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Dissertations / Theses on the topic 'Droit coutumier (droit romain) – Histoire'

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Bénou, Lisa. "Théorie et pratique juridiques à l'époque des Paléologues : Byzance XIIIe-XVe siècle : le droit de propriété et son application." Paris, EHESS, 2009. http://www.theses.fr/2009EHES0052.

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Abstract:
L'esquisse d'une historiographie du droit byzantin démontre que celui-ci est dissocié de la réalité historique, aussi bien par les juristes que par les historiens. La démarche de la présente étude repose sur l'historicité du concept juridique. L'étude des textes des lois et des actes de la pratique et la comparaison de ces deux genres de documents permettent à étudier la fonctionnalité du système juridique byzantin. Étant donné que cet élément fonctionnel ne peut être conçu que dans un contexte déterminé par le temps, le territoire, le pouvoir politique et la population, le paradigme choisi est les XIIIe-XVe siècles, l'époque du règne de la dernière dynastie byzantine, des Paléologues, sur le territoire que leur pouvoir était assuré. Dans la région en question coexistent des diverses ethnies sous des différents pouvoirs politiques. Deux civilisations sont affrontées. La civilisation byzantine à son déclin, celle d'Occident, la veille de la Renaissance. Les influences mutuelles à tous niveaux, y compris celui du droit, se manifestent. La relation entre droit positif et coutumes et (ou) droits coutumiers peut-être abordée. Dans les recueils de lois des juristes byzantins on entrevoit une nouvelle approche concernant la classification de la matière juridique, une nouvelle proposition concernant la codification d'un droit se fondant à la loi écrite, aux décisions des tribunaux et à la coutume. En d'autres termes, une combinaison des deux systèmes juridiques évolués après la fin définitive de l'Empire byzantin : le système juridique continental, fondé sur le droit positif et le système juridique anglo-saxon, fondé sur le droit coutumier
A short outlook of the Byzantine law history demonstrates that said law history is dissociated from the historical reality from both jurists and historians. The aim of the present study is based on the historicity of the legal concept. The study of both texts of laws and practice and the comparison between these two categories of documents allow studying the functionality of the Byzantine legal system. In view of the fact that said functional element couldn't be conceived but in a context determined by time, territory, political power and population, the paradigm chosen is the 13th-15th centuries, the era of the last Byzantine dynasty, - the Palaiologan on the territory on which they could impose their authority. In this area, coexist various ethnic groups under different political regimes. Two civilizations are faced. The Byzantine civilization in decline, that of the Occident at the eve of the Renaissance. Mutual influences manifest themselves. The relation between positive law and custom or (and) customary law can be approached. In the "Law books" of the Byzantine jurists, we may discern a new approach concerning the classification of the legal contents, a new proposal concerning the codification of a law based on the positive law, on court decisions and customs. In other words, a combination of the two legal systems, which evolved alter the definitive fall of the Byzantine Empire: the Continental legal system, based on positive law and the Anglo-Saxon legal system based on customary law (common law)
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Jeannin, Alexandre. "Formules et formulaires : Marculf et les praticiens du droit au premier Moyen Âge (Ve-Xe siècles)." Lyon 3, 2007. https://scd-resnum.univ-lyon3.fr/in/theses/2007_in_jeannin_a.pdf.

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Abstract:
Les formules et les formulaires peuvent répondre à certaines de nos attentes sur la compréhension du droit ou des spécificités régionales mais il faut garder à l'esprit que les recueils conservés dépendent du choix d'un personnel ecclésiastique favorable à l'unité et peu enclin à préserver ou à témoigner de la diversité coutumière. L'analyse de chacun de ces recueils en fonction des manuscrits et de leur contenu s'avère indispensable pour mettre en perspective l'intention du compilateur ainsi que celle des copistes successifs. Il y a une grande cohérence dans l'apparition et l'imbrication des formulaires, dans lesquels Marculf tient une place prépondérante. Si les formulaires doivent être appréhendés comme une source qui se propage dans tout l'empire carolingien grâce à une politique de création et de diffusion de manuscrits juridiques, chacun de ces recueils demeure néanmoins le produit d'une pratique notariale locale
Formulas and forms, a very special category of legal documents of the first Middle Ages, can answer some of our expectations about the understanding of the law or of its regional particularities (Roman provincial law, Gemanic laws or specific groups) ; but we need to keep in mind that the compilations conserved depend on the choices of an ecclesiastical staff favorable to unity and not inclined to preserve customary diversity or to bear witness to its existence. Mis reality must be more clearly scnitinized in order to tiy to distinguish the different types of forms that have reached us. The analysis of each of these compilations according to the manuscripts and their content - for example the laws or other forms - proves to be indispensable, so that we may put in perspective the intention of the compiler or of the successive copyists. Such a preliminary work evidences a great consistency in the apparition and the overlappings of the formulas, in which Marculf evidently holds a major place. These compilations go far beyond the simple settiug of a local practice in which they are traditionally confined. If the forms should be apprehended as a source which spreads in al1 the Carolingian empire thanks to a policy of creation and diffusion of legal manuscripts, each of these compilations hoivever remains the product of a local notarial practice : this paradox allows us to wonder about the place of these foms in the debate on the personality or the territoriality of laws. An analysis of the content of these models and of their users is necessary to determine possible local particularisms connected with the sunival of former institutions or new Germanic practices, or more simply sui generis. The forms finally permit to wonder about the emergence of a territorial common law before the 12th century
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Hong, Ki-Won. "La pensée politique de François Hotman articulée sur une perspective nationale." Aix-Marseille 3, 2008. http://www.theses.fr/2008AIX32002.

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Abstract:
Les études sur la pensée politique de François Hotman se heurtaient souvent à une impasse qui empêche l’ensemble de sa doctrine de se présenter avec cohérence. Il s’agit d’une ambivalence forte qu’Hotman paraît posséder à l’égard du droit romain et du pouvoir royal. Cette présente recherche a pour objet de résoudre ce problème d’interprétation en se proposant une nouvelle approche de la question. L’analyse de son Antitribonian nous apprend que l’auteur manifeste de l’hostilité à l’étude du droit de Justinien, non pas parce qu’il rejette le droit romain lui-même, mais parce que son relativisme juridique remarque la divergence irréductible entre le droit de Justinien et le droit français. Côté politique, cette position aboutit à réclamer la souveraineté nationale envers l’ingérence des autres puissances extérieures telles que l’autorité du pape. Face à la présence des étrangers dans la cour royale, Hotman veut sauvegarder la tradition constitutionnelle du royaume de France qui, à ses yeux, était dévastée par la tyrannie des Lorrains et des Italo-gaulois. La controverse entre lui et Jean-Papire Masson nous apprend enfin que la pensée politique hotmanienne est articulée sur une perspective nationale, dite franco-gauloise, qui voit dans l’histoire politique de la France la mise en œuvre du principe de la monarchie modérée
In studying François Hotman’s political thought, this dissertation focuses on the new intellectual and political movement which was shaping the sixteenth-century France : national sovereignty in the law and in the politics. The need for a national code led the jurist to reject the Justinian Corpus iuris civilis, though he never meant to discard the study of ratio and aequitas, the core of the classical Roman law. National political sovereignty doesn’t permit any interference from the See of Rome. The French royal court occupied by the Lorrains and the Italo-Gaulish worried Hotman over the constitutional tradition of French monarchy, as the controversy with Jean-Papire Masson reveals Hotman’s concerns very clearly
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Boumrar, Sébastien. "La coutume dans les romans de chevalerie en France au Moyen Age (XIIème-XIIIème siècle) : étude historique, anthropologique et littéraire." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040009.

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Abstract:
L'organisation sociale comme les comportements chevaleresques du monde arthurien sont soumis à des usages ressentis comme obligatoires. L'importance tant lexicale que thématique de la coutume est révélatrice de mentalités profondément marquées par la pratique traditionnelle. Le système juridique français du Moyen Age repose en effet en partie sur la force de l'habitude. La fiction chevaleresque s'avère cependant moins un miroir du monde contemporain qu'un écho d'anciennes croyances, de contes populaires, de récits à caractère mythique, qui confèrent aux " coutumes ", affrontements rituels ou règles d'usage, une tonalité fortement archai͏̈que artifices littéraires, les coutumes arthuriennes jouent également aux cotés de l'aventure un rôle important au sein de la fiction romanesque, de Chrétien de Troyes à Ysaye le triste, témoins essentiels de l'évolution du récit arthurien, entre traditions et innovations
In the arthurian world, social organisation and chivalrous behaviour are regulated by customs that are felt to be obligatory, the lexical and thematic importance of custom reflects attitudes that were profoundly affected by traditional practice, indeed, the medieval French judicial system was based partly on the force of habit. The literature of chivalry proves, however, to be not so much a mirror of contemporary life as an echo of former beliefs, folktales and mythical narratives, which lend a highly archaic tone to "customs", ritual and obligatory confrontations and rules of conduct, Arthurian customs are literary artifices that play, along with adventures, an important role in the medieval novel from Chretien de Troyes to Ysaye le triste. They are essential evidence of the evolution of Arthurian narrative, between traditions and innovations
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Mayali, Laurent. "L'exclusion des enfants dotés en droit savant et en droit coutumier au Moyen-âge." Montpellier 1, 1985. http://www.theses.fr/1985MON10005.

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Robert, Jean-Christophe. "Fructus belli ac victoriae : les profits de guerre et de conquête à Rome (de la première guerre punique à la mort de Trajan, 264 av. J.-C. - 117 n. è.)." Perpignan, 2002. http://www.theses.fr/2002PERP0422.

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Abstract:
De la première guerre punique aux dernières conqêtes de Trajan (264 av. J. -C. - 117 ap. J. -C. ), toute victoire militaire romaine avait ses bénéfices. Lorsque la guerre avait été régulièrement déclarée, et en vertu du droit de prise, la personne de l'ennemi, ses biens et son territoire étaient butin du peuple romain. S'ajoutaient certaines charges, en nature ou en argent, imposées aux vaincus et déterminées lors du rétablissement de la paix et de l'organisation de la conquête. Jusqu'au dernier siècle de la République, l'Etat romain conserva malgré les tentatives illicites d'accaparement de la part de ses magistrats, le contrôle des fructus belli ac victoriae. Le transfert massif de richesses en provenance des pays conquis était destiné au Trésor public, aux dieux de la cité,et aux chefs militaires qui faisaient fortune in bello. Les élites des milieux économiques et financiers, l'armée, et même la plèbe urbaine, revendicatrice dès l'époque des Gracques, eurent également leur part des bénéfices de l'impérialisme. Mais dans le contexte de crise généralisée du Ier siècle a. C. , les grands imperatores firent du profit guerrier le fondement de leur pouvoir personnel. Evergésies et clientélisme ouvrirent la voie à la monocratie impériale. Les Césars règneront alors sur un immense empire toujours en extension, dont ils canaliseront à nouveau les ressources pour assurer leur gloire et celle de Rome
From the first Punic war to the last conquests of Trajan in ancient Rome (264 B. C. - A. D. 117), military victory was supposed to ensure gain. As far as had been legally declared, the enemy himself, his property and territory, were booty of Roman people. Some other charges, paid in kind or in money by the Beaten, were fixed when peace was brought back and effective conquest organized. Until the last century of the Republic, Roman State kept control on fructus belli ac victoriae despite unlawful magistrates attempts at grabbing. Wealth from conquered countries flocked massively to the Treasury, to city gods, and to commanding officers who grew richer in bello. Businessmen in the provinces, army and even urban plebs, increasingly claiming since Gracchean time, had a share of the imperialism profits too. But when came the first century a. C. General crisis, great imperatores used war profit to lay their political and personal power. "Evergésies" and populism opened up imperial monocracy. The emperors will rule a still extending empire, channelling his manpower, material and financial resources to secure as well their own glory as this of Rome
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Poirey, Sophie. "Droit, suicide, suicidés : histoire d'une condamnation." Dijon, 1995. http://www.theses.fr/1995DIJOD003.

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Abstract:
De nos jours, le suicide est devenu en France un phénomène difficile à ignorer. Acte de courage ou de lâcheté, il demeure pourtant bel et bien l'un des derniers tabous de notre société. La mort volontaire possède en soi un effet profondément désorganisateur et la tentation est alors grande pour la société de s'en défendre par le biais de l'un de ses instruments de répression privilégiés : le droit. Les sanctions imaginées pour punir ceux qui ont choisi de se donner la mort apparaissent alors à l'historien du droit particulièrement révélatrices des attitudes d'une société face à la mort. Relativement toléré dans la Rome antique, le suicide va faire l'objet d'une condamnation radicale de la part de l'Église. Condamnation reprise par la législation séculière et qui traverse les siècles jusqu'à nos jours. Notre droit semble toujours fortement marqué par l'anathème religieux, et l'on retrouve des stigmates de cette condamnation tant dans le droit public que dans le droit privé. De crime de lèse-majesté divine, le suicide semble aujourd'hui être devenu un crime de lèse-société, que seule une approche historique de sa répression juridique permet au juriste d'appréhender pleinement, éclairant ainsi le droit positif
Suicide is a prominent phenomenon in France today. Whether an act of bravery or of cowardice, it is one of the last remaining taboos of our society. Suicide is in itself a profoundly disruptive influence, which is a serious inducement to society to protect itself through one of its key instruments of repression: the law. To the legal historian, the sanctions imagined to punish those who to take their own lives are particularly indicative of a society's attitude towards death. While tolerated to some extent in ancient Rome, suicide was radically condemned by the church, and has been condemned by secular legislation down the centuries since. Our law is still deeply marked by the religious anathema, and the stigma of this condemnation is still apparent in public and private law alike. Once a crime of divine leze-majesty, suicide now seems to have become a crime against society that the law scholar can only fully apprehend through a historical approach to legal repression, shedding light on positive law
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Aubanel, Jean Luc. "Le destin historique de la romanité des origines à nos jours." Nice, 1991. http://www.theses.fr/1991NICE0020.

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Abstract:
L’aire culturelle romane -ou romanité- est une partie de la civilisation occidentale s'étendant principalement sur les régions d’Europe anciennement soumises à Rome. Une analyse structurale pluridisciplinaire fondée sur les sciences humaines, montre que l'existence de cette aire culturelle s'appuie sur un ensemble de structures de longue durée définissant un cadre de vie, des mentalités, des institutions et une vie sociale spécifiques. Ces caractères fondamentaux ont certes évolué au cours de l'histoire. Néanmoins les réminiscences ancrées dans les institutions et les faits sociaux, sont suffisamment puissantes pour justifier l'unité de cette aire culturelle: unité géographique, identité des sources de la pensée et des modes d'expression, des structures spatio-temporelles, technico-scientifiques et économiques, de la tradition juridique du droit public et du droit prive. Concurremment avec divers facteurs d'évolution centrifuges, une dynamique culturelle et sociale n'a cessé d'œuvrer pour la restauration de l'unité politique et culturelle de la romanité. L’émergence d'une nation romane unifiée est le prolongement vraisemblable de l'unification des grandes nations romanes et l'aboutissement du processus de construction européenne.
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Meyer, Julie. "Les mesures de grâce dans l'histoire du droit répressif romain : réflexion sur les rapports entre la peine, la politique et la religion." Paris 10, 2007. http://www.theses.fr/2007PA100141.

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Abstract:
Dans l’antiquité, les Romains utilisaient différents mécanismes de remise de peine et, dès l'époque impériale et l'institution d'un pouvoir fort, concentré entre les mains de l’empereur, est apparu un véritable droit de grâce. Ce nouveau droit contribue à la légitimité du pouvoir impérial, surtout à partir du moment où la notion de grâce est récupérée par la nouvelle religion chrétienne, qui en fait un de ses fondements essentiels. L'examen de la grâce telle que l'ont envisagée les Romains, illustration manifeste de la détention du pouvoir fondamental de vie et de mort, incite donc à revenir sur les différentes influences, surtout religieuses, qui ont pu intervenir en ce domaine. C'est ce qui permet notamment de comprendre pourquoi, au fil du temps, c’est le mot même de "grâce" qui a été retenu dans le domaine pénal, alors pourtant que l'acception pénale de son ancêtre gratia était très marginale pour les Romains eux-mêmes
The purpose of this study is to define what was the grace as a concept for the Romans, what it implied from an antique perspective but also to find what consequential effects it still has on nowadays laws and our conceiving of the idea of power, in which it is still a key concept. Understanding the origins of grace in Roman institutions is particularly relevant, since as far back as the Republic era, the Roman lawmakers implemented many different kinds of remission. The imperial regime, concentrating all powers in the hands of a single person, had finally defined the ultimate stage of grace laws. If in the Republic times, remissions were used as political tools and thus were very common, it nevertheless evolved during the Empire and became a root of legitimacy and an attribute to the Emperor's power, up to the Christian era with which the concept of gratia is going to become key word
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Wiegard, Gunda. "Die Geschichte der Klagefrist des Art. 1648 C. Civ. In der Fassung von 1804 im Vergleich mit der Entwicklung des § 477 Abs. 1 S. 1 BGB in der Fassung von 1900." Lyon 3, 2009. https://scd-resnum.univ-lyon3.fr/out/theses/2009_out_wiegard_g.pdf.

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Abstract:
A Rome, les édictes édilitiens donnaient aux acheteurs d'un esclave ou de bétail entachés d'un vice l'actio redhibitoria et l'actio quanto minoris contre le vendeur. Ces actions étaient limitées dans le temps: En principe, l'actio redhibitoria devait être intentée dans un délai de six mois, la quanti minoris dans un an. Beaucoup de questions autour de ces délais attendent encore une réponse: Quelle est la signification de Gai. D. 21, 1, 28, Ulp. D. 21, 1, 19, 6 et Pap. D. 21, 1, 55 et quelle est la relation entre ces textes? Comment la perception de ces textes a-t-elle changé entre le 2e et 6e siècle quand sous l'empereur Justinien le code et les digestes ont été compilés? Comment le droit byzantin a-t-il transformé ces textes à la suite? La première partie de la thèse essaie d'éclaircir ces points. La deuxième partie développe l'histoire de la prescription de la garantie édilitienne pour vice caché en France, commençant avec les leges (Romanae) barbarorum et se terminant avec un aperçu sur le droit moderne: Quelles prescriptions ont été mentionnées dans les ordonnances royales, les coutumes, les usages et la littérature juridique française? Quel a été le rôle du droit romain en France où les pères du code civil ont préféré le terme bref délai à un terme plus proche du droit romain? Que signifiait bref délai à leurs yeux? La troisième partie résume l'histoire de la prescription édilitienne en Allemagne, commençant avec les leges (Romanae) barbarorum et se terminant avec le droit moderne. § 477 BGB contient quelques éléments du droit édilitien et du droit régional allemand. L'accent de cette partie est sur les différences du développement allemand comparé au droit français
The aedilitian edicts provided in Rome a protection against goods with hidden deficiency. In general, the purchaser of a slave or cattle had six month for introducing the actio redhibitoria and one year for the quanto minoris. Some questions concerning these rules still await an answer: Which is the significance of Gai. D. 21, 1, 28, Ulp. D. 21, 1, 19, 6 and Pap. 21, 1, 55, and what is the relation between these fragments? How did the perception of these texts change between the 2nd century AD and the 6th century AD, when under Justinian the compilation of the code and the digests were accomplished? How did the later Byzantine law transform these prescription rules into national law? The first part of the thesis tries to clarify these points. The second part is dealing with the development in France: Starting with leges (Romanae) barbarorum and ending with modern law, what kind of aedilitian laws are known in French law, i. E. In the royal law, the coutumes and usages, and discussed in French literature? Which was the role of Roman law in France that the fathers of the Code civil in 1804 finally voted for the term bref délai in art. 1648 C. Civ and what is the meaning of bref délai? The third part summarizes the history of the aedilitian laws in Germany, starting with leges (Romanae) barbarorum and ending with modern law. § 477 BGB is closer to the Roman law, but contains some elements from the German regional law. The emphasis of this part lies on the differences in the development in Germany compared with the situation in France
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Coulange, Pierre. "Analyse économique de la production de droit." Aix-Marseille 3, 1990. http://www.theses.fr/1990AIX32014.

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Abstract:
La production du droit peut s'analyser en utilisant les outils traditionnels de la science economique. Si l'on suppose en premier lieu que le droit rleve d'un ordre cree, il convient de faire apparaitre l'activite du parlement et du juge. L'etude de l'activite parlementaire conduit a une conclusion pessimiste: le droit fait l'objet d'une surproduction structurelle. Ceci s'explique par deux elements : - le processus du marche politique, qui conduit au mecanisme de l'echange des votes ; -la confusion des pouvoirs, au profit de l'executif. (chapitre i) le courant recent de l'analyse economique du droit prete au juge une fonction bien particuliere : ameliorer l'efficacite de l'economie. Mais on peut aussi lui appli- quer le postulat de rationalite. On s'apercevra alors que son activite depend de ses preocupations personnelles. (chapitre ii) si l'on suppose que le droit, a la difference des lois, releve d'un ordre spontane, il devient alors decisif de faire apparaitre sa veritable origine. Une premiere repon se prend appui sur les approches en termes de droit naturel. Le droit ne serait pas construit, mais observe dans la nature et les rapports humains. L'autre interpreta- tion en appelle au droit coutumier. (chapitre iii) comment peut-on alors expliquer la dynamique du droit ? selon la theorie des jeux, le droit resulte de l'interaction humaine. On pourra conclure qu'il emerge en reponse a la rarete de l'information. L'hypothese d'ignorance constitue bien la cle de voute de toute explication des institutions sociales. (chapitre iv)
Production of law can be explained through the utilisation of traditional tools of economic science. Supposing first that law is a created order, one must explain the activity of parliament and judges. The study of parliament's activity leads to a rather pessimistic conclusion: law is structurally overproducted. This can be explained by two ways : - the existence of a politicalmarket, which leads to the logrolling mecanism; -the blending of powers, on behalf of the governement. (chapter i) the recent developments of economic analysis of law assume the judge trying to reach economic afficiency. But one can apply to him a rationality assumption. So, his activity will depend on his personal wishes. (chapter ii) supposing that law, differently from lesgislation, is a spontaneous order, it is im- portant to elucidate its real origins. A first interpretation consists in natural law theories. Law wouldn't be created, but observed in nature and human relations. The other interpretation lies in customary law. (chapter iii) so, how can we explain the dynamics of law ? according to the game theory, law results of human interaction. One can conclude that law emerges from the lack of knowledge. The assumption of ignorance is really the keystone of the interpretation of social institutions. (chapter iv)
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Juneau, Matthieu. "La notion de droit commun en droit civil québécois." Thesis, Université Laval, 2009. http://www.theses.ulaval.ca/2009/26391/26391.pdf.

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Cremers, Thiébald. "Les contrats dans le très ancien droit des Pays-Bas méridionaux : étude du droit contractuel de l’an 1000 à 1300." Thesis, Paris 2, 2017. http://www.theses.fr/2017PA020072.

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Abstract:
Cette thèse comporte une étude sur les contrats dans le droit coutumier et la pratique contractuelle du Nord de la France et de la Belgique entre l’an 1000 et 1300. D’abord, l’auteur cerne qui concluaient alors quels contrats pour quelle raison. Les sources de cette étude sont constituées des chartes de libertés que les villes se font octroyer dès le 12e siècle ; des actes de la pratique émanant des seigneurs territoriaux et des échevins urbains dont les chirographes enregistraient les opérations commerciales les plus diverses. Seulement à compter des années 1280, s’y ajoutent des coutumiers qui confirment les conclusions tirées des milliers d’actes de la pratique. Du fait des mutations sociales et économiques qui affectaient l’Europe aux 12e et 13e siècles, l’on constate une naissance du droit contractuel autour du renouveau urbain, de la renaissance commerciale et de l’affermissement du pouvoir, notamment juridictionnel, des princes territoriaux.La question centrale du droit des obligations est de savoir comment contraindre le débiteur à respecter ses engagements. Pour y répondre, encore faut-il être certain que le débiteur se soit engagé. Pour cela, le droit du 12e siècle a recours aux techniques déjà connues en matière de droit des biens, à savoir conférer légitimité et sécurité en faisant conclure les opérations les plus importantes devant les puissants d’abord, devant les juges ensuite. La pratique du record de cour est ainsi née. Aussi, le formalisme dans la conclusion des contrats a toujours été souple et la question de la naissance du consensualisme, abordée dans certaines coutumes, semblait causer un désarroi tant elle était étrangère au droit coutumier. Ensuite la contrainte s’exerçait par l’emprisonnement pour dette ; par l’exécution sur les meubles et sur les immeubles. Pour améliorer les chances du créancier, le droit coutumier a recours à la plévine coutumière, sûreté personnelle par excellent
His PhD is a study of the law of contract and its practice in the customs of Northern France andBelgium between the years 1000 and 1300. he authors opens with an analysis of who entered intowhich contracts for what reasons.he sources of this study are the various liberty charters granted to townships as early as the mid12th century as well as the practical contracts laid down by lords such as counts, dukes and abbeysand, in the 13th century the chirographs that aldermen used to register the most divers contracts. Asof the years 1280, customs books made their appearance. hey conirm the indings resulting thestudy of the thousands of practical sources of the 3 preceding centuries.As a result of the social and economic transformations that took place in Europe in the 12th and 13thcenturies, an entire new contractual law was shaped around newly formed and growing towns,commercial renaissance and the territorial lords’ increase of power, including jurisdictional.A central question of the law of contract is how to force the debtor to respect its engagements. Inorder to answer that question, the validity of the engagement must irst be ascertained. For this, thecustoms of the 12th century used techniques already in place for the transfer of immovable property,i.e. effecting the transaction publicly before the local lords or before their justice. Record contracts,i.e. establishing a specially qualiied witness’ testimony, before aldermen seemed the natural mannerof achieving the necessary publicity, legitimacy and publicity. herefore the accomplishment offormal requirements was never, even in the early beginning of the period here studied, ixed.Formalities existed; formal contracts didn’t. Likewise, the question of consensual contracts, timidlyaddressed in certain custom books, seemed to cause consternation for that question is distant fromthe customs already in place. Finally, enforceability was achieved through imprisonment, seizure ofchattels and inally that of immovable property. In order to increase the creditor’s chances of beingpaid, customary law had recourse to the pledges, against whom the debt could likewise be enforced
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Teixeira, Cédric. "La classification des sources des obligations du droit romain à nos jours." Thesis, Lyon 3, 2011. http://www.theses.fr/2011LYO30079/document.

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Abstract:
Avec l’apparition de plusieurs sources d’obligations en droit romain (le contrat et le délit), les juristes ont cherché à classer ces sources. Cela a commencé avec la classification des Institutes de Gaius. Cette étude propose d’étudier l’évolution de la classification des sources des obligations depuis son apparition en droit romain jusqu’à ses aspects les plus récents. Elle porte en conséquence sur les classifications doctrinales de l’ancien droit, la classification présente dans le Code civil et son interprétation par la doctrine du XIXe siècle, et les évolutions de cette classification au XXe siècle sous l’influence du droit allemand notamment
With the appearance of several sources of obligations in Roman law (contract and torts), jurists sought to classify these sources. That started with the classification of Gaius in his Institutes. This study proposes to study the evolution of the classification of the sources of the obligations since its appearance in Roman law until its most recent aspects. It relates consequently to doctrinal classifications of the former law, classification present in the Civil code and its interpretation by the doctrines of the 19th century, and the evolutions of this classification at the 20th century under the influence of the German right in particular
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Boccara, Dario D. "Essai sur le rapprochement des systèmes de droit romano-germanique et de common law : théorie générale d'une convergence asymptotique." Lyon 3, 1993. http://www.theses.fr/1993LYO33009.

Full text
Abstract:
Plus que de recouper le lien entre jurisprudence et legislation, le rapprochement entre les systemes romanogermanique et de common law implique l'unite du droit. Au plan inter-systemes, cette derniere se retrouve grace a la transposition d'une continuite necessaire dans l'ordre interne et qui s'exprime par les combinaisons des sources juridiques. Il n'est, d'ailleurs, pour appuyer cette presentation que les solutions des divers droits materiels a propos desquelles les etudes comparatives nous apprennent que les divergences qui subsistent ne revelent jamais une reelle rupture entre les deux types de droit qui tiendrait de leur nature. Bien plus, la convergence entre ceux-ci et la coherence entre loi et jurisprudence ne reposent que sur la continuite universelle du raisonnement qui doit s'etablir en logique. En tout etat de cause, cette derniere ne saurait se voir alteree en fonction des systemes juridiques qui l'emploient. Finalement, les divergences initiales qui existaient entre les deux familles juridique se sont estompees dans la dynamique des droits modernes. Ce qu'expliquent de facon. .
More than merely evoking the connection between legislation and case-law, close comparaison of the common law system and that of civil law implies the basic unity of law. On the inter-system level, we find this latter notion in the transposition of the continuity necessary to internal order as it is expressed in the various combinations of formal sources of the law. This particular presentation is strongly supported by comparative studies indicating that the divergences, which may be observed in numerous positive laws, reveal no real rupture due to an inherent difference of the natures of the two systems. Moreover, the notion of convergence between the two systems and the coherence between legislation and case-law repose on the universal continuity fo reasoning as it must be established through logic. Whatever the circumstances, once established, this is only valid if it remains unaltered by the legal systems which employ it. Finally, the initial divergences existing between the two. .
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Kouacou, Agaman Cyprien. "La portée du caractère accessoire du cautionnement." Nice, 1985. http://www.theses.fr/1985NICE0002.

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Saint-Bonnet, François. "L'état d'exception : histoire et théorie : les justifications de l'adaptation du droit public en temps de crise." Paris 2, 1996. http://www.theses.fr/1996PA020120.

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Abstract:
Nécessité fait loi, nécessité n'a point de loi- ces deux adages contradictoires montrent la difficulté qu'éprouve le droit à rendre compte de l'état d'exception. L'état d'exception consiste en une violation ou une dérogation aux normes limitatives du pouvoir en cas de crise, au motif de la sauvegarde de l'Etat. Il se manifeste soit dans l'encadrement preventif des pouvoirs de crise, soit dans la justification des écarts aux règles des "temps normaux". Le "droit public", depuis la dictature romaine jusqu'a l'article 16 de l'actuelle constitution, a toujours recherché le moyen d'éviter les abus de pouvoir. Publicistes, philosophes, juges et acteurs politiques ont tenté, en fonction des besoins et des contextes, de légitimer la mise en échec des normes juridiques des circonstances normales. Derriere l'évolution des ordonnancements juridiques et des justifications théoriques, le concept de nécessite demeure, avec sa spécificité et ses caractéristiques. A l'époque romaine, dans la chrétiente médiévale, à la fin du Moyen-Age et à l'époque moderne, l'état d'exception se manifeste par l'élargissement des fonctions d'un organe aux dépens des autres. Les justifications varient. Derriere ces arguments, le concept d'etat moderne prend forme. A partir de la revolution, l'état d'exception apparaît dans trois domaines: le droit constitutionnel, le droit administratif et les "législations d'exception". Dans ces matieres, la pertubation de l'ordre juridique, avec ou sans dispositifs, préventifs, aboutit a une aporie. Pour la surmonter, deux types de théories justificatives ont été avancées: soit la nécessite disposerait d'une juridicité supérieure, soit elle serait purement politique. Par delà cette opposition, l'état d'exception fait appel au concept spécifique d'évidente nécessite, lequel ne relève ni du juridique ni du politique
The state of exception- history and theory- the justifications of public law adaptations under crisis circumstances. From the roman republic to the actual French administrative and constitutionnal law, the state of necessity (or constitutionnal dictatorship) is treated in a theoritical and a practical view point in order to highlight its specificity beyond politics and law
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Mautalent, Reboul Isabelle. "Le Droit privé jersiais, transformation et adaptation de son contenu originel au monde contemporain." Caen, 1995. http://www.theses.fr/1995CAEN0036.

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Abstract:
Le droit prive jersiais contemporain,qui frappe par son caractere extremement polymorphe, consiste en une 'common law', c'est a dire en un corps de regles judiciaires basees sur un vieux fonds coutumier, en l'occurence normand, aux cotes de laquelle s'est developpe un important volume de droit legifere. Cet etat du droit est le fruit d'une longue histoire, singuliere et parfaitement originale, intimementliee a celle de la normandie. En faisant le choix en 1204, de demeurer soumis a l'autorite du roi d'angleterre en qui ils voyaient leur duc, les jersiais n'entendirent pas cependant faire fi de leur identite normande deja riche et rompre avec leurs habitudes juridiques et coutumieres. C'est comme un ultime heritage du continent qu'ils recurent le texte du grand coutumier de normandie redige vers 1240, heritage dont ils firent non seulement le fondement de l'autonomie judiciaire et administrative dont jersey jouit encore de nos jours mais egalement la source de leur droit prive coutumier. L'archipel anglo-normand a toujours ete considere par les specialistes du droit normand comme le conservatoire du patrimoine juridique de la normandie et ce travail a pour objet de mesurer, a jersey, ce qu'il en est encore aujourd'hui. Il tente d'etablir comment, au moyen d'une importante tradition jurisprudentielle, elle-meme au service d'un inconstestable pragmatisme juridique, la coutume de normandie est parvenue a exercer durablement une influence sur le droit prive jersiais, bien que ce dernier ait ete progressivement contraint d'abandonner tout ce qui etait caracteristique d'un droit dont l'unique preoccupation fut d'assrer la conservation et la transmission des propres. Souligner la specificite du droit prive jersiais, c'est egalement s'interroger sur la facon d'administrer une diference que seule la memoire saura sauvegarder
The modern civil law of jersey whose polymorphic character is a striking feature, consists in a 'common law', i. E a body of judicial rules founded on an old customary law besides which an important volume of legislated law has developed. This state of the law of jersey is the fruit of a long history, both singular and perfectly original and yet closely linked to that of normandy. In 1204 by making the choice remaining obedient to the king of england whom they beheld as their duke, the people of jersey did not intend to deny their already rich norman identity and part with their judicial and customary habits. They received the text of the 'grand coutumier de normandie' written c. 1240 as an ultimate heritage from the continent, an heritage out of wich not only did they lay the foundations of the judicial and administrative autonoly wich jersey still enjoys but also the origin of their customary civl law. The channel islands have always been considered the repository of the judicial heritage of normandy and the aim of this thesis is to see how it still materialises in jersey nowadays. It tries to establish how. Trough an important jurisprudencial tradition wich itself serves indisputable pragmatism, the common law of normandy has managed to durable influence the modern civl law of jersey though the latter has progressively been forced to abandon all that characterised a law whose unique object was to secure the conservation and transmission of real estates. Underlining the specificity of the civil law of jersey means qustioning the way of implementing a difference that memory only will be able to save
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Péna, Marc. "Le stoïcisme et l'empire romain." Aix-Marseille 3, 1989. http://www.theses.fr/1989AIX32013.

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Abstract:
Le stoicisme allie un systeme complexe hautement technique et un style de vie parfaitement identifiable en dehors de toute reference philosophique. Il en resulte une sagesse ouverte non systematique sans hermetisme riche et fluide a meme de traverser les vicissitudes de l'histoire. Cela permet de mieux comprendre la plasticite etonnante du portique, capable d'etre a l'origine des temps hellenistiques, puis d'integrer et de soutenir un regime politique qui correspondait en grande partie a sa vision du monde : l'empire romain. Enfin il sut survivre a ce meme regime pour influencer les grandes constructions doctrinales du christianisme aux temps modernes, ainsi que la pensee politique contemporaine sous certains aspects. En effet en tant qu'ideologie politique, l'apport du stoicisme est surement d'avoir su penser le tout, une monarchie universelle ou tous les individus peuvent se retrouver en tant que morale politique c'est d'avoir voulu et su preserver la liberte de l'un l'individu au sein de ce tout. Presque officiellement adoptee par rome et ses empereurs, le stoicism alla beaucoup plus loin. Sa conception de l'individu autour de l'archetype du sage, sa conception d'un monde un et universel, sa construction philosophique autour de l'accord de ces deux poles que sont l'individu et l'universalite permirent le culte d'un dieu interieur s'adressant au centre de la personnalite
Stoicism allies a highly technical and complex system to a thoroughly identifiable style of life outside any philosophical reference. The result is an opem, non systematic wisdom, without any hermetism, which is rich and fluid and able to live through the vicissitudes of history. It permits us to have a better apprehension of the astonishing plasticity of portico, able to be at the origin of the hellenistic period, then to ? and support a political system corresponding largely to its vision of the word : the roman empire. Lastly it managed to survive this very system and to influence the great doctrine from christianity to modern times, as weel as contemporany political thinking in some respects. Indeed, as a political ideology the contribution of stoicism is certainly to have been able to concerve the whole, a universal monarchy in which all individuals can find a place. As a political moral doctrine, it is to have wanted and to have been able to safeguard the freedom of each of the individual in this whole. Almost officially adopted by rome and its emperors, stoicism went much further. Its notion of the individual resting upon the archetypal sage, its notion of a world that is one and universal, its philosophical notion of the harmony between these two poles : the individual and the universal, gave rise to the cult of an inner god renderer to the core of the individual
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Braun, Guido. "La connaissance du droit public allemand en France de la paix de Westphalie au Renversement des alliances (1643-1756)." Paris 4, 2006. http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://www.degruyter.com/view/product/232006?rskey=v7uzHI.

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Abstract:
Ce livre analyse l’image du Saint Empire romain germanique chez les hommes d’État, les diplomates, les juristes et les historiens français du congrès de la paix de Westphalie au Renversement des alliances (1643–1756). L’étude est centrée sur leur connaissance du droit public allemand. Méthodologiquement un intérêt particulier est porté aux traductions comme source historique, puisque les versions françaises des lois fondamentales du Saint-Empire et des traités internationaux conclus en latin par la France et l’Empereur se présentent comme un sismographe qui témoigne de l’interprétation que les traducteurs faisaient de la Constitution allemande. Sont également analysés les livres et les mémorandums français consacrés au droit et à l’histoire de l’Empire, la politique étrangère vis-à-vis de l’Allemagne comme mise en pratique des connaissances acquises et source de connaissances nouvelles, le rôle de l’Alsace dans ce processus de transfert de savoir et, dans une perspective d’histoire croisée, les jugements que les Allemands portaient sur les connaissances des Français en matière de droit public allemand. Cette étude montre qu’en France, l’image de l’Empire fut plus hétérogène et plus complexe que l’historiographie antérieure ne l’a suggéré. Pourtant, un grand nombre d’auteurs interprétaient l’Empire comme un État fédéral combinant des éléments monarchiques et aristocratiques. Les auteurs français développèrent une terminologie propre à décrire les institutions et le fonctionnement de la Constitution de l’Empire favorisant l’essor du français comme langue diplomatique. Les Alsaciens et les Allemands installés en France furent dans ce processus des intermédiaires essentiels
This book analyzes the way French statesmen, diplomats, jurists and historians thought about the Holy Roman Empire during the period that extends from the peace congress of Westphalia to the Renversement des alliances (1643–1756). The main subject of the study is their knowledge of German public law. It pays particular attention to translations as a source of historical knowledge, given that the French versions of German fundamental laws and of the international treaties signed in Latin by France and the Emperor can be used like a seismograph showing the translators’ interpretation of the German constitution. The study also analyzes French books and memorandums on German law and history, demonstrating that the French foreign policy towards Germany was an application of an already acquired constitutional knowledge as well as a source of new knowledge. Furthermore, it pays attention to the role of Alsace in the process of the transfer of knowledge and, from the point of view of an entangled history, to the way in which Germans themselves judged French knowledge of German public law. In the course of the study, it becomes clear that the French notion of the Empire, for all its heterogeneity and complexity (which historiography has neglected so far), appropriately referred to the Empire as a federal state combining monarchical and aristocratic elements. Thus the French authors developed a terminology which could properly describe the institutions and functions of the Empire’s constitution, thereby contributing to the rise of French as a diplomatic language. In this process the Alsatians and the Germans living in France played a leading role as cultural mediators
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Jugue, Floriane. "L'émancipation dans les pays de droit écrit (XIIIe-XVIIIe siècle)." Grenoble 2, 2008. http://www.theses.fr/2008GRE21025.

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Abstract:
La renaissance du droit romain au milieu du XIIe siècle partage la France en deux, en appelant les régions méridionales pays de droit écrit parce qu'elles sont soumises en principe au droit romain, relevant du droit codifié sous l'empereur Justinien dans le premier tiers du VIe siècle, par opposition aux coutumes orales des pays du Nord. Ces pays de droit écrit, en suivant plus ou moins fidèlement le droit romain, connaissent une patria potestas viagère, qui peut prendre fin par l'émancipation. Issue de la tradition hellénique redécouverte par Justinien, l'émancipation expresse est apparue dans les régions méridionales dès la première renaissance du droit romain du XIIe siècle. Les juristes ont alors à leur disposition, en plus des modes de sortie d'origine coutumière (émancipation tacite fondée sur un fait, le mariage ou l'établissement séparé), un acte juridique simple - une déclaration devant les magistrats - permettant à un père de rompre le lien filial et d'abandonner ainsi toute autorité sur son enfant. La finalité première de l'émancipation est de libérer l'enfant de la puissance paternelle. Placé dans la position d'un paterfamilias, celui-ci doit en principe jouir de tous les avantages afférents à ce nouveau statut, qu'ils soient de nature personnelle ou patrimoniale. L'objet de cette étude vise à retracer l'évolution de ce mode d'extinction, du XIIIe au XVIIIe siècle, afin de voir si, au cours de cette longue période, le droit des régions méridionales, et plus particulièrement du Dauphiné, s'est montré fidèle à l'institution d'origine.
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Dolt, Jean-Philippe. "L'évolution de l'indice de la procédure criminelle en France, en Angleterre et en Allemagne, du monde romain à la fin du XVIIIe siècle." Université Robert Schuman (Strasbourg) (1971-2008), 2001. http://www.theses.fr/2001STR30002.

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Abstract:
La preuve par indices trouve son origine dans les ouvrages de rhétorique de l'époque classique et en droit romain. Les rhéteurs considèrent que les indicia forment une catégorie d'argumenta employés pour convaincre le magistrat. Les juristes romains conservent au terme indicium le sens de signe qui indique, mais peu à peu les termes d'indice et d'argument sont confondus. Apres la disparition de l'empire romain d'occident, l'indice s'adapte à la procédure d'origine germanique, dans laquelle l'objet de la preuve est la vérité de l'affirmation émanant de chaque partie. Les signes de crédibilité utilisés dans ce système de preuves sont : l'absence de réaction de la divinité prise à témoin de la vérité de l'affirmation lors de la prestation de serment, l'assistance des cojureurs, la condition sociale et les antécédents de chaque partie, et l'indice ordalique révélant l'innocence ou la culpabilité du patient. Dans le système des preuves élaboré par les juristes du droit savant à partir du XIIe siècle, les indices sont exclus des preuves parfaites pouvant servir à démontrer l'existence du crime et la culpabilité de l'accusé. Leur rôle est confiné à l'utilisation de la torture. Le pouvoir judiciaire d'appréciation de la force probante des indices ad torturam est encadre par les docteurs médiévaux. A partir du XVIe siècle, les criminalistes continentaux et anglais attribuent peu à peu un rôle supplétif aux indices admis, à défaut de preuves pleines, pour prouver le crime et la culpabilité. Ces changements sont lies à la redécouverte des ouvrages des rheteurs classiques et à l'influence exercée par la théorie du probabilisme à partir de la fin du XVIIe siècle. Au XIXe siècle, le principe de l'intime conviction est consacré par la plupart des codes de procédure pénale continentaux. Pourtant, dès la fin du XIXe siècle, le développement des procédés de criminalistique conduit à l'affirmation de la suprématie de la preuve indiciale, considérée par certains, comme la nouvelle probatio probatissima
Circumstantial evidence is first mentioned in the treaties of rhetoric of the classic period and by the roman jurists. Rhetors consider that indicia belong to the class of argumenta used in justice to produce magistrates' convincement. Roman jurists give to the word indicium the sense of sign of another thing, but this vocable means also argumentum. After the Lower Empire collapsed, circumstantial evidence adapted to the Germanic procedure, in which the object of proof is the truth of each party's assertion. In this system, signs of credibility are : divinity's inaction when a party takes an oath, attendance of jurors, party's social rank and antecedent, and finally the sign produced by the ordeal concerning the accused's innocence or guilt. In the system of legal proof from the " jus commune ", indicia--circumstantial evidence and direct imperfect evidence - are excluded from the class of evidence sufficient to prove the crime and the accused's guilt. Indicia are only used in keeping with the recourse to torture. Judicial arbitrium concerning the appreciation of these indicia is limited by the medieval doctors. After the XVth century, continental and English criminalists admit the use of indicia when no better evidence is available. This evolution results from the influence, both of the classical treatises of rhetoric and the theory of probabilism which appeared during the XVIlth century. After 1800, the principle of judgement according to free conviction is admitted all over Europe. However, since the end of the XIXth century, the development of forensic sciences bas lead to the supremacy of circumstantial evidence, which some jurists consider as the new probatio probatissima
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Mbemba, Rudy Calva. "L' ordre social : histoire et justice pénale dans la société traditionnelle kongo depuis les origines jusqu' au XXème siècle." Toulouse 1, 2000. http://www.theses.fr/2000TOU10092.

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Abstract:
La société kongo est l' une des rares sociétés traditionnelles d' Afrique noire ayant noué très tôt des relations avec l' Occident : dès la fin du XVe siècle (1491), elle accueillit sur son sol les Portugais avec lesquels elle entra en relation plus de 5 siècles durant. Cette ouverture lui permit de bénéficier de nombreux apports comme le Christianisme, le savoir écrit et les connaissances européennes en matière de droit ; toutefois, la justice pénale coutumière kongo fut une valeur dominante
The history of Kongo is exceptional in Black Africa. In 1491, Kongo society welcomed the Europeans. Getting in contact with Portugueses, Kongo people discovered the Christianity, the handwriting and European law
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Rajalu, Bruno. "Les Grands travaux d'urbanisme et le régime de la construction dans la Rome antique." Paris 12, 1986. http://www.theses.fr/1986PA120205.

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Abstract:
C'est des le vieme siecle avant notre ere que les etrusques entreprennent de doter l'urbs d'une infrastructure d'evacuation des eaux usees et pluviales. Ces premiers grands travaux prefiguraient un amenagement rationnel de l'espace urbain. Mais le developpement trop rapide de l'etat-cite ne permit pas aux ingenieurs-urbanistes et aux generaux vainqueurs de concevoir un plan d'amenagement d'ensemble de l'urbs. Il faut attendre le regne de jules cesar pour que l'espace urbain soit traite dans sa globalite. Ce sont les leges julia municipalis et de ornementa qui serviront de fondement a l'action du dictateur. Mais la mort premature de ce dernier mit fin aux projets qu'il avait penses. En effet, les empereurs qui lui succederont, abandonneront definitivement l'idee de restructurer l'espace urbain, preferant entreprendre la realisation d'un cheminement pieton au centre de la ville, plus connu sous le nom de fora imperiaux. Cette realisation ne doit pas faire oublier celle plus grandiose que neron voulut entreprendre apres le terrible incendie de 64 de notre ere. Mais le malheur des habitants de rome fut qu'aucun de ces projets n'arrivat a terme. Ils subirent donc toutes les incommodites d'une ville mal concue.
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Stavropoulos, Evangelos. "Le dialogue institutionnel entre Imperium et Sacerdotium sous l’empereur manuel Ier Comnène (1143-1180) : droit civil, droit canonique, idéologie impériale." Thesis, Université Paris-Saclay (ComUE), 2017. http://www.theses.fr/2017SACLS193.

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Abstract:
Le règne de Manuel Ier, est décrit à partir du respect du principe de la pietas. Le terme a une teneur morale canoniste et juridique qui concerne la capacité du Basileus de légiférer de façon juste en faveur des intérêts de l’État, en respectant toujours le Droit sacré. L’œuvre législative de Manuel Ier que les commentaires des juristes byzantins de l’époque tendaient vers une interprétation moderne de dispositions fondamentales du droit romain.L’objectif principal du programme a été de raffermir l’image sacerdotale du Basileus, qui avait été sécularisée durant la crise politique du XIe siècle. Le rapprochement de l’État et de l’Église sous Manuel Ier a été le fruit d’un réalisme politique, étant donné que l’Église était reconnue, premièrement comme un réservoir idéologique pour l’Empereur, deuxièmement comme un facteur de légitimité et troisièmement comme un facteur de cohésion sociale. Sur le plan du Droit, l’attachement de Manuel Ier aux lois civiles et la nécessité de leur application rigoureuse étaient liés à sa conception selon laquelle la civilisation juridique était en accord avec la supériorité du système d’État byzantin qui, dans le fond, exprimait l’ordre divin et la volonté de Dieu lui-même. Par conséquent, la soumission de la Basileia à la loi impliquait la soumission aux commandements de Dieu.L’incorporation et la soumission du droit canonique au droit public signifiaient la nécessité de dépasser le dualisme étatique entre Imperium et Sacerdotium, au profit d’un ordre juridique aux caractéristiques intrinsèquement suprématistes. L’intégration organique de l’Église dans ce programme valorisait de façon décisive ses responsabilités spirituelles vis-à-vis d’un Empereur qui concevait la gouvernance comme une responsabilité avant tout spirituelle. De même, la distinction entre canons et lois et la systématisation de l’étude de droit canonique témoignent de la nécessité pratique de l’existence d’un code de Droit unitaire, où non seulement la loi de l’État serait présentée alignée sur les besoins modernes de l’État, mais où le droit canonique contribuerait aussi aux besoins spirituels de la société
Manuel’s I Comnenus reign is characterized from the respect to the principle of pietas. This notion has a moral and juridical content which determines the capacity of Basileus to act according to the State’s interests, respecting – in the same time – the Divine law. The legislative corpus of Manuel I is a manifestation of a tendency to a modern interpretation on fundamental principles of classic Roman law. This objective target of this program was to reconstruct the sacerdotal image of Basileus which has been secularized during the political crises of XI century. The rapprochement between the State and the Church was a fruit of political realism: i. The Church was recognized as an ideological tank for the Emperor, ii. as a factor of political legitimacy and iii. as a factor for the construction of the social cohesion. The attachment of Manuel I to the Civil Law and the necessity of his application was synonymous to his conception according to which the juridical civilization was the manifestation of the Byzantine State’s superiority, which fundamentally describe the divine order and the God’s will. This means that the submission of Basileia to the Civil Law was describing her submission to the God’s commandments. The incorporation and the submission of the Canon Law to the Civil Law describes the necessity for the overpassing the political dualism between Imperium and Sacerdotium in the horizon of a juridical order with supremacist characteristics. The integration of the Church in the Comneno’s political program was valuing decisively her spiritual responsibilities vis – a – vis an Emperor who understood his governance as a spiritual act. In the same way, the distinction between canons and laws and the systematization of the Canon Law studies saws the practical necessity of the existence of a unique code of Civil Law, which could express the modern needs of the State and in the same time could contribute to the spiritual needs of society
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Aboubacar, Youssouf-Mdahoma. "La responsabilité pénale de l'enfant du droit romain jusqu'au code de la justice pénale des mineurs." Thesis, Aix-Marseille, 2019. http://www.theses.fr/2019AIXM0511.

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Abstract:
« Alors la preuve vous l’abandonnez aux jurés. Et où chercheront ils la preuve du discernement ? Dans l’âme du coupable reconnu : elle est fermée à leurs yeux. Quoi de plus arbitraire, quoi de moins raisonnable. Je demande que cet article soit écarté ». C’est ainsi que Dominique Joseph Garat, député de la Constituante, s’était exclamé devant la représentation nationale pour affirmer son opposition concernant l’idée d’une irresponsabilité du mineur fondée sur le discernement. Cette insurrection ne sera pas la seule, bien au contraire. En effet, la question de l’enfance délinquante n’a cessé de revenir dans le débat public, et même très récemment avec l’ordonnance n°2019-950 du 11 septembre 2019 portant partie législative du code de la justice pénale des mineurs. Le législateur, la jurisprudence et la doctrine se sont toujours efforcés depuis le début de l’époque contemporaine de construire un régime juridique propre à l’enfant, se fondant notamment sur les notions de « âge » et de « discernement ». Toutefois, la préoccupation de la société quant à sa responsabilité civile et pénale n’est pas récente : le statut juridique de l’enfant a fait l’objet, tout au long de l’histoire, d’aménagements spécifiques et différents de celui du majeur. Du droit romain à l’ordonnance de 1945, en passant notamment par le droit canonique et de l’Ancien Régime, l’évolution de la responsabilité de celui dont la raison n'est pas encore pleinement développée apparaît certes intéressante mais surtout indispensable dans la compréhension de l’esprit des règles qui lui sont aujourd’hui applicables. En ce sens, la présente thèse traitera pleinement et chronologiquement de cette évolution
« Then the evidence you leave it to the jury. And where will they seek the proof of discernment ? In the soul of the acknowledged culprit: it is closed to them. What's more arbitrary, what's less reasonable. I ask that this article be removed ». Thus, Dominique Joseph Garat, deputy of the Constituent Assembly, exclaimed in front of the national representation to affirm his opposition concerning the idea of a miner's irresponsibility based on discernment. This insurrection will not be the only one, on the contrary. Indeed, the issue of child delinquency has continued to return to public debate, and even very recently with Ordinance No. 2019-950 of 11 September 2019 on the legislative part of the Code of Juvenile Criminal Justice. The legislator, the jurisprudence and the doctrine have always endeavored since the beginning of the contemporary era to construct a legal regime peculiar to the child, basing himself particularly on the notions of “age” and “discernment”. However, the company's concern with its civil and criminal liability is not recent: the legal status of the child has been the subject, throughout history, of specific adjustments and different from that of the major. From Roman law to the 1945 ordinance, passing in particular by canon law and the Ancien Régime, the evolution of the responsibility of the one whose reason is not yet fully developed appears certainly interesting but especially indispensable in the understanding of the spirit of the rules that are applicable today.In this sense, this thesis will deal fully and chronologically with this evolution
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Le, Sergent Etel. "La pratique notariale orléanaise, de la coutume au Code civil : Les contrats de mariage orléanais de 1650 à 1850." Paris 2, 2006. http://www.theses.fr/2006PA020057.

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Abstract:
Cette enquête, descriptive et analytique, sur l’évolution des relations matrimoniales orléanaises de 1650 à 1850 s’inscrit dans le cadre riche en informations de 2030 contrats de mariage. L’étude de la pratique notariale orléanaise - qui, jusqu’alors, n’a fait l’objet d’aucune recherche - met en évidence les évolutions et les permanences de chacun des aspects du contrat de mariage qui ont conduit aux changements de la période révolutionnaire et surtout de la promulgation du Code civil. La confrontation du droit et de la pratique confirme une certaine stabilité des comportements juridiques. L’adaptation au droit nouveau requiert toute l’ingéniosité du notaire, intermédiaire culturel, qui à travers son rôle de conseiller influence les grandes évolutions. Cette étude approfondie met à jour les correspondances des systèmes juridiques et sociaux du droit familial, particulièrement marquées dans la campagne orléanaise. La comparaison ville-campagne révèle bien un monde hétérogène mais qui n’oppose pas fermement Orléans à sa région. Les campagnes entre elles, comme la Beauce et la Sologne, aux deux « extrêmes », sont plus antagoniques. L’étude permet de discerner les nuances et l’originalité des usages orléanais : l’existence d’un douaire préfix, particulièrement favorable aux veuves, ou la prédominance et l’ancienneté du régime de communauté réduite aux acquêts. L’interprétation des dépouillements apporte une meilleure compréhension des comportements juridiques et sociaux. Elle permet d’appréhender la société orléanaise dans toute sa complexité et d’en effectuer une analyse poussée.
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Murray, Nathan. "Auctoritas : les sources du droit public dans la pensée cicéronienne." Master's thesis, Université Laval, 2017. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28282.

Full text
Abstract:
Ce mémoire propose une analyse de la pensée constitutionnelle tardorépublicaine telle qu'elle est exprimée dans les discours, traités rhétoriques et traités philosophiques de l'orateur et homme d'État romain Marcus Tullius Cicéron, entre 67 et 43 avant Jésus-Christ. Le chapitre I adopte une structure chronologique et brosse un portrait du parcours privé et public de Cicéron, en s'attardant principalement sur les éléments de son éducation et de sa carrière politique qui ont pu influencer sa réflexion. Ces éléments sont situés dans leur contexte historique et institutionnel. Les chapitres II et III sont consacrés respectivement à la réflexion cicéronienne sur le peuple et le Sénat et adoptent une approche théorique et rhétorique du droit public romain : sont étudiées les constructions et les conceptions qui sous-tendent l'analyse constitutionnelle élaborée par Cicéron, mais aussi l'instrumentalisation de celle-ci au service d'une idéologie et d'un projet politiques. Les questions de la « souveraineté » supposée du populus romanus, de la « refondation » du droit écrit par la loi naturelle, de l'idéal cicéronien de primauté institutionelle, constitutionelle et politique du Sénat, de même que celle de la valeur juridique du sénatus-consulte sont abordées. Le chapitre IV, enfin, s'attarde à la constitution « en action » : le droit public romain y est étudié dans sa pratique et son application. L'analyse d'une sélection précise de crises politiques qui sont en fait autant d'affrontements légaux – le recours au sénatus-consulte ultime, le tribunat de Clodius et l'exil de Cicéron, les troubles qui suivent l'assassinat de César dictateur – permet ainsi de mettre la théorie cicéronienne à l'épreuve du réel. La conclusion offre un retour sur une pensée paradoxale mais cohérente, qui mit au service d'une conception radicale de la suprématie sénatoriale une savante rhétorique de la tradition et une réflexion philosophique et juridique complexe.
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Lundgreen, Christoph. "Regelkonflikte in Rom : Geltung und Gewichtung von Normen in der römischen Republik." Paris, EPHE, 2009. http://www.theses.fr/2009EPHE4023.

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Abstract:
L'élément central de cette étude tient dans le concept de conflit de règles dans la République romaine et se penche sur les quatre champs de recherche suivants : les élections, la distribution des provinces, les règles religieuses et enfin l'octroi du triomphe. Ce travail se base sur une approche théorique des règles et montre qu'à Rome, les normes ne peuvent être considérées comme des règles fixes, mais bien plus comme des principes flexibles. La continuelle valorisation de ces principes et d'ailleurs l'ensemble des discussions sur les normes en vigueur à Rome se font au Sénat qui occupe ainsi un puissant rôle d’arbitrage. Cependant, si l'on prend en considération la force normative des décisions des assemblées populaires, tout comme le rôle du pater familias ou encore les très particuliers règles religieuses, on en conclue qu'il ne peut être question d'une hiérarchie de normes ou d'institutions, mais plutôt d'une coexistence de sphères differentes de validité. Celles-ci ont comme conséquence une grande flexibilité mais peuvent engendrer de nombreux mécanismes d'obstruction. Seul le grand consensus des décisionnaires evite des situations de blocage. C’est la bataille de Cannae qui constitue un tournant. En effet, les fortes pertes humaines entraînent la formation d’une nouvelle élite dont la socialisation a pour conséquence une positivation et ainsi une plus forte rigidité des normes : il y a de plus en plus de règles et de moins en moins de décisions sont prises cas par cas. Bien que ce développement permette de conserver la stabilité politique, il implique, à long terme, un affaiblissement important du rôle du Sénat qui perd de sa capacité d'action discrétionnaire
The key element in this study is the concept of conflicting rules in the Roman Republic. The study focusses on four major institutions: elections, allocation of provinces by lot, religion-related norms and the awarding of triumphs. Drawing on a theory-based approach to the concept of rules, it will be argued that the majority of norms in Rome are not to be understood as strict rules but rather as flexible principles, thus necessitating constant consideration and evaluation. This process of discussion and subsequent decision took place above all in the Senate, which in due course acted as a powerful arbitrator. Given the enormous normative power of the latest relevant vote of a Roman assembly on the one hand, and of religion-related norms on the other hand, one can, however, neither speak of a hierarchy of norms nor of a hierarchy of institutions. Instead, different spheres of norms and validity emerge, which create a situation where decisions can only be made based on a broad consensus and where the risk of a political stalemate always prevails. Because of the formation of a new elite in the wake of the devastating loss at Cannae, when new men entered the senate on a large scale, the emergence of this elite was enhanced by means of legislation, which transformed custom and implicit norms into regulations which were explicit but also more rigid. More and more rules were followed and complied with, less was decided case by case. Although this development led to success in terms of stability and further expansion, it turned out to be fatal in the long run for the Senate as the decision-making institution, which lost its position as the arbitrator in cases of conflicts
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Gilardeau, Éric. "L'ordre public dans la jurisprudence civile d'après les arrêtistes : Bas Moyen âge-XVIIIe siècle." Paris 12, 2000. http://www.theses.fr/2000PA122008.

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Abstract:
Jusqu'au xvie siecle, l'ordre public tout entier compris dans la territorialite du droit coutumier gouvernait les hommes et les biens (relations entre epoux, successions, statut des individus, bonne foi dans le contrat). Le pouvoir diffus des communautes familiales faisait du contrat l'expression de l'ordre public coutumier (enonce obligatoire de la cause de l'acte, honnetete, serment visaient a assurer la securite juridique) ou son rempart (renonciations aux protections du droit romain, notamment benefice de minorite et inalienabilite dotale, inutiles et contraires a la vie familiale, puisqu'il n'existait pas d'interets distincts de la communaute). Apres la guerre de cent ans l'individu s'affranchit de la communaute familiale. Avec du moulin, l'ancien droit recevait le statut personnel acote du statut reel. Les parlements se partageaient entre deux conceptions de l'ordre public (extra♭ territorialite du regime de communaute du parlement de paris contre conception territoriale de l'ordre public du parlement de normandie exclusive de la communaute, crise de l'ordre public avec l'abrogation duvelleien). Mais cette crise n'a pas empeche l'emergence d'un ordre public commun venu se superposer a la diversite des ordres publics coutumiers. Le role reconnu a la liberte contractuelle, la protection du commerce juridique (echanges, circulation des biens, credit) conduisaient a une nouvelle interpretation de l'ordre public traditionnel (conservation des biens dans les familles) et a limiter certaines prescriptions du droit canonique (prohibition de l'usure, mainmorte). Les spheres reciproques de la liberte contractuelle et de l'ordre public etaient plutot complementaires qu'opposees (provisio hominis facit cessare dispositionem legis et juri publico renuntiari non potest). Les bonnes moeurs etaient recues dans tous les ressorts du royaume a la maniere du mos majorum du droit romain. Les parlements dotaient l'ordre public de sanctions, nullites absolues et respectives et recouraient a l'equite pour creer des regles d'ordre public (responsabilite des choses). Au xviiie siecle, avec la doctrine jusnaturaliste, la jurisprudence ouvrait la voie a l'article 6 c. Civ. Et confirmait la vocation premiere de l'ordre public instituer une societe (rejet mainmorte servile, interpretation stricte droits feodaux, exclusion prohibition du jeu de fief lineaments d'une conception"roma
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Boulianne, François. "La validité du rapatriement de 1982 : analyse de la coutume constitutionnelle nécessitant l'accord unanime des provinces." Master's thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/26621.

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Abstract:
Avant le rapatriement constitutionnel de 1982, existait-il une coutume constitutionnelle nécessitant l’accord unanime des provinces pour modifier la Constitution ? Après avoir analysé les éléments constitutifs permettant la reconnaissance d’une coutume en tant que source de droit au niveau international et dans les États de common law, l’auteur établit, dans une perspective historique, politique et juridique, les caractéristiques qui permettent d’utiliser cette norme juridique dans le contexte canadien. Bien que la coutume constitutionnelle n’ait pas été plaidée devant les tribunaux canadiens au moment du rapatriement, l’analyse des modifications constitutionnelles depuis la naissance de la fédération, à la lumière des éléments constitutifs de cette source de droit, permet de croire que l’accord unanime des provinces était nécessaire pour modifier la Constitution. Cette analyse s’avère encore plus crédible lorsqu’elle est confrontée à l’avis des juges majoritaires de la Cour suprême du Canada rendu à l’aube du rapatriement dans le Renvoi : Résolution pour modifier la Constitution. Quelque 30 ans plus tard, une question subsiste. Serait-il toujours possible de reconnaître cette coutume afin de préserver le caractère inclusif de la Constitution ainsi que le désir commun des provinces de contracter une union fédérale comme cela avait été établi en 1867 ?
Before the constitutional patriation in 1982, was there a constitutional custom requiring the unanimous assent of the provinces to amend the Constitution ? After analysing the constitutive elements that identify a custom as a source of law at the international level and in common law jurisdictions, the author establishes the features that allow this legal approach to be used in the Canadian context, from a historical, political and legal standpoint. Despite the fact that constitutional custom was not pleaded before the Canadian courts when the Constitution was patriated, an analysis of constitutional amendments since Confederation, in light of the constitutive elements of the legal rule, suggests that unanimous agreement from the provinces was necessary to amend the Constitution. This analysis gains even more credibility from the majority decision of the Supreme Court immediately prior to patriation in Re: Resolution to amend the Constitution. Some 30 years later, a question remains. Should it still be possible to recognize this custom to preserve the inclusive nature of the Constitution along with the shared desire of the provinces to contract a federal union, as established in 1867 ?
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Vassart, Patrick. "Mentir à Rome: mentiri ou mendacium dicere ?L'inhospitalité des sources juridiques." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2012. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209667.

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Abstract:
Un paradoxe a suscité la recherche entreprise :en dépit de leur aspect intrinsèquement normatif, les notions rendues en langue française par le substantif ‘mensonge’ et le verbe ‘mentir’ apparaissent très rarement dans les textes de droit positif des systèmes juridiques d’inspiration romano-germanique et, dans leur dimension élémentaire de ‘propos sciemment inexact formulé dans l’intention d’induire en erreur’, ne correspondent à aucun terme technique du lexique juridique. Elles participent certes de certaines figures juridiques complexes – telles que celles de ‘faux’ ou de ‘dol’ – mais, au titre d’éléments, demeurent en-deçà du seuil d’incrimination propre auxdites notions complexes :ainsi leur faut-il entrer en composition avec d’autres éléments pour entraîner la condamnation juridique que leur condamnation morale uniforme paraissait appeler a priori. Réduites à leur dimension élémentaire, elles révèlent ainsi une contradiction entre un principe moral de prohibition et un principe juridique de tolérance. Une tentative d’élucidation de cette contradiction emprunte la voie de l’examen des sources romaines des normes qui en dérivent historiquement. Tant les sources juridiques proprement dites que les sources littéraires latines antiques en général :il s’est imposé d’interroger les secondes en raison du faible nombre d’occurrences du verbe 'mentiri' et du substantif 'mendacium' dans les premières.

Une première partie de l’essai s’attache à identifier la terminologie latine du mensonge. La tradition nous a légué les définitions et acceptions rigoureuses retenues par saint Augustin, sans égard à une subtile distinction qu’Aulu-Gelle avait puisée chez Nigidius Figulus :'mentiri' et 'mendacium' empruntent leurs étymologies distinctes respectivement à la pensée (racine *men-) et à l’erreur ('mendum' ou 'menda'), mais l’absence de parenté étymologique n’a guère affecté une étroite alliance sémantique dans l’usage, et ce aussi loin que remontent nos sources, en l’espèce l’œuvre du dramaturge Plaute, œuvre où abondent ces deux mots qu’aucun écrit antérieur n’atteste.

La deuxième partie de l’essai confronte l’alliance sémantique des deux mots à leur absence dans les textes conservés du droit archaïque, en vue de tenter d’expliquer leur rareté dans les textes ultérieurs. Une œuvre fait l’objet d’un examen approfondi, en raison de la remarquable représentativité de la mentalité d’âge républicain qui doit lui être reconnue :la comédie du Pseudolus de Plaute. La valeur de témoignage de ce texte ne peut cependant être mise en avant qu’en écartant deux préventions :1) l’inattendue irrigation du texte comique par la doctrine épicurienne – la canonique (ou discipline du raisonnement) bien plus que l’éthique – n’y réduit pas la thématique du mensonge à une parodie de la notion du clinamen, notion alors anachronique si l’on s’en tient aux seuls textes attribués à Epicure ;2) il convient de ne prêter au dramaturge aucune intention subversive comparable à celle qui avait peu auparavant valu la censure au poète Naevius. L’analyse du texte, dans sa perspective historique éclairée par les récits de Polybe et de Tite-Live, conduit à relier l’hommage de Plaute aux facultés intellectuelles de discernement qu’il prête aux Romains – alors à l’apogée de leur condition juridique de 'ciuis/miles' ou citoyen/légionnaire – à la promotion politique des vertus du raisonnement et de la circonspection, promotion symbolisée par la dédicace d’un temple à Mens au cours de la deuxième guerre punique. Le droit civil – au sens de droit objectif propre à la cité – apparaît alors, dans la rigueur de son formalisme originel, comme le corollaire, dans les rapports juridiques entre citoyens, de la discipline imposée au légionnaire dans sa confrontation à l’ennemi extérieur ('hostis/inimicus') :un impératif civique d’exercice constant de la vigilance et de la 'prudentia'. Aussi n’est-ce pas la faute morale du menteur qui doit être juridiquement sanctionnée, mais bien la coupable imprudence de l’interlocuteur qui verse dans l’erreur et succombe à l’'animus fallendi' du menteur. Encore l’étymologie retrouve-t-elle ses droits lorsque s’opère une distinction entre, d’une part, la neutralité du substantif 'mendacium' – son aspect ‘métallique’ d’arme susceptible d’être maniée en bien ou en mal selon la qualité civique de l’utilisateur – et, d’autre part, la stigmatisation du verbe déponent de sens médio-passif 'mentiri'. Ce verbe, immédiatement dérivé de la racine *men-, aurait pu ne viser que le fait de ‘penser’ s’il n’avait, comme l’analysera Varron, été réservé par l’usage qu’à une pensée strictement égoïste, excluant comme telle tout partage, donc à l’encontre des devoirs inhérents à la participation aux débats dans les assemblées publiques caractéristiques de la vie républicaine :être animé d’une pensée susceptible de partage se dit 'cogitare'.

La troisième partie de l’essai s’attache à décrire l’évolution de la mentalité héritée de la deuxième guerre punique à la mesure de l’extension du domaine de l’ancien droit civil à une société cosmopolite, au sein de laquelle les attentes placées dans la figure emblématique du citoyen romain sincère doivent composer avec les nécessités nouvelles de relations juridiques plus complexes, relations que les vertus civiques prêtées au citoyen/légionnaire ne peuvent plus suffire à régir. Evolutions contrastées du 'ius publicum' et du 'ius priuatum' :tandis que, sur la voie du Principat, les rapports de force politiques cantonnent le devoir de sincérité à une morale personnelle bien aléatoire au cours des conflits qui altèrent le dernier siècle de la République, le droit privé s’enrichit du 'ius gentium' pour s’efforcer, dans les 'iudicia bonae fidei', de substituer à la vigilance formaliste une conscience substantielle des devoirs de sincérité des cocontractants. C’est toutefois en vain que Cicéron suggère de transposer à la scène politique l’éthique du droit civil, ou que Virgile (en particulier dans un épisode-clé du deuxième livre de l’Enéide, manifestement inspiré aussi par la canonique épicurienne) tente de ressusciter une éthique collective de la vigilance face au mensonge. Etrangers donc au droit public de l’Empire, les termes mendacium et mentiri n’apparaissent qu’en ordre dispersé dans un nombre restreint de notices du Corpus iuris ciuilis et, faute d’y être érigés en termes techniques, ne participent que de transpositions ponctuelles aux rapports de droit civil de sanctions inspirées par un devoir de sincérité jadis enraciné dans des notions républicaines de la responsabilité personnelle et de la solidarité.

Aux termes extrêmes de nos sources latines antiques, le mensonge, dans sa dimension élémentaire d’affirmation délibérément trompeuse, a été entendu de deux façons apparemment diamétralement opposées :d’un impératif républicain de sanction de la crédulité à la condamnation uniformément rigoureuse prononcée par saint Augustin. Cette opposition se mue cependant en synthèse si l’on veut bien considérer que la conception augustinienne tend à conférer la dimension métaphysique de la Cité de Dieu au devoir romain de sincérité autrefois et autrement promu dans les limites de la seule cité républicaine. Entre deux conceptions absolument fondées sur la norme éthique, la norme juridique romaine, seulement appelée à régir l’altérité avec réalisme, n’a traité qu’avec une parcimonieuse prudence de cette perversion de la pensée qu’est le mensonge.
Doctorat en Sciences juridiques
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Molinier-Arbo, Agnès. "Père et fils au pouvoir dans l'historiographie impériale d'Auguste à Vespasien." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1998PA040305.

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Abstract:
La succession des empereurs romains a toujours été étudiée d'un point de vue strictement dynastique : par réaction aux thèses du siècle dernier, qui voulaient que la norme de transmission du principal eut été l'adoption, on a juste titre souligné que les princes pourvus de fils biologiques ont toujours cherché à leur assurer l'Empire. Mais on a expliqué la facilité avec laquelle les romains, habités pourtant par l'horror de la royauté, ont accepté d'être gouvernés par les fils de leurs précédents empereurs, par des motifs religieux ou par la loi du plus fort. Or nous croyons que la transmission de l'Empire de père en fils était pour les romains naturelle car leurs lois et leur culture instauraient une parfaite réflexivité entre ceux-ci. Le second était le prolongement du premier : les romains, aspirant avant tout à la continuité, s'attendaient, lorsque le père avait bien régné, à voir le fils faire de même. Auguste a ainsi à dessein insisté sur les aspects patriarcaux de son régime et, toute sa vie, s'est cherché des fils, moins pour créer une dynastie que parce que leur présence à ses côtés et après lui était consubstantielle à la nature du principat. Voilà pourquoi Tibère, seulement adopté, a été d'emblée, malgré toutes ses qualités, considéré comme un usurpateur. Caligula, en revanche, fut le premier prince dont le pouvoir ait paru légitime aux romains, non à cause de sa filiation officielle, mais à cause d'une filiation plus immédiate et officieuse (Germanicus, Drusus l'ancien, Marc Antoine). Tacite s'est fait dans les histoires le héraut de la fiction littéraire de l'adoption du meilleur. Pourtant, nous voyons que, pour lui, le seul remède aux guerres civiles, fléau de Rome, est la collaboration et la succession harmonieuses au pouvoir d'un père et d'un fils biologiques. Le principal de Vespasien, auquel participa activement Titus, sans répugner aux tâches les plus ingrates et les plus impopulaires du gouvernement, en fut d'ailleurs la meilleure preuve.
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Prévost, Xavier. "Jacques Cujas : (1522-1590) : le droit à l'épreuve de l'humanisme." Paris 1, 2012. http://www.theses.fr/2012PA010281.

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Abstract:
Jacques Cujas apparaît comme l'un des principaux représentants de l'humanisme juridique, courant de pensée qui introduit les idées d'évolution et de changement dans la construction du droit et des institutions. Sa vie et ses travaux sont presque entièrement voués à l'étude du droit, qu'il enseigne de Toulouse à Bourges, en passant par Cahors, Valence et Turin. Au fil de ses professorats, Cujas poursuit la critique humaniste en portant à son apogée la méthode historique. Il cherche à la fois à rétablir les textes dans leur version d'origine par la recherche des interpolations, tout en intégrant les dispositions commentées dans la longue durée du droit. Pour cela, il fait appel tant à sa maîtrise de la doctrine juridique médiévale et moderne, qu'à sa vaste culture littéraire et philosophique. Ses travaux de philologue et d'éditeur restent pour la plupart de très utiles références, sans même évoquer ses reconstitutions commentées des ouvrages des jurisprudents romains ou son analyse critique du corpus juris civilis. Soumis à l'épreuve de l'humanisme cujacien, le droit ressort transformé de la confrontation. Cette transformation ne conduit cependant pas à son inapplicabilité. Cujas lui-même s'intéresse à la pratique juridique; son œuvre ne se limite pas à la pure érudition historique. Au contraire, l'humanisme historiciste est mis au service de la pratique, que ce soit dans son activité de consultant - principalement consacrée au droit des successions - ou concernant l'étude de la féodalité.
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Wellebrouck, Gurvane. "Présence et ambitions des affranchis dans l'Empire Romain." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040070.

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Abstract:
Présenter la situation de la société romaine, à l’époque de l’Empire, par le biais d’une partie de sa population, celle des affranchis, nous permet d’étudier une situation particulière vécue à cette époque. En effet, les anciens esclaves deviennent, par la manumissio, des citoyens romains mais une dichotomie se dégage assez clairement : non seulement les affranchis supportent la macula, cette infériorité sociale due à leurs origines serviles, mais nombre d’entre eux vont chercher aussi à dépasser cette fatalité dans l’espoir de se hisser au rang des citoyens les plus influents de la cité. Pourtant, juridiquement, politiquement, intellectuellement, l’image que Rome renvoie des affranchis est souvent dévalorisée ; cela se révèle autant par le vocabulaire officiel et juridique qui servait à les désigner que dans les portraits que la littérature latine nous en a fait. De plus, cette inégalité sera considérée par les affranchis comme un obstacle à leur individualité et ils chercheront alors, grâce à leurs compétences, à leurs ambitions personnelles, parfois à leurs intrigues, à se rendre visibles aux yeux des Romains de naissance libre. A la lumière des sources épigraphiques, nous verrons les secteurs, publics comme privés, dans lesquels cette présence s’est affirmée et comment Rome a pris en compte cette population. La présence et l’influence que les affranchis eurent sur les traditions morales et culturelles de l’époque, créèrent des sujets de réflexion, qu’ils soient, le plus souvent, nés d’esprits critiques ou moqueurs mais aussi le début d’une nouvelle opinion sur la société romaine
Drawing the situation of the Imperial roman society, through a part of her population, the freedmen’s one, let us study a particular and real life of this period. Indeed, formers slaves become, by the manumissio, Roman citizens but a dichotomy clearly emerge : freedmen not only endure the macula, this social inferiority due to their slavish origins, but a lot of them also were trying to overstep this fatality in order to raise themselves in the rank of the most influential citizens of the city. Nevertheless, by law, politics and intellect, the image of the freedmen in Rome was often devaluated. It is revealing as much in legal and official vocabulary used for define them as in portrays which Latin literature makes of them. Moreover, this inequality was considered by the freedmen like an obstruction to their individuality and so, they had to search, by their competences, their personal ambitions, sometimes their arrangements, to be visible for the free-born citizens. By the light of epigraphically sources, we want to see the different sectors, public or private, in which this presence has spread and how Rome has considered this population. Freedmen’s presence and effect on the moral and cultural traditions of Imperial period created thoughts matters, issued often from critical or mocking spirits but the beginning of a new thinking about the Roman society too
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Gohary, Laurent. "INTERREGNUM LE PARTAGE DU CORPS SOUVERAIN ET LA NAISSANCE DE LA LIBERA RES PUBLICA." Thesis, Université Laval, 2011. http://www.theses.ulaval.ca/2011/27851/27851.pdf.

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Les institutions de la République romaine (509-27 av. J. C.) prévoyaient théoriquement que les magistratures électives et annuelles ne devaient jamais être vacantes. Ce principe juridique fondamental avait pour conséquence une continuité dans la détention du pouvoir exécutif qui reposait sur le ius, les auspicia et l’imperium. Cependant, il arriva à maintes reprises que les magistratures supérieures – consulat, tribunat militaire à pouvoir consulaire – fussent suspendues en raison soit d’entrave à la tenue des comices électoraux soit de scrupules religieux entraînant l’expiation rituelle et la renouatio auspiciorum. La légitimité et la légalité de la solution à la vacance du pouvoir exécutif reposait alors sur les patres auctores, détenteurs de l’auspicia patrum. Le rite de l’interregnum, procédure juridique archaïque, était l’émanation la plus claire de cette auctoritas patrum, apanage exclusif des sénateurs patriciens. Les vénérables pères, descendants des plus illustres familles de Rome, étaient les seuls à même de remédier à la vacance des magistratures par ce rite qui remontait, d’après la tradition, à l’époque royale latino-sabine et renvoyait au mythe bien connu du démembrement et de l’apothéose de Romulus. Le partage du corps souverain constitue à ce titre un symbole fondamental pour la représentation de l’auctoritas patrum et de la magistrature républicaine dont il serait peut-être vain de rechercher l’historicité. L’objet de cette étude est donc d’analyser la fort ancienne institution de l’interregnum qui, comme bien d’autres, était caractérisée par un passage progressif du sacral au juridique. Le droit public prévoit dans tout système institutionnel des recours d’exception révélant la représentation psychologique du pouvoir souverain. Rome n’échappe pas à la règle voire même elle put, d’une certaine façon, l’inventer.
The institutions of the Roman Republic (509-27 B.C.) were made to ensure, in theory, that electives and annuals magistracies must never be vacant. This fundamental juridical rule had as consequence an absolute continuity in the detention of the executive power which was based on ius, auspicia and imperium. However, it occurred several times that the supreme magistracies – consulate, military tribunate with consular power – were suspended because either of hindrance to the holding of consular elections or religious misgiving leading to ritual expiation and renouatio auspiciorum. The legitimacy and the legality of the solution to the vacancy of the executive power then relied on the patres auctores, holders of the auspicia patrum, exclusive privilege of the patrician senators. The venerable fathers, heirs of Rome’s most illustrious families, were the only ones to be able to put an end to the vacancy of the magistracies by using the ritual called interregnum which appeared, according to the roman tradition, during the royal latine-sabine period and were connected to the famous myth of the dismemberment and the apotheosis of Romulus. The partition of the king’s embodiment constitute, as such, a fundamental symbol of the representation of auctoritas patrum and of the republican magistracy of which it should be vain to search any historicity. The purpose of this study is thus to analyse the very old institution of the interregnum which, as many, was characterised by the progressive transformation from the sacred to the juridical. In every institutional system, the public law makes provision for exception recourses revealing the psychological representation of the sovereign power. Rome is not an exception to the rule; the city could even, in a certain manner, have invented it.
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Hiebel, Dominique. "Rôles institutionnel et politique de la contio sous la république romaine." Paris 2, 2004. http://www.theses.fr/2004PA020096.

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La contio représenta l'unique assemblée non résolutive où il fut autorisé d'adresser des discours au peuple Romain. La parole pro contione fut revêtue de multiples facettes: elle incarna les sollemnia verba pourvus d'une force créatrice, servit d'outil de communication, de propagande et occupa ainsi une dimension majeure de la scène institutionnelle romaine. Telle une anamorphose, cette assemblée doit s'observer sous différents angles. L'information constante et immédiate du peuple, les débats pro contione, ou, encore, les moments de communion unitaire entre le peuple et la nobilitas procurent le sentiment d'une existence concrète à l'affirmation de Cicéron qui présenta la Res Publica comme la Res Populi. Cependant, si l'on change l'angle d'étude, un second tableau, antithèse du précédent, s'impose. La contio apparaît comme un instrument au service exclusif du pouvoir oligarchique. Etai de la puissance de l'élite, la parole pro contione, placée sous une surveillance intransigeante, fut hiérarchisée: elle répondit à une conception toute aristocratique du pouvoir, qui n'eut d'autre intention que d'enserrer le peuple sous l'étreinte du Sénat, puis, à partir de la césure du milieu du deuxième siècle avant J. -C. , de placer les citoyens dans la fides d'oligarques populares ou optimates
The contio represented the unique non resolvent assembly where it was allowed to speak to the populus Romanus. Words adressed pro contione were many-faceted: they meaned deliver the sollemnia verba endowed with a creating force, communicate, spread propaganda; since, they occupied an essential dimension on the roman institutional scene. Like an anamorphosis, the contio must be observed from various angles. The immediate information of the people, the debates pro contione, or, as well, moments of unitary communion between people and nobilitas can provide as such the feeling of a concute existence to Cicero's affirmation presenting the res Publica as the res Populi. However, if we change the point of vue, a second picture, antithesis of the precedent, stands. The contio, then, appears as an instrument to the exclusive service of the oligarchic power. Real strut of the affirmation of the elite's strength, the fact to speak pro contione, placed under rigourous watch, was organised into a hierarchy: thus, it answered to a very aristocratic conception of the political system, that had for intention to hold tightly the citizens under Senat's grip, then, from the definitive caesura of the middle of the second century b. C. , to place the citizens in the fides of populares and optimates oligarchs
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Magoni, Clizia. "Mito e storia nella memoria delle leggi : i "fueros" di Sobrarbe nella cultura politico-giuridica europea tra '500 e '800." Toulouse 1, 2004. http://www.theses.fr/2004TOU10020.

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Abstract:
Les fueros de Sobrarbe étaient les lois que les ancêtres des Aragonais avaient établies lors de la fondation du royaume. Ils avaient fixé les conditions en vertu desquelles le roi était accepté, en définissant la forme de gouvernement du royaume. Cette thèse entend montrer comment la forme du gouvernement du royaume aragonais est devenue un exemple historico-politique paradigmatique dans la littérature des "monarchomaques" des guerres de religion, et quelle est sa signification dans le discours des auteurs qui l'utilisent. Nous avons aussi constaté que, au cours de l'époque moderne, on continuait à se référer au modèle aragonais, surtout lors de moments historiques bien précis : après les guerres de religion en France, en Angleterre pendant les deux révolutions, aux États-Unis juste après l'indépendance, ainsi que dans la France révolutionnaire
This thesis means to show how the constitution of the kingdom of Aragon, of whom the fueros de Sobrarbe were the fundamental laws, has become a political myth in the European political and historical literature. From the wars of religion in Sixteenth-century France, passing through the English Revolutions, till the French one, the peculiar constitutional customs of Aragon has been an exemple, a model, a source of reflection or even curiosity for the political and historical thought
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Bur, Clément. "La citoyenneté dégradée : recherches sur l'infamie à Rome de 312 avant J.-C. à 96 après J.-C." Thesis, Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA010718/document.

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Abstract:
Ce travail propose une approche globale et diachronique de l'infamie, sur quatre siècles, afin de décloisonner son étude et de la replacer dans son contexte socioculturel. L'infamie désigne la dégradation résultant de l'actualisation par un représentant de la cité d'un mépris jusqu'alors latent. Pour comprendre les fonctions et les modalités de cette formalisation, nous sommes partis d'un catalogue prosopographique duquel découlent les trois parties de notre recherche. Lors de cérémonies de dégradation, l'infamie était actualisée au cas par cas par une instance civique qui appréciait la dignité du citoyen. Ces spectacles du déshonneur favorisaient la diffusion des valeurs de l'aristocratie et la légitimait en rappelant son excellence. À partir du II" siècle av. J.-C., l'infamie connut un phénomène de juridicisation: elle découlait désormais de l'application d'une règle juridique sanctionnant certaines catégories de citoyens. Enfin, l'infamie concernait tous les citoyens, n'était pas contagieuse, et plaçait dans une situation de paria dont il était rare de sortir. La stigmatisation renforçait la cohésion du groupe et redéfinissait son système normatif Sans être un concept juridique unifié, l'infamie avait une unité conceptuelle. Elle affectait le citoyen qui ne se conformait pas au fonctionnement de la société et qui suscitait la défiance parce qu'il avait brisé l'intégrité de sa personne. Elle lui redonnait une place dans la hiérarchie civique en institutionnalisant une sorte d'anti-auctoritas. Rome étant une société d'ordres, l'infamie s'inscrivit toujours dans une perspective de classement des citoyens afin d'organiser leurs rapports entre eux et avec l'État
This work intends to propose a global and diachronic approach to infamy, from 312 BC to 96 AD, in order to decompartmentalize its study, and put it back in its sociocultural context. Infamy refers to the degradation which results from the fulfilment of some latent contempt by a representative of the city. To understand the functions and the forms of this formalization, we started from a prosopographic catalogue from which the three parts of our research are taken. During the degradation ceremonies, infamy was actualized case by case by a civic authority which gauges the citizen's value. These dishonour shows favoured the spread of the values of aristocracy and, by reminding its excellence, made it legitimate. From the 2nd century BC, infamy experienced a phenomenon of juridicisation : it stemmed now from the application of a legal rule affecting some groups of citizen. Finally, infamy affected all the citizens, was not contagious, and made its target a social outcast. It was rare to get through this. The stigmatisation reinforced the cohesion of the rest of the group and contributed to redefine his normative system. Infamy was not a unified legal concept, but it had a ideational unity. It affected the citizen who did not conform to the society functioning and who aroused distrust because he had broken his personal integrity. It replaced him in the civic hierarchy by institutionalizing a kind of anti-auctoritas. Rome was an order society, infamy always fell within a perspective of ordering citizens so as to organise their relationships between them and with the State
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Ronin, Marguerite. "La gestion commune de l'eau dans le droit romain : l'exemple de l'Afrique romaine et de l'Hispanie (1er siècle avant - Ve siècle après J.-C.)." Doctoral thesis, Université Laval, 2015. http://hdl.handle.net/20.500.11794/26084.

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Abstract:
Ce travail porte sur la gestion de l’eau dans les communautés urbaines et rurales des provinces romaines d’Afrique et d’Hispanie, régions caractérisées par une importante sécheresse estivale et des précipitations hivernales irrégulières. La période retenue (Ier siècle avant-Ve siècle après J.-C) permet de s’intéresser aux structures politiques, institutionnelles et juridiques romaines, à travers les compilations de droit de la fin de l’Antiquité tardive, mais aussi des sources littéraires et épigraphiques. L’éclairage spécifique qu’offrent les sources juridiques sur les institutions locales permet de détailler comment l’eau est administrée à l’échelle de la cité et des communautés rurales, mais aussi les liens que ces dernières entretiennent avec les autorités provinciales et centrales. Cette étude porte tout d’abord sur les différentes règles administratives, institutionnelles et juridiques déterminant le partage de responsabilités élaboré par les communautés provinciales, tant en ville qu’en campagne, pour se prémunir des risques de pénurie et d’inondation. On analyse, dans un second temps, les fondements politiques de la maîtrise commune des ressources hydriques. La notion de consensus se révèle alors déterminante pour comprendre les raisons qui poussent les membres de différentes communautés étudiées à collaborer, mais également à surmonter les épisodes de crise et de conflits. L’ensemble de ces questionnements s’inscrit enfin dans une réflexion plus générale sur les interactions institutionnelles entre centre et périphérie, autour de l’administration d’une ressource naturelle partagée, recherchée et nécessaire à tous, et sur l’autonomie des communautés locales. Mots-clefs : droit romain – gestion de l’eau – institutions provinciales – rapports centre/périphérie – irrigation – Espagne romaine – Afrique romaine
This study is about the water management in rural and urban communities of the roman provinces of Africa and Spain. Those regions can be described as dry to semi-arid in summer, when very irregular and unpredictable rain is typical in winter. During the period between first century BC and fifth century AD, those provinces remain under institutional, administrative and judicial authority of Rome. A particular attention will be focused on the local institutions, in cities as well as in the countryside, through Roman law. It will allow describing how those institutions manage to take the water administration in charge, and how they handle it in their relationship with provincial and central roman authorities. Roman law sheds a specific light on local institutions from the city and from rural communities. It allows describing how is water managed at this level and through the relationships between centre and periphery. This study deals with the various rules settling how is responsibility shared amongst those communities’ institutions, their main purpose being protecting from flood or water shortage. In a second time will be analyzed on what is based such a collective management, which can be defined as a consensus. This notion is relevant as it allows our understanding of collaboration, and of overcoming conflicts and crises. All those questions have to be understood as part of a more general understanding about institutional relationships between roman provinces and imperial government, and about local self-government. Key words: Roman law – water management – provincial institutions – centre and periphery – irrigation – Roman Spain – Roman Africa
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Iacoboni, Anna. "La valeur politique du mos maiorum au Ier siècle avant J.-C." Thesis, Paris 4, 2017. http://www.theses.fr/2017PA040194.

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Abstract:
Le mos maiorum est fondé sur la mémoire et a une nature orale. Le droit Quiritaire était essentiellement fondé sur les mores. Ceux-ci règlent les vies des familiae et des gentes patriciennes. Jusqu’à la rédaction des Douze Tables, le droit était oral et la connaissance et l’interprétation du droit étaient les prérogatives des pontifes. La nature orale de la tradition rend possible sa manipulation politique de la part des patriciens et, dans un deuxième temps, de la noblesse patricio-plébéienne. Ensuite, nous éclairons le passage du droit pontifical à la iurisprudentia laïque qui apparaît vers le IIIe siècle. Nous étudions aussi l’évolution des rapports entre l’auctoritas de la classe dirigeante et la revendication d’équité dans le domaine juridique adressée par le peuple. Nous mettons en lumière la crise de la tradition à l’époque tardo-républicaine. L’appel au mos maiorum par Cicéron et Salluste s’inscrit dans le projet de mettre en œuvre un renouvellement politique de la res publica sur un fondement moral. Le mos maiorum est évoqué dans l’espoir de revenir à la res publica des maiores. Toutefois, à cette époque, l’État s’est effondré et les citoyens ne sont pas à la hauteur de leurs ancêtres. Aussi bien Cicéron que Salluste sont conscients que la tradition ne peut pas constituer un modèle à leur époque. En effet, cette dernière a profondément changé au fil du temps. D’ailleurs, l’évocation du mos maiorum, est mise place aussi bien par les optimates que par les populares dans des buts politiques opposés. La tendance à l’individualisme répandue dans la société tardo-républicaine est la cause de l’effondrement de la res publica
Mos maiorum is based on memory and it has an oral nature. The Quiritary Law was primarily based on mores. They regulated the the way of living both of familiae and patrician gentes. Prior to the writing of Twelve Tables, the law was oral and the knowledge as well as the interpretation of the law were the prerogatives of the pontiffs. The oral nature of the tradition makes it possible for the patricians and, then, for the patrician-plebeian nobility to provoke its political manipulation. Thereafter, we will enlighten the transition from the Pontifical Law to secular iurisprudentia, which appears approximately at the 3rd century BC. We will also clarify the evolution of relations between the auctoritas of the ruling class and the claim for equity in the legal area appealed by the people. We will shed light on the crisis of tradition in the late republican era. The calling to the mos maiorum by Cicero and Sallust is a part of the project to implement a political renewal of the res publica on a moral basis. Mos maiorum is mentioned in the hope of returning to the res publica of maiores. However, at that time, the state collapses and citizens are not equal to their ancestors. Both Cicero and Sallust are aware that tradition can not be a model in their time. Indeed, the latter has changed profoundly over time. Moreover, the evocation of the mos maiorum is put both by the optimates and by the populares for opposite political purposes. A tendency to widespread individualism in the late-republican society is the cause of the collapse of the res publica
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Yakin, Ayang Utriza. "Undhang-Undhang Bantěn : étude Philologique de la Compilation des Lois du Sultanat de Bantěn (à Java, Indonésie) aux XVIIe et XVIIIe siècles." Paris, EHESS, 2013. http://www.theses.fr/2013EHES0141.

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Abstract:
La thèse essaie de montrer l’histoire du droit dans le sultanat de Bantěn aux XVIIe et XVIIIe siècles. L’étude se fonde principalement sur un manuscrit unique, intitulé Undhang-Undhang Bantěn (le ‘code’ de Bantěn). Ce texte a appartenu au dernier cadi de Bantěn qui portait le titre Kiyahi Peqih Najmuddin (mort en ca. 1855 ou 1856). Le codex se trouve actuellement dans la collection de Snouck Hurgronje à la bibliothèque de l’université du Leyde, aux Pays-Bas, sous la cote L. Or 5598. Ce manuscrit, composé de 227 pages au total, fut écrit essentiellement en javanais avec des caractères arabes (pegon) et javanais, tandis que 11 pages sont rédigées en malais (caractères arabes [jawi]). La partie la plus ancienne de ce texte contient 65 pages écrites en caractères javanais et copiées après 1755, mais on sait que le reste l’a été après 1815. Cette thèse est constituée d’un travail philologique : la translittération de l’écriture javanaise et arabe en écriture latine, la traduction du texte javanais en français, et les commentaires. Il s’agit d’une édition critique qui pourrait servir au plus grand nombre de chercheurs. Le manuscrit ‘Undhang-Undhang Bantěn’ (UUB), datant des XVIIe et XVIIIe siècles, est un texte hétéroclite. Il s’agit d’une compilation de onze textes juridiques de natures différentes. Ce n’est pas, proprement dit, un code de lois du sultanat de Bantěn, mais plutôt la mise par écrit du droit coutumier en vigueur à cette époque. Ce codex était destiné à servir de façon très pratique. On a rassemblé des textes dans un recueil qui servait de guide pour juger les cas nouveaux
The thesis attempts to show the legal history in the Sultanate of Banten, in the XVIIth and the XVIIIth centuries. This study is based on the manuscript L. Or 5598. The manuscript belongs to the last Kiyahi Pěqih Najmuddin (the title of the lslamic judge of the Sultanate of Banten) Faqih Haji Muhamma Adin (died c. 1855/6). The manuscript is unique, and is preserved in the library of Leiden University (the Netherlands), thanks to Snouck Hurgronje, a leading Dutch scholar of Islam in Indonesia. The major part of the text is written in Javanese (227 pages in total), whilst 11 pages are written in Malay, using Arabic and Javanese letters. Its origins lay in diverse sources : a 65-page text in Javanese letters, which was reproduced post 1755, and the remaining 162 pages, this time written in Arabic letters, reproduced post 1815. The thesis consists basically of a philological work : the transliteration of the Arabic and Javanescript into Latin script, the original Javanese text translation in French, and the comments. The resultant edition of the text allows for its use as widely as possible. The ‘Undhang-Undhang Banten’ (UUB) dating from the seventeenth and eighteenth centuries is a hybrid text. It is composed of several separate texts (11 texts) bound together in one manuscript. The text itself is not a “code” of laws of the Sultanate of Banten, but the writing down of customary law in force at that time. This codex is intended to serve a very practical way. The texts are put together in one collection, to serve as a guide in new cases
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Biscay, Myriam. "Pouvoir et enseignement du droit en France et dans l'Italie du nord du XVIIe siècle à la fin du Ier Empire." Thesis, Lyon 3, 2013. http://www.theses.fr/2013LYO30059.

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Abstract:
Dès la genèse des universités, à la fin du XIIe siècle, leur autonomie implique un certain rapport au pouvoir puisqu’elles n’existent que si elles sont reconnues et garanties par des autorités extérieures. Les facultés de droit, composantes des universités, sont particulièrement liées au pouvoir politique en raison des rapports étroits unissant le politique et le droit. À partir du XVIIe siècle, en France, le pouvoir royal s’ingère véritablement dans le domaine des facultés de droit. Ce processus d’immixtion du pouvoir politique sur les facultés de droit s’étend jusqu’au point culminant de la réforme napoléonienne instaurant l’Université impériale. Il s’agit d’une phase de transformation des facultés de droit, alliée à la mutation de l’État lui même, située entre les facultés de droit médiévales, détentrices d’une certaine autonomie, jusqu’aux institutions étatisées dont les finalités sont définies par le pouvoir politique. Les facultés de droit d’Italie du nord, pour le moins en Piémont et en Lombardie autrichienne, connaissent la même évolution au travers des réformes du XVIIIe siècle menées respectivement par Victor-Amédée II et Marie-Thérèse d’Autriche. L’influence politique, soulignant les finalités assignées aux facultés de droit, se traduit par un contrôle de la structure mais également par une immixtion dans le contenu même des enseignements. Ainsi, le type de juriste voulu par le pouvoir politique se dessine au travers des différentes réformes adoptées
From the genesis of the universities in the late twelfth century, autonomy implies a certain relationship to power as they only exist if they are recognized and guaranteed by external autorithies. The Faculties of Laws, universities components, are particularly related to political power because of the close relationship liking the political and law. In France, from the seventeenth century, the royal power truly interferes in the field of law schools. This process of political interference power over law schools extends to the height of the Napoleonic reform establishing the Imperial University. It is a phase transformation of law schools, combined with the transformation of the state itself, between the faculties of medieval law, holders of a degree of autonomy, to the state-owned institutions, whose purpose is defined by the political power. The faculties of law in northern Italy, at least in Piemont and Lombardy Austrian, experience the same evolution through reforms of the eighteenth century led respectively by Victor Amadeus II and Maria Theresa of Austria. The political influence, highlighting the objectives assigned to the faculties of law, resulting in a control structure but also by interference in the same educational content. Thus, the type of lawyer wanted by the political power emerges through various reforms
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Denis-Delacour, Christopher. "Entre normes et pratiques.Les étrangers des trafics maritimes romains (1742-1797)." Thesis, Aix-Marseille, 2012. http://www.theses.fr/2012AIXM3029.

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Abstract:
Si l'institution d'un Consulat de la mer à Civitavecchia en 1742 s'inscrivait avec retard dans un mouvement de réappropriation de l'exercice de la justice, l'événement symbolisait à la fois les prétentions romaines en matière de mercantilisme et les contradictions de son application pratique. Cette création institutionnelle devait en effet composer avec une ambigüité propre aux ports francs : être à la fois une porte d'entrée au commerce international et le filtre des échanges étrangers. Dans un contexte où le commerce ‘actif' devenait la ligne politique du pouvoir, le quotidien des acteurs économiques s'apparentait plutôt à une réinterprétation sociale des règles locales. Les agents institutionnels étaient en effet très souvent liés aux protagonistes du commerce. Acteurs économiques et institutions étaient alors à même d'incarner les normes avec un haut niveau de flexibilité. À ce titre, dans un contexte de création et d'affirmation d'une identité ‘étatique', l'insertion initiale des capitaines étrangers par l'intermédiaire de l'appareil normatif réglant les trafics maritimes romaines concrétisait la patiente accumulation de savoirs informels et la construction d'un réseau d'intermédiaires stratégiquement positionnés. Des savoirs qui furent un tremplin professionnel et économique mêlant pluriactivité et stratégies d'interprétation institutionnelle. Jouant en effet sur leur condition de stranieri ayant la capacité d'agir comme sudditi pontifici, ces capitaines et marins devinrent par la suite des opérateurs marchands économiquement profitables et incontournables
If the creation of the Consolato del mare court of Civitavecchia in 1742 was the late expression of an ancient and global movement for the restoration of a State-controlled justice, it also epitomizes the pontifical contradiction in the application of mercantilism. This institution was however facing the free ports ambiguity: at the same time opened to international trade and supposed to screen foreign activity. Above all, the mercantilist political context pushed the economic actors to a daily reinterpretation of local rules. Indeed, institutional agents were usually connected with the protagonists of trade. Therefore, economic actors and institutions were able to enforce justice with a high degree of flexibility. As such, in a context of creation and assertion of a State identity, the initial insertion of foreign captains by the means of normative apparatus regulating papal maritime trade gave concrete expression to the slow accumulation of informal skills and the development of a network of strategically positioned go-betweens. Such skills revealed to be a professional and economic stepping stone, combining diversified activities and institutional interpretation strategies. Using their condition of stranieri, with the ability to act as sudditi pontifici, these captains and seamen became economically profitable and crucial merchant actors
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Fournier, Julien. "Entre tutelle romaine et autonomie civique : recherches sur l’administration judiciaire dans les provinces hellénisées de l’Empire romain (146 av. J.-C. – 212 apr. J.-C.)." Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2007PA040165.

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Abstract:
Cette étude s’intéresse conjointement à l’essence de la domination romaine sur une région jouissant d’une longue tradition d’autonomie et au devenir de la cité grecque et de ses institutions dans le prolongement des siècles antérieurs. La première partie dresse une typologie des structures de l’administration judiciaire dans les provinces d’Asie et d’Achaïe. La deuxième est consacrée aux modalités du partage des compétences entre les autorités romaines et les juridictions des cités. La troisième, sous un angle moins institutionnel, s’intéresse au point de vue des justiciables provinciaux sur un système de nature pyramidale et aux motivations qui sous-tendent les recours intentés devant les tribunaux romains. Au travers du prisme judiciaire, l’Empire apparaît comme un pouvoir pragmatique, qui réserve à ses tribunaux la haute juridiction pénale mais laisse aux cités une part d’autonomie importante. Celles-ci conservent des institutions judiciaires héritées pour la plupart de l’époque hellénistique, même si la participation populaire tend à décliner au profit d’organes élitaires
At the centre of the investigation is the nature of Roman rule upon cities which possessed a long tradition of self-government and administration. Part I is a survey of judiciary structures in the provinces of Asia and Achaia. Part II deals with the division of judicial task between roman authorities and civic governments. Part III is concerned with the provincial litigants’ attitude towards a pyramidal system and the grounds of voluntary applications to Roman courts. Roman rule appears as a pragmatic one, which claims as a part of its sovereignty criminal jurisdiction and all cases related to Roman citizens, but otherwise concedes a large autonomy to local courts. Cities’ judiciary organization is largely inherited from the hellenistic period, although oligarchical institutions tend to supplant popular justice
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Perbet-Charbonnier, Corinne. "Historiens et romanciers romantiques, une vision commune de la société médiévale : la formation de la nation." Aix-Marseille 3, 1986. http://www.theses.fr/1986AIX32030.

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Abstract:
Les historiens et les romanciers romantiques ont une vision commune de la societe medievale. Pour eux, elle est le berceau de nos societes modernes, le berceau de la societe du xixe siecle commencant. En etudiant le moyen-age, en le faisant revivre, ils recherchent le roman de leurs origines. Plus precisement, les historiens (et les ecrivains leur emboitent le pas en transposant leurs idees dans le domaine de la fiction) entendent rechercher les racines de la nation, surtout les racines de la nation francaise, telle qu'elle a surgi sur la scene politique en 1789. Ils veulent donc ecrire une histoire populaire et revolutionnaire du moyen-age, dans lequel ils recherchent les premisses de la nation telle qu'elle est entendue en 1789, soudee par la volonte de vivre-ensemble, indivisible et souveraine. Le moyen-age, ce temps de l'enfance des peuples, est l'epoque de la mise en place des elements constitutifs de la nation. Tout commence par un formidable chaos, celui d'une conquete qui renverse l'ordre etabli avant d'en instaurer un autre, dans lequel les vainqueurs auront tous les droits (politiques, economiques. . . ) tandis que les vaincus seront durablement depossedes. Le systeme feodal enterine cet etat de fait, de plus en plus conteste par le peuple forme des fils de vaincus, qui, peu a peu, ebranle par des revoltes et des mouvements revolutionnaires la puissance seigneuriale. Le peuple s'emancipe peu a peu, notamment par la revolution municipale. Parallelement, le roi, qui avait du son pouvoir a l'appui de l'eglise et des grands, rejette progressivement leur emprise, s'appuyant pour ce faire sur le peuple. Il s'allie au peuple pour
Romantics historians and novelists have a same vision of medieval society. For them, it is the cradle of our modern societies, the cradle of the beginning xixe century society. When they study middle-ages, when they relive it, they are looking for their roots' novel. To be more specific, historians (and writers are following them by transposing their ideas in fiction) are looking for the roots of the nation, especially the roots of the french nation as it comes on politic stage in 1789. So, they would like to write a popular and revolutionnary history of middle-ages, in which they are looking for the premises of the nation such as it is understood in 1789, binded by the wish of living together, unitary and sovereign. Middleages, this time of people's infancy, is the age of making up nation's elements. All begins with a fantastic chaos, a conquest which overthrows established order before instituting another one, in which the winners will have all rights (political, economic) while the defeated party will be dispossessed for a long time. Feudal system ratifies this situation, more and more contested by people composed of looser' sons who shake gradually the lordly power by rebellions and revolutionnary reactions. People become liberated little by little, by the way of municipal revolution in particular
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Charriaud, Jean. "Le contrat de dépôt (XIIe-XVIe siècle) : une figure contractuelle protéiforme." Thesis, Paris 2, 2016. http://www.theses.fr/2016PA020040.

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Abstract:
Le XIIe siècle est l’aube d’une nouvelle ère, marquée par la redécouverte du droit romain, mais aussi par la reprise des échanges économiques, échanges qui s'accentueront à partir de la fin du XVe siècle avec la conquête du Nouveau Monde. Devant faire face à ce nouveau droit, mais aussi aux nécessités économiques impliquant une technicité juridique accrue, les juristes médiévaux, tout comme leurs successeurs de la Renaissance, tentent de définir les contours de cette figure contractuelle romaine si énigmatique : le dépôt. Ce dernier est utilisé pour toutes sortes d’opérations économiques et juridiques, y compris les plus condamnables selon la morale de l'époque. De ce fait, outre la doctrine, c’est l’ensemble des acteurs du droit de ce temps qui sont contraints de tenter de régir et de définir cette figure contractuelle protéiforme. C’est ainsi que cette opération de catégorisation juridique va mobiliser tant les pouvoirs publics, que les juristes de droit coutumier et les praticiens, qui n'auront de cesse de tenter d'apporter des solutions à ce qui demeure, encore à l'heure actuelle, une épineuse problématique
The XIIth century marked the dawn of a new era characterized by the revival of Roman law, as well as by a renewal in economic trade – trade that had expanded greatly by the late XVth century with the discovery and conquest of the New World. Confronted with this new legal context and with economic demands requiring more sophisticated legal skills, medieval jurists and their successors during the Renaissance attempted to define the contours of a very enigmatic Roman contractual agreement – the deposit. Deposit contracts were used for all sorts of economic and legal operations, including those deemed most morally reprehensible at the time. Thus, beyond the doctrine itself, all of the legal actors of the period were forced to attempt to regulate and define these multifaceted contractual agreements. Such efforts at legal categorization as such mobilized the energy of public authorities, but also of jurists of customary law and legal practitioners, who never stopped seeking solutions to a problem that remains a thorny issue even still today
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Martin, Nicolas. "De la Chambre de commerce de La Rochelle aux bureaux de Versailles, les relations commerciales entre droit romain et Europe du Nord au XVIIIe siècle : la voile rochelaise dans l'ombre de la Hanse." Thesis, La Rochelle, 2013. http://www.theses.fr/2013LAROD035.

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Abstract:
Créée en 1719 pour lancer une nouvelle représentation de la sphère « commerciale » au sein de la généralité, la Chambre de commerce de La Rochelle, point central d’une organisation institutionnelle complexe, participe activement à la vie politique et économique du royaume. Malgré la rivalité organique qui la fragilise, cette neuvième chambre parvient finalement à se présenter comme l’interlocuteur privilégié du négociant et son plus fervent défenseur. En tant qu’intermédiaire entre les rouages du pouvoir et les maisons de commerce, elle devient le pilier du négoce de la généralité et aussi sa mémoire, en collectant une abondante correspondance et de nombreux écrits touchant au commerce. Inscrite dans une logique de participation mais aussi de contestation, sa défense des intérêts locaux au sein du vaste intérêt national trouve tout particulièrement à s’exprimer dans les relations commerciales avec l’Europe du Nord. Certes, les préoccupations essentielles du commerce sont ailleurs, dans la mesure où ce circuit maritime ne saurait rivaliser en importance avec le trafic colonial et la traite négrière. Pour autant, les négociants rochelais n’entendent pas se résigner à la situation de fait qui prévaut dans la route du Nord : des denrées coloniales et des marchandises françaises fort convoitées par l’espace septentrional, mais transportées presque exclusivement sous pavillon étranger. Connus pour être de « grands disputeurs et faiseurs de mémoires », les Rochelais ne manquent pas d’analyser au fond les causes de la crise du commerce direct entre le Nord de l’Europe et le royaume. Ils dénoncent non seulement la mainmise quasi hégémonique des Anglais et des Hollandais sur cette voie d’échanges, mais également les mesures adoptées par les bureaux de Versailles qu’ils jugent trop timides. Cette réalité, expliquée jusqu’alors par des considérations d’ordre économique, politique et culturel, se colore de tout autres teintes si l’on prend en considération la norme juridique. Analysée à plusieurs niveaux et dans plusieurs dimensions, cette dernière révèle une inégalité de traitement manifeste entre négociants français et étrangers. Ententes diplomatiques, traités internationaux, législation douanière, cadre institutionnel, toutes les composantes de la règle de droit jouent un rôle important dans le fonctionnement de ce circuit maritime. Toutefois, la corrélation entre la règle de droit et le commerce du Nord ne saurait être appréhendée par la seule étude des échanges avec le port de La Rochelle. Le regard doit se porter également vers les modèles institutionnels et douaniers septentrionaux. Or ces derniers confirment que la spécificité de la norme juridique dans certains États du Nord constitue un élément déterminant de cette carte maritime. Et au-delà de ce constat, l’analyse attentive de l’un des plus anciens monuments du droit maritime médiéval, par ailleurs à l’origine de la ligue hanséatique, conduit à une singulière découverte : ce texte, connu sous le nom de « Lois de Visby » laisse transparaître, dans le berceau même de l’Europe du Nord, une très nette influence romaine
Created in 1719 to launch a new representation of the "trade” sphere within the general population, the La Rochelle Chamber of Commerce, the central point of a complex institutional organization, participates actively in the political and economic life of the kingdom. In spite of the organic rivalry which weakens it, this ninth Chamber succeeds finally in becoming the privileged representative of the trader and its most fervent supporter. As the middleman between the wheels of power and the trading companies, it becomes not only the mainstay of popular trade, but also its recorder, by collecting numerous items of correspondence and papers relating to trade. In a policy of both participation and dispute, its defense of local interests within the vast national interest is especially to be found in business relations with Northern Europe. Admittedly, the main trade concerns are elsewhere, as this maritime circuit could never compete in importance with colonial traffic and the slave trade. For all that, the Rochelais traders do not intend to give up - which is shown in the route to the North: colonial commodities and French products, strongly desired by the North, but transported almost exclusively under a foreign flag. Famous for being "big debaters and memory makers", the Rochelais do not fail to analyze the root causes of the direct business crisis between Northern Europe and the kingdom. They denounce not only the almost hegemonic control that both the English and the Dutch have over these trade routes, but also the measures adopted by the Versailles offices which they consider too timid. This reality, explained until then, by economic, political and cultural considerations, looks completely different if we consider the legal rule. Analyzed on several levels and in several dimensions, the latter reveals an obvious disparity of treatment between French and foreign traders. Diplomatic agreements, international treaties, customs legislation, institutional framework, all the components of legal rule, play an important role in the functioning of this maritime circuit. However, the correlation between legal rule and trade with the North could not be explained merely by the observance of trade exchanges with the port of La Rochelle. The northern institutional and customs models must also be examined. And yet these models confirm that the specificity of legal rule in some Northern States constitutes a determining element of this maritime chart. Furthermore, the careful analysis of one of the oldest monuments of medieval maritime law, at the origin of the Hanseatic league, leads to a singular discovery: this text, known by the name of "Lois de Visby" shows clearly, in the cradle of Northern Europe, a very clear Roman influence
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Mingashang, Ivon. "L'actualité de l'affaire de la Caroline en droit international public: la doctrine de la légitime défense préventive en procès." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2008. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210494.

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Abstract:
L’actualité de l’affaire de la Caroline en droit international public.

La doctrine de la légitime défense préventive en procès.

La principale préoccupation au centre de cette recherche a consisté à trancher la controverse qui divise les spécialistes au sujet de la légalité de la doctrine de la légitime défense préventive, spécialement du point de vue du système juridique international institué au lendemain de la deuxième Guerre mondiale. La doctrine en cause préconise clairement qu’un gouvernement d’un Etat, qui éprouverait des craintes ou des soupçons d’une menace d’attaque contre son intégrité territoriale, et dans une certaine mesure, ses intérêts éparpillés à travers le monde, serait autorisé à frapper militairement l’Etat dont le territoire est susceptible de constituer le point de départ de telles menaces :soit, parce qu’un tel Etat détient les armes de destruction massive, notamment l’arme nucléaire et les armes chimiques ;ou soit parce qu’il hébergerait des bandes hostiles, en l’occurrence, les groupes terroristes, à l’origine de ses craintes. Les partisans de cette thèse soutiennent qu’il s’agit là d’une norme de nature coutumière élaborée à l’issue du règlement de l’affaire de la Caroline survenue en 1837, entre la Grande Bretagne et les Etats-Unis d’Amérique.

En effet, un petit navire battant pavillon américain, dénommé la Caroline, avait l’habitude d’effectuer des navettes entre les territoires de Buffalo, aux Etats-Unis, et Navy Island, au Canada. Et dans cet ordre d’idées, il entama comme à l’accoutumée, la traversée du fleuve Niagara en embarquant à son bord des passagers, vers le Canada, en date du 29 décembre 1837. Mais il fut, dans ce contexte, accusé de transporter des rebelles qui étaient sur le point d’envahir le territoire canadien. C’est ainsi qu’à l’issue de ses voyages opérés durant la journée du 29 décembre 1837, alors qu’il se trouvait déjà accosté dans un port situé dans les eaux intérieures américaines, une intervention armée, décidée par le gouvernement anglais, avait eu lieu sur le territoire des Etats-Unis durant cette nuit là. Elle s’est soldée par la destruction de nombreux biens américains, dont le navire en question, qui fut au final coulé dans le fleuve Niagara.

Cet incident va du coup provoquer une grande controverse diplomatique entre les deux Etats précités. La Grande-Bretagne prétendit notamment que ce navire était engagé dans des opérations pirates, et que par ailleurs, sa destruction par ses forces armées relevait de l’exercice du droit d’autoconservation et de légitime défense. Mais au termes de nombreux rebondissements, le Secrétaire d’Etat américain, du nom de Daniel Webster, adressa en date du 24 avril 1841, une note diplomatique à l’Ambassadeur britannique basé à Washington, M. Henry Fox, dans laquelle il contestait l’ensemble de motifs avancés par la Grande-Bretagne, mais en insistant spécialement sur le fait que la destruction de la Caroline, aurait été acceptée comme relevant de la légitime défense, si et seulement si, les forces britanniques ayant agi militairement au cours de cette nuit là étaient en présence « d’une situation de nécessité absolue de légitime défense, pressante, écrasante, ne permettant pas le choix des moyens, et ne laissant pas de temps pour délibérer ». Un consensus de principe se serait donc, semble-t-il, formé autour de ce dictum, mais non de son application aux faits d’espèce.

C’est en prenant en compte les considérations historiques qui précèdent que beaucoup d’auteurs, essentiellement anglo-saxons, se permettent d’affirmer que l’affaire de la Caroline est un précédent fondateur de la légitime défense en droit international public. Et dans cette même optique, considérant par ailleurs que la singularité de cette note consiste dans le fait de subordonner la validité de telles actions armées anticipatives, à l’existence d’une menace imminente d’attaque du territoire canadien par des insurgés, la célèbre formule de Webster précitée aurait également consacré de ce fait même, la doctrine de la légitime défense préventive en droit international coutumier.

Notre hypothèse de travail est simple. En effet, nous partons du point de vue selon lequel, le raisonnement des partisans de la doctrine de la légitime défense préventive, fondée spécialement sur le précédent de la Caroline, soulève de vrais problèmes d’équilibre et de cohérence du système international élaboré après la deuxième Guerre mondiale, dans la mesure où, il aboutit dans ses applications, à cautionner, au sujet de l’interdiction de la force, l’existence d’un ordre juridique ambivalent. Autrement dit, si l’on transpose les enseignements tirés de l’affaire de la Caroline, dans le droit international positif, on aurait immanquablement, d’un côté, un régime conventionnel restrictif de la Charte, qui limite la possibilité de riposter militairement à la seule condition où un Etat a déjà effectivement subi une attaque armée. Tandis que de l’autre côté, on aurait parallèlement un régime coutumier plus permissif, qui laisserait à l’Etat un pouvoir discrétionnaire d’appréciation des circonstances de temps et de lieux, dans lesquelles il peut se permettre de frapper militairement un autre Etat, en invoquant la légitime défense.

Le travail de déconstruction auquel nous avons procédé pendant nos recherches, nous a amené à constater, au bout de cette thèse, que tous les arguments qui sont généralement invoqués par les partisans du précédent de la Caroline présentent des limites et des excès, dans leur prétention à fonder juridiquement, une règle de légitime défense préventive en droit international public, et du coup, ils doivent être relativisés dans leur teneur respective. Pour cette raison, nous soutenons en ce qui nous concerne l’hypothèse selon laquelle, le droit international public en vigueur, ne permet pas encore en son état actuel, l’extension du champ opératoire du concept de légitime défense, tel que stipulé à l’article 51 de la Charte, de manière à justifier l’emploi de la force dans les rapports entre les Etats, en cas d’une simple menace, peu importe son intensité et sa nature, tant qu’il n’y a pas encore eu véritablement une attaque armée de la part de l’Etat envers qui on agit militairement. En conséquence, la tentative doctrinale qui consiste à justifier l’existence d’une règle coutumière, autorisant la légitime défense préventive, en se fondant sur l’autorité de l’affaire de la Caroline, procède en quelque sorte d’un malentendu doublé d’un anachronisme évident.

Bruxelles, le mardi 6 mai 2008

Ivon Mingashang
Doctorat en droit
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Evêque, Ralph. "Les transmissions du savoir juridique durant la période impériale romaine (27 avant J.C. - 565 après J.C.)." Thesis, Paris 10, 2017. http://www.theses.fr/2017PA100136.

Full text
Abstract:
Il s'agira dans notre travail de réfléchir aux premières formes de l'enseignement du droit. C'est à Rome qu'il naquit. Sous la République, le droit n'est pas encore une technique accaparée par le pouvoir mais relève de la spéculation. C'est auprès d'un maître que l'élève se forme. Enseignement et jurisprudence sont ainsi intimement liés et l'enseignement passe par la casuistique. Sous l'Empire, des changements apparaissent. Durant le Haut-Empire (27 avant J.C. - 284 après J.C.), nous n'avons pas de preuves directes d'un enseignement académique du droit. Le droit continue comme sous la République d'être transmis par l'intermédiaire de la pratique ou encore dilué au sein d'autres cursus, en particulier dans le cadre de l'enseignement de la rhétorique. Pourtant, des sources indirectes comme la présence d'une littérature juridique didactique qui apparait à partir du milieu du IIe siècle nous engage à penser qu'un enseignement académique du droit existait dans les deux derniers siècles du Haut-Empire. C'est toutefois un fait notable, il n'y a pas encore d'enseignement officiel et régulier du droit. Une rupture se produit durant l'Antiquité Tardive (284 - 565). Plusieurs facteurs concourent à une révolution de l'enseignement du droit. En premier lieu, l'absolutisme impérial qui conduit à une emprise du pouvoir sur l'enseignement juridique. Deuxièmement, le tournant bureaucratique que prend l'Empire et le besoin en fonctionnaires que cela entraine. Mais encore, les conséquences de l'édit de Caracalla de 212 qui en étendant la citoyenneté romaine, ouvre l'accès au droit romain à l'ensemble des provinciaux. L'ensemble de ces facteurs explique le développement au cours de l'Antiquité Tardive d'écoles dispensant un enseignement académique du droit
In our work, we will reflect on the first forms of legal education. He was born in Rome. Under the Republic, the law is not yet a technique monopolized by the power but is a matter of speculation. The apprentice is trained with a master. Teaching and jurisprudence are thus intimately linked and teaching is based on casuistry. Under the Empire, changes appeared. During the High-Empire (27 B. C. - 284 A. D.), we have no direct evidence of academic teaching of law. The law continues as under the Republic to be transmitted through practice or diluted in other curricula, especially in the teaching of rhetoric. However, indirect sources such as the presence of a didactic legal literature that appeared from the middle of the 2nd century onwards, lead us to believe that an academic teaching of law existed in the last two centuries of the Hight-Empire. However, it is a notable fact that there is still no formal and regular teaching of law. A rupture occurs during Late Antiquity (284 - 565). Several factors contribute to a revolution in law education. First, imperial absolutism, which leads to a hold of power over legal education. Second, the bureaucratic turn of events that the Empire is taking and the need for public servants that this entails. But again, the consequences of Caracalla's edict of 212, which extended Roman citizenship and opened up access to Roman law to all the provincials. All of these factors explain the development of schools providing academic education in law during the Late Antiquity
En nuestro trabajo, reflexionaremos sobre las primeras formas de educación jurídica. Nació en Roma. Bajo la República, la ley no es todavía una técnica monopolizada por el poder, sino que es una cuestión de especulación. El aprendiz está entrenado con un maestro. La enseñanza y la jurisprudencia están íntimamente ligadas y la enseñanza se basa en la casuística. Bajo el Imperio, aparecieron cambios. Durante el Alto-Imperio (27 a. C. - 284 d. C.), no tenemos evidencia directa de la enseñanza académica del derecho. El derecho continúa como en la República a ser transmitido a través de la práctica o diluido en otros currículos, especialmente en la enseñanza de la retórica. Sin embargo, fuentes indirectas como la presencia de una literatura jurídica didáctica que surgió a partir de mediados del siglo II, nos llevan a creer que en los dos últimos siglos del Imperio Superior existía una enseñanza académica del derecho. Sin embargo, es un hecho notable que todavía no existe una enseñanza formal y regular del derecho. Una ruptura ocurre durante la Antigüedad Tardía (284 - 565). Varios factores contribuyen a una revolución en la educación jurídica. En segundo lugar, el giro burocrático de los acontecimientos que está tomando el Imperio y la necesidad de funcionarios públicos que esto conlleva. Pero, una vez más, las consecuencias del edicto 212 de Caracalla, que amplió la ciudadanía romana y abrió el acceso al derecho romano a todos los provinciales. Todos estos factores explican el desarrollo de las escuelas que imparten educación académica en derecho durante la Antigüedad Tardía
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