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Dissertations / Theses on the topic 'Droit d'ingérence humanitaire'

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Izouli, Sylvie. "Le devoir d'ingérence." Strasbourg 3, 1996. http://www.theses.fr/1996STR30010.

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Abstract:
"L'expression "devoir d'ingérence" est un terme qui a fait son apparition récemment parmi le vocabulaire du droit international public. Elle a été inventée par les organisations humanitaires non-gouvernementales pour attirer l'attention de l'opinion publique sur les conséquences graves qu'engendre l'absence d'une assistance humanitaire pour les victimes des catastrophes naturelles et autres situations d'urgence. Sur proposition française, l'assemblée générale de l'ONU a adopté deux résolutions: la 43 131 du 8 décembre 1988 et 45 100 du 14 décembre 1990 au sujet de la fourniture d'assistance humanitaire et l'établissement des couloirs d'urgence. Mais ce sont surtout les actions menées ou autorisées par le Conseil de sécurité de l'ONU, lors des catastrophes politiques survenues au Kurdistan d'Irak, en Somalie, en Bosnie - Herzégovine et au Rwanda, qui ont permis la consécration du droit à l'assistance humanitaire, la détermination des modalités de sa mise en œuvre et le précision de son étendue. Actuellement, le conseil de sécurité considère les atteintes portées au droit à l'assistance, comme des menaces à la paix et à la sécurité internationales justifiant le recours aux mesures coercitives armées prévues par le chapitre VII de la charte. "
The expression "duty to interfere" has recently appeared among international law vocabularies. It was made up by nongovernmental humanitarian organizations to draw public opinion to the serious consequences which are generated in the absence of any humanitarian assistance for the victims of natural disasters or other emergency situations. On the proposal of France, the un general assembly passed two resolutions : the 43 131 of 8 december 1988 and the 45 100 of 14 december 1990 concerning the provision of humanitarian assistance and the creation of humanitarian emergency corridors. On the proposal of France, the un general assembly passed two resolutions : the 43 131 of 8 december 1988 and the 45 100 of 14 december 1990 concerning the provision of humanitarian assistance and the creation of humanitarian emergency corridors. But the establishment of the right to humanitarian assistance, the decision of the details of implementation and the limit of its extent have been enabled by the actions carried on or allowed by the un Security council, during the political disasters that occurred in Kurdistan, Irak. , Somalia, Bosnia-Herzegovina and Rwanda. At, present the Security council regards attacks on the right to assistance as threats on peace and on international security which justify the resort to the armed coercive measures that chapter VII of the chart makes provision for
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Olinga, Alain Didier. "Contribution à l'étude du droit d'ingérence : l'assistance humanitaire et la protection des droits de l'homme face au principe de non-intervention en droit international contemporain." Montpellier 1, 1993. http://www.theses.fr/1993MON10031.

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Abstract:
Le droit d'ingerence, evoque depuis quelques annees par des auteurs de la doctrine juridique internationale pour renforcer l'action humanitaire internationale et la protection internationale des droits de l'homme, semble aujourd'hui poser plus de problemes qu'il n'en resout. La pertinence theorique du concept n'est pas etablie de facon satisfaisante. Sa consecration normative aux nations unies demeure incertaine et controversee, sa traduction problematique. Entre le retour a la pratique recusee quasi-unanimement des interventions d'humanite et la dilution dans une pratique de la securite collective reactivee par les changements internationaux acutels, le droit d'ingerence en tant qu'institution autonome nouvelle a encore du mal a trouver ses marques, a se donner une physionomie propre. Son avenir, d'ores et deja, parait en sursis, voire compromis
The right of interference, conceived since few years by authors in international law to strengthen the international humanitarian action and the international protection of human rights, appears today to create more problems than it solves. The theoritical pertinency of the concept is not yet established in a satisfactory way. Its normative elaboration by united nations still remains uncertain and controversal and its material execution problematical. Between the return to the quasi-unanimously rejected prostice of humanitarian interventions and the dilution in a collective security practice reactivated by actual changes in the world, the right of interference as a new autonomous institutions still have to find its marks, to give itself a distinctive aspect. Its future already seems in delay and even compromise
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Zamuna, Abdolhakim. "Ingérence humanitaire et droit international." Nice, 1998. http://www.theses.fr/1998NICE0007.

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Abstract:
L'ingérence pour des motifs humanitaires ne date pas d'aujourd'hui. Cette notion remonte aux origines les plus primitives du droit des gens. La question fondamentale que se posait le monde chretien était celle de la nature des causes qui pouvaient fonder une ingérence ou une guerre. Si les causes etaient justes au regard de la tradition théologique, il y avait droit de "juste guerre". Au XIX e et au début du XXe siecles, les Etats et la doctrine occidentale adaptent ce "droit" à la guerre "juste", en légitimant l'expansion coloniale par la théorie de "l'intervention d'humanité". Selon la doctrine occidentale de l'époque, le droit international ne régit que les Etats "civilisés" tandis qu'il est permis de s'ingérer dans les Etats irrespectueux des valeurs humanitaires pour accomplir une mission civilisatrice. La consécration du principe d'egalité souveraine des Etats dans la charte des Nations-Unies au lendemain de la deuxième guerre mondiale a pour conséquence l'interdiction de l'ingérence sous toutes ses formes. Aucun Etat, quelque soit sa puissance, ne peut imposer sa volonté à un plus petit que soi. L'ingérence donc, même au nom de l'humanitaire, est interdite en droit international contemporain. A la fin de la période bipolaire, à partir de 1989, la question de l'ingérence directe d'un Etat et surtout au nom de l'humanitaire est a nouveau posée. Cette notion de "l'ingérence humanitaire" est ambigue et pose plusieurs problèmes difficiles à résoudre. Sur le plan juridique, celle-ci est toujours la source d'une certaine ambiguité et n'a fait l'objet d'aucune convention ou pratique reconnue comme coutume qui puisse donner à l'ingérence une quelconque qualité juridique
The very beginning of the law of people. The fundamental question which arose among christians was over the origin of the causes which could start a situation of ingerence or a war. If the causes were considered as fair in the eyes of the theological tradition, there was a right of "fair war". In the nineteenth and in the beginning of the twentieth century, states and the occidental doctrine adapt this right of "fair war", justifying colonial expansion with the theory of "humanity intervention". According to the old occidental doctrine, international law only governs "civilized" states, while it is allowed to interfere in states that are disrespectful to humanitarian values in ingerence for humanitarian motives goes back a long way. This notion dates back a long time, from order to carry out a civilizing mission. After the second world war, the consequence of the principle of the sovereign equality of states in the charter of the united nations, is the banning of ingerence in all its forms. No state, however big its power is, can impose its will on a weaker state. As a consequence, ingerence even in the name of the humanitarian cause, is banned in the contemporary international law. At the end of the bipolar era, from 1989, the question of the direct ingerence of a state especially in the name of the humanitarian is once again considered. The notion of "humanitarian ingerence" is ambiguous and implies several problems difficult to solve. From the juridical point of view, this notion has always been a source of ambiguity and has not been subjected to any convention or usual practice considered as a custom that could give ingerence some juridical value
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Mengue-Ekomie, Roger. "Le droit d'ingerence : limites et controverses." Reims, 1997. http://www.theses.fr/1997REIMD001.

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Abstract:
La multiplication des recours a l'aide, la place nouvelle prise dans les relations internationales par les droits de l'homme et la necessaire application du droit humanitaire, posent une question complexe : de quel droit disposent les instances internationales pour intervenir au profit des populations civiles victimes des violences? a cette interrogation le "droit d'ingerence" constitue une des reponses. Mais en consideration du droit international, "droit" et "ingerence" sont contradictoires lorsqu'ils sont examines a travers le prisme de la souverainete, meme s'il est vrais que les deux notions peuvent etre conciliees des lors qu'on envisage les sources sous-jacentes de l'ingerence et de l'assistance. Il s'agit de recenser les argumentations juridiques mises en avant, d'en montrer a la fois les lacunes et les contradictions, en insistant sur les controverses. Surtout, le concept de "droit d'ingerence" reste ambigu, et de ce fait susceptible de maniement pour servir des interets autres que ceux des victimes ou de la paix et la securite internationales. L'adoption de la notion par l'o. N. U. Et par les etats dans le cadre interetatique, a conduit a la confusion de l'action des ong et de celle des pouvoirs publics nationaux ou internationaux en quete d'alibi humanitaire. Entre en vigueur vis-a-vis de l'irak lors de l'affaire kurde, le droit d'ingerence a sous tendu les pressions politique et militaire exercees par les puissances occidentales en somalie. Il s'est manifeste, avec un resultat mitige, par des tentatives faites par la c. E. E. Et les etats unis pour resoudre les crises yougoslave et rwandaise. Loin de combler les insuffisances liees aux exigences de l'urgence dans le domaine de l'assistance, le "droit" ou "devoir" d'ingerence apparait desormais comme un point supplementaire de desaccord entre les grandes puissances seules capables d'assurer son application. Ce qui tend a reveler les limites de son effectivite en tant que norme obligatoire
The existence of humanitarian crises, the protection of human rights and the acceptance of humanitarian law, express the rights of civilians to international aid. One word explains the efforts of international community about assistance : humanitarian intervention. But, according to international law, "humanitarian" and "intervention" are contradictions when viewed through the prisme of sovereignty. It is our conviction that, the two can be reconciled by examining closely the sources of underlying authority for both intervention and assistance. Another argument, the concept of "humanitarian intervention" remains ambiguous and thereby easy to manipulate in order to serve interests other than those of the civilian victims or international peace and security. Adoption of this notion by states in an interstate frame work and u. N. Has contributed to the confusion of efforts of ngo. The iraq case illustrates that, there is no mechanism in place to distinguish truly humanitarian motivations from blased national interests. About somalia, the presence of armed forces in assistance, can break the human right, if a military commitment does'nt combine policy goals and clear strategic objectives. The humanitarian intervention has prevented the europe communauty and the united states from mounting and effective cooperative effort to deal with the bosnian and ruandese conflict. Far from improving the preoccupations of "urgence" concept, the new "humanitarian intervention" is another point of disagreement between powerful states. In fact, humanitarian intervention is not defined structly as an international norm
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Bayo, Emmanuel. "Le "droit d'ingérence" : nouvelle forme de l'"intervention d'humanité"." Paris 10, 2000. http://www.theses.fr/2000PA100109.

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Abstract:
Les annees 80 ont vu naitre une floraison d'expressions relatives a l'intervention pour motif humanitaire. La plus utilisee reste celle de <> et evoque la pratique ancienne de l'<< intervention d'humanite >>. L'objet de l'etude a ete d'etablir du point de vue du droit ce que recouvrent les deux notions et une eventuelle substitution du <> a l'<< intervention d'humanite >>. Pour ce faire, ont ete examine les differentes sources du droit et les pratiques se rapportant a l'<< intervention d'humanite>> et au <> mais aussi les acteurs concernes (etats, o. I. G. , o. N. G. ) et les objets qu'ils poursuivent. Il s'agissait aussi d'identifier les conditions d'emergence d'en veritable << devoir d'assistance humanitaire >>. L'<< intervention d'humanite >> et le << droit d'ingerence >> se sont reveles etre des pratiques a la liceite douteuse (ni reconnue ni rejetee s'agissant de la premiere) ou introuvable (s'agissant de la seconde). L'usage de la force reste normalement conditionne a l'autorisation du conseil de securite de l'o. N. U. Et en dehors de son cadre il n'existe pas de droit d'apporter l'assistance par la force. Les doctrines et pratiques sont sujettes a caution. L'<< intervention d'humanite >> a servi a des fins coloniales, le << droit d'ingerence >> est dangereux par son imprecision et pourrait donner lieu a des manipulations. Malgre de nombreux points communs du point de vue de la doctrine (en particulier lorsque l'<< intervention d'humanite >> et le << droit d'ingerence >> pretendent assurer si necessaire par la force le respect des droits fondamentaux sans discrimination entre les victimes), l'<< intervention d'humanite>> et le <> ne se confondent pas totalement. L'<< intervention d'humanite>> subsiste certainement dans l'une de ses trois definitions theoriques correspondant a la defense des nationaux ou de proches de l'intervenant (et permettant ainsi de tenter de justifier une action unilaterale). Dans les cas d'interventions plus larges, elle se confondra certainement au << droit d'ingerence >>. Aujourd'hui, le probleme majeur semble etre d'abord celui de l'emergence d'un veritable << devoir d'assistance humanitaire >>. Ses conditions de mise en oeuvre dependent de l'application du droit existant et d'une volonte politique reelle de partage depassant l'urgence pour le developpement.
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Munsch, Catherine. ""Action humanitaire et droit international public" Etude des incidences de l'action humanitaire sur le droit international public." Tours, 1999. http://www.theses.fr/1999TOUR1003.

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Abstract:
Le formidable essor de l'action humanitaire, qu'elle soit le fait d'organisations privées, mais aussi celui des états et des organisations internationales, a induit une interprétation renouvelée des principes fondamentaux du droit international. En premier lieu, l'action humanitaire a contribue à une relecture du dogme de la souveraineté. L'humanitaire a véritablement innove dans le domaine de l'aménagement territorial de la souveraineté. Ce réaménagement ne vaut cependant que dans le cadre des hostilités (zones de sécurité) ensuite, l'aide a altère la portée du principe de non-intervention : le consentement doit s'analyser comme une compétence liée dans les cas de catastrophes naturelles et anthropiques. Enfin, les opérations militaro-humanitaires ont permis le recours aux armes, théoriquement prohibe au titre de l'article 2 § 4 de la charte de San Francisco (OMP et interventions étatiques sur habilitation onusienne). Surtout, l'action humanitaire a amorce de nouvelles règles de conduite des relations internationales. Tout d'abord, l'aide humanitaire a facilite la résorption des conflits et renforce l'obligation de faire respecter le droit humanitaire (réfugiés, déplacés et minorités). Ensuite, l'humanitaire a œuvré en faveur de la survie des populations (exceptions humanitaires aux sanctions de la communauté internationale, prévention du génocide) enfin, si la notion de "droit d'ingérence humanitaire" ne s'appuie sur aucun fondement légal, en revanche les notions d'aide, d'assistance, d'intervention humanitaires répondent à des normes précises dont la violation pourrait être sanctionnée (génocide, crimes de guerre contre l'humanité).
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Sow, Youssouf. "Contribution à l'étude du principe d'ingérence humanitaire et ses difficultés d'application dans [le] droit international contemporain." Perpignan, 2006. http://www.theses.fr/2006PERP0725.

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Abstract:
Les questions relatives à l’ingérence pour des motifs humanitaires ne datent pas d’aujourd’hui. Elles remontent aux origines les plus primitives du droit des gens. Cependant, la consécration des principes d’égalité souveraine, de non recours à la force et de non intervention dans la Charte des Nations-Unies au lendemain de la deuxième guerre mondiale a pour conséquence une interdiction de l’ingérence sous toutes ses formes. En effet, aucun Etat, quelque soit sa puissance, ne doit imposer sa volonté à un autre Etat. A la fin de la période bipolaire, (à partir de 1989) caractérisée par un changement important dans les relations internationales, la question de l’ingérence directe d’un Etat et surtout au nom de l’humanitaire fût à nouveau posée. Le concept de « droit d’ingérence » fait ainsi son apparition. Evoqué depuis quelques années par les auteurs de la doctrine juridique internationale pour renforcer l’action humanitaire internationale, ce concept semble aujourd’hui poser plus de problèmes qu’il n’en résout. La pertinence théorique du concept n’est pas établie de façon satisfaisante. Sa consécration normative aux Nations-Unies demeure incertaine et controversée, sa traduction matérielle problématique. « Droit » et « Ingérence » sont contradictoires lorsqu’ils sont examinés à travers le prisme de la souveraineté, même s’il est vrai que les deux notions peuvent être conciliées dès lors qu’on envisage les sources sous-jacentes de l’ingérence et de l’assistance. Il s’agit de recenser les argumentations juridiques mises en avant, d’en montrer à la fois les lacunes et les contradictions
Questions relative to interference for humanitarian motives have long existed. In fact they go back to the most primitive origins of the rights of people. However, the recognition of the principle of sovereign equality , of the non-use of force and intervention of the Charter of United Nations immediately after the Second World War means that interference of any form is strictly forbidden. At the end of the Cold War (from 1989), which was characterised by a significant change in international relations, the issue of interference, and in particular, interference for huminatarian motives, was once again raised. At this period, the concept of "the right to interfere" appeared. Having been cited often by the authors of legal doctrine for many years now, in order to support international humanitarian actions, this concept seems presently to be raising more questions than it has answered. The theoretical relevance of this concept has not been established in a satisfactory manner. Its full recognition by the United Nations is still uncertain and controversial, and its practical application difficult. "Law" and "Interference" are contradictory when seen through the prism of sovereignty, even if it is true that the two notions can be reconciled if one considers the underlying sources of inference and assistance. The legal arguments must be examined and highlighted in order to show both their weaknesses and their contradictions
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Bolot, Fabrice. "L'action humanitaire internationale d'urgence." Dijon, 1998. http://www.theses.fr/1998DIJOD002.

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Abstract:
La fin de la guerre froide pouvait laisser augurer de l'avènement d'un nouvel ordre mondial ouvrant la voie à des relations plus stables entre les états et à l'apaisement des conflits. Dans un contexte géopolitique bouleversé, le temps semblait venu d'affirmer le droit pour les populations en détresse de recevoir une aide humanitaire internationale d'urgence lorsqu'elles ne peuvent être secourues par leurs propres pouvoirs publics. Un des enjeux majeurs qui se posait alors à l'Organisation des Nations unies était de savoir comment concilier la nécessité de mesures efficaces sur le plan international avec le principe de la souveraineté des états. C'est là son aptitude à mettre le monde en question
At the end of the cold war, it could be hoped that a new world order would arise and that it would pave the way for more stable relationship between states and for a decrease in the number of conflicts. In a context of geopolitical upheaval, it seemed that time had come to assert the right of endangered populations to international emergency humanitarian action when they could not be rescued by their own governments. One of the most crucial issues for the united-nations organization was to find a way of reconciling the need for efficient measures at international level with the principle of sovereignty of states. This issue is at the center of the role of the united-nations organization as the defender of human rights throughout the world
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Clergeot, Jacques. "Le Saint-Siège et la notion d'ingérence humanitaire." Paris 4, 2001. http://www.theses.fr/2000PA040168.

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Abstract:
Une nouvelle expression, liée à la pratique de l'assistance humanitaire, est née en France à la fin du vingtième siècle. Il s'agit du "droit-devoir d'ingérence humanitaire". Cette formulation a fait l'objet d'un large débat au début des années quatre-vingt-dix, notamment sous l'impulsion de MM. Mario Bettati et Bernard Kouchner. Plus qu'une expression le droit-devoir d'ingérence humanitaire est une pratique. Elle a été déclarée obligatoire par le pape Jean-Paul II le 5 avril 1992. Il lui reconnut ses acceptions éthiques et juridiques. Notre travail est à la fois historique et théologique. Il est historique car il nous a fallu chercher l'origine de cette expression et en préciser les implications pratiques. L'ingérence humanitaire a connu des variations dans le concept surtout lorsque son application par des militaires l'a rendue plus ambiguë encore. Il est théologique parce que la reconnaissance de cette notion par le Saint-Siège s'enracine dans un discours plus ancien exprime dans la doctrine sociale de l'Église. Notre thèse consiste à montrer que la reprise par le Saint-Siège de l'expression "droit-devoir d'ingérence humanitaire" s'origine dans une réflexion théologale qui se fonde sur l'action de salut du Christ dans le monde, selon la foi de l'église catholique.
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Djinadou, Moudjib. "L'organisation des nations unies et l'action humanitaire." Paris 5, 1997. http://www.theses.fr/1997PA05D011.

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Abstract:
Deux facteurs presideront a l'inclusion de l'action humanitaire dans le droit positif de l'organisation : d'une part la forme nouvelle des conflits, qui ne sont plus guere internationaux, mais internes, dont les victimes sont en majorite des populations civiles, conflits dont l'eventualite n'a manifestement ete envisagee dans la charte des nations unies, et d'autre part la pression des professionnels de l'aide d'urgence qui au sein des ong humanitaires incitaient les nations unies a consentir au principe d'une mitigation de la souverainete etatique au profit d'un droit d'ingerence humanitaire qui permettrait de passer outre le consentement des etats afin de porter secours a des categories de populations en proie a des detresses humaines. La fin des annees 80 vit l'onu tenir en meilleure consideration l'action des ong et consentir, par le biais du principe de subsidiarite a la possibilite d'une assistance humanitaire internationale. C'est l'ingerence humanitaire dont les references juridiques sont les resolutions 43/131 du 12 decembre 1988 et 45/100 du 8 decembre 1990 adoptees par l'assemblee generale, ainsi que la resolution 688 du 5 avril 1990 adoptee par le conseil de securite. Reste la pratique humanitaire des nations unies, largement decriee en raison de ce qui est considere comme l'amateurisme en la matiere : gestion approximative, avec des missions aux contours mal definis (ex-yougoslavie), sous-traitance de l'action humanitaire et emergence de l'humanitaire d'etat (somalie, rwanda), le tout etant soustendu par un vide juridique se revelant vite etre le ferment de certaines libertes prises avec le droit international
The new context of the end of the eighties, with the end of cold war, the desintegration of the soviet empire, and the resurgence of nationalisms, was the catalyst of a new type of conflicts, the internal ones, dividing ethnics groups. The united nations have then been forced to fit their intervention policy to this new deal. The resolutions 43/131 and 45/100 adopted by general assembly, and resolution 688 of the security courcil have been the juridical outcome of an awareness of the necessity of this adaptation. But several difficulties appear on the field, mainly because of a lack of preparation of the organization before the newness and complexity of the situations, as shown by the cases of former yugoslavia, rwanda and somalia
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Maskrot, El Idrissi Latifa. "La protection des populations civiles victimes de conflits armés ayant entraîné le prononcé d'un embargo international." Montpellier 1, 2005. http://www.theses.fr/2005MON10029.

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Abstract:
Le principe du libre accès aux victimes a trait à la dispense de secours d'urgence. II bénéficie aux populations civiles en période de conflit armé depuis l'adoption de la " Convention relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre " (Convention IV - 1949). Il leur assure, comme minimum irréductible, des droits fondamentaux tels que le droit à la santé, le droit à la nourriture ou à la liberté de conscience. Et, il établit un régime protecteur préférentiel au bénéfice des personnes les plus vulnérables dont font partie les femmes et les enfants. Comptant parmi les principes généraux de base du droit humanitaire, il prévaut à la licéité des représailles et donc des mesures d'embargo. Ceci intéresse particulièrement le Conseil de sécurité des Nations Unies seul autorisé, en principe, à agir pour mettre fin à un conflit armé constitutif d'une " menace ", d'une "rupture ", d'un "acte d'agression " attentant à la paix et à la sécurité internationales. Il doit alors veiller à ce que les restrictions qu'il impose, ne contreviennent pas à ces garanties d'ordre humanitaire articulées autour du " droit à recevoir une assistance humanitaire ". A cette fin, il a institué l'" embargo filtrant" et s'est alors réservé la détermination des " exceptions humanitaires ". De même, au gré d'une pratique extra chartem, il a constitué des opérations de maintien de la paix, aujourd'hui, fréquemment investies de missions d'ordre humanitaire. Ces opérations doivent répondre à des conditions d'impartialité et de neutralité particulières. Elles participent à la protection des intervenants humanitaires privés, devenus des cibles privilégiées dans ces nouveaux conflits (pour la plupart internes et particulièrement cruels). Mais tous ces efforts ne convainquent pas, d'autant que l'application des décisions du Conseil de sécurité dépend de la volonté des " parties ", non plus que des Etats, parties à un conflit armé. Or tenus, pour le moins, à traiter avec humanité les civils, à défaut de satisfaire à l' obligation de dispenser une assistance humanitaire, les Etats n'ont pas renoncé à leur entière souveraineté en matière humanitaire et ils se sont prémunis contre tout risque d'ingérence, même humanitaire.
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Weil-Sierpinski, Batyah. "L'intervention d'humanité : un concept en mutation." Montpellier 1, 1995. http://www.theses.fr/1995MON10062.

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Abstract:
L'intervention d'humanite est un concept qui s'est developpe au cours du 19eme siecle. Ce concept a ete concu differemment selon qu'il etait envisage par les etats ou par des autuers de droit international. Il s'est maintenu en droit international contemporain tout en se modifiant quant a son contenu et a ses modalites, la presentation etatique et doctrinale se rapprochant. Il a notamment ete envisage en liaison avec la protection des nationaux a l'etranger pratiquee avec la force armee. Le concept "intervention d'humanite" a ete reactive par l'emergence recente d'une forme d'assistance humanitaire. On peut considerer que l'intervention d'humanite est un concept en mutation mais quelque soit cette mutation, il faut envisager l'analyse de ce concept en fonction du droit international en vigueur. L'etude de l'intervention d'humanite stricto senso, de l'intervention d'humanite-protection des nationaux et de l'assistance humanitaire revele des mutations propres a l'evolution de la societe internationale
Humanitarian intervention is a concept that was developped in the nineteenth century. This concept was formed differently according as it was conceived by the states or authors of international law. It remained in contemporary international law but its content and modalities have changed, state presentation coming close to doctrinal presentation. It was especially envisaged in connection with rescuing nationales abroad through military coercion. The concept of humanitarian intervention was reactived by the latest emergence of a type of humanitarian assistance. It is possible to consider that humanitarian intervention is a changing concept but whatever this change is, this concept must be analysed according to nowadays international law. The study of humanitarian intervention stricto senso, humanitarian intervention rescuing national abroad and humanitarian assistnce shows typical changes in the international society evolution
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Bellion-Jourdan, Jérôme. "Prédication, secours, combat : l'action humanitaire des ONG islamiques entre da'wa et jihad." Paris, Institut d'études politiques, 2002. http://www.theses.fr/2002IEPP0052.

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Abstract:
L'objectif premier de cette thèse est d'analyser l'activité d'ONG islamiques à dimension transnationale qui interviennent dans les situations dites de "crises humanitaires". Les enquêtes de terrain, entretiens et observations, réalisés dans différents pays (Bosnie-Herzégovine, Egypte, Pakistan, Soudan et Royaume-Uni principalement), et l'analyse de la presse ont permis de recueillir des informations sur près d'une vingtaine d'organisations. L'argument principal consiste à montrer une évolution dans le temps de la conception du secours : initialement, depuis la création des organisations au début des années 80, l'activité de secours était très peu différenciée des activités de da'wa (prédication) et de jihad (effort dans la voie de Dieu, y compris par le combat si nécessaire). Progressivement, la combinaison des contraintes extérieures et des stratégies d'organisation a conduit certaines organisations à opérer un "passage à l'humanitaire", au sens contemporain, leur permettant d'obtenir une certaine reconnaissance dans l'arène de l'action humanitaire internationale. Ces organisations se voient critiquées par d'autres qui considèrent l'action humanitaire comme un abandon de l'engagement militant et militaire au service de "causes islamiques". L'objectif ultime de cette thèse est de montrer que le "secours islamique" tient sa force à sa double capacité d'enraciner ses pratiques dans la tradition islamique du don et de promotion d'une forme alternative d'action humanitaire sur la scène internationale.
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Mabiala, Ruffin Viclère. "Le droit d'ingerence." Paris 8, 1997. http://www.theses.fr/1997PA081229.

Full text
Abstract:
La chute du mur de berlin et la mort du communisme entrainerent le bouleversement du systeme international. On parle de plus en plus du droit d'ingerence qui fait irruption dans le monde en plantant un nouveau decor. Ce droit d'ingerence dont l'instrument adequat a son etude est le fonctionnalisme s'observe sous trois grandes categories : le droit d'ingerence politique qui regroupe l'ingerence politique stricto sensu, l'ingerence militaire et l'ingerence democratique ; le droit d'ingerence economique qui rassemble l'ingerence economique proprement dite, l'ingerence demographique et l'ingerence ecologique puis le droit d'ingerence social centree autour de l'ingerence culturelle et l'ingerence humanitaire. Les quatres imperatifs fonctionnels du sociologue americain talcott parsons, a savoir, l'adaptation, la poursuite des buts, l'integration et la latence nous montrent qu'il s'agit d'une politique de pompier-pyromane qui masque mal les interets des grandes puissances. C'est un droit a sens unique, a geometrie variable et aux fondements incertains, caracterise par les interventions des pays occidentaux (sujet du droit international) dans les pays du tiers-monde (objet du droit des gens). Ce droit hegemonique marque le retour a la colonisation en violation du principe sacro-saint de la non-ingerence dans les affaires internes d'un etat souverain, pilier de la charte des nations-unies, chapitre 2 ' 7. Il nous appartient de combattre ce bistouri sans garantie au profit du reglement pacifique des conflits. Il est de bonne politique de diagnostiquer les causes induisant du droit d'ingerence dans les relations internationales. Ces causes sont politiques, economique et sociales. Une prevention des faits susceptibles d'ingerence est souhaitable : un nouvel ordre economique mondial et un nouvel ordre politique et social garantissant l'application des conventions de geneve de 1949 et leurs deux protocoles additionnels de 1977
The fall of the berlin's wall and the death of communism caused a big change in the international system. We talk more and more of the right of intervention which irripts in the world setting a new atmosphere. This right of intervention which the good study is the fonctionnalism can be observed under three categories : the right of political intervention which contains political intervention, military intervention and democratical intervention ; the right of economical intervention which contains economical intervention, demografical intervention and ecolojical intervention and the right of social intervention centered around the cultural intervention and humanitary intervention. The four fonctional imperatives of the american sociologist talcott parsons, adaptation, the pursuit of aims, integration and the latency show us that it's a fireman- pyromaniac politic which badly hides the interests of the high countries. It's one way right, of variable geometry and of uncertain bases, caracterized by the interventions of occidental countries (subject of international right) in the third world countries (object of people's right). This right of domination stands for the return at the colonisation in contradiction with the essential principle of non-intervention in the intern-affairs of a sovereignty which is a basic chart of the united nations in chapter 2 paragraph 7. We have to fight against this lancet without garantee to the profits of the pacific resolution of conflicts. It's a good politic to diagnose the causes that provoc the intervention right in international relations. These causes are political, economical and social. A prevention of the facts that could permit intervention would be preferable : a new economical order and a new political and social order which would garanteed the application of geneve's conventions of 1949 and their 2 additional protocols of 1977
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Simon, Christine. "Le conflit armé interne : un concept ambigu et contemporain." Montpellier 1, 1995. http://www.theses.fr/1995MON10037.

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Abstract:
Complexite juridique et actualite, action et savoir-faire du cicr sont les caracteristiques essentielle du conflit arme interne. Ignore jusqu'en 1949 dans la legislation internationale, le conflit arme interne va beneficier d'un debut de reconnaissance avec l'adoption de l'article 93 commun aux quatre conventions de geneve de 1949, cette prise en compte se confirmera avec l'adoption du protocole ii additionnel aux conventions de 1949 qui admet enfin, dans le cadre specifique du conflit arme interne, l'existence de dispositions destinees a limiter les souffrances de la guerre. Cependant, l'application de ces dispositions va etre difficile de par la mise en cause du principe de la souverainete. Deux aspects sont contenus dans le conflit arme interne et posent le probleme de l'interpretation et de l'application de sa legislation : - les situations de troubles et tensions internes, en tant que phase preaparatoire ou existence occulte d'un conflit arme interne. - les conflits armes internes internationalises par le fait d7une intervention exterieure. Dans le cadre du conflit arme interne, les actions de secours poseront la question de l'ingerence humanitaire et notamment celle des etats
The jurdical complexity, the actuality of the action and the "savoir-faire" are the main features of the internal armed conflict. Ignored until 1949 by the international legislation, the internal armed conflict will begin to be recognized with the adoption of the article 3 commun to the four conventions of geneva in 1949. This acknowledgment will expand with the adoption of the protocol ii additional to the covnentions of 1949 which finally admits. Withn the context of the internal armed conflict, the existence of some measures intending to limit the suffering due to the war. However it will be difficult tu put these leasures into practice because it calls into question the principle of sovenignty. The internal armed conflict emobies two aspects which raise the problem of the interpretation and the implementation of the lmegislation. These aspects are : - the situation of trouble and internal tension as a prelimary phase or the secret existence of an internal armed conflict. - the internal armed conflict internationalized by the fact of a foreign intervention. Within the context of the internal armed conflict, the aid operations are going to pose the question of the humanitarian intervention of the foreib states
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Defond, Juliette. "L'impérialisme humanitaire : l’instrumentalisation de la dynamique globale humanitaire au service de l’expansionnisme capitaliste." Thesis, Aix-Marseille, 2019. http://www.theses.fr/2019AIXM0420.

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Abstract:
La présente thèse entend démontrer un phénomène d’instrumentalisation tant du champ conceptuel que de l’ingénierie humanitaires, servant les intérêts de l’impérialisme capitaliste. Nous montrerons en effet que les concepts, les normes et les outils de l’humanitaire sont utilisés par divers acteurs comme un cheval de Troie visant à ouvrir de nouveaux marchés de manière à satisfaire les impératifs expansionnistes du capitalisme. Convoquant une approche à la fois critique, pragmatique et interdisciplinaire, la thèse analyse le rôle et les interactions d’un triptyque d’acteurs humanitaires – civils, militaires et financiers – à travers une déconstruction du champ conceptuel puis de l’ingénierie humanitaires. Cette analyse révèle, in fine, un phénomène d’instrumentalisation de la dynamique globale humanitaire, visant à satisfaire la dynamique fondamentalement expansionniste du capitalisme et les besoins impérieux propres au maintien de ce modèle économique hégémonique
The purpose of this doctoral thesis is to demonstrate, in the light of the analysis of the global humanitarian dynamics, that both the conceptual field of humanitarian and the engineering of humanitarian are instrumentalized in order to serve the interests of capitalist imperialism. Indeed, it will be demonstrated that humanitarian concepts, norms and tools are used by various actors as a Trojan horse to open new markets in order to satisfy the expansionist imperatives of capitalism. The pragmatic deconstruction of the humanitarian conceptual field and the humanitarian engineering reveals the instrumentalization of the global humanitarian dynamics, serving the fundamentally expansionist dynamics of capitalism and the imperative needs for maintaining this hegemonic economic model
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Giraudou, Isabelle. "Typologie des catastrophes éligibles aux interventions humanitaires de l'ONU : étude empirique et normes applicables." Paris 2, 1999. http://www.theses.fr/1999PA020042.

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Abstract:
Probleme international prioritaire. Cas d'urgence humanilaire. La catastrophe interesse la theorie des organisations internationales aussi bien que le droit international. Il s'avere en effet possible de degager un ensemble de criteres permettant de reconnaitre juridiquement - en tant qu'objet d'un droit applicable et d'une pratique institutionnelle - les situations de catastrophe et assimilees. Precisement, a partir d'un recensement des cas d'intervention de l'organisation, il s'agit de verifier si. Concernant tes situations identifiables comme catastrophes, le champ de l'intervention collective tend a s'elargir. La question est moins celle d'une eventuelle contradiction entre un devoir d'intervention de la communaute internationale en faveur des populations en detresse et l'irreductiblesouverainete des etats, que celle de l'ecart existant entre d'une part la volonte et la responsabilite des etats de garantir les droits et les interets de leurs ressortissants et d'autre part l'experience et les ressources limitees eventuellement disponibles a cette fin. A cet egard, raffinement des notions de vulnerabilite, de besoins, d'incapacite, voire d'abus de pouvoir, et les perspectives offertes par la protection du droit a la vie permettent de reduire d'autant la marge d'ineligibilite des catastrophes aux interventions humanitaires de l'o. N. U. Si, dans son principe, l'applicabilite a la catastrophe de la menace a la paix et a la securite iuternationnales est en voie d'extension via l'affirmation d'un lien d'interdependance entre droit a la vie. Droit au developpement et droit a la paix. L'application a la catastrophe de ce motif de l'intervention humanitaire de 1'0,n,u. Ne s'accompagne pas moins d'un certain nombre de conditions restrictives, dont atteste l'operation meme de qualification par le conseil de securite. Il n'empeche, l'effort de clarification entrepris par les etats membres debouche sur l'elaboration autant que sur la reactivation d'instruments juridiques internationaux destines a offrir une base legale a l'intervention a but humanitaire de l'organisation mondaile dans des circonstances de catastrophe. Et c'est bien a une stratification de l'experience institutionnelle dans des situations qui n'auront peut-etre bientot plus rien d'inedit, que l'on assiste.
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Drouin-Hassoun, Hélène. "Les organisations non-gouvernementales dans le droit et les relations internationales." Nancy 2, 2001. http://www.theses.fr/2001NAN20005.

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Prieto, Sanjuán Rafael Arturo. "Contribution à l'étude de la responsabilité internationale des entités non-étatiques participant à un conflit armé non-international." Paris 2, 2000. http://www.theses.fr/2000PA020094.

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Abstract:
La grande majorite des conflits armes qui se deroulent a l'epoque actuelle, sont de caractere non-international. Ce que l'on a connait comme des guerres civiles ou des conflits armes internes, oppose une partie gouvernementale a une organisation non-etatique (forces paramilitaires, guerilla, milices), ou mouvements non-etatiques entre eux-memes. Le principe classique de non-intervention dans les affaires interieures des etats en droit international a fait que la plupart de ces conflits exclut la participation de la communaute internationale. Neanmoins, apres la fin de la guerre froide on a pu apercevoir un inflechissement de la notion de souverainete, et on a pu assister a un renouveau du droit international humanitaire, faisant en sorte que les graves violations a l'integrite et a la dignite de la personne humaine concernent l'humanite tout entiere. Cela dit, le droit international ne connait pas de systeme organise ou centralise rationalisant la responsabilite des entites nonetatiques participant a ce genre de conflits. Puisque des grands pas ont ete accomplis dans la construction d'un regime internationale de la responsabilite internationale des entites nonetatiques participanta un conflit arme non-intemational, notre travail a consiste a reperer et a analyser la pratique internationale, pour faire le point et deceler les tendances dans cette matiere. C'est ainsi que nous avons analyse la pratique des sanctions institutionnelles et celle des tribunaux penaux internationaux, mais aussi la persistance d'une reaction decentralisee, c'est-a-dire telle qu'elle est concue par les etats individuellement. Toutefois, nous avons du, au prealable, resoudre les aspects relatifs aux elements du fait illicite dans la theorie de la responsabilite internationale, a savoir l'imputation et la violation d'une obligation internationale.
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Santa-Anna, Dahirou Olatundé. "Conflits internes, crises humanitaires et droit international." Limoges, 2011. http://www.theses.fr/2011LIMO1012.

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Abstract:
Deux phénomènes déstabilisent l'ordre interne des Etats ainsi que l'ordre international. Il s'agit des conflits armés internes et des crises humanitaires. Leur conceptualisation, définition et soumission au droit international, droit construit autour des intérêts des Etats et donc de leur souveraineté, ont longtemps fait l'objet de résistances. En effet, à la différence des conflits armés ayant un caractère international, les conflits armés internes ont pendant longtemps relevé du droit interne des Etats. Quant aux crises humanitaires, bien qu'elles soient généralement associées aux conflits internes, elles n'ont pas fait l'objet d'une défintion acceptée bien qu'elles fassent l'objet d'une gestion opérationnelle et qu'elles ont conduit à développer une doctrine interventionniste. Les nombreuses mutations de la société internationale avec la fin de la Seconde Guerre Mondiale et de la guerre froide vont accentuer l'ampleur et la complexité des conflits internes et des crises humanitaires et conduire progressivement à une évolution du droit international marquée par leur gestion normative et opérationnelle, grâce notamment à l'élaboration et à l'affirmation de normes protectrices des droits de l'Homme, à la mise en oeuvre et à l'actualisation de mécanismes existants, ainsi qu'à l'émergence d'acteurs nouveaux sur la scène internationale dont les compétences ne traduisent qu'une érosion partielle de la souveraineté des Etats qui demeurent des sujets incontournables du droit international, tant dans son élaboration que dans sa mise en oeuvre
Two phenomena destabilize the internal order of States and the international order. These are internal armed conflicts and humanitarian crises. Their conceptualization, definition and subjection to International Law wich is built upon the interests of States and hence their sovereignty, have long engendered resistance. Unlike armed conflicts of an international character, internal armed conflicts have long been subject to the domestic law of States. Humanitarian crises, for their part, although usually associated with internal conflicts, have not led to a generally accepted definition even though they are subject to operational management and have led to the development of an interventionist approach. With the end of World War II and the Cold War, the ensuing myriad changes in the international system increased the magnitude and complexity of internal conflicts and humanitarian crises and led to a gradual development of International Law characterized by the normative and operational management of both internal conflicts and humanitarian crises, including the development and affirmation of standards for the protection of human rights, the implementation and modernization of existing mechanisms, and the emergence of new players on the international scene whose competences reflect only a partial erosion of the sovereignty of States, wich remain essential subjects of International Law, both in its development and its implementation
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Bouacha, Mohammed. "De la legitimation de la conduite de politique exterieure des etats a la lumiere de certains cas de recours a la force armee." Paris 5, 1997. http://www.theses.fr/1997PA05D016.

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Abstract:
Les processus de legitimation, a l'epoque contemporaine, refletent la tension entre ordre et justice, tension deja perceptible dans la charte des nations unies et persistante dans le droit international contemporain "ecartele entre legitimite et legalite". Les etats qui ont utilise la force dans les relations internationales ont exprime leur volonte de ne pas s'ecarter au paradigme de la charte des nations unies concernant le jus ad bellum. Mais tout en affichant leur fidelite a ce paradigme, les etats ont pris parti des ambiguites de l'article 2 para 4 et des exceptions posees a cette regle erodant ainsi la prohibition du recours a la force. Les etats ont, d'autre part, manifeste leur souci de promouvoir la "justice". La preference de la justice au detriment de la paix a ete, dans la periode d'apres guerre, l'un des problemes qui ont ebranle les normes concernant le jus ad bellum. Or, cependant que l'article 2 para 4 a ete interprete de maniere a justifier presque toute forme d'emploi de la force, il n'existe pas de definition commune de ce qu'est une cause "juste". Les etats ont utilise la force pour promouvoir des causes "justes" variees. La fin de la guerre froide consecutivement a l'effondrement des regimes communistes a l'est annoncait, cependant, l'emergence d'un consensus autour de certains objectifs "justes". Il a en particulier, ete affirme que l'usage de la force pou promouvoir l'autodetermination interne est admissible. Cette evolution serait annonciatrice d'un accord, qui va grandissant, sur ce qu'est un regime "illegitime". La legitimite est, ici, normative, elle renvoie, notamment, au pacte international relatif aux droits civils et politiques. Ce consensus serait annonciateur d'un accord naissant sur l'admissibilite du recours a la force pour deposer les regimes "illegitimes". Certains ont pu parler de l'emergence d'une nouvelle "obligation legale", d'un "nouveau paradigme", le paradigme "pro-democratique"
Legitimization processes in the contemporary era reflect the tension between order and justice, tension which can be perceived in the united nations charter and which is persistent under contemporary international law "divided between legitimacy and legality". States which have used force in international relations expressed the will not to depart from the united nations charter paradigm relating to the jus ad bellum for justifying their actions. However, although they proved loyal to this paradigm, states took advantage of the ambiguities of article 2$$4 as well as of the exceptions to this rule, hence eroding the prohibition of the recourse to force. In the same time, states have shown they were interested in promoting "justice". The preference for "justice" over peace has been, in the post war era, the problem that most undermined charter norms on the use of force although. Article 2$$4 has been interpreted in such a way as to justify nearly all kind of recourse to force, there is no common definition of what constitute a "just" cause. States have had recourse to force in order to promote various "just" causes. The end of cold war consecutively to the collapse of communism in eastern countries fortold the emergence of a consensus around "just" causes. In particular, use of power to promote internal self-determination was found to be permissible. Such an evolution foretells a growing international consensus around what constitute an "illegitimate" regime. Legitimacy is normative, it refers to the international covenant on civil and political rights. This consensus is the premise of an emerging belief that it is becoming permissible to use force in order to remove "illegitimate regimes". Some authors refer to the emergence of a "new legal obligation", a new "paradigm", the " pro-democratic" pardigm
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Guillaume, Stéphane. "La question sino-tibetaine en droit international." Reims, 2000. http://www.theses.fr/2000REIMD013.

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Abstract:
La non-resolution du probleme sino-tibetain depuis 1950 pose la question de savoir s'il s'agit simplement d'un probleme concernant les affaires interieures de la republique populaire de chine ou s'il s'agit d'une reelle question de droit international. La question sino-tibetaine imbrique en effet des considerations d'ordre politique, diplomatique, economique, meme si elle releve d'abord d'une situation dramatique en matiere de droits de l'homme. Notre debat constitue donc en une reflexion sur l'utilite et l'efficacite de l'onu a travers la question sino-tibetaine.
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Som, Ndes Jean-Pierre. "Une nouvelle approche de la sécurité en Afrique subsaharienne à la lumière de l'évolution internationale contemporaine." Paris11, 2003. http://www.theses.fr/2003PA111011.

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Hakata, Kei. "La protection internationale des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays." Nancy 2, 1998. http://www.theses.fr/1998NAN20004.

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Abstract:
Longtemps ignorée par la communauté internationale, la question des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays a attiré l'attention soutenue des nations unies dès la fin des années 1980. Contrairement aux réfugiés pour lesquels il existe un régime de protection internationale, les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays ne constituent pas une catégorie juridique qui bénéficie d'une protection systématique en droit international. Consciente de la lacune juridique, l'organisation des nations unies tente de concevoir un système de protection efficace à la fois par la voie normative et par la voie institutionnelle et opérationnelle. L’élaboration d'un régime juridique consistera à clarifier des lacunes existantes et à synthétiser les différentes normes des droits de l'homme et du droit humanitaire à la lumière de la protection des personnes concernées. Parallèlement, les activités de terrain constituent un véritable système de protection. Les divers acteurs internationaux, parmi lesquels le HCR et le CICR, se chargent de protéger et d'assister ces personnes en interprétant leur mandat de manière très souple. Toutefois, les organismes humanitaires ou de développement ne peuvent pas affronter seuls les situations de crise. à ce moment-là, l'intervention humanitaire entreprise par le conseil de sécurité peut offrir une alternative. Cette dernière solution requiert une double condition, à savoir l'existence d'une crise d'envergure et de volontés politiques convergentes, ce qui la rend tout à fait exceptionnelle
The question of the internally displaced persons, of which the international community had long been unaware, finally drew attention of the united nations by the end of the 1980s. Unlike refugees for whom a regime of international protection exists, the internally displaced persons do not constitute a legal category which obtains a systematic protection in international law. Conscious of the legal lacuna, the United Nations attempts to conceive an efficient protection scheme through legal norms and institutional and operational efforts. The elaboration of a legal regime will consist in clarifying existing lacunae and in synthesizing the different norms of human rights and humanitarian law in the light of the protection of the persons concerned. Parallel to this, field activities constitute a genuine protection scheme. Diverse international actors, among them UNHCR and ICRC, undertake to protect and assist these persons by interpreting their mandate very flexibly. Nonetheless, humanitarian or development agencies cannot alone confront the crisis situation. Then, a humanitarian intervention undertaken by the UN Security Council can offer an alternative. This solution requires a double condition, that is, the existence of a crisis on a large scale and convergent political wills, which makes it quite exceptional
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Pomès, Éric. "La responsabilité de protéger : recherche sur une conciliation du droit et de la force à des fins humanitaires." Nice, 2009. http://www.theses.fr/2009NICE0003.

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Abstract:
La responsabilité de protéger, qui peut être entendue comme un retour de la guerre juste adaptée à une vision solidariste du droit international contemporain, est une tentative de réponse globale aux hypothèses de souffrances des populations. Elle semble, en première analyse, n’être qu’une nouvelle tentative de légalisation des interventions humanitaires, et telle est d’ailleurs son ambition. Mais elle ne s’arrête pas là. Car là où le droit d’ingérence et la doctrine de l’intervention d’humanité se contentaient de poser un droit d’intervention par la force dans des États où se déroulaient des actes qui choquaient la conscience occidentale, la responsabilité de protéger se veut plus large en ne se limitant pas à formaliser une autorisation d’user de la force. Elle fournit, au contraire, un fondement et un cadre juridiques clairs ainsi qu’un cadre opérationnel à ceux qui souhaiteraient intervenir militairement dans des situations de violations graves et massives des droits fondamentaux qui provoqueraient un nombre important de victimes
The responsibility to protect, which can be understood as a return to war just adapted to a solidaristic vision of contemporary international law, is an attempt to respond to situations of massive human rights violations. It seems, at first analysis only as a new attempt at legalizing humanitarian interventions, and this is also his ambition. But it does not stop there. For where the right of interference and the doctrine of humanitarian intervention merely to be a right of intervention by force in States where the acts took place which shocked the Western conscience, responsibility to protect is wider not limited to formalize an authorization to use force. It provides, instead, a foundation and a clear legal framework and an operational framework for those who wish to intervene militarily in situations of grave and massive violations of fundamental rights which would cause a large number of victims
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Lô, Gourmo. "Assistance militaire et droit des peuples à disposer d'eux-mêmes." Nancy 2, 1985. http://www.theses.fr/1985NAN20012.

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Bélanger-Vincent, Ariane. ""Everything was designed to make sure that this thing endured" : processus de légitimation et la responsabilité de protéger." Doctoral thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/26938.

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Abstract:
L’objet de cette thèse est la « Responsabilité de protéger » (RdP), son émergence et les processus de légitimation qui ont contribué à son acceptation dans les arènes de la politique globale. Le principe d’une intervention militaire à des fins humanitaires gagne en légitimité dans les années 1990, bien qu’il soit marqué par d’intenses polémiques dans la pratique. Les situations de conflits où les civils sont brutalement persécutés et les interventions demandées et organisées pour y répondre sont maintenant largement justifiées dans les termes de la RdP. Est donc apparu d’abord un changement normatif. Ce changement s’est cristallisé dans le rapport de la Commission internationale sur l’intervention et la souveraineté des États (CIISE) qui a forgé l’expression « responsabilité de protéger ». Le point de départ ici est cependant que la RdP marque un changement discursif dans la manière de parler et de justifier ces pratiques. Je montre comment les termes de la RdP en sont venus à être ceux qui dégagent le plus large consensus autour de la question de l’intervention à des fins humanitaires. La thèse centrale de cette recherche est que le relatif succès de la RdP tient au fait que les architectes de la CIISE et les entrepreneurs de la RdP ont déployé un sens pratique aiguisé du champ de la politique globale. Le procédé principal employé est de mettre en lumière les processus de légitimation activement mis en oeuvre pour stimuler ce changement discursif. J’avance que les agents ont su placer la RdP, et par extension le principe de l’intervention à des fins humanitaires, dans le domaine du non problématique en déployant un langage et des pratiques vus comme ne posant pas problème. Concrètement, il s’est agi de choisir les agents à qui serait accordée la reconnaissance de parler, mais qui seraient aussi en mesure de proposer une solution d’une manière considérée comme légitime dans les arènes de la politique globale. Traquer les processus de légitimation est un procédé analytique qui permet de comprendre le succès de la RdP, mais qui révèle également des éléments fondamentaux du fonctionnement formel et informel de la politique globale.
This dissertation concerns the “Responsibility to Protect” (R2P), its emergence as an idea and the legitimization processes that contributed to its success in the diverse arenas of global politics. The principle of justified military intervention on humanitarian grounds became progressively more legitimate in the 1990s. It was, nonetheless, characterized by intense polemics in its practice. Conflicts that brutally affect civilian populations, where interventions are called for, are nowadays justified in terms of R2P. What has occurred is first a normative change. This change was crystallized in the 2001 International Commission for Intervention and State Sovereignty (ICISS)’s report, which coined the phrase “Responsibility to Protect.” The starting point here, however, is that R2P leads to a discursive change in the ways to talk about and to justify those practices. I show how the R2P language has forged the most important consensus on the principle of intervention justified on humanitarian grounds. The central thesis of this research is that the relative success of R2P relates to the acute practical logic (sens pratique) deployed by ICISS architects and R2P advocates. The strategy employed in this dissertation is to highlight the legitimization processes actively used to produce this discursive change. I suggest that the agents knew how to place R2P – and by extension the principle of intervention justified on humanitarian grounds – into the realm of the non-problematic. They did so by using language and practices seen as legitimate in the field of global politics. In other words, it was important to choose the agents who had the recognition (reconnaissance) to propose a solution. Yet, these agents also needed to have the practical ability to propose a solution in ways seen as legitimate. The tracking of these legitimization processes becomes an analytical tool to understand R2P success, and reveals fundamental elements of the formal and informal functioning of global politics.
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Regragui, Saâd. "Le devoir d'assistance étrangère aux peuples en danger." Nancy 2, 1985. http://www.theses.fr/1985NAN20007.

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Hajjami, Nabil. "La responsabilité de protéger." Doctoral thesis, Angers, 2012. http://www.theses.fr/2012ANGE0062.

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Abstract:
La responsabilité de protéger est un concept issu des travaux de la Commission internationale de l’intervention et de la souveraineté des États (CIISE). Établie en 2000 à l’initiative du Canada, elle a recherché à dépasser les controverses inhérentes aux débats relatifs au « droit d’intervention humanitaire ». Aux fins d’atteindre cet objectif, la Commission a forgé un nouveau concept, la « responsabilité de protéger », qui permît de concilier, plutôt qu’opposer, les notions de souveraineté et d’intervention. Depuis lors, la responsabilité de protéger a fait l’objet de vives controverses en droit international. Intégrée dans une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2005, appliquée par le Conseil de sécurité lors de la crise en Libye de mars 2011, le concept se trouve, aujourd’hui, au centre des débats se rapportant au cadre juridique de la protection des populations civiles. La présente thèse entend examiner les différentes implications juridiques de la responsabilité de protéger, en optant pour une démarche résolument positiviste. La réflexion proposée tente d’en embrasser les différents aspects, tant conceptuels qu’opérationnels, aux fins d’aboutir à une étude globale, synthétique et actualisée du concept. Partant, une interrogation commandera l’ensemble de notre réflexion : l’émergence de la responsabilité de protéger a-t-elle, en droit international, permis une amélioration de la protection des populations civiles ?
The responsability to protect is a concept created by the International commission on intervention and state sovereignty (ICISS). Established in 2000 by the Canada, she tried to overcome the controversies inherent in debates on the "right of humanitarian intervention". In order to achieve this objective, the Commission has forged a new concept, the "responsability to protect", which would permit to reconcile, rather that to oppose the notions of sovereignty and intervention. Since then, the responsability to protect has been highly controversial in international law. Integrated in a resolution of the UN General assembly in september 2005, applied by the Security council during the crisis in Libya in march 2011, the concept is now at the center of debates relating to the legal framework of protection of civilians. This thesis intends to examine the various legal implications of the responsabilty to protect, opting for a positivist approach. Accordingly, a question will command all our thinking: the emergence of the responsability to protect did, in international law, led to an improvement of the protection of civilians?
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Aggar, Samia. "La responsabilité de proteger : un nouveau concept ?" Thesis, Bordeaux, 2016. http://www.theses.fr/2016BORD0434/document.

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Abstract:
La responsabilité internationale est un ensemble de conséquences liées à laviolation des obligations internationales, soit le lien juridique par lequel un sujet de droitinternational est tenu, envers un ou plusieurs autres sujets, d’adopter un comportementdéterminé ou de s’en abstenir. S’il y a un comportement illicite, la Communautéinternationale peut intervenir, c’est ce que l’on dénomme souvent « droit d’ingérence ». Cedernier a évolué récemment vers une nouvelle terminologie introduite dans le rapport de laCIISE : « responsabilité de protéger ». C’est un concept selon lequel les Etats souverains ontl’obligation de protéger leurs propres populations contre des catastrophes de grande ampleur.Dans la dynamique du dépassement de l’antagonisme entre souveraineté et intervention, nousanalyserons le comportement de la Communauté internationale face à la « responsabilité deprotéger », le rôle qui lui incombe lorsque l’Etat faillit à ses obligations. Au-delà de cesauteurs, il reste encore à définir quels sont les bénéficiaires de cette protection, sa mise enœuvre et ses limites. Si la notion de « responsabilité de protéger » ne constitue pas seulementune nouvelle terminologie, garantit-t-elle un degré de protection plus élevé par rapport au« droit d’ingérence »
International responsibility is a set of consequences connected to the violation ofinternational obligations, this being the legal ties which bind a subject of international law toadopt a defined way of behaving towards another or others or to abstain. If there is illicitconduct the International Community can intervene, which is often named “right ofintervention”. The latter hasrecently developeda new terminology introduced in the (ICISS)report: “responsibility to protect”. It is a concept according to which the sovereign states havethe obligation to protect their own populations against large-scale catastrophes.From theperspective of going beyond the opposition between sovereignty and intervention we willanalyse the behaviour of the International Community faced with the “responsibility toprotect”, its incumbent role when the state fails in its obligations.Aside from its creators itremains to be seen who will benefit from this protection, its implementation and its limits. Ifthe notion of the “responsibility to protect” not only constitutes new terminology, does itchange an issue already raised by the “right of intervention”: military deployment with aimswhich are not purely military?
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Hajjami, Nabil. "La responsabilité de protéger." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2012. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209567.

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Abstract:
La responsabilité de protéger est un concept issu des travaux de la Commission internationale de l’intervention et de la souveraineté des États (CIISE). Établie en 2000 à l’initiative du CANADA, elle a recherché à dépasser les controverses inhérentes aux débats relatifs au « droit d’intervention humanitaire ». Aux fins d’atteindre cet objectif, la Commission a forgé un nouveau concept, la « responsabilité de protéger », qui permît de concilier, plutôt qu’opposer, les notions de souveraineté et d’intervention.

Depuis lors, la responsabilité de protéger a fait l’objet de vives controverses en droit international. Intégrée dans une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2005, appliquée par le Conseil de sécurité lors de la crise en LIBYE de mars 2011, le concept se trouve, aujourd’hui, au centre des débats se rapportant au cadre juridique de la protection des populations civiles.

La présente thèse entend examiner les différentes implications juridiques de la responsabilité de protéger, en optant pour une démarche résolument positiviste. La réflexion proposée tente d’en embrasser les différents aspects, tant conceptuels qu’opérationnels, aux fins d’aboutir à une étude globale, synthétique et actualisée du concept. Partant, une interrogation commandera l’ensemble de notre réflexion: l’émergence de la responsabilité de protéger a-t-elle, en droit international, permis une amélioration de la protection des populations civiles ?
Doctorat en Sciences juridiques
info:eu-repo/semantics/nonPublished

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Atbaiga, Faraj. "Les crimes contre l'humanité : entre droit et politique." Thesis, Paris 5, 2012. http://www.theses.fr/2012PA05D002.

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Abstract:
La notion de crimes contre l’humanité s’est affirmée au lendemain de la seconde guerre mondiale. Elle a pris une dimension nouvelle au tournant de la décennie 90. Le génocide rwandais, puis les crimes commis contre les populations civiles albanaises en ex-Yougoslavie, sont passés par là ; ils ont alimenté les débats, soulevés des inquiétudes, et semblent avoir réveillé la « conscience humanitaire » de la « communauté internationale ». Ce réveil coïncide aussi – et ce n’est pas un hasard – avec la fin d’un monde bipolaire (chute du mur de Berlin, effondrement de l’URSS et dislocation des pays du bloc de l’Est). Ainsi, la résurgence du concept de crimes contre l’humanité intervient dans un monde en rupture profonde ; une rupture qui ne manque pas de produire ses effets sur le sens, la définition et la portée du concept. Autrement dit, l’idée de crimes contre l’humanité se déploie dans un monde mouvant où le Droit, plus que jamais, se heurte à la souveraineté des États et aux intérêts stratégiques et géopolitiques des « Puissants », comme en témoigne la gestation difficile de la Cour pénale internationale (CPI). Plus concrètement, les rapports de force tiennent une place importante et continuent de gérer les relations internationales, même dans un domaine qui, en principe, devrait être consensuel : les crimes contre l’humanité. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant de voir certains pays accusés de crimes contre l’humanité (le Soudan, la Somalie, la Serbie, la Libye…), mais pas d’autres (crimes commis dans les territoires palestiniens, tortures et crimes commis par l’armée américaine en Irak…). Cette thématique, reposant sur l’idée que la force du droit se heurte au droit de la force, pourrait justifier l’idée selon laquelle le concept de crimes contre l’humanité, tel qu’il se manifeste aujourd’hui, est loin d’être un concept tout à fait neutre. De là découle la formulation de notre hypothèse : alors que les crimes contre l’humanité apparaissent comme un concept en quête d’identité, son application s’avère difficile et à « géométrie variable »
The notion of crimes against humanity asserted itself after the Second World War. It took a new dimension in the bend of the 90's, after the Rwandan genocide, then the crimes committed against the Albanian civil populations in ex-Yugoslavia. Those events fed the debates, raised anxieties, and seem to have woken the " humanitarian consciousness " of the " international community ". This awakening also coincides - and it is not a fate - with the end of a bipolar world (fall of the Berlin Wall, collapse of the USSR and dislocation of the countries of the east block). So, the resurgence of the concept of crimes against humanity intervenes in a world in deep break; a break which produce its effects on the sense, the definition and the impact of the concept. In other words, the idea of crimes against humanity spreads in an unstable world where the right, more than ever, collides with the sovereignty of States and with the strategic and geopolitical interests of "Powerful", as shows of it the difficult gestation of the International Criminal Court (CPI). More concretely, the balance of power holds an important place and continue to rule the international relations, even in a domain which, in theory, should be consensual: the crimes against humanity. In this context, it is not surprising to see certain countries accused of crimes against humanity (Sudan, Somalia, Serbia, Libya), wheras others crimes and tortures (those committed in the Palestinian territories or by the American army in Iraq...) remain unpunished. This theme, basing on the idea that the power of right collides with the law of the strongest, could justify the idea according to which the concept of crimes against humanity is far from being a completely neutral concept. From there ensues the formulation of our hypothesis: while the crimes against humanity appear as a concept in search of identity, its application turns out difficult and seems to vary according to circumstances (variable-geometry)
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Jeangène, Vilmer Jean-Baptiste. "Au nom de l'humanité? : histoire, droit, éthique et politique de l'intervention militaire justifiée par des raisons humanitaires." Thèse, Paris, EHESS, 2009. http://hdl.handle.net/1866/4242.

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Abstract:
L’intervention militaire justifiée par des raisons humanitaires est une constante de l’ordre international, désignée par différentes appellations : intervention d’humanité au XIXe siècle, intervention humanitaire (humanitarian intervention) dans la tradition anglophone, droit ou devoir d’ingérence en France, responsabilité de protéger depuis quelques années. L’objectif de cette thèse interdisciplinaire est de comprendre ce phénomène complexe dans toutes ses dimensions – historique, juridique, éthique et politique – et d’élaborer une théorie réaliste de l’intervention par l’analyse de cinq critères : cause juste, autorité légitime, bonne intention, dernier recours et proportionnalité. Nous montrons que le réalisme n’est pas une conception amorale de la politique étrangère mais une exigence épistémologique d’analyser les relations internationales comme elles sont plutôt que comme l’on voudrait qu’elles soient. Que l’intervention dite humanitaire n’est pas, contrairement à un préjugé répandu, un phénomène récent, ni même hérité du XIXe siècle, mais qu’on peut en retracer la généalogie sur plusieurs millénaires dans plusieurs civilisations. Qu’aucune des terminologies employées n’est satisfaisante. Qu’il faut abandonner le critère de bonne intention car l’Etat intervenant n’est pas, ne peut pas et ne doit pas être désintéressé. Qu’il est possible de défendre un interventionnisme minimal, dans certains cas et à certaines conditions, tout en assumant cette absence de désintéressement, la sélectivité des interventions, le risque d’abus et l’incertitude du résultat.
Military intervention justified on humanitarian grounds is a constant of the international order, designated by different names: “intervention d’humanité” in the nineteenth century, humanitarian intervention in the English-speaking tradition, “droit” or “devoir d’ingérence” in France, responsibility to protect the last few years. The aim of this interdisciplinary dissertation is to understand this complex phenomenon in all its dimensions - historical, legal, ethical and political - and develop a realistic theory of intervention by the analysis of five criteria: just cause, legitimate authority, right intention, last resort and proportionality. We show that realism is not an amoral conception of foreign policy but an epistemological commitment to analyze international relations as they are rather than as we would like them to be. That so-called humanitarian intervention is not, contrary to a widespread prejudice, a recent phenomenon, or even inherited from the nineteenth century. We can trace its genealogy in several millennia in many cultures. That none of the terminology used is satisfactory. That one must abandon the criterion of good intention because the intervening state is not, cannot and should not be disinterested. That it is possible to defend a minimal interventionism, in some cases and under certain conditions, while assuming the lack of disinterestedness, the selectivity of interventions, the risk of abuse and the uncertainty of the result.
Réalisé en cotutelle avec le Centre de recherches politiques Raymond Aron de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris, pour un doctorat en études politiques.
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Piscevic, Alexandre. "Les États-Unis entre globalisation et domination géopolitique : idéologies et stratégies de puissance post-guerre froide : le cas des Balkans (1990-2010)." Paris 10, 2013. http://www.theses.fr/2013PA100115.

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Abstract:
La chute du mur de Berlin marque un tournant dans l’histoire et le début d’une nouvelle ère. La fin de la guerre froide et d’une bipolarité antagoniste permet la réalisation d’une vision globale d’ordre géoéconomique et géopolitique. Devenus une hyperpuissance globale, sans partenaire d’une puissance comparable, les États-Unis s’imposent durant cette période comme le leader naturel de la communauté internationale. Leur puissance hégémonique, en termes économiques, politiques, militaires et culturels, leur permet d’asseoir un nouvel ordre mondial. Cette période est également marquée par un incessant interventionnisme, sous des prétextes humanitaires ou sécuritaires, dans des régions de transit ou de production de ressources naturelles ou énergétiques vitales pour le maintien et le développement d’une société hautement technologique. C’est le cas, entre autres, dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Asie Centrale. Le facteur stratégique est donc intégré à l’expression de l’intérêt national et de la politique étrangère des Etats-Unis. Cette étude examine la montée de l’hégémonisme états-unien post-guerre froide. En guise d’exemple, cet hégémonisme est analysé dans le cas des interventions politiques et militaires états-uniennes dans les Balkans principalement dans la période 1990-2010, caractérisée par la disparition et la parcellarisation d’une entité géopolitique importante en Europe, la Yougoslavie, et l’établissement, tel un nouveau rideau de fer, d’une présence militaire états-unienne durable de la Baltique aux Balkans et dans tout le pourtour eurasien
The fall of the Berlin wall marks a dramatic historical change and the beginning of a new era. The end of the cold war and a of confrontational bipolarity makes the realisation of a global geoeconomic and geopolitical vision possible. Having achieved the status of a global and lone superpower, without any partner of comparable power, the United States impose themselves as the natural leader of the international community. Their hegemonic power, in economic, political, military and cultural terms, allows for the emergence of a new world order. This period is also marked by a constant humanitarian or security interventionism in regions of transit or production of natural energy resources which are vital for the sustainment and development of a highly technological society. This is the case, among others, in the Balkans, in the Middle East and in Central Asia. The strategic factor is thus integrated to the expression of the national interest and American foreign policy. This study examines the rise of post-cold war United States hegemonism. As a case in point, this hegemonism is analysed through political and military interventionism in the Balkans mainly during the 1990-2010 period, characterized by the disappearance of an important geopolitical entity in Europe, namely Yugoslavia, and the establishment, as some sort of a new iron curtain, of a lasting United States military presence from the Baltic to the Balkans and in all around Eurasia
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Cheriau, Raphaël. ""L'Intervention d'Humanité" or the Humanitarian Right of Intervention in International Relations : Zanzibar, France and Britain in between Colonial Expansion and Struggle against the Slave Trade from the mid-19th Century to the early 1900s." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2017. http://www.theses.fr/2017PA040060.

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Abstract:
Dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, le Sultanat de Zanzibar a été au cœur des politiques abolitionnistes et coloniales aussi bien françaises que britanniques. En effet, l’île de Zanzibar ne fut pas seulement le plus grand marché aux esclaves de l’océan Indien mais aussi la porte d’entrée privilégiée des trafiquants d’esclaves, des abolitionnistes, et des partisans de la colonisation en Afrique Orientale. Cette thèse s’intéresse aux controverses, ayant opposé la France et la Grande-Bretagne dans les eaux territoriales de Zanzibar, sur le droit de visite des bateaux transportant des esclaves ainsi que sur le droit des boutres à battre pavillon français et à échapper ainsi aux contrôles de la Royal Navy. Cette recherche souligne combien ces questions furent importantes, non seulement pour les relations de la France, de la Grande-Bretagne et du Sultanat de Zanzibar, mais aussi pour le droit international et les relations internationales jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Ce travail montre que les opérations de lutte contre la traite qui ont eu lieu à Zanzibar ont inspiré de nombreux officiers de marine, des consuls, des diplomates, des juristes, et des hommes politiques, aussi bien français que britanniques, quant à la conception et à la mise en œuvre « d’interventions humanitaires ». Ainsi l’histoire des opérations de lutte contre la traite menées dans le sultanat de Zanzibar permet d’éclairer de manière originale l’histoire du concept d’intervention humanitaire ou « d’humanité » (« intervention in the score of humanity »). Cette recherche souligne combien la nature de ces interventions humanitaires a sans cesse oscillé entre de véritables idéaux abolitionnistes et des enjeux coloniaux pressants
In the second half of the nineteenth century the Zanzibar Sultanate became the focal point of French as well as British imperial and humanitarian policies. In fact, the island was not only the most important slave trade emporium of the Indian Ocean but it was also the great gateway to East Africa for slave traders, humanitarians, or imperialists alike. This thesis looks at the controversies which took place in Zanzibar waters between France and Britain over the right of searching vessels suspected of being engaged in the slave trade as well as the right of dhows to fly the French flag and escape the Royal Navy’s scrutiny. This research highlights how important these questions were, not only for the relations of France, Britain, and the Zanzibar Sultanate, but also for international law and international relations up until the eve of the First World War. This work demonstrates that the anti-slave trade operations which took place in Zanzibar inspired many navy officers, consuls, diplomats, Foreign Secretaries, and lawyers – whether British, French, or American – on the theory and the practice of “humanitarian interventions”. Indeed, the history of anti-slave trade operations implemented in the Zanzibar Sultanate sheds a new light on the history of the concept of humanitarian intervention, or “intervention in the score of humanity” – (“l’intervention d’humanité”) – as it was then called. This research underlines how these humanitarian interventions unceasingly swung between genuine humanitarian ideals and pressing imperial issues
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Mazzanti, Maria Rita. "From State sovereignty to responsibility to protect." Paris, Institut d'études politiques, 2013. https://spire.sciencespo.fr/notice/2441/45eb019724sn6sg9mcu4j489l.

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Abstract:
Notre étude a pour objet l’analyse des développements politiques et juridiques relatifs au concept de “Responsabilité de protéger“ (R2P). Notre recherche est conduite selon deux parcours parallèles : l’un traite de l’évolution du concept de souveraineté et de l’importance grandissante du rôle qu’assume la communauté internationale dans les affaires internes d’un Etat ; l’autre est consacré à la notion d’intervention à des fins humanitaires et des leçons qui découlent des expériences des années ‘90. Notre point de départ était que ce que la Responsabilité de protéger est ou n’est pas aujourd'hui, doit être compris à la lumière de cette évolution. Ayant délimité notre espace de recherche et identifié quels sont les éléments essentiels de la Responsabilité de protéger, nous avons evalué si, et de quelle manière la Responsabilité de protéger - après dix années d’existence - a été capable d’influencer la conduite de la communauté internationale, et, en particulier, du Conseil de Sécurité des Nations Unies. C’est pourquoi nous avons choisi d’étudier quatre cas – Libye, Côte d’Ivoire et Sri Lanka et Syrie – où la Responsabilité de protéger a été invoquée ou aurait dû l’être, pour déterminer les règles applicables à l’avenir. Nous avons adopté pour hypothèse de recherche que la Responsabilité de protéger est influencée par cinq variables indépendantes, à savoir, , la dynamique des discussions au sein du Conseil de Sécurité, la perspective d’un succès raisonnable fondée sur l’analyse coûts/bénéfices; le rôle des organisations régionales/subrégionales concernées; les activités du Conseil des droits de l´homme et l´action de la société civile
The research was aimed at understanding by means of which developments in the political and legal thinking the R2P finally reached its present shape. To this end, we analyzed on one side the evolution of the concept of absolute sovereignty and the shift towards an increased involvement of the international community in the internal affairs of the individual states, and, on the other side, the modifications incurred in the concept of intervention for humanitarian purposes and the lessons learned out of the experiences of the 1990s. We have argued that what R2P is, or is not, should be understood in the light of this long development. Having then established what now R2P is about we wanted to measure to which extent R2P was able, in the ten years of its existence, to influence the behavior of the international community, and in particular of the United Nations Security Council. Hence, we selected four cases – Libya, Côte d’Ivoire Sri Lanka and Syria – where R2P was invoked or should have been invoked, with the aim of finding regularities useful for guiding future action. Our research hypothesis was that R2P is influenced by five main independent variables, namely: the dynamic within the Security Council (active involvement of some specific countries/country representatives); reasonable perspective of success/attractive cost-benefit profile; the role of the relevant regional/sub-regional organizations; the activity of the Human Rights Council; and the action of civil society
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Zarigan, Alhussen. "Le cadre juridique de l’intervention militaire pour la protection internationale des civils face aux violations graves des droits de l’homme par leur état : (approche critique)." Thesis, Paris 10, 2018. http://www.theses.fr/2018PA100046.

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Abstract:
Les violations graves des droits de l’Homme des civiles commises par leur état n’est plus considérée comme une affaire interne des pays. En effet, s’il y a un comportement illicite, la Communauté internationale peut intervenir, c’est ce que l’on dénomme souvent « droit d’ingérence ». Ce dernier a évolué récemment vers un nouveau concept introduit dans le rapport de la CIISE (2001) : « responsabilité de protéger ». Si nous regardons l’intervention militaire du côté purement humanitaire, loin de la théorie de complot et des intérêts coloniaux, nous confirmons sa nécessité comme moyen efficace pour la protection des civils contre les violations graves des droits de l’Homme. En revanche, nous affirmons que les interventions militaires visant à protéger les civils par l’ONU ne sont pas toutes légales ou légitimes. En conséquence, pour que l’intervention soit légale et légitime il faut respecter des fondements et des normes contraignantes
Serious violations of the Human Rights of the civilians are not consistent as internal affairs of countries. Yet, regarding any unlawful policy behavior, the international community can intervene. This is often called “ the right interference “. The latter has recently been developed into the International Commission on Intervention and State Sovereignty (ICISS) concept (2001) as“responsibility to protect”. Considering military interventions as a humanitarian action without any conspiracy and colonial interests theory, we may confirm the needs for an effective means for protecting the civilians against serious violations of human rights. On the other hand, we can confirm that not all military interventions aimed at protecting civilians by the United Nations are legal or legitimate. Consequently, for legal and legitimate intervention, it respects binding foundations and norms
لم تعد مسألة الانتهاكات الجسيمة لحقوق الإنسان للمدنيين، التي ترتكبها دولهم من المسائل الداخلية للدول. إذ أنه يمكن للمجتمع الدولي التدخل عسكرياً إذا كانت هناك انتهاكات جسيمة لحقوق الإنسان، وهذا ما يسمى "حق التدخل". وقد تطور هذا الأخير إلى مفهوم جديد تم تقديمه في تقرير اللجنة الدولية المعنية بالتدخل وسيادة الدول، تحت مسمى "مسؤولية الحماية. (2001) والواقع أنه إذا نظرنا إلى التدخل العسكري من الجانب الإنساني البحت ، بعيداً عن نظرية المؤامرة والمصالح الاستعمارية، فإننا نؤكد ضرورة القيام به كوسيلة فعالة لحماية المدنيين من الانتهاكات الجسيمة لحقوق الإنسان. ومن ناحية أخرى، نؤكد أن جميع التدخلات العسكرية التي تهدف إلى حماية المدنيين من قبل الأمم المتحدة ليست شرعية ومشروعة. من أجل ذلك، ولكي يكون التدخل شرعياً ومشروعاً، يجب أن يحترم القائمون به الأسس والمعايير اللازمة للقيام بالتدخل
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Cheriau, Raphaël. ""L'Intervention d'Humanité" or the Humanitarian Right of Intervention in International Relations : Zanzibar, France and Britain in between Colonial Expansion and Struggle against the Slave Trade from the mid-19th Century to the early 1900s." Thesis, Paris 4, 2017. http://www.theses.fr/2017PA040060.

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Abstract:
Dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, le Sultanat de Zanzibar a été au cœur des politiques abolitionnistes et coloniales aussi bien françaises que britanniques. En effet, l’île de Zanzibar ne fut pas seulement le plus grand marché aux esclaves de l’océan Indien mais aussi la porte d’entrée privilégiée des trafiquants d’esclaves, des abolitionnistes, et des partisans de la colonisation en Afrique Orientale. Cette thèse s’intéresse aux controverses, ayant opposé la France et la Grande-Bretagne dans les eaux territoriales de Zanzibar, sur le droit de visite des bateaux transportant des esclaves ainsi que sur le droit des boutres à battre pavillon français et à échapper ainsi aux contrôles de la Royal Navy. Cette recherche souligne combien ces questions furent importantes, non seulement pour les relations de la France, de la Grande-Bretagne et du Sultanat de Zanzibar, mais aussi pour le droit international et les relations internationales jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Ce travail montre que les opérations de lutte contre la traite qui ont eu lieu à Zanzibar ont inspiré de nombreux officiers de marine, des consuls, des diplomates, des juristes, et des hommes politiques, aussi bien français que britanniques, quant à la conception et à la mise en œuvre « d’interventions humanitaires ». Ainsi l’histoire des opérations de lutte contre la traite menées dans le sultanat de Zanzibar permet d’éclairer de manière originale l’histoire du concept d’intervention humanitaire ou « d’humanité » (« intervention in the score of humanity »). Cette recherche souligne combien la nature de ces interventions humanitaires a sans cesse oscillé entre de véritables idéaux abolitionnistes et des enjeux coloniaux pressants
In the second half of the nineteenth century the Zanzibar Sultanate became the focal point of French as well as British imperial and humanitarian policies. In fact, the island was not only the most important slave trade emporium of the Indian Ocean but it was also the great gateway to East Africa for slave traders, humanitarians, or imperialists alike. This thesis looks at the controversies which took place in Zanzibar waters between France and Britain over the right of searching vessels suspected of being engaged in the slave trade as well as the right of dhows to fly the French flag and escape the Royal Navy’s scrutiny. This research highlights how important these questions were, not only for the relations of France, Britain, and the Zanzibar Sultanate, but also for international law and international relations up until the eve of the First World War. This work demonstrates that the anti-slave trade operations which took place in Zanzibar inspired many navy officers, consuls, diplomats, Foreign Secretaries, and lawyers – whether British, French, or American – on the theory and the practice of “humanitarian interventions”. Indeed, the history of anti-slave trade operations implemented in the Zanzibar Sultanate sheds a new light on the history of the concept of humanitarian intervention, or “intervention in the score of humanity” – (“l’intervention d’humanité”) – as it was then called. This research underlines how these humanitarian interventions unceasingly swung between genuine humanitarian ideals and pressing imperial issues
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Martineau, Jean-Luc. "L'Union européenne et la reconstruction post-conflit de l'Etat : contribution à la formation d'un droit international de la reconstruction de l'Etat." Thesis, Lille 2, 2014. http://www.theses.fr/2014LIL20027.

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Abstract:
La reconstruction post-conflit de l’Etat est un enjeu majeur et actuel des relations internationales. L’Union européenne, sous les auspices des Nations Unies contribue à restaurer ou instaurer un ordre étatique qui doit donner sa chance à une paix durable fondée sur des valeurs respectueuses des droits de l’homme. Toutefois, l’Union européenne reste maitre de ses interventions. Il n’existe pas véritablement pour les Etats post-conflits un droit à la reconstruction. Un complexe d’acteurs institutionnels européens décide et organise la réponse européenne à la déliquescence des Etats au sortir des conflits. Cette réponse n’est pas isolée, elle s’inscrit dans un ensemble de partenariats.L’organisation régionale déploie un ensemble de mécanismes juridiques ou opérationnels, militaires ou civils de gestion du relèvement des Etats en sortie de conflit. L’engagement européen peut prendre des formes très intrusives, et s’apparente parfois à une tutelle européenne sur des Etats victimes de conflits. Au final, l’Union européenne participe à la définition et à la réalisation d’un droit international de la reconstruction de l’Etat. Elle consacre des normes et des standards internationaux. Elle inaugure des normes et des standards européens adaptées au relèvement des Etats. De ce point de vue, l’offre européenne en matière de reconstruction post conflit de l’Etat est globale. C'est-à-dire que l’Europe propose de reconstruire l’Etat sous ses trois composantes traditionnelles : la population, le territoire et l’appareil d’Etat
In the framework of International Relations, Post Conflict Reconstruction of the State is a major and actual stake. European Union under the auspices of United Nations, supports all initiatives to restore or build a state order which give a chance for a stable peace based on human values. Nevertheless, European Union defines his interventions in function of his own interests. Post-conflicts States don’t have a right to reconstruction. A mix of european institutional actors decide and design the european response dedicated to failed Post-conflict States. This response is not isolated, she is included in a network of parternship.After a conflict, the regional organization set up a mix of legal or operational mechanisms, and military or civilian capacities. The european activism in this domain can be very strong. Sometimes, it seems as a trusteeship of EU on Post conflicts States. Consequently, European Union contributes to design and implement the international law of the State reconstruction. EU promotes norms and international standards. It initiates european norms and standards dedicated to the recovery of states. Consequently, European Union possess global capacities in the matter of post-conflict reconstruction. That is to say that Europe is proposing to rebuild the state in its three traditional components: population, territory and state apparatus
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Fahandej-Saadi, Ardavan. "L’interaction entre la souveraineté des Etats et les droits de la personne humaine : vers la responsabilité de protéger." Thesis, Paris 10, 2012. http://www.theses.fr/2012PA100199.

Full text
Abstract:
A travers de la cristallisation du droit d’ingérence et la responsabilité de protéger la Communauté internationale tente de combler l'écart entre la moralité et la légalité de l’ingérence à des fins de protection de droits humains. Car l’ingérence à des fins de protection humaine, depuis de la fin de la guerre froide, a trouvé une base juridique coutumière et ne correspond plus à un acte exceptionnel susceptible de se justifier dans certaines hypothèses. Dans cette démarche, en cas d’échec du Conseil de sécurité à la mise en œuvre d’une ingérence militaire, les organisations régionales pourraient sans autorisation « préalable » et « précise » du Conseil de sécurité, engager une ingérence armée. L’étude de la valeur juridique de l’ONU et les pratiques depuis de la fin de la guerre froide, permet de constater que si le droit d’ingérence et la responsabilité de protéger n’ont pas encore trouvé un fondement « direct » dans les conventions internationales, ils peuvent cependant trouver un socle juridique dans la coutume internationale. En effet, l’analyse de la valeur des résolutions de l’ONU et des éléments coutumiers du droit d’ingérence et de la responsabilité de protéger montrent comment les résolutions 43/131 et 45/100 de l’Assemblée générale ont inauguré le processus du droit d’ingérence et la responsabilité de protéger. Et depuis les années 1990, la pratique du Conseil de sécurité, illustrée par un nombre important de résolutions ayant donné lieu à la mise en œuvre d’opérations tout aussi nombreuses, ainsi que la pratique des Etats et les organisations régionales donnent un corps juridique à l’ingérence à des fins de protection humaine et ne laissent aucun doute sur la nature juridique de celle-ci
Through crystallization of the right and responsibility to intervene to protect the international community tries to bridge the gap between morality and legality of the interference for the protection of human rights. As interference in human protection purposes, since the end of the Cold War, found a legal basis for customary and does not correspond to an exceptional act may be justified in certain circumstances. With this approach, in case of failure of the Security Council in the implementation of military interference, regional organizations could without authorization "prior" and "precise" Security Council, commit armed interference. The study of the legal status of the UN and practices since the end of the Cold War, shows that if the right of intervention and the responsibility to protect has not yet found a foundation "live" in international conventions, however, they can find a legal basis in customary international law. Indeed, analysis of the value of UN resolutions and customary law elements of interference and the responsibility to protect demonstrate how resolutions 43/131 and 45/100 of the General Assembly inaugurated the process the right of intervention and the responsibility to protect. And since the 1990s, the practice of the Security Council, illustrated by a large number of resolutions that led to the implementation of operations just as many, and the practice of States and regional organizations to provide a legal body interference for human protection and leave no doubt about the legal nature of the latter
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