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Journal articles on the topic 'Dimensions de la qualité des soins critiques'

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Roch, A., P. Y. Blanchard, A. Courte, S. Dray, J. C. Farkas, L. Poiroux, A. Soury-Lavergne, and P. E. Bollaert. "Quelle place pour des IDE en pratique avancée en soins critiques ?" Médecine Intensive Réanimation 28, no. 3 (April 30, 2019): 249–60. http://dx.doi.org/10.3166/rea-2019-0099.

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Abstract:
Le métier d’IDE en pratique avancée (IPA) a été créé en France, et 12 universités ont été habilitées en 2018 à délivrer le diplôme d’État d’IPA, de niveau master 2. De nombreux arguments plaident en faveur de la formation d’IPA en soins critiques (IPASC) : les IDE représentent une force disponible de professionnels de santé dont les compétences peuvent être étendues par des formations appropriées, dans un environnement de complexité technique croissante ; il est nécessaire d’améliorer l’attractivité des IDE pour la réanimation; il existe un manque d’effectifs médicaux en réanimation et une difficulté à assurer une permanence des soins de qualité dans certains services ; enfin, les IPASC existent déjà dans de nombreux pays. Le rôle clinique spécifique pourra comporter des activités d’évaluation clinique, de réalisation de gestes techniques, de prescriptions thérapeutiques, de consultation en et hors réanimation. Le rôle d’encadrement pourra comporter la rédaction des procédures de prescriptions et de soins, la formation et l’encadrement technique des IDE, l’évaluation des pratiques professionnelles et la recherche. Enfin, les IPASC pourraient participer à la fiabilisation de la permanence des soins dans certains services. Le cadre d’activité de l’IPASC, mis en place, à la carte, selon un protocole d’organisation défini avec l’équipe du service, devra ainsi répondre aux objectifs fixés par la création de cette nouvelle profession : améliorer l’accès aux soins, promouvoir une plus grande qualité des soins, améliorer l’attractivité et les perspectives de carrière des IDE dans un cadre de maîtrise des coûts de santé.
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Fortin, Laurier, and Henri Mercier. "Liens entre la participation des parents à l’école et les comportements de leur enfant en classe du primaire." Articles 20, no. 3 (October 10, 2007): 513–27. http://dx.doi.org/10.7202/031739ar.

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Abstract:
Résumé L'objectif de cette étude est d'évaluer s'il existe un lien entre deux principales dimensions de l'implication des parents à l'école, tant sur le plan de la qualité des soins que sur le plan de la qualité de la participation requise par l'école, et les comportements des élèves en classe en troubles d'apprentissage et du comportement. Les 67 sujets sont évalués par l'observation systématique des comportements des élèves en classe (Forget et Otis, 1988) et au moyen d'un questionnaire sur l'implication des parents à l'école (Fortin et al, 1991). Les résultats indiquent que, selon la perception de l'enseignante ou de l'enseignant, du directeur ou de la directrice, les parents de ces élèves en difficulté se distinguent de ceux des élèves ordinaires. La participation des parents à l'école, tant sur le plan de la qualité des soins offerts que sur celui de la qualité de la participation, est associée significativement aux comportements sociaux et aux comportements d'attention à la tâche des élèves en classe.
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Banerjee, Albert, Robert James, Margaret McGregor, and Joel Lexchin. "Nursing Home Physicians Discuss Caring for Elderly Residents: An Exploratory Study." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 37, no. 2 (April 5, 2018): 133–44. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980818000089.

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Abstract:
RÉSUMÉMalgré la complexité croissante des soins en foyers de soins de longue durée, le rôle des médecins dans la prestation des soins aux résidents a été peu étudié. Cette étude exploratoire internationale visait à mieux comprendre les rôles des médecins, leurs responsabilités et leurs tâches, ainsi qu’à explorer les caractéristiques uniques de la pratique médicale dans les foyers de soins de longue durée. Des entrevues ont été menées avec 18 médecins. Ces médecins ont mentionné qu’ils contribuaient fortement à la qualité des soins pour les résidents, en clarifiant les objectifs des soins, en prenant des mesures pour réduire les hospitalisations et les prescriptions de médicaments non nécessaires, et en contribuant à la formation du personnel. Les pratiques en foyers de soins de longue durée impliquaient les médecins au centre de réseaux de relations qui assuraient non seulement une meilleure qualité des soins médicaux, mais aussi une satisfaction professionnelle chez les médecins. L’importance de ces relations est telle qu’elle permettait d’aller au-delà des démarcations traditionnelles entre le domaine médical et le domaine social, et mettait en évidence qu’une bonne pratique médicale implique de bonnes pratiques sociales. Considérant la nature exploratoire de l’étude, les auteurs recommandent que de futures recherches soient menées pour mieux comprendre les dimensions relationnelles associées à la pratique de la médecine en foyers de soins de longue durée.
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Viau-Guay, Anabelle, Marie Bellemare, Isabelle Feillou, Louis Trudel, Johanne Desrosiers, and Marie-Josée Robitaille. "Person-Centered Care Training in Long-Term Care Settings: Usefulness and Facility of Transfer into Practice." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 32, no. 1 (January 23, 2013): 57–72. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980812000426.

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Abstract:
RÉSUMÉLes approches de soins centrées sur la personne sont de plus en plus recommandées en vue d’améliorer la qualité des soins de longue durée. Au Québec (Canada), l’approche relationnelle de soins a été implantée dans plusieurs établissements. Cette étude porte sur le point de vue des soignants formés sur l’utilité de cette approche ainsi que sur leur capacité à la transférer en pratique. Des questionnaires comportant des questions ouvertes ont été administrés un mois après la formation (n=392). Les réponses ont été catégorisées selon une approche qualitative. Les répondants perçoivent que certaines dimensions de l’approche sont hors de leur portée ou s’opposent à leurs croyances. Ils rapportent des pressions liées aux contraintes temporelles, à leurs collègues ainsi qu’aux familles des résidents. Ces résultats indiquent que la formation ne suffit pas à transformer les pratiques. Il faut également agir sur les croyances des individus ainsi que sur les situations de travail
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Roberge, Danièle, Jacynthe Loiselle, Paule Lebel, Francine Ducharme, and Raynald Pineault. "Qualité des soins dispensés en unités de courte durée gériatriques: la perspective des patients." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 17, no. 2 (1998): 123–42. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800009223.

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Abstract:
ABSTRACTThe aim of the study is to identify criteria that frail elderly patients refer to when they appreciate the quality of care of Geriatric assessment units. Twenty-one patients recently released from six Geriatric assessment units in Montreal participated in face-to-face interviews (n = 17) or in a Focus Group (n = 4). Patients reported 56 different criteria grouped into four main dimensions of quality: the environment of care, the attitude and the technical competence of professionals and the results of care. The environment of care consists of physical resources and person related qualities. Comments on the attitude and the technical competence of professionals related mostly to the nurses and physicians. Some quality criteria reported by elderly patients are similar to those reported by patients in various acute care units while others are specific to the frailty of their condition. This study provides health care professionals with rich and useful information on how elderly patients perceive the quality of various components of care in Geriatric assessment units.
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Roberge, Danièle, Francine Ducharme, Paule Lebel, Raynald Pineault, and Jacynthe Loiselle. "Qualité des soins dispensés en unités de courte durée gériatriques : la perspective des aidants familiaux." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 21, no. 3 (2002): 393–403. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800001719.

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Abstract:
ABSTRACTUntil now, family caregivers have been involved very little in the processes of assessing the quality of care delivered to a hospitalized relative. This study is the second phase of a broader research project whose aim is to develop measurement scales intended for elderly patients and their caregivers on their perceptions of the quality of services delivered in Geriatric Assessment Units. More specifically, the goal of this phase of the research is to document the criteria that caregivers use to judge the quality of these services: these criteria should constitute the content of the measurement scale that is intended for them. Four focus groups, bringing together 21 caregivers, allowed for the identification of 31 criteria of quality. These criteria have been classified according to six dimensions of quality: information, communication, attitude of staff, technical quality, continuity, and physical resources. The study highlights the dual concerns of participants: the well-being of the patient and support for caregivers. It shows that caregivers consider themselves to be clients of geriatric services.
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Chollet-Xémard, C., D. Michel, P. Szuster, D. Cervellin, and E. Lecarpentier. "Retour d’expérience des transferts en HéliSmur de patients Covid-19." Annales françaises de médecine d’urgence 10, no. 4-5 (September 2020): 266–71. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2020-0262.

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Abstract:
L’augmentation du nombre d’hospitalisations en réanimation de patients graves atteints de la Covid-19 a nécessité le transfert d’un certain nombre d’entre eux vers des régions moins touchées que le Grand Est et l’Île-de-France afin de ne pas dégrader la qualité des soins. Les HéliSmur ont fait partie intégrante du dispositif d’évacuation de ces patients. Utilisés au quotidien, ils ont confirmé leur utilisation en cas de crise où la problématique des élongations est une difficulté. Cependant, le recours aux HéliSmur a nécessité une adaptation de tous à de nouvelles modalités opérationnelles. Le transport de patients critiques, le port d’un équipement de protection individuelle par l’équipe médicale et les membres d’équipage ainsi que les procédures renforcées de bionettoyage ont impacté les temps d’intervention mais aussi la charge mentale des personnes à bord. La mise en place d’équipes médicales dédiées et rompues aux transferts héliportés a permis d’optimiser la prise en charge complexe de ces patients tant sur le plan médical qu’aéronautique. Nous présentons notre retour d’expérience des transferts en HéliSmur que nous avons réalisés au départ de la région francilienne.
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Jalenques, I., F. Rondepierre, and C. Auclair. "Qualité de vie des conjoints de patients âgés souffrant de dépression." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S136. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.267.

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Abstract:
ObjectifsÉvaluer la qualité de vie liée à la santé (QVS) et la charge en soins des conjoints vivant en couple avec un patient de 65 ans et plus souffrant de dépression, en début de prise en charge, en comparaison à des témoins appariés.MéthodePatients de 65 ans et plus souffrant d’un épisode dépressif caractérisé suivant les critères du DSM-IV-TR et leurs conjoints étaient inclus dans l’étude. L’évaluation des patients comportait : une échelle de dépression gériatrique (GDS-15) et une échelle de QVS spécifique sujets âgés validée en français (LEIPAD) [1,2]. L’évaluation des conjoints des patients comportait : la GDS-15, une échelle d’évaluation du fardeau subjectif de l’aidant (Zarit) et l’échelle LEIPAD. Les scores à la LEIPAD des patients et de leurs conjoints étaient comparés à ceux de contrôles appariés sur l’âge et le sexe. Tous les participants avaient donné leur consentement éclairé.RésultatsDix-neuf patients (76,6 ± 8,1 ans ; score GDS-15 : 9,7 ± 2,9) et leurs conjoints (75,3 ± 8,2 ans ; score GDS-15 : 4,0 ± 2,8) ont été inclus. Pour les conjoints, le score total à la Zarit était de 31,9 ± 14,4. Comparés à des témoins appariés, la QVS des conjoints est dégradée pour la dimension « Fonctionnement sexuel ». Chez les conjoints, on retrouve des corrélations statistiquement significatives entre : les scores à la Zarit et les scores à la LEIPAD pour les dimensions « Prendre soin de soi », « Fonctionnement sexuel » et « Satisfaction de vie » ; les scores à la GDS-15 des patients et les scores à la LEIPAD des conjoints pour la dimension « Fonctionnement sexuel ».ConclusionLa QVS des conjoints est dégradée pour la dimension « Fonctionnement sexuel ». Lorsque le fardeau des conjoints augmente, certaines dimensions de leur QVS se dégradent ; de même, lorsque la sévérité de la dépression des patients augmente.
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Pétré, Benoit, Alban Peignot, Remi Gagnayre, Eric Bertin, Olivier Ziegler, and Michèle Guillaume. "La posture éducative, une pièce maîtresse au service de l’éducation thérapeutique du patient !" Education Thérapeutique du Patient - Therapeutic Patient Education 11, no. 1 (November 20, 2018): 10501. http://dx.doi.org/10.1051/tpe/2018019.

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Abstract:
Introduction : La posture éducative est considérée par plusieurs auteurs comme la pierre angulaire pour le développement des compétences des professionnels de santé en éducation thérapeutique du patient (ETP) et plus largement l’intégration de cette ETP dans les pratiques professionnelles. Cependant, le terme reste à clarifier au vu des constats de définition polysémique ou tout simplement d’absence de définition. Objectifs/contributions : Cet article décrit les enjeux autour de la définition, de la reconnaissance et du développement du concept de posture éducative. L’article propose également une caractérisation pragmatique du concept organisée autour de 7 dimensions : la relation au temps (le bon moment, le temps qu’il faut), les bénéfices de la pratique d’ETP (bien-être des professionnels de santé), les émotions et sentiments (qualité des échanges, partage), le caractère professionnel de l’ETP (compétences biomédicales et éducatives requises), l’approche globale et interdisciplinaire (complexité de la personne, intérêt d’un travail d’équipe), le caractère éducatif de la relation de soins (éducation intégrée aux soins) et la dimension éthique (réflexion jugée indispensable). Discussion/conclusion : Cette étude ouvre des perspectives de transformations des formations professionnelles, ainsi que des recherches orientées sur les interventions pédagogiques pour faire de cette posture éducative un objet d’apprentissage à part entière.
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Iyer, Srividya N., and Ashok K. Malla. "Intervention précoce pour la psychose : concepts, connaissances actuelles et orientations futures." Mosaïque 39, no. 2 (December 15, 2014): 201–29. http://dx.doi.org/10.7202/1027840ar.

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Abstract:
Cet article fournit un survol de la logique de l’intervention précoce pour psychose, de ses fondements théoriques et de la littérature essentielle sur le concept. L’intervention précoce repose sur l’hypothèse de la période critique, qui vient accentuer l’importance des premiers stades de la maladie, et sur les résultats d’études dans le domaine, qui suggère que la durée d’une psychose non traitée en influence le pronostic. L’intervention précoce facilite l’accès à un traitement spécialisé adapté à la phase de la maladie par un processus de recommandations médicales plus ouvert, des délais rapides et l’éducation du public et des praticiens sur la psychose. L’intervention précoce, qui dure généralement deux ans à partir du dépistage, comprend une prise en charge intensive et des médicaments antipsychotiques à faible dose. L’accent est mis sur le fonctionnement social, l’intervention familiale, l’attention précoce aux troubles connexes ainsi qu’une alliance thérapeutique entre le jeune et sa famille. Selon les données scientifiques disponibles, une telle intervention donne de meilleurs résultats que les soins typiquement offerts. Les critiques du concept visent la qualité des études en sa faveur, sa mise en oeuvre, la répartition des ressources en intervention précoce et son utilité pour les personnes présentant un risque élevé de psychose. En termes de disponibilité et d’élaboration de politiques en intervention précoce, le Royaume-Uni détient une avance certaine, alors que le Canada se situe au milieu, et les États-Unis au bas de l’échelle. Au Québec, les résultats varient et d’autres études et investissements sont nécessaires. Récemment, le concept d’intervention précoce a servi d’exemple à des mesures plus importantes visant la transformation des soins de santé mentale des jeunes, ce qui constitue une toute nouvelle percée au Canada.
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Lebas, E., C. Bretagnolle, N. Rafrafi, L. Beaumont, and R. Megard. "Cartographie des risques a priori du circuit du médicament dans les structures extrahospitalières d’un centre hospitalier spécialisé en psychiatrie : proposition d’un outil d’analyse." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S152. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.306.

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Abstract:
L’amélioration de la prise en charge médicamenteuse est un objectif constant des équipes en charge de la qualité et de la gestion des risques liés aux soins. En psychiatrie, le circuit du médicament concerne à la fois les secteurs intra et extrahospitaliers, pour lequel l’analyse des risques est parfois moins maîtrisée. L’objectif de ce travail est d’établir une cartographie des risques, a priori, du circuit du médicament du secteur extrahospitalier de notre établissement (800 lits) afin d’aboutir à l’élaboration de recommandations pour la sécurisation de ce circuit. Un état des lieux du fonctionnement du circuit du médicament en secteur extrahospitalier a été réalisé en collaboration avec la cellule qualité de janvier à juin 2015 au sein de 11 centres médico-psychologiques et 10 centres et/ou hôpitaux de jour. Les données recueillies lors de cette étude observationnelle ont été analysées selon la méthode AMDEC (analyse des modes de défaillance, de leurs effets, et de leur criticité). Après pondération (construction d’une matrice), les divers circuits ont été modélisés en logigrammes intégrant différents points (conciliation médicamenteuse, conditions de prescriptions, de délivrance, et d’administration) et comportant sept issues potentielles allant de la situation la plus à risque vers la plus sécurisée (pondérée à 100 %). Les étapes du circuit les plus critiques sont l’absence de conciliation, la non-informatisation des prescriptions et l’administration médicamenteuse sans prescription. Dans seulement 2 situations sur 28 (7 %) le circuit extrahospitalier est sécurisé à 100 % et dans 13 cas sur 28 (46 %), un niveau de sécurisation supérieur à 50 % (seuil d’acceptabilité défini) est atteint. Si le choix de la valeur seuil (50 %) et la pertinence d’un tel outil restent critiquables, ce travail préliminaire a permis la mise en évidence des situations les plus à risque, la création d’un groupe de travail pluridisciplinaire et l’élaboration de mesures correctives.
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Manett, A. "Comorbidités psychiatriques et somatiques du PTSD chez le sujet âgé." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S55. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.154.

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Abstract:
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un trouble sous-diagnostiqué chez le sujet âgé. La prévalence du TSPT est estimée à environ 2 % dans cette population . Il est très souvent associé à des comorbidités psychiatriques : au premier rang desquelles l’épisode dépressif majeur, possiblement accompagné d’idéations suicidaires, mais aussi les troubles anxieux (trouble anxieux généralisé, trouble panique avec agoraphobie), ou encore aux mésusages d’alcool, et de benzodiazépines . Ce trouble impacte la qualité de vie et entraîne une invalidité significative , affectant principalement 5 dimensions de fonctionnement : la compréhension et la communication, le déplacement, les soins personnels, l’activité et la participation sociale [1,2]. Il existe également des comorbidités somatiques importantes au premier rang desquelles les pathologies cardiovasculaires. Celles-ci sont le plus souvent en lien avec une augmentation des troubles métaboliques : le diabète, l’hypertriglycéridémie, l’hypertension . Ces comorbidités sont le plus souvent sous-diagnostiquées. Les sujets présentant un TSPT ont ainsi un risque accru d’infarctus du myocarde ou d’angine de poitrine [3,4]. Au-delà de la prise en charge du trouble psychiatrique, ces données rappellent l’importance de prendre en charge le sujet dans sa globalité. Il semble donc particulièrement important de mieux dépister ce trouble ainsi que ses comorbidités fréquentes chez le sujet âgé afin d’améliorer la qualité de vie et de diminuer la morbi-mortalité du TSPT. La prise en charge du TSPT chez le sujet âgé repose sur un traitement pharmacologique, au premier rang desquels les ISRS, et sur les psychothérapies. En particulier, les thérapies cognitives et comportementales peuvent être une proposition d’autant plus intéressante qu’il existe des comorbidités addictives ou somatiques.
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Guillon, P., K. Van Impe, and S. Gupta. "Le fardeau des aidants de patients souffrant de schizophrénie en France." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S114. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.217.

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Abstract:
ObjectifÉtudier la qualité de vie (QdV), les comorbidités liées au stress, l’activité, la productivité et les consommations de soins des aidants de patients schizophrènes par rapport aux non-aidants et aux aidants d’adultes présentant d’autres pathologies (maladie d’Alzheimer, cancers, AVC) en France.MéthodesLes données ont été obtenues à partir des enquêtes en ligne santé et bien-être France (2010–2013) dans la population adulte (> 18 ans). Le recueil portait sur la QdV (SF-36v2 : dimensions mentale et physique (MCS, PCS), SF-6d (utilités liées à la santé)), les comorbidités liées au stress (insomnie, troubles du sommeil, douleur, céphalées, anxiété, dépression) au cours des 12 derniers mois, l’activité et la productivité au travail et l’utilisation des soins de santé (consultations, passage aux urgences et hospitalisations dans les 6 derniers mois). Les aidants de patients schizophrènes (n = 73) ont été comparés avec les non-aidants (n = 40 326) et les autres aidants (n = 3814) sur les caractéristiques socio-démographiques et les indicateurs relatifs à la santé pour rechercher des différences significatives entre les groupes.RésultatsL’âge moyen des aidants de patients schizophrènes était de 51,8 ans (SD = 15,4) ; 64,4 % étaient des femmes ; 45,2 % avaient un emploi ; 53,4 % étaient mariés/en couple ; 76,7 % ont déclaré un revenu < €50 000. Leurs scores de QdV (MCS : 39,7 vs 46,7 ; PCS : 47,2 vs 51,0) et d’utilité (0,63 vs 0,73) étaient significativement plus faibles que chez les non-aidants (p < 0,001) ; ils rapportaient davantage de troubles du sommeil (42,5 % vs 28,0 %), d’insomnie (38,4 % vs 19,4 %), de douleurs (34,2 % vs 22,9 %), de céphalées (45,2 % vs 27,6 %), d’anxiété (46,6 % vs 21,7 %), ou de dépression (20,5 % vs 8,4 %) (p < 0,05) ainsi qu’une moindre activité (34,3 % vs 22,1 %), une augmentation des consultations médicales (9,5 contre 4,9), des passages aux urgences (0,7 vs 0,1) et des hospitalisations (0,8 vs 0,1) (p < 0,001). Des résultats similaires étaient retrouvés par rapport aux autres aidants sur la QdV, l’utilité, les céphalées, l’anxiété et les consommations de soins. Aucune différence significative n’apparaissait sur le score PCS, les autres comorbidités liées au stress, l’activité et la productivité.ConclusionsLes aidants de patients souffrant de schizophrénie rapportaient une moins bonne QdV, plus de comorbidités liées au stress, de consommation de soins de santé que les non-aidants et les aidants d’autres pathologies.
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Roberge, Danièle, Slim Haddad, Francine Ducharme, Paule Lebel, Raynald Pineault, Jacynthe Loiselle, and Martine Remondin. "Perceptions des aidant(e)s de la qualité des soins et des services en unités de courte durée gériatriques: Développement et validation d'un outil de mesure." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 20, no. 2 (2001): 251–70. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800013003.

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Abstract:
ABSTRACTThe goal of this study is to develop and validate a tool for measuring perceptions of caregivers of the quality of care and services in Geriatric Assessment Units. It has been designed so as to reproduce the notion of quality for caregivers. The validation of the tool is based on analyses of responses provided by caregivers (n = 274) to questions of perceived quality and to a certain number of questions necessary for the evaluation of its metric qualities. The measurement scale developed includes 25 items and it demonstrates good internal consistency. The Alpha Cronbach coefficients are 0.95 for the global index and they range from 0.88 to 0.91 on the sub-scales. The various analyses support a three-dimensional structure of the notion of quality for caregivers, explaining 66 per cent of the total variance. These dimensions are: “exchanges with professionals on the relative's condition,” “care given to a loved one,” and “planning the discharge”. It is hoped that this tool will promote the inclusion of the points of view of caregivers in the process of the improvement and assessment of quality.
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Messaoudi, Yassine, Jean-Loup Coudert, and Jean-Jacques Aknin. "Apport de la reconstruction tridimensionnelle à l’aide du logiciel 3DNEO® dans le traitement chirurgico-orthodontique des dents incluses." L'Orthodontie Française 84, no. 2 (May 30, 2013): 147–55. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/2012028.

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Abstract:
Contexte : Dans le traitement chirurgico-orthodontique des dents incluses, le diagnostic et l’élaboration d’une solution thérapeutique peuvent être difficiles à réaliser avec les méthodes conventionnelles de radiographie. Objectif : Le but de cet article sera de présenter et d’évaluer les perspectives d’aide apportée au diagnostic et à la thérapeutique par un logiciel de reconstruction tridimensionnelle (3DNEO®, 3DNEOVISION) dans le cadre de la chirurgie mini-invasive et du traitement orthodontique assisté par informatique. Matériels et méthodes : Les données radiologiques d’une série de patients présentant des dents incluses sont analysées à l’aide d’un logiciel basé sur un algorithme utilisant la « croissance de région » et permettant la création d’une scène 3D. Résultats : L’utilisation de ce logiciel nous permet d’obtenir des reconstructions tridimensionnelles de type surfacique et ainsi d’entrevoir de nombreuses applications cliniques : localiser et visualiser précisément les rapports de la dent incluse avec les éléments anatomiques adjacents sous l’angle de vue désiré, associer/dissocier les différents éléments de la scène 3D, mesurer les distances, calculer les axes de traction, matérialiser le chemin de traction et le point optimal de collage de l’attache orthodontique, préparer dans le virtuel le geste chirurgical et le plan de traitement orthodontique, pouvoir transférer les étapes et les dimensions du virtuel au réel. Conclusion : L’utilisation de tels logiciels 3D nous permet d’améliorer le diagnostic et d’affiner le plan de traitement des dents incluses, dans le but de réduire le risque d’échec des tractions et de prodiguer des soins à la fois plus confortables et de meilleure qualité à nos patients.
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Weiner, Irving B. "Speaking Rorschach: Our Method Stands Tall." Rorschachiana 22, no. 1 (January 1997): 1–12. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.22.1.1.

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Abstract:
J’ai eu le grand privilège d’assumer, depuis 1990, la fonction de Rédacteur-en-Chef de Rorschachiana: Yearbook of the International Rorschach Society. Après une période initiale de planification, cinq numéros ont été publiés, et mon mandat se termine avec ce volume de 1997. Je souhaite ici exprimer ma gratitude aux collègues qui m’ont apporté leur aide et aux auteurs qui ont contribué avec tant de grâce. Chacun de ces volumes comporte une introduction intitulée “Parler Rorschach”, où j’ai exprimé quelques idées. J’ai tout d’abord avancé que la connaissance du Rorschach nous conférait un langage commun qui nous permet de communiquer entre nous et de partager notre compréhension de l’évaluation de la personnalité. J’ai engagé les membres de la communauté Rorschach à s’écouter mutuellement comme à se parler, dans le respect des approches bien pensées qui diffèrent de la leur. J’ai suggéré qu’il convenait de considérer les controverses théoriques comme des occasions d’élargir notre horizon plutôt que d’abaisser les points de vue avec lesquels nous ne sommes pas en accord, ou encore de nous retrancher des camps adverses. J’ai plaidé pour une plus grande sensibilité aux différences culturelles et j’ai attiré l’attention sur le fait que, bien que le Rorschach soit universellement applicable comme méthode d’évaluation de la personnalité, la façon dont les gens réagissent aux taches d’encre est en partie influencée par leur héritage personnel. Mes commentaires se sont jusqu’à présent centrés sur les “affaires internes” de la communauté Rorschach, à savoir sur la façon dont les praticiens du Rorschach devaient se parler. Ma dernière variation sur le thème “Parler Rorschach” portera sur nos “affaires extérieures”, c’est-à-dire comment nous devons parler aux autres. Plus précisément, les “affaires extérieures” du Rorschach concernent la question de savoir comment la méthode des taches d’encre est regardée par les praticiens non-Rorschach, les chercheurs, les éducateurs, les hommes politiques et le public en général dont les opinions influencent l’utilisation, l’étude et l’enseignement du Rorschach. La méthode Rorschach a connu une longue histoire de critiques acerbes, et les enthousiastes du Rorschach ont la douloureuse habitude d’entendre des remarques désobligeantes à propos de leur instrument et des attaques gratuites contre leur confiance en lui. Aujourd’hui, alors que l’utilisation du test repose sur des recherches plus solidement établies, qu’elle concerne des champs d’applications plus variés, et connaît une propagation mondiale jamais égalée, on se trouve semble-t-il devant un regain de sentiments anti-Rorschach, tout du moins dans les milieux académiques. Aux Etats-Unis, par exemple, un livre de Dawes (1994) où le Rorschach était qualifié “d’instrument de pacotille” qui “n’est pas valide pour tester quoi que ce soit” a connu un certain succès, tout comme un article de Wood, Nezworski et Stejskal (1996) qui affirment que les concepts fondamentaux sur lesquels repose le Système Intégré sont “erronés”. Aux Etats-Unis, tout comme dans certains autres pays, les psychologues Rorschach ont récemment été confrontés à des difficultés croissantes à obtenir un financement pour leurs recherches et un créneau d’enseignement du Rorschach dans les cursus universitaires. Face aux arguments hostiles et à l’apparente multiplication des obstacles, les membres de la communauté Rorschach pourraient certes se décourager dans leur travail, voire même se demander si, après tout, leur méthode serait moins bonne qu’ils ne le pensaient. A ceux-là je réponds par le titre de mon introduction d’aujourd’hui, que l’on peut étayer par une abondante littérature et transmettre à tout esprit quelque peu ouvert: Notre méthode garde la tête haute. Avant de donner quelques arguments en faveur de cette assertion, je me dois d’expliciter la suggestion que j’avais faite de parler de la “méthode” Rorschach plutôt que du “test” du Rorschach ( Weiner, 1994 , 1995 a ). John Exner, ami intime et président actuel de la Société Internationale du Rorschach, en a pris ombrage. Exner (1997) craint que le respect, si chèrement gagné, pour le Rorschach en tant qu’un instrument psychométrique solide ne soit remis en question par des propositions qui tendraient à faire croire qu’il ne serait pas justifié de considérer le Rorschach comme un test. Je partage tout à fait ses craintes, et je continue à soutenir publiquement l’idée que la respectabilité du Rorschach ne peut être établie que par des recherches aux critères psychométriques rigoureux ( Weiner, 1981 , 1995 ). Il ne fait pour moi aucun doute que, en tant qu’un instrument de mesure standardisé aux propriétés psychométriques connues, le Rorschach répond à tous les critères d’un test. C’est pourquoi, ma préférence pour la désignation du Rorschach comme méthode des taches d’encre n’a rien à voir avec une quelconque critique de ses qualités en tant qu’un test. Bien au contraire, je pense que le Rorschach non seulement est un test, mais qu’il est plus qu’un test, et qu’il serait réducteur de ne le considérer rien que comme un test. Plus qu’un test, le Rorschach est une méthode de recueil de données multidimensionnelle, qui traverse les différentes approches théoriques du fonctionnement de la personnalité et qui prend en compte non seulement ce que les gens disent dans leurs réponses, mais aussi pourquoi et comment ils les disent. Ce sont bien ces caractéristiques qui confèrent sa richesse à la méthode des taches d’encre, et en rendent les résultats applicables à des champs si divers. Pour conclure, je retournerai à mon titre et à la question de savoir en quoi le Rorschach garde la tête haute et pourquoi le partisan de la méthode des taches d’encre n’a nul besoin d’abdiquer face à la bataille professionnelle qu’il lui incombe de mener pour sa défense. Comme je l’ai développé dans trois articles récents, ( Weiner, 1996a , 1996b , 1997 ), l’actuel statut scientifique, clinique et professionnel du Rorschach démontre la vigueur et l’utilité de cette méthode d’évaluation de la personnalité et montre à l’évidence que ses détracteurs sont tout bonnement mal informés. En ce qui concerne son statut scientifique, un instrument de mesure est valable sur le plan psychométrique si (a) des examinateurs dûment formés peuvent se mettre d’accord sur la cotation des variables; (b) l’appréciation de sa fiabilité indique qu’il procure des informations précises; (c) ses corollaires démontrés identifient des buts conformes à ce pour quoi il est valide; et (d) il existe des données normatives concernant les statistiques descriptives dans diverses populations qui permettent de comparer les résultats d’un individu à ceux du groupe de référence approprié. D’abondantes études publiées indiquent que la Méthode Rorschach des Taches d’Encre, surtout lorsqu’elle est administrée et cotée selon le Système Intégré, satisfait pleinement à chacune de ces quatre conditions psychométriques. Le statut clinique d’un instrument d’évaluation est déterminé par le but qu’il sert dans son application pratique. D’abondantes études démontrent que des examinateurs compétents peuvent utiliser les données du Rorschach pour produire des descriptions valides de la structure et de la dynamique de la personnalité; contribuer de façon importante au diagnostic différentiel des troubles psychologiques; aider les psychothérapeutes à définir les objectifs d’un traitement et mettre en évidence d’éventuels obstacles à la progression du traitement, à choisir les modalités thérapeutiques les plus pertinentes, et à surveiller les changements et les améliorations obtenus au cours du temps; et identifier les aspects du comportement qui sont principalement déterminés par des caractéristiques permanentes de la personnalité. Nous savons donc que les informations obtenues à partir du Rorschach peuvent effectivement servir à des fins pratiques importantes et variées. Le statut professionnel d’une méthode clinique se reflète dans sa fréquence d’utilisation et dans l’estime qu’on lui morte. En dépit des craintes alarmistes qui font état d’un déclin dans l’utilisation du Rorschach, des enquêtes réitérées sur les usages en matière de testing aux Etats-Unis, menées depuis 35 ans, ont montré une fréquence élevée et sans éclipse de l’utilisation du Rorschach dans les contextes cliniques, et la très grande majorité des cliniciens continuent à croire que les étudiants en psychologie clinique devraient être compétents dans l’évaluation à l’aide du Rorschach. Dans d’autres endroits du monde aussi, le Rorschach reste un instrument de large utilisation et continue d’attirer les étudiants qui veulent l’apprendre. L’épanouissement actuel de la Société Internationale du Rorschach, l’importance, en nombre et en qualité, de la participation aux congrès internationaux du Rorschach, et le lancement de Rorschachiana, portent aussi témoignage de la vigueur et de la dissémination de la méthode Rorschach. C’est ainsi que le Rorschach garde la tête haute. Notre méthode est bien établie en tant qu’un instrument psychométrique solide qui mesure des dimensions de la personnalité, aide au diagnostic différentiel et contribue aux indications thérapeutiques et à l’évaluation des différents traitement. On voit surgir des quatre coins du monde, à un rythme soutenu, des avancées conceptuelles, empiriques et pratiques, et il ne fait pas de doute que le Rorschach, vieux déjà de 75 ans, entre dans une période de croissance et de maturité en tant qu’un outil qui permet valablement de décrire et comprendre la condition humaine. Dans ce volume de Rorschachiana on trouvera des contributions en provenance du Brésil, du Canada, du Royaume-Uni, d’Italie, d’Espagne, de Suisse, du Venezuela et des Etats-Unis, ce qui porte au nombre de 19 les pays représentés dans les volumes 1993 à 1997.
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Lejus-Bourdeau, Corinne, Nicolas Grillot, Amélie Trichot, and Paul Rooze. "Formation haute-fidélité en Médecine Intensive." Médecine Intensive Réanimation, July 8, 2021. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00081.

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La simulation haute-fidélité est devenue une modalité pédagogique incontournable pour la formation initiale et continue à la gestion des situations critiques mettant en jeu le pronostic vital. Elle trouve tout naturellement sa place pour l’entraînement des professionnels médicaux et paramédicaux exerçant en soins intensifs ou en réanimation, sans risque pour le patient. Son efficacité s’avère supérieure aux méthodes d’apprentissage conventionnelles pour l’amélioration des connaissances et des compétences techniques avec une rétention mémorielle plus prolongée. Elle contribue au développement des compétences non-techniques et en particulier à la communication et au travail en équipe, avec un impact positif sur la qualité de la prise en charge du patient. La formation par la simulation inter-professionnelle d’une équipe constituée de réanimation participe à la mise en place d’une stratégie de gestion de la qualité et du risque. Elle facilite l’adhésion des professionnels médicaux et paramédicaux, renforce la cohésion d’équipe et améliore les conditions de travail. Pour atteindre ces objectifs, la mise en œuvre d’un programme de simulation doit être assurée par des formateurs eux-mêmes formés à cette technique pédagogique et en capacité de faciliter un débriefing réflexif dans une ambiance bienveillante et constructive. Les simulateurs de patients haute-fidélité restent onéreux et fragiles. Si l’implémentation dans les maquettes de formation initiale est acquise, l’accès en formation continue des professionnels médicaux et paramédicaux exerçant dans les réanimations et les unités de soins critiques, à la simulation haute-fidélité est certainement encore insuffisant et doit être développé.
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Moraes, Inaldo Kley do Nascimento, Sara Coelho Oliveira, Daniela Bassi Dibai, and Rosane da Silva Dias. "Évaluation de la culture de la sécurité des patients dans le secteur de l’hémodynamique dans un hôpital privé de São Luís – MA." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, July 20, 2020, 43–56. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/sante/culture-de-la-securite.

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Abstract:
La sécurité des patients est comprise comme réduisant au minimum les risques acceptables de dommages associés aux soins de santé. Cela dépend d’une culture de sécurité formée à partir d’un service qualifié et sécuritaire, impliquant tous les professionnels hospitaliers, et d’une surveillance constante des facteurs déterminants pour des soins de santé de qualité. L’objectif général de l’étude était d’évaluer la culture de la sécurité des patients dans le secteur hémodynamique dans un hôpital privé de São Luís. Il s’agit d’une étude transversale, descriptive et quantitative menée dans le secteur hémodynamique du centre de cardiologie de l’hôpital São Domingos, à travers le questionnaire HSOPSC – Hospital Survey on Patiente Safety Culture divisé en 12 dimensions, la perception de chacun d’eux est décrite par le pourcentage de réponses positives. Les participants étaient 69 professionnels, dont 47 (68 %) étaient des femmes, 16 (23 %) étaient des infirmières, 30 (43 %) travaillé à l’hôpital entre 1 et 5 ans, 33 (48%) charge de travail hebdomadaire comprise entre 20 et 39 heures. En ce qui concerne les dimensions évaluées, les « attentes à l’égard du superviseur/patron » (79 %); « Apprentissage organisationnel / amélioration continue » (90 %); « Travail d’équipe au sein de l’unité » avec (78%) et « soutien à la gestion hospitalière » (91 %) considéré comme fort. En outre, 52 (68%) les participants ont déclaré ne pas avoir soumis ou rempli de rapports d’événements indésirables au cours des 12 derniers mois. Par conséquent, la culture de la sécurité des patients du secteur a un potentiel d’amélioration dans presque toutes les dimensions évaluées.
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Roy, Bernard. "Santé." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.079.

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Abstract:
De nombreux anthropologues appréhendent la santé comme une « construction sociale » qui varie considérablement d’une société à une autre, d’une époque à une autre. Dans toutes les sociétés, les anthropologues constatent que le concept santé s’exprime en des termes et des mots variés généralement associés à la notion de « bien-être ». Chez les Tzeltal et Tzotzil Maya des hautes terres du Chiapas, le concept de santé s’exprime par les mots « vital warmth » (chaleur vitale) (Groark 2005). Chez les vieux Innus (Montagnais), la santé réfère à la qualité de vie tandis que chez les Inuits, la santé serait conçue comme un ordre harmonieux dans lequel la personne est intégrée dans un environnement social, temporel, spirituel et non empirique (Therrien et Laugrand 2001). Et si cette notion de qualité de vie/santé varie d’un peuple à l’autre, elle fluctue également d’une classe ou d’un groupe social à un autre. Les anthropologues du début du XXe siècle ne parlaient pas d’ethnomédecine et encore moins d’anthropologie médicale, d’anthropologie de la santé ou d’anthropologie de la maladie, mais plutôt, de médecine primitive, archaïque ou traditionnelle. Presque toutes les monographies ethnologiques anciennes proposent des sections portant sur la maladie, les médecines indigènes ou les pratiques et croyances médicales. Dès le XVIIIe siècle, le missionnaire jésuite, Joseph-François Lafitau, qualifié par William N. Fenton et Elizabeth L. Moore de « premier éclat de lumière sur la route de l'anthropologie scientifique » (Fenton et Moore 1969) documenta, dans son œuvre Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps (Lafitau 1983), les pratiques médicales, les maladies ainsi que la santé des Iroquois. Au début du XXe siècle, les anthropologues décrivirent et analysèrent les us et coutumes de peuples vivants à l’écart de la modernité (Massé 1995). Les nombreuses monographies publiées à la suite de longs terrains contribuèrent aux développements de connaissances concernant les représentations sociales de la santé et de la maladie chez les praticiens et les peuples éloignés et isolés d’une modernité qui s’imposait tout autour de la planète. Constatant l’accroissement du nombre d’anthropologues travaillant au sein des structures médicales et sur des questions de santé et de maladie, Normand Scotch crée, au début des années 1960, le terme Medical anthropology (Scotch 1963 cité par Walter 1981). Peu à peu, cette nouvelle discipline se distingue à la fois aux niveaux théoriques et de l’application. Cherchant à comprendre les phénomènes de la santé/maladie dans différents contextes culturels, l’anthropologie médicale prend comme objet d’analyse les façons dont les acteurs sociaux reconnaissent et définissent leur santé, nomment les maladies, traitent leurs malades (Massé 1995). Les premiers travaux des anthropologues médicaux répondent surtout aux demandes d’une médecine qui cherche à comprendre comment la culture intervient dans l’avènement des maladies et comment contrer les résistances des populations aux entreprises déployées pour améliorer la santé depuis une perspective biomédicale. « Quand on fait appel à l’anthropologue dans une étude épidémiologique, c’est souvent afin qu’il trouve les bonnes formulations pour cerner les “facteurs culturels” qui influencent les pratiques sanitaires... » (Fassin 2001 :183). Rapidement, ce nouveau champ de l’anthropologie fait l’objet de critiques. Qualifiée de discipline bioculturelle, l’anthropologie médicale est critiquée en raison de ses thèmes de recherche dictés par la santé publique et de la domination des professionnels de la santé dans le dialogue avec les anthropologues impliqués dans les milieux de la santé. Byron Good (1994) estimait pour sa part que les travaux des anthropologues médicaux, dans les années 1950-1960, contribuèrent au développement d’une critique de la naïveté culturelle soutenant le regard porté par les instances de santé publique internationales sur le complexe santé/maladie. Toutefois, quelques chercheurs s’intéressent spécifiquement à la notion de santé en dehors de l’axe santé/maladie et proposent celui de santé/vie. Au début des années 1970, Alexander Alland formule une théorie anthropologique médico-écologique qui se base sur le principe de l’adaptation culturelle à l’environnement. Cette théorie postule que la santé résulte de l’adaptation biologique et culturelle d’un groupe d’individus dans un environnement donné. Un peu moins de dix années plus tard, McElroy et Towsend (1979) élaborent un cadre écologique qui affine cette première proposition. Pour McElroy et Towsend, la santé des individus et des collectivités résulte de l’équilibre établi entre les éléments biotiques, abiotiques et culturels d’un écosystème. Cette conception de la santé proposée par le courant écologique fera l’objet de nombreuses critiques du fait, entre autres, du nivèlement de la culture sur la nature qu’elle soutenait. Parallèlement aux courants écologique et bioculturaliste se développe une tendance phénoménologique (Laplante 2004). Délaissant les catégories objectives de la médecine, Kleinman (1980) et Good (1994) proposent d’appréhender la santé et la maladie sur les bases de l’expérience humaine. Tandis que Kleinman s’intéresse à la manière dont les gens expriment leur notion de la maladie à partir de leur expérience (Illness) qu’il articule autour de modèles explicatifs indissociables des systèmes culturels, Good s’intéresse aux réseaux sémantiques qui permettent à la personne de réorganiser en permanence son expérience en fonction du contexte et des circonstances. La maladie, et par extension la santé, ne correspondent plus à une chose en soi ou à sa représentation. L’une et l’autre résulteraient, plutôt, d’interactions qui permettent de synthétiser des significations multiples. D’autres anthropologues estimeront que la santé et la maladie sont des résultantes de l’histoire propre aux communautés humaines. Ces anthropologues proposent un recadrage radical de toute démarche visant à identifier les problèmes de santé et leurs dynamiques d’émergence dans une communauté humaine. Cette anthropologie considère d’emblée la communauté comme unité centrale d’analyse et s’intéresse « à la manière dont un contexte social et culturel informe les perceptions, valeurs et comportements des personnes » dans les dynamiques productrices de santé et de maladies. (Corin, Bibeau, Martin,et Laplante 1990 : 43). Dans ces contextes il reviendra aux anthropologues de participer à l’élaboration de politiques de santé adaptées aux diversités culturelles. Dès les années 1960, des anthropologues développent une critique de la médecine et de la santé internationale. Ils proposent de porter davantage attention aux conditions macrosociétales de production de la santé et de la maladie. En 1983, lors de la réunion annuelle de l’American Anthroplogical Association des anthropologues soulèvent l’importance pour l’anthropologie médicale de porter son attention sur les conditions sociales, économiques et politiques de production de la santé et de la maladie (Baer, Singer et Johnsen 1986). Pour ces anthropologues, la santé constitue un produit social et politique qui révèle l’incorporation de l’ordre social et des inégalités dans les corps (Fainzang 2005). Leurs recherches s’orienteront, du coup, autour de l’idée selon laquelle les inégalités sociales, les rouages du pouvoir et de l’exploitation, constituent les tout premiers facteurs de détermination de la santé et, par conséquent, de la maladie. La santé n’est plus ici considérée comme une réalité dérivée de définitions biologiques, médicales. Elle apparait comme une notion et un espace définis par les rapports entre le corps physique et le corps social. La santé ne correspond plus à la reconnaissance d’une norme physiologique, moyenne ou idéale. Elle est une construction culturelle qui ne peut être appréhendée que de manière relationnelle, comme un produit du monde social (Fassin 1996). Si les travaux des anthropologues ont davantage porté sur les phénomènes entourant la maladie et non sur ceux concernant la santé, ils ont toutefois largement contribué à la distinction analytique de la maladie dans ses dimensions médicales (disease), personnelles/expérientielles (illness), sociale(sickness) et, plus tard, en évoquant le concept de la souffrance sociale. Mais un constat s’impose. Les réflexions et recherches menées à l’endroit du concept de la santé par les sciences de la santé et les sciences sociales sont généralement moins développées que celles portant sur la notion de maladie. La perspective anthropologique impose d’appréhender le concept de santé comme un objet socialement et culturellement construit dans un espace-temps indissociable du global. Loin de se référer à une simple absence de pathologie, la santé se développe, se révèle dans le rapport entretenu par le sujet à lui-même et aux autres. Pour l’anthropologie, il y a d’abord l’intérêt à situer la santé dans l’expérience vécue d’un sujet en lien avec les autres. Acteur et créateur, il est également assujetti aux forces du contexte socioéconomique, politique et historique (Fainzang 2005). La santé se révèle ainsi comme une notion polysémique et un objet complexe qui se situe dans une trame d’interactions collectivement partagée du vivant avec son milieu s’incarnant dans les expériences singulières de l’être-au-monde (Massé 2010). Toutefois les propos de l’anthropologue Gilles Bibeau demeurent pertinents. « La santé continue d’être sous-conceptualisée et appréhendée de manière encore trop souvent inadéquate. […] Se pourrait-il que le surplus d’interventions de santé nous expédie hors du champ de la santé? » (Bibeau 2006 : 82, 84).
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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Burns, Alex. "Oblique Strategies for Ambient Journalism." M/C Journal 13, no. 2 (April 15, 2010). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.230.

Full text
Abstract:
Alfred Hermida recently posited ‘ambient journalism’ as a new framework for para- and professional journalists, who use social networks like Twitter for story sources, and as a news delivery platform. Beginning with this framework, this article explores the following questions: How does Hermida define ‘ambient journalism’ and what is its significance? Are there alternative definitions? What lessons do current platforms provide for the design of future, real-time platforms that ‘ambient journalists’ might use? What lessons does the work of Brian Eno provide–the musician and producer who coined the term ‘ambient music’ over three decades ago? My aim here is to formulate an alternative definition of ambient journalism that emphasises craft, skills acquisition, and the mental models of professional journalists, which are the foundations more generally for journalism practices. Rather than Hermida’s participatory media context I emphasise ‘institutional adaptiveness’: how journalists and newsrooms in media institutions rely on craft and skills, and how emerging platforms can augment these foundations, rather than replace them. Hermida’s Ambient Journalism and the Role of Journalists Hermida describes ambient journalism as: “broad, asynchronous, lightweight and always-on communication systems [that] are creating new kinds of interactions around the news, and are enabling citizens to maintain a mental model of news and events around them” (Hermida 2). His ideas appear to have two related aspects. He conceives ambient journalism as an “awareness system” between individuals that functions as a collective intelligence or kind of ‘distributed cognition’ at a group level (Hermida 2, 4-6). Facebook, Twitter and other online social networks are examples. Hermida also suggests that such networks enable non-professionals to engage in ‘communication’ and ‘conversation’ about news and media events (Hermida 2, 7). In a helpful clarification, Hermida observes that ‘para-journalists’ are like the paralegals or non-lawyers who provide administrative support in the legal profession and, in academic debates about journalism, are more commonly known as ‘citizen journalists’. Thus, Hermida’s ambient journalism appears to be: (1) an information systems model of new platforms and networks, and (2) a normative argument that these tools empower ‘para-journalists’ to engage in journalism and real-time commentary. Hermida’s thesis is intriguing and worthy of further discussion and debate. As currently formulated however it risks sharing the blind-spots and contradictions of the academic literature that Hermida cites, which suffers from poor theory-building (Burns). A major reason is that the participatory media context on which Hermida often builds his work has different mental models and normative theories than the journalists or media institutions that are the target of critique. Ambient journalism would be a stronger and more convincing framework if these incorrect assumptions were jettisoned. Others may also potentially misunderstand what Hermida proposes, because the academic debate is often polarised between para-journalists and professional journalists, due to different views about institutions, the politics of knowledge, decision heuristics, journalist training, and normative theoretical traditions (Christians et al. 126; Cole and Harcup 166-176). In the academic debate, para-journalists or ‘citizen journalists’ may be said to have a communitarian ethic and desire more autonomous solutions to journalists who are framed as uncritical and reliant on official sources, and to media institutions who are portrayed as surveillance-like ‘monitors’ of society (Christians et al. 124-127). This is however only one of a range of possible relationships. Sole reliance on para-journalists could be a premature solution to a more complex media ecology. Journalism craft, which does not rely just on official sources, also has a range of practices that already provides the “more complex ways of understanding and reporting on the subtleties of public communication” sought (Hermida 2). Citizen- and para-journalist accounts may overlook micro-studies in how newsrooms adopt technological innovations and integrate them into newsgathering routines (Hemmingway 196). Thus, an examination of the realities of professional journalism will help to cast a better light on how ambient journalism can shape the mental models of para-journalists, and provide more rigorous analysis of news and similar events. Professional journalism has several core dimensions that para-journalists may overlook. Journalism’s foundation as an experiential craft includes guidance and norms that orient the journalist to information, and that includes practitioner ethics. This craft is experiential; the basis for journalism’s claim to “social expertise” as a discipline; and more like the original Linux and Open Source movements which evolved through creative conflict (Sennett 9, 25-27, 125-127, 249-251). There are learnable, transmissible skills to contextually evaluate, filter, select and distil the essential insights. This craft-based foundation and skills informs and structures the journalist’s cognitive witnessing of an event, either directly or via reconstructed, cultivated sources. The journalist publishes through a recognised media institution or online platform, which provides communal validation and verification. There is far more here than the academic portrayal of journalists as ‘gate-watchers’ for a ‘corporatist’ media elite. Craft and skills distinguish the professional journalist from Hermida’s para-journalist. Increasingly, media institutions hire journalists who are trained in other craft-based research methods (Burns and Saunders). Bethany McLean who ‘broke’ the Enron scandal was an investment banker; documentary filmmaker Errol Morris first interviewed serial killers for an early project; and Neil Chenoweth used ‘forensic accounting’ techniques to investigate Rupert Murdoch and Kerry Packer. Such expertise allows the journalist to filter information, and to mediate any influences in the external environment, in order to develop an individualised, ‘embodied’ perspective (Hofstadter 234; Thompson; Garfinkel and Rawls). Para-journalists and social network platforms cannot replace this expertise, which is often unique to individual journalists and their research teams. Ambient Journalism and Twitter Current academic debates about how citizen- and para-journalists may augment or even replace professional journalists can often turn into legitimation battles whether the ‘de facto’ solution is a social media network rather than a media institution. For example, Hermida discusses Twitter, a micro-blogging platform that allows users to post 140-character messages that are small, discrete information chunks, for short-term and episodic memory. Twitter enables users to monitor other users, to group other messages, and to search for terms specified by a hashtag. Twitter thus illustrates how social media platforms can make data more transparent and explicit to non-specialists like para-journalists. In fact, Twitter is suitable for five different categories of real-time information: news, pre-news, rumours, the formation of social media and subject-based networks, and “molecular search” using granular data-mining tools (Leinweber 204-205). In this model, the para-journalist acts as a navigator and “way-finder” to new information (Morville, Findability). Jaron Lanier, an early designer of ‘virtual reality’ systems, is perhaps the most vocal critic of relying on groups of non-experts and tools like Twitter, instead of individuals who have professional expertise. For Lanier, what underlies debates about citizen- and para-journalists is a philosophy of “cybernetic totalism” and “digital Maoism” which exalts the Internet collective at the expense of truly individual views. He is deeply critical of Hermida’s chosen platform, Twitter: “A design that shares Twitter’s feature of providing ambient continuous contact between people could perhaps drop Twitter’s adoration of fragments. We don’t really know, because it is an unexplored design space” [emphasis added] (Lanier 24). In part, Lanier’s objection is traceable back to an unresolved debate on human factors and design in information science. Influenced by the post-war research into cybernetics, J.C.R. Licklider proposed a cyborg-like model of “man-machine symbiosis” between computers and humans (Licklider). In turn, Licklider’s framework influenced Douglas Engelbart, who shaped the growth of human-computer interaction, and the design of computer interfaces, the mouse, and other tools (Engelbart). In taking a system-level view of platforms Hermida builds on the strength of Licklider and Engelbart’s work. Yet because he focuses on para-journalists, and does not appear to include the craft and skills-based expertise of professional journalists, it is unclear how he would answer Lanier’s fears about how reliance on groups for news and other information is superior to individual expertise and judgment. Hermida’s two case studies point to this unresolved problem. Both cases appear to show how Twitter provides quicker and better forms of news and information, thereby increasing the effectiveness of para-journalists to engage in journalism and real-time commentary. However, alternative explanations may exist that raise questions about Twitter as a new platform, and thus these cases might actually reveal circumstances in which ambient journalism may fail. Hermida alludes to how para-journalists now fulfil the earlier role of ‘first responders’ and stringers, in providing the “immediate dissemination” of non-official information about disasters and emergencies (Hermida 1-2; Haddow and Haddow 117-118). Whilst important, this is really a specific role. In fact, disaster and emergency reporting occurs within well-established practices, professional ethics, and institutional routines that may involve journalists, government officials, and professional communication experts (Moeller). Officials and emergency management planners are concerned that citizen- or para-journalism is equated with the craft and skills of professional journalism. The experience of these officials and planners in 2005’s Hurricane Katrina in the United States, and in 2009’s Black Saturday bushfires in Australia, suggests that whilst para-journalists might be ‘first responders’ in a decentralised, complex crisis, they are perceived to spread rumours and potential social unrest when people need reliable information (Haddow and Haddow 39). These terms of engagement between officials, planners and para-journalists are still to be resolved. Hermida readily acknowledges that Twitter and other social network platforms are vulnerable to rumours (Hermida 3-4; Sunstein). However, his other case study, Iran’s 2009 election crisis, further complicates the vision of ambient journalism, and always-on communication systems in particular. Hermida discusses several events during the crisis: the US State Department request to halt a server upgrade, how the Basij’s shooting of bystander Neda Soltan was captured on a mobile phone camera, the spread across social network platforms, and the high-velocity number of ‘tweets’ or messages during the first two weeks of Iran’s electoral uncertainty (Hermida 1). The US State Department was interested in how Twitter could be used for non-official sources, and to inform people who were monitoring the election events. Twitter’s perceived ‘success’ during Iran’s 2009 election now looks rather different when other factors are considered such as: the dynamics and patterns of Tehran street protests; Iran’s clerics who used Soltan’s death as propaganda; claims that Iran’s intelligence services used Twitter to track down and to kill protestors; the ‘black box’ case of what the US State Department and others actually did during the crisis; the history of neo-conservative interest in a Twitter-like platform for strategic information operations; and the Iranian diaspora’s incitement of Tehran student protests via satellite broadcasts. Iran’s 2009 election crisis has important lessons for ambient journalism: always-on communication systems may create noise and spread rumours; ‘mirror-imaging’ of mental models may occur, when other participants have very different worldviews and ‘contexts of use’ for social network platforms; and the new kinds of interaction may not lead to effective intervention in crisis events. Hermida’s combination of news and non-news fragments is the perfect environment for psychological operations and strategic information warfare (Burns and Eltham). Lessons of Current Platforms for Ambient Journalism We have discussed some unresolved problems for ambient journalism as a framework for journalists, and as mental models for news and similar events. Hermida’s goal of an “awareness system” faces a further challenge: the phenomenological limitations of human consciousness to deal with information complexity and ambiguous situations, whether by becoming ‘entangled’ in abstract information or by developing new, unexpected uses for emergent technologies (Thackara; Thompson; Hofstadter 101-102, 186; Morville, Findability, 55, 57, 158). The recursive and reflective capacities of human consciousness imposes its own epistemological frames. It’s still unclear how Licklider’s human-computer interaction will shape consciousness, but Douglas Hofstadter’s experiments with art and video-based group experiments may be suggestive. Hofstadter observes: “the interpenetration of our worlds becomes so great that our worldviews start to fuse” (266). Current research into user experience and information design provides some validation of Hofstadter’s experience, such as how Google is now the ‘default’ search engine, and how its interface design shapes the user’s subjective experience of online search (Morville, Findability; Morville, Search Patterns). Several models of Hermida’s awareness system already exist that build on Hofstadter’s insight. Within the information systems field, on-going research into artificial intelligence–‘expert systems’ that can model expertise as algorithms and decision rules, genetic algorithms, and evolutionary computation–has attempted to achieve Hermida’s goal. What these systems share are mental models of cognition, learning and adaptiveness to new information, often with forecasting and prediction capabilities. Such systems work in journalism areas such as finance and sports that involve analytics, data-mining and statistics, and in related fields such as health informatics where there are clear, explicit guidelines on information and international standards. After a mid-1980s investment bubble (Leinweber 183-184) these systems now underpin the technology platforms of global finance and news intermediaries. Bloomberg LP’s ubiquitous dual-screen computers, proprietary network and data analytics (www.bloomberg.com), and its competitors such as Thomson Reuters (www.thomsonreuters.com and www.reuters.com), illustrate how financial analysts and traders rely on an “awareness system” to navigate global stock-markets (Clifford and Creswell). For example, a Bloomberg subscriber can access real-time analytics from exchanges, markets, and from data vendors such as Dow Jones, NYSE Euronext and Thomson Reuters. They can use portfolio management tools to evaluate market information, to make allocation and trading decisions, to monitor ‘breaking’ news, and to integrate this information. Twitter is perhaps the para-journalist equivalent to how professional journalists and finance analysts rely on Bloomberg’s platform for real-time market and business information. Already, hedge funds like PhaseCapital are data-mining Twitter’s ‘tweets’ or messages for rumours, shifts in stock-market sentiment, and to analyse potential trading patterns (Pritchett and Palmer). The US-based Securities and Exchange Commission, and researchers like David Gelernter and Paul Tetlock, have also shown the benefits of applied data-mining for regulatory market supervision, in particular to uncover analysts who provide ‘whisper numbers’ to online message boards, and who have access to material, non-public information (Leinweber 60, 136, 144-145, 208, 219, 241-246). Hermida’s framework might be developed further for such regulatory supervision. Hermida’s awareness system may also benefit from the algorithms found in high-frequency trading (HFT) systems that Citadel Group, Goldman Sachs, Renaissance Technologies, and other quantitative financial institutions use. Rather than human traders, HFT uses co-located servers and complex algorithms, to make high-volume trades on stock-markets that take advantage of microsecond changes in prices (Duhigg). HFT capabilities are shrouded in secrecy, and became the focus of regulatory attention after several high-profile investigations of traders alleged to have stolen the software code (Bray and Bunge). One public example is Streambase (www.streambase.com), a ‘complex event processing’ (CEP) platform that can be used in HFT, and commercialised from the Project Aurora research collaboration between Brandeis University, Brown University, and Massachusetts Institute of Technology. CEP and HFT may be the ‘killer apps’ of Hermida’s awareness system. Alternatively, they may confirm Jaron Lanier’s worst fears: your data-stream and user-generated content can be harvested by others–for their gain, and your loss! Conclusion: Brian Eno and Redefining ‘Ambient Journalism’ On the basis of the above discussion, I suggest a modified definition of Hermida’s thesis: ‘Ambient journalism’ is an emerging analytical framework for journalists, informed by cognitive, cybernetic, and information systems research. It ‘sensitises’ the individual journalist, whether professional or ‘para-professional’, to observe and to evaluate their immediate context. In doing so, ‘ambient journalism’, like journalism generally, emphasises ‘novel’ information. It can also inform the design of real-time platforms for journalistic sources and news delivery. Individual ‘ambient journalists’ can learn much from the career of musician and producer Brian Eno. His personal definition of ‘ambient’ is “an atmosphere, or a surrounding influence: a tint,” that relies on the co-evolution of the musician, creative horizons, and studio technology as a tool, just as para-journalists use Twitter as a platform (Sheppard 278; Eno 293-297). Like para-journalists, Eno claims to be a “self-educated but largely untrained” musician and yet also a craft-based producer (McFadzean; Tamm 177; 44-50). Perhaps Eno would frame the distinction between para-journalist and professional journalist as “axis thinking” (Eno 298, 302) which is needlessly polarised due to different normative theories, stances, and practices. Furthermore, I would argue that Eno’s worldview was shaped by similar influences to Licklider and Engelbart, who appear to have informed Hermida’s assumptions. These influences include the mathematician and game theorist John von Neumann and biologist Richard Dawkins (Eno 162); musicians Eric Satie, John Cage and his book Silence (Eno 19-22, 162; Sheppard 22, 36, 378-379); and the field of self-organising systems, in particular cyberneticist Stafford Beer (Eno 245; Tamm 86; Sheppard 224). Eno summed up the central lesson of this theoretical corpus during his collaborations with New York’s ‘No Wave’ scene in 1978, of “people experimenting with their lives” (Eno 253; Reynolds 146-147; Sheppard 290-295). Importantly, he developed a personal view of normative theories through practice-based research, on a range of projects, and with different creative and collaborative teams. Rather than a technological solution, Eno settled on a way to encode his craft and skills into a quasi-experimental, transmittable method—an aim of practitioner development in professional journalism. Even if only a “founding myth,” the story of Eno’s 1975 street accident with a taxi, and how he conceived ‘ambient music’ during his hospital stay, illustrates how ambient journalists might perceive something new in specific circumstances (Tamm 131; Sheppard 186-188). More tellingly, this background informed his collaboration with the late painter Peter Schmidt, to co-create the Oblique Strategies deck of aphorisms: aleatory, oracular messages that appeared dependent on chance, luck, and randomness, but that in fact were based on Eno and Schmidt’s creative philosophy and work guidelines (Tamm 77-78; Sheppard 178-179; Reynolds 170). In short, Eno was engaging with the kind of reflective practices that underpin exemplary professional journalism. He was able to encode this craft and skills into a quasi-experimental method, rather than a technological solution. Journalists and practitioners who adopt Hermida’s framework could learn much from the published accounts of Eno’s practice-based research, in the context of creative projects and collaborative teams. In particular, these detail the contexts and choices of Eno’s early ambient music recordings (Sheppard 199-200); Eno’s duels with David Bowie during ‘Sense of Doubt’ for the Heroes album (Tamm 158; Sheppard 254-255); troubled collaborations with Talking Heads and David Byrne (Reynolds 165-170; Sheppard; 338-347, 353); a curatorial, mentor role on U2’s The Unforgettable Fire (Sheppard 368-369); the ‘grand, stadium scale’ experiments of U2’s 1991-93 ZooTV tour (Sheppard 404); the Zorn-like games of Bowie’s Outside album (Eno 382-389); and the ‘generative’ artwork 77 Million Paintings (Eno 330-332; Tamm 133-135; Sheppard 278-279; Eno 435). Eno is clearly a highly flexible maker and producer. Developing such flexibility would ensure ambient journalism remains open to novelty as an analytical framework that may enhance the practitioner development and work of professional journalists and para-journalists alike.Acknowledgments The author thanks editor Luke Jaaniste, Alfred Hermida, and the two blind peer reviewers for their constructive feedback and reflective insights. References Bray, Chad, and Jacob Bunge. “Ex-Goldman Programmer Indicted for Trade Secrets Theft.” The Wall Street Journal 12 Feb. 2010. 17 March 2010 ‹http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703382904575059660427173510.html›. Burns, Alex. “Select Issues with New Media Theories of Citizen Journalism.” M/C Journal 11.1 (2008). 17 March 2010 ‹http://journal.media-culture.org.au/index.php/mcjournal/article/view/30›.———, and Barry Saunders. “Journalists as Investigators and ‘Quality Media’ Reputation.” Record of the Communications Policy and Research Forum 2009. Eds. Franco Papandrea and Mark Armstrong. 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