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Journal articles on the topic 'Durabilité de l’exploitation'

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Zahm, Frédéric, Adeline Alonso Ugaglia, Jean-Marc Barbier, Héloïse Boureau, Bernard Del’homme, Mohamed Gafsi, Pierre Gasselin, et al. "Évaluer la durabilité des exploitations agricoles. La méthode IDEA v4, un cadre conceptuel combinant dimensions et propriétés de la durabilité." Cahiers Agricultures 28 (2019): 5. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019004.

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Abstract:
Cet article présente le nouveau cadre conceptuel d’évaluation de la durabilité de l’exploitation agricole développé dans la méthode IDEA v4. Il combine une approche évaluative basée sur les objectifs assignés à une agriculture durable et une évaluation des propriétés des systèmes agricoles durables. Il s’ancre dans le champ de la durabilité forte, de la multifonctionnalité et prend en compte les enjeux globaux d’une agriculture durable. Ce cadre conceptuel a permis de construire 53 indicateurs permettant d’analyser la durabilité de l’exploitation agricole selon ces deux approches complémentaires. La première évalue la durabilité en organisant ces 53 indicateurs selon les 3 dimensions normatives du développement durable (agroécologique, socio-territoriale, économique), structurées en 13 composantes ; l’évaluation repose sur un système de notation basé sur 100 unités de durabilité pour chacune des 3 dimensions qui ne se compensent pas entre elles. La seconde évalue la durabilité en organisant les 53 indicateurs selon les 5 propriétés des systèmes agricoles durables (autonomie, robustesse, capacité productive et reproductive de biens et services, ancrage territorial et responsabilité globale) qui sont structurées de manière arborescente en 15 branches ; l’agrégation des indicateurs y suit une démarche qualitative et hiérarchique mobilisant l’outil DEXi. Le potentiel pédagogique du concept de propriétés des systèmes favorise une approche transdisciplinaire de l’exploitation agricole. À la suite de ses trois précédentes versions, IDEA v4 renouvelle son potentiel d’usage pour accompagner la transition agroécologique.
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Mohammed, Habi, Morsli Boutkhil, and Hamel Mohamed. "Impact de la dynamique agricole sur la durabilité des périmètres agricoles traditionnels: cas des oasis des monts du Ksour - Algérie." digitAR - Revista Digital de Arqueologia, Arquitectura e Artes, no. 5 (February 20, 2019): 331–47. http://dx.doi.org/10.14195/2182-844x_5_18.

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Abstract:
La zone présaharienne des monts du Ksour, faisant partie de l’Atlas saharien, particulièrement fragile, est appelée à subir de profondes et importantesmutations. Dans cette zone agro-pastorale où l’agriculture est pratiquée depuis des millénaires dans les périmètres du Ksour (oasis), l’activité agropastorale,vocation économique principale, est menacée dans son existence par les pratiques inadéquates. Le périmètre traditionnel d’Ain Sefra (oasis du Sud-Ouest algérien) qui dispose d’une tradition ancestrale et d’un savoir-faire diversifié aussi bien dans la pratique de l’agriculture et la gestion du sol des milieux arides que dans la gestion de la ressource en eau qui menace sa durabilité. Cette étude qui s’est intéressée essentiellement aux aspects agro pédologiques et aux aspects socio-économiques, liés à l’exploitation des ressources en eau et en sol a permis de montrer que les ressources en eau et en sol ont tendance à se dégrader et à s’épuiser. Le problème du contrôle et de la gestion de ces ressources se pose avec acuité dans les nouveaux périmètres de mise en valeur agricole. Les impacts commencent déjà à se faire sentir sur l’ancien oasis mettant en danger sa durabilité.
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Piponiot, Camille. "Quel futur pour les forêts de production en Amazonie ? Du bilan carbone de l’exploitation forestière à la recherche de compromis entre services écosystémiques (bois d’œuvre, biodiversité et carbone)." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 341 (July 20, 2019): 89. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.341.a31731.

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Abstract:
La moitié des forêts tropicales du monde est désignée comme des forêts de production par les services forestiers nationaux. Pour la seule Amazonie brésilienne (400 millions d’hectares), l’exploitation sélective affecte chaque année entre un et deux millions d’hectares. Si l’effet de la déforestation sur les émissions de carbone et les pertes de biodiversité en région tropicale ont fait l’objet de nombreuses études, les impacts à long terme de l’exploitation commerciale de bois sur ces forêts restent à ce jour très peu étudiés. Or, les enjeux sont grandissants pour ces forêts de production. Non seulement elles doivent alimenter le commerce du bois tropical, mais leur rôle dans le stockage de carbone et dans la préservation de la biodiversité est de plus en plus reconnu. La thèse s’organise en trois temps. Premièrement, un modèle de bilan carbone de l’exploitation forestière est développé, et les différences régionales de dynamique de récupération du carbone post-exploitation sont modélisées. Deuxièmement, un modèle de récupération du volume de bois d’œuvre a été développé et calibré à l’échelle amazonienne. Ces résultats ont permis de montrer la lenteur de la récupération du volume de bois en Amazonie, et la non-durabilité des pratiques actuelles d’exploitation. Ces modèles (carbone et bois d’œuvre) ont été élaborés dans un cadre bayésien, avec l’appui et les données du Tropical managed Forest Observatory (TmFO : www.tmfo.org), réseau rassemblant neuf institutions de recherche et plus de 200 parcelles de suivi de la dynamique forestière après exploitation en Amazonie depuis plus de 30 années. Enfin, une analyse comparative de scénarios prospectifs a été effectuée, où les compromis possibles entre services écosystémiques (bois d’œuvre, carbone et biodiversité) ont été explorés par des techniques d’optimisation multicritère.
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ARROYO, J., J. AUBIN, A. AUVERGNE, J. P. DUBOIS, M. BRACHET, X. FERNANDEZ, P. DEBAEKE, and L. FORTUN-LAMOTHE. "Conception et évaluation d’un système innovant de production de foie gras : le cas de la substitution du maïs par du sorgho chez l’oie." INRAE Productions Animales 26, no. 5 (December 19, 2013): 435–48. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3172.

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Abstract:
Cet article présente le déroulement d’une démarche d’éco-conception pour proposer des innovations permettant de réduire les impacts environnementaux de la production de foie gras d’oie. Une Analyse de Cycle de Vie portant sur l’itinéraire standard de production du foie gras d’oie français a permis de montrer que l’alimentation explique la majeure partie des impacts environnementaux de ce produit (plus de 50% en moyenne) et qu’elle représente donc le levier d’action le plus pertinent. Plusieurs expérimentations ont été réalisées afin d’évaluer les possibilités d’utilisation du sorgho, la réponse du système biologique par rapport à l’utilisation du maïs, et les conséquences sur la durabilité environnementale à l’échelle du cycle de vie du produit jusqu’à la sortie de l’abattoir et sur la durabilité économique et sociale à l’échelle de l’exploitation, d’une substitution du maïs par du sorgho dans la ration alimentaire des oies. Les travaux montrent qu’une substitution totale du maïs par du sorgho dans la ration alimentaire est techniquement possible. Elle réduit la plupart des impacts environnementaux de la fabrication d’1 kg de foie gras (potentiel de réchauffement climatique : - 18%, potentiel d’acidification : -12%, utilisation d’énergie primaire : - 23%, utilisation de la ressource en eau : - 62%) et améliore de nombreux indicateurs de performances de durabilité économique, tel que l’indice de consommation (- 9,4%) ou le poids de foie (+ 13%). Cependant certains indicateurs économiques et sociaux sont dégradés, tels que l’intention de consommer à nouveau le produit (- 17 pts) en raison d’un foie de couleur plus pâle, et l’augmentation de la mortalité en gavage (+ 4,6 pts). L’ensemble des résultats suggère que l'utilisation du sorgho dans l’alimentation des oies peut améliorer la durabilité de la production de foie gras. Plusieurs ajustements dans l’itinéraire de production sont nécessaires pour optimiser l’utilisation de cette matière première.
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BONNEAU, M., J. Y. DOURMAD, B. LEBRET, M. C. MEUNIER-SALAÜN, S. ESPAGNOL, Y. SALAÜN, P. LETERME, and H. VAN DER WERF. "Evaluation globale des systèmes de production porcine et leur optimisation au niveau de l’exploitation." INRAE Productions Animales 21, no. 4 (September 27, 2008): 367–86. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.4.3413.

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Abstract:
Cet article résume les apports du programme «Porcherie verte» dans l’évaluation globale intégrée des systèmes de production porcine, prenant en compte à différentes échelles les diverses dimensions pertinentes de la durabilité, au-delà des seuls impacts environnementaux. La comparaison multicritères de deux types de conduite d’élevage prend en compte l’ensemble des dimensions de la durabilité (environnement, société, économie) mais à une échelle restreinte à l’atelier d’élevage porcin. Comparativement aux animaux élevés sur caillebotis, les porcs élevés sur litière avec accès à une courette bénéficient d’un meilleur bien-être, ont de meilleures performances de croissance mais leurs carcasses peuvent être plus grasses. Leurs viandes peuvent avoir une moindre qualité technologique, mais une meilleure qualité sensorielle. Ce type de conduite produit nettement moins d’odeurs désagréables mais il est plus coûteux. Les produits peuvent cependant potentiellement être mieux valorisés par un label. La modélisation visant une optimisation au niveau de l’exploitation prend en compte les dimensions environnementales et économiques, mais pas sociétales, pour comparer différentes filières de gestion des effluents. L’échelle d’approche est plus large que dans l’étude précédente pour prendre en compte les interactions entre productions animales et végétales sur le territoire de l’exploitation qui correspond à un échelon décisionnel fondamental en agriculture. La filière «Lisier brut» conduit à la meilleure marge brute marginale, avec de bons bilans environnementaux, mais la production est limitée à 60 porcs à l’ha. Le traitement biologique du lisier sans séparation de phases permet d’augmenter la production de porcs mais détériore le bilan apparent de phosphore de l’exploitation et réduit significativement la marge brute par porc produit. La mise en œuvre d’un procédé de séparation de phases préalablement au traitement biologique du lisier permet d’augmenter encore la production de porcs en respectant des contraintes environnementales sur le phosphore, mais il réduit encore plus la marge brute par porc produit. Le compostage du lisier peut être une alternative au traitement biologique pour les petites exploitations, mais son bilan environnemental est médiocre. L’exportation du compost de lisier allège les bilans apparents de N et de P de l’exploitation mais ne change pas les émissions gazeuses. Il permet de maintenir une bonne marge brute, même aux chargements élevés. L’élevage de porcs sur litière permet de produire plus de porcs à l’ha mais au prix d’une dégradation de l’impact environnemental et d’une augmentation des coûts de production. Le compostage du fumier des litières permet d’augmenter la production de porcs à l’ha, mais uniquement en l’absence de contrainte environnementale sur le phosphore, et l’accroissement marginal de marge brute est faible. L’exportation du compost excédentaire permet d’augmenter encore la production de porcs en allégeant les bilans apparents de N et P, mais pas les émissions gazeuses. Parmi les filières avec traitement, qui autorisent des chargements élevés, le traitement biologique semble réaliser le meilleur compromis entre marge brute réalisée et impact sur l’environnement, si l’on néglige les transferts d’impacts hors de l’exploitation. Parmi les filières avec traitement et exportation, qui permettent des niveaux de chargement très élevés, le compostage de fumier semble cumuler les inconvénients en termes de marge brute et d’impacts environnementaux, si l’on néglige les transferts d’impacts hors de l’exploitation associés au traitement biologique. L’évaluation globale de l’impact environnemental des élevages porcins est restreinte à la dimension environnementale mais son échelle d’approche permet d’intégrer l’ensemble des impacts associés aux processus en amont de l’exploitation L’analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode de choix pour faire cette évaluation et a été mise en œuvre pour comparer les impacts environnementaux de trois scénarios contrastés de production porcine. La production la plus intensive, suivant le scénario des bonnes pratiques agricoles, a le plus faible impact sur le changement climatique, mais le plus fort impact sur l’acidification. La production biologique, peu intensive, consomme beaucoup de surfaces, mais elle a le plus faible impact sur l’eutrophisation. De façon générale, les meilleurs compromis entre coûts de production et respect de l’environnement sont obtenus par les systèmes les plus économes en surface, qui utilisent au mieux les capacités du sol à produire de l’aliment pour les animaux et à recevoir leurs effluents. L’absence de lien au sol coûte cher en argent et en impact écologique.
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Trabelsi, Karim. "Interculturalité et pérennité des partenariats interentreprises : le cas des alliances stratégiques internationales." Revue internationale P.M.E. 29, no. 3-4 (December 15, 2016): 269–90. http://dx.doi.org/10.7202/1038339ar.

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Abstract:
Tandis que certains chercheurs perçoivent l’interculturalité comme un frein à la pérennité des alliances stratégiques internationales, d’autres la considèrent par contre comme un facteur de longévité de ces relations. Cette divergence, que l’on retrouve d’ailleurs chez bon nombre de dirigeants, influe sur l’objet du management interculturel. Elle conduit à minimiser les différences culturelles ou à intégrer les systèmes culturels des entreprises partenaires. Ces deux approches engendrant des procédés managériaux différents, notre travail vise à analyser leur complémentarité. Dans cette perspective, nous avons mené seize entretiens semi-directifs auprès de dirigeants français et tunisiens opérant dans huit alliances asymétriques franco-tunisiennes stables. Les résultats révèlent qu’un management interculturel bimodal, basé sur l’exploitation des avantages de la diversité culturelle et l’inhibition de ses inconvénients, est source de durabilité de la coopération.
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Gendron St-Marseille, Anne-Frédérique, Guy Bélair, Jacques Brodeur, Gaétan Bourgeois, and Benjamin Mimee. "Impact des changements climatiques sur les interactions moléculaires entre le nématode à kyste du soya (Heterodera glycines) et son hôte principal, le soya (Glycine max)." Revue de littérature 95, no. 1 (February 2, 2015): 41–47. http://dx.doi.org/10.7202/1035304ar.

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Abstract:
Au Canada, le nématode à kyste du soya, Heterodera glycines (NKS), a d’abord été détecté en Ontario en 1988 et plus récemment au Québec en 2013. Il est la principale cause des pertes économiques associées à la production de soya au Canada et aux États-Unis. Les moyens de lutte contre ce ravageur sont limités et reposent essentiellement sur l’exploitation des gènes de résistance naturels du soya. II est primordial d’étudier la réponse du NKS ainsi que celle de son hôte sous le climat du Québec afin de développer des stratégies de lutte efficaces. De plus, les fluctuations de température associées aux changements climatiques modifieront les traits biologiques du NKS, la phénologie de son hôte et leur interaction. Cela pourrait ainsi affecter l’efficacité et la durabilité des outils de gestion. Dans ce contexte, l’impact des changements climatiques anticipés sur les interactions entre le nématode à kyste du soya et son hôte principal, le soya, sera présenté.
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Rasambo, Sedera Norotiana, Jérôme Queste, Jules Razafiarijaona, Sarah Audouin, Frédérique Jankowski, Tahiry Rabefarihy, and Romaine Ramananarivo. "Stratégies paysannes de participation à la domestication du poivre sauvage de Madagascar, le Tsiperifery." Cahiers Agricultures 30 (2021): 24. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2021009.

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Abstract:
À Madagascar, le Tsiperifery, une espèce de poivrier sauvage endémique de l’île, est actuellement soumis à une surexploitation. Un programme participatif de domestication de cette plante a été lancé pour assurer la durabilité de son exploitation. Des techniques de culture sont co-construites par des chercheurs et des paysans sur trois sites pilotes. Cette étude s’intéresse aux facteurs influençant la propension des paysans à co-construire et expérimenter ces techniques. Les données collectées via 90 entretiens semi-dirigés ont été traitées en suivant les principes de l’approche « grounded theory ». Les principaux déterminants influençant le comportement des paysans sont (i) la logique économique, (ii) le contexte informationnel, (iii) l’accès au marché, (iv) les capacités productives de l’exploitation et (v) l’esprit de conservation de la nature. À partir de ces déterminants, nous avons pu définir cinq types de stratégies paysannes : les « homo-economicus » ; les « conservationnistes » ; les « opportunistes », les « exclus » et les « suiveurs ». Cette meilleure compréhension des stratégies paysannes permet d’améliorer la conception et la conduite des programmes de recherche participative.
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Fétéké, Fousseni, Jérôme Perin, Adeline Fayolle, Kasso Dainou, Nils Bourland, Yao Lambert Kouadio, Serge Jean Joel Moneye, et al. "MODÉLISER LA CROISSANCE DE QUATRE ESSENCES POUR AMÉLIORER LA GESTION FORESTIÈRE AU CAMEROUN." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 325, no. 325 (July 17, 2015): 5. http://dx.doi.org/10.19182/bft2015.325.a31269.

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Abstract:
En Afrique centrale, l’aménagement fores- tier repose sur une méthode de simulation de la production forestière peu précise, susceptible d’hypothéquer la durabilité de l’exploitation. L’objectif de cette étude est d’améliorer la prédiction de la crois- sance pour quatre essences commerciales importantes en Afrique centrale. Le dispo- sitif d’étude a été installé dans le Sud-Est du Cameroun et comporte 387 arbres : 136 assamela (Pericopsis elata), 54 moabi (Baillonella toxisperma), 124 sapelli (En- tandrophragma cylindricum), et 73 tali (Erythrophleum suaveolens). Le diamètre a été mesuré régulièrement entre 2009 et 2012. L’intensité de la compétition a été quantifiée à l’échelle d’une placette circu- laire de 20 m de rayon installée autour de chaque arbre focal. Les caractéristiques to- pographiques et hydrologiques ont été esti- mées à l’aide d’un système d’information géographique. La croissance a été modéli- sée en intégrant le diamètre des arbres et les conditions de croissance (indice de com- pétition et environnement local). Les valeurs d’accroissement utilisées actuellement au Cameroun ne sont pas différentes des va- leurs observées en forêt non perturbée par l’exploitation forestière pour l’assamela, le moabi et le tali, mais surestiment la crois- sance de 20 % pour le sapelli. Un modèle log-normal intégrant le diamètre des arbres et l’intensité de la compétition permet d’es- timer l’accroissement des quatre essences avec un coefficient de détermination (R2) va- riant de 0,092 pour l’assamela à 0,47 pour le moabi. Les variables topographiques et hydrologiques ne permettent pas d’amé- liorer significativement la qualité des pré- dictions. Ces modèles peuvent être utilisés pour prédire l’accroissement à partir des données d’inventaires forestiers d’aména- gement tels qu’ils sont réalisés en Afrique centrale, en vue d’améliorer la définition de paramètres de gestion tels que le dia- mètre minimum d’exploitation ou le taux de reconstitution pour les quatre essences étudiées.
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Pham Duy Khanh, Khanh, Guillaume Duteurtre, Sylvie Cournut, Samir Messad, Benoît Dedieu, and Nathalie Hostiou. "Caractérisation de la diversité et de la durabilité des exploitations laitières familiales au Vietnam : étude de cas en zone périurbaine de Hanoï." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 69, no. 4 (June 27, 2017): 131. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31198.

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Abstract:
Au Vietnam, les politiques publiques tendent à soutenir le développement des exploitations laitières de grande taille familiales (> 30 vaches) ou industrielles (> 500 vaches). Cependant, malgré un essor récent de ces grandes fermes, les exploitations familiales de très petite taille continuent à jouer un rôle impor­tant dans la production nationale de lait. Pour contribuer à la réflexion sur les modèles de fermes à promouvoir, notre étude propose de caractériser la diver­sité des exploitations laitières présentes dans le district de Ba Vi en zone périur­baine de Hanoi et d’évaluer leur durabilité. Au total 160 exploitations laitières ont été sélectionnées pour représenter la diversité des fermes présentes dans la zone. Des informations ont été recueillies lors d’entretiens directifs avec les éleveurs sur les divers types de capitaux disponibles sur l’exploitation, sur les pratiques d’élevage et de commercialisation du lait, et sur leurs performances économiques, environnementales et sociales. Une analyse factorielle multiple, suivie d’une classification ascendante hiérarchique ont permis de réaliser une typologie des exploitations. En plus d’une ferme industrielle présente dans le district, cinq types d’exploitations laitières familiales ont été identifiés, qui se différenciaient surtout par le nombre et le type d’activités agricoles et non-agri­coles, la taille du troupeau laitier, et l’intensification de la production laitière. Les indicateurs de performances des exploitations spécialisées ont révélé une rentabilité économique plus élevée que dans les exploitations plus diversifiées. Cependant, les exploitations mixtes avaient également des atouts sur les plans économique (souplesse d’adaptation), environnemental (autonomie fourragère) et social (emploi, charge de travail), qui étaient liés à la diversité de leurs acti­vités agricoles et non-agricoles. Si les politiques publiques tendent à soutenir le développement des fermes spécialisées et des grandes fermes, les programmes d’appui doivent également concerner les petites exploitations associant activi­tés agricoles et non-agricoles, car elles ont aussi un rôle majeur à jouer dans le développement durable de la production laitière nationale.
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Coronato, Fernando, Enzo Fasioli, Alejandro Schweitzer, and Jean-François Tourrand. "Rethinking the role of sheep in the local development of Patagonia, Argentina." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 68, no. 2-3 (March 25, 2016): 129. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20599.

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Abstract:
Les parcours de Patagonie sont les plus au sud de la planète et parmi les derniers à se consacrer à l’élevage. La filière ovine s’y est installée depuis seulement 100–120 ans et a prospéré jusqu’à la crise mondiale de 1930, provoquant la colonisa­tion rapide de parcours de productivité diverse. Mise à part la diversité agronomique, les risques naturels comme la séche­resse ou les fortes chutes de neige, associés aux aléas des politiques économiques ont toujours fait de l’élevage ovin en Patagonie une activité très incertaine. Ainsi, cet élevage a peu à peu perdu son rôle d’activité socio-économique prin­cipale face à l’exploitation de pétrole ou de gaz, la pêche, et dernièrement le tourisme. La situation s’est considérablement aggravée pendant le dernier quart du XXe siècle ; la participa­tion du secteur agricole dans le produit intérieur brut régio­nal n’atteint pas aujourd’hui 5 %. Cependant, l’élevage ovin est la seule activité qui assure l’occupation, même faible, de l’ensemble de la région ; cette activité pionnière permet au mouton de conserver un rôle important à jouer dans l’iden­tité de la Patagonie. Ainsi, nous estimons que le mouton, tant par la filière laine que par la filière viande, continue d’avoir sa place dans l’avenir de la région. Nous soutenons que l’ave­nir du mouton en Patagonie serait dans l’adoption de l’un des trois scénarios que nous appelons « laisser-faire », « parc » et « mouton » en fonction de l’intensité des interventions et des fonds mobilisés. Les trois scénarios pourraient coexister mais la durabilité sur le long terme aurait le dernier mot.
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Bouchahm, Nora, Linda Hecini, and Wahida Kherifi. "Adoucissement des eaux souterraines de la région orientale du Sahara septentrional algérien : cas de la région de Biskra." Revue des sciences de l’eau 29, no. 1 (March 16, 2016): 37–48. http://dx.doi.org/10.7202/1035715ar.

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Abstract:
Dans la ville de Biskra, l’alimentation en eau potable des habitants et l’irrigation des cultures reposent sur l’exploitation des eaux souterraines des aquifères du Sahara Septentrional. L’un des enjeux majeurs pour la durabilité de l’utilisation de cette ressource est la qualité des eaux de certains aquifères (Phréatique et Miopliocène). Ces dernières sont fortement minéralisées (entre 2 et 3 g∙L‑1 de sel dissous). Leur faciès chimique dominant est le sulfaté-chloruré avec un excès de chlorures, supérieur à la norme de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de 250 mg∙L‑1. Afin de remédier à ce problème de salinité et dans le but de développer une technique d’adoucissement fiable et économiquement soutenable, nous avons dans ce travail expérimenté deux procédés d’adoucissement partiel, la coagulation-floculation au sulfate d’aluminium d’une part et la précipitation à la chaux éteinte Ca(OH)2 d’autre part. Les principaux résultats confirment que l’élimination des ions chlorures est plus ou moins faible, pour les deux procédés testés et sont respectivement de 29,7 % et de 19,1 %. Nous avons également mis en évidence que le traitement des eaux à la chaux éteinte était plus efficace, les ions sulfates étant réduits à 73,3 %. Toutefois, ce procédé a augmenté le pH des eaux traitées, ce qui a nécessité en aval un ajustement de ce dernier. De même, la concentration en ions bicarbonates a diminué d'environ 85 % car l'emploi de la chaux agit non seulement sur les chlorures et les sulfates associés aux ions calcium et magnésium, mais aussi sur les bicarbonates. Ces essais ont également permis de justifier le choix de la méthode la plus adaptée techniquement et économiquement pour l’adoucissement des eaux de la région d’étude.
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Andrieu, Nadine, Eduardo Chia, and Eric Vall. "Recherche et innovations dans les exploitations de polyculture-élevage d’Afrique de l’Ouest Quelles méthodes pour évaluer les produits de la recherche ? Conclusion générale." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 93. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10121.

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Abstract:
Les articles présentés ici ont mis en lumière une diversité de méthodes et d’outils d’analyse qui permettent d’évaluer les propositions de la recherche visant à améliorer la durabilité des systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest. Ces méthodes se réfèrent à l’identification des facteurs d’adoption des produits de la recherche, mais aussi à l’analyse des impacts constatés ou espérés des changements proposés. Elles s’appuient sur la constitution de bases de données robustes issues d’enquêtes de terrain. Les modèles économétriques (tels que les modèles probit et tobit) permettent d’identifier les facteurs socio-économiques d’adoption de propositions en comparant deux types de producteurs : adoptant et non-adoptant. Ils permettent aussi d’identifier les facteurs qui influencent l’intensité de la mise en oeuvre de l’innovation chez ceux qui l’ont adoptée (Ngondjeb et coll.). Les analyses multivariées de données d’enquêtes socio-économiques permettent, elles, d’analyser les corrélations entre des variables traduisant l’utilisation effective de la technologie et des variables sociotechniques sur lesquelles sont fondées les typologies des systèmes d’élevage. Ces typologies dépassent la dichotomie adoptant versus non-adoptant. Elles permettent de mettre en évidence différentes modalités d’usage de la technologie suivant les types de producteurs (Bouyer et coll.). Des enquêtes sur les stratégies d’adaptation des ménages à des changements de leur environnement socio-économique permettent de situer les propositions de la recherche au sein de la gamme des leviers d’action mobilisés. Ces enquêtes montrent ainsi la nécessité de retracer sur des pas de temps longs la trajectoire des ménages et du cycle de vie des exploitations pour analyser les stratégies et les dynamiques d’adoption (Pedelahore et coll.). Les modèles d’optimisation des fonctions de production tels que celui utilisé par Dabire et coll. permettent de comparer à un scénario témoin différentes modalités d’une proposition technique et leurs effets respectifs sur les choix d’assolement ainsi que sur le revenu optimal de l’exploitation. La proposition analysée ici est l’accès pour le producteur à une nouvelle source d’information : la prévision saisonnière de la pluviosité. Ce type de modèle offre la possibilité de prendre en compte un risque, par exemple celui d’avoir une bonne ou une mauvaise saison climatique ou de se tromper dans les prévisions. Le modèle de simulation présenté par Sempore et coll. permet au producteur d’analyser avec le chercheur l’impact de la proposition (atelier d’embouche) sur les performances techniques (bilan fourrager et minéral) et économiques (bilan céréalier et revenu) de son exploitation. Il peut ainsi comparer les résultats attendus de ce changement et les modalités de sa mise en oeuvre à la situation initiale de son exploitation. Avec la méthode active de recherche participative (MARP), l’analyse prospective est conduite avec des focus groups (groupes socioprofessionnels d’acteurs) associant chercheurs et producteurs. Cette approche permet de prendre en compte dans l’analyse les préférences et contraintes des producteurs mais elle suppose aussi que ces producteurs aient la capacité d’estimer les effets possibles des propositions de la recherche sur leurs exploitations. Le calcul du budget partiel, utilisé par exemple par Blanchard et coll., permet d’évaluer en termes monétaires les impacts des différents changements techniques observés ou estimés à l’échelle de l’exploitation, suite à l’adoption de la proposition. L’analyse du cycle de vie mise en oeuvre par Vayssières et coll. permet d’évaluer les performances environnementales d’un changement de pratiques. Les auteurs prévoient ainsi l’impact des changements techniques dans les exploitations d’élevage sur leurs consommations énergétiques. Enfin, en analysant les relations de pouvoirs entre acteurs au sein de la filière laitière, Fokou et coll. montrent que les innovations techniques et organisationnelles peuvent être source d’exclusion pour certaines catégories d’acteurs. Ces enquêtes sur les relations de pouvoir entre acteurs apportent un regard complémentaire sur la durabilité sociale des propositions de la recherche.
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BOURGOIN, Clément. "Un cadre d'évaluation de la vulnérabilité écologique des forêts dans les fronts de déforestation tropicaux à partir de l'évaluation de la dégradation des forêts dans une approche paysagère : études de cas au Brésil et Vietnam." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 346 (January 13, 2021): 81–82. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.346.a36294.

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Abstract:
La conservation du couvert forestier tropical est essentielle pour assurer la fourniture durable de services écosystémiques. Cependant, l'accroissement de la population, la demande de produits agricoles et les changements dans l'utilisation des terres affectent leur durabilité. L'objectif de cette thèse est de développer une approche multidimensionnelle pour évaluer la dégradation des forêts et les relations avec la dynamique de l'utilisation des terres afin d’estimer leur vulnérabilité. La thèse a été appliquée à Paragominas (Brésil) et Di Linh (Vietnam). À Paragominas, la dégradation est directement liée à l’exploitation sélective du bois et au feu, impliquant des changements dans la structure forestière. Grâce aux outils de télédétection, nous avons cartographié la biomasse forestière aérienne à partir de données de stock de carbone et avons étudié les conséquences de la dégradation sur les structures forestières. Nous avons aussi constaté que 58 % de la dégradation était expliquée par l’analyse des changements d’occupation du sol. La distribution des forêts dégradées est pilotée par la fragmentation issue de l’expansion du soja mais est aussi associée à la déforestation récente et aux pratiques de culture sur brûlis. À Di Linh, la dégradation est due à l'empiètement de la culture de café. L'inventaire des différents types d’occupation du sol, combiné aux images Sentinel-2, a permis de cartographier la couverture du sol actuelle. Nous avons construit des trajectoires de dynamique paysagère afin de caractériser l'expansion de la frontière agricole. Nous avons identifié des trajectoires de dégradation et de fragmentation qui affectent le couvert forestier à différentes intensités. Ensemble, ces indicateurs ont mis en évidence des points chauds de vulnérabilité. Grâce aux approches et aux indicateurs de télédétection développés à l'échelle de la forêt et du paysage, nous avons fourni un diagnostic holistique des forêts dans les paysages modifiés par l'homme. Cette thèse vise à ouvrir la voie à une gestion adaptée et prioritaire des forêts dégradées à l'échelle du paysage.
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MOLENAT, G., D. FOULQUIER, P. AUTRAN, J. BOUIX, D. HUBERT, M. JACQUIN, F. BOCQUIER, and B. BIBE. "Pour un élevage ovin allaitant performant et durable sur parcours : un système expérimental sur le causse du Larzac." INRAE Productions Animales 18, no. 5 (December 18, 2005): 323–38. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.5.3536.

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Abstract:
Sur le Causse du Larzac, plusieurs Unités de recherche de l’INRA collaborent à la conception d’un élevage ovin allaitant performant sur pelouses sèches dans le but de concilier les fortes exigences zootechniques avec l’entretien d’un milieu ouvert. La végétation pastorale est au cœur du système de production expérimental ; son renouvellement doit être assuré et son usage privilégié comme ressource alimentaire principale d’un élevage qui doit tendre vers la durabilité. Les travaux ont été menés selon plusieurs orientations complémentaires : études génétiques autour de l’animal productif adapté ; élaboration de pratiques d’élevage en plein air ; raisonnement des calendriers et des conduites de pâturage valorisant la pelouse avec des adaptations innovantes. C’est ainsi qu’au domaine de La Fage, des brebis prolifiques INRA 401, agnelant en début de printemps, sont élevées en plein air intégral sur parcours et alimentées majoritairement par la végétation spontanée dont une faible proportion a été fertilisée. Différentes options d’exploitation des ressources ont été étudiées. Pour s’affranchir pendant la lactation d’apports d’aliments complémentaires exogènes, les brebis disposent à partir de la mi-avril, des surfaces fertilisées qui, avec 3 à 4 semaines d’avance sur les pelouses natives, offrent une herbe abondante de qualité, à base de graminées. Ces surfaces, pâturées en rotation (4 parcelles) pendant une trentaine de jours, jusque vers le 20 mai, selon deux cycles successifs à raison de 17 brebis/ha, ont permis des gains de poids journaliers moyens de 268 g à 295 g selon les années pour des agneaux dont les 2/3 étaient allaités doubles. Les croissances ont ensuite pu être maintenues aux alentours de 250 g/j jusqu’au sevrage, à la fin juin, en passant sur les parcours natifs, alors pratiquement au stade optimum. Pour ce faire sur cette période, le chargement était de 2 à 3 brebis/ha, la fréquence de changement de parcelle de 6 à 8 jours et l’herbe était nouvelle à chaque changement. Sur une série de 14 ans, la production printanière des pelouses natives a été en moyenne de 1 t MS/ha et celle des pelouses fertilisées de 4,4 t. Dans ces conditions, il a suffi de 6 % de surface fertilisée pour obtenir les performances ci-dessus. De la mi-avril jusqu’en décembre-janvier les brebis s’alimentent exclusivement sur les parcours, ce qui représente 68 % de leurs besoins annuels en énergie calculés. Le reste correspond à des aliments distribués en hiver, du foin produit sur le domaine (18 %) et de l’aliment concentré pendant la gestation (14 %). Outre la perspective d’une forte autonomie fourragère, ce programme a montré la possibilité de maintenir le milieu ouvert, de maîtriser les espèces végétales envahissantes et de préserver la biodiversité végétale au moyen d’une exploitation des parcours en rotation dans des parcs avec des chargements instantanés élevés. La race INRA 401, en phase d’absorption d’un troupeau de brebis ½ sang Romanov, a révélé dans ce milieu de bonnes aptitudes de production et d’adaptation tout comme elle a été propice à l’évaluation des modalités de gestion des pâturages. Dans l’état actuel du programme, les résultats obtenus et les solutions techniques dégagées, dans les domaines de la génétique ovine, de la conduite des troupeaux et de l’exploitation des pâturages, doivent pouvoir éclairer aussi bien le choix et la sélection des races que les démarches prospectives de mise en valeur durable des zones pastorales difficiles ou encore le corpus des conseils techniques aux éleveurs des régions concernées.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Biwolé, Achille Bernard, Dakis-Yaoba Ouédraogo, Jean Lagarde Betti, Nicolas Picard, Vivien Rossi, Sébastien Delion, Paul Lagoute, Sylvie Gourlet-Fleury, Philippe Lejeune, and Jean-Louis Doucet. "Dynamique des populations d'azobé, Lophira alata Banks ex C. F. Gaertn., et implications pour sa gestion durable au Cameroun." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 342 (October 30, 2019). http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.342.a31670.

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Abstract:
L'impact de l'exploitation forestière sur le renouvellement du stock de bois d'œuvre reste largement méconnu en Afrique centrale du fait du manque de données sur la dynamique des populations d’arbres exploités. C’est en particulier le cas pour l’azobé, Lophira alata, un bois d’œuvre de grande valeur commerciale. L'objectif de cette étude était double : quantifier l'effet du type forestier et de l’exploitation sur la croissance de l’azobé et simuler l'évolution du stock exploitable et du taux de reconstitution après exploitation. Nous avons effectué pendant trois ans un suivi annuel de la croissance et de la mortalité dans trois types forestiers au Cameroun : en forêt sempervirente, en forêt mixte et en forêt semi-caducifoliée. Le recrutement a été étudié uniquement en forêt mixte, sous deux conditions : en milieu exploité et non exploité. Nous avons calibré, avec ces données, un modèle matriciel de Usher. Douze scénarios d’exploitation ont été simulés en faisant varier le diamètre minimum d’exploitation de 60, 70 et 80 cm, et l’intensité de prélèvement des arbres de 100, 80, 60 et 40 %. La croissance de l’azobé est influencée à la fois par le type forestier et l'exploitation. Les arbres de forêt sempervirente ont une croissance plus faible jusqu’à 50 cm de diamètre, alors que la croissance maximale prédite pour ce type forestier est la plus élevée. L'exploitation a par ailleurs stimulé la croissance. Enfin, l’exploitation de l'azobé ne respecte pas le principe du rendement soutenu : ses taux de croissance à long terme varient entre 0,54 et 0,83. Pour garantir la durabilité de son exploitation au Cameroun, une sylviculture dynamisant la croissance des futurs arbres exploitables, ainsi que leur régénération, s’avère indispensable.
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Zamukulu, Patient, Rodrigue Ayagirwe, Adrien Ndeko, Espoir Bagula, Jean Mondo, Deckas Ganza, Dieudonné Katunga Musale, and Gustave Nachigera Mushagalusa. "Contraintes et opportunités de l’intégration agriculture-élevage à Mushinga dans l’Est de la RD Congo." Journal of Animal & Plant Sciences 41.3 (September 30, 2019). http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v41-3.4.

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Abstract:
1 RESUME Objectif : La présente étude a été menée pour identifier les différentes contraintes et opportunités relatives à cette intégration, une étude a été faite à Mushinga et propose des orientations pour une efficacité et durabilité du système. Méthodologie et résultats : Une enquête collectant des données sur les caractéristiques de l’exploitation, de la production végétale et animale ont été recueillies dans 100 exploitations choisies aléatoirement. Les principales contraintes identifiées pour l’intensification de l’agriculture-élevage dans les exploitations de Mushinga sont la faible fertilité des sols (45%), les maladies et ravageurs des cultures (17%), le prix élevé d’intrants (14%), la rareté des pâturages conduisant à la faible production animale (13%) et les pathologies animales (8%). Les exploitations qui couplent l’agriculture à l’élevage produisent du fumier pour la fertilisation organique des cultures et nourrissent leurs troupeaux des résidus des cultures. Le fumier génère des revenus et les résidus des cultures sont utilisés pour le paillage. Conclusion et application des résultats : La prise en compte des contraintes identifiées serait l’une des voies majeures qui permettraient d’améliorer efficacement et durablement le système d’intégration agriculture-élevage au sein des exploitations rurales de Mushinga en particulier et du Sud-Kivu en général. ABSTRACT Constraints and opportunities of Crop – livestock integration system at Mushinga in the Eastern DR Congo Objective: This study was carried out in Mushinga for assessing the various constraints and opportunities related to this integration and proposes guidelines for the system efficiency and sustainability. Farm, crop and animal production characteristics were collected in 100 farms randomly selected. Methodology and results: A survey collecting data on farm characteristics, crop and animal production into 100 farms was done. The main constraints identified for intensification of crop-livestock in Mushinga farms were low soil fertility (45%), crop diseases and pests (17%), high input prices (14%), the scarcity of pastures leading to low livestock production (13%) and animal diseases (8%). Farmers applying crop-livestock integration, produce manure for organic fertilization of crops and feed their flocks with crop residues. Manure generates income and crop residues are used for mulching. Conclusion and results application: Addressing the identified constraints would be one of the major ways of improving the efficiency and durability of the crop-livestock integration system in rural farms in Mushinga as well as in South –Kivu.
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FORTIN, Marie-José, Mathieu DORMAELS, and Mario HANDFIELD. "Impact des paysages éoliens sur l’expérience touristique." Téoros 36, no. 2 (September 8, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1042469ar.

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Depuis quelques années, les États cherchent à diversifier leurs sources d’énergie par le développement de nouvelles formes de production de masse, afin de limiter l’exploitation des usines thermiques au charbon, au pétrole ou nucléaires. Cette tendance a mis de l’avant de nouvelles technologies, comme celle de l’éolien, qui ont des répercussions notables sur les territoires et les paysages. Ces développements soulèvent notamment des questions en termes de durabilité et d’influence sur les activités existantes comme le tourisme. En effet, la beauté des paysages et des panoramas compte parmi les principales ressources – sinon la principale dans bien des cas – sur lesquelles est construite l’attractivité touristique d’une région. La question se pose donc toujours de savoir si l’implantation de turbines de grande taille ne modifiera pas le paysage à tel point que cette attractivité et, par extension, l’économie touristique s’en trouveraient affectées. Les études sur les impacts du développement éolien ont fait l’objet de nombreuses publications ces dernières années, mais celles sur leurs conséquences sur le tourisme se font plus rares. Celles recensées suggèrent qu’il n’y a pas nécessairement d’incompatibilité entre ces deux secteurs, quoiqu’elles mettent en évidence un impact mineur de ces infrastructures sur les perceptions des touristes. L’objectif de la présente recherche était de mesurer, par une étude quantitative, l’impact des éoliennes sur la représentation que des touristes se font de la Gaspésie et de ses paysages, pour ainsi saisir si l’attractivité de cette région s’en trouve modifiée. Le cadre d’analyse repose sur trois concepts principaux que sont le « paysage », en tant que ressource pour le tourisme, et « l’horizon d’attente » qui, conjointement avec le « champ d’expérience », permettent l’intégration des pratiques touristiques dans un ensemble plus large socialement et temporellement. Bien que les résultats d’enquête fassent ressortir des nuances quant à l’influence de l’emplacement des éoliennes, cette recherche confirme que leur présence a en réalité peu d’impact sur l’expérience touristique et sur le désir de fréquentation future.
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MONTAGNE, L., and J. Y. DOURMAD. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 1 (February 14, 2009). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.1.3322.

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Abstract:
L’alimentation et la nutrition, fonction physiologique sur laquelle elle repose, sont des composantes clés de l’élevage et des filières porcines. Le coût alimentaire représente en moyenne 62% du coût de production (moyenne naisseurs-engraisseurs GTE-TB-IFIP 2007). En outre, l’alimentation influence de nombreuses dimensions de l’élevage comme la qualité des produits, l’environnement, le bien-être des animaux... L’alimentation est ainsi l’un des principaux leviers d’action qui permet d’adapter l’élevage aux nouveaux contextes de la production porcine. Le contexte technique et économique de l’élevage a connu des évolutions récentes importantes. Concernant l’animal, les dernières décennies ont été marquées par la sélection de truies hyperprolifiques et de porcs charcutiers à vitesse de croissance élevée. Ainsi, entre 1977 et 2007, la prolificité des truies a augmenté de 3,3 porcelets nés totaux/portée et le gain moyen quotidien des porcs charcutiers de 160 g (données G3T et GTE, IFIP). Concernant l’aliment, les années 90 ont été marquées par une hausse des taux d’incorporation des céréales dans les aliments suite à la réforme de la Politique Agricole Commune en 1993. Ainsi, la part de céréales et de leurs coproduits dans les aliments composés pour porc est passé de moins de 15% à près de 70% aujourd’hui (données SNIA). Ces dernières années ont été de plus marquées par une forte augmentation du coût de l’aliment en raison de l’inflation des cours de la plupart des matières premières. La production porcine doit de plus s’adapter aux demandes multiples et parfois contradictoires du consommateur (coût, qualité et sécurité sanitaire des produits) et du citoyen (limitation des rejets dans l’environnement, arrêt de l’utilisation d’antibiotiques comme facteurs de croissance, respect du bien-être des animaux…). Les enjeux actuels des filières porcines françaises et européennes sont de répondre simultanément à toutes les dimensions de la durabilité (économique, environnementale, sociale et sociétale) et d’anticiper les nouveaux défis à venir. L’enjeu économique principal est de maintenir sur les territoires européens, des filières compétitives au niveau mondial. Ceci passe par une maîtrise des coûts d’alimentation qui est essentielle quels que soient les choix d’alimentation faits par l’éleveur, notamment celui d’acheter des aliments complets ou de fabriquer son aliment à la ferme à partir de céréales pouvant être produites sur l’exploitation. La maîtrise des coûts d’alimentation implique d’ajuster aux mieux les apports alimentaires aux besoins des animaux. Ceci passe par une bonne connaissance des besoins des animaux en macro et micronutriments. Dans ce dossier spécial, l’article de Matte et al illustre le manque de connaissances sur l’influence des vitamines sur la physiologie de la truie. La maîtrise des coûts d’alimentation implique aussi de bien connaitre la valeur nutritive des matières premières et, en particulier, des coproduits issus de l’agroalimentaire ou des filières de production d’agrocarburants. L’intérêt nutritionnel, chez le porc, des drêches de blé fait l’objet de l’article de Cozannet et al. Ceci passe aussi par le developpement d’outils permettant de prédire les valeurs des aliments (EvaPig®, www.evapig.com) et de simuler les performances des animaux (InraPorc®, www.rennes.inra.fr/inraporc/). Les enjeux environnementaux liés à l’alimentation sont de poursuivre les efforts réalisés sur la réduction des rejets de l’élevage, azote et phosphore, ainsi que de les élargir aux oligo-éléments tels que le cuivre et le zinc, et aux résidus médicamenteux… Les articles de Dourmad et al et Pomar et al présentent les données récentes sur l’effet de la nutrition et de l’alimentation sur les rejets polluants de l’élevage de porc. Les enjeux sociaux, en partie liés aux enjeux économiques, sont le maintien des emplois liés à la filière porcine dans les bassins de production, ainsi que la pérennisation de l’existence de gammes variées de produits frais et transformés permettant de répondre aux attentes diverses des consommateurs parmi lesquelles des attentes en terme de qualité de la viande. Cette dernière peut être modulée par l’alimentation, comme présenté dans l’article de Mourot et Lebret. Les enjeux sociétaux sont d’éviter la compétition au niveau de l’utilisation des ressources végétales entre alimentation porcine et alimentation humaine. Ceci passe par une meilleure utilisation de matières premières peu utilisables par l’homme telles que les matières premières riches en fibres. Dans ce contexte, l’article de Le Gall et al présente les conséquences de l’utilisation d’aliments riches en fibres sur la nutrition, la santé et le comportement. Un autre enjeu sociétal est de limiter l’utilisation de substances médicamenteuses en élevage, en favorisant une bonne santé de l’animal par des voies alimentaires mais aussi non alimentaires (conduite d’élevage). Ainsi l’article de Montagne et al rapporte les connaissances récentes sur les interactions entre la nutrition, la physiologie digestive et la santé du porcelet autour du sevrage, période particulièrement critique pour l’animal. La recherche scientifique produit des connaissances sur la biologie et l’élevage du porc. En partenariat avec les organismes de transfert, de développement et d’enseignement, ces connaissances permettent d’élaborer des outils et des pistes de réflexion permettant de répondre aux enjeux actuels et futurs. Ce dossier spécial sur l’alimentation et la nutrition du porc a l’ambition d’y contribuer.
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