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Dissertations / Theses on the topic 'Droite (science politique) – France – 1945-1970'

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1

Kessler, Nicolas. "Histoire politique de la jeune droite (1929-1942)." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1998PA040229.

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Abstract:
A la confluence du maurrassisme, du catholicisme intransigeant, et de l'esprit des années 30, la jeune droite s'est efforcée, entre 1929 et 1942, de rénover les positions traditionnelles de la droite conservatrice. Composée d'une dizaine de revues - réaction, les cahiers, la revue française, la revue du siècle, la revue du XXème siècle, Combat, L'insurgé, civilisation et idées -animée par un groupe d'intellectuels ou l'on retrouve les noms de Thierry Maulnier, Jean de Fabregues, Maurice Blanchot, Claude Roy, Robert Brasillach, Jean-Pierre Maxence, Jacques Laurent, Jean-Francois Gravier, René Vincent et Kleber Haedens, cette mouvance informelle a su mêler les apports de Maurras, de Massis et de Maritain en une synthèse originale, antilibérale, sociale et révolutionnaire, qui a exerce une certaine influence sur le débat intellectuel de l'entre-deux-guerres. Dans une double perspective historique et idéologique, ce travail s'efforce de rendre intelligible le système complexe d'influences et d'hybridations qui ont donne le jour a cette expression caractéristique du désarroi de la génération de la crise
Between Maurrassism, intransigent catholicism, and the "spirit of the 1930's", the "young right" endeavoured, from 1929 to 1942, to renovate french conservative politics. Formed by a dozen reviews - reaction, les cahiers, la revue française, la revue du siècle, la revue du xxème siècle, combat, L'insurgé, Civilisation et idées - this non-organized movement was drived by a group of young and talented intellectuals, such as Thierry Maulnier, Jean de Fabregues, Maurice Blanchot, Claude Roy, Robert Brasillach, Jean-Pierre Maxence, Jacques Laurent, Jean-Francois Gravier, René Vincent and Kleber Haedens. It succeeded in mixing the ideas of Maurras, Massis and Maritain, and elaborating an original political doctrine. Antiliberal, revolutionarist, with strong socialist tendencies, this doctrine had an unquestionable influence on the debates which took place in France between the two world wars. This study tries to make clear the complexity of the historical and ideological origins of a movement that expressed the distress and confusion of the "angry young men" of the 1930's
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Richard, Gilles. "Le Centre national des indépendants et paysans de 1948 à 1962, ou L'échec de l'union des droites françaises dans le parti des modérés." Paris, Institut d'études politiques, 1998. http://www.theses.fr/1998IEPP0028.

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Abstract:
De 1948 à 1962 - entre le blocus de Berlin et la crise des fusées de Cuba, c'est-à-dire en pleine phase aiguë de la guerre froide - le CNIP a représenté la première vraie tentative, raisonnée et persévérante, de regrouper dans une même organisation politique d'abord les modérés, puis les différentes composantes de la droite française telles que R. Rémond les a identifiées depuis la révolution. Cette tentative avait un objectif précis et affiche : faire de la France un pays comme les autres ;, ressemblant aux pays du bloc occidental qui lui étaient comparables : les Etats-Unis, la RFA, le Royaume-Uni, l'Italie. Le projet qui guida R. Duchet, infatigable animateur de cette tentative, se définit au départ en réaction aux deux logiques politiques qui inspiraient le MRP et le RPF. Il préférait oeuvrer à l'union des modérés et des radicaux, ces deux forces qui n'avaient pas su faire face à l'offensive-éclair de l'Allemagne nazie en 1940, mais qui avaient eu raison du front populaire en 1938. Pendant quatorze années, le CNIP fédéra progressivement des forces jusque-là dispersées, se donnant comme modèle à imiter le parti conservateur britannique. Il touchait au but en 1958 mais le retour de Ch. De Gaulle aux affaires - auquel les indépendants avaient d'ailleurs beaucoup contribué - bouscula tous les plans. Le CNIP partit alors à la dérive. Comment les modérés se constituèrent-ils en parti structure prétendant bientôt rassembler toutes les droites? Pourquoi échouèrent-ils? La variété des sources que j'ai consultées m'a permis de répondre à ces questions en confrontant les différents niveaux de la réalité historique, l'événementiel et le structurel, le national et le local, le politique et le social, etc. , de mener une sorte d'histoire parallèle du CNIP et des autres grandes forces politiques en présence, une histoire des indépendants dans la société française tout autant qu'une histoire du CNIP et de sa stratégie politique.
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Thomas, Jean-Paul. "Droite et rassemblement du PSF au RPF, 1936-1953 : hommes, réseaux, cultures : rupture et continuité d'une histoire politique." Paris, Institut d'études politiques, 2002. http://www.theses.fr/2002IEPP0009.

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Auzépy-Chavagnac, Véronique. "Jean de Fabrègues : persistance et originalité d'une tradition catholique de droite pendant l'entre-deux-guerres." Paris, Institut d'études politiques, 1993. http://www.theses.fr/1993IEPP0034.

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Abstract:
A travers l'itinéraire d'un intellectuel engagé se dessine la persistance et l'originalité d'une tradition catholique de droit. Les revues créées par Jean Fabrègues pendant l'entre-deux-guerres favorisent le regroupement d'un courant de pensée spécifique : jeune, influence par l'Action française, royaliste, catholique, traditionaliste. Il ne se confond pas avec l'extrême-droite maurrassienne insoumise au pape après 1926, ne véhicule pas une idéologie fascisante, ne se mélange pas avec les autres mouvements non-conformistes. Dans la mesure où ces tendances empruntent elles-mêmes à une tradition autoritaire, hiérarchique et nationaliste, il présente avec elles certaines analogies. Il en demeure cependant irréductiblement séparé par ses convictions religieuses. La jeune droite catholique réunie autour de Jean de Fabrègues revendique son attachement aux valeurs néo-thomistes. Elle s'efforce d'en informer un ordre nationaliste intégral. Le caractère original de cette synthèse lui confère une place spécifique dans l'histoire des idées politiques
Through the itinerary of an intellectuel engage, the persistence and the originality of a conservative catholic tradition is becoming apparent. The reviews foundedby Jean de Fabrègues, between the two World Wars, provide a forum for a specific current of thought : young, influenced by "Action francaise", royalist, catholic and tradititionalist. It neither merges with the maurrassian extreme-right tendancy which is in rebellion against the pope, nor serves as a vehicule for fascist ideology, nor does it associate itself with the other non-conformist groups. It resembles these movements in so far as they all stem from an authoritarian, hierarchical and nationalist tradition. Yet it remains distinctly apart from them because of its religious belief. The "catholic young right", surrounding Jean de Fabrègues, claims its attachment to neo-thomist values. It tries to integrate them into a full nationalist order. The original character of this synthesis gives it a specific place in the history of political ideas
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Massart, Alexis. "Udf : naissance et organisation d'un regroupement de partis." Lille 2, 1997. http://www.theses.fr/1997LIL20002.

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Abstract:
Creee le 1er fevrier 1978, l'union pour la democratie francaise depasse le simple cadre du cartel electoral qui lui a longtemps ete attribue. Si les elections legislatives de 1978 ont effectivement influe sur le regroupement des non gaullistes de la majorite, la naissance de l'udf repond egalement a d'autres logiques. L'impact des institutions de la veme republique, et plus particulierement de la place occupee par le president de la republique au sein du systeme politique, a rendu necessaire la formation de ce qui etait appele a devenir le parti du president dont valery giscard d'estaing avait besoin pour son action. De plus, les relations conflictuelles qui existaient a l'epoque entre gaullistes et non-gaullistes au sein de la majorite rendaient importante l'hypothese d'une cooperation forte entre les soutiens les plus actifs du president en place. Des lors, le parti republicain, le centre des democrates sociaux et le parti radical, vite rejoints par le parti social-democrate et les clubs perspectives et realites, ont mis en place une structure commune: l'udf. En creant une nouvelle formation sur la base de partis politiques preexistants qui tenaient a garder une autonomie fonctionnelle, les fondateurs de l'udf ont mis en place une organisation de type particulier. Rapidement identifiee comme un parti politique de type classique par l'opinion, l'udf s'est avant tout organisee sur la base d'une place centrale accordee a ses differentes composantes. Des lors, son fonctionnement a tourne autour de la defense des interets propres a chacun des partis membres et ce au detriment d'une logique veritablement commune. Les difficultes endemiques a la prise de decision illustrent parfaitement les antagonismes existant entre le developpement d'un fonctionnement unitaire de l'ensemble ayant vocation a optimiser l'impact politique et electoral de cette formation et une logique individualiste etablie par chaque composante dont l'effet a limite l'efficacite politique de l'udf. Le ayant vocation a optimiser l'impact politique et electoral de cette formation et une logique individualiste etablie par chaque composante dont l'effet a limite l'efficacite politique de l'udf
Founded on february 1st 1978 the union pour la democratie francaise (udf) goes beyond the concept of electoral cartel it has long been associated with. In the 1978 general election did play a part in gathering the non gaullist members of the right with majority the creation of udf was the outcome of other strategies. The specificity and impact of the political institutions of the fifth republic and more particularity the prominent role played by the president within the political system made it necessary to set up a structure that was meant to be the presidential party valery giscard d'estaing needed to achieve his goals. Morever the clash of interests that was prevailing at the time betxeen gaullist and no gaullist members of the right wing majority made it vidal to build up close cooperation between the most active supporters of the incumbent president. That is why the parti republicain, the centre des democrates sociaux (cds) and the parti radical soon joined by the parti social-democrate as well as clubs perspectives et realites set up a common structure: udf. However while setting up a new structure based on already existing political parties, with each of them anxious to keep its individual policies, the founders of udf implemented a particular kind of organisation. Although quickly identified as a political party of the traditional type by the public, the udf was organised on the basis of granting a vital role to each individual political body that make it up. Since that time it has mainly functionned as a body whose policy was to safeguard the particular interest of each member party at the expense of really common comprehensive policy. Permanent difficulties underlying any decision making clearly showed the clash between a concerted effort of a whole body devoted to maximize the electoral and political impact of the party and the individualistic stategy devised by each member party; the result of which was to limit the udf's political effiency. As they stuck to traditional political policies the various member parties maintained the original ideological and political splits that existed among the various parties of the confederation prior to the creation of the udf
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Dewaele, Hélène. "Les relations entre droites autoritaires françaises et espagnoles de 1931 à 1940." Paris, EHESS, 2003. http://www.theses.fr/2003EHES0109.

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Abstract:
Cette thèse prend pour objet les relations entre droites autoritaires françaises et espagnoles de 1931 à 1940. En 1931, on assiste à l'avénement de la seconde République et à l'exil, en France, de certains monarchistes espagnols. La necessité de créer une opposition suscite leur intérêt pour les ligues françaises. Nous analysons les relais par lesquels s'est infiltrée la culture contrerévolutionnaire française en Espagne, en soulignant le rôle de Barcelone dans la réception et la diffusion du maurrassisme. Puis nous étudions le développement d'Acción española grâce aux réseaux relationnels constitués en exil. Nous nous interrogeons ensuite sur l'influence des droites espagnoles sur leurs homologues françaises. Il semble qu'à partir de la Guerre civile, elles projettent sur l'Espagne leur volonté d'instaurer un régime autoritaire en France, par un investissement d'ordre politique et culturel. La nomination de Pétain au poste d'ambassadeur en Espagne, puis à la tête de l'Etat français de Vichy fut accueillie comme une "divine surprise". Mais les relations personnelles qui auraient pu rapporcher la France et l'Espagne de 1939 à 1944 furent subordonnées au poids du contexte international.
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Bensoussan, David. "Les droites en Bretagne dans l'entre-deux-guerres : tensions et déchirements dans un monde catholique et rural." Paris, Institut d'études politiques, 2002. http://www.theses.fr/2002IEPP0015.

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Blanchard, Pascal. "Nationalisme et colonialisme : Idéologie coloniale, discours sur l'Afrique et les Africains de la Droite nationaliste française, des années 30 à la Révolution Nationale." Paris 1, 1994. http://www.theses.fr/1994PA010596.

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Abstract:
La droite nationaliste, réactionnaire, fasciste et maurrassienne élabore à partir des années 30 un discours et une idéologie spécifique sur l'entreprise coloniale : depuis les années 1880-1910 ou les "droites" développent une certaine forme d'"anticolonialisme" jusqu'à la prise de conscience progressive de l'empire au cours des années 20, dont l'aboutissement sera la glorification impériale dans les années 30 et surtout avec Vichy, la "révolution impériale". Cette étude se propose de présenter la structure et les référants de ce cheminement, et l'influence des "droites" dans la politique coloniale française. Le domaine d'étude porte sur l’Afrique "française", champs discursif principal des "droites", et sur les populations de ces colonies, des années 30 aux années 1940-1944. Cette recherche est fondée sur l'analyse d'un corpus de presse représentant l'ensemble des tendances de droite, de fonds d'archives, d'une enquête auprès d'un panel représentatif d'anciens militants et sympathisants de la droite extrême, et enfin d'une analyse de la littérature de l'époque. Cette thèse souligne la place essentielle de la droite française dans l'édifice colonial et son influence sur l'opinion publique française, aux côtés d'une idéologie coloniale de "gauche" et du "parti colonial". Elle souhaite montrer aussi que la droite extrême française a développé une idéologie coloniale spécifique qui entre 1935 et 1944 a largement influencé la destinée de l'empire colonial français
The nationalist, reactionary, fascist and "maurrassienne" right elaborate from the 1930's a discourse and a spedifici ideology about the colonial attempt. Since 1880-1910 the nationalist right express an "anticolonialism" until its understanding of the empire during the 20's about which the final will be the imperial glorification, mainly during the Vichy period : the "revolution nationale". The purpose of this study is to present the structure and the influence of the colonial ideology of the "droites". In this outline, the main point studied is the france colonial domain of africa, which is the main concern of the different right parties from the 1920's to 1940-1944. Then it is underlined a "representation" of the Africa and the African natives during this period. This thesis is based upon the analysis of the printing press corpus which represent all the tendancies of the right, and also an investigation to a representative sample of the extreme right and at last this study of the literature during the period. This thesis underline the position of the french right in the colonial structure and its ascendancy on an important fringe of the politic opinion besides the left colonial "ideology" and the "parti colonial". We hope to show throw this study that the french extreme right has a specific colonial ideology and. .
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Sauger, Nicolas. "Les scissions de l'UDF (1994-1999) : unité et dissociation des partis, mécanismes de transformation de l'offre partisane." Paris, Institut d'études politiques, 2003. http://www.theses.fr/2003IEPP0015.

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Lovighi, Christian. "Henri de Kerillis, 1889-1958." Paris, Institut d'études politiques, 1993. http://www.theses.fr/1993IEPP0022.

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Abstract:
Journaliste et député nationaliste, Henri de Kerillis fut l'animateur du centre de propagande des Républicains nationaux. Il s'illustra dans la lutte contre le redressement allemand et son refus des accords de munich. Précurseur de la résistance à l'Allemagne, il regroupa autour de son journal L’époque les partisans de la fermeté face à Hitler. Il milita également pour l'union sacrée et la guerre à outrance à partir de septembre 1939. Le 17 juin 1940 il rejoignit l'Angleterre. Il préféra s'installer aux Etats Unis et ne reprit une activité de journaliste qu'en janvier 1942 pour soutenir le général de Gaulle. Il fut amené par la suite à s'opposer à de Gaulle à qui il reprochait son nationalisme et son ambition politique. A la Libération, il ne revint pas en France. Il resta aux Etats Unis, y écrivit un livre vengeur contre de Gaulle intitulé "De Gaulle dictateur". Il mourut le 25 avril 1958
Journalist and nationalist deputy, Henri de Kerillis managed the "Centre de propagande des Républicains nationaux". He became famous in the struggle against German recovery and Munich agreements. Precursor of the resistance against Germany, he gathered around his newspaper L'époque, the believers in firmly facing Hitler. During the war he militated in favour of national union and war to the knife. The 17th of June 1940, he rejoined England with de Gaulle. Later he prefered to go to the United States. He went back journalist in January 1942 to support de Gaulle. Afterwards, he was opposed to de Gaulle, to his nationalism and his political ambition. At the Liberation, he didn't come back in France. He stayed in the United States where he wrote a vengeful book against de Gaulle headed "De Gaulle dictateur". He died the 25th of April 1958
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Park, Ji-Hyun. "Les fondements de la "Révolution nationale" dans la posture du "juste milieu"." Paris 1, 2002. http://www.theses.fr/2002PA010564.

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Abstract:
Notre étude porte sur l'idée de la " Révolution nationale ", née et morte avec l'Occupation (1940-1944), et sur son existence avant et après cette période, prenant une perspective " franco- française " et non " franco-allemande ". A travers l'idée communautaire, il est possible de déceler une continuité de la " Révolution nationale " présente dans les revues des années 30 ainsi que dans le discours et les lois du régime de Vichy. " Contre les partis ", " Ni droite et ni gauche ", " au-dessus de la mêlée ". . . Les thèmes des années 30 répondent aux excès politiques qui usent les vies individuelle et collective et opposent l'une à l'autre. Le refus d'" excès " politiques caractérise une conscience commune entre les années 30 et le régime de Vichy: la nécessité d'une vie humaine qui peut intégrer l'individu dans le milieu social et dans laquelle l'idée et l'action s'équilibrent. Sur ce point, l'idée du " retour à la terre ", de 1'" homo faber et humanis " et les lois sur la " Charte du Travail ", la " Médecine du Travail ", ou la " Légion Française des Combattants " définissent la communauté politique du régime de Vichy comme une "société humanisée" entre l'individuel et le collectif. La " Révolution nationale " reste donc le fruit de la réflexion d'intellectuels sur le moyen de remplacer au sein de la société française la division et les choix politiques extrêmes par l'union et l'équilibre. Après la guerre, l'idée de vie communautaire défmie par le régime de Vichy a ouvert la voie à une relation entre la vie privée et de la vie publique, une " communauté sous une autre forme de la société ". A ce sujet, il est temps de considérer la " Révolution nationale " non seulement comme un courant politique mais aussi comme un courant intellectuel plus général pour parvenir enfin à comprendre pourquoi Vichy est " un passé qui ne passe pas ". Cette tendance ne correspond pas à un groupe social en particulier, mais aux intellectuels français qui partagent un même idéal de " juste milieu ".
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Bernard, Mathias. "Les modérés lyonnais et la Fédération républicaine du Rhône, 1889-1940." Paris 4, 1995. http://www.theses.fr/1995PA040214.

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Abstract:
Les causes de la radicalisation progressive du principal parti de la droite parlementaire sous la Troisième République (la fédération républicaine) peuvent être définies à travers l'étude d'un cas départemental (le Rhône), sur la moyenne durée (de 1889 à 1940). Fondé en 1903, ce parti récupère l'héritage de courants politiques divers, qui se sont parfois affrontes au cours de la décennie antérieure. En son sein, domine le centre : des tendances situées plus à droite sont marginalisées. Il s'ensuit des tensions internes et un décalage croissant entre les élus et les dirigeants, modérés, et les militants, plus radicaux. A partir des années 1920, certains hommes d'appareil exploitent ces frustrations pour transformer partiellement cette organisation libérale en un parti populiste de masse, dont la majorité des membres soutiendra le régime de Vichy
The causes for the increasing radicalization of the republican federation the parliamentary right wing main party under the third republic - can be defined through the study of an example, the department of the Rhône, on a fifty-years-basis (from 1889 to 1940). This party, founded in 1903, inherited from miscellaneous political trends, which sometimes disagreed during the previous decade. The moderates prevailed within this party; some trends further on the right wing became edged out. Thus followed internal tensions and an increasing gap between the moderate leaders and the more radical militants. From the 1920's, some influential party-leaders took advantage of such frustrations to partially turn this liberal organization into a populist mass party the majority of which supported the Vichy government
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Zarka, Benjamin. "Sucy en Brie, 1920/1945 : le pétainisme, une parenthèse ?" Paris 8, 1993. http://www.theses.fr/1993PA080846.

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Abstract:
L'histoire du sucy en brie (1920 1947) contribue a demontrer que le petainisme ne fut pas une parenthese de l'etat, mais un temps fort d'une continuite ideologique rendu possible par le poids de l'occupant; les conservateurs appliquerent leurs the ories economiques et sociales. Les memes hommes representatifs des milieux privilegies dirigerent sucy avant, pendant, apres l'occupation sous laquelle ils s'affirme rent petainistes. Ils avaient tisse un reseau d'associations qui propageaient leurs valeurs, entraines par trois hommes: le maire, le cure, le chef d'une importante en treprise industrielle locale. Dans la periode, le minuscule village briard avait ac cede au statut de ville d'importance moyenne parle jeu des lotissements ou la loi sarraut avait impose la constitution d'associations syndicales autorisees - les no tables en firent un outil de selection sociale; divisees, leurs militants instables les oppositions progressistes ne reussirent pas a soustraire sucy a leur emprise. Sous l'occupation, les communistes susciterent des reseaux de resistance, rejoints en 1943 par d'autres mouvements -liberation-nord notamment. A la liberation, les conservateurs determines a preserver les valeurs de vichy organiserent des contrepouvoirs a la mucipalite saisie par communistes socialistes. 1947: unis face aux partis de gauche a nouveau divises, les notables, anciens adeptes du gouvernement de vichy, reprirent definitevement le pouvoir municipal
The history of sucy en brie (1920 1947) contributes to the idea that the petain regime wasn't an intervening period for the state bu a period of strong ideological continuity, which the weight of the occupying forces made possible; the conservatives attempted to put thier principles into pratice. In sucy, the privileged ruled before and after the occupation and a also during the occupation when they asserted themselves as petain supporters. They set up a network associations throughrout which they propagated their values under the guidance of the mayor, the parishpriest and the local chief of an industriel company; in this period, the village had reached the status of an average town. This was due to the building plot system, in which the sarraut act imposed the constitution of associations: the notables made a means of social selection. Because of their divisions and the instability of their supporters, the progressive opposition parties didn't manage to free the city from the notables ascendancy. During the occupation, the communists gave rise to resistance networks; in 1943, other groups joined them. After the war, the conservatives determined to safeguard the values of vichy government, organized conterpowers against the town council held by the communists and socialists. In 1947, united against the divided left wing parties, the notables, former supporters of the vichy government, definitively took over town council
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Tétart, Philippe. ""France observateur" : 1950-1964 : histoire d'un courant de pensée intellectuel." Paris, Institut d'études politiques, 1995. http://www.theses.fr/1995IEPP0021.

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Abstract:
13 avril 1950 : le numéro "un" de "France observateur", nouvel hebdomadaire de gauche, parait. Ses concepteurs (Claude Bourdet, Gilles Martinet et Roger Stéphane) veulent en faire un lieu de convergence intellectuelle, un lieu de débat, de réflexion et de lutte politique. Peu de gens croient alors au succès d'un journal austère et atypique qui pourtant s'imposera bientôt comme un titre majeur tout en marquant l'histoire des gauches sous la IVe et les débuts de la Ve République. Tout d'abord neutraliste et anticolonialiste, revendiquant hautement son socialisme, l'hebdomadaire s'oppose à la guerre d'Indochine, à la CED, à la guerre d'Algérie. Il fera partie de l'opposition résolue à De Gaulle, en 1958 ; et interviendra sur tous les sujets brûlants de l'actualité entre 1950 et 1964 - jouant d'ailleurs de malchance à cause d'une censure récurrente. Mais "France obs" est aussi et d'abord un moniteur politique qui accompagne et favorise souvent le développement les "nouvelles gauches" depuis la création du CAGI (1950) jusqu'à celle du PSU (1960). A ce titre, il occupe une place fondamentale dans la lente rénovation du socialisme français. Enfin, il fut un lieu de réflexion intellectuelle et un moniteur, un éducateur culturel (confère l'observateur littéraire). Bref, préfigurateur d'une nouvelle démarche politique et intellectuelle, annonciateur d'une nouvelle ère politique à gauche, France observateur s'offre à l'historien comme un sujet multipolaire empruntant à l'histoire politique, à l'histoire des idées, à celle des intellectuels, de la presse et à celle de la culture; Et c'est bien là tout son intérêt : ce n'est pas un sujet figé dans une étroite catégorie historiographique
April 1950, the 13th: France observateur, a new weekly, brings out. His creators (Gilles Martinet, Claude Bourdet and Roger Stéphane) want to build a place for political thought, discussion and contest. Almost no one believes in their chances of succeeding. Nevertheless, few years later France observateur imposes itself and its name becomes quickly greater in the left's history under the fourth Republic. At first neutralist and anticolonialist, proud of its socialism, the weekly fight against the war in Indochina, against the European Defense Community, against the Algerian war. It antagonizes De Gaulle in 1958 and interferes on all the burning subjects of current affairs. But, France observateur also is - or firstly - a political title which assists the "news lefts" development from the creation of the CAGI (1950) to the PSU's one (1960). So, it plays a fundamental part in the renewal of French socialism. Lastly, it's an important place for intellectual thought and it's a cultural educator for several political generations. Briefly, foreshadower of a new political and intellectual style in the history of French lefts, France observateur - for the historian - is a various subject borrowing to political history, ideas history, history of intellectuals, history of press and cultural history. This is its first interest : this newspaper couldn't be considered as a frozen subject belonging to a narrow category of contemporary historiography
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Bailleux, Julie. "Penser l'Europe par le droit : L'invention du droit communautaire en France (1945-1990)." Paris 1, 2012. https://buadistant.univ-angers.fr/login?url=https://bibliotheque.lefebvre-dalloz.fr/secure/isbn/9782247138340.

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Abstract:
La thèse porte sur l'invention, en France, du droit communautaire comme discipline académique et rend compte des conditions sociales et historiques de construction d'une doctrine communautariste française c'est-à-dire, tout à la fois, d'un corps de connaissances juridiques spécialisées sur l'Europe communautaire et de la communauté des spécialistes qui l’administrent à travers une analyse du travail des acteurs, diversement situés dans l'espace social, qui ont pris part à ce processus. La naissance du droit communautaire en France y est ainsi appréhendée comme le produit incertain, tâtonnant, d'un système de transactions entre ceux qui font autorité en matière de science juridique -les professeurs de droit - et les acteurs politiques (nationaux et européens) engagés dans la construction et la légitimation d'une Europe supranationale. Se présentant comme une analyse sociologique et historique de l'invention du langage ad hoc dans lequel se dit et se (re)construit aujourd'hui quotidiennement l'autonomie de l'ordre politique européen, ce travail peut être envisagé, à la fois, comme une contribution à l'analyse de la genèse et de l'institutionnalisation de l'Union européenne, mais également, et plus largement, à l'analyse du rôle du droit - ici du droit savant - dans la construction et la légitimation des ordres politiques.
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François, Bastien. "La cinquième république dans son droit : la production d'un corps de connaissances spécialisées sur la politique et les institutions." Paris 1, 1992. http://www.theses.fr/1992PA010297.

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Abstract:
Une analyse des transformations du droit constitutionnel sous la cinquième république et de ses effets sur les modes de légitimation du régime politique. Cette étude s'appuie sur une sociologie de la production de savoirs spécialisés sur la politique et les institutions, et spécialement des logiques de juridicisation du droit constitutionnel, notamment sous l'effet du développement du contentieux constitutionnel en France à partir de la fin des années soixante-dix. Elle cherche à comprendre l'importance accordée aujourd'hui aux spécialistes de droit constitutionnel dans la définition des règles du jeu politique.
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Rodrigues, pereira Marcio. "La politique culturelle française du Brésil de 1945 à 1970 : institutions, acteurs, moyens et enjeux." Phd thesis, Université de Strasbourg, 2014. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01068703.

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Abstract:
C'est dans le contexte de l'accentuation des disputes entre les empires européens, qu'afin de préserver son empire et d'augmenter son pouvoir politique et économique dans le monde, la France inaugure sa politique culturelle internationale durant l'ultime quart du XIXe siècle. Toutefois, c'est surtout à partir de la dernière année de la Seconde Guerre mondiale que nous constatons une politique culturelle internationale plus pragmatique et une constante augmentation du budget, utilisé par le ministère des Affaires étrangères, pour le rayonnement de la culture française dans le monde. Au Brésil, entre 1945 et les années 1970, cet effort se traduit par la mise en place, par la diplomatie français sur place et au Quai d'Orsay, de stratégies visant à étendre la présence culturelle française sur tout le territoire national (avant la guerre les éléments culturels français sont, de façon disproportionnée, concentrés dans l'axe Rio de Janeiro - São Paulo) et à tous les groupes sociaux (avant 1945 la culture française ne touche pratiquement que l'élite brésilienne).
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Prévot, Maryvonne. "Alain Savary : les combats d'une vie, 1940-1971." Paris, Institut d'études politiques, 2001. http://www.theses.fr/2001IEPP0018.

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Wagnon, Sylvain. "Les progressistes et les relations Est-Ouest durant la quatrième République." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1997PA040301.

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Abstract:
Génération marquée par l'effondrement, en 1940, des élites officielles, la nécessité de résister à l'occupant puis par l'échec de la rénovation politique à la libération, les progressistes de la quatrième République initièrent une conception originale de la décision politique. Leur faiblesse numérique les confina, en apparence, au rôle de simples satellites du parti communiste. Ce fut par leur doctrine de politique étrangère, le neutralisme actif, que les progressistes réussirent à se définir et à s'affirmer en incarnant une nouvelle voie, qui refusait le conformisme de la guerre froide et dépassait la paradoxale alternative d'une critique fondamentale du capitalisme ou d'une acceptation aveugle du modèle soviétique. Leur neutralisme actif offrait une perception globale des relations internationales impliquant des conceptions particulières dans leurs relations avec l'URSS, les Etats-Unis, l'Allemagne et les pays colonisés, qui devaient permettre d'accroître le rôle et l'influence de la France dans le monde. Ces conceptions n'ont, toutefois, pas empêché l'échec politique, durant la quatrième République, de cette gauche indépendante ; mais les perspectives évidentes du progressisme liant une volonté transformatrice de la société à un courant démocratique paraissent cependant avoir été le ferment d'un rapprochement des démarches et projets de toutes les composantes de la gauche après 1958
The progressists of the fourth republic initiated an original conception of political decision. Since they were numerically weak, they appeared to be merely a satellite of the communist party. The progressists succeded in asserting themselves through their new doctrine of foreign policy, active neutralism, by refusing to conform to the norms of the cold war and by going beyond the paradoxical alternative of a criticism of capitalism or a blind acceptance of the soviet model. Their active neutralism offered a global perception of international relations, implying specific conceptions in their relations with the ussr, the usa, germany and colonized countries. In the medium term, this enabled the foundation of europe and the increase of france's influence in the world. Nevertheless, these conceptions did not prevent the political failure of this "independent left" wing group during the fourth republic. But the vision of progressism, which linked the transforming society to the democratic process seems, nevertheless, to have been the turning point in the bringing together the approaches and projects of all the various elements in the left after 1958
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Mbongo, Pascal. "La gauche au pouvoir et les libertés publiques." Paris 2, 1996. http://www.theses.fr/1996PA020112.

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Abstract:
Arrives au pouvoir en 1981 - soit a un moment ou les revendications d'ordre, de securite et d'autorite le disputent intensement a la liberte - avec un projet de politique des libertes publiques se voulant original et ambitieux, les socialistes francais essaieront, tant bien que mal, de modifier en consequence le droit positif. Au nombre des circonstances accommodantes de leur action, il y aura ainsi eu dans les quinze premiers mois de l'alternance le concours plus ou moins volontaire de la droite parlementaire - qui n'a pas toujours fait obstacle a l'accomplissement des choix de la gauche ni meme sollicite systematiquement l'arbitrage du conseil constitutionnel-, la bienveillance du senat, l'appoint communiste, les faveurs - sinon la comprehension - de l'opinion publique. Pris ensemble ou separement, ces elements aident a comprendre la perennite de l'abolition de la peine de mort, de la suppression des juridictions penales d'exception, de l'acceptation des procedures supranationales de protection des libertes ou de l'abrogation du delit d'homosexualite, cela en depit de deux alternances favorables a la droite en 1986 et en 1993. En sens inverse, il est differents enjeux en matiere de libertes publiques qui, nonobstant la hauteur des pretentions anterieures de la gauche, ou bien ne feront pas l'objet d'initiatives des gouvernements socialistes, ou bien ne le feron t que tardivement, dans des circonstances au demeurant peu favorables a leur accomplissement et souvent au corps defenda nt de la gauche tels le renouvellement des garanties de l'independance des juges et, surtout, le renforcement des droits des personnes dans les procedures policieres et penales. Certaines autres propositions originales de la gauche en matiere de libertes publiques ne seront pour leur part satisfaites que d'une rememoration sans allant, telles l'abrogation de l'article 16 de la constitution ou la creation d'une juridiction constitutionnelle autrement plus influente en matiere de protection des libertes publiques que ne l'est deja le conseil constitutionnel
The french socialist party came to power in 1981 with plans to implement what they considered to be an original and ambi tious civil liberties policy at a time of intense dispute between conflicting calls for liberty, on the one hand, and order, security and authority on the other. The french socialists (the "left-wing") would attempt to amend the exist ing law as well as could be expected in these circumstances. During their first 15 months in power, the left-wing would have the benefit of a number of obliging circumstances including the more or less voluntary assistance of the parliamentary right-wing (which did not always obstruct the accomplishment of socialist policy, nor systematically take legislation before the "conseil constitutionnel" : the constitutional tribunal), the benevolence of the senate, communist support and the favour (if not the comprehension) of the public. Taken together or separately, these elements help us to understand the durability of the abolition of the death penalty, the abolition of criminal courts of exception, the acceptance of supra-national procedures for the protection of liberties and the abolition of the offence of homosexuality, despite two changes of government in favour of the right-wing in 1986 and 1993. On the other hand, despite the lofty earlier pretensions of the left-wing, a certain number of civil liberties issues (such as renewed guarantees of judicial independence and especially the strengthening of due process), would never become the subject of government initiatives, or, if so, too late, in circumstances unfavourable to their accomplishment and often against resistance from within the left-wing. A number of other original left-wing propositions would only be paid lip service receiving a periodic reference without any follow-up, such as the question of the abolition of article 16 of the constitution or the creation of a constitutional court with more influence than the existing "conseil constitutionnel" in protecting civil liberties
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Caitucoli, Marie-Hèlène. "Le processus de légitimation du Conseil constitutionnel français à l'épreuve de la démocratie représentative : études des délibérations de l'institution à huis clos entre 1958 et 1986." Paris, EHESS, 2016. http://www.theses.fr/2016EHES0021.

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Abstract:
La démocratie moderne se caractérise par la représentation et l'élection des représentants des citoyens, lesquels peuvent alors consentir à respecter l'organisation sociale définie en leur nom par ces représentants. La légitimité démocratique renvoie en effet à l'égale participation des citoyens à leur gouvernement, a priori par le biais de l'élection. Pourtant, les cours constitutionnelles composées de membres non élus interviennent sur l'organisation de la vie publique en exerçant sur la loi votée un contrôle de constitutionnalité susceptible de l'invalider. Comprendre ce qui peut fonder leur légitimité apporte alors un éclairage sur la démocratie représentative, ses impensés ou ses possibles. Cette thèse propose d'aborder la question à partir d'une étude empirique, sans autre présupposé sur la démocratie moderne que celui identifié plus haut. Les délibérations du Conseil constitutionnel, tenues à huis-clos mais rendues publiques par la réforme constitutionnelle de 2008 quand elles ont eu lieu vingt-cinq ans auparavant, offrent ainsi un matériau riche d'enseignements. Elles sont ici étudiées sur la période 1958-1986. Les analyser à partir des arguments échangés renvoyant à la conception que les membres du Conseil constitutionnel se font de la légitimité de leur institution permet d'en déduire la trame d'un processus de légitimation en cours : en effet, les interlocuteurs du Conseil constitutionnel réintègrent à leurs saisines ultérieures le fondement de ces arguments. Cette thèse propose de décrire ce processus de légitimation spécifique puis de le mettre à distance pour une réflexion plus générale sur l'éclatement de la représentation des institutions démocratiques
Modem democracy specificity is about representation and election of the citizens' representatives. The citizens can then consent to respect the social organisation defined in their name by their representatives. Thus, democratic legitimacy echoes to the equal participation of citizens in principle through elections. Nevertheless, constitutional Courts composed with non-elected members can interfere on the organisation of public life drrough a judicial review allowed to invalidate any voted law. Understanding what can ground their legitimacy to do so can then highlight representative democracy non-explicit features. This thesis offers to address this question from an empirical study free of any presupposition about modem democracy except the above-mentioned general definition. The French constitutional Council (CC) secrete debates have become public since 2008 constitutional reform as long as they took place twenty-five years before and they provide precious information on our topic. Analysing the shared arguments on the 1958-1986 period of time when they relate to the conception the members of the CC express of their institution legitimacy allows to identify an on-going legitimation process. Indeed, the interlocutors of the CC take back the ground for those very arguments in their future requests. This thesis offers to describe such a specific legitimation process and then opens the way to a more general reflexion about the splitting of representation of democratic institutions
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Bouchoux, Corinne. "" Si les tableaux pouvaient parler "... Le traitement politique et médiatique des retours d'oeuvres d'art pillées et spoliées par les nazis (France 1945-2008)." Phd thesis, Université d'Angers, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00951875.

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Abstract:
De nombreux tableaux spoliés et pillés par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale ont fait l'objet d'une déclaration à l'Office des biens et intérêts privés. La plupart appartenaient à des juifs. Après la guerre, une commission de récupération artistique est mise en place et récupère des œuvres. La France obtient, comme un certain nombre de pays, un retour des œuvres restituées d'État à État. 85 000 demandes sont déposées, 61 233 objets artistiques sont retrouvés, essentiellement en Allemagne et en Autriche. 45 000 sont rendus, mais des tableaux restent orphelins et des propriétaires ne retrouvent pas leur bien. Parmi les œuvres non réclamées, 2 000 sont choisies pour les Musées de France où elles sont gardiennées et 12 000 sont vendues aux enchères. En 1952 s'achève cette phase de restitutions et la RFA prend ensuite en charge ce dossier pour une politique d'indemnisation. Entre 1950 et 1995, cette histoire est totalement oubliée. Après la chute du mur de Berlin (1989), le dossier des pillages artistiques est réouvert. Quel en est le traitement administratif au ministère des Affaires étrangères ? Et son traitement médiatique et politique ? Avec quelles interactions ? Quelles sont les raisons de l'oubli de ces restitutions et indemnisations ? Quelles sont les stratégies de communication des acteurs ? De l'action à l'oubli (1945-1955), de la réminiscence à la lente médiatisation (1955-1969), du silence (1969-1996) à l'ère de la communication (1997-2008), la thèse, qui croise les archives publiques, la presse artistique et généraliste et des entretiens, s'achève avec la mise en place d'une justice tardive franco-française grâce à la Commission Mattéoli (1997) et la nouvelle vague de restitutions et d'indemnisation en application des principes de Washington (1998).
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Bellon, Christophe. "Délibération parlementaire et phénomène majoritaire sous la Troisième République : l'exemple d'Aristide Briand, député de la Loire (1902-1919)." Paris, Institut d'études politiques, 2009. http://www.theses.fr/2009IEPP0035.

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Abstract:
Cette thèse a pour but l’étude du processus de décision politique en régime parlementaire, à partir de la délibération et du phénomène majoritaire. L’intérêt est porté au parcours d’Aristide Briand, et à la période ligérienne (1902-1919) de sa carrière parlementaire. Premièrement, son apprentissage parlementaire est décrypté, à l’aune de la question laïque. Rapporteur de la commission de séparation des Eglises et de l’Etat, il parvient à convaincre ses collègues de la nécessité d’une réforme libérale qui est adoptée le 9 décembre 1905. Deuxièmement, Briand, ministre des Cultes dès 1906, acquiert une formation gouvernementale, en appliquant la Séparation. Fort de cette légitimité, il accède à la présidence du Conseil, à l’été 1909. Il élabore alors le programme politique de la République apaisée qu’il appelle de ses vœux. Troisièmement, le réformisme briandiste trouve sa traduction, entre 1910 et 1914, dans un centrisme politique. Architecte des « majorités de gouvernement », via la « majorité dans la majorité », Briand échoue cependant, avec la Fédération des Gauches, à donner au consensus politique un caractère partidaire. Enfin, au cours de la Grande Guerre, attentif à la nécessaire réforme gouvernementale, Briand facilite le contrôle parlementaire aux armées, montre sa disponibilité à la tenue des comités secrets, et veille au strict respect de l’Union sacrée, jusqu’en mars 1917. L’épilogue analyse un après-Briand marqué par une réelle continuité, remise en cause par la rupture de l’Union sacrée et, en partie, par l’expérience Clemenceau. En 1919, Briand est élu en Loire-Inférieure, fidèle au consensus politique qu’il attend d'incarner à nouveau
This thesis analyzes the process of decision in a political and parliamentary context. We will study the question of deliberation, and the issue of majority, through Aristide Briand's tenure as a deputy of the Loire district (1902-1919). His first steps in politics are examined through the question of "laïcité". Appointed reporter of the commission charged with the preparation of the bill on separation of Church and State, he convinces his colleagues of the need for liberal reform. The law is finally adopted December 9th, 1905. As a minister of Public Instruction and Worship, in 1906, he applies the law that he had masterfully managed to pass. This political experience gives him a strong position, and he is appointed President of the Council of Ministers in 1909. He then develops a political program for the pacified Republic he was hoping for. Briand's reformism takes him toward a centrist policy between 1910 and 1914. Though he succeeds in building governmental majorities through a policy of « majority within the majority », Briand fails to embody this consensus in a party. During the Great War, aware of the need for governmental reform, Briand promotes parliamentary control of the army, showing his willingness to hold secret committees; he enforces to the "Union Sacrée" until March 1917. The post-Briand era is marked by a real continuity, which will be undermined by the splitting of the "Union Sacrée", and by the Clemenceau experience. In 1919, Briand is elected deputy for Loire-Inférieure, true to his ideal of political consensus
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Della, Sudda Magali. "Une activité politique féminine conservatrice avant le droit de suffrage en France et en Italie : socio histoire de la politisation des femmes catholiques au sein de la Ligue patriotique des Françaises (1902-1933) et de l'Unione fra le donne cattoliche d'Italia (1909-1919)." Phd thesis, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 2007. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00429918.

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Abstract:
Cette recherche historique qui croise les apports des études de genre, de la science politique et de la sociologie religieuse met en lumière la façon singulière dont les militantes d'action féminine catholique sont venues à la politique en France et en Italie durant les premières décennies du XXe siècle. Deux associations catholiques féminines de masse ont fait l'objet de cette analyse comparée : la Ligue patriotique des Françaises active de 1902 à 1933 et l'Unione fra le donne cattoliche d'Italia de 1909 à 1919. La thèse réalisée dans le cadre d'un doctorat en co-tutelle entre l'Ecole des hautes études en sciences sociales et l'Université de Rome ‘La Sapienza' s'est appuyée sur différents fonds d'archives qui ont été dépouillés, pour certains d'entre eux intégralement, durant cinq ans. La problématique qui a guidé cette recherche est celle de l'activité politique féminine conservatrice dans des contextes d'exclusion des femmes du suffrage. Si l'activité des suffragistes, des féministes, des militantes socialistes de la période contemporaine est bien connue, les mobilisations conservatrices sont restées dans l'ombre de l'histoire, malgré leur caractère massif et durable. Le point de départ de mon travail a été de comprendre comment les femmes qui n'étaient pas féministes, dans le sens où ce terme est défini par les organisations féminines en faveur du suffrage et des femmes au début du siècle dernier, se sont mobilisées pour faire émerger une parole féminine conservatrice. Il fallait éclairer les modalités d'action de ces femmes, saisir le paradoxe de leur engagement à la fois conservateur sur le plan politique, religieux et social et en même temps porteur de redéfinition pratique des normes de genre. Tout en étant très attachées à un ordre social inégalitaire et à une hiérarchie des genres sous-tendus par la reconquête du terrain perdu par l'Église, certaines de ces femmes ont dans certains contextes pu faire preuve d'une contestation plus ou moins silencieuse des normes en vigueur dans l'Église et dans la société. La comparaison est centrale dans cette démarche. L'Italie et la France sont deux pays que les contextes de sécularisation et de séparation de l'Etat de l'Église catholique rapprochent. Leur système politique libéral repose sur l'exclusion des femmes du corps électoral d'abord sur des motifs juridiques – elles ne sont pas libres depuis le Code civil de 1804 en France et en Italie –, puis politiques – jugées trop proches de l'Église et sous la coupe du clergé. Mais dans ces contextes proches, la naissance de l'action catholique féminine prend des formes distinctes. La Ligue patriotique des Françaises voit le jour en 1902, en tant qu'entreprise électorale pourvoyeuse de subsides pour les candidats catholiques. Tandis qu'en Italie, ce ne sont pas les élections qui provoquent l'apparition d'une association de laïques organisées mais le congrès féministe de Rome en 1908. Le cas italien fait saillir les spécificités du rapport à la politique de l'association française. Bien que s'en défendant, en France, les femmes de la Ligue entrent dans l'arène politique, non pas pour voter directement mais pour prendre une part dans la division sexuelle du travail militant qu'elle justifient par les compétences supposées de leur sexe. A l'œuvre en 1902, lors des municipales de 1904, des législatives de 1906, elles diffusent les tracts des candidats catholiques, collent des affiches, gèrent les caisses électorales, nettoient les listes électorales dans les mairies, et même monnayer leur « devoir conjugal » contre une promesse de vote pour le bon candidat. Cette activité se poursuit de façon plus discrète après 1906, date à laquelle le pape Pie X leur interdit toute action politique. Tout autre est la situation italienne, où, parce que le non expedit du pape Pie IX déconseille la participation des catholiques italiens au jeu démocratique censitaire d'un Royaume d'Italie impie, les femmes catholiques n'ont pas vocation à contribuer à la rechristianisation du pays par les urnes. C'est l'articulation complexe de ces deux cas, auxquels vient s'ajouter un troisième acteur qu'est la hiérarchie vaticane, qui est au centre de l'analyse comparée. Ce travail s'est appuyé sur des archives mais aussi une littérature scientifique de différentes disciplines : outre les travaux d'histoire du catholicisme, d'histoire du genre, d'histoire sociale, d'histoire de l'éducation et d'histoire de la Grande Guerre, les ouvrages de science politique, de la sociologie des mobilisations sont venus enrichir le corpus des sources secondaires. Des sources inattendues pour l'histoire du genre aux sources inexploitées Plusieurs types de fonds dans chacun des trois pays – France, Italie, Vatican – ont été consultés. Des sondages ponctuels dans des fonds américains – Schlesinger Librairy, spécialisée sur l'histoire des femmes, et Boston College, université de la Compagnie de Jésus, à Boston ont complété ces consultations principales. Les fonds français sont constitués des fonds de l'association Ligue patriotique des Françaises (1902-1933), déposés à l'Action catholique des femmes ; des Archives historiques des archevêchés de Lyon et de Paris, des Archives départementales du Rhône, des Alpes-Maritimes, du Tarn, de l'Yonne – dont certains n'ont parfois rien donné -, des Archives nationales, série F7 « partis et associations politiques ». Ce dernier choix de ne prendre en considération que les documents identifiés comme relevant d'une activité politique était justifié par la volonté d'attester montrer qu'un engagement conservateur féminin avait existé et était identifié comme tel par les pouvoirs publics. La perception de la Ligue patriotique des Françaises sous l'angle de son activité politique indique une féminisation précoce de la profession politique par le biais de cette association connexe de l'Action libérale populaire. Une deuxième phase de dépouillement a été effectuée à Rome. Le fonds personnel de Cristina Giustiniani Bandini, première présidente et fondatrice de l'Unione fra le donne cattoliche d'Italia (U.D.C.I.) en 1909 a été intégralement dépouillé. Il est conservé près l'Archive général de l'ordre prêcheur (dominicains) en l'Église Sainte-Sabine de Rome. Les archives d'État de Rome (Archivio di stato di Roma) ont été sondées pour établir une comparaison dans la surveillance politique de ces associations catholiques féminines. La localisation des sources révèle ainsi que l'Action catholique féminine italienne n'est pas structurée comme une organisation à vocation politique ou sociale. Elle n'est pas déclarée auprès des autorités, il n'y a pas de trace aux Archives d'Etat en tant qu'association politique ou de bienfaisance. Enfin, les Archives secrètes vaticanes ont offert un regard inédit sur ces associations. Ces matériaux inexploités jusqu'ici – papiers du fonds personnel Pie XI, fonds Pie IX ouvert à la consultation depuis septembre 2006 – ou qui n'avaient jamais été consultés pour l'action catholique féminine française et italienne – fonds Secrétairie d'État pour les pontificats de Léon XIII, Pie X et Benoît XV ; Affaires ecclésiastiques extraordinaires France et Italie – ont été d'une importance majeure dans cette recherche. Ils permettent de comprendre le regard porté par l'institution sur ces associations mais aussi la complexité du rapport à l'autorité de ces organisations de laïques qui avaient un pied dans l'Église et un pied dans la société. La presse de ces deux associations a également été dépouillée. Organisation de la thèse L'exploitation du matériau a été organisée de façon thématique et chronologique. Trois parties scandent ce travail. La première porte sur l'émergence et le développement des deux organisations, la seconde s'intéresse à la citoyenneté sociale mise en œuvre par ces associations et enfin, une troisième partie examine l'élaboration complexe d'une citoyenneté politique qui ne passe pas nécessairement par le vote dans un premier temps puis qui intègre le suffrage féminin au lendemain de la Grande Guerre. La première partie de la thèse traite de la genèse du militantisme d'action catholique féminine de part et d'autre des Alpes. Elle éclaire la naissance, le développement et l'institutionnalisation de chacune des deux associations. Un premier chapitre retrace la naissance de la Ligue patriotique des Françaises à Paris, durant les derniers mois de l'année 1901. Il montre comment un premier noyau parisien composé de femmes consacrées sans toutefois qu'elles portent un habit religieux et d'« entrepreneuses » - comme certaines dirigeantes se définissent -, rompues à l'entreprise électorale de leur mari sous le Second Empire et la IIIe République, a créé une organisation de laïque qui gagne très vite la Province. Forte de 300 000 adhérentes dès son troisième anniversaire, la Ligue est d'abord une œuvre électorale, qui doit fournir aux candidats catholiques des subsides et des propagandistes zélées dans le contexte de structuration de l'offre politique par les partis. La loi de 1901 sur les associations, votée pour contrôler les congrégations religieuses offre alors une opportunité inattendue d'organisation pour ces catholiques. L'échec aux élections législatives de 1906 et l'évolution des positions pontificales vers un rejet de la démocratie chrétienne et de l'engagement politique des catholiques marque l'arrêt officiel de l'œuvre électorale pour les femmes. Dès 1907, l'action sociale et religieuse sont mises au premier plan : c'est par elles, et par elles seules, que les femmes referont la société chrétienne et non par les urnes. Dans la pratique cependant, l'interdit est contourné jusqu'en 1914. Peu de temps après, en 1909, est proclamée la naissance de l'Union entre les femmes catholiques d'Italie. Les cérémonies de béatification de Jeanne d'Arc en avril de cette même année sont l'occasion de lier les deux organisations qui se placent ainsi sous la protection de la sainte. La vierge guerrière symbolise le renouveau de l'apostolat féminin sous tendu par une spiritualité de combat qui prend tout son sens dans un contexte de laïcisation des institutions d'Etat. Le deuxième chapitre porte sur cette « petite sœur italienne » qui naît au lendemain du congrès féministe de Rome de mai 1908, qui avait vu des femmes catholiques prendre part au vote d'une motion supprimant le caractère obligatoire de l'instruction religieuse à l'école. Une aristocrate romaine proche du pape Pie X, la princesse Cristina Giustiniani Bandini, mobilise ses réseaux religieux et nobiliaires pour fonder une association de laïques sur le même modèle que la Ligue. Mais, contrairement aux Parisiennes, la dirigeante romaine se place dans une ligne intransigeante et refuse toute forme de participation politique féminine. Il n'est pas question de voir les Italiennes financer les candidats catholiques aux élections locales – les seules où ils sont autorisés à se présenter en tant que tels par la hiérarchie ecclésiale jusqu'en 1912, ni de réclamer le suffrage. La mise en conformité de la cité terrestre avec la cité céleste se fera par l'action religieuse, par les pèlerinages, par une piété féminine accrue et éventuellement par les œuvres de bienfaisance. Dans ces deux contextes, qui ont pour point commun l'affirmation de l'État nation sur des bases laïques et l'institution d'un régime démocratique fondé sur le citoyen masculin, la capacité des femmes catholiques à imposer leur programme politique dans le débat public se traduit donc par des modalités d'action différentes. Dirigées toutes deux par des aristocrates, défendant une hiérarchie sociale, une hiérarchie de genre et une hiérarchie religieuse ces femmes ont, pour certaines d'entre-elles, maintenu leur autonomie à travers ce militantisme conservateur. Une deuxième partie s'intéresse aux déclinaisons d'une citoyenneté sociale féminine. Elle montre comment au sein de ces associations l'acception restrictive de la citoyenneté politique identifiée au vote, attribut masculin en France et en Italie jusqu'en 1945, est contournée pour proposer une autre forme d'appartenance à la cité. Cette citoyenneté sociale est alors définie comme l'ensemble des droits et des devoirs assignés aux femmes en tant que mères biologiques ou spirituelles, afin de transposer à l'ensemble de la société les activités de soin, de prise en charge des œuvres sociales, aujourd'hui désignées sous le terme de care. Le troisième chapitre porte sur l'action sociale catholique. Il intègre de façon comparée les étapes du passage de la dame patronnesse à la militante d'action catholique. Il montre comment la résolution de la question sociale « les Évangiles à la main » se heurte à la différence des positions sociales des militantes : la solution corporatiste où patronnes et ouvrières sont réunies dans une même structure est difficilement envisageable dans les comités composés d'ouvrières. Si la Ligue délègue cette question délicate aux syndicats féminins chrétiens, l'Union italienne entend monopoliser l'encadrement des catholiques en contrôlant les syndicats des professions pensées comme féminines – infirmières, institutrices, téléphonistes...-. À travers l'organisation chrétienne de ces occupations féminines s'opère dans certains cas une professionnalisation de ces activités. Tant en France qu'en Italie, le brevet d'aptitude vient se substituer à la formation uniquement religieuse pour devenir enseignante ou infirmière d'Etat. Cette professionnalisation s'étend après la Grande Guerre à d'autres activités féminines : la formation professionnelle est proposée en France aux agricultrices, aux ouvrières. Elle est sous-tendue par l'idée que l'élite féminine militante doit d'abord être une élite de professionnelles. Cependant, la crise des années Trente met un frein à cette activité quand la mère au foyer devient le cheval de bataille de l'Église catholique. Une deuxième dimension de cette citoyenneté sociale est son enracinement dans l'expérience de la maternité qui est présentée par ces associations comme constitutive du genre féminin. Bien que la plupart des dirigeantes n'aient pas d'enfants – parce qu'elles sont vierges consacrées ou tertiaires - elles entendent néanmoins promouvoir la maternité. Se distinguant des associations natalistes plutôt républicaines en France, les catholiques s'inscrivent dans la mouvance familialiste. Mais, elles se singularisent par le fait que cette promotion de la maternité est faite par des femmes, pour des femmes. On observe alors des nuances importantes sur l'acception de la maternité : celle-ci peut être entendue comme la mise au monde des enfants mais aussi le maternage d'autres enfants dans le cadre d'un célibat chaste et consacré. En France, la Ligue établit parallèlement à d'autres institutions républicaines des institutions d'aide aux mères – gouttes de lait, consultation du nourrisson, mutualités maternelles et prix. Ainsi, la Ligue patriotique organise t-elle la fête des mères au mois de mai à partir de 1917 : le prix des mères méritantes est remis aux adhérentes de condition modeste, mères de famille nombreuse et d'observance religieuse rigoureuse. En Italie, c'est surtout la dimension religieuse de la maternité qui est privilégiée à travers la promotion de la dévotion mariale mais aussi de saintes du quotidien comme Anne Marie Taigi, mère de famille battue par son mari qui avait des extases dans ses activités domestiques. Sous le fascisme, un retour à l'action sociale s'opère quand l'Union rejoint les action de l'œuvre nationale de la maternité et de l'enfance et mène « l'apostolat du berceau » (1929). C'est également en tant que mères que ces femmes portent leurs revendications auprès des gouvernements. Le maternalisme catholique se décline de part et d'autre des Alpes et conduit parfois ces associations hostiles au féminisme à rejoindre les positions des féministes laïques sur la recherche en paternité ou la protection de la maternité. Cette acception de la maternité rompt avec l'idée que parce que les femmes mettent au monde un enfant, elles feront de bonnes mères. Au cœur de l'action de ces associations se trouve le projet d'une pédagogie maternelle chrétienne destinée à apprendre aux mères biologiques à être des éducatrices. C'est l'objet d'un cinquième chapitre. Cette pédagogie s'adresse en premier lieu aux ouvrières, redoublant la relation de maternage entre la patronne et ses employées par une relation de mère spirituelle à une mère biologique. Mais les mères de la petite bourgeoisie sont elles aussi invitées à devenir des éducatrices de leurs filles et à s'investir dans la formation des futurs citoyens chrétiens. Les éducatrices catholiques doivent prendre une place centrale dans la famille et dans la société soit en devenant des institutrices catholiques, soit en se fédérant dans des associations de pères et de mères de famille pour mener une activité de lobbying au nom de la défense de leurs enfants. En France, les ligueuses prennent une part active dans la guerre scolaire du début du siècle, tandis qu'en Italie, les aristocrates de l'Union qui font pression sur les hommes politiques de leur entourage pour maintenir l'instruction religieuse dans les écoles primaires en 1912. Elles parviennent ainsi à avoir un monopole sur les demandes d'instruction religieuse formulées par les parents dans les écoles de Rome et font office d'intermédiaire entre les parents d'élèves et les autorités municipales qui accordent cet enseignement dans les écoles. Dans une troisième partie, c'est le passage à la citoyenneté politique qui est analysé. Un sixième chapitre analyse l'épisode de la Grande Guerre comme un moment à la fois de rupture avec les positions de ces associations et d'accélération de certains processus d'inclusion des femmes catholiques dans la gestion des affaires publiques. La guerre ouvre une période d'élargissement de l'action publique pour les deux associations. La professionnalisation de certaines occupations comme les infirmières s'accélère. La matrice maternaliste de l'action collective légitime la prise en charge des enfants des classes populaires, des soldats mutilés etc. L'action des associations ne vise plus seulement à attirer les âmes d'élites mais véritablement à assumer l'œuvre d'assistance que les pouvoirs publics ne peuvent fournir. À la faveur de cette crise, le rôle des congrégations exilées est reconnu en France et celui des laïques de la L.P.D.F. sanctionné positivement par les décorations nationales et religieuses que reçoivent la plupart des dirigeantes, tant en France qu'en Italie. Les jeunes femmes non mariées, les mères célibataires deviennent aussi les cibles des politiques mises en place par la Ligue, tandis qu'en Italie, il semblerait que l'élargissement de l'action sociale suscite un rappel à l'ordre quant à la collaboration avec les non catholiques. La guerre ouvre la voie d'une réconciliation avec les autorités laïques qui passe avant tout par une action locale. S'appuyant sur les notables, sur les réseaux d'œuvres religieuses préexistantes, l'U.D.C.I. acquiert rapidement un rôle important dans les Comités d'assistance civile qui gèrent bon nombre de problèmes matériels liés à la guerre. En France, l'Union sacrée se fait aussi dans certaines communes, mais la reconnaissance de l'action civile des ligueuses sera d'avantage symbolique. Ainsi, nous voyons comment le contexte national structure la façon dont sera pensée et légitimée l'action civile des associations féminines catholiques. Elle passe par une reconnaissance locale puis nationale, en Italie, où l'U.D.C.I. se voit accorder la personnalité juridique au lendemain du conflit. En revanche, là où le poids des instances locales de représentation démocratique reste dominé par les institutions nationales, il s'agit plutôt d'une reconnaissance symbolique. Le dernier chapitre de la thèse montre comment les militantes d'action catholique ont participé aux premières consultations électorales sans pour autant détenir le droit de vote et ont ensuite abandonné ces pratiques une fois celui-ci admis comme un moyen de faire changer les lois. En Italie, en revanche, le rapport à la politique plus difficile évolue après la guerre vers des positions plus ouvertes au suffrage féminin. S'esquissent ainsi les linéaments d'une politisation féminine contrainte à la fois par le contexte politique et religieux national et par les propriétés sociales des dirigeantes dont le recrutement n'est pas identique dans chacun des pays. Définissant par la pratique tout autant que par les discours l'activité politique légitime pour des femmes catholiques, ces citoyennes catholiques se positionnent d'abord contre le suffrage féminin, manifestant leur appartenance à la communauté politique et nationale par les œuvres sociales et religieuses. S'appuyant sur leur mission d'apôtres du XXe siècle, pour résoudre la question sociale « l'Évangile à la main », les militantes revendiquent un rôle d'expertise de plus en plus important dans le travail social. De la dame patronnesse aristocrate du début du siècle à la travailleuse sociale qualifiée d'origine plus modeste de l'entre-deux-guerres s'est amorcé un processus de politisation féminine et de professionnalisation. La préparation des femmes au suffrage devient alors une activité importante de la Ligue, qui organise des conférences de préparation civique, qui publie des brochures et veut inciter les femmes à adopter le suffrage familial dans un premier temps, puis individuel dans un second temps. En Italie, en 1925 le bref épisode de l'autorisation du vote pour les femmes de plus de trente ans, mères et épouses de soldats, voit l'Union intervenir pour solliciter les inscriptions sur les listes électorales. Celles-ci ne purent cependant voter jusqu'en 1946. Cette thèse contribue ainsi à repenser les catégories de citoyenneté habituellement définies en rapport avec le suffrage et à comprendre la façon dont les associations de femmes catholiques ont contribué à l'apprentissage de la vie politique durant les premières décennies du XXe siècle en France et en Italie. La citoyenneté telle que l'entendent ces associations est d'abord une citoyenneté sociale, fondée par l'expérience de la maternité spirituelle ou biologique, et vécue à travers la mise en œuvre d'institutions sociales. La citoyenneté politique qui se manifeste par le vote n'est pas considérée, dans un premier temps, comme une pratique légitime pour les femmes catholiques dans chacun des pays. Toutefois, l'intervention dans les affaires politique et la façon dont les femmes de ces associations se pensent comme des sujets politiques et interviennent en leur nom dans les affaires publiques attestent de la volonté de contourner le suffrage masculin. En France, dans un contexte de ralliement de l'Église catholique à la République et de suffrage universel, même les femmes sont invitées à participer de façon indirecte à la compétition électorale. En Italie, un modèle de politisation intransigeante domine : les catholiques hommes et femmes sont invités à se tenir à distance de la compétition électorale. Au terme de la Grande guerre, ces prises de positions se rejoignent. Dans cette évolution, la Grande Guerre a constitué un moment d'accélération plus que de rupture et a ouvert une période de réconciliation entre ces associations catholiques et les pouvoirs publics laïcs. Ce travail invite à une compréhension plus large de l'engagement féminin en intégrant ces associations de masse qu'ont été les associations catholiques. Prises entre la nécessité de se distinguer des féministes et des hommes catholiques, ces associations ont défini des cadres d'action légitimes pour des femmes conservatrices, attachées aux normes de genre inégalitaires mais soucieuses de se ménager des marges d'autonomie. Cette recherche permet de mieux saisir la complexité des rapports sociaux de sexe et de classe en adoptant des questionnements de science politique et de sociologie. Malgré leur conservatisme et leur hostilité au suffrage, ces associations ont été des lieux de socialisation politique et religieuse qui ont marqué les premières générations d'électrices tant en France qu'en Italie. Et on ne peut comprendre pourquoi le vote féminin a d'abord été un vote démocrate-chrétien sans s'intéresser à la façon dont ces milliers de femmes ont appris à « bien voter » durant les premières décennies du siècle dernier.
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Marichalar, Pascal. "Prévenir ou produire : autonomie et subordination dans la médecine du travail (France, 1970-2010)." Phd thesis, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00790523.

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Abstract:
Ce travail étudie l'autonomie professionnelle des médecins du travail en France entre 1970 et 2010. Il explore le sens de l'injonction indigène et règlementaire d'indépendance, alors que ces médecins sont liés aux employeurs par un contrat de travail, c'est-à-dire une relation de subordination. Ce-faisant, il offre un éclairage sur la faillite du système français de prévention des atteintes professionnelles à la santé. La combinaison du dépouillement d'archives inédites et d'une enquête ethnographique multi-sites auprès de praticiens en activité met en évidence les variations de la problématique de l'autonomie selon le contexte d'exercice (forme du service, nature des interlocuteurs). La coexistence apparente de l'autonomie et de la subordination passe toujours par la distinction pratique entre un côté " médical " de l'activité (sur lequel les praticiens disposent en droit d'une indépendance totale), et un côté " administratif " (sur lequel la subordination est légitime). Or, l'enquête montre que cette distinction est le produit instable d'une négociation permanente entre les médecins et leur entourage (autres composantes du service ou de l'entreprise, autres médecins...). Plus encore, la définition même du métier, c'est-à-dire l'ensemble des tâches qui peuvent être exercées de manière légitime au nom de la médecine du travail, apparaît elle aussi comme le résultat précaire de négociations permanentes dans chaque service. La question de l'autonomie se joue non seulement dans le contrôle sur le travail, mais également dans le processus de définition de ce dernier. Cette thèse montre ainsi les limites de la définition classique de l'autonomie professionnelle comme contrôle sur les activités de routine lorsque la nature du travail qu'il y a à faire n'est pas donnée d'avance, mais est l'objet de conflits. Elle donne également à voir la tension entre dépendances légitimes et illégitimes, subordination consentie et abus de pouvoir, qui est au cœur de la relation salariale.
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Girard, Sabine. "La territorialisation de la politique de l'eau est-elle gage d'efficacité environnementale ? : Analyse diachronique de dispositifs de gestion des eaux dans la vallée de la Drôme (1970-2011)." Phd thesis, Ecole normale supérieure de lyon - ENS LYON, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00737165.

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Abstract:
Les Contrats de rivière et les Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux font partie des nouveaux instruments d'action publique misant sur un gain d'efficacité environnementale par leur territorialisation. La recherche pose l'hypothèse que cette efficacité dépend de la manière dont les acteurs qui mettent en œuvre ces dispositifs se saisissent de leurs dimensions territoriales. Elle propose la notion de ressort territorial pour désigner l'ensemble des ressources territorialisées et territorialisantes issues des processus dialectiques et diachroniques entre les constructions territoriales autour de l'eau et les projets pour sa gestion. La recherche explore les stratégies territoriales déployées dans l'élaboration et la mise en œuvre de ces dispositifs et analyse leurs implications en termes de modification des représentations et des pratiques des usagers de l'eau et in fine de l'état environnemental des ressources et des milieux aquatiques. La démonstration s'appuie sur le cas empirique de la vallée de la Drôme dans les quatre dernières décennies. Le corpus est constitué de comptes-rendus de réunions, de documents de projets et d'articles de presse ainsi que d'entretiens et de cartes mentales réalisés auprès des usagers et des gestionnaires de l'eau.Les résultats de la recherche portent sur les mécanismes et les conditions par lesquels la gestion territoriale de l'eau peut être gage d'efficacité environnementale. Des facteurs déterminants sont mis en évidence : (i) la mise en synergie des projets de développement territorial avec ceux de la gestion environnementale ; (ii) la mobilisation des dimensions identitaires des dispositifs de gestion des eaux et (iii) les intentions et les capacités d'action de certains gestionnaires. A cet égard, les structures intercommunales, et en leur sein, les binômes élus/agents de développement, constituent des acteurs moteurs de l'activation des ressorts territoriaux de la gestion de l'eau.
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Bougrat, Jérémy. "L’opposition non-communiste de la Ve République dans la Guerre froide : l’esprit de détente, 1962-1966." Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040117.

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Abstract:
Amorcée dès la mort de Staline en mars 1953, la décrispation des antagonismes Est-Ouest connaît cependant des fluctuations dans les années suivantes, jusqu'au sommet des tensions internationales que représente la crise de Cuba de l'automne 1962. Débute alors une période d'accalmie communément qualifiée de « détente ». Notre étude s’est ainsi fixée comme mission d’étudier l’influence de ce contexte international sur le monde politique français. De la fin de la crise de Cuba au voyage du général de Gaulle en Union soviétique en juin 1966, celui-Ci évolue dans sa vision de la guerre froide et révèle un « esprit » de détente plus ou moins fort. Si tous les partis et les structures non-Partisanes de l’opposition non-Communiste sont favorables à un encouragement de la détente, rares sont ceux qui appellent à baisser sa garde face à un pays qui reste le plus probable des adversaires. La notion de sécurité est centrale pour des responsables politiques aspirant à assumer les réalités du pouvoir. Afin d’avancer vers un approfondissement de la détente, tout en réglant une question allemande omniprésente, il faut continuer la construction européenne, emprunter la voie de la sécurité collective, désarmer simultanément et développer les liens avec l’Est
Starting after Stalin’s death in March, 1953, the de-Escalation of East-West antagonism nevertheless experienced fluctuations in the ensuing years, reaching its climax of international tension with the Cuba crisis of autumn 1962. Thus began a period of respite broadly known as the “Détente”. And so our mission was established: to study the influence of this international context on the French political world. From the end of the Cuba crisis to General de Gaulle’s journey to Soviet Union in June, 1966, de Gaulle’s perception of the cold war evolves and reveals a more or less strong “spirit” of Détente. If all non-Partisan parties and organizations of the Non-Communist opposition are in favor of Détente, rare are those who call for lowering their guards when faced with a country that remains the most likely of adversaries. The issue of security is central for political officials aspiring to assume power. In order to move forward towards a strengthening of the Détente, all while addressing the issue of an omnipresent Germany, it is necessary to continue European construction, follow the path of collective security, disarm simultaneously, and develop links with the East
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Badalassi, Nicolas. "Adieu Yalta ? La France, la détente et les origines de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe, 1965 - 1975." Phd thesis, Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00713652.

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Abstract:
A partir de 1965, l'URSS cherche à profiter de la politique de " détente, entente, coopération " lancée par le général de Gaulle auprès des pays du pacte de Varsovie pour obtenir, via une conférence sur la sécurité européenne, le gel de l'ensemble des frontières du continent et la reconnaissance de la mainmise soviétique sur l'Europe de l'Est. Sauf que la France, partisane au contraire d'une détente censée aboutir au dépassement de l'ordre bipolaire issu de la guerre froide, n'entend pas entériner le statu quo politique et territorial européen. Dès 1969, la France décide peu à peu de se servir du projet de conférence pour promouvoir sa vision de l'Europe : la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe doit d'une part favoriser le rapprochement entre tous les peuples du continent et d'autre part encourager chaque nation à s'exprimer en son nom propre, en dehors des alliances militaires.Lorsque trente-trois Etats européens, les Etats-Unis et le Canada se réunissent, de 1972 à 1975, pour négocier le contenu du futur Acte final de la CSCE, les Français tentent, avec leurs partenaires de la Communauté européenne, de faire de la conférence le prolongement multilatéral de la politique gaullienne de détente. Dans cette optique, ils veillent d'abord à ce que les frontières puissent être modifiées de façon pacifique : il s'agit de permettre à l'Allemagne d'être un jour réunifiée. Ils œuvrent également pour que la conférence facilite la coopération culturelle et la circulation des personnes entre l'Est et l'Ouest, le but étant, selon le président Pompidou, de transmettre aux pays communistes le " virus de la liberté " et d'enfoncer un coin dans le système des blocs.
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