Sidthidet, Taweewan. "Competition and mergers under liquidity and credit risks in the banking industry." Thesis, McGill University, 2011. http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=104562.
Abstract:
The objective of this dissertation is to shed light on the decision-making behavior of banks under liquidity and credit risks as well as the impact of market structure (competition and mergers) on such behavior. The analysis of this dissertation differs from the previous studies in that we explicitly analyze the effects of liquidity and credit risks on banks' decisions and profits. The analysis of this dissertation can be separated into two main parts. The first part focuses on the effect of liquidity risk on banks' decisions and profits (Chapters 2 and 3 ) while the second part concentrates on the effects of credit risk and bank regulations (Chapter 4 ).The main objective of Chapter 2 is to investigate how the uncertainty in terms of early withdrawals from depositors (which creates liquidity shortage) affects banks' behavior. We examine a model of horizontal mergers within the banking industry based on an inventory-theoretic approach. In our model, banks compete by offering differentiated loan products and face uncertainty in terms of liquidity shortage. Their goal is to optimally allocate the amount of deposits collected into loans and reserves so as to maximize their expected profits. We analyze how the equilibrium loan rate and reserve holdings of each bank are affected by the risk of early deposit withdrawals. An interesting result is obtained when the liquidity risk is relatively large: the equilibrium reserve holdings can then actually decrease in the risk of early withdrawals. A merger increases the loan rate charged to the customers and profits of all banks. The risk of early withdrawals is also a key factor in determining the profitability of mergers. Lastly, mergers, in general, decrease total reserves, thereby potentially increasing liquidity shortages in the banking system.In Chapter 3 , the analysis still focuses on the impact of liquidity risk. However, the aim of this chapter is to examine the stability of bank mergers by using the definition of stable cartel proposed by d'Aspremont et al. (1983). We find that as long as the number of banks in the market is more than three, a no-merger scenario is never externally stable. Also, we consider the stability of the grand merger where all the banks merge. The result shows that the less differentiated the loans are, the more likely it is that the grand merger is stable. For the impact of the risk of early withdrawals, we show that a high degree of liquidity risk might weaken the stability of a grand merger, i.e., a merger of all banks in the industry, irrespective of the degree of loan differentiation.In Chapter 4, we examine the effects of market structure and bank regulations (capital adequacy requirements and deposit insurance premium schemes) on bank decisions in presence of risk of loan repayment (credit risk). Then, we analyze how mergers affect the equilibrium decisions and profits of banks. It is shown that when a risk-based insurance premium is used, the equilibrium loan rates and probability of bank failures increase but profits decrease in the risk of loan repayment. On the other hand, when flat rate insurance premium is used, banks have incentives to take more risk because their profits increase in the credit risk. Moreover, a higher capital adequacy ratio decreases the probability of bankruptcy due to credit risk. Regarding the effects of merger, our analysis shows that mergers are not necessarily beneficial for merged banks. Indeed, it might result in lower profits and higher risk of bank failures for merged banks compared to their pre-merger scenario. On the other hand, non-merged banks benefit from a merger by earning higher profits and lower risk of bank failures compared to the pre-merger scenario.<br>L'objectif de cette thèse est d'analyser le comportement des banques assujetties aux risques de manque de liquidités et de crédit lors d'une prise de décision, et de déterminer l'impact de la structure du marché (compétition et fusions) sur ce comportement. L'approche de cette thèse se distingue de celles d'autres études en ce que nous analysons de façon explicite les effets de liquidités et les risque qu'ils comportent pour les décisions et les profits des banques. Cette thèse se divise en deux parties. La première se concentre sur les effets de risques de liquidités sur les décisions et les profits des banques (voir Chapitres 2 et 3), tandis que la deuxième se concentre sur les effets du risque de crédit et de la réglementation des banques.L'objectif principal du Chapitre 2 est de montrer jusqu'à quel point l'incertitude concernant des retraits précipités par les déposants peut influencer le comportement des banques. Nous examinons un modèle composé de fusions horizontales dans le contexte du secteur bancaire basé sur la théorie des inventaires. Les banques se font concurrence en offrant des prix différenciés et font face à un risque de manque de liquidités. Leur but est d'allouer de façon optimale leurs dépôts entre prêts et réserves afin de maximiser leurs profits anticipés. Nous étudions comment le taux d'intérêt des prêts octroyés et les réserves de chaque banque à l'équilibre sont influencés par le risque de retraits de dépôts précipités. On obtient un résultat intéressant lorsque le risque de liquidité est relativement élevé: les réserves peuvent diminuer lorsque le risque de retraits précipités augmente. Lors d'une fusion, le taux d'intérêt payé par les clients et les profits générés par chaque banque augmentent. Le risque de retraits précipités est aussi un facteur clé qui détermine la profitabilité des fusions. Finalement, les fusions ont tendance à diminuer les réserves totales, ce qui pourrait augmenter les manques de liquidités dans le système bancaire.L'analyse dans le chapitre 3 se concentre sur l'impact du risque de liquidité. L'objectif de ce chapitre est d'investiguer la stabilité des fusions bancaires au biais de la définition d'un cartel stable tel que défini par d'Aspremont et al. (1983). Nos résultats montrent qu'à condition d'avoir plus de trois banques, un scénario sans fusion n'est jamais stable car la fusion entre deux banques est toujours profitable. De plus, nous prenons en considération la stabilité d'une grande fusion où chaque banque participe à la fusion. Nos résultats indiquent que moins les prêts sont différenciés, plus il est probable que la grande fusion soit stable. Nous montrons qu'un degré élevé de risque de liquidité diminue la stabilité d'une grande fusion c'est-à-dire une fusion entre toutes les banques.Dans le quatrième chapitre, nous étudions les effets de la structure du marché et des règlementations des banques sur les décisions prises par les banques en présence du risque de crédit. Nous démontrons que lorsqu'une prime d'assurance basée sur le risque est utilisée, les taux d'intérêt à l'équilibre et les probabilités de faillites bancaires augmentent mais que les profits diminuent avec le risque de crédit. Par contre, lorsqu'il y a une prime d'assurance à taux fixe, cela incite les banques à prendre plus de risques étant donné que leurs profits augmentent avec le risque de crédit. Cependant, un ratio d'adéquation de fonds propres plus élevé diminue la probabilité de faillite. Concernant les effets de fusions, notre analyse démontre que celles-ci ne sont pas nécessairement avantageuses pour les banques déjà fusionnées. En effet, elles peuvent engendrer une baisse de profits et accroître le risque de faillite bancaire pour les banques fusionnées comparativement au scénario pré-fusion. D'autre part, les banques non fusionnées bénéficient d'une fusion en voyant leurs profits augmenter et courent un risque de faillite moins élevé en comparaison avec le scénario pré-fusion.