Academic literature on the topic 'Développement économique – Effets des innovations technologiques – Brésil'

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Journal articles on the topic "Développement économique – Effets des innovations technologiques – Brésil"

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Andrieu, Nadine, Eduardo Chia, and Eric Vall. "Recherche et innovations dans les exploitations de polyculture-élevage d’Afrique de l’Ouest Quelles méthodes pour évaluer les produits de la recherche ?" Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 7. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10116.

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Abstract:
Alors que l’invention peut se définir comme la découverte d’un principe, l’innovation peut être définie comme l’adoption de ce principe par une population (1, 2, 3, 17). En Afrique de l’Ouest, la grande majorité des inventions et leur traduction fréquente en propositions techniques de la recherche pour intensifier les systèmes mixtes agriculture-élevage ont été peu ou n’ont pas été intégrées dans les systèmes de production (11, 13, 14, 18, 21, 23). Ce constat d’échec a amené la recherche à s’interroger sur ses démarches de conception et d’évaluation de ses propositions et à impliquer davantage les acteurs de terrain dans la formulation des problèmes et l’élaboration des solutions dans le cadre de recherches participatives (5, 8, 10, 12, 15, 16). L’analyse des facteurs d’adoption des inventions constitue un premier champ au sein des méthodes d’évaluation existantes. L’objectif est d’identifier les facteurs économiques, institutionnels, structurels ou sociotechniques qui favorisent le passage de l’invention à l’innovation (4, 20). Des outils de modélisation peuvent aussi être utilisés pour analyser le profil des populations susceptibles d’adopter telle ou telle technologie (7, 24). Les méthodes de diagnostic des impacts de la recherche constituent un deuxième champ d’évaluation. Il s’agit d’analyser les effets, prévus ou non, des propositions de la recherche quand elles sont expérimentées sur le terrain ou adoptées (19). La modélisation peut là encore s’avérer un outil puissant pour explorer les impacts potentiels des propositions de la recherche avant leur mise en oeuvre effective au sein des systèmes de production (6, 9, 22). L’objectif de ce numéro thématique est de passer en revue différents travaux sur l’évaluation des propositions de la recherche, récemment réalisés en zone agropastorale d’Afrique de l’Ouest, afin de définir comment concevoir et évaluer des innovations dans cette région. Les contributions se basent sur différentes études menées non seulement dans le domaine de la production et de la santé animales mais aussi dans celui des productions végétales intimement liées à l’élevage dans les systèmes mixtes étudiés. Elles abordent également la gestion socio-économique des exploitations et, en particulier, intègrent les projets des producteurs. Cette diversité de terrains et d’approches permet d’enrichir la réflexion sur les méthodes d’évaluation des innovations dans les systèmes d’élevage et dans les systèmes agro-sylvo-pastoraux de cette région. Les trois premiers articles s’intéressent aux facteurs d’adoption des produits de la recherche. Bouyer et coll. analysent les facteurs ayant joué sur l’adoption d’une nouvelle méthode de lutte sanitaire acaricide en milieu paysan au Burkina Faso. Ngondjeb et coll. étudient les facteurs d’adoption de techniques de lutte contre l’érosion hydrique des sols en zone cotonnière du Cameroun. Dans des contextes de changements socio-économiques induisant des stratégies adaptatives de producteurs camerounais, Pedelahore et coll. s’interrogent sur la place de processus d’intensification promus par la recherche. Ces méthodes fournissent des pistes pour mieux caractériser la diversité des besoins et des contraintes des populations cibles. Les autres travaux concernent surtout les méthodes d’évaluation des impacts de la recherche. Ces évaluations sont prospectives pour deux articles : les travaux de Dabire et coll. explorent les impacts potentiels de la prévision saisonnière des pluies sur les performances économiques des exploitations familiales burkinabés ; ceux de Deffo et coll. évaluent les effets de différents systèmes de culture sur la durabilité des exploitations. L’article de Sempore et coll. combine évaluation prospective et évaluation ex post, respectivement avant et après l’expérimentation d’ateliers d’embouche chez des agroéleveurs. Trois articles analysent a posteriori les impacts de propositions expérimentées ou adoptées par les producteurs : Blanchard et coll. mesurent l’impact de l’utilisation raisonnée de la fumure organique au champ sur les rendements et les revenus de producteurs burkinabés ; Fokou et coll. explorent les liens entre, d’une part, les innovations technologiques et organisationnelles et, d’autre part, les relations de pouvoir dans des systèmes de production laitiers du Mali. Enfin, en s’inspirant d’une méthode expérimentée à la Réunion (France), Vayssières et coll. cherchent à mieux prendre en compte les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre dans les exploitations d’élevage d’Afrique de l’Ouest dans la conception de systèmes agropastoraux plus respectueux de l’environnement. L’objectif global de ces travaux est de consolider les méthodes d’évaluation des impacts de la recherche pour sélectionner les propositions qui contribuent le mieux au développement durable des systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest.
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BAUMONT, René, and Jean-Louis PEYRAUD. "avant-propos." INRA Productions Animales 28, no. 1 (January 10, 2020): 3–4. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.1.3005.

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Abstract:
Dans un contexte économique incertain et face à des demandes sociétales de plus en plus pressantes, les filières animales ont des défis majeurs à relever : assurer leur compétitivité et la viabilité économique des élevages ens’adaptant à l’ouverture des marchés et à une plus grande volatilité des prix ; reconstruire un modèle social en repensant l’acceptabilité de l’élevage et le métier d’éleveur ; produire des aménités reconnues par la société enlimitant les effets négatifs sur l’environnement et en qualifiant les services écosystémiques et patrimoniaux produits par les activités d’élevage. Répondre à ces enjeux nécessite de mettre en place de nouveaux modes de partenariats entre les acteurs. Le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) « Elevages Demain » crée en 2010 (www.gis-elevages-demain.org) et dédié aux systèmes de production animale (ruminants, porcs et volailles) à hautes performances économiques,environnementales et sociétales, rassemble quatorze partenaires de la recherche, du développement et des filières professionnelles. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’ensemble des acteurs des filières animales derépondre ensemble aux défis posés à l’élevage afin de proposer de nouveaux modèles productifs, économiquement viables, respectueux de l’environnement et socialement acceptables et équitables, en un mot : durables. Lesorganismes initiateurs du GIS « Elevages Demain » se fixent donc comme objectif de définir les conditions d’une meilleure compatibilité entre les différentes catégories de performances (techniques, économiques, environnementales, sociales) des systèmes de production animale et de proposer des solutions qui soient innovantes et adaptées à la variété des contextes territoriaux et des filières. Les actions de recherche conduites par le GIS « Elevages Demain » s’organisent autour de quatre axes thématiques : i) les relations entre élevage, filières et territoire, avec une action sur les services rendus par l’élevage et une autre sur l’emploi dans les filières animales ; ii) les relations entre l’élevage et la société avec une action visant à recenser et à analyser les principales controverses ; iii) l’évaluation multicritère de la durabilité des systèmes d’élevage avec l’élaboration d’un guide méthodologique réalisé en commun avec le GIS « Grandes cultures à hautes performances économiques et environnementales » et iv) la conduite des animaux et des systèmes d’élevage avec des actions sur le phénotypage animal (avec le GIS Agenae), l’élevage de précision et l’agro-écologie en élevage.Les Réseaux Mixtes Technologiques du domaine de l’élevage constituent une autre forme de partenariat qui a pour objectif de constituer des pôles d’expertises pour les professionnels de l’élevage et les pouvoirs publics en stimulant les synergies entre disciplines, filières et territoires et sur des domaines précis, tels que l’économie des filières d’élevage, le travail en élevage, l’élevage et l’environnement, le bien-être animal, les bâtiments d’élevage etc...A travers son objectif de synthétiser les connaissances et de diffuser les résultats de la recherche sur les productions animales à un large public, la revue INRA Productions Animales s’efforce d’apporter régulièrementdes contributions pour éclairer le débat scientifique et sociétal sur les enjeux et les défis que doivent relever les productions animales. Ce fut le cas du dossier consacré aux « Gaz à effet de serre en élevage bovin », des numérosspéciaux sur le « Travail en élevage » ou sur « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? » pour ne citer que quelques exemples récents. C’est pourquoi nous avons souhaité réunir dans ce premier numéro de l’année2015 quatre articles complémentaires : - Le premier, issu d’un travail mené dans le RMT « Economie des filières animales », propose un état des lieux précis et une analyse détaillée des facteurs explicatifs de la spécialisation territoriale et de laconcentration des productions animales européennes. Il pose ainsi clairement un certain nombre d’enjeux relatifs aux services et aux « dys-services » rendus par les productions animales et à l’acceptabilité de cette concentration par la société ; - Le deuxième, issu d’un groupe de travail du GIS « Elevages Demain », propose une méthodologie originale pour identifier, qualifier et évaluer les multiples services économiques, environnementaux, sociaux et culturels rendus par les activités d’élevage. Cet article pose ainsi un certain nombre de questions de recherche pour progresser dans la quantification et l’évaluation de ces services ;- Le troisième, également issu d’un groupe de travail du GIS « Elevages Demain », présente le recensement et l’analyse des principales controverses qui traversent la société sur l’élevage à partir du regard croisé de différents acteurs. Cet article pose aussi de nombreuses questions de recherches sur les déterminants des attentes de la société vis-à-vis de l’élevage et sur les mécanismes permettant de résoudre ces controverses. - Le quatrième, issu du travail conduit par l’INRA dans le cadre de l’étude commanditée par le Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective, propose une méthodologie de conception et d’évaluation de systèmes de production multiperformants, c’est-à-dire conjuguant performances productives, économiques, environnementales et sociales. En s’appuyant sur un large répertoire de pratiques agricoles élémentaires dont l’impact a été qualifié sur les différentes catégories de performances, cette méthode se veut applicable à une large diversité d’orientations productives. Enfin, nous avons souhaité clore ce numéro avec un texte, issu d’une réflexion menée dans le GIS « Elevages Demain », sur les réseaux de référence en élevage et leur avenir. Ces dispositifs constituent de réelles infrastructures immatérielles de recherche et développement, et dans un contexte budgétaire contraint, il importe de les faire évoluer pour mieux répondre aux nouvelles attentes en lien avec la durabilité des élevages.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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Bodart, Vincent, and Raouf Boucekkine. "Numéro 3 - juin 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16263.

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Afin d'expliquer les performances exceptionnelles (croissance soutenue, faible niveau de chômage et de l’inflation, forte accélération de la productivité) de l’économie américaine durant la décennie passée, plusieurs économistes ont évoqué l'émergence d'une "Nouvelle Economie", faisant référence au développement fulgurant des nouvelles technologies de l'information et des communications (TIC). Les partisans de la "Nouvelle Economie" estiment en effet que ces nouvelles technologies ont modifié de façon profonde le fonctionnement de l'économie et que, à l’instar d'autres innovations technologiques importantes au début du siècle passé, elles sont le vecteur d’une nouvelle ère de croissance et de prospérité. Mais est-ce vraiment le cas ? Malgré de fort nombreux aménagements de la comptabilité nationale américaine visant à mieux tenir compte des effets de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité, les dernières études statistiques publiées à la fin du premier trimestre 2002, dressent un tableau mitigé de la situation. En particulier, l’impact de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité dans les services ayant le plus investi en TIC est parfois même négatif ! De quoi susciter de réelles interrogations sur les mesures effectuées mais aussi et surtout sur les vertus de l’informatisation. Sur la base de certains enseignements récents de la théorie économique, l'article de Regards Economiques revient sur cette dernière question pour tirer quelques conclusions utiles sur le cas d’un "petit" pays comme la Belgique ! A l’évidence, les nouvelles technologies ont créé de réelles opportunités, mais transformer ces opportunités en croissance économique soutenable et créatrice d’emplois nouveaux et stables n’est pas sans coût. La nécessité de réorganiser le travail pour accompagner l’informatisation n’est qu’un défi parmi d’autres pour en assurer le succès et la pérennité. De fait, une informatisation réussie repose au moins sur deux piliers fondamentaux : réorganisation du travail (vers plus d’autonomie notamment) et modernisation soutenue par un effort constant en R&D et/ou d’adoption maîtrisée des avances technologiques. Pour un "petit" pays comme la Belgique et vu le niveau actuel des ressources dévolues à la recherche comme en atteste le dernier rapport sur la R&D en Belgique, l’effort de modernisation ne consiste évidemment pas à lancer des plans de R&D à même de concurrencer Intel ou Microsoft mais à assurer une diffusion rapide des TIC et à développer les qualifications à même de faciliter cette diffusion. Les niveaux actuels de diffusion en Belgique sont de toute évidence trop faibles pour espérer un gain significatif et durable en terme de productivité ou de croissance de PIB et de l’emploi. Mais même si le niveau de diffusion est élevé, l’expérience américaine nous apprend que cela ne garantit pas à coup sûr une augmentation généralisée du taux de croissance de la productivité. Il semble de plus en plus avéré que l’investissement en TIC n’est décisif en termes de gains de productivité que s’il est accompagné d’un changement organisationnel vers plus d’autonomie et de polyvalence notamment. Un troisième pilier sur lequel doit reposer tout processus d’informatisation concerne le volet institutionnel. L’effondrement de très nombreuses start-ups américaines et européennes entre 2000 et 2002 (la dernière à déposer son bilan n’est pas des moindres : Napster) et le procès Microsoft sont autant d’indicateurs des problèmes institutionnels inhérents à la "Nouvelle Economie" et notamment à son volet commerce électronique. Le problème est bien connu : les start-ups vendent un bien particulier, l’information, qui s’avère très facile à copier alors même que sa production est en général coûteuse. Par ailleurs, l’utilisation d’Internet permet aux consommateurs de comparer les prix, ce qui tend à rogner considérablement les profits des entreprises. Mais en même temps, la valeur de nombreux biens d’information, comme par exemple les softwares, augmente avec le nombre d’utilisateurs (c’est la notion d’externalités de réseau), donnant lieu à des monopoles naturels. Dans cette configuration, le démantèlement des monopoles peut avoir des effets négatifs sur le bien-être des consommateurs, sans compter les effets désastreux que cela peut engendrer sur le financement de la R&D, aspect si essentiel dans la viabilité d’un régime de croissance tiré par les TIC.
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Bodart, Vincent, and Raouf Boucekkine. "Numéro 3 - juin 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2002.06.01.

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Abstract:
Afin d'expliquer les performances exceptionnelles (croissance soutenue, faible niveau de chômage et de l’inflation, forte accélération de la productivité) de l’économie américaine durant la décennie passée, plusieurs économistes ont évoqué l'émergence d'une "Nouvelle Economie", faisant référence au développement fulgurant des nouvelles technologies de l'information et des communications (TIC). Les partisans de la "Nouvelle Economie" estiment en effet que ces nouvelles technologies ont modifié de façon profonde le fonctionnement de l'économie et que, à l’instar d'autres innovations technologiques importantes au début du siècle passé, elles sont le vecteur d’une nouvelle ère de croissance et de prospérité. Mais est-ce vraiment le cas ? Malgré de fort nombreux aménagements de la comptabilité nationale américaine visant à mieux tenir compte des effets de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité, les dernières études statistiques publiées à la fin du premier trimestre 2002, dressent un tableau mitigé de la situation. En particulier, l’impact de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité dans les services ayant le plus investi en TIC est parfois même négatif ! De quoi susciter de réelles interrogations sur les mesures effectuées mais aussi et surtout sur les vertus de l’informatisation. Sur la base de certains enseignements récents de la théorie économique, l'article de Regards Economiques revient sur cette dernière question pour tirer quelques conclusions utiles sur le cas d’un "petit" pays comme la Belgique ! A l’évidence, les nouvelles technologies ont créé de réelles opportunités, mais transformer ces opportunités en croissance économique soutenable et créatrice d’emplois nouveaux et stables n’est pas sans coût. La nécessité de réorganiser le travail pour accompagner l’informatisation n’est qu’un défi parmi d’autres pour en assurer le succès et la pérennité. De fait, une informatisation réussie repose au moins sur deux piliers fondamentaux : réorganisation du travail (vers plus d’autonomie notamment) et modernisation soutenue par un effort constant en R&D et/ou d’adoption maîtrisée des avances technologiques. Pour un "petit" pays comme la Belgique et vu le niveau actuel des ressources dévolues à la recherche comme en atteste le dernier rapport sur la R&D en Belgique, l’effort de modernisation ne consiste évidemment pas à lancer des plans de R&D à même de concurrencer Intel ou Microsoft mais à assurer une diffusion rapide des TIC et à développer les qualifications à même de faciliter cette diffusion. Les niveaux actuels de diffusion en Belgique sont de toute évidence trop faibles pour espérer un gain significatif et durable en terme de productivité ou de croissance de PIB et de l’emploi. Mais même si le niveau de diffusion est élevé, l’expérience américaine nous apprend que cela ne garantit pas à coup sûr une augmentation généralisée du taux de croissance de la productivité. Il semble de plus en plus avéré que l’investissement en TIC n’est décisif en termes de gains de productivité que s’il est accompagné d’un changement organisationnel vers plus d’autonomie et de polyvalence notamment. Un troisième pilier sur lequel doit reposer tout processus d’informatisation concerne le volet institutionnel. L’effondrement de très nombreuses start-ups américaines et européennes entre 2000 et 2002 (la dernière à déposer son bilan n’est pas des moindres : Napster) et le procès Microsoft sont autant d’indicateurs des problèmes institutionnels inhérents à la "Nouvelle Economie" et notamment à son volet commerce électronique. Le problème est bien connu : les start-ups vendent un bien particulier, l’information, qui s’avère très facile à copier alors même que sa production est en général coûteuse. Par ailleurs, l’utilisation d’Internet permet aux consommateurs de comparer les prix, ce qui tend à rogner considérablement les profits des entreprises. Mais en même temps, la valeur de nombreux biens d’information, comme par exemple les softwares, augmente avec le nombre d’utilisateurs (c’est la notion d’externalités de réseau), donnant lieu à des monopoles naturels. Dans cette configuration, le démantèlement des monopoles peut avoir des effets négatifs sur le bien-être des consommateurs, sans compter les effets désastreux que cela peut engendrer sur le financement de la R&D, aspect si essentiel dans la viabilité d’un régime de croissance tiré par les TIC.
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Dissertations / Theses on the topic "Développement économique – Effets des innovations technologiques – Brésil"

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Marinho, de Oliveira Walter. "Le processus d'internationalisation des entreprises brésiliennes de software : le phénomène "born-globals" dans un pays émergent." Grenoble, 2010. http://www.theses.fr/2010GRENG005.

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Abstract:
L'internationalisation des entreprises est un vaste champ d'étude qui, jusqu'aux années 1990, était quasi exclusivement réservé aux grandes entreprises, pour la plupart d'entre elles, multinationales établies sur des bases mondiales. Une série de facteurs, cependant, vinrent modifier substantiellement cette réalité. La globalisation, la dérégulation économique, les nouvelles technologies, parmi d’autres aspects, modifièrent substantiellement ce cadre, en ouvrant des opportunités pour des nouveaux participants. Notre étude examine les entreprises de software et SSII brésiliennes à partir des deux différentes théories : le modèle d’Uppsala et le modèle born-globals. Nous essayons d'identifier les entreprises qui correspondent le mieux à chaque modèle et quels sont les facteurs qui distinguent les deux types. Notre conclusion montre que le phénomène born-globals est présent au Brésil et que quelques facteurs effectivement peuvent différencier les deux types d’entreprise. Finalement, basé sur ces facteurs de différenciation, nous proposons un modèle probabiliste pour l’occurrence d'une entreprise "born-global"
Competition in the international markets has always been a matter for very large and multinational companies. However, the emergence of new technologies, the economic deregulation and globalization have opened opportunities for different players. This scenario has affected the way companies approach the international markets, sometimes in opposition to traditional models of the internationalization process. Our research exams the Brazilian software and IT services companies taking two theories into account, the Uppsala model and the Born-global model, trying to identify which firms corresponds better to one or another model and which factors make them different. Our conclusion shows that the phenomenon “born-global” is present in Brazil and that some factors really differentiate the two types of companies. Finally, based on the factors of differentiation we have found, we propose a probabilistic model of occurrence for a born-global company
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Lanckriet, Edouard. "Le Système d’Innovation Technologique des agroénergies de la canne à sucre, un outil de développement durable au Brésil, quels enseignements pour la formation des politiques de développement liées au capital naturel en Afrique de l’Ouest ?" Thesis, Paris, EHESS, 2017. http://www.theses.fr/2017EHES0013/document.

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Abstract:
Au Brésil, la canne à sucre sert de matière première à la fabrication de sucre, de carburant, et d’électricité. Ce modèle industriel a permis au pays d’ériger en avantage compétitif sa productivité en biomasse. Il a été promu en Afrique mais la majorité des projets d’agroénergies y a été un échec. Ce constat pose la question de l’intérêt du modèle au Brésil et du rôle des agroénergies dans une stratégie de développement. Notre analyse pose le « modèle brésilien » comme Système d’Innovation Technologique - le SIT de la canne - dont nous analysons la trajectoire de long terme afin d’en saisir les déterminants de succès et d’échec ainsi que le rôle socio-économique historique. Il se structure depuis la fin du XIXème et sert une stratégie de diversification des marchés de la canne à sucre par l’importation, l’adaptation et la diffusion des technologies nécessaires à l’essor de ces nouveaux marchés. La filière biocarburant a en particulier nécessité de créer un système technologique alternatif. Le soutien public a été déterminant dans l’évolution du SIT de la canne, façonnée par les crises sociales et économiques du pays. Par le SIT de la canne, le Brésil a pu former son capital humain à la valorisation du capital naturel, cela lui permet aujourd’hui d’expérimenter une conversion agroécologique du mode de culture, afin de régénérer le capital naturel sol.Notre analyse du modèle brésilien nous permet de préciser la fonction des agroénergies dans une stratégie de développement : elles sont avant tout un outil de soutien à l’économie agricole. Au regard de cela nous analysons les facteurs d’échecs des projets africains de jatropha-énergie et formulons une proposition pour la structuration d’un SIT des agroénergies adapté aux enjeux de développement de l’Afrique de l’Ouest, que nous proposons d’adosser à la filière oléagineuse
In Brazil, sugar cane is used as a raw material for the production of sugar, fuel, and electricity. This industrial model has enabled the country to build a competitive advantage on the biomass productivity of its soils. It has been promoted in Africa but the majority of African bioenergy projects have been a failure. This raises the question of the interest of the model in Brazil, of the role of bioenergy in a development strategy.The Brazilian model is a Technological Innovation System, the sugar cane TIS, which we analyze in the long term. Since the end of the 19th century, it has been structured to import, adapt and spread technologies in order to diversify sugar cane markets. The biofuel sector required the creation of an alternative technological system, financed by the State through the Proalcool Program (1975 to 1985); Created to absorb the surpluses of the sugar sector and for the energy security of the country. Public support was key in the evolution of the TIS, forged in the wake of the country's social and economic crises. The sugar cane TIS has enabled Brazil to train its human capital in the valorization of natural capital, which enables it today to experiment a new change : the agroecological conversion of the cane cultivation model, that would allow regenerating the Natural Capital soil. Based on our analysis of the Brazilian model we formulate an analysis of the factors of failure of the African jatropha biofuel projects and make a proposal for the structuring of a biofuel TIS adapted to West Africa stakes of development, which we suggest to back up to the oilseed chain
No Brasil, a cana-de-açúcar é utilizado como matéria-prima na fabricação de açúcar, combustível e eletricidade. Este modelo de negócio tem permitido ao país para transformar a produtividade de biomassa de seu solo em uma vantagem competitiva. Ele foi promovido na África, mas a maioria dos projetos de agroenergia africanos houve uma falha. Isso levanta a questão do interesse do modelo no Brasil, bem como o papel da bioenergia em uma estratégia de desenvolvimento. O modelo brasileiro é um Sistema de Inovação Tecnológica, o SIT da cana, que analisamos a longo prazo. Ele é estruturado desde o final do século XIX para importação, adaptação e difusão de tecnologias afim de diversificar os mercados de cana. O setor do etanol combustível tem necessidade de um sistema tecnologia alternativa, financiado pelo governo através do Programa Proálcool (1975-1985); ele foi criado para absorver os excedentes do sector do açúcar e para a segurança energética do país. O apoio público tem sido fundamental para a evolução do SIT, foi forjada pelas crises sociais e económicas do país. Hoje o SIT da cana-de-açúcar experimenta um modelo de produção agroecológica para o cultivo da cana, ele deveria ser capaz de regenerar o capital natural. Nossa análise do modelo brasileiro nos permite fazer uma análise dos fatores de não-sucesso dos projetos africanos de produção de biocombustível de jatropha. Nós formular uma proposta de estruturação de um SIT da agroenergia Oeste Africano adaptado às questões de desenvolvimento locais, propomos a ser associado ao setor oleaginosa
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Creti-Bettoni, Anna. "Réseaux, innovations et croissance." Toulouse 1, 1998. http://www.theses.fr/1998TOU10040.

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Abstract:
Cette thèse analyse l'impact des télécommunications sur la productivité et l'organisation des entreprises. L'étude est articulée autour de deux thèmes de recherche : l'un s'intéresse à des aspects proprement micro-économiques (théorie de la production et organisation des entreprises), tandis que le second analyse un sujet plus proche de la modélisation macro-économique (le progrès technologique). La thèse se compose de trois travaux principaux présents sous formes d'articles : le premier définit le point de départ de ma réflexion théorique, c'est-à-dire la modélisation des externalités de réseaux dans la fonction de production; le deuxième article analyse la relation entre usage des technologies de communication et organisation hiérarchique des firmes ; enfin, le troisième article étudie l'impact des télécommunications sur la productivité totale des facteurs et le progrès technique. Ces trois travaux sont introduits par une revue de la littérature, décrivant les modèles existants sur les principaux thèmes analysés dans la thèse. Cette revue de la littérature est organisée en deux parties. La première est axée principalement sur les modèles de concurrence des entreprises offrant des biens susceptibles de présenter un effet de réseaux ; c'est-à-dire la valeur additionnelle qu'un nouveau souscripteur apporte à la communauté des souscripteurs déjà existants. La seconde partie s'intéresse à la littérature sur le progrès technologique, et aux modèles les plus récents analysant l'infrastructure de télécommunications comme facteur de croissance. Deux travaux économétriques, l'un sur la demande de télécommunications en entreprise et l'autre sur la relation entre télécommunications et croissance nationale, sont aussi présentés en tant qu'illustration de la problématique analysée, respectivement, par la première et la deuxième partie de la thèse. Notre étude démontre que les effets des télécommunications sur l'économie peuvent être appréhendés au niveau micro-économique, tandis qu’au niveau macro-économique il est beaucoup plus difficile de les mesurer. L'étude de ce lien manquant ; entre l'impact des télécommunications au niveau macro-économique et au niveau micro-économique reste une piste de recherche très intéressante à poursuivre
This thesis analyses the impact of telecommunications on firms' productivity and organisation. The study is articulated around two research topics: one is mainly interested in micro-economic aspects (the theory of production and firms' organisation), while the second analyses a subject closer to macro-economic modelling (the technological progress). The thesis is composed by three principal papers: the first defines the starting point of my theoretical reflection, i. E. The modelling of the externalities of networks in the function of production; the second article analyses the relation between use of technologies of communication and firms' hierarchical organisation; finally, the third article studies the impact of telecommunications on total factor productivity and technical progress. These three papers are introduced by a review of the literature, describing the existing models on the principal topics we analyse. This review of the literature is organised in two parts. The first part focuses mainly on the competition models on firms offering goods likely to present the network externality effect; i. E. The additional value that a new subscriber brings to the community of the already existing subscribers. The second part analyses the literature on technological progress, and the most recent models on telecommunications infrastructure and growth. Two econometric works, one on telecommunications demand by firms, and the other on telecommunications and French national growth, are also presented as an illustration of the problems analysed, respectively, by the first and the second part of the thesis. Our thesis shows that the impact of telecommunications on the economy can be better analysed and measured at the micro-economic level than at the macro-economic level. The analysis of this missing link; is an interesting subject for further research
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Reif, Xavier. "Croissance et diffusion internationale de l'innovation : le cas de l'Asie en développement rapide." Paris 9, 2002. https://portail.bu.dauphine.fr/fileviewer/index.php?doc=2002PA090044.

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Szajt, Marek. "Analyse de l'innovation technologique : une application à l'économie polonaise : analyse statitisque et économétrique." Lyon 2, 2003. http://theses.univ-lyon2.fr/sdx/theses/lyon2/2003/szajt_m_notice.

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Abstract:
Notre travail se compose de deux parties. La première partie concerne les problèmes de l'innovation et de la croissance économique. Nous caractérisons signification des Systèmes d'Innovations Nationaux et de R&D sectour en Pologne. Dans la partie empiriques nous effectuons analyse statistiques de dépenses intérieures brutes de R-D (DIRD) et de personnel total de R-D. Ensuite nous construisons les modèles économétriques. Les estimations des paramètres des modèles confirment les hypothèses admises : il existe des relations à long terme entre la croissance économique et l'activité d'innovation ; il existe une forte corrélation entre l'innovation possibilités et DIRD et le nombre total de chercheurs de R-D ; les activités d'innovations dans différent pays européens OCDE dépendent de les mêmes facteurs, mais leurs niveaux courants dépendent des facteurs caractéristiques pour les différents pays. Les modèles construits constituent un outil pratique qui peut être utilisé dans la planification de politique de l'innovation des pays
The dissertation consists of two parts. The first part concerns the problems of innovation and economic growth. The importance of National Innovation System that operates in Western Europe was emphasized. The condition of the research and development (R&D) sector in Poland was also described. In the empirical part, a statistical analysis of gross expenditures on R&D (GERD) and the employment in the R&D sector was carried out. Then econometrical models of innovative were created. The results obtained confirmed the following hypotheses: there is a long term correlation between economic growth and innovative activity; a country's innovative potential is determined by R&D researchers and GERD; innovative activity in the European OECD countries depends on the same factors, but its current level depends on factors typical of a country. The econometric methods presented in the dissertation might be helpful in planning a long-term innovative policy of a country
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Quélin, Bertrand. "Changement technologique et diffusion des innovations : analyse du processus de diffusion de l'électronique et de l'informatique." Paris 13, 1988. http://www.theses.fr/1988PA131004.

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Abstract:
La these analyse sur le plan theorique, les mecanismes de diffusion du progres technique et de l'innovation dans les societes industrielles, avec une etude appliquee aux industries electroniques et informatiques. En effet, l'innovation et le progres technique sont facteurs de distorsions et de transformations economiques et industrielles. Aussi, articule aux notions de temps et de progressivite, le concept de diffusion revet une importance theorique considerable. Comme processus d'integration de la technique dans l'espace economique, la diffusion occupe une place essentielle. Et la notion de transmission est d'ailleurs implicite a tous les concepts d'invention, d'innovation et de progres technique. L'analyse se demarque des theses schumpeteriennes pour lesquelles la diffusion est reduite a l'imitation de l'innovateur par ses concurrents, et le changement technique subordonne a l'enclenchement de cycles longs. La these etudie les principaux mecanismes de transmission des innovations. Elle montre que la direction et le conteny des flux technologiques inter-sectoriels subissent la triple influence des externalites, des effets d'entrainement et des effets de domination existant entre les secteurs. Ces trois phenomenes apparaissent comme les principaux determinants de la diffusion de l'innovation dans le tissu economique. La configuration de la diffusion depend alors de la position des activites a l'origine du progres technique dans l'industrie, et de l'imbrication des principales structures que sont l'etat, les grands groupes et les pme. Quatre mecanismes fondamentaux de la diffusion sont degages : -les relations internes a ces structures hierarchisees; -les externalites; -les coalitions d'acteurs industriels; -le conflit marche hors marche
This thesis can be read as a theoretical analysis of the patterns of technical change in modern economies with an illustrative case study on electronic and data processing industries. A general theoretical task is the explanation of the determinants and directions of technical change. Because innovation and technical progress create industrial transformation and economic development, innovation diffusion, based on time and progressiveness, is an important theoretical concept. We have to go beyond the assumptions of schumpeterian analysis : innovation diffusion can't be limited to imitation, no technical change based on long waves. The thesis studies the main mecanisms of the innovation transmission, and analyses the fact that some sectors are generators of technology. External effects, leading activities and domination effects shape the direction of technological flows between sectors. These economic phenomenous are the main determinants of innovation diffusion. The diffusion pattern is subject to linkages between state, industrial corporatcs and small enterprises. The four main mecanisms of innovation diffusion are : -linkages between economic structures; -external effects; -joint-ventures; -and conflict between implicit coordination of market and explicit coordination generated by firms
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Pautrel, Xavier. "Biens d'équipement, progrès technique et croissance : théorie et application dans les économies semi-industrialisées." Paris 1, 1998. http://www.theses.fr/1998PA010019.

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Abstract:
La thèse s'intéresse aux spécificités du progrès technique dans les économies semi-industrialisées (Asie du sud-est et Amérique latine), et au rôle des biens d'équipements dans leur évolution technologique. Les processus d'innovation des pays semi-industrialisés visent principalement à résorber les problèmes qui existent dans le secteur manufacturier. Le secteur manufacturier est alors central et les relations entre ce secteur et le secteur de recherche fondent la dynamique du progrès technique. Les biens d'équipement, par leur utilisation, créent des connaissances nouvelles sur la production finale et favorisent alors, au travers des relations entre production finale et recherche, les activités d'innovation donc la croissance. L'apprentissage associe aux équipements favorise aussi l'acquisition de compétences techniques. L'existence d'une accumulation de capital humain dans la production modifie les décisions de formation des individus. Les économies peuvent alors connaitre des taux de scolarisation faibles, alors que le taux de croissance est relativement élevé, car les agents préfèrent se former dans la production plutot qu'à l'école. Dans les économies semi-industrialisées, le savoir étant rival, la diffusion technologique se réalise avant tout au travers des importations d'equipements. Ces importations accélèrent d'autant plus la croissance que les équipements importés sont plus productifs que les équipements domestiques. Il est donc préférable pour la croissance, d'importer des équipements en provenance d'économies qui ont un écart technologique avec l'économie domestique élevé. Toutefois, si l'économie ne possède pas un stock de capital humain suffisamment important, les effets bénéfiques des importations peuvent être plus que contrebalancés par les coûts d'adaptation des équipements aux conditions locales de production. Les politiques commerciales doivent donc s'accompagner de politiques de développement technologique interne afin que les importations d'équipements soient bénéfiques
This thesis studies the specificity of technical progress in semi-indutrialized countries (South-East Asia and Latin America), and the role of equipment goods in their technological development. The purpose of the innovation process in semi-indutrialized countries is to solve problems in the manufacturing sector. Therefore, this sector is the central one, and relationships between manufacturing sector and research sector is the base of the dynamics of technical progress. Equipment goods, by their use in the manufacturing sector, create new knowledge about the manufacturing process, and therefore, through relationships between manufacturing sector and research sector, favour innovation activities and growth. The learning arising from the use of equipement goods also favours the acquisition of technical skill. This human capital accumulation from training on the job changes the agents' decision for schooling. Therefore, economies with low rate of enrollement may experience high rates of growth, because agents prefer to accumulate hman capital in training on the job, rather schooling. In semi-industrialized countries, knowledge is rival, therefore technical diffusion is made mainly through imports of equipements. The more produce are foreign equipments, related to domestic equipements, the higher are benefits from those imports. So, it is better to import equipements from economies with a high technical gap related to the domestic economy. Nevertheless, if the domestic economy has not enough human capital, positive effects due to equipements imports are offseted by negative ones due to the cost of adapting foreign equipements to local condition of production. So, trade policy must be accompanied by a domestic technological development in order to imports of equipement goods are positive for growth
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Musolesi, Antonio. "Innovation, R & D et productivité : Analyse théorique et empirique sur données de panel macroéconomiques dans le cas de seize pays de l'OCDE et sur données d'entreprises dans le cas des activités de service en France." Nice, 2004. http://www.theses.fr/2004NICE0046.

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Abstract:
L'importance des évolutions de la productivité dans la détermination du niveau de vie des nations amène naturellement à rechercher quels sont ses déterminants. Un de ces déterminants nous intéresse plus particulièrement ici: l'innovation, mise en œuvre grâce à l'utilisation du stock de connaissances, permet de renouveler aussi bien les produits que les procédés de production. La nouveauté analytique recherchée dans notre travail de thèse peut se résumer autour des deux grandes axes d'analyse suivants. Premièrement, au niveau macro-économétrique, on veut intégrer les études au sujet de la propagation des connaissances grâce au commerce international. Deuxièmement, au niveau micro-économétrique, nous cherchons à compléter les travaux antérieurs sur les sources de la connaissance et sur la contribution de l'innovation à la productivité des entreprises
That innovation and diffusion of technology drives long run productivity growth is by now commonly accepted. The crucial question is how. At the macroeconomic level, following an influential literature, we try to determine if trade promotes knowledge flows and technology transmission between trading partners. We obtain mixed results. At the microeconomic level, we analyse how knowledge diffusion, innovation and productivity are related both in a static, both in a dynamic framework.
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Decanini, Fabrice. "Le nouvel ordre commercial et financier japonais." Paris 5, 2006. http://www.theses.fr/2006PA05D004.

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Abstract:
Longtemps isolé du reste du monde, commerce,artisanat&bourse de riz prospéraient dans un Japon féodal gouverné par le Shôgun, Seigneurs et leurs fidèles Bushi. Mais depuis l’arrivée des Bateaux Noirs et l’ouverture du pays, le Japon introduit sciences et technologies occidentales, modernise son Ordre économique. Après 1945, l’Archipel démocratise son administration,démantèle les zaïbatsu,se concentrant sur la qualité&l’excellence, sous de visionnaires technocrates et managers. 1986, le Japon-122 millions d’habitants est 2d en termes économiques. Depuis 1984, le Renouveau : on restructure l’économie, toujours en avance grâce aux robots, microélectronique, IT, Boom Digital. Derrière le Droit, l’Economie & les spiritualités, l’esprit du Bushi au sabre lumineux reste la figure centrale de l’histoire nippone. Le Japon transforma ses faiblesses en avantage décisif grâce à des stratégies industrielles élaborées. Depuis le 6 et 9 août 1945, le Japon défend la Sécurité Humaine et un Ordre Mondial pacifique sans arme de destruction massive
A long time isolated from the rest of the world,trade, handicraft & rice exchange flourished in a feudal Japan, ruled by the Shôgun, Lords & their faithful Bushi. But, since the arrival of the Black Ships in 1853 & the opening of the country, Japan introduces western sciences & technologies, modernizes its economic Order. After 1945, the Archipel democratized its government, dismantled its zaibatsu, focusing on quality & excellence, under visionary technocrats & managers. 1986, Japan-122 million inhabitants-ranks 2d in economic terms. Since 1984,the Renewal:One restructures the economy,while keeping ahead thanks to microelectronics,robots,IT&the Digital Boom. #Behind laws,economics & spiritualities, the spirit of the Bushi, arching his lightening sword, remained a leading figure of the japanese history. Japan turned its weaknesses into a decisive advantage thanks to elaborate industrial strategies. Since 1945 August the 6th&9th, Japan has defended the Human Security & a peaceful World Order without mass destruction weapon
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Do, Nascimento Décio Estevão. "Mobilisation et coordination d'un réseau socio-techno-économique dans une "nouvelle frontière"de développement industriel : L'étude de cas Tocantins-Brésil." Compiègne, 2001. http://www.theses.fr/2001COMP1332.

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Abstract:
Le manque de connaissance des mécanismes de diffusion d'informations et d'innovations technologiques dans des régions « nouvelles frontières» de développement industriel, restreint la capacité d'établir des stratégies adéquates à leur développement qualitatif Nous considérons l'environnement comme étant structuré par des réseaux et structurant des réseaux. L'entrepreneur a besoin d'un environnement dans lequel circulent les informations, sources des idées d'innovation au niveau local et dans lequel existent les conditions minimales nécessaires à sa mise en place. L'innovation crée une obligation de coopération entre des différents acteurs socio-économiques. La prise en compte à la fois de l'aspect structural du réseau, de son environnement institutionnel et de ses agences intermédiaires montre une situation locale plus ou moins favorable aux processus de diffusion d'information et d'innovation. Nous considérons que l'inégalité au niveau de développement local peut être associée au manque de choix des ressources (manque de liberté), au manque de compétences de s'en servir (manque d'efficacité) mais aussi à l'excès de choix de ressources (rationalité limitée). Le développement local ne se fait pas par la redistribution des activités économiques mais par la redistribution des compétences pour compléter et valoriser les ressources locales. L'étude du cas, développé au Tocantins - Brésil, montre que la réussite relative des entreprises vis-à-vis leurs capacités à fabriquer des produits de qualités et compétitifs, malgré leur isolement géographique et des canaux générateurs et distributeurs d'innovations, est due à leurs relations dans leurs réseaux socio¬teco-économiques. Les relations déterminent la capacité des acteurs à interpréter et à s'approprier des informations circulantes. Pour essayer de combler un peu les différences d 'appropriabilités, il est fondamental le rôle joué par l'acteur-réseau « centre de traduction ».
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