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Journal articles on the topic 'Dieu – Judaïsme'

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1

Trigano, Shmuel, and Jean-Guy Nadeau. "Souffrance rédemptrice dans le judaïsme ?" Thème 13, no. 2 (2006): 45–67. http://dx.doi.org/10.7202/013604ar.

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Abstract:
Résumé Cette entrevue avec Shmuel Trigano, directeur de Pardès , considère que ce n’est pas la souffrance comme telle qui a valeur en judaïsme, mais le témoignage de la foi. On trouve certes dans le judaïsme une mystique de la souffrance pour la sanctification du Nom ( Kidouch haChem ), mais elle n’y a pas le poids de la souffrance rédemptrice en christianisme. Et si la Bible attribue à Dieu quelque implication dans la violence, Trigano considère que, sur le plan historique, il faut chercher la responsabilité humaine et non la responsabilité divine. Ce qu’il fait devant la Shoah et devant la violence au Moyen-Orient, dont l’horrifient les interprétations religieuses qui en attribuent à Dieu le dessein ou la responsabilité.
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2

Kokou AKOTIA, Benjamin. "Pourquoi les peuples d’Afrique noire connaissent Dieu sans lui rendre un culte ? Les enjeux du culte africain." Cahiers des Religions Africaines 1, no. 1 (2020): 39–56. http://dx.doi.org/10.61496/beui6888.

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Abstract:
Résumé A l’opposé du judaïsme, du christianisme et de l’islam, le culte des peuples d’Afrique est un renoncement au culte à la divinité céleste en faveur des idoles sous la forme d’ancêtres ou de génies. Pourquoi les uns évitent-ils Dieu, et pourquoi les autres évitent-ils les idoles ? En répondant à cette question, on peut savoir pourquoi rendre culte et à qui rendre culte. On dirait que c’est parce que les hommes habitent un territoire qu’ils rendent un culte. C’est ce que cette étude veut montrer. Mots-clés : Culte, Hospitalité, Ancêtres, Dieu, Territoire.
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3

Bauks, Michaela. "La creatio ex nihilo . Une réception chrétienne en comparaison avec des lectures juives de la période du Second Temple." Études théologiques et religieuses Tome 99, no. 2 (2024): 313–27. http://dx.doi.org/10.3917/etr.992.0313.

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Abstract:
Examine l’idée d’une creatio ex nihilo dans la pensée du judaïsme ancien à travers quelques textes de la Bible (Gn 1,2 ; Es 45,7 ; Pr 8,27) , de la mer Morte, des targoums et 2 M 7,28. L’hypothèse défendue est que ce concept n’est pas directement issu de ces textes. Selon eux, l’évocation d’une matière précédant la création divine ne contredit pas la conviction que le Dieu d’Israël est le créateur de l’ordre universel .
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4

Costa, José. "Le corps de Dieu dans le judaïsme rabbinique ancien. Problèmes d’interprétation." Revue de l'histoire des religions, no. 227 (October 1, 2010): 283–316. http://dx.doi.org/10.4000/rhr.7617.

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5

Attali, Michel. "La Brisure des Vases: Le concept d’Exil dans la pensée d’un kabbaliste du XVIe siècle." Moreana 44 (Number 171-, no. 3-4 (2007): 164–80. http://dx.doi.org/10.3366/more.2007.44.3-4.12.

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Abstract:
Résumé L’Exil, dans le Judaïsme, en général, et dans la Kabbale, en particulier, ne possède pas comme unique résonance l’aspect géographique, mais accorde toute son importance au statut essentiel d’ordonnancement des mondes ainsi qu’à son contraire, celui du démantèlement des structures hiérarchiques ontologiques et métaphysiques. Couper un individu ou un peuple de ses racines devient le paradigme de l’occultation d’écoulement d’un flux de bonté et de vie qui relie la Divinité à ses émanations. Dés-unir un peuple de sa terre et de son identité, c’est désarticuler les lettres du Nom de Dieu et interrompre la réalisation de la Promesse messianique.
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6

Schmid, Konrad. "Dieu le législateur. À la recherche des origines intellectuelles des lois divines de la Torah." Revue Française d'Histoire des Idées Politiques N° 57, no. 1 (2023): 29–49. http://dx.doi.org/10.3917/rfhip1.057.0029.

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Abstract:
La Torah est la loi de Dieu. Ce concept biblique est d’une telle centralité, il est considéré comme tellement évident, qu’il n’a guère été perçu comme un problème historique jusqu’à aujourd’hui. Traditionnellement, il était conçu comme un élément de base de la Bible dans son contexte historique. Mais en réalité, il constitue une innovation dans le Proche-Orient ancien, et requiert pour cette raison une investigation historique : dans le monde antique, les rois, et non les dieux, étaient législateurs. Seule la tradition juridique de l’Israël antique a développé l’idée que Dieu lui-même formulait des lois et les transmettait à son peuple. Dans la Torah, Moïse joue un rôle de premier plan dans cette médiation. Les lois divines sont ainsi devenues un élément central de la religion dans le judaïsme, le christianisme et l’islam, mais quels sont les circonstances et les facteurs historiques qui leur ont donné naissance ? La disparition de la royauté en Israël a pu avoir un impact majeur, mais au-delà des développements politiques et sociohistoriques, il convient également de prendre en compte des transformations fondamentales dans l’histoire intellectuelle de l’Israël antique qui ont pu conduire à la formation de l’idée d’un Dieu législateur. Grâce à de nouvelles perspectives sur l’émergence historique de la Torah, issues de la recherche des dernières décennies, grâce aussi à des découvertes nouvelles sur la tradition juridique du Proche-Orient antique, il est désormais possible et nécessaire de reconstruire les forces historiques et les facteurs qui ont fait de la Torah la loi de Dieu.
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7

Legros, Dominique. "Traduire la religiosité amérindienne1." Thème 15, no. 2 (2008): 133–61. http://dx.doi.org/10.7202/017776ar.

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Abstract:
Résumé Cet article rend compte de l’épistémè religieux des peuples amérindiens du Nord du Canada en relativisant les concepts les plus fondamentaux de religions plus récentes, telles que le judaïsme, le bouddhisme, le christianisme et l’islam. Cette relativisation est effectuée en contrastant leur conception dualiste du monde avec celle des religions monistes grecque et romaine anciennes. Ce premier examen permet de constater qu’une religion peut parfaitement prôner la non-existence d’un paradis en dehors de l’ici-bas. En comparant ensuite les religions anciennes de la Grèce et de Rome et celles des aborigènes australiens, l’article révèle qu’une conception moniste du monde peut à son tour se concevoir sans l’existence de Dieu, ni même des dieux, demi-dieux et déesses des anciens Grecs. À ce terme, l’article s’ouvre sur une analyse des notions les plus fondamentales de l’épistémè religieux des Athapaskan tutchone du Territoire du Yukon —religion qui, comme celle des Australiens ne reconnaît d’autre monde que l’ici-bas, et aucun dieux ou déesses et encore moins Dieu. Y sont discutées les notions Tutchone d’ombre-âme, de souffle et de yindi’ (intellect), ainsi que leur interaction dans la nature et à travers les rêves — avec les zhäak (puissances, chants guérisseurs) des animaux et de certains phénomènes naturels. La relativité des conceptions religieuses déistes en ressort de façon éclatante.
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8

Boissière, Yann. "La flamme est l’avenir de l’homme." Cahiers jungiens de psychanalyse N° 158, no. 2 (2023): 73–79. http://dx.doi.org/10.3917/cjung.158.0073.

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Abstract:
La plupart des autorités juives s’opposent à la crémation, considérée comme étrangère aux traditions du judaïsme. La crémation rappelle l’horreur des sacrifices humains antérieurs au peuple hébreu, l’inhumation par contre respecte la dignité du corps, qui a abrité l’âme du défunt et qui est appelé à la résurrection. Le feu est aussi vecteur de révélation, par exemple dans l’épisode anti-naturel du buisson ardent, et rapproche les humains de Dieu par la fumée des anciens sacrifices au temple : la racine du mot « sacrifice » en hébreu signifie « rapprocher ». L’expiation qui en résulte échange ainsi une possession contre un sens, qui déprend l’homme de lui-même en l’ouvrant au Tout Autre.
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9

Bouchard, Alain. "Le Nom et les symboles de Dieu Gershom Scholem Coll. « Patrimoines judaïsme » Paris: Cerf, 1983. 205 p." Studies in Religion/Sciences Religieuses 15, no. 1 (1986): 135. http://dx.doi.org/10.1177/000842988601500159.

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Pleshoyano, Alexandra. "La poésie lyrique de Leonard Cohen." Thème 18, no. 2 (2012): 163–86. http://dx.doi.org/10.7202/1007485ar.

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Abstract:
Leonard Cohen suscite un engouement international non seulement pour sa musique, mais aussi pour ses écrits où s’amalgament des fragments du judaïsme, des vestiges zen et certains éléments chrétiens qu’il hérite du Montréal catholique de son enfance. Dans un premier temps, l’auteure aborde le rôle joué par la poésie chez Cohen et comment l’écriture lui devient nécessaire. Ceci conduit, dans un deuxième temps, à la période où il prend ses distances avec le monde académique pour se diriger vers la musique populaire : Cohen passe ainsi de poète à pop star. Dans un troisième temps, l’auteure explique comment les symboles de la mystique juive ainsi que la méditation zen deviennent des moyens de survie pour lui. L’artiste prétend anéantir sa volonté pour laisser place à travers lui à une plus grande volonté. Par exemple la chanson-prière intitulée If It Be Your Will reflète notamment une expérience de kénose où Cohen cherche à devenir l’instrument de Dieu (G-d).
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Gillet-Didier, Véronique. "Temps de Dieu, temps des hommes. Généalogie, calendrier et tradition dans le judaïsme de l'époque hellénistique et romaine." École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses 111, no. 107 (1998): 519–25. http://dx.doi.org/10.3406/ephe.1998.12964.

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Cappucci, John. "Believe, Pray, and Obey: Three Indicators of Religiosity in a Jewish Canadian Community." Canadian Jewish Studies / Études juives canadiennes 30 (April 5, 2021): 115–35. http://dx.doi.org/10.25071/1916-0925.40186.

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Abstract:
This article examines religiosity among a sample of Jews living in Windsor-Essex County. This study uses three indicators to measure religiosity, including belief in G-d, prayer routine, and the Sabbath. The researcher interviewed fifty members of this community with an age rage between their early twenties to late eighties. The results show that the community has a somewhat moderate belief in G-d but does not pray or honour the Sabbath at comparable levels. To account for this diminished religiosity, Pippa Norris and Ronald Inglehart’s existential security theory will be applied. The article concludes that given the high degree of existential security derived from the sample’s high education level, there is little personal need to adhere to the major tenets of Judaism.
 
 Cet article examine la religiosité parmi un échantillon de Juifs vivant dans le comté de Windsor-Essex. Cette étude se base sur trois indicateurs pour mesurer la religiosité, notamment la croyance en Dieu, la routine de prière et le sabbat. Le chercheur a interrogé cinquante membres de cette communauté dont l’âge varie entre 20 et 80 ans. Les résultats démontrent que la communauté a une croyance assez modérée en Dieu, mais ne prie pas ou n’honore pas le sabbat à des niveaux comparables. Pour rendre compte de cette religiosité diminuée, la théorie de la sécurité existentielle de Pippa Norris et Ronald Inglehart sera appliquée. L’article conclut qu’étant donné le haut degré de sécurité existentielle découlant du haut niveau d’éducation de l’échantillon, il n’est guère nécessaire, sur le plan personnel, d’adhérer aux grands principes du judaïsme.
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Kriegel, Maurice. "Le marranisme Histoire intelligible et mémoire vivante." Annales. Histoire, Sciences Sociales 57, no. 2 (2002): 323–34. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2002.280048.

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Abstract:
«Les miracles qu’ils [les Juifs] racontent pourraient lasser mille bavards. Mais ce dont ils s’enorgueillissent le plus, c’est qu’ils comptent beaucoup plus de martyrs que n’importe quelle autre nation et que chaque jour s’accroît le nombre de ceux d’entre eux qui, pour leur foi, souffrent avec une extraordinaire force d’âme; et ceci n’est pas une légende; parmi bien d’autres, j’ai connu moi-même un certain Judas, dit le Fidèle, qui s’est mis à chanter au milieu des flammes, et tandis qu’on le croyait mort, l’hymne: “À toi, mon Dieu, j’offre mon âme”: il est mort en chantant.» Spinoza a été apparemment trahi par sa mémoire, puisqu’il n’a pu rencontrer «Judas le Fidèle», brûlé à Valladolid en 1644 sans avoir jamais quitté la péninsule Ibérique, mais il fait en tout cas écho, dans ce passage de sa réponse à Albert Burgh, à la célébration des martyrs telle que la pratiquait de son temps la communauté juive d’Amsterdam. Des martyrs, ou en tout cas de ceux qui, au gré de cette communauté, sont «les siens»: toutes les victimes de l’Inquisition espagnole ou portugaise ne se sont certes pas réclamées de ce judaïsme pour lequel on les envoyait au bûcher.
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Schumacher, Julio. "Philippe j Simonnot , Le Marché de Dieu , Economie du judaïsme, du christianisme et de l’islam . Denoël, 2008, 338 pages, 22 €." Études Tome 408, no. 5 (2008): XL. http://dx.doi.org/10.3917/etu.085.0695an.

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Maurice, Thomas. "La chair et le verbe." Eikasía Revista de Filosofía, no. 92 (January 9, 2023): 339–50. http://dx.doi.org/10.57027/eikasia.92.449.

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Abstract:
Il y a une double corrélation entre la vie de Dieu et la vie du texte, différemment appréhendée dans les traditions réformée et judaïque. La confrontation de la pensée de Ricœur avec celle de G. Scholem mettra en lumière deux conceptions de la vérité d’un texte : l’une ontologique, tributaire d’une pensée de l’événement, l’autre structurale, ouvrant à une pensée du rythme.
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Obadia, Lionel. "Dominique Desjeux, Le marché des dieux. Comment naissent les innovations religieuses : du judaïsme au christianisme." Archives de sciences sociales des religions, no. 204 (December 31, 2023): 188–89. http://dx.doi.org/10.4000/assr.73519.

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Green, L. C. "The Judaic Contribution to Human Rights." Canadian Yearbook of international Law/Annuaire canadien de droit international 28 (1991): 3–28. http://dx.doi.org/10.1017/s0069005800004082.

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Abstract:
SommaireDans tout système, un droit n'a de sens juridique que s'il donne lieu à des devoirs concomitants. En droit judaïque, les droits sont habituellement énoncés sous la forme "Tu ne . . . pas." Selon la loi mosaïque ancienne, en particulier telle qu'interprétée par les rabbins, le principe suprême était celui de l'universalisme, éloquemment évoqué par la constante réitération que le Dieu d'Israël était le créateur du monde entier. Ceci signifiait que même les personnes non-croyantes jouissaient de la protection de la loi. Un autre exemple de ce principe se retrouve dans le quatrième commandement, qui enjoint à quiconque, même les Gentils, les gens de service ou les animaux, de ne pas travailler, le jours du sabbat, car chacun a également droit à son jour de repos. Bien que l'esclavage existait à l'époque biblique, l'attitude à l'égard des esclaves fugitifs laissait présager la Déclaration d'émancipation et le mouvement de l'abolition de l'esclavage en Europe, car dès le début, il a été clairement énoncé qu'on ne devait pas retourner l'esclave en fuite chez son ancien maître ou son ancienne maîtresse.Alors que la loi mosaïque était d'orientation masculine, il y avait plusieurs prophétesses dans l'Israël ancienne, et l'on rappelait constamment aux Israélites leur obligation de veiller au bien-être des femmes, des enfants, des personnes âgées et des infirmes. Cette obligation était valable pour toute personne n'étant pas de religion juive qui vivait en territoire juif. Parmi les droits reconnus par la loi mosaïque et la loi talmudique, le plus important était celui à la vie. Malgré les préceptes œil pour œil et une vie pour une vie, les rabbins ont vite substitué ces règles fondées sur la loi du talion par une compensation monétaire ou autre pour le dommage causé. De plus, l'insistance sur les deux témoins lors d'un crime important, tel le meurtre et l'adultère, signifiait que la peine capitale n'était que très rarement imposée. En ce qui a trait aux contrevenants des asiles ou aux personnes en fuite, la loi mosaïque et les principes talmudiques furent les antécédents de la procédure moderne relative aux réfugiés, puisque des villes d'asile ont été créées et que les personnes y résidant jouissaient, en règle générale, des mêmes droits que les habitants locaux. Dans la même veine on trouvait l'obligation de payer une rançon pour les prisonniers; ce qui est toujours un élément clef de la procédure israélienne relative aux personnes détenues par les Forces de la défense israélienne. Maimonides avait donné plus de poids à ce devoir qu'à l'obligation de prêter secours aux pauvres.Les prisonniers ennemis devaient être traités avec humanité. Il n'y avait de devoir d'anéantir des villes et des populations ennemies que si la guerre était entreprise sur l'ordre exprès de Dieu. Autrement, on avait le devoir de ne pas porter atteinte aux femmes, aux enfants ou aux personnes âgées, bien qu'on pouvait dans certaines circonstances les prendre en captivité. Habituellement, la destruction de bétail et des arbres étaient interdite. Il y avait une obligation générale de protéger l'environnement, en temps de paix comme en temps de guerre. Cette obligation remontait à l'injonction faite à Adam de se vêtir et de préserver le Paradis.D'autres droits, maintenant enchâssés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies ou d'autres textes analogues, étaient normalement déjà reconnus dans la loi judaïque. Invariablement, ils étaient plus exigeants, puisqu'ils imposaient des obligations. En ce qui a trait aux développements modernes en matière de droits de la personne, il importe de souligner le rôle important joué par le peuple juif et les organisations juives dans la contestation de l'oppression en Europe ou dans le développement des concepts relatifs aux droits de la personne pendant et après la seconde guerre mondiale. Pensons, par exemple, à Lauterpacht, Lemkin, Schwelb et Cassin, ou encore à la Ligue anti-diffamation et à la B'nai Brith.
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Sá, Danielle Mendonça de, and Robson Maurício Ghedini. "Le paradigme du pastorat féminin dans l’église évangélique aujourd’hui." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, December 16, 2021, 159–73. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/theologie-fr/pastorat-feminin.

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Abstract:
Actuellement, il y a des Églises qui choisissent de limiter la contribution des femmes dans l’exercice de leur ministère dans certains secteurs ecclésiastiques, voire de la réduire au silence. Par conséquent, cette recherche est basée sur la question suivante: comment l’analyse du rôle des femmes dans le contexte biblique aide-t-elle à accepter la légitimité du pastorat féminin dans l’Église évangélique aujourd’hui? Ainsi, l’objectif de cette étude est de fournir un nouvel horizon dans la compréhension du thème du direction ecclésiastique féminin, afin de contribuer à la résolution de ce problème et à la rupture des paradigmes, à la lumière de la Sainte Bible, décrivant les principales difficultés rencontrées par les femmes dans l’exercice ministériel, tout en cherchant à comprendre la pensée dérivée des aspects du contexte social, politique, historique, économique et religieux depuis l’époque où les textes bibliques ont été écrits. À cette fin, la recherche bibliographique et l’approche qualitative ont été utilisées comme présupposé méthodologique descriptif, car il était nécessaire de présenter des éléments et des faits extraits de l’histoire concernant ces aspects, car la combinaison de tous permettait de traduire la façon dont les hommes et les femmes de cette époque se comportaient, pensaient et ressentaient. Il est également entendu que cette pensée a imprégné la tradition de l’Église au cours des siècles, cependant, il est souligné que la tradition culturelle de l’époque n’a pas les mêmes éléments socioculturels d’aujourd’hui. En ce sens, des informations sont recueillies sur les difficultés rencontrées par les femmes dans le domaine social et religieux, la fonction féminine dans le judaïsme, leur participation au christianisme, depuis la façon dont Jésus les a traitées; à leur participation à l’Église primitive, en plus d’offrir un espace pour l’analyse de textes bibliques qui éclairent la vision biblique des ministères féminins, un récit de l’histoire de Débora, une pasteure dans la pratique, bien qu’elle ne porte pas le titre, ainsi que des discours sur le ministère pastoral comme un don donné par Dieu. On en conclut qu’aujourd’hui, il est appelé à des femmes plus intrépides, courageuses, fidèles à Dieu, pieuses, obéissantes, loyales, pasteurs d’âmes, telles que Débora, Marie, Hulda, entre autres. Après tout, pour les hommes et les femmes, il n’y a qu’un seul Dieu, une seule mission (la sienne), une seule vision et une seule cible, Jésus.
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Pajunen, Mika S. "The Praise of God and His Name as the Core of the Second Temple Liturgy." Zeitschrift für die alttestamentliche Wissenschaft 127, no. 3 (2015). http://dx.doi.org/10.1515/zaw-2015-0026.

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Abstract:
Das Lob Gottes wurde schon immer als wichtigstes Element des liturgischen Lebens am 2. Tempel verstanden. Formkritiker haben dieses Moment der liturgischen Praxis vor allem durch die Analyse der Psalmen nachgezeichnet. Demgegenüber erscheint die Rolle der Klage zumindest in der späten Phase des 2. Temepls randständig. Allerdings fehlt ein Bindeglied zwischen der hellenistischen Phase der Liturgie und dem Lob in den Qumran Texten des 1 Jh. v. Chr. Der Blick auf das Motiv der Schöpfung erschließt dieses Bindeglied und erklärt zugleich, warum das Lob als Verpflichtung Gott gegenüber verstanden wurde.Praise of God has always been understood by scholars as a primary element of the liturgical life of the Second Temple period. Form-critics have situated the praises of God in the liturgical practice of the period most of all by analyzing the Psalms now in the MT Psalter. However, at least in the late Second Temple period the role of laments seems to be marginal. Thus far a link has been missing in scholarship between this centrality of praise perceivable in the liturgical practice of the Hellenistic period and the all-encompassing nature of praise in the texts of the Qumran movement from the first century BCE. This is a link that may in part explain why prayer, or during this time more properly praise, came to be seen in early Judaism as an obligation towards God. This question is explored by investigating how the Second Temple liturgy is in many texts from the second century BCE given an explicit basis in the creation, and how such traditions in turn served an important function in the composition of new liturgical texts.La louange de Dieu a toujours été comprise par les exégètes comme un élément essentiel de la vie liturgique de la période du Second Temple. A l’aide de la critique des formes, certains exégètes ont situé les louanges de Dieu dans la pratique liturgique de cette période, en analysant surtout les Psaumes actuellement présents dans le psautier du TM. Le rôle des lamentations, en revanche, semble marginal, au moins dans la période tardive du Second Temple. Jusqu’à présent la recherche n’a pas établi de lien entre la centralité de la louange perceptible dans la pratique liturgique de la période hellénistique et l’importancede la louange dans les textes qumrâniens du premier siècle av. J.-C. Ce lien pourrait expliquer, en partie, pourquoi la prière, ou à plus proprement parler la louange, a été de plus en plus perçue, durant cette période, comme une obligation envers Dieu dans le judaïsme primitif. Cette question est explorée à travers l’analyse de nombreux textes du deuxième siècle av. J.-C. qui montrent comment la liturgie du Second Temple a été basée explicitement sur la Création et comment de telles traditions ont occupé en retour une place importante dans la composition de nouveaux textes liturgiques.
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Rachik, Hassan. "Sainteté (culte des saints)." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.024.

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Abstract:
Le culte des saints réfère à un ensemble de rites et de croyances en rapport avec un dispositif sacré dans lequel le saint et son sanctuaire tiennent une place centrale. La tombe du saint et tout élément en rapport avec sa vie (lieu de retraite, source d’eau, arbre sacré, autel) et son corps (relique, trace de pied) font l’objet de pèlerinages privés et/ou collectifs (Dermenghem 1954 ; Van Gennep 1973 ; Turner 1979 ; Tambiah 1984 ; Rachik 1992 ; Chambert-Loir et Guillot 1995 ; Kerrou 1999). Les rites qui composent le culte des saints sont divers : invocations, allumer une bougie, immoler un animal, nouer un chiffon, acheter une amulette, etc. Ils représentent souvent une demande adressée au saint. Certains saints sont pour ainsi dire généralistes et peuvent être implorés pour différents avantages matériels ou spirituels alors que d’autres sont spécialisés dans des domaines déterminés (guérison de maladies mentales, fécondité, mariage, etc.). Le lien avec un saint peut être occasionnel et éphémère comme il peut être durable et structurel. C’est le cas, par exemple, de pays, de villes et de corporations qui ont leurs saints protecteurs. Parmi les plus célèbres citons Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, Saint-Denis à Paris, Sidi Abou Madian à Tlemcen et les « sept saints » à Marrakech. Le culte des saints est expliqué en termes cognitifs en ce sens qu’une catégorie de croyants trouvent l’idée de Dieu si abstraite qu’ils éprouvent le besoin d’un sacré au ras du sol, d’un sacré qui se manifeste dans des objets familiers et concrets. Doutté écrit à cet égard que le culte des saints est « la revanche du cœur et de la fantaisie sur l’abstraction du monothéisme » (Doutté 1900 :11). D’autres chercheurs proposent des explications en termes sociologiques en soulignant les fonctions assurées par le saint ou ses représentants vivants. Par exemple, l’arbitrage des conflits et la sécurité des routes pour les voyageurs et les caravanes (Brown 1983; Gellner 1969). Le mot "culte" tend à être associé à tout mouvement ou conception accusés de déviation du dogme orthodoxe. Le mot arabe « ziara » reste neutre en ce sens qu’il ne réfère pas à l’idée d’adoration mais à celle de visite. Toutefois, dans la majorité des cas, le culte des saints est associé à un type de religiosité qui fait appel au corps du croyant, à la médiation personnelle, à l’émotionnel et à la prolifération du rituel. Il est rejeté par les adeptes d’une religiosité basée sur un lien spirituel et directe avec Dieu. Réformateurs et savants fondamentalistes ont rejeté le culte des saints en raison de l’absence de tout fondement scriptural et de sa contradiction avec le principe de l’unicité de Dieu. Cette tension entre deux types de religiosité recoupe, chez plusieurs auteurs (Gellner 1969 ; Weber 1995), une division de la société en deux catégories : illettrés/peuple/vulgaires/paysans vs. savants/lettrés/élite/citadins. Elle est fréquente dans l’histoire du christianisme, de l’islam et du judaïsme. Mais elle est plus visible actuellement dans certains pays musulmans où, durant ces dernières années, des mausolées de saints ont été détruits par des fondamentalistes radicaux. Certains chercheurs ont prédit la fin du culte des saints et de la vision du monde qui le sous-tend au profit d’une vision plus puritaine et plus rationnelle. Ce genre de prédiction si général et si décontextualisée ne peut être ni affirmée, ni infirmée. Nous pouvons simplement dire, à partir des monographies publiées sur le sujet, que les organisateurs du culte des saints semblent se maintenir en s’appuyant sur un discours qui se veut aussi orthodoxe. La vénération de saints est présentée comme étant conforme au dogme religieux et ne contredisant pas l’idée de l’unicité de Dieu.
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Koch, Felipe. "Dominique Desjeux, Le marché des dieux – comment naissent les innovations religieuses. Du judaïsme au christianisme." Lectures, November 21, 2022. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.58809.

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Potgieter, Raymond. "Rabbi Abraham Joshua Heschel’s religious antecedents as legitimising a Christian faith expression." In die Skriflig/In Luce Verbi 48, no. 1 (2014). http://dx.doi.org/10.4102/ids.v48i1.1693.

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Rabbi Abraham Joshua Heschel’s depth theology model is a theology of the act of believing. It emerges from the Chasidic expression of Judaism founded during the Enlightenment period. A modern approach is to profile God according to circumstances as a prerequisite to believing. The uniqueness of this Jewish concept of faith is come to in an indirect way. Heschel argues from antecedents to believing in order to establish faith’s credibility. This is done, not by emphasising content of belief in the first instance, but on awareness of reality at its fullest expression. This approach could be seriously considered as establishing grounds towards credible Christian faith expressing a living testimony. It could also serve as an ecumenical bridge between Jewish and Christian religions in their sharing of commonalities of the basics of what constitutes legitimate faith.Rabbi Abraham Joshua Heschel se diepte-teologie model is ’n teologie van die daadwerklikheid van geloof. Dit blyk uit die Chasidiese uitdrukking van Judaïsme en is tydens die Verligtingstydperk gegrondves. ’n Moderne teïstiese benadering is om ’n profiel van God volgens omstandighede as voorvereiste van geloof te skep. Die uniekheid van dié Joodse konsep van geloof kom op indirekte wyse. Heschel redeneer vanuit sy religieuse (voor)geskiedenis ter vasstelling van die geloofwaardigheid van die Christelike geloof. Dit word gedoen deur in die eerste plek nie die inhoud van geloof te beklemtoon nie, maar wel ’n bewustheid van die werklikheid as die volste uitdrukking daarvan. Hierdie benadering kan ernstig oorweeg word as die vestiging van ’n geloofwaardige Christelike geloofsuitdrukking as lewende getuienis. Dit kan ook as ekumeniese brug tussen die Joodse en Christelike godsdienste dien in die gedeelde raakpunte wat geloof regverdig.
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Vibert, Stephane. "Individualisme." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.083.

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Abstract:
Le concept d’individualisme ne se présente pas comme une notion traditionnelle en anthropologie, ainsi que le montre son absence de la plupart des dictionnaires de la discipline. Popularisée dans l’œuvre de Louis Dumont (1966) par son opposition au holisme caractéristique des sociétés « traditionnelles » (dont l’Inde des castes constitue l’exemple paradigmatique), la notion s’avère souvent mal comprise, puisqu’elle semble suggérer une dichotomie binaire là où il est avant tout question de contraste comparatif et d’accentuation entre des variantes socioculturelles de l’humanité. Parfois accusée de reconduire les grands dualismes ethnocentriques propres à la socio-anthropologie classique (tradition/ modernité, communauté/ société, solidarité mécanique/ solidarité organique) qui ne verraient hors de l’Occident que des univers de conformisme, de tribalisme ou de despotisme (Lozerand 2014), l’étude de l’individualisme se présente pourtant, avant tout, comme « une archéologie de la conception occidentale de l’individu » (Flahault dans Lozerand 2014 : 547). En effet, selon Dumont, la conception moderne du monde se caractérise par une « idéologie individualiste », c’est-à-dire un ensemble de représentations et d’idées-valeurs qui s’articule autour de la figure prééminente de l’individu commeprincipe, à distinguer radicalement du « sujet empirique », échantillon indivisible de l’espèce humaine, parlant, pensant et agissant, tel qu’on le rencontre danstoutesles sociétés sous diverses formes. Figure centrale de l’idéal politique et éthique de l’Occident depuis les Lumières, l’individu (considéré comme antérieur à son existence sociale par les doctrines du droit naturel moderne) n’en reste pas moins pour la discipline anthropologique une « institution » (Mauss 1967 : 150), au sens où il doit nécessairement s’ancrer dans un monde social et culturel qui lui donne signification et consistance. En définissant la modernité comme individualiste là où « l’individu est érigé envaleursuprême », Dumont n’utilise pas le terme dans un sens péjoratif (égoïsme) ou laudatif (autonomie) mais, dans le sillage de Tocqueville, comme l’affirmationsocialed’une valeur. Ce sont les sociétés qui sont individualistes, et non d’abord les individus eux-mêmes. Dans sa prétention à fonder la société à partir d’une juxtaposition d’individus rationnels et originellement déliés, la configuration individualiste propre à la modernité néglige, ou tout du moins subordonne, le trait consubstantiel à toute existence sociale, trait défini comme « holisme » ou « aperception sociologique » : la « présence du social dans l’esprit de chaque homme », qui emporte comme corollaire que « la perception de nous-même comme individu n’est pas innée mais apprise, […]elle nous est prescrite, imposée par la société où nous vivons », laquelle « nous fait une obligation d’être libres » (Dumont 1966 : 21). Ainsi la prééminence de l’individu dans la société moderne appelle-t-elle un certain de nombre de valeurs corrélatives (dont l’égalité de droit, mais aussi la liberté morale ou encore la nation comme « société des individus »), tout en se combinant au sein de chaque culture particulière avec des éléments holistes locaux, ce qui donne une appréciation différenciée de la modernité (sous la figure notamment de variantes nationales). Ainsi que le rappelle Dumont, « l’individualisme est incapable de remplacer complètement le holisme et de régner sur toute la société... de plus, il n’a jamais été capable de fonctionner sans que le holisme contribue à sa vie de façon inaperçue et en quelque sorte clandestine » (Dumont 1991 : 21). C’est que la valeur individualiste, si elle est bien devenue essentielle dans nos sociétés par l’élévation des droits de l’Homme au statut de principe universel, ne peut effectivement s’incarner qu’au sein d’une société particulière, qui en traduit politiquement les attendus de façon toujours contingente et déterminée. L’analyse ne suppose donc pas unretourà des principes holistes, comme s’ils avaient disparu en même temps que les communautés traditionnelles et cohésives, mais plutôt une conscience plus lucide du rôle que jouent les principes holistes dans toute vie humaine pour autant qu’elle est toujours vie en société. L’idéologie de l’individu indépendant se heurte implicitement d’une part à la conservation nécessaire de « totalités partielles » comme lieux verticaux de transmission de la langue, de la culture et du sens (famille, école, associations, communautés), et d’autre part à la réintroduction de principes dits « collectifs » contre « l’utopie libérale », à doses variables selon les pays, comme l’État-providence, l’appartenance nationale, les systèmes d’assurance sociale, les diverses régulations du marché, les principes de solidarité et de redistribution, etc. Il convient également de ne pas confondre l’individualisme compris comme représentation sociale avec deux processus distincts portant sur la confection concrète de la personne et son potentiel de singularité, à savoir l’individuation et l’individualisation. Au XXesiècle, l’anthropologie s’est surtout intéressée auxformes d’individuationpropres aux diverses sociétés, ces pratiques de « constitution de la personne » par inclusion dans un ordre symbolique qui suppose des représentations partagées et des dispositifs rituels. Elle a pu ainsi constater l’extrême hétérogénéité des systèmes de pensée et d’agir visant à conférer une « identité » à l’être humain, preuve d’une large palette culturelle quant aux manières d’appréhender les relations de soi à soi, aux autres et au monde. Marcel Mauss a ainsi montré comment l’être humain ne pouvait apparaître qu’à la suite de multiples processus de subjectivation, ainsi que l’expriment les diverses « techniques du corps », l’expression des émotions ou l’intériorisation de l’idée de mort (Mauss 1950). Car toutes ces caractéristiquesa prioriéminemment « personnelles » varient en fait largement selon les contextes sociaux et culturels où elles prennent signification. La tradition anthropologique a énormément insisté sur la naturerelationnellede l’individuation, ouvrant sur la perception d’un Soi tissé de rapports avec l’environnement social et mythique (Leenhardt, 1947), jusque dans ses composantes mêmes, qu’elles soient matérielles (os, sang, chair, sperme, etc.) ou non (esprit ancestral, souffle, ombre, etc.) (Héritier 1977), parfois même au-delà des « humains » strictement définis (Descola 2005). De même, bon nombre d’auteurs ont souligné l’existence de divers processus historiques et culturels d’individualisationnon réductibles à la prééminence de l’individualisme comme valeur englobante. Le Bart (dans Lozerand 2014 : 89), après Foucault (1984) et Vernant (1989) distingue trois formes d’individualisation qui ne se recoupent jamais parfaitement : l’autonomie sociopolitique, l’existence d’une « vie privée » et le rapport réflexif à soi constituent autant de critères marquant un dépassement de la logique « holiste » d’individuation (définissant un nom, une place, un rôle, un statut) vers une « quête de soi » différenciée, invoquant comme idéal de vie une singularité, un salut ou un « épanouissement » posés théoriquement comme échappant aux injonctions normatives et symboliques de la société. S’articulant plus ou moins à l’individualisme comme valeur, cette visée d’authenticité désormais généralisée dans les sociétés occidentales en illustre également les limites, dès lors qu’en sont précisées les difficultés et les défaillances dans l’existence concrète des acteurs sociaux (déshumanisation du travail, conformisme consommatoire, maladies exprimant la « fatigue d’être soi » comme la dépression, influence des médias de masse et des réseaux sociaux, sentimentalisme et moralisme excessifs, solitude et vide affectif, etc.). Depuis une trentaine d’années et la mise en évidence d’une globalisation aux contours multiples se pose enfin la question de l’extension descriptive et normative de l’individualisme aux diverses cultures et civilisations du monde, que cela soit par le biais de catégories politiques (le citoyen rationnel), économiques (le marchand, le salarié et le consommateur propres au monde capitaliste), juridiques (le sujet de droit), morales (l’agent responsable) ou esthétiques (le dessein d’expressivité originale), etc. Si, selon Dumont, le christianisme et sa valorisation d’un « individu en relation directe avec Dieu » jouent un rôle primordial dans l’émergence de l’individualisme, ce sont bien les catégories humanistes et séculières qui, depuis la colonisation, légitiment les dynamiques d’extension actuelles, notamment du fait de la promotion par les instances internationales des droits humains comme fondement universel de justice sociale. L’anthropologie elle-même, dans un contexte de mise en relation généralisée des sociétés, s’évertue à saisir la place que des cultures différentes accordent à la valeur de « l’individu » (Morris 1994 ; Carrithers, Collins et Lukes 1985), que ce soit dans les grandes religions ou philosophies historiques (islam, judaïsme, bouddhisme, hindouisme, confucianisme, etc.) ou dans les communautés contemporaines, irréversiblement marquées par l’hégémonie occidentale et l’extension d’une économie mondialisée, mais également par des mouvements fondamentalistes ou « revivalistes » de repli identitaire. La valorisation du métissage et de l’hybridité impliquerait en ce sens de réinsérer « l’individu » dans les « paysages » culturels multiples et enchevêtrés qui établissent le lien entre global et local, entre contraintes systémiques et réappropriation communautaire (Appadurai 1996). Dans la dynamique contemporaine de globalisation, l’extension de l’individualisme comme valeur se retrouve dans une position paradoxale, d’une part liée à l’hégémonie d’un système-monde capitaliste et donc accusée de favoriser une « occidentalisation » fatale pour la diversité culturelle, d’autre part identifiée comme porteuse d’émancipation à l’égard de structures et normes contraignantes pour des acteurs (femmes, minorités ethniques, religieuses ou sexuelles, personnes handicapées) privés des droits élémentaires aux plans politique, juridique et socioéconomique.
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