Academic literature on the topic 'Diplomatie – Europe – 18e siècle'

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Journal articles on the topic "Diplomatie – Europe – 18e siècle"

1

Bélissa, Marc. "Diplomatie et relations «internationales» au 18e siècle : un renouveau historiographique ?" Dix-huitième Siècle 37, no. 1 (2005): 31–47. http://dx.doi.org/10.3406/dhs.2005.2654.

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2

Braun, Guido. "Langues et culture de la diplomatie au xviie siècle." Cinquante ans de désindustrialisation, no. 1 (January 1, 2019): 199–212. http://dx.doi.org/10.57086/rrs.97.

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Abstract:
À juste titre, le congrès de Westphalie, point de départ de notre réflexion sur les langues et la culture de la diplomatie, a été qualifié d’« archétype » des congrès internationaux. Force est de constater que, par leur caractère polyglotte, les négociateurs de la paix de 1648 incarnent le microcosme du monde diplomatique moderne. Les langues de la diplomatie sont le reflet de la culture de leur époque ; l’humanisme est leur apanage. Derrière le latin, principale langue des négociateurs au congrès, le français s’établit comme langue des diplomates, mais il doit encore partager le palmarès avec d’autres langues vernaculaires, surtout l’italien mais aussi l’allemand, l’espagnol et le néerlandais. L’essor du français, qui s’accentue lors des congrès suivants, s’explique par la suprématie culturelle et, d’une certaine manière, politique de la France en Europe, mais surtout par le rayonnement de sa civilisation.
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3

Le Coze, Jean. "L’acier à la rose Critère de qualité ou défaut de fabrication ?" Matériaux & Techniques 108, no. 2 (2020): 201. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2020019.

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Abstract:
L’acier à la rose a été considéré comme le meilleur en Europe depuis, au moins le 17e siècle et jusqu’au 19e siècle. La « rose » était une tache colorée observée sur les cassures de certaines barres d’acier d’Allemagne. La formation de ces taches ne fut comprise qu’au début du 19e siècle. Cet article décrit le mécanisme d’apparition de la rose selon nos connaissances actuelles et analyse les interprétations du phénomène aux 17–18e siècles. Les relations de la rose avec la qualité de l’acier et les conditions de livraison des barres sont discutées pour répondre à la question : critère de qualité ou défaut de fabrication ? La réponse est équivoque : c’est un défaut de fabrication délibéré mettant en valeur la qualité intrinsèque de l’acier considéré.
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4

Moreau Defarges, Philippe. "Henry Kissinger, ou le dernier diplomate." Questions internationales 116, no. 6 (January 3, 2023): 117–24. http://dx.doi.org/10.3917/quin.116.0117.

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Abstract:
Né dans l’Allemagne weimarienne puis exilé aux États-Unis pour échapper au nazisme, soldat américain en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, universitaire et intellectuel engagé après guerre dans la diplomatie et la politique, artisan du rapprochement sino-américain, des accords de paix au Vietnam puis d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et l’Égypte au moment de la guerre du Kippour, mais également partisan de la Détente avec l’Union soviétique, Henry Kissinger s’est imposé comme un témoin et un acteur majeur des relations internationales de la seconde moitié du xx e siècle .
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Simon, Victor. "La dignité impériale des rois de France en Orient: Titulatures et traductions dans la diplomatie franco-ottomane." Journal of the History of International Law / Revue d’histoire du droit international 22, no. 1 (June 8, 2020): 147–63. http://dx.doi.org/10.1163/15718050-12340144.

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Abstract:
Résumé Depuis la première moitié du seizième siècle, les rois de France semblent être présentés sous une titulature impériale dans la traduction française des capitulations. La notion d’empire apparaît pourtant étrangère à la conception turque de l’État. Le titre d’imparatorluk n’apparaît d’ailleurs nulle part dans le texte original des capitulations. La titulature impériale attribuée au roi de France découle en effet d’une traduction hasardeuse du terme de padishah par les drogmans attachés au service de l’ambassade. D’origine perse, ce titre sans réel équivalent en Europe signifie littéralement «grand dirigeant» ou «dirigeant des dirigeants». En reconnaissant cette qualité au roi de France, le sultan turc met ainsi en avant une prééminence du roi de France sur les autres princes européens. Cette rhétorique s’inscrit alors dans la construction de relations internationales franco-turques ouvertement tournées contre l’empire Habsbourg.
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6

Belissa, Marc. "Lucien Bély L’art de la paix en Europe. Naissance de la diplomatie moderne, XVIe-XVIIIe siècle Paris, Presses universitaires de France, 2007, 742 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 63, no. 5 (October 2008): 1155–56. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900025506.

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7

Iosipescu, Sergiu. "Relations politiques et militaires entre la France et les principautés de Transylvanie, de Valachie et de Moldavie." Revue Historique des Armées 244, no. 3 (August 1, 2006): 11–21. http://dx.doi.org/10.3917/rha.244.0011.

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Abstract:
Cette première analyse des relations politiques et militaires entre la France et les principautés Carpatho-danubiennes de la fin du XVIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, montre qu’il s’est forgé un partenariat entre le « Roi Très-Chrétien » (c’est-à-dire le roi de France) et le « Grand Turc ». Depuis le début de l’alliance ottomane, la cour de France s’est efforcée d’établir un lien direct avec la cour de Transylvanie d’Alba Julia et avec les cours romaines de Jassy et Bucarest. L’objectif principal de ces liens était de faire diversion sur le plan militaire en arrière de la monarchie des Habsbourgs. Lors de la guerre de Trente Ans, la cour française signa en 1645 le premier traité militaire avec le prince de Transylvanie György Rákóczi mais la coopération militaire avec le corps expéditionnaire de Walachie et de Moldavie était, elle, plus ancienne (1644). Un autre traité militaire entre la France et la Transylvanie fut signé en 1677, lorsqu’une mission militaire française organisa la diversion de Transylvanie contre les Habsbourgs en « Hongrie supérieure » lors de la guerre de Hollande (1672-1678). Par la trêve de la diplomatie française, la Transylvanie entra dans le traité Nimwergen, comme ce fut le cas pour la paix de Westphalie, en tant qu’allié de la France. Même si les princes Hongrois de Transylvanie avaient pris parti de soutenir l’alliance franco-ottomane anti-Habsbourg, les princes roumains de Walachie et de Moldavie penchaient plutôt vers la politique traditionnelle de croisade. Avec le XVIII e siècle, la situation changea. Une partie non négligeable de l’élite roumaine soutint la politique française en Europe de l’Est et en mer Noire pour lutter contre l’expansion des Russes et des Habsbourgs. Les cours de Bucarest et de Jassy, les familles princières de Racovitza et Mavrocordato se joignirent aux efforts de l’ambassade de France à Constantinople dans le soutien à la résistance des Polonais et des Tartares contre les tsars. Forte de l’assentiment de la « Sublime Porte », la Moldavie devint même une base pour le soutien français au soulèvement révolutionnaire de Koscinsko de 1794. L’expédition en Égypte de Napoléon Bonaparte (1798) provoqua un véritable bouleversement de la politique traditionnelle en Orient et l’avènement d’une nouvelle ère dans les relations franco-roumaines.
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8

Michaud, Claude. "Lucien Bély , L’Art de la paix en Europe. Naissance de la diplomatie moderne XVI e -XVIII e siècle , Paris, PUF (Coll. « Le Nœud gordien »), 2007, 747 p." Dix-huitième siècle 40, no. 1 (September 17, 2008): XCIII. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.040.0703co.

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9

Hadjeras, Stéphane. "Le boxeur Georges Carpentier dans la presse franco-britannique de la Belle Époque." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 10, no. 2 (December 19, 2021): 104–19. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v10.n2.2021.441.

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Abstract:
FR. A la veille de la Grande Guerre la boxe anglaise a pris, dans les sociétés anglo-saxonnes (États-Unis, Grande-Bretagne et Australie) et depuis peu en France, une dimension sociale et culturelle d’importance. Dans l’Hexagone alors qu’elle était au tournant du XIXème siècle une mise en scène illégale et inconnue du grand public, elle a connu en 10 ans une fulgurante ascension. Aussi, En 1914, elle est devenue sport roi non seulement à Paris mais également en province. Ce que l’on peut appeler « la Belle Époque de la boxe anglaise en France » est marqué par une corrélation entre les succès de cette pratique et l’avènement de la première superstar du sport tricolore : le boxeur Georges Carpentier. Né en 1894 à Liévin, dans les bassins miniers du Pas-de-Calais, le « gosse » embrasse la carrière de pugiliste à l’âge de 14 ans. Entre 1908 et 1914, au rythme de nombreuses et surprenantes victoires, sa popularité ne cesse de croître. Elle atteint son apogée dans les deux années précédant la guerre, particulièrement lors de probants triomphes face à la fine fleur pugilistique britannique. A l’occasion de matchs mobilisant les ressorts du nationalisme anti-anglais, ces affrontements poursuivent la longue inimitié historique entre la France et la « perfide Albion », tout en nourrissant et amplifiant la célébrité du jeune prodige. A l’aube du culte des vedettes et dans une métaphore évidente de la guerre, la presse franco-britannique n’hésite pas à l’élever au rang de « vengeur de Waterloo ». Puis, contre toute attente, à quelques mois de l’embrasement de la vieille Europe, augurant du nouveau jeu d’alliance militaire qui se dessine dans les salons de la diplomatie franco-anglaise, il devient dans ces mêmes journaux le « champion de l’Entente Cordiale ». *** EN. In the years preceding the Great War, English boxing occupied an important social and cultural role in Anglo-Saxon societies (United States, Great Britain and Australia) and came to gradually occupy a similar position in France. At the turn of the 19th century, it was still an illegal and obscure show to French audiences. However, in the course of the following decade, it was propelled to higher grounds: by 1914, it had become the king of sports, both in Paris and in the provinces. The “Belle Époque of English boxing in France" is characterized by the correlation between the success of the sport and the rise of the first French boxing superstar, Georges Carpentier. Born in 1894 in Liévin, in the coal mining basins of the Pas-de-Calais, the “kid” embraces the career of pugilist at the age of 14. Between 1908 and 1914, his popularity was on a constant rise thanks to numerous and surprising victories. His popularity climaxes in the two years preceding the war, largely thanks to multiple victories against the British pugilistic elite. Mobilizing nationalism fueled by anti-English sentiments, these boxing matches are presented as a natural extension of the long historical enmity between France and the "perfidious Albion", contributing to grow and amplify the young prodigy’s fame. At the dawn of celebrity worship, and in an obvious metaphor of the war, the Franco-British press did not hesitate to adorn him as the "Waterloo avenger". Then, against all odds, a few months before the dislocation of old Europe, the same newspapers transformed him into the "champion” of the Entente Cordiale, implicitly pulling in behind the new military alliances taking shape in the halls of Franco-British diplomacy. *** PT. Às vésperas da Grande Guerra, o boxe inglês assume uma dimensão sociocultural central nas sociedades anglo-saxônicas (Estados Unidos, Grã-Bretanha e Austrália). Isso ocorre também na França, onde, até a virada do século XIX, não passava de uma encenação ilegal desconhecida do público em geral. 10 anos depois, experimenta uma ascensão meteórica, tornando-se, em 1914, o rei dos esportes em Paris, mas também nas demais cidades francesas. O período da Belle Époque do boxe inglês na França é marcado por uma convergência entre o sucesso do boxe e o advento da primeira superestrela do esporte francês: o boxeador Georges Carpentier. Nascido em 1894 em Liévin, nas bacias mineiras do Pas-de-Calais, o “moleque”, como era chamado, abraçou a carreira de pugilista aos 14 anos de idade. Entre 1908 e 1914, tendo já acumulado diversas vitórias surpreendentes, sua popularidade não para de crescer, atingindo seu auge nos dois anos que precederam a guerra, com vitórias arrasadoras contra a nata do pugilismo britânico. Essas partidas, cenário de incitação ao nacionalismo antiinglês, passaram simultaneamente a consolidar a longa inimizade histórica entre a França e o “pérfido Albion” e a fama do jovem prodígio. Nos primórdios do culto às estrelas do esporte, a imprensa franco-britânica, lançando mão de uma óbvia metáfora bélica, eleva Carpentier ao ranking de “vingador de Waterloo”. Poucos meses antes do estremecimento da velha Europa, contrariando todas as expectativas e prefigurando o novo jogo de alianças militares que se perfilava nos salões da diplomacia franco-britânica, Georges Carpentier torna-se, nas colunas desses mesmos jornais, o “campeão da Entente Cordiale”. ***
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10

Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Dissertations / Theses on the topic "Diplomatie – Europe – 18e siècle"

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Bély, Lucien. "Diplomates et diplomatie autour de la paix d'Utrecht." Paris 1, 1987. http://www.theses.fr/1987PA010635.

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Abstract:
Ce travail ne vise pas à faire l'histoire des solutions diplomatiques imposées à Utrecht, mais il tente de lier l'histoire des négociations et des négociateurs aux réalités sociales, économiques, et politiques qui étaient celles de ce temps. Tous les éléments biographiques ont été rassemblés sur les origines sociales et les carrières des diplomates au début du XVIIIe siècle. Dans un second temps, à travers les correspondances politiques (affaires étrangères, Paris ; P. R. O. , londrès; Bodleian library, oxford; A. R. A. , La Haye; A. S. V. , Rome), l'étude a porté sur le travail du congrès d'Utrecht. Comme c'était une réunion internationale, la vie sociale était considérée comme un support des discussions. Il est important de voir comment les négociateurs jugeaient le rassemblement d'Utrecht et quels étaient les moyens qu'ils avaient de comprendre et de défendre des problèmes politiques (Quelle langue utiliser? Quelle documentation? Que faut-il écrire? Quelle attitude adopter en public?). Enfin les échanges quotidiens de lettres permettent de cerner comment ces spécialités de la paix se représentaient l'organisation des états européens. Dans un troisième temps, l'information secrète a retenu l'attention, car les diplomates voulaient être bien informés. Au portrait du "bon espion" qu'ils faisaient, on a opposé celui que brossait la police. Les réseaux d'espionnage, les méthodes du renseignement, la substance de l'information ont été ensuite abordés. Enfin, par le biais de la propagande, c'est l'utilisation et la manipulation de la nouvelle qui ont été étudiées. Un congrès est destiné à bâtir une paix: voilà pourquoi Utrecht est une occasion de considérer les rapports entre la paix et la guerre dans les sociétés anciennes. Le traité de 1713 a été permis par un accord commercial anglo-espagnol : les questions économiques ont donc joué un rôle important dans la négociation et il est utile de voir comment ces domaines étaient décrits par les diplomates. La guerre transformait aussi les voyages qui ont pu être approchés par le journal d'un précepteur anglais et une liste des passeports pour 1712. L'installation de la paix demandait du temps et sa célébration était un moyen d'interesser les peuples à un tel évènement politique. Enfin le début du XVIIIe siècle, avec l’abbé de Saint-Pierre, a vu s'amorcer une vaste réflexion sur les fondements d'une paix durable
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Speeckaert, Jean-Charles. "Construire une relation pacifiée. Les ministres de France à Bruxelles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Pratiques et réseaux." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2017. http://www.theses.fr/2017PA040095.

Full text
Abstract:
Des relations entre la France et les Pays-Bas méridionaux, l’histoire a surtout gardé le souvenir des affrontements et de la soif de conquête. Le renversement des alliances de 1756 met fin à ce voisinage conflictuel. Cette alliance inédite amène Louis XV et Marie-Thérèse d’Autriche à pacifier leurs rapports. L’objectif de cette thèse est d’examiner comment la mise en place et le maintien de cette paix se concrétisent entre la France et les Pays-Bas, qui dépendent de Vienne depuis le traité d’Utrecht (1713). Ce sont près de deux générations des populations de ces pays qui vivent une rare période de paix. La première partie du travail porte sur la signification diplomatique et politique de l’envoi de ministres à Bruxelles - au cœur d’un territoire qui n’est pas souverain. En analysant les formes de la représentation diplomatique et la mission de ces envoyés, c’est la question des provinces belgiques comme lieu et enjeu des relations internationales qui est posée. La seconde partie s’intéresse aux hommes et aux femmes au cœur de ces relations, aux ressources qu’ils mettent en œuvre, c’est-à-dire leurs pratiques et les réseaux qu’ils forment. Dans le contexte de relations transfrontalières, l’accent est mis sur l’intervention de personnes variées, parfois éloignées des cercles et des lieux de pouvoir
From the relations between France and the Low Countries, History has kept especially the memory of confrontations and thirst for conquest. The renversement des alliances in 1756 changes this conflictual neighborhood. This unprecedented alliance led Louis XV and Maria Theresa of Austria to pacify their relations. The objective of this doctoral thesis is to examine how this peace is concretized in the Austrian Netherlands, the nearest Hapsburg land for France. Nearly two generations of the populations of these countries live a period of peace, which is rare. The first part of the work deals with the diplomatic and political significance of sending ministers to Brussels - in the heart of a non-sovereign territory. In analyzing the forms of diplomatic representation and the mission of these envoys, emerges the question of the Belgian provinces as the place and stakes of international relations. The second part focuses on the men and women at the heart of these relationships, the resources they implement, i.e. their practices and the networks they form. In the context of cross-border relations, the emphasis is on the intervention of various people, whom sometimes are distant from Courts and places of power
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Speeckaert, Jean-Charles. "Construire une relation pacifiée. Les ministres de France à Bruxelles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Pratiques et réseaux." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2017. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/256988.

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Abstract:
Des relations entre la France et les Pays-Bas méridionaux, l’histoire a surtout gardé le souvenir des affrontements et de la soif de conquête. Le renversement des alliances de 1756 met fin à ce voisinage conflictuel. Cette alliance inédite amène Louis XV et Marie-Thérèse d’Autriche à pacifier leurs rapports. L’objectif de cette thèse est d’examiner comment la mise en place et le maintien de cette paix se concrétisent entre la France et les Pays-Bas, qui dépendent de Vienne depuis le traité d’Utrecht (1713). Ce sont près de deux générations des populations de ces pays qui vivent une rare période de paix. La première partie du travail porte sur la signification diplomatique et politique de l’envoi de ministres à Bruxelles - au cœur d’un territoire qui n’est pas souverain. En analysant les formes de la représentation diplomatique et la mission de ces envoyés, c’est la question des provinces belgiques comme lieu et enjeu des relations internationales qui est posée. La seconde partie s’intéresse aux hommes et aux femmes au cœur de ces relations, aux ressources qu’ils mettent en œuvre, c’est-à-dire leurs pratiques et les réseaux qu’ils forment. Dans le contexte de relations transfrontalières, l’accent est mis sur l’intervention de personnes variées, parfois éloignées des cercles et des lieux de pouvoir.
Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie
info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Dehaudt, Christophe. "Le duc de Guines (1735-1806) : un courtisan entre service du roi et affaires au temps des Lumières." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1998PA040267.

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Abstract:
Adrien Louis de Bonnières, duc de Guines (1735-1806) était le descendant d'une honorable famille d’Artois, qui, à la faveur d'un mariage avec une Montmorency et grâce à la protection de Choiseul et de Marie-Antoinette, a connu une ascension sociale dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Celle-ci s'est traduite par une rapide promotion dans l'armée (lieutenant général, membre du Comité de la guerre et du Conseil de la guerre. . . ), ainsi que par l'entrée dans la diplomatie (ministre plénipotentiaire à Berlin en 1769, ambassadeur à Londres de 1770 à 1776). Mais, cette réussite reste somme toute limitée (il fut ni ministre, ni maréchal de France). Elle fut aussi ternie par plusieurs scandales (procès contre son secrétaire Tort de la Sonde). Il n'en reste pas moins un homme du monde raffiné et élégant, qui plaisait aux femmes. Et il devint même l'une des principales figures de la cour de France sous Louis XVI. Il se distinguait par ailleurs par sa sensibilité à la musique: Mozart lui écrivit un concerto. Il se consacra également à la recherche du charbon en Artois. Mais au terme de sa vie, il dut émigrer, en butte à l'hostilité de Robespierre. Il revint en France sous le Consulat, où il mourut misérablement
Adrian Louis de Bonnières, duke de Guines (1735-1806) was the descendant of an honorable family from the province of Artois, who - because he married into the Montmorency family and obtained the protection of Choiseul and Marie-Antoinette experienced social ascent in the latter half of the 18th century. That resulted in rapid promotion in the army (lieutenant general, member of the Comité de la guerre and the Conseil de la guerre} and in an entry into diplomatic circles (as a plenipotentiary minister in Berlin in 1769 and ambassador in London from 1770 to 1776). But that success was somehow limited (he never became a minister or a marshal of France). His successful life was also tarnished by several scandals (legal proceedings against his secretary Tort de la Sonde). Nonetheless he was a real gentleman, being refined, elegant and popular with women. He even became one of the most prominent figures at the court of France under Louis XVI. He was also famous for his musical sensibility: Mozart wrote a concerto for him. He also took an interest in the research for coal in the Artois area. But towards the end of his life he had to emigrate because he was faced with the hostility of Robespierre. He came back to France under the consulate and died in dire circumstances
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Micallef, Fabrice. "L' Europe des possibles : crises et compétitions politiques pendant les "Affaires de Provence" (vers 1580-1610)." Paris 1, 2012. http://www.theses.fr/2012PA010574.

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Abstract:
Les "affaires de Provence" furent une série de crises internationales impliquant la France, l'Espagne, divers Etats italiens, le duché de Lorraine l'Angleterre et l'Empire ottoman. Elles constituent un laboratoire privilégié pour étudier l'impact d'une situation exceptionnelle sur les pratiques délibératives et les stratégies de communication.
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Neverova, Natalia. "Le monde des diplomates européens à Prague et à Strasbourg (années 1590 - années 1610)." Thesis, Limoges, 2015. http://www.theses.fr/2015LIMO0096.

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Abstract:
Vers la fin du XVIe siècle, le service diplomatique se trouve dans un état de transition vers la structuration et la professionnalisation et voit augmenter fortement le nombre d’ambassadeurs résidents. Les normes et les règles de ce service émergent de la pratique, ainsi que des réflexions théoriques du siècle. Cependant, la réalité reste encore très éloignée du modèle idéal dressé par les ouvrages consacrés à ce sujet. Par l’étude du cas de Prague, la présente recherche vise à révéler un espace d’existence et de rencontres commun à plusieurs agents diplomatiques envoyés par les différents États.L’analyse se porte sur les ambassadeurs en mission et tend à trouver des similarités dans leurs objectifs et devoirs, ainsi qu’à définir des stratégies et des instruments utilisés à ces fins. À partir des cas particuliers de personnages choisis, cette thèse se propose de mettre en lumière des traits et des qualités propres à la plupart des ambassadeurs et qui pourraient être perçus en tant que notions-clés du métier d’ambassadeur. Face au multiculturalisme de Prague et son statut de capitale, le cas de Strasbourg permet d’introduire la dimension de « petite » diplomatie, celle qui attire moins d’attention comparée aux affaires traitées dans la capitale du Saint-Empire romain germanique et de définir le rôle des ambassadeurs concernés
At the end of the 16th century the diplomatic service is changing to be more structured and professional and it is witnessing an increasing number of resident ambassadors. The standards and regulations of this service originate from its practical application, but also are due to the theoretical speculations of the century. Though the reality of it is still quite far from its ideal introduced by the works poring over this subject. Turning to the case study of Prague this research attempts to explore that special zone of a shared existence where the encounters among the diplomatic agents from different states take place. Our analysis focuses on the actions of the ambassadors during their missions and aims to uncover the similarities in their duties as well as to define the strategies and instruments used to achieve their goals. A few selected examples enable us to examine some features and qualities that are common among the ambassadors and to determine if they could be perceived as the key factors defining the diplomatic trade. Given the multicultural character of Prague as a capital it is the case of Strasbourg that allows us to introduce the notion of « small » diplomacy, the one that attracts less attention than the affairs that are dealt with in the capital of the Holy Roman Empire and to better define the roles of the ambassadors who are involved
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Schick, Sébastien. "Des liaisons avantageuses : action des ministres, liens de dépendance et diplomatie anglaise dans le Saint-Empire romain germanique (années 1720-1750)." Thesis, Paris 1, 2015. http://www.theses.fr/2015PA010695.

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Abstract:
La thèse porte sur l’utilisation, par les principaux ministres allemands du 18ème siècle, de leurs liens interpersonnels de dépendance (patronage, amitié...) lorsqu’il faut agir au-delà des frontières du territoire. Il s’agit de mettre au jour un mode d’action particulier, qui s’appuie sur les liens de dépendance. Nous analysons en quoi ces liens sont particulièrement efficaces dans le cadre de l’action à distance, et se trouvent à la base du pouvoir des ministres. L’offensive diplomatique anglaise des années 1720 et 1750 dans le Saint-Empire sert de cadre à l’analyse : nous observons comment les ministres de certains territoires (les principautés de Hanovre, de Prusse, de Cologne, de Saxe et de Wolfenbüttel) utilisent ces liens pour contrer ou aider cette diplomatie. Ce faisant, le travail entremêle des objets historiographiques habituellement séparés, et les renouvelle ainsi. C’est le cas du fonctionnement du Saint-Empire : l’observer à partir de ces liens permet de contourner la question de sa nature politique, et d’insister sur l’entremêlement des échelles étatiques. Les réseaux ministériels, qui irriguent l’espace impérial, apparaissent comme l’une des conditions du fonctionnement de cette société politique. C’est le cas, aussi, de l’histoire des affaires étrangères : en soulignant le poids des réseaux personnels des ministres dans l’action diplomatique, nous interrogeons le modèle d’une diplomatie de plus en plus professionnelle. Pour agir au-delà des frontières, les ministres sont en partie dépendants de leurs liens personnels de dépendance, qui représentent un niveau incontournable de l’action diplomatique, parallèle et complémentaire à la diplomatie officielle
This PhD analyses how the principal German ministers of the 18th century use their personal and informal relationships (friendship, patronage…) when they have to act beyond the borders of their state : in other words, it focuses on a particular way of acting. These relationships appear to be particularly efficient when it comes to taking action at a distance, and they are, therefore, fundamental for the power of the ministers. The scope of the work is the English diplomatic offensive in the Holy Roman Empire of the 1720's and 1750's : we observe how the ministers of several German territories (Hanover, Prussia, Cologne, Saxony and Wolfenbüttel) used their relations to act for or against this diplomacy. Through this analysis, we want to link different historiographical topics, which remain usually separate, and renew them by doing so: first, the functioning of the Holy Roman Empire, which depends not only on its institutions, but also depends on the networks which irrigate the Empire. To look at them is a way to avoid the question of its political nature, and to see how the imperial level and the level of the territories were functioning as a common system. Second, the diplomatic history: by looking at the personal networks of the ministers, we are able to challenge the idea of an ever-more “professional” diplomacy during modern times. The ministers and the princes depended on these personal networks, which constituted a parallel and complementary level of the “official” diplomacy
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Vuillez, Alexis. "Entre la Couronne et L’Évangile : les diplomates protestants au service du roi de France (ca. 1530 – ca. 1630)." Electronic Thesis or Diss., Bourgogne Franche-Comté, 2023. http://www.theses.fr/2023UBFCC041.

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Abstract:
Durant la première modernité, alors que l’Europe est progressivement marquée par le phénomène de confessionnalisation et de bipolarisation religieuse, le royaume de France présente un visage tout particulier du fait de la présence en son sein d’une forte minorité huguenote. Si, à partir de 1598, l’existence et l’accès aux charges des réformés sont légalisés par l’édit de Nantes, leur influence rencontre néanmoins une opposition de la Couronne à des degrés divers.Pourtant, des années 1530 jusqu’au ministère de Richelieu, les rois de France successifs n’ont cessé d’employer à leur service des agents de confession réformée. Parmi les diplomates employés par la monarchie entre le début des tensions religieuses et la recatholicisation complète de l’appareil d’État, figurent plus d’une trentaine d’ambassadeurs. L’objectif de cette thèse est d’interroger l’articulation entre la foi réformée de ces diplomates et le service d’un roi catholique, mais aussi de dégager l’intérêt que peut présenter pour le monarque le fait d’entretenir un ambassadeur résident ordinaire ou d’envoyer un ambassadeur extraordinaire protestant auprès d’un prince étranger. Enfin, ce travail vise à étudier l’impact de la religion des diplomates sur leur manière de négocier et sur les résultats obtenus, ainsi que la façon dont leurs intérêts confessionnels ont pu éventuellement interférer sur la mission confiée par le souverain
During the early modern period, when Europe was gradually marked by the phenomenon of confessionalisation and religious bipolarisation, the Kingdom of France took on a very special character due to the presence of a large Huguenot minority. Although the Edict of Nantes legalised the existence of the Reformed and their access to public office from 1598 onwards, their influence nevertheless met with varying degrees of opposition from the Crown.However, from the 1530s until the ministry of Richelieu, the successive kings of France continued to employ agents of the Reformed faith. Among the diplomats employed by the monarchy between the start of the religious tensions and the complete re-Catholicisation of the state apparatus were more than thirty ambassadors.The aim of this thesis is to examine the relationship between the Reformed faith of these diplomats and the service of a Catholic king, and also to identify the interest that the monarch may have had in maintaining a resident ordinary ambassador or sending a Protestant ambassador extraordinary to a foreign prince. Finally, this work aims to study the impact of the diplomats’ religion on the way they negotiated and on the results obtained, as well as the way in which their religious interests may have interfered with the mission entrusted to them by the sovereign
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Tessier, Alexandre. "Réseaux diplomatiques et République des Lettres. Les correspondants de Sir Joseph Williamson (1660-1680)." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2011. http://www.theses.fr/2011PA040201.

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Abstract:
Les sphères diplomatique et culturelle sont souvent créditées de liens étroits. Nombreuses sont les monographies consacrées à des figures de diplomates écrivains, artistes ou savants, en particulier pour l’Époque moderne. L’objet de cette thèse est d’interroger cette association et de la mettre en doute, comme fondée sur des approximations et un refus de considérer les milieux diplomatiques aussi bien dans leur globalité à une date donnée, que dans leurs spécificités temporelles et géographiques, pour se focaliser sur quelques éléments brillants, mais finalement peu représentatifs. Le choix a été fait de recentrer la réflexion au sein d’un cadre culturel de référence à l’Époque moderne, celui de la République des Lettres, et de se saisir de l’ensemble d’un réseau d’information diplomatique qui puisse servir de témoin, en l’espèce celui qu’organisa depuis Whitehall Sir Joseph Williamson, entre 1660 et 1680.Cet exemple de Williamson a paru particulièrement judicieux, car il incarne l’un des principaux diplomates britanniques de la fin du XVIIe siècle, mais aussi un savant à part entière. Enfin, l’historiographie l’a souvent noté comme le grand organisateur d’un système de renseignement au profit de l’Angleterre de la Restauration, et les archives découlant de ses activités ont été remarquablement bien conservées.Après avoir présenté et justifié les sources, cette étude s’attache à la reconstitution du système d’information diplomatique de Williamson. Loin de s’y presser en grand nombre, les savants s’y révèlent finalement plutôt rares. De plus, lorsqu’ils sont présents, leur participation survient à la faveur de circonstances spécifiques, que nous entreprenons d’expliciter
Diplomatic and cultural spheres are often regarded as being very close, especially in Early Modern Europe. Many biographies are devoted to diplomats who were also authors, artists or scholars. The purpose of this PhD is to question this association, and to argue that it results from inaccurate observations, and from a refusal to consider diplomatic structures globally at a given date, so that brilliant individuals tend to attract all attention, even if they are exceptions.In order to draw a more accurate picture of the actual relations between diplomatic and cultural spheres, I decided to focus on the Republic of Letters, as the prominent cultural structure of Early Modern Europe, and on a specific diplomatic network of informants: the international network which was developed by Sir Joseph Williamson between 1660 and 1680. This case is particularly appealing, because Williamson was one of the major British diplomats of the time, and also an accomplished scholar. Finally, his extensive records have been remarkably well preserved. Thanks to these materials, it has been possible to reconstitute Williamson’s network of informants, and to establish that few of them were men of letters, most of whom only appear in specific circumstances, which are depicted and discussed in this work
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Tessier, Alexandre. "Réseaux diplomatiques et République des Lettres. Les correspondants de Sir Joseph Williamson (1660-1680)." Thesis, Paris 4, 2011. http://www.theses.fr/2011PA040201.

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Les sphères diplomatique et culturelle sont souvent créditées de liens étroits. Nombreuses sont les monographies consacrées à des figures de diplomates écrivains, artistes ou savants, en particulier pour l’Époque moderne. L’objet de cette thèse est d’interroger cette association et de la mettre en doute, comme fondée sur des approximations et un refus de considérer les milieux diplomatiques aussi bien dans leur globalité à une date donnée, que dans leurs spécificités temporelles et géographiques, pour se focaliser sur quelques éléments brillants, mais finalement peu représentatifs. Le choix a été fait de recentrer la réflexion au sein d’un cadre culturel de référence à l’Époque moderne, celui de la République des Lettres, et de se saisir de l’ensemble d’un réseau d’information diplomatique qui puisse servir de témoin, en l’espèce celui qu’organisa depuis Whitehall Sir Joseph Williamson, entre 1660 et 1680.Cet exemple de Williamson a paru particulièrement judicieux, car il incarne l’un des principaux diplomates britanniques de la fin du XVIIe siècle, mais aussi un savant à part entière. Enfin, l’historiographie l’a souvent noté comme le grand organisateur d’un système de renseignement au profit de l’Angleterre de la Restauration, et les archives découlant de ses activités ont été remarquablement bien conservées.Après avoir présenté et justifié les sources, cette étude s’attache à la reconstitution du système d’information diplomatique de Williamson. Loin de s’y presser en grand nombre, les savants s’y révèlent finalement plutôt rares. De plus, lorsqu’ils sont présents, leur participation survient à la faveur de circonstances spécifiques, que nous entreprenons d’expliciter
Diplomatic and cultural spheres are often regarded as being very close, especially in Early Modern Europe. Many biographies are devoted to diplomats who were also authors, artists or scholars. The purpose of this PhD is to question this association, and to argue that it results from inaccurate observations, and from a refusal to consider diplomatic structures globally at a given date, so that brilliant individuals tend to attract all attention, even if they are exceptions.In order to draw a more accurate picture of the actual relations between diplomatic and cultural spheres, I decided to focus on the Republic of Letters, as the prominent cultural structure of Early Modern Europe, and on a specific diplomatic network of informants: the international network which was developed by Sir Joseph Williamson between 1660 and 1680. This case is particularly appealing, because Williamson was one of the major British diplomats of the time, and also an accomplished scholar. Finally, his extensive records have been remarkably well preserved. Thanks to these materials, it has been possible to reconstitute Williamson’s network of informants, and to establish that few of them were men of letters, most of whom only appear in specific circumstances, which are depicted and discussed in this work
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Books on the topic "Diplomatie – Europe – 18e siècle"

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Révoltes et révolutions en Europe et aux Amériques: 1773-1802. Paris: A. Colin, 2004.

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L' Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles. Montréal: Boréal, 2002.

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L' art de la paix en Europe: Naissance de la diplomatie moderne, XVIe-XVIIIe siècle. Paris: Presses universitaires de France, 2007.

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Académiciens et lettrés: Analyse comparative de la théorie picturale du 18e siècle en Chine et en Europe. Paris, France: Éditions You Feng, 2010.

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Keel, Othmar. L' avènement de la médecine clinique moderne en Europe, 1750-1815: Politiques, institutions et savoirs. Montréal: Presses de l'Université de Montréal, 2001.

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Des "passeurs" entre science, histoire et littérature: Contribution à l'étude de la construction des savoirs, 1750-1840. Grenoble: ELLUG, 2011.

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Jean-Pierre, Poussou, and Bercé Yves Marie, eds. Le bouleversement de l'ordre du monde: Révoltes et révolutions en Europe et aux Amériques à la fin du 18e siècle. Paris: Sedes, 2004.

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Lee, Hyde Melissa, and Milam Jennifer Dawn 1968-, eds. Women, art, and the politics of identity in eighteenth-century Europe. Burlington, VT: Ashgate, 2003.

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9

Bourgeois, Emile. Diplomatie Secrète Au 18e Siècle, Ses débuts; Volume 3. Creative Media Partners, LLC, 2018.

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10

Bourgeois, Emile. Diplomatie Secrète Au 18e Siècle, Ses débuts; Volume 1. Creative Media Partners, LLC, 2022.

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Book chapters on the topic "Diplomatie – Europe – 18e siècle"

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Tournès, Ludovic. "Conclusion : Entre soft power et société civile, un siècle de diplomatie philanthropique en Europe." In L'argent de l'influence, 185–94. Autrement, 2010. http://dx.doi.org/10.3917/autre.tourn.2010.02.0185.

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2

Péquignot, Stéphane. "Diplomatie et itinérance curiale. Cinq ambassades des rois d’Aragon en France (premier tiers du xive siècle)." In L’itinérance de la cour en France et en Europe, 127–48. Presses universitaires du Septentrion, 2021. http://dx.doi.org/10.4000/books.septentrion.126505.

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3

Barthel, Charles. "La fusion des groupes sidérurgiques. Arbed-Terres Rouges, reflet de la nouvelle diplomatie d’affaires dans l’Europe des années 1920." In PME et grandes entreprises en Europe du Nord-Ouest XIXe - XXe siècle, 61–78. Presses universitaires du Septentrion, 2012. http://dx.doi.org/10.4000/books.septentrion.46629.

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