Academic literature on the topic 'Diversité culturelle – Aspect psychologique'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Diversité culturelle – Aspect psychologique.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Diversité culturelle – Aspect psychologique"

1

Pushkar, Dolores. "Peter G. Coleman and Ann O'Hanlon. Ageing and Development. New York: Oxford University Press, 2004." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 24, no. 4 (2005): 451–53. http://dx.doi.org/10.1353/cja.2006.0014.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉAging as a Social Process est un ouvrage exhaustif qui vise à élucider les aspects physiologiques, psychologiques et sociaux du vieillissement et à établir des liens entre ces aspects, mais qui met essentiellement l'accent sur les processus sociaux liés aux expériences individuelles et à la force des structures sociales. L'ouvrage a été mis à jour et bonifié afin de tenir compte de la diversité croissante en matière de vieillissement et d'aînés ainsi que de la croissance concomitante dans le domaine de la recherche. L'approche qui consiste à envisager ces enjeux en fonction d'un cycle de vie, et à faire fait état de la diversité des expériences vécues par des individus qui passent à travers les différentes étapes de la vie en étant exposés à différents contextes historiques et culturels, permet d'établir des liens entre les nombreux sujets abordés dans ce texte. Ce livre est fortement recommandé pour les étudiants qui suivent des cours de sociologie du vieillissement, d'introduction à la gérontologie ou d'autres cours connexes. Il s'agit également d'un ouvrage de référence utile pour les personnes qui mènent des recherches ou pour les professionnels qui prennent part à l'élaboration de politiques ou de programmes ciblant les personnes âgées d'aujourd'hui ou de demain.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Pretceille, Martine. "L’interculturel comme paradigme de transgression par rapport au culturalisme." Voix Plurielles 12, no. 2 (December 12, 2015): 251–63. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v12i2.1286.

Full text
Abstract:
A partir du constat de diversité culturelle, l’auteur tentera de démontrer que le concept de culture n’est plus approprié pour rendre compte de cette diversité. En effet, les cultures ne peuvent plus être appréhendées comme des entités indépendantes, hors de toute forme d’actualisation dans le social, le politique et le communicationnel. En situation de pluralité culturelle, ce sont surtout des fragments culturels qui sont significatifs et moins les cultures dans leur globalité. Le concept de culture est devenu inadéquat pour rendre compte de la complexité des métissages, des emprunts. L’auteur lui substitue la notion de culturalité qui renvoie au fait que les cultures sont mouvantes, alvéolaires et que ce sont les traces culturelles qui sont efficientes et non les structures. L’individu sélectionne les informations culturelles selon ses intérêts et les contraintes de la situation. La culture, comme la langue, est un lieu de mise en scène de soi et des autres. La notion de culturalité, par son aspect dynamique rend mieux compte de cette dynamique alors que le concept de culture reste trop marqué par une approche descriptive, adjectivante et catégorisante. Cross-cultural paradigm as compared to the infringement culturalism Abstract: From cultural diversity report, the author attempts to show that the concept of culture is no longer appropriate to reflect this diversity. Indeed, cultures can no longer be understood as independent entities, without any form of discount in the social, political and communicative. In situations of cultural pluralism, it is mainly cultural fragments that are meaningful and less crops in their entirety. The concept of culture has become inadequate to account for the complexity of interbreeding loans. The author substitutes the concept of culturalism which refers to the fact that cultures are fluid, alveolar and that it is the cultural traces that are efficient and not structures. The individual selects cultural information according to their interests and constraints of the situation. Culture, like language, is a place of staging of self and others. The notion of culturalism, with its dynamic appearance better reflects this dynamic, while the concept of culture is too marked by a descriptive approach that is adjectiving and categorizing.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Mathis, Sylvia. "Irinachen und andere Kinderfrauchen." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 43, no. 1 (January 1, 1997): 28–59. http://dx.doi.org/10.1075/babel.43.1.04mat.

Full text
Abstract:
Abstract By examining German translations of Cechovs dramas the article looks at how the diverse system of using names of the Russian language can be interpreted into German. The Russian names and name-variations (e.g. Olečka for Ol'ga) are considered as sociolinguistic and cultural specifics, informing in a very subtle manner about the kind of relationship between the persons. Based on the fact that in German no forms can be constructed which are equivalent in all areas to the Russian ones the above-mentioned translations are examined for strategies of interpreting strangeness. The scientific categories 'equivalence' and 'adequacy' are obtaining a new quality against this background and have to be redefined. Looking at the various translations, dated from 1902 up to 1988, we could find out that at the beginning of our century the translators didn't consider the different name-systems as a problem of cultural difference, since they renamed all persons by German nameforms (Elena —> Helene) and omitted the Russian namevariations at all. But at the middle of this century a new conception of translation seemed to take place: Russian nameforms are no more replaced by German ones and the longer the more even the Russian namevariations found their way into German translations. An astonishing historical change in the perception of strangeness could be observed. Résumé Partant de l'examen de traductions allemandes des drames de Čechov, l'article présente les façons de rendre en allemand la manière propre au russe d'utiliser les noms et leurs variations (p.ex. Olečka pour Ol'gä), qui sont considérés comme une caractéristique sociolinguistique et culturelle, et nous renseignent avec une grande subtilité sur la nature des relations entre les personnages. Il n'existe pas d'équivalents allemands exacts ä la diversité des formes russes: on verra dès lors les procédés utilisés par les traducteurs pour interpréter le caractère étranger. Les catégories scientifiques d"équivalence' et d"adéquation' s'enrichissent d'un aspect nouveau dans ce contexte et doivent être redéfinies. Si on considère les textes datés de 1902 ä 1988, on remarque que les traducteurs du début du siècle n'avaient pas conscience du caractère étranger du système des noms russe, puisqu'ils remplaçaient tous les noms russes par des formes allemandes (Elena → Helene) et supprimaient entièrement les variations russes. A partir des années quarante se dessine une nouvelle conception de la traduction: les noms russes ne sont plus remplacés par des formes allemandes; de plus en plus les variations des noms russes mêmes sont reprises telles quelles dans les traductions allemandes. Dans l'ensemble on constate un changement historique étonnant dans la perception du caractère étranger.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8." Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (December 1, 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

Full text
Abstract:
l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Ménard, Louise. "Les défis de l’altérité." Les Annales de QPES 1, no. 4 (June 17, 2021). http://dx.doi.org/10.14428/qpes.v1i4.62323.

Full text
Abstract:
Ce numéro spécial fait suite au colloque qui a eu lieu en juin 2017 à Grenoble et dont les co-présidents étaient Yvan Pigeonnat et Julien Douady. Dix textes ont été choisis pour représenter son thème : Relever les défis de l’altérité dans l’enseignement supérieur. Le concept d’altérité est emprunté du latin alteritas, dérivé de l’étymologie alter. Il désigne le caractère de ce qui est autre (Ferréol et Jucquois, 2003). L’altérité reconnaît l’autre en tant que personne différente. Elle permet de dépasser une perspective dichotomique du moi et de l’autre, car l’autre, reconnu en tant que tel, contribue à définir ma propre identité. L’altérité s’inscrit dans un rapport à l’autre comme le définit Ricœur (1990) : « je deviens plus et mieux moi-même au contact des autres et je prends mieux conscience tout à la fois de ma spécificité et de ma pluralité » (p. 30). La prise en compte du concept d’altérité nous invite à réfléchir et à agir, car nous vivons aujourd’hui dans des sociétés foncièrement hétérogènes : « Socialisation, enculturation, scolarisation, éducation se déclinent désormais au pluriel » (Abdallah-Pretceill et al., 1997, p. 123). En enseignement supérieur, la reconnaissance et la prise en compte de la différence et de la diversité individuelle et collective constituent un défi important, car l’université est souvent définie comme un lieu de transmission des savoirs sans tenir compte de l’hétérogénéité sociale. Mais voilà que s’impose cette réalité qui amène certains enseignants à explorer l’apprentissage de la différence, de la diversité. Cet engagement implique d’accueillir et de s’ouvrir à la diversité et à la différence : « Une telle finalité éducative suppose que soit pleinement reconnue la singularité individuelle et que soient pris en compte les multiples facteurs de différenciation qui la composent : différenciation psychologique, mais aussi linguistique, culturelle, sociale, etc. » (Delory-Momberger et Mabilon-Bonfils, 2015, p. 11). Mais comment intégrer pédagogiquement l’autre ? Cela n’est possible qu’en considérant l’université comme un lieu où l’apprentissage se déploie dans un vivre-ensemble. Il s’agit alors, dans le cadre des activités et des apprentissages communs, de mettre en place des conditions, des dispositifs pour que l’on puisse échanger et travailler ensemble ; de créer un lieu pour partager éventuellement nos représentations, nos croyances, nos référents culturels, nos modes de compréhension et d’action liés à la diversité (Matthey et Simon, 2009). Une telle démarche a pour conséquence de remettre en question les approches centrées sur l’enseignant comme l’exposé magistral ou la démonstration. Elle ne peut être actualisée que dans le cadre d’une pédagogie centrée sur le dialogue et la collaboration, d’une pédagogie novatrice centrée sur l’étudiant.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Roth, Lorna. "The Delicate Acts of "Colour Balancing": Multiculturalism and Canadian Television Broadcasting Policies and Practices." Canadian Journal of Communication 23, no. 4 (April 1, 1998). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.1998v23n4a1061.

Full text
Abstract:
Abstract: As a symbolic demonstration of the Government of Canada's attitude toward minorities' communication rights, the Multiculturalism Act (1988) and the Broadcasting Policy Reflecting Canada's Linguistic and Cultural Diversity (1985) are paradigms of state intervention which encourage the public production, programming, and protection of certain forms of ethnicity. After critically outlining the content and historical struggle around these two policies, this paper focuses on how multiculturalism and ethnic broadcasting privilege ethnocultural and racial "diversity'' as an integral aspect of Canadian society. "Colour-balanced'' media requires the actual implementation, supervision, and monitoring by the CRTC of section 3(1)(d)(iii) of the Canadian Broadcasting Act by people whose minds are open to the recognition, in practice, of equality rights for minority ommunicators in Canada. Résumé: La Loi sur le multiculturalisme canadien (1988) et La Politique sur la radiodiffusion reflétant la diversité linguistique et culturelle du Canada (1985) démontrent de manière symbolique le point de vue du gouvernement canadien sur les droits de communication des minorités. Ce sont des paradigmes d'intervention de l'état qui encouragent la production, la programmation et la protection publiques de certaines formes d'ethnicité. Cet article présente d'abord de manière critique le contenu de ces deux politiques et la lutte historique sous-tendant celles-ci. L'article se penche ensuite sur la manière dont le multiculturalisme et la radiodiffusion ethnique mettent en valeur la "diversité" ethnoculturelle et raciale comme aspect intégral de la société canadienne. Le CRTC met à exécution la section 3(1)(d)(iii) de la Loi sur la radiodiffusion canadienne et surveille son application pour s'assurer que les médias sont représentatifs des diverses ethnies du Canada. Les administrateurs du CRTC ont les esprits ouverts et reconnaissent, en pratique, les droits à l'égalité des communicateurs minoritaires au Canada.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Nkenlifack, Marcellin, Raoul Nangue, Bethin Demsong, and Maurice Tchokomakoua. "Approche de Modernisation de l’Enseignement des Langues et Cultures Nationales du Cameroun à l’aide des TIC / Approach of modernization of Cameroon national cultures and languages teaching through ICT." Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 38, no. 2 (July 20, 2012). http://dx.doi.org/10.21432/t24k50.

Full text
Abstract:
Cet article décrit concrètement l’apport des TIC pour la modernisation de l’enseignement des langues et cultures nationales afin de promouvoir la diversité culturelle et la diffusion des connaissances scientifiques dans les langues locales et de renforcer les capacités de la population. Ce projet qui servira de fibre de développement des savoirs scientifiques et savoir-faire présente plusieurs avantages aux plans psychologique, pédagogique, scientifique et social, avec en prime la sensibilisation aux langues, le déploiement de la plateforme réalisée dans des établissements, la formation des enseignants sur l’utilisation des TIC pour l’enseignement des langues, la distribution des supports d’auto-apprentissage, le développement d’un site d’analyse et diffusion des données culturelles, d’archivage numérique et de préservation du patrimoine, la valorisation des acquis et des prédispositions locales à l’émergence et au développement technologique. Ce projet contribuera à concrétiser l’introduction de l’enseignement des langues et cultures locales dans les programmes officiels de formation au Cameroun. This paper describes the role ICT has played in modernizing the teaching of Cameroun’s national languages and cultures in order to promote cultural diversity and the dissemination of scientific knowledge in local languages as well as reinforce the population’s capacities. The project presented is an educational multimedia platform (in French TICELaCuN, or TIC pour l’enseignement des langues et cultures nationales) used to teach Cameroun’s languages. The project will be used to further scientific knowledge and know-how. It offers several psychological, educational, scientific, and social advantages: language awareness, platform deployment in educational institutions, teacher training on ICT use to teach languages, distribution of self-learning supports, development of a site for the analysis and dissemination of cultural data, digital archiving and heritage conservation, enhancement of acquisitions and local predisposition to technological emergence and development. The project will help materialize the introduction of local languages and cultures in Cameroun’s official academic programs.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Kilani-schoch, Marianne. "Langue et culture." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.017.

Full text
Abstract:
La vaste littérature (linguistique, psycholinguistique, ethnolinguistique, etc.) des XXe et XXIe siècles sur la relation entre langue et culture montre d'importantes variations dans la conception et l'approche de la problématique. Au cours des années 1930, la question du relativisme linguistique a été stimulée par l'hypothèse Sapir-Whorf (Carroll 1956) selon laquelle les structures et catégories linguistiques d'une langue influent sur la pensée et la culture de ses locuteurs, voire même les structurent ou les déterminent. Comme la conception structuraliste dominante de l'époque ne réservait guère de place aux pratiques culturelles, la réflexion autour du relativisme linguistique a d'abord impliqué principalement les systèmes: système linguistique, et plus précisément grammatical et sémantique, d'une part, et système cognitif comme ensemble de concepts ou représentations mentales, d'autre part (voir par exemple plus récemment Wierzbicka 1991 et la critique de Kristiansen et Geeraerts 2007 parmi d'autres, cf. aussi Jackendoff 2007), délaissant ainsi un aspect important de la perspective de Whorf sur la culture (Bickel 2000: 161-163). A partir des années 60, l'importance accordée à la recherche sur les universaux linguistiques et cognitifs a éloigné une bonne partie de la linguistique de toute préoccupation impliquant la diversité sociale et culturelle, et par là même, de l'hypothèse du relativisme linguistique. Par exemple, une étude célèbre de Berlin et Kay (1969) a argué que le lexique des couleurs dans les langues était déterminé par des contraintes universelles sur la perception visuelle. Cette étude a largement contribué à discréditer l'hypothèse Sapir-Whorf. Ces vingt-cinq dernières années cependant, les recherches linguistiques se sont réorientées dans le sens de l'empirie (cf. Sidnell et Enfield 2012) et la question whorfienne a été reprise. Toute une série de travaux linguistiques et psycholinguistiques ont développé des méthodes expérimentales pour évaluer les conséquences cognitives de la diversité linguistique. Par ex. Choi et Bowerman (1991) et Lucy (1992), pour ne citer qu'eux, ont mis en évidence de façon spectaculaire des différences de perception et de catégorisation d'actions et d'objets chez de très jeunes enfants et chez des adultes selon les langues. D'autres travaux, dont l'orientation est plus directement anthropologique, s'intéressent, au-delà des systèmes, aux affinités entre les usages langagiers et les formes culturelles des pratiques sociales (Bickel 2000: 161 ; Hanks 1990 ; Gumperz et Levinson 1996). Une partie importante d'entre eux ont porté sur les manières différentes dont les catégories grammaticales des langues encodent certains aspects des relations et contextes sociaux et culturels. Par exemple, dans de nombreuses langues du monde, la deixis spatiale correspond à la grammaticalisation de coordonnées géographiques, c'est-à-dire est définie par une orientation absolue (personnes et objets sont obligatoirement localisés aux points cardinaux ou en haut, en bas ou au-delà de la colline où les locuteurs vivent, Bickel 2000), et non par une orientation relative comme dans la plupart des langues indo-européennes (ex. Paris rive droite). Or, comme Bickel (2000: 178-9) l'a montré avec l'exemple du belhare (langue tibéto-birmane du Népal), cette grammaire de l'espace est associée à l'expérience directe de l'espace social dans les interactions. En s'attachant aussi à expliciter le rôle de la culture, plus précisément des pratiques culturelles (au sens d'habitus de Bourdieu) dans le relativisme linguistique, Bickel recentre la perspective: il montre qu'entre pratiques culturelles, pratiques linguistiques et cognition, l'influence est réciproque et non unidirectionnelle. Les opérations de schématisation auxquelles les pratiques sociales sont nécessairement sujettes influencent directement la cognition. En retour les principes universels de la cognition peuvent influer sur les formes linguistiques et culturelles. Sidnell et Enfield (2012) ouvrent un autre domaine d'application du relativisme linguistique avec les différentes ressources conversationnelles que les langues mettent à disposition des locuteurs pour effectuer un même type d'action sociale dans l'interaction, tel manifester son accord ou son désaccord avec l'interlocuteur. Ils montrent que les propriétés structurales (ordre des mots, particules, etc.) constitutives de ces ressources ont des implications différentes sur la suite de l'interaction elle-même, et, selon la langue, entraînent notamment la clôture de l'échange ou au contraire sa continuation par un développement thématique. De telles différences induites par la réalisation d'actions langagières identiques sont considérées comme des "effets collatéraux" inévitables de la diversité dans les possibilités structurales offertes aux locuteurs par chaque langue pour réaliser leurs rôles d'agents sociaux. Ces effets collatéraux de moyens linguistiques sur les actions sociales (mais néanmoins linguistiques, voir le commentaire de Duranti 2012 qui suit l'article cité) relèveraient aussi du relativisme linguistique Notons ici que le projet de l'ethnographie de la communication, dès 1960, avait déjà fait de la diversité culturelle dans les formes de communication et la manière dont ces formes de communication interfèrent avec les systèmes et pratiques culturels son objet d'étude (Gumperz et Hymes 1964). La contribution pionnière de Gumperz (1989) dans l'intégration de la culture à l'analyse de l'interprétation en conversation, consiste notamment à avoir mis en évidence les conventions culturelles des indices linguistiques à l'aide desquels les locuteurs signalent au cours de l'interaction le type d'activité sociale dans lequel ils sont engagés, ainsi que l'interprétation à donner à leurs énoncés. Par exemple, les indices prosodiques (direction de la courbe intonative, accentuation) pour marquer la fin ou la continuation d'un tour de parole, une requête polie, etc. varient selon les langues. Le dernier aspect à évoquer dans la reprise de l'hypothèse Sapir-Whorf est la complexification et différenciation de la notion même de pensée, selon que le locuteur est engagé ou non dans des activités langagières. Slobin (2003) distingue le processus "en ligne" consistant à "penser pour parler" (thinking for speaking). Ce mode de pensée ou activité du locuteur sélectionnant les caractéristiques des objets et événements codables dans sa langue, manifeste comment les exigences des langues conduisent les locuteurs à prêter attention à des aspects différents et particuliers de la réalité. La schématisation qui préside aux énoncés est ainsi spécifiée par chaque langue et guidée par elle. Slobin illustre le concept de "penser pour parler" avec l'expression linguistique du mouvement qui en anglais, par exemple, encode la notion de mode de déplacement dans le verbe principal (the dog ran into the house), à la différence du français qui n'encode cette notion que secondairement ou accessoirement (le chien est entré dans la maison [en courant]) et lui préfère celle de direction du déplacement. En résumé, la diversité culturelle et sociale, préoccupation principale de l'anthropologie, a retrouvé une place de choix dans la réflexion linguistique contemporaine et l'hypothèse du relativisme linguistique connaît un renouveau. Mais cette diversité n'est pas pensée comme sans contraintes, la nature précise des éléments universaux ou communs restant cependant à établir (voir par ex. Malt et Majid 2013).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Tessier, Nicolas, Nathalie O’Callaghan, Carmella Fernandez Da Rocha Puleoto, and Didier Jourdan. "Élaboration et évaluation de l’utilité, de l’utilisabilité et de l’acceptabilité de ressources éducatives produites en réponse à la crise de la COVID-19." Global Health Promotion, March 18, 2021, 175797592199613. http://dx.doi.org/10.1177/1757975921996133.

Full text
Abstract:
L’éducation est l’un des principaux déterminants de la santé. Or, la crise sanitaire a conduit à ce que 90% de la population étudiante mondiale, soit 1,57 milliard d’enfants et de jeunes dans 190 pays, soient privés d’école. Les conséquences de la fermeture des écoles sur les apprentissages et la santé sont bien établies. L’impact du confinement sur la santé des enfants et des jeunes est plus marqué que celui sur d’autres groupes d’âge car l’interaction entre pairs est un aspect essentiel du développement. De plus, les conséquences de la fermeture des écoles sont d’autant plus importantes que les élèves sont plus vulnérables socialement. Le dispositif de promotion de la santé « Réussir, être bien, être ensemble » est une démarche de co-contruction d’outils pédagogiques en éducation à la santé qui prend en compte la diversité culturelle, s’appuie sur les pratiques existantes, les partage et les enrichit des apports de la recherche (processus de conception continuée dans l’usage). Il a été activé pour élaborer avec les acteurs, et dans un temps très court, un ensemble d’outils à destination des écoles primaires en vue de s’assurer de la continuité pédagogique pendant la crise. L’évaluation de ces outils auprès des professionnels en activité et en formation (n = 50) montre qu’ils ont une bonne utilisabilité en référence aux pratiques de classe existantes (score de 8,2 sur 10) et aux besoins des élèves (score de 8 sur 10), une utilité pour le développement de compétences et de connaissances en éducation à la santé (score de 8,4 sur 10), une acceptabilité par rapport aux approches pédagogiques, aux supports contextualisés et à leur mise en œuvre (score de 8,3 sur 10). Cette étude montre que la promotion de la santé comme approche est susceptible d’offrir un cadre pour l’élaboration d’outils d’intervention adaptés en période de crise sanitaire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Vibert, Stephane. "Tradition et modernité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

Full text
Abstract:
« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Diversité culturelle – Aspect psychologique"

1

Nadeau, Frédérick. "Les jeunes de Québec sont-ils cosmopolites? : rapport à la diversité culturelle, rapport au politique et construction identitaire chez des jeunes cégépiens de la ville de Québec." Thesis, Université Laval, 2013. http://www.theses.ulaval.ca/2013/30392/30392.pdf.

Full text
Abstract:
Cette recherche vise à déterminer si les jeunes de Québec peuvent être considérés comme des cosmopolites. Elle s’appuie sur l’analyse de contenu thématique de 169 questionnaires à réponses ouvertes, remplis par de jeunes cégépiens de la ville de Québec entre novembre 2012 et janvier 2013. À partir d’une exploration de leur rapport à la diversité culturelle, de leur rapport au politique et des catégories identitaires mobilisées par les jeunes, les conclusions indiquent que la diversification ethnoculturelle croissante de la société québécoise et son inscription dans une société globale sont des phénomènes qui sont vécus assez passivement par les jeunes. Ils ne suscitent pas l’enthousiasme et n’entraînent pas l’adoption des dispositions morales généralement associées au cosmopolitisme. Plutôt, les jeunes se montrent très concernés par les enjeux locaux et par la protection de ce qu’ils désignent comme leur héritage culturel face aux assauts de la globalisation.
This research tries to determine if Quebec City’s youth can be considered cosmopolitan. It draws upon the content analysis of 169 open-answers questionnaires, completed by students aged 18 to 23, between November 2012 and January 2013. Examining their relation to cultural diversity, their relation to politics and exploring the different categories from which they build their identity, it comes to the conclusion that the growing ethnocultural diversity that characterize Quebec’s urban landscape and its inscription in a global society are phenomena that are experienced rather passively by today’s youth. These phenomena do not generate greater enthusiasm for intercultural encounters nor do they lead to the adoption of moral dispositions usually associated with cosmopolitanism. On the contrary, results show that young people in Quebec are more concerned with issues that are local in scale and they express their preoccupations with the protection and valorization of what they refer to as their cultural heritage, in response to globalization.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

El, Sayed Valentin. "Interculturation et appréhension de la différence culturelle dans des environnements pluriculturels et/ou interculturels." Thesis, Toulouse 2, 2018. http://www.theses.fr/2018TOU20051.

Full text
Abstract:
L’objectif principal est de comprendre pourquoi et comment l’appréhension de la différence culturelle varie selon les individus. En effet, certains individus ont une meilleure appréhension de l’autre culturellement différent par l’adaptation du contact culturel et son acceptation. Au contraire, d’autres sujets vont manifester une méfiance voire un refus envers ce même contact culturel. De quoi dépend la réaction de l’individu confronté à l’altérité culturelle ? La sensibilité interculturelle, l'expérience interculturelle, le système de valeurs, le rapport à la culture mais aussi la personnalité dite interculturelle sont hypothétiquement avancés comme autant de facteurs déterminant l’appréhension de la différence culturelle. Au regard de la complexité de cette problématique, des méthodes aussi bien qualitatives (entretien) que quantitatives (questionnaire) ont été appliquées à des échantillons (N=450) issus de quatre pays (France, Brésil, Bolivie et Sri Lanka). Nous retenons ainsi une crispation du rapport à la culture lorsque l’individu est dans une relation impliquant la différence. Quant à la personnalité interculturelle, elle s’érige comme une colonne vertébrale relayant les différents facteurs alors que l’expérience interculturelle se pose davantage comme une assise additionnelle pour une meilleure appréhension de l’Autre. Au terme l’interculturation apparait comme l’aboutissement d’un processus prolongé de mise en tension face à la différence culturelle, appuyée par des atouts interculturatifs manifestes ou latents dépendant de la personnalité interculturelle, de l’expérience interculturelle ou encore de la sensibilité interculturelle du sujet. Ces atouts interculturatifs seraient alors des capacités inhérentes et efficientes propres à l’individu et destinés à faire face à l’altérité culturelle
The main objective is to understand why and how the apprehension of the cultural difference varies according to the individuals. Indeed, some individuals have a better apprehension of another one culturally different by an adaptation to the cultural contact and its acceptance. On the contrary, other subjects will show a distrust and even a refusal of this cultural contact. So, what is the reaction of the individual in front of the cultural otherness depending on? Intercultural sensitivity, intercultural experience, values system, relationship to the culture but also the so called intercultural personality are hypothetically claimed as factors determining the cultural difference apprehension. Regarding the complexity of this problem, methods just as qualitative (interview) as quantitative (survey) were applied to samples (N=450) stemming from four countries (France, Brazil, Bolivia and Sri Lanka). So, we retain a tension of the relationship to the culture when the individual is in a relation involving the difference. Intercultural personality appears as a spinal column linking several factors while the intercultural experience settles more as an additional basis for a better apprehension of the otherness. Endly, the interculturation would be the outcome of a prolonged process of keeping in tension in front of the cultural difference reinforced by interculturative assets, obvious or latent, depending on the intercultural personality, the intercultural experience or still the intercultural sensitivity. These interculturative assets would be then inherent and efficient abilities appropriate to the individual and intended for facing the cultural otherness
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Hmana, Orane Hnëmëne. "Interculturation complexe et construction identitaire en Nouvelle-Calédonie : cas des conduites à risque des jeunes calédoniens." Thesis, Toulouse 2, 2017. http://www.theses.fr/2017TOU20125.

Full text
Abstract:
La réflexion menée dans notre recherche se centre sur le processus d’interculturation et interroge les conduites à risque comme étant une forme paradoxale d’un processus psychique mis en place par les jeunes calédoniens de 15 à 26 ans. En ancrant notre étude dans un paradigme interculturel, nous formulons l’hypothèse selon laquelle les jeunes calédoniens seraient socialisés au sein d’un environnement pluriculturel, source d’une difficulté à se définir. La présence d’un écart à la culture ne permettrait pas de mise en lien. Cette impossible co-construction provoquerait une perte des repères identitaires, ce qui induirait une fragilisation de l’estime de soi et un passage vers des conduites à risque. Les jeunes calédoniens sont amenés d’une part à élaborer des compromis culturels afin de faciliter les mises en lien ; et d’autre part à gérer les entres deux culturels qui peuvent être sources de tensions intra psychiques. Pour tester cette hypothèse, nous avons privilégié une méthodologie mixte. Lors de la phase exploratoire nous avons interrogé 22 jeunes calédoniens avec et sans conduites à risque. Suite à une analyse qualitative N’VIVO de ces entretiens, nous avons élaboré un questionnaire. A partir des 390 questionnaires recueillis nous avons réalisé une analyse statistique SPSS. Les résultats obtenus nous permettent de penser que la problématique des conduites à risque des jeunes calédoniens est une problématique qui s’ancre dans leurs choix culturels et leur construction identitaire à travers leurs adhésions, leurs rejets et leurs revendications. En effet, afin d’élaborer une identité et de gérer les contradictions issues des écarts qui peuvent apparaître entre l’idéal du moi (vouloir être) et le surmoi (devoir être), les jeunes mettent en place des stratégies identitaires complexes. Ces stratégies permettent également de gérer l’écart qui existe entre des codes symboliques, des modèles identificatoires, des normes et des valeurs proposés par les différentes cultures en présence ; mais aussi de réagir aux identités prescrites dans lesquelles les jeunes ne se reconnaissent pas. Les conduites à risque doivent alors être comprises dans toute leur symbolique comme marquant des difficultés à se sentir être dans cet entre-deux. Etre un jeune interculturel c’est être dans l’entre deux : entre perte et gain, entre négociation, abandon et conservation
The reflection carried out in our research focuses on the interculturation process and investigates risk behaviors as a paradoxical form of a psychic process developed by young Caledonians aged from15 to 26. By anchoring our study in an intercultural paradigm, we formulate the hypothesis that young Caledonians are socialized in a multicultural environment which can lead to a difficulty to define themselves. The presence of a cultural gap would prevent linking. This impossible co-construction would cause an identity reference loss, which would lead to a self-esteem weakening and a move towards risk behaviors. Young Caledonians are led to develop, on one hand, cultural compromises to facilitate linking; and on the other hand to manage the cultural in-between that can be source of intra-psychic tensions. To test this hypothesis, we favored a mixed methodology. During the exploratory phase we interviewed 22 young Caledonians with and without risk behavior. Following a qualitative N'VIVO analysis of these interviews, we developed a questionnaire. From the 390 questionnaires collected we carried out an SPSS statistical analysis. Our results enable us to think that young Caledonians risk behaviors emerge from issues rooted in their cultural choices and identity construction through their adhesions, rejections and claims. In fact, in order to develop an identity and to manage contradictions resulting from gaps that can appear between the ego ideal (wanting to be) and the super-ego (having to be), young people develop complex identity strategies. These strategies also make it possible to manage the existing gap between symbolic codes, identificatory models, norms and values proposed by the various involved cultures; but also to react to prescribed identities in which young people do not recognize themselves. Risk behaviors must then be understood in all their symbolism as marking difficulties to feel being in this in between.Being a young intercultural person is to be in the in between: between loss and gain, between negotiation, abandonment and preservation
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Bottallo, Ludovic. "La diversité culturelle dans un cadre économique et technologique en mutation." Paris 2, 2006. http://www.theses.fr/2006PA020034.

Full text
Abstract:
La culture subit de profondes mutations économiques et technologiques liées à la mondialisation et au développement de l'internet. L'exception culturelle, qui a jusqu'à présent justifié les dispositifs normatifs et incitatifs, nationaux et communautaires, lors des différentes négociations multilatérales, ne semble plus être adaptée. La diversité culturelle se présente, désormais, comme l'unique moyen de maîtriser de façon juridique et générale le cadre culturel actuel, notamment par l'admission du caractère ambivalent des biens et services culturels (mi-économiques et mi-culturels). Si, jusqu'à présent, ce principe n'était retenu que par des textes déclaratoires (soft law), l'UNESCO l'a récemment érigé en principe fondamental du droit international, par le biais d'une Convention. Néanmoins, il semblerait que ce texte normatif soit moins performant qu'il n'y paraît. De son côté, l'Union européenne admet largement le principe de la diversité culturelle, tant dans sa législation, que dans ses applications. Or, le rejet de la Constitution écarte toute mise en œuvre effective. La diversité culturelle consacre la souveraineté des Etats en matière de politiques culturelles. Aussi, afin de mettre en œuvre ce principe, les Etats et l'Union européenne devront d'une part, renforcer la compétitivité de leurs industries cinématographiques et numériques et d'autre part, développer des dispositifs incitatifs nécessaires à l'essor du plurilinguisme sur l'internet. Ces deux actions concourront à rééquilibrer les échanges de biens et services culturels de produits traditionnels, ainsi que les échanges linguistiques sur le web.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Valdenaire, Karine. "Concentration économique et diversité culturelle : le cas du livre en France." Paris 1, 2003. http://www.theses.fr/2003PA010031.

Full text
Abstract:
L'objet de cette thèse est d'essayer d'analyser, à l'aide des statistiques disponibles sur le marché du livre et des modèles économiques existants, la nature de l'influence du phénomène de concentration économique sur la diversité culturelle dans le secteur du livre en France. La première partie de la thèse étudie l'influence favorable exercée par le phénomène de concentration du secteur éditorial sur la variété de l'offre de livres. Le premier chapitre montre, à l'aide de plusieurs analyses de données, l'existence d'une corrélation positive forte entre les deux phénomènes simultanément observés en France : l'accroissement de la production de titres d'une part et l'accélération du processus de concentration des industries éditoriales d'autre part. L'objectif du chapitre second est d'essayer d'apporter des explications plausibles de cette corrélation positive. La seconde partie apporte quelques bémols à ces résultats : le chapitre quatrième montre l'existence de nombreux filtres de la production éditoriale, situés dans l'aval de la filière du livre, au niveau de la diffusion et de la distribution, de la promotion et du commerce de détail des livres. Un grand fossé sépare les ouvrages vedettes, les best-sellers, des autres livres qui se vendent peu. Le chapitre cinquième insiste sur le rôle très important joué par la demande dans la constitution et la préservation de la diversité culturelle dans le secteur du livre. Le chapitre sixième prolonge notre réflexion globale en évoquant les applications possibles des technologies numériques dans la filière du livre. Il propose ainsi, en guise de conclusion, un exercice de prospective : essayer de comprendre dans quelle mesure l'avènement des technologies numériques dans le secteur du livre pourrait à terme influer sur la diversité culturelle éditoriale et remettre partiellement en cause notre analyse.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Segal, Zwi. "Représentation des activités de travail et hors travail : étude inter-culturelle et socio-professionnelle." Paris 5, 1993. http://www.theses.fr/1993PA05H004.

Full text
Abstract:
Les changements qualitatifs, quantitatifs et structurel, dans le cadre de vie global de l'individu moderne, nous ont amenes a etudier les representations du travail et du hors travail. Cette etude revele que les inter-relations entre ces cadres de vie (travail et hors travail) sont multidimensionnelles. Ces inter-relations sont soumises a differents processus de causalite operant simultanement a des degres d'influence multiples. L'appartenance a une culture semble davantage influencer les representations du hors travail, tandis que l'appartenance socio-professionnelle influence plutot les representations du travail
The investigation of work and non-work activities' representations is central in view of the qualitative, quantitative and structural transformations occurring in the modern human being's life. The results indicate (1) that the relations between work and non-work structures are multi-dimensional, (2) and that different processes of causality between work and non-work activities exist in the same life space and are operating at different levels of application. The cultural appurtenance influences more the representation of non-work, whereas the appurtenance to an occupational and social class influences more the representation of work
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Richieri, Hanania Lilian. "La diversité culturelle et le commerce des produits et services culturels." Paris 1, 2007. http://www.theses.fr/2007PA010291.

Full text
Abstract:
Les caractéristiques particulières des produits et services culturels conduisent à une structure de marché défectueuse, où un nombre réduit d'entreprises acquiert un maximum de droits de propriété intellectuelle et ne promeut qu'un minimum d'oeuvres à succès. La majorité des oeuvres culturelles n'atteint pas les marchés ou du moins des marchés autres que celui d'origine, et l'impact des nouvelles technologies sur cette situation reste limité. Considérant que ces produits et services contiennent une composante culturelle essentielle pour la cohésion d'une société multiculturelle, une offre culturelle réduite signifie qu'une grande partie des groupes sociaux n'a pas accès aux oeuvres culturelles reflétant leurs identités et ne peut connaître, et donc comprendre, les valeurs culturelles d'autres groupes. Le soutien aux oeuvres culturelles s'avère ainsi indispensable. Ce travail démontre que ce soutien peut toutefois être incompatible avec un grand nombre des traités internationaux de commerce (multilatéraux, régionaux et bilatéraux). L'émergence du concept de diversité culturelle peut y apporter un contrepoids, en étayant l'action étatique et internationale en faveur d'une offre culturelle diversifiée. Des solutions fondées sur ce concept sont ainsi proposées. Elles se réfèrent à la légitimation des mesures de politique culturelle (objectif visé par la Convention de l'UNESCO de 2005), à la restructuration des marchés à travers le contrôle de la concurrence et à la réduction du pouvoir des grands conglomérats culturels par le biais de la flexibilisation des droits d'auteur.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Lapierre, Jean-François. "Les fondements théologiques de la liberté de l'Église dans les sociétés pluralistes et sécularisées : une proposition de développement de l'ecclésiologie catholique." Doctoral thesis, Université Laval, 2021. http://hdl.handle.net/20.500.11794/69707.

Full text
Abstract:
Thèse en cotutelle entre l'Université Laval Québec, Canada et Facoltà teologica dell'Italia settentrionale Milano, Italie.
Dignitatis humanae (1965), la déclaration du concile Vatican II sur la liberté religieuse, stipule que « [l]a liberté de l'Église est un principe fondamental dans les relations de l'Église avec les pouvoirs publics et tout l'ordre civil. » (DH 13 § 1) Or, la marginalisation de l'Église dans les sociétés pluralistes et sécularisées révèle les limites de l'approche juridique adoptée par les Pères dans ce document. Aujourd’hui, la difficulté d'imaginer la place et le rôle de l'Église dans des contextes sociopolitiques et culturels profondément différents de celui des années 1960, pose un important problème à l'ecclésiologie catholique. Pour discerner les contours de ce problème et pour y répondre de manière fructueuse, nous parcourons, dans la première partie de cette thèse, l'histoire bimillénaire du christianisme afin de comprendre comment la liberté de l'Église a été vécue et théorisée dans divers contextes. Dans la deuxième partie, nous analysons avec précision le texte et le contexte de Dignitatis humanae, pour comprendre les raisons et la signification du changement de perspective voulu par les Pères en ce qui concerne les responsabilités du pouvoir civil en matière religieuse. Enfin, dans la troisième et dernière partie, nous analysons les défis que rencontre actuellement cet enseignement conciliaire. Au terme de ce parcours, nous en arrivons à la conclusion que la mise en lumière des fondements théologiques de la liberté de l'Église, à savoir, d'une part, l'enracinement de l'Église dans le mystère de Dieu et, d'autre part, le caractère constitutif de la perspective eschatologique, permettent de comprendre cette liberté comme une limite au pouvoir humain – dans le monde ou dans l'Église. Ainsi compris, le principe de la liberté de l'Église contribue à l'élaboration d'une ecclésiologie politique dont les circonstances actuelles montrent la nécessité. Ce parcours permet aussi de prendre conscience que non seulement ce principe traverse l'histoire, mais qu'il a une histoire, et que l'étude de celle-ci révèle des éléments de continuité permettant d'affronter les défis actuels et à venir. En somme, les découvertes effectuées en chemin nous conduisent à poser la question de la liberté de l'Église dans les sociétés, non pas comme celle d'un groupe d'individus, mais comme celle d'un corps social qui interroge et travaille les cultures et, en particulier, les conceptions de l'ordre social.
Dignitatis humanae (1965), the Second Vatican Council's Declaration on religious freedom, states that « [t]he freedom of the Church is the fundamental principal in what concerns the relations between the Church and governments and the whole civil order. » (DH 13 § 1) However, the marginalization of the Church in pluralistic and secularized societies exposes the limits of the juridical approach espoused by the Council Fathers in this document. Nowadays, the struggle to envision the place and role of the Church in sociopolitical and cultural contexts profoundly different from the one characterizing the 1960's points to a serious problem in Catholic ecclesiology. To fathom this problem properly and to address it in a productive manner, we go through, in the first part of this thesis, Christianity's two-thousand-year old history so as to understand how the freedom of the Church was implemented and theorized in various contexts. In the second part, we carefully analyze the text and context of Dignitatis humanae, to understand the reasons and the significance of the perspective shift expressed by the Fathers with regard to public powers' responsibilities in religious matters. Finally, in the third and last part, we examine the challenges currently facing this conciliar teaching. We then come to the conclusion that the highlighting of the theological foundations of the freedom of the Church, namely, the rooting of the Church in God's mystery, and the constitutive character of the eschatological perspective, allows for an understanding of this freedom as a limit to human power – be it in the world or in the Church. Thus understood, the principle of the freedom of the Church becomes a central element of the political ecclesiology called for by the current circumstances. This endeavor shows that this principle not only runs through history, but has a history, the study of which reveals elements of continuity of paramount importance to face the current challenges and those still to come. The discoveries made along the way lead us to view the question of the freedom of the Church, not as that of a group of individuals, but rather of a social body whose presence challenges cultures and, in particular, the conceptions of social order.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Vlassis, Antonios. "Stratégie(s) d'acteur(s) et construction des cadres normatifs internationaux : de l'exception culturelle à la diversité culturelle." Phd thesis, Université Montesquieu - Bordeaux IV, 2010. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00529353.

Full text
Abstract:
Depuis une vingtaine d'années, l'exception culturelle et la diversité culturelle se situent au cœur d'un débat de plus en plus mondialisé sur le rapport entre le commerce et la culture. En 1993, lors des négociations internationales du GATT, l'exception culturelle est vue comme un terme approprié pour certains acteurs dans leur but de préserver la légitimité de l'intervention publique en matière de culture et de soustraire les biens et services culturels de l'agenda de l'accord. Au bout de douze ans, le 20 octobre 2005, les États membres de l'UNESCO adoptent la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, censée être un mécanisme de régulation internationale de l'interface « commerce-culture ». Depuis vingt ans, les interrogations sur les normes internationales suscitent de nombreux débats au sein de la discipline des Relations Internationales. La question majeure de cette thèse traite le processus de l'émergence des cadres normatifs internationaux et les dynamiques de leur construction, en contribuant à la recherche des facteurs de l'énonciation des normes internationales. Pour cela, nous cherchons à prendre en compte les séquences de la construction du cadre normatif relatif à l'interface « commerce-culture » et à s'engager dans une lecture temporelle en vue de saisir les mécanismes de sa fabrication et la complexité de son élaboration. Nous prétendons ouvrir la boîte noire du processus et opter pour une analyse favorisant une sociologie politique de la scène internationale en vue d'observer de plus près les acteurs, leurs stratégies, leurs interactions, ainsi que leurs contraintes tout au long du processus de l'émergence et de la construction du cadre normatif.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Savary, Frédéric. "La communication, facteur d'évolution culturelle et d'efficacité dans la démarche qualité d'une entreprise manufacturière." Bordeaux 3, 2003. http://www.theses.fr/2003BOR30018.

Full text
Abstract:
La logique classique des organisations de type industriel associe systématiquement un encadrement serré du processus de fabrication et de la performance. Nos observations permettent de signaler que cela ne constitue pas une règle. L'incertitude, dans la garantie d'une éventuelle efficacité, est liée àl'acteur lui-même et à son imprévisibilité dans les choix qu'il reste libre d'opérer. Le contexte apparaît contingent et fort peu déterministe. L'environnement s'agence en systèmes plus ou moins complexes. L'action ne devient réellement possible, qu'en entrant en relation avec d'autres acteurs et en ajustant des relations de pouvoir. Il apparaît que certaines conditions sociales et psychologiques réunies favorisent des formes d'efficacité qui ont besoin de l'individu pour se révéler, mais ce dernier est loin d'être un élément stable. Il garde sa part d'autonomie, des réserves sur sa coopération et des conditions sur sa participation au jeu de l'efficience collective
The classical logic of industrial systematically associates performance with tigth management of production process. Our observations allow us to see that there is no general rule. The unpredictability of the actor's acts or in its liberty of reasoning, create a real doubt in the certitude of efficiency. The context appears clearly contingent and somewhat deterministic : whenever the solution must be found. The environment organizes itself in more or less complex systems. Action appears only possible and efficient when actors are in contact with others and adjust their relations of power. It becomes obvious that some psychological or social conditions must be linked to promote effectiveness which needs the individual to take shape. But we have to admit the individual is not a really stable factor in this combination. He remains reserved on his cooperation and participation in collective efficiency
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
More sources

Books on the topic "Diversité culturelle – Aspect psychologique"

1

Dagognet, François, (1924- ...)., Préface, ed. Le corps-autre et les sources de l'altérité: L'interface bio-psycho-culturelle. Bruxelles: Boeck Université, 2011.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (France), Conseil supérieur de l'audiovisuel (France), and France. Haut Conseil à l'intégration, eds. Écrans pâles?: Diversité culturelle et culture commune dans l'audiovisuel : actes du colloque du 26 avril 2004. Paris: La documentation française, 2004.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography