Academic literature on the topic 'Dynamische Psychiatrie'

ZusammenfassungDie dynamische Digitalisierung aller Lebensbereiche birgt für Menschen mit psychischen Erkrankungen große Chancen und Risiken und die Psychiatrie ist aufgerufen, diesen Prozess zum Wohle der Patienten mitzugestalten. Am Beispiel depressiver Erkrankungen werden die Rolle digitaler Angebote für a) Informationsvermittlung und Erfahrungsaustausch, b) Internet-basierte Psychotherapie- und Selbstmanagement-Programme und c) die Erfassung und Nutzung von Selbstratings und Biosensordaten über mobile Geräte wie Smartphones oder Wearables dargestellt. Kritisch diskutiert wird die Evidenzlage zur Wirksamkeit der digitalen Psychotherapie- und Selbstmanagement-Programme. Neben den offensichtlichen Risiken durch Probleme im Bereich des Datenschutzes, der Datensicherheit und der Qualität der digitalen Angebote werden auch komplexe Folgen der Digitalisierung für das Menschen- und Selbstbild angesprochen. Eine zunehmend wichtigere Aufgabe des Psychiaters wird es sein, den Patienten in dem rasant wachsenden und unübersichtlichen Feld der digitalen Angebote Beratung und Orientierung zu liefern.

Orientiert am »psychodynamischen Modell von Teamarbeit« in der therapeutischen Arbeit einer psychiatrischen Station (dynamische Psychiatrie) untersucht der Autor die Frage, inwieweit dieses Modell in der Realität einer sehr vielfältig gewordenen gemeindepsychiatrischen Szenerie konstruktiv umsetzbar ist und sich als therapeutisch nutzbringend erweisen kann. Als zentrale theoretische Orientierungspunkte bei der praktischen Umsetzung eines solchen Unterfangens und seiner notwendigen begleitenden Reflexion wird auf das »introspektive Konzept« von H.-E. Richter, die psychosozialen Abwehrformen (s. auch Mentzos) und das Konzept der »Anpassungs-Mechanismen des Ich« von Paul Parin Bezug genommen und auf handelnde Personen und Institutionen im Arbeitsfeld Psychiatrie angewandt. Mit Hilfe der theoretisch nicht vorbelasteten Erfahrungen eines Psychologiepraktikanten und zweier Fallskizzen werden die Chancen und Risiken von Kooperation psychiatrischer Helfer beleuchtet angesichts der Existenz deutlich unterscheidbarer Subsysteme in der psychiatrischen Versorgung. Die Beziehungsund Interaktionsdynamik zwischen Klienten, Helfern und helfenden Institutionen wird als Hintergrund von Missverständnissen, Rivalität sowie kooperationsfeindlicher Besserwisserei im psychiatrischen Arbeitsfeld analysiert. Psychosoziale Dialog-Kultur kommt im Kontrast dazu als konstitutives Moment von Zusammenarbeit, modellhaft an einem Beispiel dargestellt, zu Wort und wie sie aktiv befördert werden kann. Ebenso finden die Schwierigkeiten eher kooperations-feindlicher Szenerien ihren Ausdruck: Beides mit den entsprechenden Auswirkungen auf die Salutogenese der Klienten wie auch auf die Motivation und Gesundheit der Helfer.

ZusammenfassungAnhaltende wahnhafte Störungen sind eine Gruppe von psychischen Störungen, die als einziges prominentes Symptom einen in der Regel monothematischen Wahn haben. Andere psychische Funktionen oder Bereiche der Persönlichkeit sind primär nicht in Mitleidenschaft gezogen. Die Kategorie der anhaltenden wahnhaften Störungen hat in den modernen diagnostischen Systemen die alte Kategorie der Paranoia abgelöst. Es wird diskutiert, ob die moderne Psychiatrie eine solche Kategorie noch benötigt oder ob es sich bei den genannten Störungen um eine Unterform schizophrener Erkrankungen handelt. Die verfügbaren Daten sprechen eindeutig für die Autonomie und Autochthonie der anhaltenden wahnhaften Störungen. Sie unterscheiden sich auf verschiedenen Ebenen signifikant von schizophrenen Störungen. Ihre Entstehung bleibt jedoch ein Rätsel. Die Befunde der verschiedenen Erklärungsansätze, wie etwa phänomenologisch-dynamische, psychodynamische, persönlichkeitspsychologische, neuropsychologische oder biologisch-genetische, haben noch keine Generalisierungsvalenz. Obwohl man sicher sein kann, dass anhaltende wahnhafte Störungen als eine autonome Störung bezeichnet werden können, stellen die besonders schwierige Prognose und Therapie sowie die rätselhafte Entstehung eine besondere Herausforderung für Klinik und Forschung dar.

Zusammenfassung. Fatigue gilt als eines der am meisten beeinträchtigenden Symptome der Multiplen Sklerose (MS). Diese Studie untersuchte mittels funktioneller Magnetresonanztomografie (fMRT) die neuralen Korrelate dynamischer und statischer Aktivitätsveränderungen bei MS-Patienten und gesunden Kontrollen während einer ermüdungsinduzierenden N-Back-Aufgabe. Die Hirnaktivität wurde zu Beginn und am Ende der Aufgabe verglichen sowie mit der subjektiven Einschätzung der Fatigue korreliert. Es fand sich eine Zunahme der Reaktionszeiten ausschließlich bei Patienten und eine korrespondierende Zunahme der subjektiven Fatigue. Bei den MS-Patienten fand sich eine belastungsabhängige Aktivitätsabnahme in den salienz- und aufmerksamkeitsassoziierten Netzwerken und eine belastungsunabhängige Aktivitätszunahme in höheren Arealen der Aufmerksamkeitskontrolle. Die Ergebnisse sind mit aktuellen Modellen der Fatigue, die unterschiedliche Substrate für statische (krankheitsassoziierte) und dynamische (belastungsassoziierte) Fatigue-Komponenten postulieren, gut vereinbar. Schlüsselwörter: Multiple Sklerose, Fatigue, Fatigability, State-/Trait-Fatigue, Aufmerksamkeit, fMRT

Traumatische Verletzungen des zentralen Nervensystems stellen die Folge einer äußeren Gewalteinwirkung auf Gehirn oder Rückenmark dar. Sowohl das Schädel-Hirn-Trauma als auch das spinale Trauma sind dynamische Krankheitsbilder, die besondere Anforderungen an Diagnostik und Therapie stellen und somit in spezialisierten Zentren versorgt werden sollten.

Ce travail vise à faire état de la littérature concernant la réinsertion sociale du patient psychiatrique. En mettant en lumière les divers aspects du dynamisme patient-communauté qui prennent place au sein du processus de réinsertion sociale, l'examen critique de la littérature a d'abord permis de dégager qu'il n'existe pas de modèle explicatif directement relié au problème à l'étude. Bien que plusieurs modèles explicatifs aient été élaborés dans le but de comprendre le phénomène de la maladie mentale, le centre d'intérêt demeure principalement restreint à la personne malade et à son rôle de déviant. L'idéologie véhiculée par les modèles dominants, soit le modèle médical et celui de psychiatrie communautaire, exerce, par ailleurs, une influence certaine tant sur l'attitude de la communauté face au patient que sur l'attitude du patient face à la communauté. Il existe, en effet, une série de travaux concordants qui révèlent combien le comportement du patient est vécu comme incompréhensible, imprévisible et quasi inadaptable à un groupe social. De plus, l'analyse des principaux noyaux d'attitudes exprimées par le patient à l'égard de la communauté permet de croire que ce dernier n'éprouve plus de sentiment d'appartenance sociale lorsqu'il s'apprête à réintégrer son milieu. Le fait d'aborder le phénomène de la maladie mentale dans un contexte où les problèmes se présentent en termes de relation patient-communauté constitue donc une tâche complexe qui laisse sentir le besoin pressant d'évaluer les diverses possibilités d'interventions thérapeutiques mises à la disposition de ces deux entités jusqu'à ce jour. À cet effet, l'évaluation des différents services de réinsertion sociale, hospitaliers et extrahospitaliers, mis à la disposition du patient psychiatrique, a permis de constater que même si de nombreux efforts ont été prodigués dans le domaine de la santé mentale, pour venir en aide à l'ancien malade mental, la diversité des approches préconisées n'est pas parvenue à exercer un impact significatif sur l'adaptation communautaire des patients. D'autre part, la pénurie de ressources communautaires mises au service du patient reflète le manque d'implication de la communauté dans le processus de réinsertion sociale et de là, l'existence d'une rupture au sein du dynamisme patient-communauté. L'ensemble de ces inconsistances nous a conduites à nous interroger sur l'opportunité de poser les jalons d'un cadre théorique approprié au problème de la réinsertion sociale du patient psychiatrique. Dans cette optique, il est possible de croire que les concepts de base de l'approche écologique, inhérente à la psychologie communautaire, pourraient servir de fondement à une perspective de réforme dans ce domaine d'intérêt, et par conséquent, contribuer à faciliter l'intrication du patient avec son environnement social. Toutefois, ce travail ne recueillera pas des données spécifiques faisant l'objet d'une étude détaillée sur un aspect particulier du phénomène de la réinsertion sociale. D'ailleurs, ce type de recherche a déjà servi à l'écriture de mémoires antérieurs au nôtre. Il sera plutôt question, à l'aide d'une littérature abondante et générale, de dégager les tendances centrales et de montrer les dominantes dans le rapport patient-communauté. Ce choix a été fait, conscientes que nous mettions de côté des recherches parfois plus récentes que celles retenues, mais qui n'avaient pas le caractère global susceptible d'amener une généralisation aussi fiable.

En 1963 Henri Ey renoue, en écrivant « La Conscience », avec une tradition philosophique oubliée : ramener la psychologie dans le giron de la philosophie. Le lien entre psychologie et philosophie s'explique par le fait qu'on ne peut pas rendre compte de la vie psychique sans mener de concert une réflexion sur le sens de l'être. Ce faisant Henri Ey allait à contre-courant de la vie intellectuelle de son époque. La pensée dominante de cette période suspectait la tradition philosophique qui prônait l'existence du Sujet. L'anthropologie se substituait à l'ontologie. Le Sujet était, dans la tradition spinoziste, une illusion. La mise en question du Sujet signifie la disparition de la psychiatrie. La maladie mentale n'existe qu'en affirmant l'impossible maîtrise d'un Sujet sur son monde. La maladie mentale raconte la déstructuration du champ d'une conscience. C'est la dissolution d'un Sujet dans un monde dont il n'est plus la clé de voûte qui caractérise la maladie mentale. Comment en est-on arrivé à l'idée que la folie pouvait signifier autre chose que le contre sens de l'homme ? C'est cette dérive dont rend compte l'oeuvre d'Henri Ey. Cette dérive n'est pas le fait d'interprétations erronées qui seraient liées à des paradigmes mentaux historiques. La dérive est plus sournoise, elle est le fait d'une attitude mentale naturelle. Elle provient de la manière dont l'homme pense. La pensée humaine naturellement organise ses objets dans un cadre logique qui est celui du principe de contradiction. La logique binaire divise, sépare, oppose. Elle autorise l'abstraction et surtout suppose que cette organisation logique est le calque de l'organisation de la vie. L'abstraction vers laquelle la logique de la dualité conduit la pensée est le fondement même de toute métaphysique. Pour Henri Ey, il était absolument nécessaire d'en terminer avec l'approche métaphysique qu'autorise la forme logique binaire quand il s'agit d'étudier la constitution de l'existence humaine. Il propose une nouvelle approche de la vie psychique en formulant cette vie selon une logique non binaire. C'est en termes de système ouvert et de devenir qu'il construit une nouvelle science humaine. Cette approche permet d'incarner l'homme dans le monde et d'en faire le véritable Sujet de son monde. C'est en termes de devenir qu'il faut penser le champ d'incarnation de l'homme ou champ de la conscience. La conscience est un devenir, elle ne se réduit pas au devenir actualisé. Henri Ey, en remettant en cause les présupposés logiques qui interdisent de comprendre la conscience, redonnait sa place au Sujet. Le devenir conscient permettait de lier l'ontologie (les conditions de la conscience) et l'anthropologie (l'actualisation de la conscience dans le monde) ? La vie psychique est l'actualisation momentanée de la conscience
In 1963, the year he wrote « La Conscience », Henri Ey was reconciled with a forgotten philosophical tradition, bringing back psychology into the realm of philosophy. The link between philosophy and psychology is explained in that one cannot account for mental life without at the same time reflecting on the meaning of being. In doing this, Henri Ey was going against the mainstream of intellectual life at his time. Dominant thinking at the time was suspicious of the philosophical tradition which extolled the existence of a Subject. Anthropology replaced ontology. The Subject was, in the spinozistic tradition, an illusion. Questioning the Subject means the end of psychiatry. Mental illness only exists in asserting that it is impossible for a Subject to master his world. It tells of the destructuring of the field of consciousness. Mental illness is characterized by the dissolution of e Subject in a world he can no longer support. How did we reach the point where madness could mean something other than misconstruing man? Henri Ey's works reflect this drift. The drift is mot the deed of wrong interpretations which might be linked ti historical mental paradigms. It is more cunning, it is the deed of a natural mental attitude. It originates in the way man thinks. Human thinking naturally organizes its objects in a logical framework which is that the principle of contradiction. Binary logic divides, separates and opposes things. It allows abstractions and most of all presupposes that logical organization copy the organization of life. The abstraction towards which the logic of duality leads thinking is the foundation of all metaphysics. For Henri Ey, it was absolutely necessary to finish with the metaphysical approach allowed by binary logic when studying the constitution of human existence. He put forward a new approach to mental life describing mental life according a non-binary logic. He thus developed a new social science in terms of open system. This approach makes it possible to flesh out man in the world and make him the true Subject of his world. It is in terms of becoming that we need ti think the field where man can fleshed out his field of consciousness. Consciousness is becoming, it is not reduced to actualized becoming. Henri Ey, by challenging the logical assumptions which stop the understanding of consciousness, put the Subject back his place. "Becoming conscious" made it possible to link ontology (the condition of consciousness) and anthropology (the actualization of consciousness in the world). Mental life is the actualization of consciousness at a given time