolie». Ceci est d'autant plus probable que les scores des échelles sont équivalents chez les sujets «majeurs» et «non majeurs» si l'on exclut les «mélancolies» (tableau 4) et identiques dans les différentes catégories diagnostiques lorsque les «mélancolies» sont éliminées (tableau 5). La gravité moyenne légèrement plus importante pour certains diagnostics serait done due à un nombre plus élevé de sujets «avec mélancolie».Lorsque l'on compare les diagnostics français et américains (tableau 3) on peut noter un bon accord pour les sujets bipolaires.Les psychiatres français nient en revanche l'existence d'une véritable cyclicité chez les 2/3 des «déprimés majeurs récurrents». Enfin ils affirment au contraire son existence chez environ 1/3 des malades dysthymiques ce qui va dans le sens de certains travaux de H. Akiskal, 1983.Au vu de ces résultats, trois propositions peuvent être faites :- la diversité des critères symptomatiques exigés pour la définition des catégories DSM III pourrait être homogénéisée rendant la comparaison des groupes plus claire sans diminuer en pratique le nombre des malades inclus.- Les critères évolutifs définissant les patients dysthymiques devraient etre affines si Ton veut que ce groupe soit plus homogène.- Le critère «avec melancolie» devrait, sur le plan symptomatique, comporter des éléments plus qualitatifs.
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Tandonnet, L. "Manifestations dépressives à l’adolescence : actualités et recommandations." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 613. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.234.

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Abstract:
Avec la puberté et les bouleversements pubertaires, la prévalence de la dépression caractérisée connaît une véritable explosion pour atteindre environ 4 % par an, soit 15 % vie entière en fin d’adolescence. Or, à cette période les stratégies pour le diagnostic et la prise en charge doivent être adaptées aux spécificités développementales.À partir d’une recherche réalisée sur les bases de données Medline, PsyInfo, Pascal nous réalisons une revue de la littérature concernant les manifestations dépressives à l’adolescence.L’adolescence est la période où le recours aux soins pour une dépression est la plus critique (seulement 27,5 %). À cet âge, le spectre des manifestations dépressives est large et il faut savoir distinguer une « dépressivité » développementale d’un véritable trouble dépressif caractérisé susceptible de retentir durablement sur le fonctionnement. Les critères pour son diagnostic reposent sur les mêmes piliers que chez l’adulte, mais la dépression de l’adolescent peut passer inaperçue pour plusieurs raisons. En particulier, les manifestations comportementales non mentalisées, l’irritabilité, la réactivité de l’humeur ou encore l’inversion des signes instinctuels peuvent amener une errance diagnostique.Concernant les facteurs de risque, on retrouve ceux communs aux autres troubles psychiatriques régis à l’adolescence par les principes de multifinalité et d’équifinalité. Nous soulignons comment la notion de « capacité dépressive » issue des analyses qualitatives pose les limites de l’approche quantitative qui considère toute manifestation de dépressivité déjà comme un symptôme sub-dépressif.Au plan thérapeutique, c’est dans tous les cas l’approche relationnelle qui vaut en première intention. De surcroît, dans les formes modérées à sévères ayant résisté à ce premier engagement relationnel, les antidépresseurs sérotoninergiques en tant que classe et en particulier la fluoxétine ont montré leur intérêt pour améliorer la réponse et diminuer le taux de rechute à court terme.
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Robert, J. J., D. Louet, J. Blanchard, K. Chabot, C. Colmel, A. M. Bertrand, F. Guemazi, et al. "CO-73 – Acidocétose au diagnostic de diabète de type 1 chez l'enfant et l'adolescent: effet de la campagne de prévention." Archives de Pédiatrie 22, no. 5 (May 2015): 229. http://dx.doi.org/10.1016/s0929-693x(15)30173-1.

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Fuhrer, R., and F. Rouillon. "La version française de l’échelle CES-D (Center for Epidemiologic Studies-Depression Scale). Description et traduction de l’échelle d’autoévaluation." Psychiatry and Psychobiology 4, no. 3 (1989): 163–66. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00001590.

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Abstract:
RésuméCet article court présente la version française de l’échelle CES-D, instrument destiné á être employé en population générale. Les 20 items de l’échelle sont souvent présents chez les déprimés et sont issus d’instruments déjà validés dans la mesure clinique des états dépressifs. L’évaluation repose sur l’état au cours de la semaine précédente et les réponses sont du type jamais, très rarement, à fréquemment, tout le temps. Les études de validation de la version française ont été réalisées chez des malades psychiatriques hospitalisés, chez des malades psychiatriques ambulatoires et en médecine générale. Les instruments auxquels le CES-D a été comparé comportaient la MADRS, les catégories DSM III des troubles affectifs et un diagnostic ouvert de dépression. La note seuil utilisée aux Etats-Unis ne paraît pas être pertinente en France. Les résultats suggèrent une note seuil optimale de 17 pour les sujets masculins, 23 pour les sujets féminins. Nous soulignons qu’à l’heure actuelle ia valeur prédictive de cet instrument pour un sujet individuel n’a pu encore être evaluée.
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Rein, W., H. Giedke, and D. Axmann. "Traitements antidépresseurs (amitriptyline et oxaprotiline), éléments psychopathologiques prédictifs de l'efficacité thérapeutique." Psychiatry and Psychobiology 1, no. 1 (1986): 85–90. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00000377.

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Abstract:
RésuméLa valeur prédictive du diagnostic et de la symptomatologie a été étudiée chez 42 malades hospitalisés souffrant de troubles dépressifs majeurs et traités par antidépresseurs (oxaprotiline ou amitriptyline). A 4 semaines de traitement, le score à l'échelle de dépression de Hamilton (17 items) a été pris comme critère d'amélioration : étaient considérés comme améliorés les sujets dont le score était ≤ 9, et comme non améliorés ceux dont le score était > 9. L'intensité de la dépression avant traitement était comparable dans les deux groupes. La sémiologie de la dépression a été évaluée aussi par une échelle plus complète, l'EADM 1 (Pichot et Coll.) qui permet d'établir un profil syndromique à 7 facteurs : «humeur et idéation dépressive», «plaintes subjectives», «agitation névrotique», «ralentissement psychomoteur », «plaintes somatiques», «anxiéteé» et «troubles de l'appétit».Ni les sous-groupes diagnostiques (endogène/non endogène) ni l'opposition agitation/ralentissement ni le sexe ni les traitements ni les taux plasmatiques d'amitryptiline ne différenciaient les deux groupes de sujets (améliorés et non améliorés). L'âge des sujets améliorés était significativement plus élevé. Les taux plasmatiques moyens d'oxaprotiline étaient significativement plus élevés dans le groupe des sujets améliorés.Deux facteurs de l'EADM 1, le facteur 1, humeur et idéation dépressive et le facteur 5, plaintes somatiques, permettaient par analyse discriminante un classement correct de 79 % des malades par rapport au critère d'amélioration. Un score élevé avant traitement au facteur 1 joint à un score bas au facteur 5 indiquaient un bon pronostic à 4 semaines.
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Lamping, Donna L., Lawrence Joseph, Bill Ryan, and Norbert Gilmore. "Détresse psychologique chez les personnes atteintes du VIH à Montréal." Santé mentale au Québec 17, no. 1 (June 12, 2008): 73–95. http://dx.doi.org/10.7202/502046ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Le présent article décrit les préoccupations psychologiques reliées au VIH dans un échantillon montréalais de 128 personnes atteintes du virus, qui ont participé à une enquête nationale plus large sur les besoins et les services en santé mentale en rapport avec cette infection au Canada. Nous avons examiné les problèmes psychologiques causés par le VIH à Montréal, en comparaison d'autres villes du Canada, et dans divers sous-groupes définis selon le sexe, l'âge, le diagnostic et le facteur de risque. Les résultats montrent que même si l'infection au VIH a de fortes et profondes incidences sur la santé mentale, il existe des différences dans les genres de préoccupations et de problèmes qui affligent des groupes particuliers de répondants montréalais. L'incertitude de l'avenir et l'incapacité de réaliser ses buts dans la vie, ainsi que des sentiments d'impuissance et de peur face aux conséquences neurologiques virtuelles du VIH, étaient des sources majeures de détresse psychologique. Les sentiments de dépression, d'anxiété et de colère, de même que les inquiétudes soulevées par une détérioration physique croissante, la douleur, le danger d'infecter autrui, la confidentialité et la situation financière, étaient des sujets d'angoisse prédominants parmi les sous-groupes étudiés. Les différences entre les répondants en termes de sources de revenu, d'âge et de sexe et, dans une moindre mesure, de diagnostic et de facteur de risque, étaient associées à des niveaux variables de détresse psychologique. Bien que les répondants de Montréal (et de Vancouver) étaient moins angoissés que ceux de Toronto et de Halifax, cette divergence semblait tenir principalement à des différences d'âge et de revenu. Les données de l'enquête pourront servir aux décideurs et aux planificateurs du domaine de la santé à mettre au point les services nécessaires pour répondre aux besoins psychologiques des adultes atteints du VIH.
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Di Nicola, M., L. Sala, L. Romo, V. Catalano, C. Dubertret, G. Martinotti, M. Mazza, et al. "Trouble déficit d’attention avec ou sans hyperactivité chez des adultes souffrant d’un trouble de l’humeur : le rôle des dimensions de la personnalité." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 47. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.122.

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Abstract:
IntroductionDans les cas des troubles bipolaires, les taux de comorbidité avec un TDAH peut varier entre 9,5 % et 27 % [1]. Ces patients présentent un début de trouble plus précoce, avec plus d’épisodes dépressifs et des épisodes mixtes. Il existe peu d’étude sur le lien entre ces deux pathologies et les différentes dimensions de personnalité selon le modèle de Big Five. MethodsNotre étude comporte 106 patients souffrant de dépression, 102 patients bipolaires et 120 témoins, tous homogènes vis-à-vis de leurs caractéristiques démographiques. Le diagnostic de TDAH se basait sur les critères DSM-IV-TR. Les traits de TDAH étaient autoévalués avec la Wender Utah Rating Scale (WURS), la Adult ADHD Self-rating Scale (ASRS) et la Brown Attention Déficit Disorder Scale (ADD). L’Inventaire de Personnalité-Révisé, le NEO PI-R, servait également à évaluer les dimensions de la personnalité au sein des groupes cliniques. Résultats15,7 % des adultes souffrant d’un trouble bipolaire et 7,5 % souffrant d’une dépression sévère manifestaient une comorbidité d’un TDAH en comparaison avec seulement 3,3 % des témoins. Il existe des corrélations significatives entre des traits de personnalité et la présence d’un TDAH. Une analyse de régression logistique de l’ensemble des 208 sujets cliniques a montré que ceux avec des faibles niveaux de névrosisme manifestaient un taux moins important de comorbidité avec un TDAH. DiscussionNotre étude souligne le lien entre des troubles de l’humeur, notamment les troubles bipolaires, et la présence d’un TDAH chez des adultes. Nos résultats soutiennent la nécessité d’évaluer les sujets souffrant des troubles d’humeur sur une éventuelle comorbidité de TDAH en milieu clinique. Il faudra étudier d’une façon plus approfondie ces traits de personnalité et les liens entre des troubles de l’humeur et un TDAH afin de pouvoir adapter la prise en charge.
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Cremniter, D., J. D. Guelfi, and J. Fermanian. "Évolution sous traitement d’un groupe de 128 états dépressifs suivis en médecine générale." Psychiatry and Psychobiology 1, no. 2 (1986): 162–69. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00003254.

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Abstract:
Résumé128 états dépressifs (24 hommes et 104 femmes) ont été inclus dans cette étude par 11 médecins généralistes sur une période de 4 mois. L’évaluation initiale (EO) montrait que 92 % des patients relevaient du diagnostic d’état dépressif selon la liste des critères de Spitzer (RDC, 1977) dont 72 % de dépressions majeures et 20 % de dépressions mineures. La note obtenue à la MADRS (échelle de dépression de Montgomery et Asberg) à EO était supérieure à 20 chez les 3/4 des patients. La fréquence des traitements prescrits se répartissait ainsi : anxiolytiques (74.2 % des patients), antidépresseurs (68 %) et somnifères (22.6 %). Après 15 jours d’évolution sous traitement, 99 patients ont été revus lors de la 2ème évaluation (E1). La diminution des scores obtenus à la MADRS se situe entre 0 et 50% chez 54 patients et atteint plus de 50 % chez 32 patients. Le jugement global du généraliste confirme l’importance du taux d’amélioration portant sur 80 % des patients. Parmi ceux-ci, un degré marqué d’amélioration est retrouvé chez 45 % des déprimés traités par antidépresseurs alors qu’il n’est que de 22 % de ceux qui ne reçoivent pas ce traitement. Les effets secondaires sont présents chez 45 % des patients à E1. Chez ceux traités par les antidépresseurs, la fréquence de survenue de ces effets est nettement plus importante (43 %) que chez ceux qui ne reçoivent pas ce traitement (15 %).Au cours de l’évolution, la modification des scores de la HSCL (Hopkins Symptom Check-List) est mesurée chez 43 des patients revus lors de la 3ème évaluation (E2) un mois après le début du traitement. Les 7 dépressions majeures sont toutes améliorées. Sur les 30 dépressions majeures, la diminution des scores porte sur les 5/6 des patients.
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Dervaux, A., M. O. Krebs, M. C. Bourdel, and X. Laqueille. "Comorbidités psychiatriques chez les patients dépendants au cannabis : spécificités masculines et féminines." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 10. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.023.

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Abstract:
ContexteEn dehors de l’étude épidémiologique en population générale NESARC, peu d’études cliniques ont exploré les différences entre hommes et femmes présentant un abus ou une dépendance au cannabis. L’objectif de cette étude était d’évaluer les différences sociodémographiques et cliniques entre les sexes dans une population de 173 patients dépendants au cannabis, demandeurs de soins, sans troubles psychotiques ou bipolaires, ni dépendance à une autre drogue.MéthodesTous les patients de sexe masculin (n = 130) et féminin (n = 43), consultant consécutivement dans le service d’addictologie du centre hospitalier Sainte-Anne (Paris) pour dépendance au cannabis (critères DSM-IV), entre juin 2007 et juin 2013, ont été inclus dans l’étude. Les patients présentant des troubles psychotiques, bipolaires de type 1, des dépendances opiacées ou à la cocaïne étaient exclus de l’étude. Les patients ont été évalués à l’aide du Diagnostic Interview for Genetic Studies (DIGS).RésultatsLa fréquence, présente ou passée, de troubles dépressifs (61,8 % vs 23,1 %, p = 0,0001), de phobies sociales (29,0 % vs 12,4 %, p = 0,02), de troubles anxieux généralisés (43,8 % vs 24,3 %, p = 0,03), de conduites suicidaires (36,6 % vs 11,3 %, p = 0,0001), de traitements anxiolytiques antérieurs (71,4 % vs 44,4 %, p = 0,001), de traitements antidépresseurs antérieurs (63,4 % vs 29,4 %, p = 0,001) et d’antécédents familiaux de dépression (70,3 % vs 39,5 %, p = 0,001), était plus élevée dans le groupe de sujets de sexe féminin que dans le groupe de sujets de sexe masculin. En revanche, la fréquence des effets subjectifs de désinhibition (37,7 % vs 19,0 %, p = 0,03) et d’hypersensorialité (36,9 % vs 19,0 %, p = 0,03), induits par le cannabis, était plus élevée dans le groupe de sujets de sexe masculin. ConclusionsLa fréquence des antécédents de troubles dépressifs et de troubles anxieux, traités ou non, chez les patients dépendants au cannabis, en particulier du sexe féminin, justifie leur dépistage systématique et leur prise en charge intégrée dans la prise en charge addictologique.
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Bazex-Chanteloube, H., J. M. Vernejoux, N. Chakroun, P. O. Girodet, A. Ozier, M. Josse, and A. Taytard. "Qualité de vie et anxiété-dépression chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules (CNPC): impact d’un dispositif d’annonce du diagnostic (DAD)." Revue des Maladies Respiratoires 23 (January 2006): 53. http://dx.doi.org/10.1016/s0761-8425(06)72215-x.

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Vu, M., DB Hogan, SB Patten, N. Jetté, SE Bronskill, G. Heckman, MJ Kergoat, et al. "Profil complet des caractéristiques sociodémographiques, psychosociales et sanitaires des clients des soins à domicile atteints de démence en Ontario." Maladies chroniques et blessures au Canada 34, no. 2/3 (July 2014): 143–57. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.34.2/3.08f.

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Abstract:
Introduction Cette étude fournit une synthèse des caractéristiques sociodémographiques, psychosociales et sanitaires d'une vaste cohorte représentative des clients des soins à domicile en Ontario (âgés de 50 ans ou plus) atteints de démence et elle examine les variations de ces caractéristiques chez les clients atteints de maladies neurologiques concomitantes. Méthodologie Les clients ont été évalués à l'aide de l'Instrument d'évaluation des résidents – Soins à domicile (RAI-HC) entre janvier 2003 et décembre 2010. Les analyses descriptives fournissent la répartition de ces caractéristiques en comparant les clients atteints de démence et ceux de plusieurs autres groupes ainsi que ceux atteints d'autres maladies neurologiques documentées. Résultats Environ 22 % des clients (n = 104 802) avaient reçu un diagnostic de démence (âge moyen de 83 ans, 64 % de femmes) et un sur quatre parmi eux était atteint d'une maladie neurologique concomitante (AVC ou maladie de Parkinson la plupart du temps). Environ 43 % des clients atteints de démence n'habitaient pas avec leur principal aidant. Par rapport aux clients des groupes de comparaison, les clients atteints de démence présentaient des taux considérablement plus élevés de déficit cognitif et fonctionnel, d'agressivité, d'anxiété, d'errance et d'hallucinations ou de délire, avaient plus souvent un aidant en détresse et couraient un plus grand risque de placement en établissement. Par contre, ils étaient moins souvent atteints de diverses maladies chroniques et étaient moins nombreux à avoir eu recours à des services de santé récemment. Les symptômes de dépression étaient relativement fréquents chez les clients atteints de démence et chez ceux atteints d'une autre maladie neurologique. Conclusion Les clients atteints de maladies neurologiques concomitantes présentaient des profils cliniques bien particuliers illustrant la nécessité de personnaliser et d'assouplir les services de soins à domicile et d'améliorer les programmes de soutien pour les aidants.
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Pham-Scottez, A. "Le réseau européen de recherche sur la personnalité borderline : présentation de l’étude et principaux résultats." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 60–61. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.159.

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Abstract:
Le concept de trouble de la personnalité borderline à l’adolescence donne lieu depuis de nombreuses années à de multiples débats et controverses, tant sur le plan théorique que dans la pratique clinique quotidienne. Partant de ce constat, 10 équipes européennes francophones (France, Suisse, Belgique), spécialisées dans la prise en charge du trouble borderline, se sont rassemblées pour créer le réseau européen de recherche sur la personnalité borderline (EUR-NET-BPD). L’objectif principal de cette étude était d’identifier les caractéristiques psychopathologiques spécifiques au trouble borderline chez l’adolescent (structuration de la personnalité, tempérament, impulsivité, mécanismes de défense, modalités d’attachement, expression émotionnelle, comorbidités…). Les objectifs secondaires de l’étude comprenaient l’étude de la place, du rôle et de la fonction de la dépression, la validation d’un outil de dépistage du trouble borderline, la caractérisation de facteurs étiopathogéniques, la mesure de l’impact des prises en charge chez les adolescents borderline. Un total de 85 adolescents de 15 à 19 ans (âge moyen 16,3 ans) borderline (diagnostic SIDP-IV) et 84 témoins non borderline appariés pour l’âge et le sexe ont été recrutés dans cette étude longitudinale multicentrique. Les critères borderline les plus fréquents chez les patients étaient les TS et automutilations, l’humeur instable, l’impulsivité et les colères inappropriées. Les principaux troubles de l’axe I vie entière retrouvés comprenaient les troubles de l’humeur (EDM : 71 %, dysthymie : 11 %, ED non spécifié : 6 %), les troubles alimentaires (anorexie : 40 %, boulimie : 33 %), le THADA (17 %), les troubles des conduites (18,8 %), le trouble oppositionnel avec provocation (31 %), les troubles liés à l’utilisation d’alcool ou de drogues et le PTSD (20 %). Les troubles de la personnalité les plus comorbides avec le trouble borderline étaient les personnalités obsessionnelle (35 %), antisociale (22 %), évitante (21 %), dépendante (12 %) et paranoïaque (10 %). Ces résultats seront comparés à ceux de la littérature internationale et commentés.
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Albert, E., O. Halfon, M. C. Mouren-Simeoni, and M. Dugas. "Etude comparative de deux groupes d’anorexiques mentaux examinés dans un service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent." Psychiatry and Psychobiology 3, no. 2 (1988): 87–98. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00001863.

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Abstract:
RésuméNotre travail a porté sur la comparaison statistique de deux groupes d’anorexiques mentaux de moins de 13 ans et de plus de 13 ans, examinés dans un service de pédopsychiatrie, et répondant aux critères du DSM-III. II met en évidence les éléments suivants.1)L’anorexie mentale est peu fréquente chez les enfants de moins de 13 ans par rapport aux adolescents, puisque ce groupe comprend 14 patients sur un intervalle de 7 ans et demi, alors que le groupe des moins de 13 ans comprend 37 patients pour un intervalle de 2 ans et demi.2)La proportion de garçons est plus élevée dans le groupe des moins de 13 ans puisque nous retrouvons 5 garçons pour 9 filles, les garçons représentant 35% de ce groupe, et la prédominance féminine est plus nette à la puberté puisque nous comptons 1 seul garçon pour 36 filles, les garçons ne représentant donc que 3%.3)Les retards de croissance sont marqués chez les jeunes anorexiques. Dans notre série, ils ne touchent que des garçons (3). L’anorexie est apparue respectivement à 10 ans pour le premier et à 11 ans et demi pour les deux autres. Pour deux patients, la taille définitive est normale. Le troisième patient, à 23 ans, a une taille inférieure à - 2 DS. On peut s’interroger sur l’absence de retard de croissance dans notre série chez les jeunes anorexiques de sexe féminin. L’explication, à notre avis, réside dans l’âge généralement élevé (> 10 ans) de nos anorexiques filles lors du début de la maladie. Leur croissance était déjà bien avancée et la puberté sans doute amorcée. A l’opposé, les garçons qui ont eu un arrêt de croissance étaient plus jeunes et tous prépubères au début de l’anorexie.4)Cliniquement, la symptomatologie est plus bruyante dans le groupe des moins de 13 ans avec:– un état prémorbide fait de troubles du comportement alimentaire dans l’enfance;– une perte de poids plus rapide. Elle est souvent inférieure à 25% du poids antérieur mais la cachexie est marquée, le tissu adipeux étant peu abondant avant la puberté. Dans le groupe des jeunes anorexiques, la perte de poids est en général comprise entre 15 et 20%;– un refus d’hydratation associé au refus de nourriture dans 3 cas sur 14, cette particularité n’a pas été observée dans le groupe plus âgé.Ces deux dernières constatations mettent en cause les critères DSM-III de l’anorexie mentale pour les jeunes enfants.5)En revanche, nous n’avons trouvé aucune différence significative entre les deux groupes concernant:– la prévalence des maladies psychiatriques chez les ascendants et la fratrie: elle est de 17,8% chez les parents du groupe 1, en majeure partie faite de troubles thymiques (16%). Dans la fratrie de nos patients, la pathologie la plus souvent retrouvée est un trouble des conduites alimentaires;– la place de l’anorexique dans la fratrie, le statut social des parents, la situation du foyer parental; l’hyperactivité physique, la survenue de vomissements provoqués, la prise de laxatifs et les plaintes somatiques;– la prévalence de la dépression comme diagnostic associé. Elle est néanmoins élevée dans les deux groupes puisqu’on retrouve 86% d’états dépressifs dans le groupe des moins de 13 ans (12 cas sur 14), 60% d’états dépressifs chez les plus de 13 ans (22 cas sur 37);– la sévérité des stress psychosociaux;– le niveau d’adaptation et de fonctionnement social et scolaire dans l’année écoulée. Dans les difficultés d’adapta tion constatées chez nombre de nos anorexiques, rentrent tout autant les troubles de la relation sociale que des dis torsions cognitives responsables de faibles performances, en dépit d’un surinvestissement de la scolarité et d’efficiences intellectuelles tout à fait satisfaisantes.6)Nos conclusions ne sont que fragmentaires en matière de devenir de l’anorexie du fait de l’imprécision de cer taines données recueillies, de la durée relativement brève de la catamnèse (les anorexiques du groupe 1 ont générale ment bénéficié d’un suivi plus régulier et prolongé - 4 ans en moyenne -, que ceux du groupe 2: 2 ans er moyenne), et de la faiblesse de l’échantillon des moins de 13 ans.Le poids s’est normalisé dans 78,5% des cas dans le groupe 1 et 54% des cas dans le groupe 2. On constate done que sur le plan symptomatique, il n’est pas très difficile de refaire prendre du poids aux anorexiques.Le comportement alimentaire est satisfaisant chez 9 sujets du groupe 1 (64%) et 19 sujets du groupe 2 (51%)L’apparition ou le retour des règles est observé chez 6 filles sur 9 du groupe 1 (66,6%) et 20 filles sur 36 dt groupe 2 (55,5%).L’évaluation de l’état mental de nos sujets (elle concerne 12 sujets du groupe 1 sur 14, 2 n’ayant pas répondi aux questions posées) montre qu’une patiente présente une anorexie mentale chronique avec des épisodes récurrent; de dépression majeure, qu’une autre patiente a fait un épisode de dépression délirante et qu’une troisième peut êtri considérée comme schizophrène. Six sujets souffrent d’une anxiété chronique avec manque de confiance en soi e phobie sociale pour l’un d’entre eux. Les 3 derniers ont un fonctionnement satisfaisant dans tous les domaines Comme on le voit, l’anorexie mentale est une maladie grave dont le pronostic est réservé. Cependant l’évolution ne nous a pas semblé différente dans les deux groupes concernant les paramètres comportementaux. Il faut cepen dant souligner qu’à deux exceptions près, les anorexiques de moins de 13 ans avaient débuté leur maladie immédia tement avant la puberté ou tôt après son début.
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Toubin, R. M., C. Chanal, M. F. Donadille, and A. Sergi. "La première consultation pédopsychiatrique en périnatalité : un canevas rigoureux comme socle de continuité environnementale pour le bébé." Périnatalité 11, no. 4 (December 2019): 187–94. http://dx.doi.org/10.3166/rmp-2019-0069.

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Abstract:
Les connaissances actuelles en pédopsychiatrie intègrent les conditions tant somatiques (suivi de la grossesse, conditions de la naissance, facteurs génétiques) qu’émotionnelles (séparation précoce, psychopathologie parentale, dépression du post-partum) dans l’analyse de la trajectoire développementale de l’enfant. Lors des consultations préconceptionnelles ou de suivi de grossesse, les professionnels disposent dorénavant d’outils pour intégrer la dimension émotionnelle dans leur propre champ d’action. La cohabitation harmonieuse des protocoles régissant les transferts in utero aux côtés des référentiels d’orientation vers la consultation « psy » depuis le dernier Plan périnatalité* ouvre sur la description d’une nouvelle sémiologie du risque environnemental sur le foetus et le bébé. L’objectif est que les parents, aidés par les professionnels, anticipent l’environnement futur de leur enfant au fil des échanges et des informations délivrées et non l’inverse. Détailler le cadre de la première consultation pédopsychiatrique a paru évident dans ce dossier sur la continuité, tant cette orientation peut exposer les femmes les plus vulnérables à un risque de discordance choquante. En s’appuyant sur deux situations, les conditions de la première rencontre ainsi que son contenu seront minutieusement analysés. Le canevas rigoureux de cet entretien, dont le sens est expliqué à chaque question aux femmes et/ou couples, leur permet d’exprimer des vécus qui faciliteront les liens entre eux, avec leur bébé et avec les professionnels. Dans une continuité d’élaboration collective, par le biais d’une métaphore empruntée au diagnostic anténatal, nous décrirons les trois phases du « diagnostic environnemental prénatal ». Le fait d’anticiper les conditions d’accueil du nouveau-né et du développement de l’enfant efface chez les parents les résistances qui trop souvent induisent une discontinuité et un manque de précocité dans le suivi.
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Goodarzi, Zahra, Heather M. Hanson, Nathalie Jette, Scott Patten, Tamara Pringsheim, and Jayna Holroyd-Leduc. "Barriers and Facilitators for Guidelines with Depression and Anxiety in Parkinson’s Disease or Dementia." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 37, no. 2 (April 5, 2018): 185–99. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980818000053.

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RÉSUMÉNotre principal objectif était de comprendre les barrières et les facilitateurs associés à l’application de guides de pratique clinique (GPC) de haute qualité pour la dépression et l’anxiété chez les patients atteint de démence ou de la maladie de Parkinson (MP). Des groupes de discussion et des entrevues ont été réalisés avec des participants atteints de démence ou de la MP, leurs soignants et les médecins impliqués dans les soins de ces patients à Calgary (Alberta). Le cadre conceptuel des domaines théoriques et le Behaviour Change Wheel ont été utilisés pour guider la collecte des données et l’analyse du cadre conceptuel. Au total, 33 médecins, 7 patients et leurs aidants ont participé à l’étude. Les barrières et les facilitateurs pour l’application des recommandations des GPC liées au diagnostic, à la gestion et à l’utilisation des lignes directrices ont été rapportés. L’insuffisance des données concernant les troubles anxieux et dépressifs dans la démence et la MP constituaient un thème dominant dans les résultats. Ce constat était particulièrement évident en matière de troubles anxieux. Les patients ont aussi mentionné des difficultés à communiquer leurs symptômes et à accéder aux services. Bien que des guides de pratiques soient disponibles, les médecins éprouvent quelques difficultés dans l’application de certaines recommandations, ces difficultés étant surtout dues au manque de données probantes disponibles.
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Dugué, S. "Les spécificités du syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC 1) en pédiatrie." Douleur et Analgésie 33, no. 4 (December 2020): 211–18. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2020-0141.

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Abstract:
Le syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC 1) est caractérisé par des douleurs chroniques associées à des troubles vasomoteurs et/ou trophiques et/ou sudomoteurs témoignant d’une hyperactivité sympathique. Les formes pédiatriques de SDRC 1 se distinguent des formes adultes : les douleurs sont majoritairement localisées aux membres inférieurs (cheville, pied) et surviennent après un traumatisme mineur. Les enfants se présentent le plus souvent avec une forme froide d’emblée. Les douleurs entraînent une impotence fonctionnelle majeure et prolongée, ce qui contraste avec l’absence ou la banalité de la lésion sous-jacente. Les retentissements sont rapidement importants et concernent tous les domaines de la vie de l’enfant : perte d’autonomie, troubles du sommeil, anxiété, dépression, altération des liens sociaux et familiaux, absentéisme scolaire…Le diagnostic reste clinique, sur la base des critères de Budapest, même s’ils n’ont pas été validés en pédiatrie. Le traitement repose sur une réhabilitation fonctionnelle grâce à la physiothérapie associée à une prise en charge psychothérapeutique. L’objectif est de remobiliser le membre douloureux de manière progressive et adaptée, sans attendre la sédation complète de la douleur, et de limiter les retentissements de la douleur au quotidien. Les antalgiques peuvent parfois être utiles, mais doivent être surveillés de manière étroite. Cette prise en charge est ambulatoire initialement, mais lorsque les douleurs sont trop intenses et entraînent des retentissements importants, une hospitalisation doit être proposée. Enfin, l’évolution semble meilleure que chez les adultes même si environ 20 % des enfants rechutent dans les six premiers mois le plus souvent.
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Amor, A. Ben, I. Essaddam, H. Snene, and S. Ben Becher. "Retentissement psychologique du diabète type 1 sur l’enfant. Expérience d’une unité de diabétologie pédiatrique." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S132. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.258.

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ObjectifL’objectif de notre travail est d’étudier le retentissement psychologique de diabète type 1 chez un échantillon d’enfants suivis par l’unité de diabétologie pédiatrique du service PUC de l’hôpital Béchir Hamza de Tunis.Patients et méthodesNotre étude est une enquête épidémiologique transversale de type descriptif des enfants vus en consultation externe ou au cours de l’hospitalisation pendant une période de 6 mois (juillet 2014–décembre 2014). Les informations sont recueillies sur le dossier médical et auprès des parents et/ou des enfants (quand l’âge est supérieur ou égal à 6 ans).RésultatsTrente-quatre enfants présentant un diabète de type 1 ont été colligés. L’âge moyen est de 9 ans (2–18 ans), 73,5 % ont une histoire familiale de diabète avec un lien de parenté du 1er degré dans 32 % des cas. Soixante-quatre pour cent avaient un diabète de type 2, la notion de diabète compliqué était présente dans 28 % des cas. La durée d’évolution de la maladie dans notre série est de 33 mois. 16,7 % des malades ont un fléchissement scolaire après le début du diabète, cause directe de redoublement dans 14,7 % des cas. 40 % des enfants cachent leur maladie à l’école et en société. Au total, 22,6 % des enfants ont présenté une dépression masquée sous forme de plaintes somatiques, 54,8 % ont présenté des troubles de comportement après l’annonce de diagnostic dont 82,4 % sous forme d’agressivité. De plus, 6,9 % des malades ont présenté des équivalents suicidaires (auto-injection de doses élevées d’insuline, consommation excessive de sucreries, mise en danger…) 18,8 % ont verbalisé un besoin de consulter en pédopsychiatrie.ConclusionIl est fondamental de bien comprendre la réaction de l’enfant face à sa maladie chronique, qui peut parfois produire ou renforcer des modes relationnels pathogènes restructurant les défenses de l’enfant sur un mode pathologique. Un dépistage précoce avec une prise en charge multidisciplinaire est nécessaire.
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Martens, Patricia J., Randall Fransoo, Elaine Burland, Charles Burchill, Heather J. Prior, and Okechukwu Ekuma. "Prevalence of Mental Illness and its Impact on the Use of Home Care and Nursing Homes: A Population-Based Study of Older Adults in Manitoba." Canadian Journal of Psychiatry 52, no. 9 (September 2007): 581–90. http://dx.doi.org/10.1177/070674370705200906.

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Objectives: To determine the prevalence of mental illness in older adults and its effect on home care and personal care home (PCH) use. Methods: Using nonidentifying administrative records (fiscal years 1997–1998 to 2001–2002) from the Population Health Research Data Repository housed at the Manitoba Centre for Health Policy, we determined the 5-year period prevalence for individuals aged 55 years and over (119 539 men and 145 752 women) for 3 mental illness categories: cumulative mental disorders (those having a diagnosis of depression, anxiety disorder, personality disorder, schizophrenia, and [or] substance abuse), any mental illness, and dementia. We calculated age-specific and age-adjusted rates of home care and PCH use and the prevalence of mental illness in PCH residents. Results: From the group aged 55 to 59 years to the group aged 90 years or older, the prevalence of mental illness increased with the population's age. The prevalence of any mental illness rose from 32.4% to 45.0% in men and from 42.6% to 51.9% in women, and dementia prevalence rose from 2.0% to 33.6% in men and from 1.3% to 40.3% in women. The age-adjusted annual rates of open home care cases per 1000 population aged 55 and older varied by mental illness grouping (no mental disorder, 57 for men and 91 for women; cumulative mental disorders, 162 for men and 191 for women; dementia, 300 for men and 338 for women). The age-adjusted rates of PCH use per 1000 population aged 75 years and older also varied by mental illness grouping (no mental disorder, 53 for men and 78 for women; cumulative mental disorders, 305 for men and 373 for women; dementia, 542 for men and 669 for women). Among patients admitted to (or resident in) a PCH in 2002–2003, 74.6% (87.1%) had a mental illness, and 46.0% (69.0%) had dementia. Conclusions: Mental illness affects the use of home care and nursing homes profoundly. Individuals with dementia used home care at 3 times the rate of those having no mental illness diagnosis, and they used PCHs at 8 times the rate. Objectifs: Déterminer la prévalence de la maladie mentale chez les personnes âgées et son effet sur l'utilisation des soins à domicile et des foyers de soins personnels (FSP). Méthodes: À l'aide des dossiers administratifs anonymes (exercices financiers 1997–1998 à 2001–2002) du dépôt de données de recherche sur la santé de la population du centre de politiques en santé du Manitoba, nous avons déterminé la prévalence sur 5 ans, pour les personnes de 55 ans et plus (119 539 hommes, 145 752 femmes), de 3 catégories de maladie mentale: les troubles mentaux cumulatifs (ceux qui ont un diagnostic de dépression, de trouble anxieux, de trouble de la personnalité, de schizophrénie, et [ou] d'abus de substance), toute maladie mentale, et la démence. Nous avons calculé les taux par âge et les taux rectifiés selon l'âge d'utilisation des soins à domicile et des FSP ainsi que la prévalence de la maladie mentale chez les résidents des FSP. Résultats: La prévalence de la maladie mentale augmentait avec l'âge de la population, depuis le groupe des 55 à 59 ans jusqu'au groupe des 90 ans et plus. La prévalence de toute maladie mentale passait de 32,4 % à 45,0 % chez les hommes et de 42,6 % à 51,9 % chez les femmes, et la prévalence de la démence passait de 2,0 % à 33,6 % chez les hommes, et de 1,3 % à 40,3 % chez les femmes. Les taux annuels rectifiées selon l'âge des cas ouverts de soins à domicile par tranche de 1 000 de population de 55 ans et plus variaient selon le regroupement de maladies mentales (aucun trouble mental, 57 pour les hommes et 91 pour les femmes; troubles mentaux cumulatifs, 162 pour les hommes et 191 pour les femmes; démence, 300 pour les hommes et 338 pour les femmes). Les taux rectifiées selon l'âge d'utilisation des FSP par tranche de 1 000 de population de 75 ans et plus variaient aussi selon le regroupement de maladies mentales (aucun trouble mental, 53 pour les hommes et 78 pour les femmes; troubles mentaux cumulatifs, 305 pour les hommes et 373 pour les femmes; démence, 542 pour les hommes et 699 pour les femmes). Parmi les patients hospitalisés (ou résidents) des FSP en 2002–2003, 74,6 % (87,1 %) avaient une maladie mentale, et 46,0 % (69,0 %) souffraient de démence. Conclusions: La maladie mentale affecte profondément l'utilisation des soins à domicile et des établissements de soins prolongés. Les sujets souffrant de démence utilisaient les soins à domicile à 3 fois le taux de ceux qui n'avaient pas de diagnostic de maladie mentale, et les FPS, à 8 fois le taux des personnes sans diagnostic.
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Pelletier, Louise, Siobhan O’Donnell, Louise McRae, and Jean Grenier. "Le fardeau du trouble d’anxiété généralisée au Canada." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 37, no. 2 (February 2017): 60–69. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.37.2.04f.

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Abstract:
Introduction Bien que le trouble d’anxiété généralisée (TAG) soit une affection courante et incapacitante, peu d’études ont été menées à son sujet au Canada. Nous avons comparé les Canadiens atteints du TAG avec ceux atteints de dépression sur le plan de leurs caractéristiques, de leur état de santé, de leur utilisation des services de santé et de leurs besoins en matière de santé. Méthodologie Les données sont tirées de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale de 2012, qui portait sur un échantillon représentatif de la population canadienne de 15 ans et plus (n = 23 709; taux de réponse de 68,9 %). Nous avons sélectionné les répondants ayant fait état de symptômes compatibles avec un TAG ou un épisode dépressif majeur (EDM) dans les 12 mois précédant l’enquête (n = 1 598). Les estimations ont été pondérées afin de représenter la population des ménages au Canada. Nous avons mené des analyses de régression logistiques multidimensionnelles multinomiales et descriptives. Résultats En 2012, environ 700 000 (2,5 %) Canadiens de 15 ans et plus ont fait état de symptômes compatibles avec un TAG dans les 12 derniers mois. La moitié d’entre eux ont également mentionné des symptômes d’EDM. La fréquence des perceptions d’une santé passable ou mauvaise (29,7 %), de détresse psychologique modérée et sévère (81,2 %) et d’incapacité modérée et sévère (28,1 %) était comparable (voire légèrement supérieure) chez les personnes présentant un TAG seulement par rapport aux personnes présentant un EDM seulement (respectivement 24,7 %, 78,8 % et 24,8 %). Les pires résultats de santé ont été observés chez les personnes souffrant d’un TAG et d’un EDM en comorbidité : 47,3 % ont fait état d’une santé passable ou mauvaise, 94,0 % d’une détresse psychologique modérée ou sévère et 52,4 % d’une incapacité modérée ou sévère. Près de 50 % des personnes souffrant d’un TAG et d’un EDM en comorbidité ont déclaré que leurs besoins en matière de santé n’avaient pas été satisfaits ou avaient été partiellement satisfaits, contre environ 30 % des personnes souffrant d’un TAG ou d’un EDM seulement. Conclusion Bien que le TAG soit associé à des degrés de détresse et d’incapacité comparables (ou légèrement supérieurs) à l’EDM, l’état de santé des personnes présentant ces deux affections en même temps est nettement moins bon que celui des personnes présentant uniquement l’un ou l’autre. Il est essentiel d’améliorer le diagnostic, le dépistage des comorbidités et la prise en charge pour réduire les impacts de ce trouble mental.
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Fournier-Charrière, É., and P. Dusser. "Douleurs musculosquelettiques diffuses chez l’enfant et l’adolescent : faut-il parler de fibromyalgie ?" Douleur et Analgésie, 2020. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2020-0135.

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Abstract:
Les douleurs musculosquelettiques diffuses chroniques touchant plusieurs régions du corps sont fréquentes chez l’enfant et l’adolescent et peuvent parfois devenir chroniques. Dans ce cas faut-il évoquer le diagnostic de syndrome fibromyalgique juvénile (SFMJ) ? Quelques rares équipes ont décrit depuis 1985 de petites cohortes de SFMJ, où les douleurs diffuses entraînant un retentissement sur la qualité de vie sont associées comme chez l’adulte à la fatigue, la dépression, les céphalées, le syndrome de côlon irritable et à l’examen, la présence de points douloureux (symptôme qui ne figure plus dans les critères diagnostiques). Sa prévalence se situe entre 1,2 et 6,2 %. Le contexte de cette douleur fonctionnelle dite nociplastique (par abaissement du seuil de perception de la douleur) comporte des facteurs de susceptibilité intrinsèques (sexe, hyperlaxité, seuil de sensibilité à la douleur, etc.) et extrinsèques (contexte sociofamilial, traumatisme physique et/ou psychique, etc.). Le SFMJ a un impact important sur la scolarité et nécessite une prise en charge multimodale combinant des thérapies physiques, comportementales et psychothérapeutiques. L’évolution dans le temps semble variable. Parallèlement, de nombreuses équipes décrivent des enfants et adolescents souffrant de douleurs musculosquelettiques chroniques diffuses et inexpliquées comportant les mêmes caractéristiques. Pourtant, l’analyse de la littérature sur le SFMJ, réalisée lors d’une expertise coordonnée par l’Inserm, ne permet pas d’identifier, à ce jour, des critères objectifs le distinguant d’autres formes de douleurs chroniques diffuses chez les enfants/adolescents. Il est donc recommandé en France comme en Allemagne de ne pas utiliser ce diagnostic chez l’enfant/adolescent souffrant de douleurs musculosquelettiques chroniques.
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Dugué, S. "Les spécificités du syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC 1) en pédiatrie." Douleur et Analgésie, 2020. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2020-0141.

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Abstract:
Le syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC 1) est caractérisé par des douleurs chroniques associées à des troubles vasomoteurs et/ou trophiques et/ou sudomoteurs témoignant d’une hyperactivité sympathique. Les formes pédiatriques de SDRC 1 se distinguent des formes adultes : les douleurs sont majoritairement localisées aux membres inférieurs (cheville, pied) et surviennent après un traumatisme mineur. Les enfants se présentent le plus souvent avec une forme froide d’emblée. Les douleurs entraînent une impotence fonctionnelle majeure et prolongée, ce qui contraste avec l’absence ou la banalité de la lésion sous-jacente. Les retentissements sont rapidement importants et concernent tous les domaines de la vie de l’enfant : perte d’autonomie, troubles du sommeil, anxiété, dépression, altération des liens sociaux et familiaux, absentéisme scolaire…Le diagnostic reste clinique, sur la base des critères de Budapest, même s’ils n’ont pas été validés en pédiatrie. Le traitement repose sur une réhabilitation fonctionnelle grâce à la physiothérapie associée à une prise en charge psychothérapeutique. L’objectif est de remobiliser le membre douloureux de manière progressive et adaptée, sans attendre la sédation complète de la douleur, et de limiter les retentissements de la douleur au quotidien. Les antalgiques peuvent parfois être utiles, mais doivent être surveillés de manière étroite. Cette prise en charge est ambulatoire initialement, mais lorsque les douleurs sont trop intenses et entraînent des retentissements importants, une hospitalisation doit être proposée. Enfin, l’évolution semble meilleure que chez les adultes même si environ 20 % des enfants rechutent dans les six premiers mois le plus souvent.
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