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Dissertations / Theses on the topic 'Dualité (logique) – Dans la littérature'

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Heberlé, Jean-Philippe. "L'écriture de la dualité dans les oeuvres vocales majeures de Michael Tippett." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1998PA040263.

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Abstract:
Michael Tippett, compositeur, librettiste et essayiste anglais est, avec son contemporain Benjamin Britten, l'un des plus illustres représentants de la seconde renaissance musicale anglaise. L'objet de cette étude porte sur le thème commun à ses opéras, ses oratorios et sa troisième symphonie : la dualité. On ne saurait cependant circonscrire la dualité, c'est-à-dire la coexistence de deux éléments de nature différente et le dialogue qu'ils entretiennent entre eux, à la thématique des œuvres, car leur écriture rend également compte de cette dualité par toute une série d'échos et de mises à distance. Apres avoir présenté une brève biographie de Michael Tippett ainsi qu'une description des œuvres du corpus qui insiste plus particulièrement sur la manière dont la dualité se manifeste dans chacune d'elles, on s'attache à étudier l'écriture de la dualité tant du point de vue textuel que du point de vue du rapport musique-texte. En ce qui concerne le texte, une place importante est laissée à la symbolique jungienne, à l'intertextualité et à la théâtralité qui participent chacune à des degrés divers de cette écriture de la dualité. Etudiée sous l'angle du rapport musique-texte, la dualité transparait aussi bien dans l'écriture musicale que dans la symbolique des voix et des timbres instrumentaux. C'est là que naissent des relations de convergences et de divergences qui sont autant d'échos et de contradictions par rapport à ce qu'exprime le texte
This study deals with Michael Tippets’ operas, oratorios and symphony no. 3. As an English composer, librettist and essayist, Tippett is with Benjamin Britten one of the most famous musicians of what is known as the second English renaissance in music. If one theme is enhanced in his operas, oratorios and music in general, it is duality, that is the relation governing the link and the dialogue between two different elements which coexist with each other. Yet, duality cannot be circumscribed to the themes because the writing of Michael Tippetts’ main vocal works also tackles this question through a series of mirror effects and discrepant elements. After giving a short biography of michael Tippett and focusing upon the manifestations of duality in the vocal works which are analyzed here, one will deal with the writing of duality by probing the text as much as the relation between the words and the music. As far as duality appears in the writing of the text, Jungian symbolism, intertextuality, theatricality have to be considered. When the relation between the words and the music is concerned, duality is encapsulated in the parallelisms and contradictions which at times may be conveyed by the music itself as much as by the symbolism of voices and instruments when seen in connection with the text
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Kabongo, Kanyanga Gilbert. "La dualité de l'œuvre romanesque de Sony Labou Tansi." Rennes 2, 2005. http://www.theses.fr/2005REN20004.

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Abstract:
Quand les pays d'Afrique accédaient à leurs indépendances vers les années 60, les peuples aspiraient à une aube de la renaissance étant donné les tracas connus sous les jougs coloniaux. C'est le contraire qui se produit. Car les nouveaux fondés de pouvoir s'érigent en monarques du droit divin et se démarquent par des surabus de tout genre plongeant les pays et les peuples dans une souffrance scabreuse et une déchéance jamais connues de la mémoire historique. Aujourd'hui, quatre décennies après la souveraineté compromise, les peuples s'interrogent sur leur avenir et continuent à mener leur âpre lutte contre ces régimes militaires de mauvais augures en vue de reconquérir la liberté confisquée. Au plan artistique, le romanesque de Sony Labou Tansi, au-delà d'un constat globalement sombre de l'état des lieux, est aussi ce témoignage du dépassement vers une temporalité nouvelle où l'espoir pointe à l'horizon. Il s'agit donc d'une écriture de violence qui obeit à une dialectique de la tyrannie et de l'émancipation : un croisement duquel résurgit une société heureuse dont le revirement de la mentalité, reste le modèle fondateur sur lequel il faut construire
When the African countries were granted their independence in the sixties, the people of Africa had such dreams that they were indeed at the dawn of something new, since they had lived through such oppression, under the rule of those who had colonized them. The opposite, however, took place, because these new leaders who were put into place, saw themselves as monarchs with divine rights and distinguished themselves by all kinds of abuses, which sank these countries and their inhabitants into extreme suffering and tremendous decline never before experienced in history. Today, forty years after this compromised sovereignty, the people wonder about their future and continue their bitter fight against these ominous military regimes with the hopes of regaining their stolen freedom. In the realm of art, the romantic view of Sony Labou Tansi, beyond the globally somber report of actual conditions, is as well a testimony of a surge toward a new temporality, where hope is depicted on the horizon. This writing, then, describes a violence which obeys the argument between tyranny and emancipation; that is, a crossing of paths from which a happy society is born, with its sudden change of mentality. This new society, which is a foundational model, is a model on which one must build
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Inoué, Naoko. "Valéry : "l'apparaître des choses"." Montpellier 3, 2002. http://www.theses.fr/2002MON30053.

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Roberts, Paula Ann. "La dualité dans l'oeuvre de Jacques Poulin." Thesis, National Library of Canada = Bibliothèque nationale du Canada, 1997. http://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk2/ftp02/NQ41575.pdf.

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Cingal, Guillaume. "La dualité dans les deux trilogies de Nuruddin Farah." Dijon, 2001. http://www.theses.fr/2001DIJOL018.

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Réquéna, Clarisse. "Unité et dualité dans l'oeuvre de Prosper Mérimée : mythe et récit." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1997PA040160.

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Abstract:
Le 30 septembre 1839, dans une lettre datée de Bastia, Mérimée écrit à son ami avignonnais, Requien, qu'il se réjouit de trouver en Corse, où il accomplit une tournée d'inspection des monuments historiques, « la pure nature de l'homme ». A partir de cette déclaration, nous avons tenté de définir une quête de l'unité chez Mérimée qui, dans les années 1820, s'essaie à l'écriture sur le thème du duel. La dualité ou la duplicité, les termes sont présentés comme équivalents dans l'avant-dernière composition de l'auteur, Lokis (1868), vont alors se déployer dans l'œuvre. Tel semble être, en effet, le constat auquel Mérimée aboutit, celui d'un monde duel qui se diffracte a la lumière de l'analyse et qui, finalement, révèle une mosaïque. Ainsi peut se concevoir le résultat de la réflexion de Mérimée qui, en 1833, croyant sa dernière heure venue, rassemble ses nouvelles sous ce titre générique de mosaïque. En fait, 1833 marquait non la mort de Mérimée mais la fin d'un cycle. En 1834, en effet, il est nommé inspecteur général des monuments historiques ; il commence sa série de tournées par le midi de la France et notamment le Roussillon où il situera l'intrigue de sa nouvelle publiée en 1837, La Vénus d'Ille. La première œuvre de cette deuxième partie de la vie de l'auteur inaugure une nouvelle étude de la dualité mais cette fois nourrie de l'érudition de l'historien archéologue et appliquée à un sujet religieux. Il s'agit, plus précisément, et ainsi que l'observe Mérimée à propos de la révolution architecturale qui s'opéra du XIIe au XIIIe siècle, dans son essai sur l'architecture religieuse du moyen âge rédigé également en 1837, « de montrer comment deux styles [. . . ] si différents en apparence lorsqu'on les considère chacun à son point de développement, se confondent pour ainsi dire insensiblement à leur point de transition ». Il nous a semblé que cette considération pouvait s'appliquer aussi au passage du panthéisme au christianisme dont La Vénus d'Ille constitue une illustration
On September 30th, 1839, in a letter dated from Bastia, Merimee wrote to his friend from Avignon, Requien, that he is glad to find in Corsica, where he is doing an inspection tour of historical monuments, “man's pure nature”. Starting from this statement, we have tried to define a quest for unity in Merimee’s who, in the 1820's, is trying to write on the subject of duel. Duality or deceit, terms which are shown as equivalent in the one but last writing of the author, Lokis (1868), will then come out in his work. Such is, in fact, the finding to which Merimee comes up, a dual world that diffracts under the light of analysis and which, finally, reveals a mosaic. As such should we understand the result of Merimee’s thought who, in 1833, thinking his last hour approaching, puts his novels together under the generic title of mosaique. In fact 1833 didn't point to the death of Merimee but to the end of a cycle. Indeed, in 1834, he is appointed to the post of general inspector of historical monuments; for his series of tours he takes as a start the south of France and most noticeably the Roussillon where he will set up the intrigue of his novel published in 1837, la Vénus d'Ille. The first work of this second part of the author's life ushers in a new concept on duality this time brought out from the erudition of the historian and archeologist and applied to a religious theme. It is, more precisely, and as Merimee points out concerning the architectural revolution which took place between the 12th and 13th century in his essay Sur l'architecture religieuse du moyen âge also written in 1837, “to show two styles apparently so different when one considers each from his own point of development, will merge we may say to their point of transition”. It brings us to believe that this kind of thought could well be applied to the crossing from pantheism to christianism which La Vénus d'Ille is a picture of
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Husson, Didier. "Logique des possibles narratifs." Paris 7, 1994. http://www.theses.fr/1994PA070105.

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Abstract:
Cette thèse étudie les rapports logiques et les plus ou moins grandes compatibilités qui unissent les différentes variables du récit. Une première partie vise à sélectionner ces variables en s'appuyant sur les concepts établis par la narratologie. Une seconde tente d'évaluer la cohérence des choix narratifs envisageables à travers les rapports unissant principalement le statut du narrateur, le point de vue, le moment de la narration et l'existence de narrataires. Sont ainsi soulignés, exemples à l'appui, le caractère naturel de certaines associations, les possibilités d'infraction à la logique et les effets qu'on peut en attendre
This thesis studies the logical relations and the major or minor compatibilities which link together the different variables of fiction. The first part aims to select these variables, supported by the concepts implemented by the studies on fiction. It then tries to appraise the coherence of the possible narrative choices through the relations existing between the status of the narrator, the point of view, the moment of the narration and the existence of fiction recipients. Thus are underlined, and illustrated by examples, the natural aspect of some associations, the possibilities of infringements of logic and the consequences which can be expected from these
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Gauffre, Marie-Jeanne. "Tissages et métissages : dualité et totalité dans l'œuvre poétique et romanesque de Kojo Laing." Toulouse 2, 2003. http://www.theses.fr/2003TOU20068.

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Abstract:
L'articulation entre dualité et totalité constitue un axe thématique majeur autour duquel se structure l'œuvre laingienne. Celle-ci reflète une vision duelle du monde, marquée par l'opposition paradigmatique entre dedans et dehors. L'extériorité s'y incarne essentiellement dans l'altérité : les autres, opposés à l'individu (poèmes de jeunesse) ; la tradition collective, opposée aux dynamiques individuelles porteuses de changement (Search Sweet Country) ; l'Europe opposée à l'Afrique (Woman of the Aeroplanes et Major Gentl and the Achimota Wars). Dans la perspective laingienne, cependant, dualité et totalité sont compatibles, car celle-ci est complexe, plurielle, hétérogène, fondée sur la relation et donc instable, en constant devenir. Forme singulière de cet idéal, le métissage, conçu comme élargissement de soi et partage, utopie non-totalitaire, transcende l'opposition entre dedans et dehors dans l'échange incessant entre ces deux pôles. Il trouve un symbole approprié dans le kenté, tissage ghanéen traditionnel qui juxtapose de multiples bandes de couleur, et se représente dans l'écriture dense, impétueuse et facétieuse de l'auteur
Duality and wholeness are major driving forces in the writings of Kojo Laing, which convey the vision of a dual world characterized by the opposition between the inner and the outer. The outer is mainly the Other, i. E. The others versus the self (youth poems), communal tradition versus individual impulses directed towards change (Search Sweet Country), Europe versus Africa (Woman of the Aeroplanes and Major Gentl and the Achimota Wars). Yet, Laing's vision is not at all binary. For him, wholeness, based on the Relation with the Other, is plural, heterogeneous, complex : it is an unstable and ever changing process. Hybridity, "métissage" in French, an outstanding feature of this ideal, finds an apt emblem in kente, a traditional women cloth made of narrow bright-coloured widths sewns together. Indeed, viewed as the expansion of the self, as interchange, as a non-totalitarian utopia, hybridity transcends the opposition between the inner and the outer in a constant in-and-out shuttle-like movement which is reflected in Laing's dense, inventive and playful writing
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Michaut, Cécile. "Gémeaux, androgynes, hermaphrodites, Narcisse : unité et dualité du corps politique, 1562-1676." Clermont-Ferrand 2, 2008. http://www.theses.fr/2008CLF20008.

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Abstract:
Aux XVIe et XVIIe siècle, les "monstres doubles" (c'est-à-dire les créatures ayant deux sexes, deux corps, ou deux têtes : les androgynes, les hermaphrodites, les gémeaux joints) se distinguent par leur fréquence et les interrogations angoissées qu'ils suscitent. Le monstre double est à la fois un signe annonciateur de schismes et de guerres civiles, un malade, un déviant. Mais il est parfois un signe annonçant une réconciliation, un symbole de concorde, de paix et d'amour. Le but de cette recherche est de réfléchir à la signification de ces monstres doubles. Notre hypothèse est qu'ils tiennent un discours sur l'autre (au sein d'un corps ou de la cité) qui est de nature politique. Mais ce discours, entre les premiers troubles religieux (1562) et la publication de La Terre australe connue de Foigny (1676) évolue. Une première partie de cette recherche est consacrée à la définition d'une famille mythogène, comprenant Hermaphrodite, l'Androgyne, Janus, les Gémeaux et Narcisse. Elle montre comment, dès l'Antiquité, ces figures ont questionné le rapport à l'autre. Une deuxième partie montre comment, au XVIe et au XVIIe siècle, ces figures sont devenues les emblèmes politiques ambivalents de la guerre et de la paix, de l'ordre et du désordre. Une troisième partie explique comment les romanciers et les dramaturges se sont emparés de ces symboles pour en donner une interprétation politique nouvelle. Enfin, une dernière partie est consacrée à l'hermaphrodite. Elle explique comment et pourquoi ce monstre équivoque et pourchassé devient, au XVIIe siècle, le porte-parole d'un nouvel Etat, qui ne tolère plus l'altérité, mais en a besoin
The double monsters (creatures with two sexes, two bodies or two heads, such as androgynes, hermaphrodites, joint Gemini) were, in the 16th and 17th centuries, notable figures because there were many them and because they raised distressing issues. The double monster is, on the one hand, a sign announcing schims and civils wars, a sick or deviant figure ; but it is also sometimes announcing reconciliation and is a symbol of concord, peace and love. This study aims at reflecting on the meaning of these double monters. Our hypothesis is that they hold a discourse of a political nature on the Other (among a corpsb or a city). But that discourse, from the first religious conflicts (1562) to the publication of The Southern Land Known by Foigny (1676), evolved. The first part of this study is devoted to the definition of the single family of myths, including Hermaphrodite, the Androgyne, Janus, the Gemini and Narcissus. It shows how, from Antiquity onwards, those figures have been questioning the relation to the other. The second part reveals how those figures have become, in the 16th and 17th centuries, the ambivalent political emblens of war as well as peace, of order as well as disorder. The third part explains how novelists and poets have concentrates on the hermaphrodite. It analyses how and why that equivocal and hunted monster became, in the 17th century, the mouthpiece of a new State that does no longer tolerate otherness, and yet needs it
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Auchet, Marc. "Kaj Munk ou la logique de l'imaginaire." Paris 4, 1990. http://www.theses.fr/1990PA040040.

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Abstract:
Bien qu'ayant joue un rôle déterminant dans la vie et l'œuvre du dramaturge danois Kaj Munk (1898-1944), les phénomènes inconscients n'ont jamais fait l'objet d'une étude spécialisée. A partir des ouvrages classiques de g. Bachelard, g. Durand, c. G. Jung et m. Ellade, la thèse Kaj Munk ou la logique de l'imaginaire propose une grille de lecture entièrement nouvelle de l'ensemble de l'œuvre. Cette mise en perspective montre qu’un réseau associatif à caractère obsessionnel y occupe une place centrale: une figure idéalisée de mère qui rappelle l'image archétypique de la vierge à l'enfant. Parallèlement, la notion de défense de la vie est un des thèmes récurrents de cette œuvre. L'analyse de l'univers imaginaire de l'auteur et la lecture symbolique de son théâtre révèlent le rôle capital que jouait la notion de vie et de victoire sur la mort dans son inconscient
Important role in the life and work of the Danish playwright Kaj Munk (1898-1944), they have never been the object of a close study. Branching off from the classical works of g. Bachelard, g. Durand, c. G. Jung and m. Eliade, the thesis Kaj Munk or the logic of the imaginary proposes guidelines for an entirely new reading of the body of Kaj Munk's work. This way of looking at the problem shows that a series of associated obsessions takes up the center stage: i. E. An idealized mother figure which reminds the reader of the archetypal virgin with child. At the same time, the idea of the protection of life is one the recurrent themes in this work. The analysis of the imaginary world of the author and the interpretation of the symbols in his plays reveal the role played by life and victory over death in his subconscious
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Kim-Ko, Kye-young. "La figure de l'opposition dans l'œuvre de Diderot." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1998PA040068.

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Abstract:
Le dessein général de cette étude consiste à conjuguer le mécanisme du transformisme littéraire de la pensée et l'idée d'un style individualisé en vue de dégager « la grammaire particulière » de Diderot. La notion d'opposition est introduite dans ce canevas comme un facteur décisif qui oriente le procès dynamique par lequel la forme et le sens s'engendrent l'un l'autre. La première partie est consacrée à l'analyse du système de personnage, support à partir duquel l'auteur développe toutes les exploitations du système d'opposition. La deuxième partie consiste en l'analyse des techniques romanesques qui mettent en valeur l'équivalence des contraires et font coïncider plusieurs registres narratifs. La troisième partie est destinée à révéler certaines invariantes verbales du discours diderotien qui transcrivent la pensée double et antagoniste ainsi que la réversibilité des choses, des phénomènes, des valeurs et des relations humaines. Le redoublement, le dédoublement et le mécanisme d'inversion se révèlent comme les traits récurrents qui expliquent aussi bien l'emploi de certains automatismes verbaux que la création des personnages et la composition des récits. L'opposition rend l'œuvre de Diderot ouverte et polysémique dans son interprétation, elle devient ainsi génératrice du sens de l'œuvre
The general plan of this study consists in combining the mechanism of the literary “transformism” of the thought and the idea of a distinctive style in order to extricate “the particular grammar” of Diderot. The notion of opposition is introduced in this frame work as a decisive factor which orientates the dynamic process by which the form and the sense generate each other. The first part is devoted to the analysis of the system of character, support, from which the author develops all the exploitation of the system of opposition. The second part consists of the analysis of the techniques of the novel which bring out the equivalence of contraries and make coincide several narrative registers. The third part is intended to reveal certain verbal invariant of the diderotien speech which transcribe the double and antagonistic thought as well as the reversibility of the things, phenomena, values and human relations. The reduplication, the dividing and the mechanism of inversion reveal as the figure recurrent which explains the employment of certain verbal automatism of the characters and the composition of stories. The opposition makes the works of Diderot open and polysemic in its interpretation. Therefore it becomes the generative of the signification of the work
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Charlot, Adeline. "L'abolition de la dualité sexuelle chez Jacques Poulin : condition ou obstacle au bonheur ? Étude de Volkswagen blues et de La tournée d'automne." Thesis, Université Laval, 2007. http://www.theses.ulaval.ca/2007/24990/24990.pdf.

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Amoretti, Julien. "Le souffle et la glaise : logique de l'image dans l'oeuvre de William Faulkner (1919-1942)." Paris 7, 2007. http://www.theses.fr/2007PA070040.

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Abstract:
Cette étude a pour objet l'imaginaire faulknérien considéré comme une langue. A partir des outils mis au point par la critique structuraliste et formaliste, ce travail tente d'en décrire le vocabulaire et la syntaxe afin de définir la logique qui organise la co-présence de diverses images au sein de séquences textuelles spécifiques et détermine leur devenir au cours du récit. L'objectif est en particulier de dégager une forme signifiante minimale, à la fois descriptive et narrative, à partir de laquelle l'univers imaginaire faulknérien se déploie par un jeu complexe de reformulations et de variations. Pour ce faire, cette étude explore de manière systématique les images qui caractérisent la poésie et la fiction faulknérienne entre 1919 et 1942, qu'il s'agisse de personnages (mère, amant, père, doubles divers), de décors (sanctuaire pastoral, ruine, fleuve, forêt vierge notamment) ou de types de récits (poursuite amoureuse, fuite, affrontement, construction d'un monument, entre autres) afin de comprendre les relations qu'elles entretiennent et la manière dont elles permettent l'élaboration du sens
The topic of this study is Faulkner's imagery, considered as a specific language. Using concepts derived from structuralist and formalist criticism, this essay attempts to describe the vocabulary and syntax that characterize Faulkner's imagery, in order to determine the rules that explain the co-presence of some of these images within a specific textual unit and how they evolve as the narrative develops. The analysis focuses on defining a seminal signifying unit, both descriptive and narrative, out of which Faulkner's imagery unfolds through a complex network of reformulations and variations. Systematic textual study allows us to explore the various images that recur in Faulkner's poetry and fiction from 1919 to 1942: characters (mother and father images, lovers, doubling figures), settings (pastoral landscapes, ruins, rivers, the wilderness, etc. ) but also types of narratives (love quests, flight situations, confrontations, monument building, etc. ). The purpose of this analysis is to shed light on the relations that connect Faulkner's images and how these help create meaning in the text
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Delbecchi, Cécile. "L'impasse des sens uniques essai sur la dualité dans "L'envers et l'endroit" et "L'exil et le royaume" d'Albert Camus." Mémoire, Université de Sherbrooke, 2009. http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2601.

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Abstract:
La notion d'équilibre est, pourrait-on dire, quasi intrinsèque à la pensée de Camus; dans son univers, Némésis en est la gardienne. Or, cette idée d'équilibre me semble faire cruellement défaut à l'époque qui est la nôtre, au sens d'écart entre différents statuts sociaux, mais aussi au sens d'inconséquence, d'inadéquation entre, par exemple, croyances et faits, entre dires et gestes, pensées et actions. Nos sociétés occidentales, trop souvent fondées sur des rapports de force, constituent un théâtre tout indiqué pour les faux-semblants, les trompe-l'oeil et autres attitudes ostentatoires. Évidemment de tels clivages ne constituent pas une nouveauté historique. Or, j'ai compris à travers Camus que ces maux de société sont exacerbés par les séparations qu'entraîne un mode de vie déséquilibré, c'est-à-dire tenté par la perfection ou obnubilé par le pouvoir, que cette vie soit régie par le réel ou gouvernée par l'idéel. Car, et c'est ce que je comprends dans L'envers et l'endroit et L'exil et le royaume, idéel et réel sont deux absolus qui poussent ceux et celles qui y obéissent à délimiter les espaces, à ériger des murs, réels ou imaginaires, pour éloigner, rejeter, voire nier, ce qui ne leur semble pas désirable. Pour que la vie prenne forme, il faut donc rompre avec ces tentations d'absolu, réunir l'idéel et le réel, en essayant non pas de les fusionner, mais bien de les équilibrer, sans quoi on se condamne à la facilité, à l'illusion, à ce que Camus appelle une vie par procuration. C'est en tout cas ce que me donnent à lire les deux textes de Camus que j'ai retenus, sorte de plaidoyers en faveur de cette irréductible dualité unissant l'un et l'autre, relation certes désespérante par les conflits qu'elle suscite, mais seule garante de véritable progrès.
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Ahmed, Said Brahim. "L'ambiguïté générique dans trois romans autobiographiques algériens d'expression française. L'exemple des œuvres de Jacinthe noire de Taos Amrouche, Le Fils du pauvre de Mouloud Feraoun, et de L'Amour la fantasia d'Assia Djebar." Thesis, Université Grenoble Alpes (ComUE), 2017. http://www.theses.fr/2017GREAL029/document.

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Abstract:
Dans ce travail, nous avons traité du genre « roman autobiographique » illustré par trois œuvres algériennes d'expression française: Jacinthe noire de Taos Amrouche, Le Fils du pauvre de Mouloud Feraoun et de L'amour la fantasia de Assia Djebar.Nouvellement défini par la poétique moderne, le roman autobiographique se démarque avanttout avec sa stratégie d'ambiguïté générique. Nous avons repéré cela systématiquement dans nos œuvres, notamment du point de vue structurel, il s'agit des éléments textuels qui fonctionnent comme des opérateurs génériques, tels que le paratexte, l'intertexte, mais aussi les mécanismes d'énonciations sur les axes référentiel et fictionnel.Partant du point de vue du contexte, ce sont d'autres ambiguïtés qui viennent alimenter la nature du genre que nous avons souhaité traiter sous le concept de dualité que le contexte social et individuelle fait apparaître. Ce concept nous l'avons par la suite décliné en concept du double qui affecte essentiellement la figure de l'auteur ainsi que ses personnages.Dépassées cette figure du double, c'est l'unité du Moi et de l'identité personnelle qui se trouvent remises en question. Avant de statuer sur différentes théories qui avaient tentées de mettreen œuvre des pistes de réception qui puissent valider herméneutiquement le genre dans ses divergentes acceptations.Mots clés : Roman autobiographique, fiction, réalité, ambiguïté, dualité, double, identité du Moi, amalgame, réception
In this piece of work, we have discussed on the ‘autobiographical novel’ as a literary genre exemplified by three Algerian works written in French – namelyTaos Amrouche’s Jacinthe noire de, Mouloud Feraoun’s Le Fils du pauvre and Assia Djebar’s L'amour la fantasia.First and foremost, the autobiographical novel – recently defined by modern poetic – marks itself off from the other genres with its strategy of generic ambiguity. This has been systematically noticed in these works, especially from a structural point of view where text components play the part of generic operators such as paratext, intertext, but also enunciating mechanisms on fictional and referential axes.Starting from the contextual standpoint, other ambiguities nurture the nature of the genre we have wished to tackle through the concept of duality that is unveiled by the social and individual context. This very concept has then been developed into the concept of the double. It affects mostly the figure of the author as well as their characters.Moving beyond the figure of the double amounts to questioning the very unity of the Self and personal identity before rendering a final verdict on various theories that tried to implement reception that may hermeneutically validate the genre in all its diverging acceptations.Keywords: autobiographical novel, fiction, reality, ambiguity, duality, double, self identity, amalgam, reception
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Costea, Diana. "Le temps verbal, facteur de cohérence textuelle : logique combinatoire des temps dans la formation du texte." Nice, 2008. http://www.theses.fr/2008NICE2009.

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Abstract:
Le temps verbal n'est pas simplement un facteur de cohésion locale au niveau des énoncés, il prend en charge le sens global du texte. Nous nous sommes proposé de démontrer que les temps verbaux possèdent une fonction très importante dans le cadre des relations entre des phrases qui assurent la cohérence d'une séquence textuelle. Nous avons remarqué que la compréhension d'une combinatoire des temps verbaux (aussi bizarre qu'elle puisse paraître à une première vue) passe par une représentation mentale des contenus, par le degré d'importance accordé par le narrateur ou par le lecteur à tel ou tel élément du texte. À cela s'ajoutent les règles pragmatiques particulières et les classes aspectuelles, les adverbes et les connecteurs temporels, les connaissances du monde, donc tout ce qui construit le cotexte et le contexte. Toute la structure temporelle d'une séquence est sous-tendue par la logique, le sens d'un verbe n'existe pas en soi, mais uniquement par ses environnements cotextuels et contextuels
The tense is not only a local cohesion factor at the level of the utterances, it takes into account the global meaning of the text. We have proposed ourselves to demonstrate that the tense has a very important function within the context of the relations between sentences which assure the coherence of a textual sequence. We have also noticed that the comprehension of a combinatorial analysis of tenses (even if it seems strange to the first approach) passes through a mental representation of the contents, through the degree of importance given by the narrator or by the reader to such-or-such element of the text. We add to this the particular pragmatic rules and to the aspectual classes, the adverbs and the temporal connectors, the understanding of the world, so everything that composes the cotext and the context. The whole temporal structure of a sequence is subjected to the logic, the sens of a tense does not exist in itself, but only in its cotextual and contextual environments
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Rouquette, Nadine. "Minotaure et labyrinthe, l'indicible et l'invisible : expression du mythe dans la littérature québécoise." Thesis, Bordeaux 3, 2016. http://www.theses.fr/2016BOR30019/document.

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Abstract:
La mythologie place l’homme face à la temporalité de l’existence. La littérature permet d’appréhender cette temporalité tout en la densifiant à travers l’art. Le motif récurrent du labyrinthe et la figure du Minotaure qui lui est indéfectiblement attachée dévoilent les liens inextricables de l’écriture, du mythe et de la lecture. Le roman de l’écrivain québécois Jean Barbe, paru en 2004 : Comment devenir un Monstre a réactualisé la figure du Minotaure et a maintenu ce fil d’Ariane jusque dans son dernier roman : Le Travail de l’huître, en développant ses deux facettes : monstruosité et labyrinthe. Cette remémoration littéraire des mythèmes Minotaure et Labyrinthe apparaît dans d’autres ouvrages québécois contemporains notamment depuis les années soixante. Elle révèle à la fois la plasticité formelle du mythe, car il se fait jour dans des ouvrages de styles littéraires différents, et dégage des constantes littéraires qui pourraient être liées spécifiquement au corpus québécois. Hubert Aquin et Gilbert La Rocque développent des écritures caractérisées par des mouvements labyrinthiques et des thématiques éclairant ce propos. D‘autres auteurs aux écritures différentes permettent d’essayer de démontrer la prégnance et l’adaptabilité de ce mythe tant du point de vue du signifiant que du signifié : R.Ducharme, G.Bessette, R.Lalonde, M.Tremblay, J. Renaud, Y.Thériault, complètent ainsi l’étude. Des auteurs féminins apportent un autre point de vue : Aude, M.C. Blais, A. Hébert, S. Jacob, G. Roy, avec les voix de la jeunesse : A. Dandurand, J. Hétu, M.H. Poitras. G. Soucy assure également la relève ainsi que J.F Beauchemin, Biz, Louis Hamelin et S.Trudel qui mettent en scène ce mythe de façon singulière et significative. La figure du Minotaure par la représentation concrète de son ambivalence peut-elle saisir les spécificités de la littérature québécoise contemporaine marquée par la fracture historique? Le labyrinthe, attaché indéfectiblement au Minotaure, tour à tour efface ou fait ressurgir le monstre innommable, l’invisible rejoint alors l’indicible
Mythology brings human being to face the temporality of existence. Literature allows to grasp this temporality in making it dense through art. The recurrent motif of the Labyrinth and the Minotaur’s figure which is its indefectible tie reveal the inextricable bounds between writing, myth and reading. Quebecer author Jean Barbe’s novel 2004: Comment devenir un Monstre actualised the Minotaur’s figure and this Ariane’s thread was maintained until his last novel : Le Travail de l’huître, expanding its two sides : monstruosity and labyrinth. This literary remembrance of the mythemes Minotaur and Labyrinth becomes evident in other contemporaneous quebecer works especially since the sixties. It both reveals the formal plasticity of the myth, for it appears in novels from various literary styles, and show some literary constants which could specifically be linked to the quebecer corpus. Hubert Aquin and Gilbert La Rocque develop writings characterized by labyrinthine movements and themes shining a light on this topic. Other writers with different ways of writing allow to try and display the weight and adaptability of the myth both in the significans and the signification. R. Ducharme, G. Bessette, R. Lalonde, M. Tremblay, J. Renaud, Y. Thériault, complete the study in this manner. Feminine authors bring another point of vue : Aude, M.C. Blais, A. Hébert, S. Jacob, G. Roy, with the voices of youth : A. Dandurand, J. Hétu, M.H. Poitras. G. Soucy also succeed to them along with J.F Beauchemin, Biz, Louis Hamelin et S. Trudel who stage this myth in a singular and significant way. Can the Minotaur figure, through concrete representation of its own ambivalence, catch the specificities of a contemporary quebecer literature, branded by a historical split? The Labyrinth, indefectibly tied to the Minotaur, in turn vanishes or brings forth the nameless monster, the unutterable thus joining the invisible
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Marcotte, Josée. "MARGE ; : suivi de Représentation d'un éclatement et éclatement de la représentation : déplacement de la logique narrative dans La nébuleuse du crabe et Un fantôme d'Éric Chevillard." Thesis, Université Laval, 2010. http://www.theses.ulaval.ca/2010/27744/27744.pdf.

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Park, Dae-jin. "Écriture et interaction des contraires chez Flaubert." Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/1993PA040121.

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Abstract:
La mise en oeuvre des contraires se revele comme un caractere essentiel de l'oeuvre et de la poetique flaubertiennes c'est a travers le jeu des contraires que s'exprime le mieux la double tendance d'une ecriture qui tend a exprimer le tout et le neant. Dans cette etude, il s'agit d'expliquer comment l'exploitation litteraire des contraires contribue, d'un cote, a la construction de l'oeuvre, a la richesse et a la profondeur du texte et, de l'autre, a la creation d'un double registre sur lequel s'inscrit l'ecriture a la fois comme affirmation et negation. La premiere partie de l'etude est consacree a l'examen de la structure generale fondee sur la tension des contraires. La deuxieme aborde la construction de l'oeuvre au niveau de ses composants eux-memes qui sont crees le plus souvent par l'association des contraires. Enfin dans la derniere partie, il est question d'un autre processus fondamental de l'ecriture flaubertienne qui tient son efficacite de la force destructrice des contraires. L'intimite originelle des deux tendances opposees se met en evidence a travers les denouements de l'oeuvre: points de jonction inevitable de l'extreme positivite et de l'extreme negativite, ils expriment de facon exemplaire l'aspiration profonde de l'ecriture a un retour vers l'indistinction originelle
The bringing into play of the opposites is an essential aspect of flaubert's works and his poetics. It is through the interaction of the opposites that his writing express best its double tendency to go towards the whole and the void. The present study tries to show how the literary exploitation of the opposites contributes, on the one hand, to the construction of the work, to the richness and the profundity of the text and, on the other hand, to the creation of a double register on which writing is put down both as affirmation and negation. The first party of the study is given to the examination of the general structure based on the dynamic tension between the opposites. The second party approches the construction of the work on the level of its own components which are generally created by association of the opposites. Finally in the last party, it is a question of the other fundamental process of flaubert's writting, of a destructive work founded on the destructive force of the opposites. The original intimacy of these tendencies comes in evidence through the conclusions of flaucher's works: they express the profound aspiration of his writing for a return to the original indistinction
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Collière-Whiteside, Christine. ""Sillygisms and delusions" : entre logique et théologie, la quête spirituelle de Lewis Carroll dans les oeuvres de la maturité (1867-1898)." Paris 3, 2008. http://www.theses.fr/2008PA030129.

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Abstract:
Les dernières œuvres de Lewis Carroll, et son roman Sylvie and Bruno (1889) et Sylvie and Bruno Concluded (1893) en particulier, ont été peu étudiés. Carroll a pourtant voulu y livrer son testament spirituel. La publication récente de nombreuses sources primaires permet aujourd’hui de jeter un nouveau regard sur les convictions religieuses de l’auteur et sur les circonstances de la rédaction de ses œuvres. Une étude génétique des modalités de la création carrollienne et la reconstitution de la genèse de Sylvie and Bruno mettent en évidence la prédominance des réseaux tabulaires et des structures dialogiques dans les genèses carrolliennes. La bibliothèque et les lectures de Carroll témoignent de son engagement dans les bouleversements théologiques, scientifiques et universitaires de la seconde moitié du XIXème siècle, qui ont influencé l’écriture de Sylvie and Bruno, dont la forme comme le fond sont profondément imprégnés par les découvertes de la critique biblique, la remise en cause darwinienne du statut de l’homme dans le monde naturel et les querelles entre les mouvements « High Church » et « Broad Church ». L’œuvre de Carroll trahit les doutes religieux qui le tourmentaient. La logique et la géométrie sont au service de l’allégorie, et c’est par la médiation de celle-ci que s’exprime, dans le roman Sylvie and Bruno, l’espoir d’une transcendance divine
Lewis Carroll’s late works, and his novel Sylvie and Bruno (1889) and Sylvie and Bruno Concluded (1893) in particular have been little studied. Yet Carroll thought of them as his spiritual legacy. The recent publication of many primary sources allows us today to throw a new light on his religious beliefs and on the circumstances of the writing of his works. The genetic study of the modalities of the Carrollian creation and the reconstruction of the genesis of the Sylvie and Bruno books show the primacy of the tabular and the dialogical in his creative process. The study of his library and of his reading testify to his deep intellectual involvement in the theological, scientific and university upheavals of the second half of the nineteenth century, and to the way these preoccupations have informed the writing of the Sylvie and Bruno books, whose organisation and contents are shaped by the discoveries of the Higher Criticism, the necessary reappraisal of the status of man in Nature by the evolution theory and the quarrels between the High Church and the Broad Church movements. Far from being a conservative, Carroll had a deep respect for the ideas of Benjamin Jowett and his work betrays the deep religious doubts that tormented him. It is logic and geometry which eventually allow him, in Sylvie and Bruno, to find the allegorical expression of his hope in a divine transcendence
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Kouassi, Amenan Gisèle. "Les formes du temps dans l’œuvre d'Albert Cohen." Thesis, Paris 3, 2013. http://www.theses.fr/2013PA030060/document.

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Abstract:
Les formes du temps chez Albert Cohen ont montré qu'il existe une interaction entre le temps chronologique romanesque et l'histoire écrite en filigrane l'ensemble des œuvres. Les différentes formes et modes d'expression du temps chez Cohen constituent le socle d'une écriture plurielle en contradiction avec son temps. L’œuvre de Cohen dépasse tous les clivages de la temporalité poétique, romanesque, lyrique, théâtrale, autobiographique, profane et sacrée pour atteindre une dimension universelle d'une construction du temps fondé sur la différence. Le récit a précisément pour rôle de permettre le décryptage du temps par l'homme à travers une expérience intime dont les différentes manifestations les plus fréquentes dans les romans cohéniens sont l'attente, la solitude, l'ennui et la mélancolie. Le moment intime est non seulement illimité mais il reste ouvert à plusieurs horizons ce qui permet d'ailleurs la cohabitation de multiples séquences spatio-temporelles. Avec l'Histoire, le temps admet deux réalités parallèles : une première, terrestre, à partir de laquelle l'homme commence à évaluer le temps chronologique et linéaire ; une seconde, mythique regroupant la première en lui donnant un ancrage dans le temps d'antan que l'écrivain régénère avec l'avènement d'un nouvel Adam
Forms at the time Albert Cohen showed that there is an interaction between chronological time and history novels written between the lines of all works. Different forms and modes of expression of time in Cohen are the foundation of a plural writing in contradiction with the times. Cohen's work transcends all divisions of temporality poetic, romantic, lyrical, dramatic, autobiographical, profane and sacred dimension to achieve a universal construction based on the time difference. The History is precisely to allow the decryption part time by man through an intimate experience with the various manifestations common in novels cohéniens are waiting, loneliness, boredom and melancholy. The intimate moment is not only unlimited but it remains open in several horizons thereby also the coexistence of multiple spatio-temporal sequences. With history, time admits two parallel realities : first, land, from which he begins to evaluate the chronological time and linear second, involving the mythical first giving it a foothold in the time of old regenerates the writer with the advent of a new Adam
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Beaume, Diana. "Alfred Jarry et la pensée des contraires." Le Mans, 2010. http://cyberdoc.univ-lemans.fr/theses/2010/2010LEMA3002.pdf.

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Abstract:
Alfred Jarry est le créateur d’une oeuvre fascinante et déconcertante. Sa poétique confirme par de nombreux aspects les principes esthétiques du symbolisme, mais d’autres aspects restent énigmatiques si la grille interprétative du symbolisme n’est pas complétée par des perspectives distinctes. Le danger d’une approche chaotique n’est pas insurmontable, car les idées de cet auteur singulier sont subordonnées à une notion directrice qui les ordonne et les rend cohérentes : il s’agit de l’identité des contraires. Notre travail est consacré à l’étude de son fonctionnement dans la poétique de Jarry. L’idée directrice de notre exploration est l’avatar symboliste d’une notion philosophique qui a connu une grande popularité dans les milieux érudits à la Renaissance, quand elle circulait surtout dans sa variante latine, la coincidentia oppositorum. Jarry, qui pénètre en profondeur la complexité du contexte renaissant de cette idée, se l’approprie, l’assimile et… la détourne, pour l’exploiter comme moteur esthétique de sa littérature. Après un premier temps où elle examine le contexte d’origine de la notion, notre étude fixe les repères de la manière dont la coincidentia oppositorum, informe la poétique de Jarry. Certaines des “contradictions“ les plus poignantes de l’univers imaginaire issu de sa plume se donnent à lire de la sorte comme résultat du mélange inhabituel, mais cohérent, de deux visions du monde séparées par quelques siècles de variations culturelles
Alfred Jarry is the creator of a fascinating and disconcerting work. By many aspects, his poetics confirms the aesthetic principles of symbolism, but some other aspects remain enigmatic if the interpretive grid of symbolism is not complemented by distinct perspectives. The danger of a chaotic approach is not insurmountable, because all the ideas of this singular author are leaded by a directing notion that ordons and gives them coherence : that is the identity of opposites. Our essay is devoted to the study of its operation in the poetics of Jarry. The thrust of our exploration is the symbolist avatar of a philosophical notion that has been very popular in the erudite circles during the Renaissance, when it was mainly traveling in his Latin variant, the coincidentia oppositorum. Jarry, who penetrates deep into the complexity of the idea’s Renaissance context, appropriates, assimilates and. . . Diverts it, so that he can use it as a aesthetic engine for its literature. In the beginning, our study examines the context of the original concept, and then marks out how the coincidentia oppositorum informs the poetics of Jarry. This way, some of the most poignant "inconsistencies" of the fantasy world issued from his pen can be read as a result of the unusual, but coherent, mix of two worldviews separated by several centuries of cultural variations
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Mamengui, Mouity Prisca. "La Dialectique ombre et lumière dans la poésie de Baudelaire et de Senghor." Thesis, Paris Est, 2011. http://www.theses.fr/2011PEST0025.

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Abstract:
Notre étude répond a l'intitulé « La Dialectique ombre et lumière dans la poésie de Baudelaire et Senghor ». Elle s'attache à décrire la sémantique de ces deux métaphores de la condition humaine dans les œuvres de nos auteurs, sous l'autorité méthodologique de la stylistique de Spitzer et de la thématique richardienne. De fait, bien plus qu'un simple ornement, ombre et lumière traduisent au mieux leur pensée et décrivent la structure des œuvres. Ainsi, sont-elles une matrice génératrice d'une esthétique, d'une philosophie, et d'une religion parfois dissonante. Opportunément, le travail tente de mettre en lumière l'apport de Baudelaire dans la poésie senghorienne. Il établit que, contrairement à ce que certains critiques ont écrit, et à ce que Senghor à laisser entendre, sa poésie n'est pas influencée par celle du poète français. Ce dernier agit plutôt comme un révélateur, en lui faisant prendre conscience de la beauté de l'Afrique et de la femme noire, leur véritable point de rencontre
Our study answers to the title "The Dialectic shadow and light in Baudelaire and Senghor poetry". It strives to describe semantics of these two metaphors of the human condition in the work of our authors, under the methodological authority from Spitzer stylistics and from Richardřs themathic. Ac-tually, more than a simple ornament, a shadow and a light translate at best as possible their thought and describe the structure of the work. So, they are a generative matrix of aesthetics, a philosophy, and a sometimes dissonant religion. Conveniently, the work tries to highlight Baudelaire contribution in the Senghor poetry. It establishes that, in opposition to what some critics wrote, and in what Senghor let understand, his poetry is not influenced by that of the French poet. This last one acts rather as a revelation, by making him become aware of the beauty of Africa and black woman, their real meeting point
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Reffait, Christophe. "Le roman de la Bourse dans la seconde moitié du XIXe siècle, généalogie et logique d'un discours romanesque." Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040130.

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Abstract:
La Bourse de Paris n'est pas seulement pour la littérature du XIXe siècle une curiosité. Parce qu'elle représente l'essence de l'économie de marché et un idéal de " démocratiqation du capital ", elle est surtout le terrain d'un débat moral et politique. Les thèses cardinales de ce débat sont fixées par la presse, le pamphlet et la comédie de mœurs au milieu du siècle (1854-1858), avant d'infuser dans le discours du roman de mœurs boursières (1857-1890), rhétorique de la réaction proche de l'écriture populaire. L'intérêt de ce moment fantasmatique de la littérature boursière, inséparable de la genèse de l'antisémitisme, est qu'il désigne la Bourse comme le principe de l'atomisation de la société. L'Argent (1890-1891) de Zola oppose à cette littérature un discours progressiste comparable au gospel of wealth du roman americain, mais parachève la pensée politique de l'économique montrant que la démocratie comme le marché sont gouvernés par des abstractions
The Paris Stock Exchange was intriguing to 19th century writers. But as it stood for "the democratization of capital", it soon became a major source of controversy. After a period of heated debate (1854-1858) in which the press, comedies of manners and pamphlets played great role, the major theses then developed found their way into a novel of manners (1857-1890) that was widely opposed to the market place. The Stock Exchange was then viewed as the principal cause of the breaking p of ancient Régime society, this rhetoric being closely related to the rise of antiqemitism. While Zola's l'Argent (1890-1891) enhances a counter-notion of progress that evokes the American gospel of wealth as exemplified by Frank Norris and Theodore Dreiser, it also brings the political approach of economics to completion by showing that both democracy and the market place are ruled by abstractions
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Bongo, Nadia. "L'altérité : dans les oeuvres d'Agota Kristof et de Milan Kundera." Thesis, Aix-Marseille, 2012. http://www.theses.fr/2012AIXM3134.

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Abstract:
Ma thèse porte sur l'altérité dans les œuvres de Milan Kundera et Agota Kristof. Leur style opposé est lié par leur méfiance vis-à-vis du lyrisme et de la mimésis. De plus, les auteurs ont une biographie similaire ayant vécu la guerre, le totalitarisme soviétique et l'exil. Dans cette étude comparative, j'interroge l'altérité et son rôle dans la construction des œuvres. Ma recherche se déploie sur quatre axes : l'écriture, le discours, le corps et la création. Je tisse parfois des liens avec la philosophie, la peinture et le cinéma. La philosophie et la linguistique sont les "voies royales" vers une définition de l'altérité et des notions associées. Elles révèlent leurs implications directes dans l'écriture. La fragmentation mêle différents points de vue, niveaux narratifs et types de récits. Une perpétuelle construction/ déconstruction des éléments de la fiction retranscrit l'altérité. L'altérité fait la part belle à la pluralité des discours. L'opposition entre les différents discours (interne/externe, direct/indirect) au sein du Moi expose ainsi son altérité interne. A contrario, le dialogue exprime sa perte. Tandis que la polyphonie et le dialogisme mêlent et/ou opposent plusieurs voix: du moi, de l'autre, de la société et dans le cas de Kristof, le discours officiel. La troisième partie définie ce que je nomme l'écriture corporelle. Différents discours mènent à différentes acceptions et expériences du corps. Il peut alors être l'autre, l'étranger voire l'ennemi possédant d'ailleurs son propre discours révélateur
The subject of my thesis is the otherness in the work of Agota Kristof and Milan Kundera. Their opposite styles are link by their defiance towards lyricism and mimesis. Moreover, they have a similar biography for they underwent the war, the soviet totalitarianism and exile. In this comparative study I interrogate the notion and its role in the shaping of the authors' writing. My inquiry focuses on four main subjects divided into fourth parts: the writing, the discourse, the body and creation. My method is interdisciplinary for I use the work of critics such as levinas, Lacan or Bakhtine. In the first part, I define and present the implications of the otherness and related notions regarding the construction of the novel. The writing relies on fragmentation by mixing different points of view, levels of narration and narratives (dream sequences, autobiography, anecdotes). Various elements are constructed and deconstructed expressing the split dynamic. The second part deals with the discourse regarding otherness. Seemingly opposite speeches (internal/external, direct/indirect) express that of the self. Paradoxically, the dialogue leads to the loss of otherness. Polyphony intertwines several voices: of the self, of the other, of society and in Kristof's case, of the officials. Does Otherness rely on their equilibrium? Yet, otherness begs the question regarding the link between the body and the discourse. The third part defines a corporal writing. Different discourses invite various understandings and experiences of the body for he can also appear to be the other
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Arranhado, Maria Rosa. "La dimension mythique dans l'œuvre poétique de Sophia de Mello Breyner Andresen." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040042.

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Abstract:
L’œuvre poétique de Sophia de Mello Breyner Andresen, impliquée dans les transformations de la vie politique et sociale du Portugal est indissociable de la qualité de ses choix éthiques, alors même qu'elle atteint à des sommets de poésie pure apparemment inaccessibles à l’analyse. Notre effort porte sur la liaison des aspects qui font la « mythicité » de l’œuvre et nous avons choisi, pour sens de mythique : parole qui se répète, et se différencie dans l’acte de répétition. Notre domaine a donc été une poétique de l’énonciation, soulignant la singularité de chaque poème, inséré dans la continuité du discours. Ainsi, nous pouvions confronter des poèmes exemplifiant des concepts opposés en apparence. L’expérience d’un sacré immanent aux paysages, l’utilisation littéraire et pragmatique de la mythologie ne s’opposent pas à une réflexion critique sur les mythes de notre temps. La plénitude d’un langage qui dit « le nom des choses » coexiste avec la grande diversité des formes poétiques explorées par la poétesse. Le schème répétition/différence est aussi celui du dialogisme qui fait participer la poétesse à la mythicité de ses prédécesseurs. L’expérience du sentiment océanique, immersion initiatique de l’individu dans une totalité, est pour nous le mythe – au sens de narration sacrée d’une origine – de la vocation de notre auteur. Mais la poétesse présente aussi dans sa diversité son assomption à l’ « entièreté de l’être » à partir d’une dualité douloureuse, le fait de vivre un Temps divisé. La « substance du temps », vécue lors de la Révolution d’avril est l’acmé de son œuvre, un discours qui devient mythique dans la mesure où il « fait advenir le peuple »
The poetic work of Sophia de Mello Breyner Andresen, implied in the transformations of the political life and social of Portugal is bounded to the value of her ethical choices, while at the same time it reaches at tops of pure poetry thus apparently inaccessible to the analysis. Our effort thus relates to the connection of these aspects which make the “mythicity” of work and we chose, for direction of mythical: word which is repeated, and is made different in the act of repetition. Therefore, our field was poetic uttering act underlining the singularity of each poem, inserted in the continuity of the discourse. Thus, we could replace in the whole of the work the poems exemplifying of the concepts opposed seemingly. The experiment of the divine immanent with the landscapes, the literary and pragmatic use of mythology is notopposed to a critical reflection on the myths of our time. The plenitude of a language which says“the name of the things” coexists with the great diversity of the poetic forms explored by the poetess. The pattern repetition/difference is also that of the dialogism which makes the poetesses part in the mythicity of its predecessors. The experiment of the oceanic feeling,initiatory immersion of the individual in a Whole, is for us the myth – within the meaning of sacred narration of an origin – vocation of our author. The poetess also presents, in its diversity her assumption to “entirety of being” starting from a painful duality, the fact of dwelling a divided Time. The “substance of time”, lived at the time of the Revolution of April is the acme of its work, a discourse which becomes mythical insofar as it “makes occur the people”
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Denizeau, Vincent. "Le paradoxe chez Jenaro Talens : une poétique du désarroi." Thesis, Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040127/document.

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Abstract:
Ce travail de doctorat consiste en l’étude des propositions paradoxales dans la première partie de l’œuvre poétique de Jenaro Talens (1964-1991). A partir des deux notions de paradoxe et de poésie, nous avons organisé nos recherches autour des structures syntagmatiques et paradigmatiques de l’énonciation paradoxale, et de la spécificité de ce discours poétique que nous avons appelé axe poétique. Ainsi après avoir défini deux grandes catégories de paradoxes (logiques et étymologiques), nous avons analysé la structure et les constructions de la signifiance des propositions paradoxales pour révéler leur rôle et leur fonction dans l’œuvre étudiée : moteur même de l’écriture, le sentiment paradoxal, synonyme du désarroi, manifeste la limite de la structuration duelle du réel pour inviter à une organisation non-duelle du monde
This work consists in the study of paradoxical clauses in the first part of Jenaro Talens’s poetic works (from 1964 to 1991). Starting from the two notions of paradox and poetry, we have organized our research around the syntagmatic and paradigmatic structures of the enunciation of paradoxes and the specificity of this poetic discourse, which we called poetic axis. So, after defining 2 large categories of paradoxes (logical and etymological), we have analysed the structure and the constructions of paradoxical propositions, in order to reach their role and function of the work under study : the feeling of paradox, as a synonym of disarray, which is the fuel of writing, shows the limit of the dual structure of the real, to lead to a non dual organisation of the world
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Miot, Thierry. "L'École du sens chez Lewis Carroll." Tours, 2005. http://www.theses.fr/2005TOUR2014.

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Abstract:
Quand Alice elle-même utilise ou perçoit le mot " nonsense ", elle conçoit quelque chose comme " n'importe quoi " (" sottises " dans la traduction française de Henri Parisot), une expression souvent proférée sur un ton de reproche et donc avec des connotations négatives. Cependant, il ne faut pas comprendre ainsi le " nonsense ", car le procédé rhétorique original de Lewis Carroll naît du " non-sens ", une entité problématique inscrite dans le langage et dans la logique du sens elle-même. Le" nonsense " de Lewis Carroll parle, donc, de " non-sens ". Cependant, ce n'est pas pour réduire la notion aux seuls obstacles à une communication verbale efficace, à l'absence de sens : un sens paradoxal n'est en aucun cas dépourvu de sens, et il n'est pas non plus nécessairement terni par des connotations négatives (comme le préfixe " non " pourrait le laisser croire), car le nonsense peut être compris comme la création de plusieurs sens. En effet, Lewis Carroll excelle en montrant comment le non-sens habite la logique du sens, dans toute sa " profondeur " et peut-être plus précisément dans ses " surfaces " trompeuses. Alice, rêveuse et pourtant toujours alerte, est initiée aux paradoxes de la " logique du sens " : on la presse d'arpenter et de traverser les surfaces (la surface du tapis de cartes, du miroir, de l'échiquier,. . . ) " dans tous les sens ", en la plongeant au cœur du système qui l'implique corps et âme dans un jeu d'esprit. On la défie de garder tous ses esprits, où que la logique du sens puisse la mener. " L'école du sens " enseignée par le maître du nonsense, Lewis Carroll (dans la vraie vie professeur de logique), cadre la problématique du sens en terme de surface(s) et choisit d'en faire la preuve par l'absurde : le sens semble être plus accessible par le jeu du " non-sens ", le jeu dans le sens
When Alice herself uses or hears the word “nonsense,” it means something like “meaninglessness” (“sottises” in Henri Parisot's French translation), an expression often uttered in a reproachful tone and thus with negative connotations. However, “nonsense” need not be understood this way, for Lewis Carroll's original rhetorical technique of “nonsense” emerges from “non-sense” – a problematic feature inscribed within language and within the logic of meaning, itself. Lewis Carroll's “nonsense” speaks, then, of “non-sense. ” However, this is not to reduce the notion to mere obstacles to effective verbal communication, to the absence of meaning: a meaning that is paradoxical is in no way deprived of meaning, nor is such a meaning necessarily blemished with negative connotations (as the prefix “non” might lead one to believe), for nonsense can be understood as the creation of several meanings. Indeed, Lewis Carroll excels in showing how non-sense is inherent in the very logic of meaning, in its very “depth,” and perhaps more precisely in its deceptive “surfaces. ” Alice, in a dream-like state, yet still alert, is initiated into the paradoxes of the “logic of meaning”: she is urged to take stock of and cross surfaces (the surface of the card table, the mirror, the chessboard,. . . ) “in all directions,” diving into the core of the system that involves her heart and soul in a game of wit. She is challenged to keep her wits, wherever the logic of meaning might lead her. The “school of meaning,” taught by the master of nonsense, Lewis Carroll (in real life a professor of logic), frames the problem of meaning in terms of surface(s) and opts for the reductio ad absurdum principle in order to prove it: meaning seems to be more accessible through the game of “non-sense” – the play within meaning
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Ahmadi, Masoumeh. "La question du bonheur dans l'oeuvre de Christian Bobin." Phd thesis, Université de Bourgogne, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00795714.

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Abstract:
Cette thèse cherche à connaître le bonheur tel que Bobin conçoit et projette dans son œuvre. Pour ce but, l'approche bachelardienne nous a servi à définir dans l'œuvre de Bobin un élément symbolique pour le bonheur : la flamme. Pour traiter la question du temps et sa complexité, très liée à notre question principale, les réflexions de Bachelard, de Bergson et de la physique moderne sur le temps sont prises en référence ainsi que la " logique du contradictoire " (de Lupasco). Les images plus attachées à l'intellect sont analysées suivant les travaux d'Henry Corbin et définies comme " images-corps-réalités ". Elles témoignent d'un regard mystique chez Bobin. Une tendance vers la géopoétique pour acquérir l'Unité du monde s'ajoute aussi à ce regard. Et une langue d'" anima/animus " et un processus de la production du sens, " hélice du sens ", interviennent pour traduire l'intransmissible en fragments. Cela rend l'écriture de Bobin " fragmentaire ", ce que nous avons désigné comme un nouveau genre : " poésie-prose " mystique.
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Ducroux, Amélie. "Le problème de la relation dans la poésie de T.S. Eliot." Thesis, Lyon 2, 2011. http://www.theses.fr/2011LYO20065.

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Abstract:
Le problème de la relation a souvent été perçu par les lecteurs d’Eliot comme un manque de relations logiques, grammaticales, chronologiques, entraînant une difficulté à faire sens des poèmes. Ce manque perçu entraîne le lecteur à rechercher des relations dans la structure interne du poème ou dans le matériau intertextuel ou symbolique qu’il convoque. Il se confronte alors à une pratique intertextuelle bien particulière, non exempte d’une certaine forme de tromperie. La poésie d’Eliot fait jouer les relations syntaxiques, logiques et temporelles attendues. Cette poétique de l’indétermination met en déroute les tentatives de mise en relation logique. C’est pourtant l’ambiguïté de la syntaxe et cette poétique dialectique du paradoxe et de la non exclusion, qui rendent la lecture inépuisable. Le poète ne cesse de « parler » du problème de la relation. Il le met en œuvre et le travaille, instaurant une tension entre des dynamiques relationnelles qui s’opposent. La relation devient choc, collision. La logique du poème se fait autre, en appelle à la sensation autant qu’à la pensée. La relation déconstruit, elle devient porteuse tout en restant sous-entendue. T.S. Eliot n’a cessé, à travers sa poésie, de problématiser l’acte d’écriture lui-même. Il y apparaît comme un acte décisif, comme une mise en relation qui offre la possibilité d’une continuité tout en marquant une rupture. En donnant lieu au poème, le poète le relie à son extériorité même. Mais cette relation réinscrit en même temps la division au cœur du langage. La problématisation de ce rapport ambigu à l’écriture trouve à s’exprimer dans les relations établies entre des voix discordantes, entre le sujet et ses autres, et dans cette oscillation continue entre des positions discursives et métaphysiques en conflit. La construction du poème éliotien se fonde ainsi sur la possibilité même de sa déconstruction. Le poète offre des poèmes en déconstruction dans lesquels s’inscrit un sujet lui-même en perpétuelle dépossession de soi. Il ne s’agit pas, pour Eliot, de penser l’écriture, mais de se penser à partir de l’écriture. L’écriture est première. Elle est la condition même de la pensée de la relation qui s’élabore dans son œuvre
The problem of relation has often been perceived by readers of Eliot as a lack of logical or grammatical relations, which makes it difficult to understand his poems. This perceived deficiency causes the reader to look for relations in the very structure of the poem, in the texts the poem alludes to, or in the mythical structures it relies upon. The reader becomes aware of the singularity of Eliot’s sometimes misleading intertextual practice. The poetry of T.S. Eliot plays with and distorts syntactic, logical and temporal relations. His poetics of indeterminacy precludes any attempt to establish logical relations within the poems. Yet the very ambiguity of Eliot’s syntax and the paradoxical nature of his dialectical poetics make of reading itself an unlimited and unrestrained process. The poet constantly addresses the problem of relation. The problem itself is inseparable from the poetic idiom which gives it voice. It is explored along the lines of a tension between conflicting relational dynamics, creating a new logic which relies on sensibility as well as on thought and rationality. Relations deconstruct the poem; they are pregnant while remaining “hints half guessed”. Through his poetry, T.S. Eliot never stopped questioning writing itself. The act of writing results from a decision; it is an articulation offering the possibility of continuity while marking a rupture at the same time. By giving birth to the poem, the poet links it to its own exteriority. But such linkage also reiterates the division inherent to language itself. The problem of this ambiguous relation to writing is expressed through the relations established, within the poems, between discordant voices, between the subject and its masks, and through a constant oscillation between conflicting discursive and metaphysical stances. The construction of the poem thus relies on the very possibility of its deconstruction. Eliot offers poems in deconstruction in which the subject itself can only emerge through an act of self-dispossession. Eliot does not merely reflect upon writing through his poetry. Writing itself becomes the means of his own definition as a poet. Writing comes first. It is the condition of Eliot’s poetic exploration of relation
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Bui, Thi Thu Thuy. "La crise de l’exil chez Linda Lê : l’itinéraire du deuil dans la trilogie consacrée à la mort du père." Thesis, Lyon 2, 2012. http://www.theses.fr/2012LYO20024.

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Abstract:
L’exil et le deuil, en relation dialectique, sont très présents dans l’œuvre sombre et peuplée de personnages misanthropes de Linda Lê. La trilogie est nourrie par le traumatisme de la perte du père, du pays et de la langue. La question de la langue affecte profondément l’écrivaine. En effet, son abandon voulu de la langue natale pour celle du pays d’adoption engendre un sentiment de trahison. A partir de son exil du langage, Linda Lê construit un langage de l’exil : celui de l’obscurité, du trouble, de la crise, aggravée par la mort du père abandonné. L’écriture lui est une nécessité pour faire le deuil et un pharmakon contre la folie. Hétérogène dans leur forme, chacun des livres de la trilogie correspond à une étape du deuil. Homogène dans le fond, ils représentent différents aspects de la quête du père. Imprégnée du vécu de l’auteure, la trilogie est néanmoins une œuvre de fiction avec une part d’extravagance et d’onirisme. La construction du récit reflète donc une indécision générique, marquée par la cohérence entre mémoire et imagination, conscient et inconscient. De plus, la trilogie témoigne d’une dualité culturelle : un pan tourné vers le passé vietnamien et l’autre vers le présent européen. Enfin, la dualité sentimentale entre amour et colère fait apparaître une idéologie très lêesque, apparemment paradoxale mais en réalité logique et philosophique : la vie naît de la mort, la mort est cachée au sein de la vie
Exile and mourning, in dialectical relation, are of paramount importance in Linda Lê’s books which are populated by misanthropic characters. The trilogy is nourished by the traumatic loss of the father, the country and the language. The writer is deeply affected by the issue of the language. In fact, she deliberately abandoned her native tongue for that of her adopted country thus generating a feeling of betrayal. From her “exile of language”, Linda Lê constructs a “language of exile”: one of obscurity, of confusion, of crisis, aggravated by the death of her abandoned father. Writing is necessary for her in order to go through mourning and is a pharmakon against madness. Heterogeneous in their form, each book of the trilogy corresponds to one stage of grief. Homogeneous in their substance, they represent the different aspects of the father’s quest. Steeped in the personal experience of the author, the trilogy is nevertheless a work of fiction with a part of extravagance and onirism. The construction of the story also reflects the generic indecision, marked by the coherence between memory and imagination, conscious and unconscious. In addition, the trilogy is a testimony to a cultural duality with the Vietnamese past on the one hand and the European present on the other. Finally, the sentimental duality between love and anger is a mark of the “lê-esque” ideology: paradoxical in appearance but logical and philosophical in reality: life is born from death and death is hidden within life
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Ronet, Pauline. "La poésie historique sous le regard de l’histoire : Hannibal chez Silius Italicus et Tite-Live." Paris 4, 2008. http://www.theses.fr/2008PA040020.

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Abstract:
Notre travail c'est attaché à montrer les liens profonds qui unissent les auteurs antiques, au delà des frontières génériques instaurées. Pour les mettre en valeur, nous avons considéré le traitement réservé à un même personnage (Hannibal) et ce par deux genres littéraires différents (historiographie et poésie épique). Cela nous a permis d'établir des constantes transgénériques articulées autour d’axes majeurs, thématiques (univers guerrier ou non) et grammaticaux (longueur ; pronoms…) considérés stylistiquement. C’est ainsi que Tite-Live se fait poète dans son portrait d’Hannibal cédant aux topoi de l’étranger. Loin de stigmatiser des procédés particuliers et exclusifs, nos résultats montrent l'interdépendance des genres, leur complémentarité et leur enrichissement mutuel. Les écrivains, tels des orfèvres, cisèlent leur matière première pour susciter admiration et adhésion
Our aim was to show deep relations between antic writers, above generic frontiers. In order to highlight them, we have observed how a same figure had been treated (Hannibal), and this by two different litterary genres (historiography and epic poetry). It allowed us to state transgeneric features, with two main parts : thematic (warrior world or not) and grammatical (narration, speech) stylistically developed. So, Livy becomes a poetry with his Hanniba's figure with his topoi of stranger. Our results point out, not particulars and exclusive ways, but generic interdependance, their complementarity and their mutual enrichment. Writers, such as expert, chase the raw material to induce admiration and support
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Rouillé, Louis. "Disagreeing about fiction." Thesis, Paris Sciences et Lettres (ComUE), 2019. http://www.theses.fr/2019PSLEE064.

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Abstract:
Dans cette thèse, je contribue aux débats contemporains en philosophie analytique sur la vérité, l’interprétation et la référence dans la fiction. Je défends une version du "fonctionnalisme" (issu de l’oeuvre de Kendall Walton) selon lequel le concept clé pour analyser les fictions est la feinte ou le faire-semblant. Dans la première partie, je m’oppose à la théorie modale de la vérité dans la fiction et j’introduis ensuite une "sémantique de la feinte". La théorie modale dit que les énoncés fictionnels sont comme les énoncés contrefactuels, qui peuvent se voir attribuer des conditions de vérité dans la sémantique des mondes possibles. Mais le fictif déborde le possible, et même l’impossible (de l’hypothétique sémantique des mondes impossibles). De plus, la théorie modale est incompatible avec une théorie causale de l’information sémantique, qui a des bons arguments pour elle. Quant à la sémantique de la feinte, il s’agit d’un appareil formel donnant des conditions de fictionnalité (au lieu de conditions de vérité) provenant des caractéristiques réelles des accessoires utilisés dans les jeux de faire-semblant et des "principes de génération". Dans la deuxième partie, j’affine la sémantique de la feinte à partir d’une étude de cas. C’est un débat littéraire à propos ce qui est vrai dans la nouvelle de Kafka, "la Métamorphose". Nabokov a un jour donné un argument contre les critiques qui affirment que Gregor Samsa s’est transformé en un monstrueux cafard. Les cafards ne restent pas coincés sur le dos ; or, Gregor est coincé sur le dos dans la première scène. Nabokov affirme donc qu’il ne peut pas être un cafard ; ça doit être un gros scarabée. Pour analyser ce "grand débat du scarabée", j’utilise la notion de "désaccord sans faute" qui vient de l’épistémologie. J’étudie finalement l’indétermination des événements fictionnels qui, à mon sens, n’est ni linguistique ni ontologique, mais pragmatique. Dans la troisième partie, je défends l’antiréalisme des noms fictifs selon lequel les personnages de fiction n’existent pas et les noms fictifs ne font pas référence. L’antiréalisme est le pendant du fonctionnalisme sur la question de la référence. Bien qu’intuitive, cette théorie doit répondre à un contre-argument puissant basé sur des "emplois métafictionnels" des noms. Par exemple, on peut dire : "Emma Woodhouse est un personnage de fiction". Étant donné un principe de compositionalité, il s’ensuit que le nom "Emma Woodhouse" fait référence dans de tels contextes. Cet argument conduit à une forme de réalisme : les noms fictifs font référence à une sorte "d’artefact abstrait". Je montre que les meilleures théories réalistes sont inadéquates. Je fournis ensuite une analyse des données linguistiques en introduisant une notion de perspective. Cela me permet de circonscrire les énoncés métafictionnels problématiques pour l’antiréaliste. Ironie de l’histoire, les anti-réalistes buttent principalement sur des existentiels négatifs bien que ceux-ci affirment précisément l’idée centrale de l’antiréalisme, à savoir que les personnages de fiction n’existent pas. La sémantique de la feinte (qui donne des conditions de fictionnalité) est impuissante à leur donner des conditions de vérité. Pour les expliquer, j’utilise une logique libre positive qui se combine avec la sémantique de la feinte. L’antiréalisme est donc à la fois intuitif et tenable
In this dissertation, I contribute to contemporary debates in analytic philosophy about truth, interpretation and reference in fiction. I defend a version of "functionalism" (originating in Kendall Walton's work) which says that the key concept for analyzing fictions is pretence or make-believe. In the first part, I argue against the modal account of truth in fiction and then introduce "pretence semantics". The modal account says that fictional statements are similar to counterfactual statements, which can be given truth-conditions using possible-world semantics. But the fictional well exceeds the possible, and also the impossible (of hypothetical impossible-world semantics). Moreover, the modal account is incompatible with a causal theories of semantic information which can be argued for independently. As for pretence semantics: it is a formal apparatus delivering fictionality-conditions (instead of truth-conditions) which derive from real features of the props used in games of make-believe and some "principles of generation". In the second part, I fine-tune pretence semantics on a case study. It is a literary debate about what is true in Kafka's story "the Metamorphosis". Nabokov once argued against critics who say that Gregor Samsa has turned into a monstrous cockroach. Cockroaches do not get stuck on their backs; Gregor is stuck on his back in the opening scene of the story. So, Nabokov argues, he cannot be a cockroach; he must be a big beetle. In order to analyze this "great beetle debate", I use the notion of "faultless disagreement" which comes from epistemology. I thus investigate the indeterminacy of fictional events which, I argue, is neither linguistic nor ontological but pragmatic in nature. In the third part, I defend anti-realism about fictional names which says that fictional characters do not exist and that fictional names do not refer. Anti-realism is the same doctrine as functionalism applied to reference. Though intuitive, the view has to meet a powerful counterargument based on "metafictional uses" of names. For instance, one can say truly: "Emma Woodhouse is a fictional character". Given compositionality, it follows that the name "Emma Woodhouse" refers in such contexts. This argument leads to a form of realism: fictional names refer to some kind of "abstract artefact". I show that the best realist theories are inadequate. Then I provide an analysis of the linguistic data introducing a notion of perspective. It enables me to circumscribe the problematic metafictional statements for the anti-realist. Ironically, anti-realists mainly struggle with negative existentials, although these put into words the central tenet of anti-realism, namely that fictional characters do not exist. Pretence semantics (which yields fictionality-conditions) is helpless for giving truth-conditions to them. To account for them, I use a version of positive free logic which combines with pretence semantics. Anti-realism is thus both intuitive and tenable
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Longhi, Julien. "Les objets discursifs : doxa et évolution des topoï en corpus." Clermont-Ferrand 2, 2007. http://www.theses.fr/2007CLF20014.

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Abstract:
Cette thèse contribue à l'intégration de la sémantique et de la linguistique du discours, en cherchant -sur le plan théorique et pratique- à définir une méthodologie et un cadrage épistémologique pour l'étude de la constitution du sens en discours. Notre problématique se concentre sur l'analyse de corpus discursifs, afin de repérer de manière topique (le topos est défini comme un lieu commun argumentatif) les divers degrés de stabilité et de plasticité des constructions sémantiques. Nous définissons dans cette recherche le concept d'objet discursif, analysé dans trois corpus : "Le Monde" et "Le Figaro" de mai à octobre 2003 (pour l'étude de intermittent), des discours prononcés par Chirac, Madelin, et Le Pen de 1997 à 2004 (pour l'étude de libéral(e) et libéralisme) et le corpus des oeuvres de Balzac et de Stendhal fourni par Frantext (pour l'étude de libéral). Le corpus est défini comme un ensemble de propositions énoncées, à la fois observatoire pour l'analyse des objets discursifs, et entité dynamique. Notre démarche s'inscrit dans la linguistique du sens commun (Sarfati) : l'inscription de la doxa dans la langue est postulée relativement à l'organisation d'un système du sens commun lui-même régi par un dispositif de topoï. La relation entre le système du sens commun et l'apparition de formes linguistiques (ellipses, catégories grammaticales) permet d'étayer l'hypothèse d'un dispositif antérieur à la prise de parole, caractérisable aussi par le choix opéré lors de la mise en expression au cours du processus énonciatif. Cherchant à saisir les processus sémiotiques à l'oeuvre dans l'activité langagière, la phénoménologie permet d'envisager le passage de l'analyse des énoncés à celle de l'expérience. L'invite à se doter d'un niveau de saisie proprement linguistique nous fait rejoindre la "Théorie des sémantiques (Cadiot et Visetti), dans laquelle la constitution d'une forme sémantique peut être saisie lors de phases appelées motifs, profils, et thèmes. Nous substituons le concept de topos à celui de thème : les topoï constituent l'aboutissement des dynamiques sémantiques, et sont par conséquent linguistiquement motivés, et profilés en discours. La performativité propre à une énonciation est intégrée à la dynamique elle-même, et contribue au travail argumentatif des unités : elle est décrite comme catalyseur dans la constitution d'une forme sémantique (agissant à la fois au niveau des motifs avec les dimensions institutionnelles et énonciatives, et au niveau des profils avec les formes porteuses de force illocutoire). Nous montrons que les phases de saisie du sens sont redistribuées selon la tripartition canon-vulgate-doxa : nous relevons les apports de la démarche discursive dans la constitution de formes sémantiques, grâce au phénomène d'anticipation lexicale. Les motifs constituent à la fois une zone de stabilité, mais aussi d'instabilité, à l'intérieur des Formations Discursives. Les dimensions discursives du corpus induisent une anticipation des motifs vers ce que nous appelons des motifs "insérés" : ils permettent de saisir une généricité du sens propre à un corpus donné. Ils se situent donc sur la voie des opérations de profilages, constituant une zone de stabilisation pré-syntaxique, qui contraint en particulier la mise en syntagme. Les profilages, au sein de leur dynamique de constitution en corpus, qui prend en compte les dimensions discursives, génériques et argumentatives, tendent à devenir doxiques (selon les contraintes plus ou moins prégnantes de ces dimensions), permettant ensuite la construction de topoï par thématisation
Nous définissons le concept d'objet discursif, analysé dans trois corpus (médiatique, littéraire et politique). Le corpus est défini comme un ensemble de propositions énoncées, à la fois observatoire pour l'analyse et entité dynamique. Selon la linguistique du sens commun (Sarfati), l'inscription de la doxa dans la langue est postulée relativement à l'organisation d'un système du sens commun lui-même régi par un dispositif de topoï. La relation entre le système du sens commun et l'apparition de formes linguistiques permet d'étayer l'hypothèse d'un dispositif antétieur à la prise de parole caractérisable également par le choix opéré lors de la mise en expression. La phénoménologie permet de s'intéresser aux processus de sémiotisation : au niveau linguistique, la "Théorie des sémanitques (Cadiot et Visetti), envisage la saisie d'une forme sémantique en motifs, profils, et thèmes. Nous substituons le concept de topos à celui de thème : les topoï constituent l'aboutissement des dynamiques sémantiques, et sont par conséquent linguistiquement motivés et profilés en discours. La performativité est intégrée à la dynamique (elle est décrite comme catalyseur dans la constitution d'une forme sémantique). Les phases de saisie du sens sont redistribuées selon la tripartition canon-vulgate-doxa : nous relevons les apports de la démarche discursive grâce à l'anticipation lexicale. Les motifs insérés permettent de saisir une généricité du sens propre à un corpus donné, ou à une Formation Discursive. Sur la voie des profilages, ils constituent une zone de stabilisation pré-syntaxique, qui contraint la mise en syntagme. Les profilages doxiques permettant ensuite la construction de topoï par thématisation
We define this research the concept of discursive object, analyzrd in three corpora (media, literature, and politics). Corpus is defined as a collection of "uttered propositions", considered both as an observatory for analysis, and as a dynamic entity. According to the linguistics of common sense (Sarfati), the inscription of doxa in language is postulated in connection with the organization of a system of common sense, wich is governed by a topoï-based device. The analysis of linguistic forms (ellipses, grammatical categories) makes the link between this system and the choices operated during enunciation. Phenomenology underlines the processes of semiotisation : at the linguistic level, the Theory of semantic forms (Cadiot and Visetti) studies the construction of semantic forms along three dimensions of meaning, named motives, profiles, and themes. We substitute themes for the concept of topos : topoï are linguistically motivated, and profiled in discourse. Performativity is integrated into the dynamic movement itself, and contributes to the argumentative work of the units (it is described as a catalyst in the constitution of a semantic form). We show that these phases can be evaluated according to the tripartition "canon-vulgate-doxa" : we raise the contributions of the discursive levels into the constitution of a semantic form, thanks to the phenomenon of lexical anticipation. What we call "intserted motives" reveals the genericity of specific corpora, or of Discursive Formations. In the course of "profiling", they constitute a pre-syntactic zone of stabilization. The "doxic profiles" finally permit the construction of topoï by thematisation
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Samson, Andrée-Anne. "Du littéraire sans littérature : la logique de la parole dans l’œuvre de Pierre Perrault." Thèse, 2009. http://hdl.handle.net/1866/4422.

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Abstract:
Ce mémoire prend comme point de départ le paradoxe central qui marque l’écriture de Pierre Perrault : le fait qu’en dehors de son travail cinématographique, il écrit des textes littéraires alors qu’il refuse à la fois le statut d’écrivain et la catégorie même de « littérature ». L’analyse du discours des poèmes du recueil Gélivures et des essais du recueil De la parole aux actes permet de montrer que Perrault arrive, grâce à tout un imaginaire de la parole, à écrire en se dégageant symboliquement de la littérature, dont il critique la volonté de conquête. Ce mémoire fait appel à une critique où la réflexion sur la langue joue un grand rôle, à la croisée de l’histoire et du social. Le premier chapitre traite de ce que signifie la parole chez Perrault et de ce qu’elle implique. Sont abordés en particulier le champ sémantique qui entoure ce motif omniprésent dans son œuvre ainsi que les rapprochements métaphoriques entre parole, mémoire et identités. Le deuxième chapitre porte sur les manifestations plus directes de la parole, soit le don que fait Perrault de la parole à travers son œuvre. Sont étudiés l’intertextualité, la mise en page et le travail de la citation. La volonté de prise de parole de Perrault lui-même est étudiée au dernier chapitre. Son écriture est alors envisagée comme un combat pour la défense d’une parole qui est d’ailleurs étroitement liée à sa quête identitaire, laquelle inspire un style foncièrement polémique et la recherche d’une énonciation qu’on pourrait qualifier de performative.
This memoir stems from the central paradox which defines the writings of Pierre Perrault : the fact that apart from his cinematographic work, he writes literary texts all the while refuting the status of writer as well as the category of literature. Analysis of the poetic discourse in the poems of Gélivures and the essays from De la parole aux actes demonstrates that Perrault is able, by grace of the imaginary of speech, to write while symbolically withdrawing from literature, which he whole heartedly criticises. This memoir calls on the idea that language plays a significant role on the crossroad of history and society. The first chapter deals with the significance of what is voiced by Perrault and what this implies. The subjects treated in particular are the semantic aspects which encompass the omnipresent motive in his work including the metaphoric ties between one’s voice, one’s memory and one’s identity. The second chapter reflects upon more discreet manifestations of one’s voice, namely, the contributions Perrault makes through his work to what is voiced. Addressed are intertextuality, page layout, and quotation. Perrault’s desire to take his leave to speak is studied in the final chapter. His writing is envisioned as a struggle to defend a voice which is linked directly to his quest for identity that inspires a strongly polemic style and the search for an enunciation which leads to action.
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Leclerc, Normand. "La monnaie en droit : nature d'une abstraction outre fondée : essai dialectique et logique sur la dualité dans la catégoricité juridique et sur l'abstraction d'hérédité monétaire." Thèse, 2004. http://hdl.handle.net/1866/2371.

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Abstract:
Cette suite d'essais analyse la conception de la monnaie en droit, cherchant à isoler l'originalité de sa nature abstraite. La tradition juridique caractérise la monnaie à la fois comme un fait et comme un droit parce qu'elle présuppose un sens substantif au nom commun 'monnaie', étant ainsi incapable d'admettre que la monnaie, par sa place unique dans les catégories du droit, est le mécanisme qui suppose l'avenir indéterminé en y enchâssant le présent. La difficulté de la monnaie est que, comme catégorie, elle n'est pas incluse aux catégories usuelles de droit privé. Son caractère abstrait l'empêche d'ailleurs d'être incluse parmi les objets qui ont une extension. La monnaie se définit plutôt par négation relativement aux catégories usuelles. Elle est donc reconnaissable entre toutes. Dans la relation sujet-objet, la monnaie versée n'est évidemment pas un sujet. Dans son sens strict, la monnaie réfère aujourd'hui au papier-monnaie. Il est vrai que ce dernier existe matériellement puisqu'il est tangible. Mais paradoxalement, en tant qu'objet, la monnaie est ni une somme, ni une obligation en nature, ni un bien, ni une représentation de dette, ni une mesure, ni consomptible, ni fongible au sens pertinent de ces mots. Comment saisir la substance d'une notion qui se soustrait aux catégories usuelles de la doctrine? Voilà la difficulté fondamentale de la thèse. Répétons son mode original de définition: la monnaie n'est pas identique à une somme due, mais - en étant payée - elle en éteint une; conversement, la somme due n'est pas identique à la monnaie perçue, mais -lorsque payée en trop - cette dernière est déclarée indue et sujette à répétition (l'indu devient dû). La définition de la monnaie procède par 'corécurrence' : elle définit quelque chose d'indéterminé puisqu'un membre de la définition réfère à l'autre et viceversa. Sa nature s'exprime par sa fonction dans la structure des prestations. Mais la doctrine la traite d'abord comme une somme due, sans distinguer outre mesure ce type de dette des autres prestations. Or, à titre d'exécution d'une obligation, une somme d'argent non seulement éteint d'autant les montants, dus à une époque ou l'autre, mais, puisque ces derniers sont appariés aux obligations en nature en tant que prix dû en contrepartie des prestations caractérisées à être effectuées, la perception des sommes d'argent conduit encore à la mobilité des biens parmi les personnes. D'où le paradoxe: une somme d'argent est destinée à circuler précisément pour être la fin des sommes dues. La doctrine enseigne la thèse unitaire du paiement des obligations (en son acception large du droit civil) : sont mis dans un même sac les faits exécutés pour satisfaire à des obligations en nature et les paiements de sommes d'argent dues. Or, elles sont en premier dues, puis payées. Ils sont dits former un ensemble. Ce sac est le temps lui-même. Il s'agit d'une interprétation de l'univers des prestations, précisément une interprétation de la notion d'univers où l'actualité homogène d'un ensemble exclut de faire une place à l'éventualité de valeurs futures par contraste aux valeurs passées. Pour réduire la notion d'univers à celle d'ensemble actuel, l'astuce est de fermer la dualité 'ensemble/membre' en substituant au membre l'ensemble: l'un des objets inclus à l'ensemble doit être à la fois un élément existant de l'ensemble et la collection de tous ses éléments, constituant ainsi la jonction substantive sous-jacente à cette dualité. IV Cet objet fondateur est d'habitude nommé le zéro de l'ensemble. Traitant ainsi l'ensemble des exécutions des obligations, il doit y avoir un élément qui ait à la fois la nature d'une promesse et celle d'un fait. Cet élément est la monnaie. Ainsi, la monnaie a une nature double, à la fois concept et référent du concept. La somme due est exécutée en monnaie et, conversement, la monnaie est la somme transférée à titre de paiement: substituant une définition dans l'autre, l'exécution de la somme due est la somme transférée, une formule conduisant à la régression infinie. Qui donc est le débiteur de cette somme transférée depuis aussi longtemps que la monnaie a circulé et circulera? La difficulté conceptuelle de la monnaie est de comprendre cette métamorphose, où l'exécution d'un fait en satisfaction d'une obligation se révèle elle même être une promesse. Pourquoi alors distinguer une obligation et son exécution? La monnaie cumule la nature catégorique d'une chose matérielle délivrée - autrefois l'or, aujourd'hui le papier-monnaie - et la nature d'une somme due; cette façon de penser mène à réifier les dettes, à leur conférer une existence matérielle. Mais devoir l'argent est fondamentalement la durée du terme d'une relation entre deux personnes. Et payer la monnaie est l'extinction de ce terme. Alors paradoxalement, l'exprimant dans une dualité catégorique, la monnaie a une durée et en même temps n'en a pas. Cette postulation d'une union des termes opposés d'une dualité n'est pas sans précédent. Pour aider le lecteur à s'en rendre compte, je documente que le thème de la migration de la valeur pécuniaire des choses par la médiation de la monnaie dans le paiement des sommes dues rappelle celui de la métempsycose (migration de l'âme) utilisée pour conceptualiser le fondement de la Couronne médiévale, le don de Dieu qui sacrait la continuité des règnes successifs d'une lignée héréditaire de régents. À cette époque, on conceptualisait la continuité historique d'un peuple par les deux corps du roi; sa nature cumulait à la fois celle d'un individu et celle de l'ensemble des individus soumis à son règne. Unique entre tous, on considérait que l'un des individus était un ensemble d'un. Cette attitude platonique était crue nécessaire en droit public pour résoudre la difficulté conceptuelle de la continuité historique d'une communauté en dépit de la nature temporelle de ses membres; elle recevait son écho en droit privé. La thèse unitaire du paiement d'obligations - où, tout comme en économique, la capacité de permutation de biens est elle-même considérée être un bien ordinaire - semble reposer sur cette même conception d'une nécessaire nature double. Dans l'univers des prestations, selon la doctrine, un ensemble infini de valeurs successives formées sur une période de temps indéfinie est considéré être fondé sur un objet transcendant qui cumule les faces opposées d'une dualité: à la fois somme (d'argent) et chose, à la fois droit et fait accompli en exécution d'une obligation, à la fois fait et valeur future. Ce paradigme traditionnel est indifférent à la dualité des prestations: non pécuniaire et pécuniaire. TI y arrive en substantivant la non-existence d'une somme. L'explication proposée ici en est une de structure. L'univers des prestations serait plutôt une dichotomie de deux dualités distinctes: 10 une dualité catégorique, celle de l'exécution de prestations particulières - où avoir fait quelque chose et ne pas l'avoir fait sont des action et abstention caractérisées, et 20 une dualité modale (circulaire), devoir un montant libellé en iv-a devise ou (exclusivement) ne pas le devoir, l'avoir payé ou non. L'obligation de livrer une prestation caractérisée à quelqu'un est appariée à la somme d'argent due par ce dernier en contrepartie de cela; on alterne d'une obligation non pécuniaire à la promesse de payer un montant d'argent sans que quiconque puisse cumuler le beurre et l'argent du beurre à un instant donné. Mais encore, une somme due en suit une autre au travers de la monnaie, cette dernière étant toujours le revers de la somme due. Il n'est pas nécessaire de dire que la monnaie existe, ni de dire qu'elle n'existe pas; il suffit de dire qu'elle éteint la somme due. Non seulement la somme due - versée (renversée) en monnaie - est éteinte, mais encore par le nominalisme elle peut toujours acquitter de nouveau une somme d'autant; il suffit qu'un créancier accepte qu'on la lui doive plutôt que de s'en remettre au troc de choses existantes. Cette nouvelle perspective du paiement des obligations distingue deux types de raisonnements. La vérification catégorique rétrospective d'une exécution en nature survenue se démarque de la modalité où la conséquence juridique de l'extinction d'une somme due se retourne en la possibilité a priori de réitérer cette conséquence encore contre une somme pouvant pourtant n'être pas encore déterminée. La possibilité d'une continuité historique n'a pas la nature finie d'un fait. L'objet qu'est la monnaie déborde de la notion ordinaire d'objet puisqu'il est circulaire: la 'monnaie' est "éteindre une somme (due) puis (est encore) monnaie". Dans la lignée héréditaire des sommes, constituées pour être éteintes, éteintes pour être constituées, la monnaie est ni le prédécesseur, ni un successeur particulier; elle est la fonction qui ouvre continuellement l'éventualité d'autres successeurs. La monnaie est une abstraction et sa nature unique est confirmée au Canada depuis 1967. Une fois la convertibilité du papier-monnaie abandonnée, la monnaie n'est plus une promesse de payer: la banque centrale n'est plus tenue de délivrer l'or à la demande du porteur, ni d'échanger le billet de banque en billets du Dominion. Le papiermonnaie est, depuis, trivialement remplacé seulement par du papier-monnaie. Enfin, l'abstraction monétaire donne à la banque centrale une personnalité morale inédite. Si la Couronne est créancière des uns et débitrice aux autres, alors en contraste la banque centrale qui n'est pas une banque - est ni créancière, ni débitrice du papier-monnaie. La problématique de l'inclusion de la monnaie dans les catégories traditionnelles du droit a une solution inédite. La monnaie s'offre en complément des concepts du discours juridique. L'encaissement d'une somme due emporte comme conséquence la fin de son terme, mais encore il en appelle à nouveau une autre, éventuellement. Ainsi, la monnaie est le bain de renouvellement des sommes. Sa qualification ni ... ni... louvoie entre les deux termes en les niant alternativement.
This series of essays analyses the concept of money in the law, seeking to isolate its unique and highly abstract nature. Traditionallaw teaching characterizes money both as a fact and as a right premised as it is on the idea that common nouns like 'money' must have substantive meaning; it is thereby unable to accept that money, by virtue of its unique place amongst the categories of private law, is the mechanism supposing the indeterminate future by embedding the present into it. The difficulty with money is that, as a category, it is not included amongst the usual categories ofprivate law. Its abstract character prevents it from being included amongst objects that have extension. Rather money is defined by negation with respect to the usuallegal categories. It is thereby uniquely recognizable. In the subject-object relationship, paid money is obviously not a subject. In its strict meaning, money refers today to paper-money. It is true that the latter does exist physically because it is tangible. But paradoxicalIy, as an object, money is neither a sum owed, nor an obligation in kind, nor a good, nor representing a debt, nor a measurement, nor consumable, nor fungible in the relevant sense ofthose terms. How does one capture the substance of a notion that defies the usual categories of legal discourse? That is the fundamental difficulty of the thesis. The entirely unique way of defining money bears repeating: Cash money is not identical to a sum owed but extinguishes one as it is being paid; conversely, a sum owed is not identical with money received, since when money is paid without obligation, the sum can be recovered as undue (the undue becomes due). The definition ofmoney proceeds by 'corecurrence': it defines something indeterminate, in that one definition refers to the other and vice versa. Its nature stems from its function in the structure of prestations. But the legal scholarship treats it principally as a sum owed, without further distinguishing this type of debt from other prestations. Now, as the performance of an obligation, a sum ofmoney not only as much pays off any amount, due at one time or another, but, because those are paired to obligations in kind as the price owed in consideration ofparticular performances to be accomplished; the cashing of sums of money still conducts the movement of goods among persons. Whence a paradox: A sum of money is destined to circulate precise1y to extinguish sums (due). Legal scholarship generally teaches the thesis of unity of performance of obligations (payment in its broad civillaw meaning): AlI acts accomplished in the performance of obligations in kind and all payments of sums of money are put in the same bag. Now, they are first owed, then received. These operations are said to form a single set. This bag is time itself. 1t is an interpretation of the universe of prestations, more precise1y an interpretation of the notion of universe where the homogeneous actuality of a set excludes to give place to the possibility of future values by contrast to past values. To close the notion of a universe to that of an actual vi set, the trick is to close the duality 'set/member' by replacing the member by the set: one of the objects included in the set must be at once an existing element of the set and be the collection of aIl its elements, constituting thereby the substantive junction underlying this duality. This foundational object is usually called the zero of the set. In the set of performances of obligations (prestations) with which we are dealing here, there must similarly be an element in the nature of both a promise and a fact. That element is money. So money has a dual nature, both concept and referent of the concept. The sum owed is performed in money and, conversely, money is the sum transferred as payment: substituting one definition in the other, the performance of the sum owed is the sum transferred, a formula leading to infinite regression. Who then is the debtor of this sum transferred for as long as money did and will circulate? The conceptual difficulty with money is to understand this metamorphosis, where the performance of a fact in satisfaction of an obligation reveals itselfto be a promise. Why then bother to distinguish a promise from the performance of it? Money cumulates the categorical nature of a physical thing being delivered - in olden days gold, today paper-money - and the nature of a sum owed; this way of thinking would tend to reify debts, to confer them physical existence. Yet to owe money is fundamentally the duration of the term of a relationship between two persons. And to pay money is to put an end to this term. So paradoxically, to express it in a categorical duality, money has duration and at the same time it has none. Such a union of the polar opposites of a duality is not unprecedented. To help the reader realise this, l document how the theme of migration ofpecuniary value ofthings by means ofmoney being given in payment of amounts owed is reminiscent of metempsychosis (migration of the soul) used to conceptualise the foundation of the medieval Crown, the gift ofGod that consecrated the continuity of successive reigns of an hereditary line of regents. At that time, the historical continuity of the people was conceptualised by the King's two bodies: both that of an individual and that of the set of individuals subject to his reign. Unique amongst aIl, one foundational individual was considered to constitute a set of one. This platonic attitude was believed necessary in public law to resolve the conceptual difficulty of the historical continuity of a community despite the temporal nature of its individuals; it was put to similar use in private law with respect to money. The thesis of unity of performance of obligations - where, like in economics, the capacity to exchange goods is considered an ordinary good itself - appears to rely on the same conception of a necessary dual nature. In the universe of prestations, according to traditionallegal scholarship, an infinite set of successive values taking shape over an indefinite period of time is viewed as founded on a transcendental object which cumulates the opposite faces ofa duality: both sum (of money) and thing, both right and act accomplished in the performance of an obligation, both fact and future value. This traditional paradigm disregard the duality of prestations: pecuniary and non-pecuniary. It does so by giving a substantive value to the non vi-a existence of a sumo The explanation proposed here is one of structure. The universe of prestations is rather a dichotomy of two distinct dualities: 10 a categorieal duality, that of the performance of specifie prestations - where to have done something and not to have done it are characterised action and abstention, and 20 a modal (circular) duality: to owe an amount in currency or (exclusively) not to owe it, to have paid it or not. The obligation to deliver a particular performance to someone is paired to the sum of money owed by him in consideration of it; we altemate from nonpecuniary obligation to promises to pay an amount of money without one being able to have his cake and eat it too at any time. But still, one amount owed follow another thru money, money always being the tuming over of the sum owed. We are not obliged to state that money exists, or that it does not; it suffiees to say that it extinguishes the sum owed. Not only is the sum owed extinguished upon money being tumed (paid) in, but by virtue of nominalism it still can extinguish anew a further sum of same amount; it is sufficient that a creditor accept to be owed a sum ofmoney rather than to revert to the barter ofphysical things. This new reading of the payment of obligations draw apart two types of reasoning. The categorieal proof of a past specifie performance is different from the modality where the legal consequence of the extinction of a sum due is tumed over into the a priori possibility to still reiterate that same consequence against a sum that now may not yet be determined. The possibility of an historieal continuity does not have the finite nature of a fact. Money as an object transcends the concept of an ordinary object because it is circular: 'money' is "the end of a sum (owed) and (is still) money". In the hereditary line of sums, created to be extinguished or extinguished to be created, money is neither the predecessor nor a particular successor; it is the function of continuously opening up the possibility of further successors. Money is an abstraction and its unique character is confirmed in Canada since 1967. Once the convertibility of paper-money is dropped, money is no longer a promissory note: no longer does the central bank undertakes to exchange a bank note for gold or Dominion bonds. Paper-money is now trivially replaced only by paper-money. Finally, the abstract character ofmoney gives the central bank an most unusual status as a legal person. If the Crown is creditor of sorne persons and debtor to others, then by contrast the central bank - who is not a bank - is neither creditor, nor debtor ofpaper-money. The problem of fitting money within the traditional categories of the law does have an unexpected ending. Money presents itself as the complement of the concepts oflegal discourse. The cashing in of a sum triggers the end of its term, but still it calls one anew, eventually. So money is the bath of renewal of sums. In being characterised as neither... nor... it hops between the two terms by altematively negating them.
"Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Docteur en droit (LL.D.)"
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Santerre, Ariane. "L'ascendant du double dans Les Caves du Vatican et dans Les Faux-Monnayeurs d’André Gide : personnages et narration." Thèse, 2013. http://hdl.handle.net/1866/10448.

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Abstract:
Ce travail explore la dualité telle qu’elle se présente dans deux ouvrages d’André Gide, Les Caves du Vatican et Les Faux-Monnayeurs. Thème majeur de la littérature, le double ne cesse d’illustrer les différentes tensions qui se créent et se combattent chez une seule et même personne. Souvent représenté physiquement dans la littérature du XIXe siècle à la suite de la figure du Doppelgänger, le double chez Gide se complexifie : plus subtil, il se manifeste de manière psychologique. La dualité se présente de deux manières dans les écrits d’André Gide : chez les personnages et à travers la narration. Par l’étude des contradictions et des inconséquences des personnages, de la représentation de la dualité chez différents personnages, de leur dédoublement et de leurs doubles discours, il sera possible de constater à quel point les personnages structurent la dualité. L’analyse de l’identité des narrateurs, de leurs interventions et des figures de rhétorique qu’ils emploient permettra également de comprendre que plus ils se révèlent, plus ils se complexifient.
This work explores duality as it is portrayed in two books by André Gide, Les Caves du Vatican (translated as Lafcadio’s Adventures and The Vatican Cellars) and Les Faux-Monnayeurs (The Counterfeiters). The concept of the double is a major literary theme which sheds light on the various tensions lashing against each other within individuals. Often depicted in physical form in 19th century literature following the use of the Doppelgänger figure, the double found in Gide’s writings is more complex: subtler, it remains psychological but is not visible. There are two major ways in which duality appears in Gide’s books: through the characters, and through the narrative. Studying the characters’ contradictions and inconsistencies, the representation of duality in various characters, their ability to become another character’s double, and their double discourses enables us to establish the extent to which the characters structure duality. An analysis of the narrators’ identities, of their interventions, and of the rhetorical figures they use also shows that the more they reveal themselves, the more complex they become.
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Hébert, Amélie. "Les grandes surfaces suivi de La logique du seuil ou la problématique de l’altérité dans Autoportraits de Marie Uguay et Nombreux seront nos ennemis de Geneviève Desrosiers." Thèse, 2016. http://hdl.handle.net/1866/16118.

Full text
Abstract:
Les recueils de poésie Autoportraits de Marie Uguay et Nombreux seront nos ennemis de Geneviève Desrosiers appartiennent tous deux au genre de l’intimisme. Celui-ci est principalement caractérisé par une observation rapprochée du quotidien. Mon projet est constitué de deux volets : une recherche sur l’intimisme chez Uguay et Desrosiers, ainsi qu’un projet de création inspiré de leur poésie. Dans le volet recherche de mon mémoire, je me penche sur la logique du seuil et les rapports problématiques à l’altérité dans ces deux recueils. Dans Autoportraits et Nombreux seront nos ennemis, la position en retrait ou sur le seuil du « Je » permet d’observer ce qui l’entoure en conservant une perspective intime confortable où il ne se retrouve pas confronté à l’altérité. Les poèmes de la partie création de mon mémoire témoignent de l’inventivité dont le « Je » fait preuve afin d’échapper à son quotidien et sont empreints d’une perméabilité entre rêve et réalité. Le quotidien statique se présente comme un piège, un enfermement. La tension entre l’ici et l’ailleurs est exprimée dans les textes par une logique de l’attente; celle d’un nouveau départ et de la réalisation du rêve. Par cette pratique, je souhaite jouer avec les dangers de l’intimisme : ceux d’un narcissisme ou d’un sentimentalisme exacerbés.
This memoir focuses on two poetry collections from Quebec: Marie Uguay’s “Autoportraits” and Geneviève Desrosiers’ “Nombreux seront nos ennemis”. These can be characterised as “intimist” as they bring to the forefront the poetical narrator’s close observations of his daily life. My two-part project includes a research on Uguay’s and Desrosiers’ view of “intimism” as well as a poetry collection inspired by their work. My research concentrates on the threshold’s logic and on the narrator’s troubled relationship with the various representations of alterity. In the two studied poetry collections, the “I” indeed occupies a reclusive position from which it does not have to face alterity. The poems that form the second part of this project testify to the resourcefulness in which the narrator spreads out in order to avoid his humdrum existence. The monotony of daily life is seen as a trap or a form of imprisonment. Consequently, only a thin frontier separates dreams from reality in these poems. The contrast between the “I”’s actual positions and his fancied destinations plays a major role in the text’s aesthetic. Several wishes are laid upon the table, amongst them a new departure. The poems therefore express the narrator’s longing but attempt to avoid the dangers of a classic “intimism” which are an exaggerated sensitivity or narcissism.
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